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Bonjour danslesétoiles,

Je ne peux absolument pas partager ta peine car dans l'excès inverse : l'hypermnésie.

Par contre, une solution vient de poindre des méandres tortueuses d'un psyché sans aucun doute hors du commun (rhô je m'aime... rhô pu**in je m'aime... je m'aiiiiiiiiimmmmmmme !!!! et pour celles et ceux qui n'auraient pas forcément compris la subtilité : ) :

T'allier à un hypermnésique. Pas moi bien sûr, tu serais immédiatement aveuglée par une irradiation massive de pure topissitude !

Plus sérieusement, les deux extrêmes pourraient agir en symbiose, rendant à terme la situation plus acceptable pour les deux parties.

- Pour la personne atteinte du Dory Syndrom : un pense-bête vivant qui pourrait agir, par la magie du réveil des neurones miroirs, comme un "muscleur de mémoire".

- Pour la personne atteinte d'hypermnésie : Dory, en vrai, qui pourrait agir, cette fois par l'endormissement des neurones miroirs, comme une "décontractant musculaire cérébral".

Traitement à appliquer en cas de besoin jusqu'à disparition des symptômes.

PS : des personnes très compétentes souffrent du Dory Symptom (amnésie, par opposition à l'hypermnésie)... la psychiatre qui s'occupe de moi par exemple. Elle a trouvé une solution peut-être plus rationnelle que la mienne : tout noter !

L’hypermensie se caractérise comment ? Les instants gravés pour toujours ? Une page lue imprimée en soi ?

J'ai le même problème je trouve ça très handicapant, surtout quand il s'agit d'apprendre des cours. Quelqu'un sait à quoi c'est dû? Si il n'y a pas une dimension psychologique?

@izo : si seulement je le savais.

J'imprime le contexte précis dans lequel s'est gravé le souvenir.

Ce n'est pas seulement "un(e)tel a dit ceci ou cela". C'est plutôt "il faisait tel temps ce jour là, l'ambiance était particulière, un(e)tel avait l'air vraiment dans te état émotionnel car il lui était arrivé ceci, cela...." et bien sûr en embranchements d'embranchements, etc...

Et le pire (mieux ?) est que l'information "sort" quand j'en ai besoin, comme si elle était endormie et qu'elle se réveille au moment opportun pour moi.
C'est pour ça que certaines thérapies (comme l'osthéo ou même les échanges avec les psychiatres) sont d'une efficacité phénoménale sur moi. Une phrase, une posture, une attitude vient s'ancrer, créer une balise chez moi (je ne parle pas que de mémoire intellectuelle mais aussi de mémoire physique et du lien entre les deux) qui se déploie en arrière-plan/tâche de fond jusqu'à ce que les connexions nécessaires avec ce que je vis au moment où j'en ai besoin soient faites.

C'est super métaphysique, à la limite de l'ésotérisme, pourtant c'est de cette manière que je le vis.

Attention, comme souligné par la psychiatre : je peux oublier. Surtout sur des thèmes qui ne m'intéressent que moyennement. Par exemple, l'Histoire Géo durant mes études. Je suis incapable de mémoriser une date historique. Résultat : 6 au Bac. S, heureusement.

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Je sais pas si c'est si anormal que ça... A moins que ça ne soit caricatural.

Je me plains de la même chose, et ya un truc qui m'horripile : l'information est là, floue, je sais qu'elle est dans mon cerveau mais je n'arrive pas à y accéder.
Quand aux souvenirs de vie, certains sont totalement effacés, probablement à jamais. J'ai finalement assez peu de souvenirs de jeunesse, les mêmes tournent en boucle.
Du coup, souvent, ma pensée est imprécise, un peu comme dans un brouillard, et c'est très désagréable.

Faut trouver un moyen de mémoriser les informations. Il y a énormément de choses qui rentrent en jeu : ta psychologie du moment (perso je sors de plusieurs dépressions, l'état de mon cerveau laisse à désirer), ton état de stress, l'intérêt que tu portes aux informations que tu dois apprendre (idem après plusieurs dépressions, on a tendance à être plus blasé). Le meilleur moyen de retenir une information, c'est de lui donner un impact émotionnel, un sens dans ton histoire personnelle et une utilité. C'est un travail qu'il faut apprendre à faire avec n'importe quelle information quand on veut progresser.