A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
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A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
Bonjour,
*car il peut jouer sur les apparences même si cela ne peut durer., manipuler mais il n'a pas mauvais fond (en général).
Un manque de reconnaissance de ce qu'ils savent qu'ils sont ou pensent être au fond si pas de diagnostic ?
C'est-à-dire quand il le sait, devient il davantage humble, car il n'aura pas tendance à le dire car il sais très bien que les normaux-pensants vont le craindre encore plus, et risque de ne pas forcément comprendre ni de chercher à fond de quoi il s'agit voire se laisser gagner par la jalousie (sans vouloir généraliser, des hypersensibles mais pas que, sont plus ouverts et compréhensif car doté d'une certaine intelligence, finesse).
(simple analyse personnelle, rien de certain, vous pouvez et êtes invités à partager votre expérience et/où point de vue)
*car il peut jouer sur les apparences même si cela ne peut durer., manipuler mais il n'a pas mauvais fond (en général).
Un manque de reconnaissance de ce qu'ils savent qu'ils sont ou pensent être au fond si pas de diagnostic ?
C'est-à-dire quand il le sait, devient il davantage humble, car il n'aura pas tendance à le dire car il sais très bien que les normaux-pensants vont le craindre encore plus, et risque de ne pas forcément comprendre ni de chercher à fond de quoi il s'agit voire se laisser gagner par la jalousie (sans vouloir généraliser, des hypersensibles mais pas que, sont plus ouverts et compréhensif car doté d'une certaine intelligence, finesse).
(simple analyse personnelle, rien de certain, vous pouvez et êtes invités à partager votre expérience et/où point de vue)
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
les normopensants vont le craindre? je n'en suis pas certaine. Le mépriser s'il est "trop".. sans doute. sans doute que des NP peuvent se sentir "pas à la hauteur" face à la capacité intellectuelle d'un HP, mais ce n'est qu'une forme particulière de peur...
mais pourquoi cette question?
mais pourquoi cette question?
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
(Un zèbre se pose toute sorte de questions donc je comprend la votre, j'ai omis de préciser pourquoi).
Eh bien, car j'ai peur d'être parfois ou paraître trop "narcissique" et ça me culpabilise bien souvent, mon estime en pâti il me semble car mon souhait de cohérence, de "justice" m'a joué des tours en étant moi-même empêtré dans une relation amoureuse dans laquelle je me disais tu as succombé à des pulsions, puis je me suis pris au jeu, enfin et ensuite la personne m'a reproché des choses, laisser sous entendre que j'étais "nombriliste" par moments alors qu'à d'autres c'était de belles phrases, un amour intense donc j'étais divisé, à savoir ne sachant plus où me situer si c'était l'établissement de la relation faussée qui me rattrapé ou bien si j'étais réellement mauvais car parcours spirituel en parallèle.
Pas simple à comprendre, c'est du vécu, de l'ordre du ressenti mais faut aussi voir mon passé et autres manques, tribulations bien qu'ensuite j'ai sombré ces dernières années dans une forme d'inanition ou dépression larvée disons.
(je parlerai de mon cas dans un sujet spécifique dans la section "témoignages, vécu")
Eh bien, car j'ai peur d'être parfois ou paraître trop "narcissique" et ça me culpabilise bien souvent, mon estime en pâti il me semble car mon souhait de cohérence, de "justice" m'a joué des tours en étant moi-même empêtré dans une relation amoureuse dans laquelle je me disais tu as succombé à des pulsions, puis je me suis pris au jeu, enfin et ensuite la personne m'a reproché des choses, laisser sous entendre que j'étais "nombriliste" par moments alors qu'à d'autres c'était de belles phrases, un amour intense donc j'étais divisé, à savoir ne sachant plus où me situer si c'était l'établissement de la relation faussée qui me rattrapé ou bien si j'étais réellement mauvais car parcours spirituel en parallèle.
Pas simple à comprendre, c'est du vécu, de l'ordre du ressenti mais faut aussi voir mon passé et autres manques, tribulations bien qu'ensuite j'ai sombré ces dernières années dans une forme d'inanition ou dépression larvée disons.
(je parlerai de mon cas dans un sujet spécifique dans la section "témoignages, vécu")
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
"Connais toi toi même" ne veut pas dire que c'est un narcissisme impardonnable. Je te conseille d'aller voir/lire quelques articles sur le site Evolute.fr... ca fait reflechir. Il y a aussi Redpsy.com
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
Jamais, pas plus avant qu'après - Car avant sans le savoir, il le savait !, après, peut-être se laisse t-il porter un instant mais cela ne peut durer
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
Vous apprécierais davantage ma situation bien que je resterais subjectif (et que je devrais occulter des détails privé je tenterais de le faire comprendre) quand je posterais dans la rubrique cité dans le post précédent.
