Mon HPI, mon fardeau
2 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 1 sur 1
Mon HPI, mon fardeau
Bonjour,
Je pourrai rédiger un gros pavé (et peut-être le ferai-je d'ailleurs à un moment donné), mais je préfère aller à l'essentiel et bénéficier de vos propres expériences et ressentis.
Donc pour faire à peu près court, et comme le titre du topic le dit clairement, je vis depuis toujours mon HPI bien plus comme un fardeau que comme une bénédiction. J'ai en particulier un esprit très critique, jamais satisfait, je m'empêche rarement de dire ce que je pense, ce qui est socialement très mal accepté. Et malgré mes beaux et hauts diplômes et mon beau HPI, je cumule les difficultés : hypersensibilité sensorielle (surtout hyperacousie), insomnies monstrueuses, hypervigilance permanente (où est le bouton OFF pour déconnecter mon foutu cerveau ?? ), aucun ami, aucun amour, refus de l'autorité, esprit horriblement et implacablement cartésien, grosse difficulté de compréhension de l'implicite et du second degré (dans le doute je me braque), jamais réussi le moindre entretien professionnel de ma vie, interrogations fréquentes sur "qu'est-ce que je fous là", "à quoi ma vie sert ?", "pourquoi ils font ça" etc... Je ne suis pas suicidaire, ni dépressif, mais je flirte avec la ligne rouge...
Oui vraiment je pourrais faire un bien plus gros pavé ! Mais vous voyez déjà le tableau, j'arrête là !
J'ai une vie sans intérêt, sans vraie passion. Je la subis, c'est le mot.
Je ne sais pas être heureux, même simplement apaisé. Y arrivez-vous ? Comment faites-vous ?
(bon, je précise tout de suite que je suis hermétique aux pseudo-sciences comme la psychanalyse, l'homéopathie, l'astrologie, l'acupuncture etc... je dis ça d'avance pour que vous ne soyiez pas vexés si je critique ce genre d'activités qui à vous, vous fait peut-être du bien)
A vous !
Je pourrai rédiger un gros pavé (et peut-être le ferai-je d'ailleurs à un moment donné), mais je préfère aller à l'essentiel et bénéficier de vos propres expériences et ressentis.
Donc pour faire à peu près court, et comme le titre du topic le dit clairement, je vis depuis toujours mon HPI bien plus comme un fardeau que comme une bénédiction. J'ai en particulier un esprit très critique, jamais satisfait, je m'empêche rarement de dire ce que je pense, ce qui est socialement très mal accepté. Et malgré mes beaux et hauts diplômes et mon beau HPI, je cumule les difficultés : hypersensibilité sensorielle (surtout hyperacousie), insomnies monstrueuses, hypervigilance permanente (où est le bouton OFF pour déconnecter mon foutu cerveau ?? ), aucun ami, aucun amour, refus de l'autorité, esprit horriblement et implacablement cartésien, grosse difficulté de compréhension de l'implicite et du second degré (dans le doute je me braque), jamais réussi le moindre entretien professionnel de ma vie, interrogations fréquentes sur "qu'est-ce que je fous là", "à quoi ma vie sert ?", "pourquoi ils font ça" etc... Je ne suis pas suicidaire, ni dépressif, mais je flirte avec la ligne rouge...
Oui vraiment je pourrais faire un bien plus gros pavé ! Mais vous voyez déjà le tableau, j'arrête là !
J'ai une vie sans intérêt, sans vraie passion. Je la subis, c'est le mot.
Je ne sais pas être heureux, même simplement apaisé. Y arrivez-vous ? Comment faites-vous ?
(bon, je précise tout de suite que je suis hermétique aux pseudo-sciences comme la psychanalyse, l'homéopathie, l'astrologie, l'acupuncture etc... je dis ça d'avance pour que vous ne soyiez pas vexés si je critique ce genre d'activités qui à vous, vous fait peut-être du bien)
A vous !
Invité- Invité
Re: Mon HPI, mon fardeau
Kingzen a écrit:aucun ami
Je ne m'en suis jamais plaint de n'avoir aucun ami, autrement que pour les conséquences que cela engendre fatalement, notamment l'absence de réseaux que l'amitié et le copinage peuvent offrir ou bien encore la difficulté à faire dans d'autres cadres des rencontres amoureuses.
C'est une valeur à laquelle je n'ai jamais réussi à adhérer, et l'amitié ne me nourrit pas. Je ne suis pas du tout un misanthrope, bien au contraire, mais ce constat génère parfois de la culpabilité. Je suis ainsi dans la même situation que toi, bien que je ne sache pas si les raisons qu'y m'ont fait y parvenir sont les mêmes que les tiennes.
