Quand t'es "trop"
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Quand t'es "trop"
Bonjour à tous,
Je suis donc toute nouvelle (je me suis présentée dans le thread qui va bien) et le premier sujet que j'ai besoin de partager avec vous, c'est évidemment l'amour et les relations amoureuses.
Plus le temps passe, plus je me dis que je suis un monstre. Et que je finirai seule.
Cela fait 4 ans que je suis séparée du père de mes enfants (je suis restée 13 ans avec lui) et je n'ai rien reconstruit. Rien. J'ai eu 2 relations assez longues. Beaucoup de trucs brefs.
J'ai la chance, pour le moment, de plaire aux hommes. Mais ils me quittent. Systématiquement. Il y a quelque chose chez moi de rédhibitoire, il semblerait. Je vois bien que je ne suis pas, que je ne fonctionne pas, comme on l'attendrait. Je suis trop. Trop intense. Trop agitée. Trop pleine d'énergie. Trop sexuelle. Trop passionnée. Trop émotive. Trop sensible. Trop profonde. Trop amoureuse.
Je suis un vrai cœur d'artichaut. Si je décide de coucher avec un mec c'est qu'il me plaît vraiment intellectuellement. Qu'il m'intéresse. Que je perçois la potentialité. En général ça démarre très fort, ils sont à fond. Et puis ils s'épuisent et me quittent. Comme je suis résiliente, je me relève à chaque fois et la vie reprend le dessus, mais à chaque rupture je mets plus de temps à me relever. Comme un boxeur qui titube un peu plus après chaque coup et je crains le KO.
Je donnerais TOUT pour être normale. Comprendre et éradiquer ce qui chez moi fait peur. Ce qui fait fuir. Mais être autrement c'est être dans la contrainte constante. Et puis surtout je crois que je ne sais pas ce que je devrais faire autrement. Ça suinte de moi, malgré moi. Je suis autre, hors les clous.
Le pire, c'est que dans ce chemin qui m'a menée au WAIS j'ai réalisé que je ne tombe amoureuse que de types HP (testés ou pas). Mais ils ne me supportent pas plus. C'est comme si tout en moi était un repoussoir et je n'ai pas la clé pour me corriger. Ce que je suis est ingérable.
Le dernier en date m'a quittée il y a 3 semaines. On a ressenti tous les deux "l'évidence" (il l'a exprimé même après la rupture), je me voyais partie avec lui pour un bon bout de chemin, mais il n'y arrive pas. Il évoque la somme de nos hyper sensibilités, de nos casseroles, de nos traumatismes.
A ces hommes qui me fuient s'ajoute mon immense difficulté à accepter de les voir sortir de ma vie. C'est un déchirement insoutenable d'imaginer que nous sommes désormais des étrangers l'un pour l'autre. Que chacun reprend une vie dans laquelle l'autre n'existe plus.
Est-ce que ce témoignage fait écho chez vous ? Est-ce que vous aussi on vous reproche d'être "trop" ?
Je suis donc toute nouvelle (je me suis présentée dans le thread qui va bien) et le premier sujet que j'ai besoin de partager avec vous, c'est évidemment l'amour et les relations amoureuses.
Plus le temps passe, plus je me dis que je suis un monstre. Et que je finirai seule.
Cela fait 4 ans que je suis séparée du père de mes enfants (je suis restée 13 ans avec lui) et je n'ai rien reconstruit. Rien. J'ai eu 2 relations assez longues. Beaucoup de trucs brefs.
J'ai la chance, pour le moment, de plaire aux hommes. Mais ils me quittent. Systématiquement. Il y a quelque chose chez moi de rédhibitoire, il semblerait. Je vois bien que je ne suis pas, que je ne fonctionne pas, comme on l'attendrait. Je suis trop. Trop intense. Trop agitée. Trop pleine d'énergie. Trop sexuelle. Trop passionnée. Trop émotive. Trop sensible. Trop profonde. Trop amoureuse.
Je suis un vrai cœur d'artichaut. Si je décide de coucher avec un mec c'est qu'il me plaît vraiment intellectuellement. Qu'il m'intéresse. Que je perçois la potentialité. En général ça démarre très fort, ils sont à fond. Et puis ils s'épuisent et me quittent. Comme je suis résiliente, je me relève à chaque fois et la vie reprend le dessus, mais à chaque rupture je mets plus de temps à me relever. Comme un boxeur qui titube un peu plus après chaque coup et je crains le KO.
Je donnerais TOUT pour être normale. Comprendre et éradiquer ce qui chez moi fait peur. Ce qui fait fuir. Mais être autrement c'est être dans la contrainte constante. Et puis surtout je crois que je ne sais pas ce que je devrais faire autrement. Ça suinte de moi, malgré moi. Je suis autre, hors les clous.
Le pire, c'est que dans ce chemin qui m'a menée au WAIS j'ai réalisé que je ne tombe amoureuse que de types HP (testés ou pas). Mais ils ne me supportent pas plus. C'est comme si tout en moi était un repoussoir et je n'ai pas la clé pour me corriger. Ce que je suis est ingérable.
Le dernier en date m'a quittée il y a 3 semaines. On a ressenti tous les deux "l'évidence" (il l'a exprimé même après la rupture), je me voyais partie avec lui pour un bon bout de chemin, mais il n'y arrive pas. Il évoque la somme de nos hyper sensibilités, de nos casseroles, de nos traumatismes.
A ces hommes qui me fuient s'ajoute mon immense difficulté à accepter de les voir sortir de ma vie. C'est un déchirement insoutenable d'imaginer que nous sommes désormais des étrangers l'un pour l'autre. Que chacun reprend une vie dans laquelle l'autre n'existe plus.
Est-ce que ce témoignage fait écho chez vous ? Est-ce que vous aussi on vous reproche d'être "trop" ?
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Quand t'es trop c'est que quelque part tu n'es pas assez, cherche du côté où tu n'es pas assez, ça te permettra peut être de te voir sous un autre angle ?
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Merci pour ces réponses
Oui c'est intéressant de chercher en creux ces "pas assez" qui s'expriment à travers des "trop".
Effectivement le père de mes enfants est un calme, un posé. Il me contenait. Notre complémentarité était un moteur.
Mais la plupart des calmes ont peur de moi, je crois
Au-delà du fait de venir chouiner auprès de vous, l'idée dans mon message était aussi de découvrir si ce "trop" est quelque chose présent chez vous également, quelque chose qu'on vous reproche, qui pénalise vos relations amoureuses ?
Oui c'est intéressant de chercher en creux ces "pas assez" qui s'expriment à travers des "trop".
Effectivement le père de mes enfants est un calme, un posé. Il me contenait. Notre complémentarité était un moteur.
Mais la plupart des calmes ont peur de moi, je crois
Au-delà du fait de venir chouiner auprès de vous, l'idée dans mon message était aussi de découvrir si ce "trop" est quelque chose présent chez vous également, quelque chose qu'on vous reproche, qui pénalise vos relations amoureuses ?
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Moi on me reproche de ne pas être assez, sûrement que je dois être trop quelque part !
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Je sais pas... Je n'ai eu que peu de relations, et généralement foireuses, alors je suis pas de bon conseil en ce domaine ^^
Ce que je trouve dingue, c'est que tu donnes l'impression de te remettre en cause, voire te sentir responsable de tout.
Et je me dis que le souci vient peut-être de la façon dont tu choisis tes compagnons.
Ils ont peut être en commun d'être HP, mais ça reste qd même très vague...
Ce que je trouve dingue, c'est que tu donnes l'impression de te remettre en cause, voire te sentir responsable de tout.
Et je me dis que le souci vient peut-être de la façon dont tu choisis tes compagnons.
Ils ont peut être en commun d'être HP, mais ça reste qd même très vague...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand t'es "trop"
danslesétoiles a écrit:
certains HP ont appris à refouler leurs émotions donc en semblent dépourvus, d'autres ne savent pas du tout comment les canaliser...
Oui ! Je suis restée 1 an 1/2 avec un mec dont je suis archi convaincue qu'il est HP. Et c'est un monstre de froideur... sauf qu'on voit bien que ça bouillonne juste en-dessous, vraiment vraiment pas loin. Et finalement dans son excès de "contenance d'émotions" on percevait l'hyper sensibilité. Je l'appelais mon "stone cold Italian" pour le troller, parfois (Italien qu'il est donc). Et ça me rendait triste qu'il soit si dangereux / difficile pour lui de laisser aller ses émotions, ses sentiments. Il les exprime uniquement dans son art (il est un photographe qui commence à bien bien marcher), qui est d'une sensibilité et d'une délicatesse folle... bien loin de ce que lui donne à voir de lui (une espèce de cliché de mec italien, haha).
Et finalement oui, ces HP trop froids, restent des "trop" eux aussi... Mais dans la version introvertie. Je vois bien qu'ils bouillonnent d'émotion et de sensibilité au même niveau d'intensité que ceux qui sortent tout (trop) comme moi...