Bah c'est tout ça porter un masque, d'où une dépression voire décompensation et une incompréhension totale, sentiment de ne rien valoir, et la proie de gens narcissiques, comme si j'avais "payé" pour mes fautes (peut être que je vais trop loin, un simple retour des choses, un équilibre tendant à s'établir, enfin, passant par des phases forcement incompréhensible, comme si tout s'emboîtait comme ça), j'avais des signes (inadaptation mais j'attribuait ça à mon père qui m'avait toujours dit que je ne valait rien etc. des professeurs, mon ex, et d'autres me valorisaient par moment, enfin une partie, mais je n'y croyait pas, je me disais : "pourquoi disent-ils ça ?") mais je ne me suis jamais renseigné sur cette caractéristique, pensant y être éloigné.
Edit : merci pour le site @Bulle de Puce et @Fab. Fabrice. Par contre il se peut que je sois dans l'illusion, parfois j'ai cru avoir 1001 choses pathologies, impression d'être parano, penser partout tout le temps, rare sont les moments de quiétudes, sous cachets oui, mais je ne veux pas de ça, je ne suis plus "moi-même", naturel donc. J'ai du me "renier" pour me punir peut être validant les faits (internement, perte d'emploi, couple, maladie imaginaire car pas de diagnostic, etc. donc paralysé quoi, apathique, mon père : "on ne te reconnait plus!")
Bah c'est tout ça porter un masque, d'où une dépression voire décompensation et une incompréhension totale, sentiment de ne rien valoir, et la proie de gens narcissiques, comme si j'avais "payé" pour mes fautes (peut être que je vais trop loin, un simple retour des choses, un équilibre tendant à s'établir, enfin, passant par des phases forcement incompréhensible, comme si tout s'emboîtait comme ça), j'avais des signes (inadaptation mais j'attribuait ça à mon père qui m'avait toujours dit que je ne valait rien etc. des professeurs, mon ex, et d'autres me valorisaient par moment, enfin une partie, mais je n'y croyait pas, je me disais : "pourquoi disent-ils ça ?") mais je ne me suis jamais renseigné sur cette caractéristique, pensant y être éloigné.
Edit : merci pour le site @Bulle de Puce et @Fab. Fabrice. Par contre il se peut que je sois dans l'illusion, parfois j'ai cru avoir 1001 choses pathologies, impression d'être parano, penser partout tout le temps, rare sont les moments de quiétudes, sous cachets oui, mais je ne veux pas de ça, je ne suis plus "moi-même", naturel donc. J'ai du me "renier" pour me punir peut être validant les faits (internement, perte d'emploi, couple, maladie imaginaire car pas de diagnostic, etc. donc paralysé quoi, apathique, mon père : "on ne te reconnait plus!")
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
un pere qui dit a son enfant qu'il ne vaut rien est un pere maltraitant et toxique
un pere qui dit a son fils qu'il ne le "reconnait plus" est un pere qui condamne, nie l'existence propre et l'indentité de son fils au lieu de s'inquiéter de son fils (il s'inquiète de lui ce père, de ne plus reconnaitre, tiens donc, des histoires de famille tout cela?) et d'ouvrir le dialogue en te demandant ce qui ne va pas et comment t'aider... mais il ne peut sans doute pas faire cela, c'est au delà de ses capacités. Ce pere est maltraitant et toxique parce que, sans doute, c'est ainsi qu'on a fait avec lui petit.
la mere semble absente de tout cela mais ne semble pas apporter du reconfort ?
quand les parents n'aiment pas leurs enfants (au sens ou ils les font grandir affectivement parlant), parce que sans doute ils ont eux meme été traité mal par leur propres parents, eh bien cela donne des personnes comme toi, en souffrance, en manque de confiance et de reperes
c'est un chemin difficile qui est le tien, c'est un chemin difficile car tu es sans doute souvent seul. il me semble que ce serait bien si tu trouvais des personnes qui te font te sentir bien, qui te réconfortent. Malheureusement ton passé ne changera pas, ta famille ne changera pas et tes pere et mere resteront tes pere et mere pour toujours, mais tu peux aussi en trouver d'autres, des secondaires, des compléments. Si tu as été un enfant pas bien aimé, tu es aujourd'hui un adulte qui peut choisir, n'est-ce pas? choisir que tu mérites aussi, comme tout le monde, de ressentir du bien-être, même si c'est plus difficile que pour une autre personne. Surtout garde espoir. Ce que tu perçois, ce que tu crois et penses a de la valeur. Ce n'est pas une illusion, même si parfois les mots sont trop réducteurs, ou bien il y en a trop. Quand nous lisons des choses qui nous parlent, ce n'est pas sans raison. Après, bien sur, il n'est pas question de tout croire sans remettre en perspective.
Quand tu entends "tu es... " ou qu'à la lecture tu penses "tiens ca c’est moi" (comme beaucoup de personnes lisant Siaud Facchin et se disant, ça y es je sais enfin qui je suis je suis un zebre), eh bien, c'est important de prendre le temps de regarder avec lucidité ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas pour toi... es tu vraiment, vraiment, ceci ou cela, ou juste un peu... et puis aussi un peu de cela... et puis encore un peu de ceci...