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Mon HPI, mon fardeau
Bonjour à toi !
Hé bien je crois pouvoir affirmer que plus je vieillis, plus je deviens et m'assume misanthrope : je vois tellement vite les défauts d'autrui et surtout la capacité de l'Homme à faire plus de mal que de bien...
Par curiosité : tu exerces quelle activité ?
Hé bien je crois pouvoir affirmer que plus je vieillis, plus je deviens et m'assume misanthrope : je vois tellement vite les défauts d'autrui et surtout la capacité de l'Homme à faire plus de mal que de bien...
Par curiosité : tu exerces quelle activité ?
Invité- Invité
Re: Mon HPI, mon fardeau
Kingzen a écrit:Bonjour à toi !
Hé bien je crois pouvoir affirmer que plus je vieillis, plus je deviens et m'assume misanthrope : je vois tellement vite les défauts d'autrui et surtout la capacité de l'Homme à faire plus de mal que de bien...
Par curiosité : tu exerces quelle activité ?
Je travaille dans la grande distribution. Le contact avec la clientèle y est important bien que cantonné dans le cadre d'une grande surface, et je travaille par ailleurs en équipe assez resserrée. Ces deux facteurs font de mon métier un bon poste d'observation de mes semblables, collègues ou clients. C'est vrai que parfois certains clients et leurs comportements d'achat pourraient me rendre misanthrope et j'aurais beaucoup à écrire la dessus! Mais parce que je sais faire la part des choses, je constate aussi que d'autres clients ont le pouvoir de me rendre de meilleure humeur ou de me donner le sourire. Et puis le travail est parfois difficile, ce qui présente "l'avantage" de faire ressortir les aspects les moins reluisants de chacun de nous, moi y compris, ce qui est toujours riche d'enseignements.
Dernière édition par apprenti surdoué le Ven 29 Sep 2017, 21:53, édité 1 fois
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Mon HPI, mon fardeau
Hmm c'est typiquement le genre de travail que je me verrais mal exercer : les contacts avec la clientèle sont (presque) toujours superficiels et par nature très courts, non ?
Invité- Invité
Re: Mon HPI, mon fardeau
Kingzen a écrit:Hmm c'est typiquement le genre de travail que je me verrais mal exercer : les contacts avec la clientèle sont (presque) toujours superficiels et par nature très courts, non ?
Voilà! Le contact est souvent très épidermique! Quant aux questions des clients, leur aspect répétitif n'arrange pas la situation… C'est parfois désespérant parfois attendrissant. Mais tous ces contacts bien que brefs viennent nourrir un besoin d'interactions sociales qui est pourtant assez developpé chez moi, ce qui peut sembler contradictoire avec mon premier message.
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Mon HPI, mon fardeau
Moi je me contente des mes relations d'entrepreneur, ça me suffit en terme de relations sociales.
Je suis un vrai ours... heu non loup !
Je suis un vrai ours... heu non loup !
Dernière édition par Kingzen le Dim 08 Oct 2017, 23:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon HPI, mon fardeau
Bonsoir Kingzen (ou bonjour). Avant mon deuxième diagnostic à30ans, mon HPI était effectivement un fardeau. Lorsque j'ai su à quoi c'était dû, ça a été encore pire. J'ai fait un énorme travail sur moi pendant presque 5ans. Je me suis isolé de mon entourage (sauf famille et quelques rares amis), j'ai abandonné la pratique de la photographie(ma grande passion), je me suis consacré à mon retour aux études et à mon fils qui était encore un bébé à l'époque.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais le plus profitable au final, c'est savoir admettre qu'il y a des choses de nous, des autres et de ce Monde sur lesquels nous n'avons aucun pouvoir. C'est de savoir lâcher prise.
La deuxième chose, c'est accepter la différence: Je suis différent aux yeux des autres et que les autres sont différents de moi. il y a encore deux semaines, une personne me disait que je lui faisais peur parce que je lisais en elle comme dans un livre ouvert. Je lui ai juste dit que c'était normal qu'elle ai peur mais j'ai du passer une heure à lui expliquer pourquoi il ne fallait pas.