J'entends et comprends naturellement les conseils du type "apprends à t'aimer toi-même, à trouver ton équilibre toute seule et tout ira mieux". Ça semble évidemment le meilleur conseil possible. Sauf que franchement ça fait 39 ans que je n'y arrive pas. Que sans l'autre, je me sens presque sans frontières intérieures... je sais pas si c'est très clair. J'ai une conscience aiguë que c'est un truc à corriger. La quête de l'autosuffisance, toussa. Mais je ne sais pas comment on y parvient... et si d'ailleurs certains y parviennent pour de vrai ? J'avais écrit un truc dessus, sur mon blog, d'ailleurs... L'injonction à l'auto-suffisance.
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
J'entends et comprends naturellement les conseils du type "apprends à t'aimer toi-même, à trouver ton équilibre toute seule et tout ira mieux". Ça semble évidemment le meilleur conseil possible. Sauf que franchement ça fait 39 ans que je n'y arrive pas. Que sans l'autre, je me sens presque sans frontières intérieures... je sais pas si c'est très clair. J'ai une conscience aiguë que c'est un truc à corriger. La quête de l'autosuffisance, toussa. Mais je ne sais pas comment on y parvient... et si d'ailleurs certains y parviennent pour de vrai ? J'avais écrit un truc dessus, sur mon blog, d'ailleurs... L'injonction à l'auto-suffisance.
Tu as tenté une thérapie comportementale ?
C'est normal d'avoir besoin de l'autre, s'aimer soi même ne garantit pas qu'on va être heureux seul...
Perso, j'ai passé beaucoup de temps à lire des livres, à m'observer, à ramer et galérer, et... à ne pas changer mes comportements délétères.
Le jour où j'ai commencé une thérapie, les choses ont bougé.
Mais faut la bonne thérapie et le bon thérapeute.
Le gros avantage est d'une part l’œil extérieur (et les connaissances du comportement que l'on n'a pas forcément), d'autre part la possibilité de se reposer sur quelqu'un de confiance.
Tu as tenté une thérapie comportementale ?
C'est normal d'avoir besoin de l'autre, s'aimer soi même ne garantit pas qu'on va être heureux seul...
Perso, j'ai passé beaucoup de temps à lire des livres, à m'observer, à ramer et galérer, et... à ne pas changer mes comportements délétères.
Le jour où j'ai commencé une thérapie, les choses ont bougé.
Mais faut la bonne thérapie et le bon thérapeute.
Le gros avantage est d'une part l’œil extérieur (et les connaissances du comportement que l'on n'a pas forcément), d'autre part la possibilité de se reposer sur quelqu'un de confiance.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand t'es "trop"
chuna56 a écrit:
Tu as tenté une thérapie comportementale ?
Non mais j'aimerais bien. C'est comme si j'étais totalement aveugle à mes comportements-repoussoirs (comme mon ton, il paraît que j'ai souvent un ton impérieux / désagréable etc, je ne l'entends pas, je ne m'entends pas). Etant aveugle, je suis impuissante à les corriger.
La quête du moment, c'est justement trouver le bon thérapeute pour aller mieux, à la lumière de ce WAIS que j'ai fait il y a 2 mois et qui éclaire soudain tout plein de choses...
Cette thérapie a vraiment eu des effets bénéfiques pour toi ?
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
@Isines : le jour et la nuit...
J'y allait pour un souci de poids (hyperphagie). Je te dis pas tout ce que j'ai découvert... en plus de ce que je savais déjà.
Je ne suis plus hyperphage (ça a mis 3 ans), j'ai pris conscience des maltraitances de mon enfance (je me sentais responsable), de ma manière de m'attacher aux mauvaises personnes, etc.
Es-tu déjà réellement consciente de tes émotions ?
ça a l'air bête, dit comme ça, mais au final, es-tu réellement capable de ressentir tes émotions dans ton corps ?
J'y allait pour un souci de poids (hyperphagie). Je te dis pas tout ce que j'ai découvert... en plus de ce que je savais déjà.
Je ne suis plus hyperphage (ça a mis 3 ans), j'ai pris conscience des maltraitances de mon enfance (je me sentais responsable), de ma manière de m'attacher aux mauvaises personnes, etc.
Es-tu déjà réellement consciente de tes émotions ?
ça a l'air bête, dit comme ça, mais au final, es-tu réellement capable de ressentir tes émotions dans ton corps ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand t'es "trop"
chuna56 a écrit:
Ce que je trouve dingue, c'est que tu donnes l'impression de te remettre en cause, voire te sentir responsable de tout.
Et je me dis que le souci vient peut-être de la façon dont tu choisis tes compagnons.
Ils ont peut être en commun d'être HP, mais ça reste qd même très vague...
Déjà c'est moi qui suppose qu'ils le sont, à la lumière de tout ce que j'ai bouffé comme info sur le sujet ces derniers temps. L'un d'eux a effectivement été testé petit, les autres je le sais je le sens...
Je ne suis pas sûre de "choisir" mes amoureux Quand ça prend, ça prend BAM, dans une sorte de jouissance intellectuelle partagée... ça démarre toujours toujours par un fit intellectuel assez fou, comme une dynamique partagée, un ping pong joyeux.
Cela dit, ils ont tous en commun d'être des putains de torturés / sensibles / créatifs / se posant plein de questions existentielles qui ne facilitent pas une vie simple et joyeuse.
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Et je rejoins danslesétoiles.
J'ai découvert ma douance ainsi, et ça m'a aidé à accepter mes bizarreries, ce qui faisait que j'avais honte de moi.
J'en rigole aujourd'hui, et j'ai appris à m'apprécier (même si je manque encore de confiance en moi)
Mais finalement, c'était qu'un indice dans tout ce que je suis, qui est bien plus vaste et complexe (comme tout un chacun).
Ya des gens qui y arrivent seuls, tant mieux pour eux. Et d'autres non.
Moi j'ai eu un souci avec les états du moi (dissociation de la personnalité, rien de très grave lol, je suis pas schizophrène, juste que j'avais une part enfant très présente et envahissante, et surtout en détresse permanente).
J'ai découvert ma douance ainsi, et ça m'a aidé à accepter mes bizarreries, ce qui faisait que j'avais honte de moi.
J'en rigole aujourd'hui, et j'ai appris à m'apprécier (même si je manque encore de confiance en moi)
Mais finalement, c'était qu'un indice dans tout ce que je suis, qui est bien plus vaste et complexe (comme tout un chacun).
Ya des gens qui y arrivent seuls, tant mieux pour eux. Et d'autres non.
Moi j'ai eu un souci avec les états du moi (dissociation de la personnalité, rien de très grave lol, je suis pas schizophrène, juste que j'avais une part enfant très présente et envahissante, et surtout en détresse permanente).
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand t'es "trop"
Je ne suis pas sûre de "choisir" mes amoureux Smile Quand ça prend, ça prend BAM, dans une sorte de jouissance intellectuelle partagée... ça démarre toujours toujours par un fit intellectuel assez fou, comme une dynamique partagée, un ping pong joyeux.
Moi c'est pareil, mais doit y avoir un hic quelque part.
D'où l'intérêt d'analyser.
Je veux dire, c'est pas forcément toi qui dysfonctionnes. Peut être, mais pas forcément que ça...
Moi c'est pareil, mais doit y avoir un hic quelque part.
D'où l'intérêt d'analyser.
Je veux dire, c'est pas forcément toi qui dysfonctionnes. Peut être, mais pas forcément que ça...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand t'es "trop"
T'as essayé les clubs de foot, de pétanque, de tuning, de chasseurs, de muscu, des lieus moins intellectuels, même si ça ne garantit rien ?
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Mystère Blue a écrit:T'as essayé les clubs de foot, de pétanque, de tuning, de chasseurs, de muscu, des lieus moins intellectuels, même si ça ne garantit rien ?
Haha Ouais c'est une piste. Je me souviens, une fois je me suis fait draguer par un mec vraiment plastiquement très très appétissant... il n'y avait pas d'enjeu, juste la perspective d'un moment charnel agréable. Je n'ai pas pu y aller. Limite il me dégoûtait, tellement il était... con (j'ai honte d'écrire ça, je reformule : tellement intellectuellement nous n'étions pas en phase).
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
chuna56 a écrit:Je ne suis pas sûre de "choisir" mes amoureux Smile Quand ça prend, ça prend BAM, dans une sorte de jouissance intellectuelle partagée... ça démarre toujours toujours par un fit intellectuel assez fou, comme une dynamique partagée, un ping pong joyeux.
Moi c'est pareil, mais doit y avoir un hic quelque part.
D'où l'intérêt d'analyser.
Je veux dire, c'est pas forcément toi qui dysfonctionnes. Peut être, mais pas forcément que ça...