Nous sommes tous uniques et seuls nous même savons combien nous sommes uniques.
je te souhaite de croire en toi. en tes ressentis. en ton intelligence. en ta souffrance.
ah la la j'ai encore fait ma prof -coach- sachante la non? j'espere ne pas te blesser ou trop te secouer en tous les cas...
autres lectures: Alice Miller (le corps ne ment jamais, ou le drame de l'enfant surdoué), et puis Cyrulnik (quand un enfant se donne "la mort", entre autres)
bonne journée
un pere qui dit a son fils qu'il ne le "reconnait plus" est un pere qui condamne, nie l'existence propre et l'indentité de son fils au lieu de s'inquiéter de son fils (il s'inquiète de lui ce père, de ne plus reconnaitre, tiens donc, des histoires de famille tout cela?) et d'ouvrir le dialogue en te demandant ce qui ne va pas et comment t'aider... mais il ne peut sans doute pas faire cela, c'est au delà de ses capacités. Ce pere est maltraitant et toxique parce que, sans doute, c'est ainsi qu'on a fait avec lui petit.
la mere semble absente de tout cela mais ne semble pas apporter du reconfort ?
quand les parents n'aiment pas leurs enfants (au sens ou ils les font grandir affectivement parlant), parce que sans doute ils ont eux meme été traité mal par leur propres parents, eh bien cela donne des personnes comme toi, en souffrance, en manque de confiance et de reperes
c'est un chemin difficile qui est le tien, c'est un chemin difficile car tu es sans doute souvent seul. il me semble que ce serait bien si tu trouvais des personnes qui te font te sentir bien, qui te réconfortent. Malheureusement ton passé ne changera pas, ta famille ne changera pas et tes pere et mere resteront tes pere et mere pour toujours, mais tu peux aussi en trouver d'autres, des secondaires, des compléments. Si tu as été un enfant pas bien aimé, tu es aujourd'hui un adulte qui peut choisir, n'est-ce pas? choisir que tu mérites aussi, comme tout le monde, de ressentir du bien-être, même si c'est plus difficile que pour une autre personne. Surtout garde espoir. Ce que tu perçois, ce que tu crois et penses a de la valeur. Ce n'est pas une illusion, même si parfois les mots sont trop réducteurs, ou bien il y en a trop. Quand nous lisons des choses qui nous parlent, ce n'est pas sans raison. Après, bien sur, il n'est pas question de tout croire sans remettre en perspective.
Quand tu entends "tu es... " ou qu'à la lecture tu penses "tiens ca c’est moi" (comme beaucoup de personnes lisant Siaud Facchin et se disant, ça y es je sais enfin qui je suis je suis un zebre), eh bien, c'est important de prendre le temps de regarder avec lucidité ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas pour toi... es tu vraiment, vraiment, ceci ou cela, ou juste un peu... et puis aussi un peu de cela... et puis encore un peu de ceci...
Nous sommes tous uniques et seuls nous même savons combien nous sommes uniques.
je te souhaite de croire en toi. en tes ressentis. en ton intelligence. en ta souffrance.
ah la la j'ai encore fait ma prof -coach- sachante la non? j'espere ne pas te blesser ou trop te secouer en tous les cas...
autres lectures: Alice Miller (le corps ne ment jamais, ou le drame de l'enfant surdoué), et puis Cyrulnik (quand un enfant se donne "la mort", entre autres)
bonne journée
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: A partir de quel moment le zèbre peut-il se laisser gagner par l'orgueil et s'afficher se mettre en avant* ?
non je comprends il me semble très bien (peut être une pointe oui d'être remis en cause mais je n'en démords pas, bien sur le doute est présent chez moi en quasi permanence).
Je me reconnais dans vos écrits, bien que mon style était toujours plus mesquins, mais au fond mon but était de ne pas blesser, bien que quand je constaté que je faisais fuir plus que de renforcer l'amour des autres, bah j'ai finit par "abdiqué".
Merci, je te renvoi la pareille (un peu tardivement), c'est toujours agréable d'avoir un retour quoi qu'il en soit.
---
le soucis c'est de nourrir des attentes et de constater que malgré des efforts, il y a des gens auquel je tiens (proches) qui ne tiennent pas compte de ce que je leur dit (impression de ne pas être un individu "respecté" mais ce doit être de fausses croyances, et qui subtilement vont me déstabiliser car je suis d'une susceptibilité certaine, marquée).
Je me reconnais dans vos écrits, bien que mon style était toujours plus mesquins, mais au fond mon but était de ne pas blesser, bien que quand je constaté que je faisais fuir plus que de renforcer l'amour des autres, bah j'ai finit par "abdiqué".
Merci, je te renvoi la pareille (un peu tardivement), c'est toujours agréable d'avoir un retour quoi qu'il en soit.
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le soucis c'est de nourrir des attentes et de constater que malgré des efforts, il y a des gens auquel je tiens (proches) qui ne tiennent pas compte de ce que je leur dit (impression de ne pas être un individu "respecté" mais ce doit être de fausses croyances, et qui subtilement vont me déstabiliser car je suis d'une susceptibilité certaine, marquée).
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