La troisième, et qui a été la plus dure. Ça a été d'accepter que j'étais probablement dans le faux. Tu as le droit d'être hermétique aux pseudo sciences, mais ce qui m'a sauvé c'est une thérapie cognitive comportementale. En fait, deux. La première j'étais tellement hermétique et tellement en souffrance que c'était un échec couru d'avance. Alors plusieurs mois après, je suis allé voir une autre psychologue et je lui ai demandé de m'expliquer le fondement de la TCC. Dès qu'elle m'a parlé de chiens de Pavlov, elle a provoqué le déclic. Je me suis un peu documenté pour savoir ce que je pouvais faire de mon coté pour justement faire en sorte que cette fois je ne balance pas mon argent par les fenêtres. Cela a pris presque deux ans et j'en ai chié. Mais je suis content du résultat. Dans tous les cas, pour ce genre de démarches, si ça ne vient pas de toi, ça ne sert à rien d'essayer.
Je pourrais ajouter d'autres petites choses, mais celles là me semblent déja pas mal.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais le plus profitable au final, c'est savoir admettre qu'il y a des choses de nous, des autres et de ce Monde sur lesquels nous n'avons aucun pouvoir. C'est de savoir lâcher prise.
La deuxième chose, c'est accepter la différence: Je suis différent aux yeux des autres et que les autres sont différents de moi. il y a encore deux semaines, une personne me disait que je lui faisais peur parce que je lisais en elle comme dans un livre ouvert. Je lui ai juste dit que c'était normal qu'elle ai peur mais j'ai du passer une heure à lui expliquer pourquoi il ne fallait pas.
La troisième, et qui a été la plus dure. Ça a été d'accepter que j'étais probablement dans le faux. Tu as le droit d'être hermétique aux pseudo sciences, mais ce qui m'a sauvé c'est une thérapie cognitive comportementale. En fait, deux. La première j'étais tellement hermétique et tellement en souffrance que c'était un échec couru d'avance. Alors plusieurs mois après, je suis allé voir une autre psychologue et je lui ai demandé de m'expliquer le fondement de la TCC. Dès qu'elle m'a parlé de chiens de Pavlov, elle a provoqué le déclic. Je me suis un peu documenté pour savoir ce que je pouvais faire de mon coté pour justement faire en sorte que cette fois je ne balance pas mon argent par les fenêtres. Cela a pris presque deux ans et j'en ai chié. Mais je suis content du résultat. Dans tous les cas, pour ce genre de démarches, si ça ne vient pas de toi, ça ne sert à rien d'essayer.
Je pourrais ajouter d'autres petites choses, mais celles là me semblent déja pas mal.
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Mon HPI, mon fardeau
Bonsoir Vesperal ! Tu es insomniaque comme moi peut-être ?...
Je suis en recherche d'infos sur les TCC.
Sur le principe même, je suis prêt à essayer, ce n'est pas à ranger dans les pseudo-sciences : les résultats sont quantifiables et valides scientifiquement.
Merci pour ton avis !
Je suis en recherche d'infos sur les TCC.
Sur le principe même, je suis prêt à essayer, ce n'est pas à ranger dans les pseudo-sciences : les résultats sont quantifiables et valides scientifiquement.
Merci pour ton avis !
Dernière édition par Kingzen le Dim 08 Oct 2017, 23:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon HPI, mon fardeau
JE suis plus noctambule qu'insomniaque, mais c'est un autre sujet.
À ta place, je m'inscrirais quand même à St-Lo, en 10mois il peut se passer bien des choses (un désistement, un autre centre qui ouvre etc...) mais dans tous les cas, ne pas t'inscrire ne fait que prolonger ta douleur à long terme.
Toujours à ta place, je prendrais la peine d'aller voir le CMP. Je ne comprends pas ce mépris autours des CMP depuis que je suis revenu en France il y a deux ans. Crois-moi que lorsque l'on m'a diagnostiqué mon trouble bipolaire (à l a même époque que ma douance), j'aurai vraiment aimé qu'il y ai eu des CMPs là ou je vivais à l'époque. Dans tous les cas, ça ne coûte rien d'essayer. Je suis suivi en CMP depuis 1an et demi par une psychiatre au top et qui à fait plus pour moi en 18mois que ses prédécesseurs en 6ans. Le plus important, selon moi, c'est que tu sentes que la personne en face peut t'aider et que tu prennes sur toi.
J'ai découvert avec la TCC qu'en tant que HPI, j'étais truffé de distorsions cognitives qui me handicapaient à mort.
À ta place, je m'inscrirais quand même à St-Lo, en 10mois il peut se passer bien des choses (un désistement, un autre centre qui ouvre etc...) mais dans tous les cas, ne pas t'inscrire ne fait que prolonger ta douleur à long terme.
