Incompatibilité avec le système scolaire : des pistes?

Bonjour

Je me présente : je suis une étudiante en psychologie en première année, non testée surdouée, neuro-droitière et incompatible avec le système scolaire depuis toujours (dès la maternelle et le primaire j'avais des mauvais résultats, je n'écoutais rien en classe, je ne bossais jamais mes cours, au collège idem, au lycée la seule année que j'ai aimais était une année de terminale au CNED).

Des idées pour supporter mes études supérieures? Qqn a testé la licence par correspondance?

Merci

Bonjour, les tests les as-tu fais récemment ?
Je suis également étudiante en Psychologie et je t'avoue avoir parfois du mal à suivre entièrement des cours. Soit vient l'ennui, soit la matière qui me déplait profondément, soit enfin une matière qui m'est difficile à assimiler. Pour ce dernier point je vais te raconter rapidement mon expérience. Cette matière sont les statistiques. En première année autant dire que ça reste de la simple application de formules mais au fil du temps, deuxième année, troisième année etc; tu verras que ce sera une tout autre chose. Actuellement tu étudies les statistiques descriptives, l'an prochain tu étudiera les statistiques inférentielles par exemple. Enfin bon je dévie là. Alors pour revenir au sujet j'ai pour mon cas d'importantes difficultés qui commencent à se manifester. Autant de dire qu'une fois en cours j'ai très mal vécue l'expérience et je me suis très rapidement braquée. Le professeur de statistiques ne comprenait pas comment j'avais fait pour parvenir à tel résultat avec une démarche toute autre que lui même ne parvenais d'ailleurs pas à comprendre. Moi même, je ne savais hélas pas expliquer mon raisonnement ! J'étais mal, je me sentais ridicule et inférieure aux autres tout à coup. Le professeur n'a par la suite cessait de me faire remarquer en cours. C'était pénible, c'était vraiment difficile à supporter. Alors je me suis renfermée sur moi assez rapidement et j'avais failli craquer (fondre en larmes) mais je me suis ressaisis et j'avais seulement les yeux humidifiés mais j'étais parvenu à me contrôler. Toutefois cette expérience à été lourdement pénible... Elle m'a fait me remémorer mes difficultés d'apprentissage passés (collège /lycée) en mathématiques. Et depuis je ne cesse de me remettre en question. Ma confiance en a prît un sacré coup ! Je ne parviens pas à appliquer la méthode des statistiques. Je m'embrouille et je bloque très souvent. Malgré la connaissance que j'ai de mes cours en statistiques, je n'y arrive pas... C'est très dur à encaisser émotionnellement parlant

Je te réponds par MP.

Je suis également étudiant, j'entame ma quatrième année, et je n'ai jamais été adapté au système scolaire, qui impose une présence aux cours (ce qui n'est plus le cas à la fac, heureusement d'ailleurs), et qui véhicule la culture de l'implication régulière et consciencieuse dans l'effort d'apprentissage, cela afin de nous formater à être des employés bien conditionnés, malléables et dociles. J'ai, jusqu'ici, passé mes années, sans aller aux cours, grâce à la générosité de personnes altruistes partageant leurs notes sur les groupes Facebook. Je ne travaille et découvre les cours qu'en période de révisions ante-examens, et m'en suis sorti jusqu'ici. Je suis incapable de rester 2 heures à écouter, sans rien faire, un professeur expliquer et reformuler, souvent lentement, des concepts.

J'aimerais cependant opérer un changement de comportement cette année car, au fur et à mesure, que la fin des études approche, je m'identifie toujours plus à un imposteur, perdu au milieu d'étudiants assidus et consciencieux, et j'aimerais atteindre un degré de régularité, d'investissement qu'il m'a toujours été impossible de ne serait-ce que taquiner jusqu'à aujourd'hui.

J'ai fait de très (trop!) longues études, et le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas m'ennuyer, c'était de noter tout. ça m'occupait, et ça me concentrait.
Ensuite, je mettais de belles couleurs pour mettre en évidence ce qui était important ^^

Vu mes soucis de procrastination et d'attention, je ne recommanderais pas les études à distance, mais si tu sais t'organiser et rester motivée, ma foi, c'est une excellente idée.

Courage !

Bonjour à tous,

ca n'est pas ce sujet que je m'attendais à trouver sous ce titre mais ce que je peux dire des études de psycho (que j'avais reprises à 35 ans) c'est que ca a été dur dur (en restant gentille...) d'aller au bout. Et que même au bout j'ai eu des surprises (c'est là que je suis tombée sur les zèbres.... comme quoi , y a pas de hasard !)... J'ai subi le système mais pas les idées : je me suis tournée vers des "maitres de pensée" comme Jung, Ken Wilber et me suis ensuite laissée guidée par mon intuition : et c'est coool ! mais pas "présentable" lors d'une soutenance ! pas grave ! l'important c'est de trouver d'autres "comme soi" (ca ne vous rappelle pas qqch ca ???) et de pouvoir être soi EN-FIN !!!! (bon, ok ca coûte qq heures de travail sur soi aussi ...histoire d'avaler la pilule non pas rouge ni bleue mais rayée)

Donc courage à vous : voyez au delà de ce que vous faites (votre objectif, le pourquoi vous vous faites iech avec tout ca !) et vous trouverez la force d'y aller ! repensez-y chaque fois que vous avez un coup de mou et GO !

Bonne continuation !

Bonsoir,


" Voyez au delà de ce que vous faites (votre objectif, le pourquoi vous vous faites iech avec tout ca !) et vous trouverez la force d'y aller ! Repensez-y chaque fois que vous avez un coup de mou et GO ! "

Ceci est à mon goût la réponse la plus pertinente. C'est un bon conseil !
Je l'applique actuellement et ce depuis toujours et j'ai toujours réussi à prendre sur moi et à avancer, toujours et toujours
Malgré les difficultés d'adaptation au cadre scolaire, malgré toutes les peines et difficultés rencontrées il faut toujours se dire qu'on est là pour atteindre tel objectif. Ainsi ça motive et ça nous permet de toujours garder la tête sur les épaules tout en avançant sans réellement trébucher.


En gardant ceci en mémoire et en mettant à profit mon caractère (volonté, ambition, sérieux) je parviens toujours à mettre un pied à l'université même s'il est vrai que plus d'une fois par jour je me demande pourquoi je viens car souvent je divague, mes pensées partent ailleurs et je me mets à rêvasser mais le plus fort et le plus gratifiant pour moi c'est que j'arrive malgré tout à suivre le fil conducteur du cours et à résumer de manière synthétique et précises ce que le professeur aura dit pendant plus de 20 minutes. Finalement ça me permet de faire les deux la fac ! Je trouve ça génial, vraiment !
En fin de compte je m'en sors très bien, je réussi bien les examens malgré le stress et les doutes qui m'envahissent. Comme le disait Chuna56 je note soit tout pour ne pas décrocher et restait concentrée, éveillée. Soit au contraire je résume le cours de manière très synthétique pour m'efforçais toujours à rester attentive. Faites selon votre envie et votre esprit lui même!
N'ayant pas de difficultés particulières je manie régulièrement les deux méthodes.


Voilà mon simple avis, n'oubliez pas toutefois que vous mêmes êtes votre meilleur conseiller