Le rêve de ma psychanalyste était que je me maque avec un assureur... et que j'arrête du succomber à des artistes torturés et insécurisants...
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
danslesétoiles a écrit:+1@chuna : se faire aider est important
lorsque j'ai découvert la douance, une amie m'a dit, il faut compter 2 ans pour se réintégrer.
puis une autre me l'a dit aussi.
ensuite je l'ai lu ici sur ZC et enfin, cela fait 2 ans pour moi.
donc laisse toi du temps. tu trouveras tes propres frontières, ce n'est pas à l'autre de te les donner.
voilà pourquoi ils partent : tu leur donnes un rôle qui n'est pas le leur.
il n'y a rien à corriger si ce n'est d'apprendre à te connaitre et t'aimer toi-même. il te faut être douce et compréhensive envers toi-même. patiente aussi dans la redécouverte de ce que tu es vraiment.
rien à corriger, juste t'accepter. sois toi, grandie. l'autre viendra dans un 2ème temps et il t'aimera, entièrement.
Bon. Je vais faire les comptes. On dit qu'il faut la moitié du temps passé avec quelqu'un pour retrouver l'amour (je pense que c'est du bullshit mais whatever) : donc sur les 6,5 ans à attendre, j'ai déjà fait 4 ans, reste 2 ans et demi.
On dit qu'il faut un an pour se remettre d'un deuil (j'ai perdu mon père à Noël l'année dernière), ça, c'est bientôt réglé du coup
Et donc 2 ans après la découverte de sa douance pour se reconstituer intérieurement...
Bon, dans deux ans et demi j'arrête de chouiner, en gros
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
C'est ça, trouve un con qui intellectuellement te rassure !
PS : C'est ce que ma compagne a trouvé !
PS : C'est ce que ma compagne a trouvé !
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Coucou !
Je te lis et je vais te parler de ma petite expérience qui va bien.
Souvent été dans des histoires impossibles ET intenses. Je ne regrette rien, bien au contraire. Jusqu'à la dernière, la pire de toutes, qui m'a demandé à revoir entièrement ma copie.
J'ai toujours fait d'un mal, un bien alors autant te dire que là, j'ai eu droit a un coup de booster de ouf !
D'abord, je me suis fait aidé par une psy et fait quelques constats pas très joyeux, ni glorieux mais qui ont expliqués bien des choses. Première pierre.
Ensuite, j'ai eu la chance de ma vie ! Le truc le plus classique au monde : l'ami d'amis... je vois ça aujourd'hui comme les prérequis. Eux savaient que l'on pourrait s'entendre.
Je vais pas te cacher qu'au départ, j'étais plutôt sceptique parce que pas «dans mes habitudes».
C'est juste quelqu'un qui prend le temps, pour se dévoiler. Je me suis calée à son rythme.
Et bien, tu sais quoi ? C'est toooop !
Après, on ne vit pas ensemble et on se voit quand on le peut. Pas toujours évident mais, pour moi, c'est bien.
Voilà. J'espère que cela te donner une vision plus positive de ton avenir amoureux. Rien n'est ni acquis pour toujours, ni impossible à jamais. Il faut juste croire et laisser la porte ouverte (mais pas à toutes les fenêtres )
Je te lis et je vais te parler de ma petite expérience qui va bien.
Souvent été dans des histoires impossibles ET intenses. Je ne regrette rien, bien au contraire. Jusqu'à la dernière, la pire de toutes, qui m'a demandé à revoir entièrement ma copie.
J'ai toujours fait d'un mal, un bien alors autant te dire que là, j'ai eu droit a un coup de booster de ouf !
D'abord, je me suis fait aidé par une psy et fait quelques constats pas très joyeux, ni glorieux mais qui ont expliqués bien des choses. Première pierre.
Ensuite, j'ai eu la chance de ma vie ! Le truc le plus classique au monde : l'ami d'amis... je vois ça aujourd'hui comme les prérequis. Eux savaient que l'on pourrait s'entendre.
Je vais pas te cacher qu'au départ, j'étais plutôt sceptique parce que pas «dans mes habitudes».
C'est juste quelqu'un qui prend le temps, pour se dévoiler. Je me suis calée à son rythme.
Et bien, tu sais quoi ? C'est toooop !
Après, on ne vit pas ensemble et on se voit quand on le peut. Pas toujours évident mais, pour moi, c'est bien.
Voilà. J'espère que cela te donner une vision plus positive de ton avenir amoureux. Rien n'est ni acquis pour toujours, ni impossible à jamais. Il faut juste croire et laisser la porte ouverte (mais pas à toutes les fenêtres )
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Quand t'es "trop"
avoir de l'énergie, être intelligente, avoir un grand cœur et une libido épanouie, une forte personnalité et des réussites ne fait pas de toi une extra-terrestre. il va bien falloir que les hommes comprennent que la force peut aussi être du côté féminin.
ça met la barre un peu haut pour nombre de messieurs. une fois passée la valorisation de leur ego d'avoir conquis une telle personne hors du commun, ils n'ont pas forcément l'énergie d'affronter le quotidien hors normes.
prends ton temps pour trouver quelqu'un qui ne soit pas à tes pieds mais à ta hauteur.
(le rêve de ma psy : "vous devriez essayer de trouver un sportif")
ça met la barre un peu haut pour nombre de messieurs. une fois passée la valorisation de leur ego d'avoir conquis une telle personne hors du commun, ils n'ont pas forcément l'énergie d'affronter le quotidien hors normes.
prends ton temps pour trouver quelqu'un qui ne soit pas à tes pieds mais à ta hauteur.
(le rêve de ma psy : "vous devriez essayer de trouver un sportif")
isadora- Messages : 3891
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Quand t'es "trop"
Ma première psy a tenté de me maquer avec son ex mari
(j'ai gentiment refusé)
Celle que j'ai actuellement m'a dit un jour "vous seriez peut-être étonnée par la simplicité d'une relation avec quelqu'un de ptèt moins brillant et mais gentil..."
J'ai du moi également lol
(j'ai gentiment refusé)
Celle que j'ai actuellement m'a dit un jour "vous seriez peut-être étonnée par la simplicité d'une relation avec quelqu'un de ptèt moins brillant et mais gentil..."
J'ai du moi également lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand t'es "trop"
Bon, j'avais fait un petit (à la mode zèbre donc vous voyez ce que ça pouvait être) texte pour participer mais je ne le vois pas apparaître dans le fil donc je retente mais dommage je vais forcément perdre une partie de ce que j'avais mis...
Je disais donc que j'ai souvent eu la même analyse que toi de ma vie amoureuse, j'ai souvent raconté à qui me posait des questions les mêmes mécanismes (ressentis) d'hommes avec qui les choses étaient géniales au départ et qui au fil du temps (de durée variables) semblaient s'effacer, me fuir... Et puis comme toi, cette grande difficulté à vivre le plus rien que je vivais comme très soudain...
J'ai été diagnostiquée à 32 ans, il y a 5 ans donc, et je suis séparée du père de ma fille depuis 5 ans (oui le lien est quasi direct).
J'ai d'abord cherché à remplir ce vide et ce besoin d'un autre que je ressentais trop vif, mas sans surprise, je suis tombée sur des personnes qui ne m'ont pas fait que du bien (euphémisme).
Puis j'ai décidé de prendre le temps pour moi avant de m'ouvrir de nouveau à un homme. J'ai donc commencé à me consacrer à moi, à chercher ce qui me faisait du mal, du bien, à prendre des distances avec pas mal de gens, j'ai commencé le yoga, la méditation, changé de boulot et me suis dans lancée dans un projet assez ambitieux, et puis petit à petit je me suis un peu trouvée, j'ai commencé à me sentir bien seule, et à transformer ce besoin d'un autre en envie d'un autre, ce qui permet de ne plus chercher.
Le temps a passé avec quelques amants pour avoir une mini dose de câlins, de nouveaux liens avec des ami(e)s, un rythme et une relation plus apaisée avec ma fille et ma famille...
Côté psy, elle m'avait dt d'arrêter de me montrer forte et de décider clairement ce que je voulais chez un homme pour choisir les bons à l'avenir.
Autant dire que j'ai essayé et que ne pas se montrer forte n'est pas chose facile lorsqu'on l'est quand même (cette résilience dont tu parles et qui nous rend chaque fois plus forte), tout autant qu'on est sensible d'ailleurs.
Aujourd'hui, ce que je commence à percevoir de moi, c'est que dans une relation j'absorbe trop ce que l'autre est lui-même pour m'adapter (inconsciemment) à lui. Je suis donc toutes les femmes possibles, et peut même évoluer dans une même relation au fil du temps.
Ce que je veux dire c'est que mon côté éponge et adaptabilité illimitée me fait oublier qui je suis. Je ne sais plus rester celle que je suis lorsque je suis seule avec moi même. Je m'oublie et je ne sais pas respecter mes propres limites. Je pense que c'est ce qui m'éloigne de l'autre qui m'avait aimé au départ justement pour celle que j'étais sans lui.
En tout cas, ça fait donc 5 ans que je sais que je suis zèbre, et j'en suis toujours à apprendre de moi, et à chercher celle que je peux être pour être heureuse à deux.
J'avoue que j'en suis plutôt à me dire pour l'instant que je suis mieux dans ma tête et ma peau lorsque je suis seule avec moi même. Mais j'ai trop envie de partager, d'échanger, de me nourrir d'un autre et évidemment de vivre l'amour charnel autant qu'intellectuel.
Alors je patiente, parfois je meurs de solitude et d'impatience, et puis le lendemain les forces me reviennent et je reprends ma route paisible avec moi-même...
Pas de réponses dans mon exemple, mais un témoignage: oui je vois ce que tu veux dire.
Je disais donc que j'ai souvent eu la même analyse que toi de ma vie amoureuse, j'ai souvent raconté à qui me posait des questions les mêmes mécanismes (ressentis) d'hommes avec qui les choses étaient géniales au départ et qui au fil du temps (de durée variables) semblaient s'effacer, me fuir... Et puis comme toi, cette grande difficulté à vivre le plus rien que je vivais comme très soudain...
J'ai été diagnostiquée à 32 ans, il y a 5 ans donc, et je suis séparée du père de ma fille depuis 5 ans (oui le lien est quasi direct).
J'ai d'abord cherché à remplir ce vide et ce besoin d'un autre que je ressentais trop vif, mas sans surprise, je suis tombée sur des personnes qui ne m'ont pas fait que du bien (euphémisme).
Puis j'ai décidé de prendre le temps pour moi avant de m'ouvrir de nouveau à un homme. J'ai donc commencé à me consacrer à moi, à chercher ce qui me faisait du mal, du bien, à prendre des distances avec pas mal de gens, j'ai commencé le yoga, la méditation, changé de boulot et me suis dans lancée dans un projet assez ambitieux, et puis petit à petit je me suis un peu trouvée, j'ai commencé à me sentir bien seule, et à transformer ce besoin d'un autre en envie d'un autre, ce qui permet de ne plus chercher.
Le temps a passé avec quelques amants pour avoir une mini dose de câlins, de nouveaux liens avec des ami(e)s, un rythme et une relation plus apaisée avec ma fille et ma famille...
Côté psy, elle m'avait dt d'arrêter de me montrer forte et de décider clairement ce que je voulais chez un homme pour choisir les bons à l'avenir.
Autant dire que j'ai essayé et que ne pas se montrer forte n'est pas chose facile lorsqu'on l'est quand même (cette résilience dont tu parles et qui nous rend chaque fois plus forte), tout autant qu'on est sensible d'ailleurs.
Aujourd'hui, ce que je commence à percevoir de moi, c'est que dans une relation j'absorbe trop ce que l'autre est lui-même pour m'adapter (inconsciemment) à lui. Je suis donc toutes les femmes possibles, et peut même évoluer dans une même relation au fil du temps.
Ce que je veux dire c'est que mon côté éponge et adaptabilité illimitée me fait oublier qui je suis. Je ne sais plus rester celle que je suis lorsque je suis seule avec moi même. Je m'oublie et je ne sais pas respecter mes propres limites. Je pense que c'est ce qui m'éloigne de l'autre qui m'avait aimé au départ justement pour celle que j'étais sans lui.
En tout cas, ça fait donc 5 ans que je sais que je suis zèbre, et j'en suis toujours à apprendre de moi, et à chercher celle que je peux être pour être heureuse à deux.
J'avoue que j'en suis plutôt à me dire pour l'instant que je suis mieux dans ma tête et ma peau lorsque je suis seule avec moi même. Mais j'ai trop envie de partager, d'échanger, de me nourrir d'un autre et évidemment de vivre l'amour charnel autant qu'intellectuel.
Alors je patiente, parfois je meurs de solitude et d'impatience, et puis le lendemain les forces me reviennent et je reprends ma route paisible avec moi-même...
Pas de réponses dans mon exemple, mais un témoignage: oui je vois ce que tu veux dire.
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
@Pomme du Limousin : je crois que nous sommes bâties à peu près sur le même modèle !
Ça aussi, je m'y retrouve tellement ! Je suis un caméléon, trop avide d'amour (en recevoir mais aussi en donner, en fait), alors je deviens celle qu'il faut être. Mais les mecs se barrent quand même. Soit pcq je n'étais pas moi-même pendant la phase de séduction et qu'ils me découvrent autre dans la relation. Soit l'inverse. Je ne sais pas.
Je sais qu'il faudrait que j'apprenne à rester seule. A ne pas confondre l'attirance sexuelle que les hommes éprouvent pour moi avec des sentiments, aussi. A ne pas donner mon amour tout de suite. J'aimerais savoir m'économiser, me "protéger" comme disent les copines. Mais se protéger, je ne sais pas comment on fait.
Et puis oui, la solitude... J'ai remarqué que quand je dors seule (c'est à dire la plupart du temps), je me réveille avec la mâchoire serrée, les ongles plantés dans les paumes des mains et en conséquence... mal à la tête. Quand je dors avec un mec, je me réveille comme une fleur. Je me sens protégée et donc détendue.
En écrivant tout ça, je réalise bien que le package qui vient avec moi est sans doute trop lourd à porter pour quelqu'un... Bon, ce n'est pas bien encourageant tout ça.
C'est tellement tellement ça. Et d'ailleurs, je sens bien que parfois je suis perçue comme trop forte. Sans doute castratrice. Parfois intimidante pcq étant une kamikaze, un peu, je n'ai pas froid aux yeux et fait pas mal d'expériences que je crois je devrais cacher aux hommes dans ma vie... ça a un peu intimidé le dernier il me semble.Pomme du Limousin a écrit:Côté psy, elle m'avait dt d'arrêter de me montrer forte et de décider clairement ce que je voulais chez un homme pour choisir les bons à l'avenir.
Autant dire que j'ai essayé et que ne pas se montrer forte n'est pas chose facile lorsqu'on l'est quand même (cette résilience dont tu parles et qui nous rend chaque fois plus forte), tout autant qu'on est sensible d'ailleurs.
Pomme du Limousin a écrit:
Aujourd'hui, ce que je commence à percevoir de moi, c'est que dans une relation j'absorbe trop ce que l'autre est lui-même pour m'adapter (inconsciemment) à lui. Je suis donc toutes les femmes possibles, et peut même évoluer dans une même relation au fil du temps.
Ce que je veux dire c'est que mon côté éponge et adaptabilité illimitée me fait oublier qui je suis. Je ne sais plus rester celle que je suis lorsque je suis seule avec moi même. Je m'oublie et je ne sais pas respecter mes propres limites. Je pense que c'est ce qui m'éloigne de l'autre qui m'avait aimé au départ justement pour celle que j'étais sans lui.
Ça aussi, je m'y retrouve tellement ! Je suis un caméléon, trop avide d'amour (en recevoir mais aussi en donner, en fait), alors je deviens celle qu'il faut être. Mais les mecs se barrent quand même. Soit pcq je n'étais pas moi-même pendant la phase de séduction et qu'ils me découvrent autre dans la relation. Soit l'inverse. Je ne sais pas.
Je sais qu'il faudrait que j'apprenne à rester seule. A ne pas confondre l'attirance sexuelle que les hommes éprouvent pour moi avec des sentiments, aussi. A ne pas donner mon amour tout de suite. J'aimerais savoir m'économiser, me "protéger" comme disent les copines. Mais se protéger, je ne sais pas comment on fait.
Et puis oui, la solitude... J'ai remarqué que quand je dors seule (c'est à dire la plupart du temps), je me réveille avec la mâchoire serrée, les ongles plantés dans les paumes des mains et en conséquence... mal à la tête. Quand je dors avec un mec, je me réveille comme une fleur. Je me sens protégée et donc détendue.
En écrivant tout ça, je réalise bien que le package qui vient avec moi est sans doute trop lourd à porter pour quelqu'un... Bon, ce n'est pas bien encourageant tout ça.
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
C'est très clair, tu viens de mettre les mots sur quelque chose que je ressens depuis toujours aussi. J'ai quasiment toujours sorti le grand jeux avec mes "ex", parce qu'à deux je me sentais "plus" (+) moi-même. Du coup ça fait peur....isines a écrit: ça fait 39 ans que je n'y arrive pas. Que sans l'autre, je me sens presque sans frontières intérieures... je sais pas si c'est très clair.
Trouver un sportif! Je suis sportif bedonnant, ça compte ? lol.isadora a écrit:avoir de l'énergie, être intelligente, avoir un grand cœur et une libido épanouie, une forte personnalité et des réussites ne fait pas de toi une extra-terrestre. il va bien falloir que les hommes comprennent que la force peut aussi être du côté féminin.
ça met la barre un peu haut pour nombre de messieurs. une fois passée la valorisation de leur ego d'avoir conquis une telle personne hors du commun, ils n'ont pas forcément l'énergie d'affronter le quotidien hors normes.
prends ton temps pour trouver quelqu'un qui ne soit pas à tes pieds mais à ta hauteur.
(le rêve de ma psy : "vous devriez essayer de trouver un sportif")
Plus sérieusement, j'ai presque toujours eu le problème inverse, c'est à dire d'être celui du couple qui entreprend, qui réussit, qui "a du succès" (alors qu'intérieurement, j'ai le sentiment d'avoir fait de la merde les trois quart de ma vie). Se produit donc le double effet tout à fait regrettable : sentiment d'infériorité chez la compagne, et auto-rabaissement permanent pour moi, pour ne pas être le gros macho avec bobonne etc. Quand on a des aspirations d'équilibre et d'équité, c'est vraiment merdique. J'ai souvent le fantasme justement d'être "aux pieds" d'une déesse (de la poésie, de la physique nucléaire ou du rock). Effectivement, je n'ai aucune idée de ce que serait d'affronter le quotidien, mais l'âge aidant avec le recul sur mon potentiel et mes expériences réussies, je pense que je pourrais assez bien vivre avec une personne plus "rayonnante" que moi. Ce n'est pas toujours une fin en soi de trouver son alter égo, comme quelqu'un l'a dit par ailleurs, la complémentarité a souvent tout autant d'intérêt.
Je pense que le plus gênant, c'est la précipitation. En dehors du coup de foudre, il y en a toujours un qui a besoin de plus de temps pour s'apprivoiser, et l'intensité de l'autre peut faire peur. En revanche, si le timing est bon...
Mammouth- Messages : 178
Date d'inscription : 15/01/2015
Age : 45
Localisation : Silkeborg, Hong Kong, Taichung, Crémieu
Re: Quand t'es "trop"
Je pense que le plus gênant, c'est la précipitation
C'est ce que je voulais dire avec ma petite expérience personnelle.
Quand on arrive à dépasser les «sentiments de la b...» aussi ! Vive la paix du slip
C'est ce que je voulais dire avec ma petite expérience personnelle.
Quand on arrive à dépasser les «sentiments de la b...» aussi ! Vive la paix du slip
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Quand t'es "trop"
Mystère Blue a écrit:Oui faut pas être précoce !
Je plussoie, il est souvent malvenu d'être précoce en amour.
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Quand t'es "trop"
@Mammouth
"Je pense que le plus gênant, c'est la précipitation. En dehors du coup de foudre, il y en a toujours un qui a besoin de plus de temps pour s'apprivoiser, et l'intensité de l'autre peut faire peur. En revanche, si le timing est bon..."
C'est très vrai. C'est ce que je trouve le plus difficile à trouver...
Il m'est arrivé une seule fois que le timing soit le bon, et ce fût je crois l'amour de ma vie...
Et quand on l'a vécu une fois, on peut certes s'estimer heureux de l'avoir vécu, mais tout le reste perd tellement de sa saveur...
"Je pense que le plus gênant, c'est la précipitation. En dehors du coup de foudre, il y en a toujours un qui a besoin de plus de temps pour s'apprivoiser, et l'intensité de l'autre peut faire peur. En revanche, si le timing est bon..."
C'est très vrai. C'est ce que je trouve le plus difficile à trouver...
Il m'est arrivé une seule fois que le timing soit le bon, et ce fût je crois l'amour de ma vie...
Et quand on l'a vécu une fois, on peut certes s'estimer heureux de l'avoir vécu, mais tout le reste perd tellement de sa saveur...
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
Mammouth a écrit:Je pense que le plus gênant, c'est la précipitation. En dehors du coup de foudre, il y en a toujours un qui a besoin de plus de temps pour s'apprivoiser, et l'intensité de l'autre peut faire peur. En revanche, si le timing est bon...
Oui, ça c'est un vrai sujet. Quand toi tu as tout vu à l'avance, que tu y vas pcq t'es sûr/e de toi... alors que l'autre n'en est pas du tout là !
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
C'est vrai, et c'est important de savoir les apprécier. Mais ce fichu timing est quand même hyper important... Il m'est souvent arriver de ressentir une gêne dans la relation, d'en parler à l'autre qui ne la percevait pas encore et puis finalement de voir mes sensations devenir réalité. Je me pose toujours la question de savoir si du coup j'ai précipité les choses en les abordant et si j'aurais pu "sauver" la relation si j'avais moins anticipé...
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
C'est pile ce qui m'est arrivé, là ! J'ai senti une baisse d'intensité dans la relation, j'ai senti le garçon un moins empressé, j'ai noté des tas de micro changements. Du coup j'en ai parlé. Il a nié toute modification... mais clairement en faisant ça j'ai ouvert la boîte de Pandore...
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Oui voilà c'est tout à fait ça...
C'est exactement le genre de situation qui me fait dégoupiller le cerveau!
Parce-qu'une fois que j'ai eu identifié ce genre de situations, je me suis dit bon maintenant tu te tais quand tu sens un changement et tu fais comme si de rien n'était, pour laisser les choses aller à leur rythme et l'amoureux prendre son temps par exemple.
Sauf que même comme ça, ce que je préssentais fini toujours par arriver et donc je m'en veux de ne pas avoir su mettre un stop moi même au moment où j'aurais du le faire.
Toute la question est là pour moi aujourd'hui: savoir ne pas continuer dans une voie qui ne me correspond pas et ne pas m'entêter car après je souffre encore plus... Mais quand j'aime, j'ai vraiment beaucoup de mal à ne pas croire l'autre quand il me dit qu'on va y arriver... Donc je me plante...
C'est fatiguant...
C'est exactement le genre de situation qui me fait dégoupiller le cerveau!
Parce-qu'une fois que j'ai eu identifié ce genre de situations, je me suis dit bon maintenant tu te tais quand tu sens un changement et tu fais comme si de rien n'était, pour laisser les choses aller à leur rythme et l'amoureux prendre son temps par exemple.
Sauf que même comme ça, ce que je préssentais fini toujours par arriver et donc je m'en veux de ne pas avoir su mettre un stop moi même au moment où j'aurais du le faire.
Toute la question est là pour moi aujourd'hui: savoir ne pas continuer dans une voie qui ne me correspond pas et ne pas m'entêter car après je souffre encore plus... Mais quand j'aime, j'ai vraiment beaucoup de mal à ne pas croire l'autre quand il me dit qu'on va y arriver... Donc je me plante...
C'est fatiguant...
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
Pomme du Limousin a écrit:Sauf que même comme ça, ce que je préssentais fini toujours par arriver et donc je m'en veux de ne pas avoir su mettre un stop moi même au moment où j'aurais du le faire.
Toute la question est là pour moi aujourd'hui: savoir ne pas continuer dans une voie qui ne me correspond pas et ne pas m'entêter car après je souffre encore plus... Mais quand j'aime, j'ai vraiment beaucoup de mal à ne pas croire l'autre quand il me dit qu'on va y arriver... Donc je me plante...
C'est fatiguant...
Pareil pareil pareil pareil !!
A chaque fois je pressens. Que je dise ou pas, ça se produit. Et en même temps en bonne naïve, je veux croire l'autre quand il me dit (ce qui s'est encore produit là) "Je crois en nous, j'ai envie que ça marche". J'ai envie d'y croire alors que je vois bien que déjà, lui n'est plus vraiment à fond, n'y croit plus vraiment - sans doute sans en avoir toujours conscience.
J'aimerais surtout parvenir à moins m'investir émotionnellement. A ne me pas me donner corps et âme tout de suite. J'imagine que ça aussi, c'est flippant - au-delà de mon côté "trop" (vive intellectuellement / expérimentée / émotive / you name it).
Mon dernier amoureux en date m'avait dit, lors d'une discussion un peu tendue qui a précédé de quelques semaines la rupture "en fait tu voudrais que je te donne un chèque en blanc". J'ai dit non, mais évidemment il avait raison. J'exige d'eux un chèque en blanc...
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Qu'est-ce que tu entend pas chèque en blanc?
ça m'intéresse vu qu'on a l'air jumelles des rayures de l'amour
ça m'intéresse vu qu'on a l'air jumelles des rayures de l'amour
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
Je crois qu'il sentait que j'attendais de lui qu'il me dise que ça y est on était partis pour de bon, qu'il devait me garantir que ça marcherait quoi qu'il arrive... alors que lui était encore prudent et en phase de questionnements (avec le résultat que l'on sait)
Je crois que ce "chèque en blanc" que j'exige implicitement de mes amoureux, c'est qu'ils s'engagent à m'aimer... (évidemment ce n'est jamais verbalisé ainsi, mais je dois transpirer ça)
Je crois que ce "chèque en blanc" que j'exige implicitement de mes amoureux, c'est qu'ils s'engagent à m'aimer... (évidemment ce n'est jamais verbalisé ainsi, mais je dois transpirer ça)
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
ah oui je vois...
c'est justement pour ne pas faire ressentir cela que j'ai pris le temps de m'aimer d'abord moi pour ne pas me sentir abandonnée si un homme ne veut pas s'engager auprès de moi.
Ça fonctionne assez bien de ce côté là, mais pas encore assez pour que je ne parte pas au quart de tour dés que l'amoureux commence à montrer des signes d'amour... C'est à ce moment là que je dois encore progresser je crois pour ne pas lacher les chevaux de mon implication tout de suite... Lui laisser encore du temps pour chauffer son propre moteur (je me marre, je parle comme une fane de voiture que je ne suis pas!)
c'est justement pour ne pas faire ressentir cela que j'ai pris le temps de m'aimer d'abord moi pour ne pas me sentir abandonnée si un homme ne veut pas s'engager auprès de moi.
Ça fonctionne assez bien de ce côté là, mais pas encore assez pour que je ne parte pas au quart de tour dés que l'amoureux commence à montrer des signes d'amour... C'est à ce moment là que je dois encore progresser je crois pour ne pas lacher les chevaux de mon implication tout de suite... Lui laisser encore du temps pour chauffer son propre moteur (je me marre, je parle comme une fane de voiture que je ne suis pas!)
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
Tiens ça me fait rebondir sur ma grande naïveté. Dans la drague, je tombe dans tous les panneaux. Le mec en question, là, le dernier, était A FOND dans les débuts. Parlant de mon cadeau d'anniversaire pour mes 40 ans (en mars prochain, genre DANS LONGTEMPS), parlait de rencontrer mes enfants, d'aller skier ensemble etc etc. Et tout ça, à chaque fois, tous ces mots, je les prends au premier degré, comme autant d'engagements amoureux... Alors que j'imagine que ces mots n'ont pas la même portée pour lui...
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
oui je vois tout à fait.
C'est exactement ce qui envahi mon cerveau après la séparation, je me repasse toutes ces phrases en me disant bon sang ce n'est pas moi qui est lancé la machine, c'est lui, et au moment où je me dis ok ça a l'air fiable j'y vais aussi, bam c'est là que je commence à sentir le ralentissement...
Un casse tête...
C'est exactement ce qui envahi mon cerveau après la séparation, je me repasse toutes ces phrases en me disant bon sang ce n'est pas moi qui est lancé la machine, c'est lui, et au moment où je me dis ok ça a l'air fiable j'y vais aussi, bam c'est là que je commence à sentir le ralentissement...
Un casse tête...
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
J'ai aussi eu celui qui m'a dit "je t'aime" genre super tôt dans la relation (alors que j'étais toute en retenue), puis qui m'a abandonnée brutalement. M'a récupérée 6 mois après (je suis une quiche, j'y suis retournée), m'a redit "je t'aime, je veux qu'on fasse des projets ensemble, de toute façon je sais qu'on aura un enfant ensemble"... et qui m'a re abandonnée !
Alors qu'à chaque fois je ne demandais rien !
(et quand je dis abandonnée, je pèse mes mots : ghosting du jour au lendemain)
Les 2 mecs dont je parle sont des HP (l'un testé, l'abandonneur, l'autre non testé mais c'est une évidence). Moralité : le HP peut aussi être un loup pour le HP :p
Alors qu'à chaque fois je ne demandais rien !
(et quand je dis abandonnée, je pèse mes mots : ghosting du jour au lendemain)
Les 2 mecs dont je parle sont des HP (l'un testé, l'abandonneur, l'autre non testé mais c'est une évidence). Moralité : le HP peut aussi être un loup pour le HP :p
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Zèbre fraîchement diagnostiqué (enfin en juin dernier), je me reconnais beaucoup dans ce " trop" .
Je l'ai aussi beaucoup vécu dans mes relations amoureuses, qui ont été à la fois passionnées ( et qui ont mal finies ) et terriblement ennuyeuses ( se voiler la face et faire semblant pour être accepter par l'autre et son entourage).
Franchement j'ai beaucoup souffert du regard des hommes sur ma douance ( que j'ignorais à l'époque) et qui, en en plus avec une différence d'âge, me rabaissait par rapport à ça . J'étais un peu trop clairvoyante sur certains sujets perso et pro (il avait un poste important de direction) et donc la finalité de chaque désaccord était toujours la même : "de toute façon, j'étais trop" : passionnée, amoureuse, naive, stupide, donneuse de leçons, sans aucune expérience... J'étais toujours jugé.
C'était blessant et franchement réducteur. Je ne lui ai jamais dit que j'étais HP au final, peut être lui dirais-je un jour.
Mais pour apporter du positif, c'est que depuis que j'ai été diagnostiqué j'ai décidé d'appréhender différemment ma relation aux hommes : j'assumes ma bizarrerie, mon côté femme forte et indépendante, et aussi mon ultra sensibilité ( qui peut jouer des tours...) . Ma psy m'avait conseillé de marquer sur les sites de rencontre que j'étais zèbre, mais franchement je ne voulais pas spécialement rencontrer quelqu'un sur cette particularité uniquement.
Et au final, j'ai rencontré un chouette garçon, qui prend les choses comme elles sont, ne se pose pas de questions, fonce quand les choses se passent bien, et ne cherchent pas de problèmes. C'est la première fois que je suis avec quelqu'un qui désamorce mes angoisses, me rassure, tout en sachant me tenir tête . Et pour qui ma "zébritude" est quelque chose qui l'a fait tombé amoureux de moi.
Je lui ai dit que j'étais un zèbre, et ça l'a fait rire, il n'avait pas l'air étonné, et ça n'a pas changé ses sentiments pour moi. Mais il sait que je réagis de manière excessives sur des choses, que je me noie parfois dans mes pensées, parfois dans le négatif, et pour la première fois, j'ai trouvé quelqu'un qui prend compte mon fonctionnement pour réagir. Il comprend comment je marche, et sait désamorcer les situations conflictuelles . Et moi de mon côté, je me suis apaisée, et j'essaye de prendre en compte la perception d'un non- zèbre dans mes réactions ou d'expliquer ce que je ressens.
Moins d'excès, d'angoisse, de pensées et mots parasites ( bon j'avoue parfois je suis dans le trop, mais bon on en change pas ses rayures), et vraiment le bonheur de se laisser porter dans une histoire, où votre partenaire ne vous juge pas, sait que vous êtes différente, mais qui vous aime entièrement, et surtout nos qualités qu'on a beaucoup de mal à voir .
Je l'ai aussi beaucoup vécu dans mes relations amoureuses, qui ont été à la fois passionnées ( et qui ont mal finies ) et terriblement ennuyeuses ( se voiler la face et faire semblant pour être accepter par l'autre et son entourage).
Franchement j'ai beaucoup souffert du regard des hommes sur ma douance ( que j'ignorais à l'époque) et qui, en en plus avec une différence d'âge, me rabaissait par rapport à ça . J'étais un peu trop clairvoyante sur certains sujets perso et pro (il avait un poste important de direction) et donc la finalité de chaque désaccord était toujours la même : "de toute façon, j'étais trop" : passionnée, amoureuse, naive, stupide, donneuse de leçons, sans aucune expérience... J'étais toujours jugé.
C'était blessant et franchement réducteur. Je ne lui ai jamais dit que j'étais HP au final, peut être lui dirais-je un jour.
Mais pour apporter du positif, c'est que depuis que j'ai été diagnostiqué j'ai décidé d'appréhender différemment ma relation aux hommes : j'assumes ma bizarrerie, mon côté femme forte et indépendante, et aussi mon ultra sensibilité ( qui peut jouer des tours...) . Ma psy m'avait conseillé de marquer sur les sites de rencontre que j'étais zèbre, mais franchement je ne voulais pas spécialement rencontrer quelqu'un sur cette particularité uniquement.
Et au final, j'ai rencontré un chouette garçon, qui prend les choses comme elles sont, ne se pose pas de questions, fonce quand les choses se passent bien, et ne cherchent pas de problèmes. C'est la première fois que je suis avec quelqu'un qui désamorce mes angoisses, me rassure, tout en sachant me tenir tête . Et pour qui ma "zébritude" est quelque chose qui l'a fait tombé amoureux de moi.
Je lui ai dit que j'étais un zèbre, et ça l'a fait rire, il n'avait pas l'air étonné, et ça n'a pas changé ses sentiments pour moi. Mais il sait que je réagis de manière excessives sur des choses, que je me noie parfois dans mes pensées, parfois dans le négatif, et pour la première fois, j'ai trouvé quelqu'un qui prend compte mon fonctionnement pour réagir. Il comprend comment je marche, et sait désamorcer les situations conflictuelles . Et moi de mon côté, je me suis apaisée, et j'essaye de prendre en compte la perception d'un non- zèbre dans mes réactions ou d'expliquer ce que je ressens.
Moins d'excès, d'angoisse, de pensées et mots parasites ( bon j'avoue parfois je suis dans le trop, mais bon on en change pas ses rayures), et vraiment le bonheur de se laisser porter dans une histoire, où votre partenaire ne vous juge pas, sait que vous êtes différente, mais qui vous aime entièrement, et surtout nos qualités qu'on a beaucoup de mal à voir .
Fika- Messages : 13
Date d'inscription : 12/07/2017
Age : 37
Localisation : ile de France
Re: Quand t'es "trop"
isines a écrit:Je crois que ce "chèque en blanc" que j'exige implicitement de mes amoureux, c'est qu'ils s'engagent à m'aimer... (évidemment ce n'est jamais verbalisé ainsi, mais je dois transpirer ça)
Moi je te fais un chèque en blanc! N'importe où , n'importe quand! Par contre, peut-être que mon compte en banque n'est pas très fourni, peut-être que le lendemain je recevrai un rappel du RSI (la salope!), ou au contraire un héritage surprise, peut-être que j'aurai changé d'avis quelque temps après, et ferai opposition, ou peut-être que je suis plein aux as, et que tu craindras que je t'ai achetée, ou n'oseras abuser de ma bonté et te contenteras d'un petit shopping presque gêné, qui sait...
Il me semble que hommes comme femmes, et HP en particulier, nous vivons trop dans le futur et dans l'anticipation, et donc la notion de temps prend une dimension complètement impertinente. Sans engagement, sans vision à long terme, il ne serait point d'amour valable ?
J'ai souvent cette idée idiote (fantasme encore), de croiser au hasard de mes déplacement professionnels, une créature tellement ravissante que la question de la sincérité de l'amour d'un soir se poserait : si je me "la tape" une nuit, c'est un manque de respect, mais si je remonte dans ma chambre me pignoler tout seul, c'est un gâchis immense (). Pourquoi ne pourrait-on pas aimer, sincèrement, une nuit seulement ? Pourquoi le respect, l'affection, l'amour seraient des notions qui n'aient de valeur que dans la durée ? Par chance je suis trop timide pour m'être retrouvé face à ce dilemme
Le problème du chèque en blanc, est que l’émetteur se sente obligé d’approvisionner son compte ad vitam æternam, ce qui n'est pas forcément l'attente du bénéficiaire (étant entendu que dans un couple, chacun est tantôt l'un tantôt l'autre).
Un chèque en blanc quotidien, valable 24h uniquement, devrait être ce à quoi nous aspirons tous...
Mammouth- Messages : 178
Date d'inscription : 15/01/2015
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Localisation : Silkeborg, Hong Kong, Taichung, Crémieu
Re: Quand t'es "trop"
Mammouth cette réponse est superbe et j'y adhère totalement.
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Quand t'es "trop"
rhooo là là .... super post ici...
Il y a des nanas super compliquées mais je me sens tellement comme vous! Pffff.... ça fait du bien!
Question (intéressée, mais je me suis 'présentée' ailleurs) à celles qui ont quitté le père de leurs enfants avant d'avoir découvert leur zébritude (oui pcq du coup, je pensais quitter mon mari cet été après 17 ans de relation et 3 enfants quand même, puis ben forcément en essayant de comprendre tout bien comme il faut et comme par hasard, j'ai découvert le bazar - bon bref -> question:): si vous l'aviez su avant, auriez-vous essayé de 'sauver' votre couple ? ou avec du recul vous étiez simplement incompatibles ??
Il y a des nanas super compliquées mais je me sens tellement comme vous! Pffff.... ça fait du bien!
Question (intéressée, mais je me suis 'présentée' ailleurs) à celles qui ont quitté le père de leurs enfants avant d'avoir découvert leur zébritude (oui pcq du coup, je pensais quitter mon mari cet été après 17 ans de relation et 3 enfants quand même, puis ben forcément en essayant de comprendre tout bien comme il faut et comme par hasard, j'ai découvert le bazar - bon bref -> question:): si vous l'aviez su avant, auriez-vous essayé de 'sauver' votre couple ? ou avec du recul vous étiez simplement incompatibles ??
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: Quand t'es "trop"
Haha, j'ai commencé à poster il y 2 jours et j'ai déjà créé le groupe des meufs casse-couilles qui parlent de problèmes de garçons - je suis le quotient blonde un peu blonde de ZC (me demande encore comment j'ai pu obtenir le résultat que j'ai obtenu au WAIS)
@Suivel : Je pense que le père de mes enfants est HP...
Je crois que nous étions simplement arrivés au bout de notre chemin ensemble - mais je ne crois pas au couple éternel, je crois aux temps partagés.
Par contre si j'avais su que ça serait si dur "dehors", j'aurais peut-être un peu plus réfléchi avant de tout péter... Des gars qui peuvent me supporter... y'en a pas tant que ça apparemment
Mais je ne regrette pas. J'en chie, mais c'était la chose à faire pour me sauver, je dépérissais (et me sauver, je crois que c'est aussi sauver mes gosses, la mère rabougrie, c'est pas idéal pour leur bien-être)
@Suivel : Je pense que le père de mes enfants est HP...
Je crois que nous étions simplement arrivés au bout de notre chemin ensemble - mais je ne crois pas au couple éternel, je crois aux temps partagés.
Par contre si j'avais su que ça serait si dur "dehors", j'aurais peut-être un peu plus réfléchi avant de tout péter... Des gars qui peuvent me supporter... y'en a pas tant que ça apparemment
Mais je ne regrette pas. J'en chie, mais c'était la chose à faire pour me sauver, je dépérissais (et me sauver, je crois que c'est aussi sauver mes gosses, la mère rabougrie, c'est pas idéal pour leur bien-être)
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
bonjour @isines
beaucoup de similitudes avec ta description et ton ressenti. Je précise que je suis un mec !
pas mal de relations dans ma "jeunesse", que des épisodes. je n'ai jamais pu avoir les relations passionnelles avec celles qui m'ont fait complètement craquer dans ma jeune vie d'adulte, snif.
puis 17 ans de vie commune avec la maman de ma fille (100% non HP, totalement éloignée de ça). mais 17 ans d'ignorance de mon HP de mon côté, que je viens de découvrir il y a à peine 15 jours. Une vie familiale plan-plan, ça me convenait, sans le savoir ça me permettait de me sentir "dans la norme sociétale". Dans l'intimité du lit un ennui profond. je fais avec, je renonce, je me contente de donner, ce que je peux et ce que madame veut (pas grand chose en fait). mais elle est mon complément, elle assure notre sociabilité quand moi je ne rêve que de "mes mondes intérieurs", sans le savoir et sans comprendre. Elle me sent différent, à part, me dit que je suis fait pour vivre seul, que je sais tout sur tout. Je ne comprends rien à ce qu'elle dit, en surface. au fond de moi je sais qu'elle a raison.
J'ai des coups de foudre, pour d'autres femmes, j'ai envie d'elles, je me tais (ou pas), mais globalement je mets le couvercle, j'étouffe de ne pas pouvoir aller au bout de mes "envies" de fusionner avec elles, j'ai envie de les connaître, d'être avec et en elles (pas seulement sur le plan intime hein, je reste au niveau inter-personnelle).
et puis la coupe est pleine, la lassitude, des accidents de la vie, des incompréhensions profondes, et le pressentiment que je vais finir par mourir d'ennui à force de comater. Une réminiscence du passé surgit, je cède à la tentation, c'est le prétexte pour prendre la porte. A moi la liberté, à moi enfin l'infinie possibilité de séduire sans contraintes, de m'exprimer. J'ai 2 relations, passionnées, intenses sexuellement même si avec la plus jeune d'entre elles (20 ans de moins) elle dit aussi "stop !", mais trop compliquées à vivre pour diverses raisons. Je ne les vois que 3-4 fois par an, le reste du temps je vis en solo, totalement, presque coupé du monde. Je me plante complètement en imaginant que mon "potentiel" de séduction finira bien par payer. Lamentable !
au final, malgré ces 2 aventures, 4 ans de solitude, d'incompréhensions. J'ai 47 ans, on m'en donne 40, on (elles) me disent que je suis brillant, intelligent, cultivé, dynamique, créatif, plutôt séduisant, gentil et attentionné, élégant, situation matérielle stable voire enviable etc.. So what else ???
What else mais que je suis "trop", trop ci, trop ça, trop intense dans tout, trop dans le détail, enfin pour résumer, que je suis trop tout le temps "hyper" : hyper-gentil, hyper intelligent, hyper tout, et donc : que je leur fais PEUR !!! voilà le verdict ! au moins 4 femmes dans les derniers mois m'ont dit ça mot à mot (certaines ne sont que des amies, d'autres sont des femmes à qui j'ai ouvert mon coeur, effet boomerang garanti ). Cinglant, je ne comprends pas, jusqu'à découvrir mes rayures de zèbres il y a 10 jours.
Je suis en colère, contre ces femmes qui ont peur, qui n'osent pas, pour certaines qui préfèrent rester dans leur solitude, qui continuent d'être dans des situations de couples de merdes (violences physiques et psychologiques et j'en passe). J'ai envie de crier "mais allez vous faire f...".
Ma zébritude me fait comprendre leurs réactions, j'en suis presque à me résigner, à me dire que c'est à cause de ça que je resterai toujours seul, parce que trop différent, trop à la marge, trop décalé. Alors quoi il faut que je fasse semblant, que je fasse le gros beauf/nase/lourdot de service pour attirer une femme ? je sais, je caricature, mais j'y vois plus clair, ma solitude est un boulet, mon boulet du quotidien. Bon là ça va mieux, je suis tellement dans l'exploration de ma zébritude que j'ai d'autres points de focalisation. Je me dis qu'il y a peut-être une chance que je croise un jour une zèbre (jamais arrivé a priori si je me contente de l'évaluer sur le seul critère de l'intimité, mais même sur les autres je pense n'avoir jamais croisé quelqu'un qui partage et comprenne "mes mondes intérieurs").
Enfin bref, ça me gave, moi qui suis tellement sensible, charnel, fleur bleue, avec une telle envie de partage sur tous les plans, je me retrouve dans une solitude sentimentale infinie. Ca laisse des gouffres, dans lesquelles mes coups de foudre à répétition se font une belle place.
bonne chance à toi et aux autres, toi au moins tu as "la chance" de croiser des hommes !
beaucoup de similitudes avec ta description et ton ressenti. Je précise que je suis un mec !
pas mal de relations dans ma "jeunesse", que des épisodes. je n'ai jamais pu avoir les relations passionnelles avec celles qui m'ont fait complètement craquer dans ma jeune vie d'adulte, snif.
puis 17 ans de vie commune avec la maman de ma fille (100% non HP, totalement éloignée de ça). mais 17 ans d'ignorance de mon HP de mon côté, que je viens de découvrir il y a à peine 15 jours. Une vie familiale plan-plan, ça me convenait, sans le savoir ça me permettait de me sentir "dans la norme sociétale". Dans l'intimité du lit un ennui profond. je fais avec, je renonce, je me contente de donner, ce que je peux et ce que madame veut (pas grand chose en fait). mais elle est mon complément, elle assure notre sociabilité quand moi je ne rêve que de "mes mondes intérieurs", sans le savoir et sans comprendre. Elle me sent différent, à part, me dit que je suis fait pour vivre seul, que je sais tout sur tout. Je ne comprends rien à ce qu'elle dit, en surface. au fond de moi je sais qu'elle a raison.
J'ai des coups de foudre, pour d'autres femmes, j'ai envie d'elles, je me tais (ou pas), mais globalement je mets le couvercle, j'étouffe de ne pas pouvoir aller au bout de mes "envies" de fusionner avec elles, j'ai envie de les connaître, d'être avec et en elles (pas seulement sur le plan intime hein, je reste au niveau inter-personnelle).
et puis la coupe est pleine, la lassitude, des accidents de la vie, des incompréhensions profondes, et le pressentiment que je vais finir par mourir d'ennui à force de comater. Une réminiscence du passé surgit, je cède à la tentation, c'est le prétexte pour prendre la porte. A moi la liberté, à moi enfin l'infinie possibilité de séduire sans contraintes, de m'exprimer. J'ai 2 relations, passionnées, intenses sexuellement même si avec la plus jeune d'entre elles (20 ans de moins) elle dit aussi "stop !", mais trop compliquées à vivre pour diverses raisons. Je ne les vois que 3-4 fois par an, le reste du temps je vis en solo, totalement, presque coupé du monde. Je me plante complètement en imaginant que mon "potentiel" de séduction finira bien par payer. Lamentable !
au final, malgré ces 2 aventures, 4 ans de solitude, d'incompréhensions. J'ai 47 ans, on m'en donne 40, on (elles) me disent que je suis brillant, intelligent, cultivé, dynamique, créatif, plutôt séduisant, gentil et attentionné, élégant, situation matérielle stable voire enviable etc.. So what else ???
What else mais que je suis "trop", trop ci, trop ça, trop intense dans tout, trop dans le détail, enfin pour résumer, que je suis trop tout le temps "hyper" : hyper-gentil, hyper intelligent, hyper tout, et donc : que je leur fais PEUR !!! voilà le verdict ! au moins 4 femmes dans les derniers mois m'ont dit ça mot à mot (certaines ne sont que des amies, d'autres sont des femmes à qui j'ai ouvert mon coeur, effet boomerang garanti ). Cinglant, je ne comprends pas, jusqu'à découvrir mes rayures de zèbres il y a 10 jours.
Je suis en colère, contre ces femmes qui ont peur, qui n'osent pas, pour certaines qui préfèrent rester dans leur solitude, qui continuent d'être dans des situations de couples de merdes (violences physiques et psychologiques et j'en passe). J'ai envie de crier "mais allez vous faire f...".
Ma zébritude me fait comprendre leurs réactions, j'en suis presque à me résigner, à me dire que c'est à cause de ça que je resterai toujours seul, parce que trop différent, trop à la marge, trop décalé. Alors quoi il faut que je fasse semblant, que je fasse le gros beauf/nase/lourdot de service pour attirer une femme ? je sais, je caricature, mais j'y vois plus clair, ma solitude est un boulet, mon boulet du quotidien. Bon là ça va mieux, je suis tellement dans l'exploration de ma zébritude que j'ai d'autres points de focalisation. Je me dis qu'il y a peut-être une chance que je croise un jour une zèbre (jamais arrivé a priori si je me contente de l'évaluer sur le seul critère de l'intimité, mais même sur les autres je pense n'avoir jamais croisé quelqu'un qui partage et comprenne "mes mondes intérieurs").
Enfin bref, ça me gave, moi qui suis tellement sensible, charnel, fleur bleue, avec une telle envie de partage sur tous les plans, je me retrouve dans une solitude sentimentale infinie. Ca laisse des gouffres, dans lesquelles mes coups de foudre à répétition se font une belle place.
bonne chance à toi et aux autres, toi au moins tu as "la chance" de croiser des hommes !
poctoy- Messages : 6
Date d'inscription : 28/11/2017
Re: Quand t'es "trop"
isines a écrit:
Est-ce que ce témoignage fait écho chez vous ? Est-ce que vous aussi on vous reproche d'être "trop" ?
J'aime beaucoup ton post ! Je rigole toute seule en lisant la question qui tue "est-ce que ça fait écho chez vous ?"
Alors là , en fait, en termes d'écho, on est plutôt dans le genre de la similitude assourdissante (j'aurais en fait même pu écrire plusieurs passages de ton post initial moi-même !)
Et m'entendre dire que je suis "trop ci ou ça " a été une constante toute ma vie J'en ris maintenant mais avant , quel désespoir...Apprendre que je suis zèbre (il y a plus d'un an maintenant environ ) a calmé beaucoup de mes angoisses de non-conformité et la plupart de mes attentes...Je ne me suis pas leurrée non plus quant à l'éventuelle adéquation plus "logique" qui pourrait exister avec un membre du troupeau : quand t'ajoute un complexe à un complexe, y'a peu de chance d'avoir une histoire d'A sereine... (mais bien des chances pour continuer à vivre des histoires passionnelles bien foireuses )
...Cependant comme mon avatar le souligne, je meurs (d'amour) et renais sans cesse...
Je suis mieux armée avec le temps, savoir ce que je suis me donne de la force et de la détermination , me permets d'éviter plus de "situations inconfortables"... et je continue malgré tout à me dire, malgré cet amenuisement drastique des chances (de vivre une belle histoire sereine) dû à la zébritude, entre autres, que ce n'est pas impossible... (et je me permets donc dans ma vie de maman solo très sage d'avoir toujours le regard qui traîne pas loin mes utopies/rêves/espoirs ...on sait jamais...)
Bref, pas de recette magique mais sans doute que monsieur "lâcher-prise" et madame "acceptation de soi" (dans la bienveillance pas en se disant qu'on est un monstre !! ...ou alors "une détonnante et merveilleuse créature", ça , on a le droit ) ont beaucoup contribué à ce que je souffre moins... à voir si ça peut fonctionner pour d'autres
+++
Dernière édition par Shazz le Mar 5 Déc 2017 - 18:19, édité 2 fois
Shazz- Messages : 594
Date d'inscription : 19/10/2016
Localisation : Décentrée dans le Centre
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