Toujours à ta place, je prendrais la peine d'aller voir le CMP. Je ne comprends pas ce mépris autours des CMP depuis que je suis revenu en France il y a deux ans. Crois-moi que lorsque l'on m'a diagnostiqué mon trouble bipolaire (à l a même époque que ma douance), j'aurai vraiment aimé qu'il y ai eu des CMPs là ou je vivais à l'époque. Dans tous les cas, ça ne coûte rien d'essayer. Je suis suivi en CMP depuis 1an et demi par une psychiatre au top et qui à fait plus pour moi en 18mois que ses prédécesseurs en 6ans. Le plus important, selon moi, c'est que tu sentes que la personne en face peut t'aider et que tu prennes sur toi.
J'ai découvert avec la TCC qu'en tant que HPI, j'étais truffé de distorsions cognitives qui me handicapaient à mort.
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Mon HPI, mon fardeau
Bonjour,
J'ai un rendez-vous au CMP dont je dépends ce jeudi ! J'avoue être sceptique (3 psychiatres à temps partiel dans une petite structure) mais mon credo c'est de laisser une chance (une, pas deux) pour me convaincre. Les CMP dans ma région ont mauvaise réputation, comme le CRA d'ailleurs... au moins j'aurai fait le tour de la question en me faisant ma propre opinion !
Pourrais-tu me décrire une séance-type de TCC telle que celle dont tu as bénéficié ? Merci d'avance pour ton retour !
J'ai un rendez-vous au CMP dont je dépends ce jeudi ! J'avoue être sceptique (3 psychiatres à temps partiel dans une petite structure) mais mon credo c'est de laisser une chance (une, pas deux) pour me convaincre. Les CMP dans ma région ont mauvaise réputation, comme le CRA d'ailleurs... au moins j'aurai fait le tour de la question en me faisant ma propre opinion !
Pourrais-tu me décrire une séance-type de TCC telle que celle dont tu as bénéficié ? Merci d'avance pour ton retour !
Invité- Invité
Re: Mon HPI, mon fardeau
Le problème de la TCC c'est qu'il n'y a pas de séance type comme dans la psychanalyse , mais une démarche sur le temps. Il faut parler de soit, que le thérapeute voit ce qui fonctionne mal. Ensuite il va te guider pour remettre en question par toi-même ce qui ne va pas pour que tu changes tes pensées et convictiosn erronées. C'est un démarche qui est très pro-active, mais souvent très difficile car ça nécessite parfois de casser des piliers de notre pensée.
Un exemple parmi les multiples outils. Toute ta vie tu te dis : "Je ne pourrais jamais être heureux parce que je suis trop petit et que les femmes (ou les hommes) veulent des grands." La TCC va t'amener à comprendre qu'en pensant comme ça, tu finis inconsciemment par te comporter pour valider cette pensée (distorsion cognitive)dans ta vie en te rendant répulsif aux quelques personnes qui pourraient s'intéresser à toi malgré ta taille . Une fois le constat effectué, tu vas devoir développer un nouveau mode de pensée pour justement te dire : c'est faux, il y a des femmes qui aiment les plus petits. Ce n'est pas la taille qui fait tout.
En fait, nous avons trop tendance à penser que tout est noir ou blanc dans la vie, le but est de comprendre qu'En fait, il y a une infinité de nuances de gris entre les deux et qu'il faut savoir ou on est.
Je t'avoue que ça m'a pris des années car justement, des distortions cognitives, j'en avais un sacré paquet
Un exemple parmi les multiples outils. Toute ta vie tu te dis : "Je ne pourrais jamais être heureux parce que je suis trop petit et que les femmes (ou les hommes) veulent des grands." La TCC va t'amener à comprendre qu'en pensant comme ça, tu finis inconsciemment par te comporter pour valider cette pensée (distorsion cognitive)dans ta vie en te rendant répulsif aux quelques personnes qui pourraient s'intéresser à toi malgré ta taille . Une fois le constat effectué, tu vas devoir développer un nouveau mode de pensée pour justement te dire : c'est faux, il y a des femmes qui aiment les plus petits. Ce n'est pas la taille qui fait tout.
En fait, nous avons trop tendance à penser que tout est noir ou blanc dans la vie, le but est de comprendre qu'En fait, il y a une infinité de nuances de gris entre les deux et qu'il faut savoir ou on est.
Je t'avoue que ça m'a pris des années car justement, des distortions cognitives, j'en avais un sacré paquet
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Mon HPI, mon fardeau
OK, je vois l'esprit. J'en ai un méga-paquet aussi de distorsions cognitives. Si on me montre que je suis dans le faux, que je gagnerais à infléchir ma pensée et que cela peut se faire sans aller contre ma morale profonde, ça m'ira.
Invité- Invité
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum