L'allégorie du Labyrinthe
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Maldoroth
Ptérodactyle
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L'allégorie du Labyrinthe
Bienvenue dans mon labyrinthe,
On sait par ou on rentre, on ne sait pas si on en sortira,
A la manière d'une chasse au trésor littéraire, je vous propose de relater dans ce labyrinthe tout ce qui vous passe par la tête.
Que ce soit du texte pur, des poèmes, des extraits de romans, des nouvelles, de l'autobiographie...
Avec un objectif, essayer de trouver la porte de sortie.
Et bien entendu avec toute la gamme littéraire qui existe.
Vous êtes ici chez vous,
Des portes vous ouvrirez,
Des clés vous chercherez,
A gauche vous tournerez,
A droite vous bifurquerez,
Des ponts vous monterez,
Des caves vous descendrez,
Des pièces vous fouillerez,
Des grottes vous explorerez,
Comme un aventurier,
Qui sème des maux,
Pour découvrir des mots.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
La conquête du rêve est un génocide d'hallucinations, un coït d'étreintes fantomatiques...
L'échec est-il le masque ou bien la face de l’abîme? Ou encore le pas de cette ombre milonguera qui résonne au loin, crucifiée sur le bord d'une véranda?
L'échec est-il le masque ou bien la face de l’abîme? Ou encore le pas de cette ombre milonguera qui résonne au loin, crucifiée sur le bord d'une véranda?
Maldoroth- Messages : 18
Date d'inscription : 28/05/2015
Age : 33
Localisation : Bordeaux/Cordoue
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Clé de sol ou clé de fa ?
Fa cille à dire
Dire son mot ?
Mosasaure survivant ?
Vent d'ouest ou d'est ?
Est ce qui sera alors
Alors aller où ?
Où tu veux aller
Alléluia !
Fa cille à dire
Dire son mot ?
Mosasaure survivant ?
Vent d'ouest ou d'est ?
Est ce qui sera alors
Alors aller où ?
Où tu veux aller
Alléluia !
Invité- Invité
Re: L'allégorie du Labyrinthe
de vents et de pluie il sera
comme une vague ombre il s'avancera
perdant les uns, sauvant les autres
avec une bonne odeur de pain d'épeautre
fait de deuils et de naissance
de chemins traçés ou bien d'errances
de très hauts murs ou de modestes bosquets
se parcourant à la douce lueur d'un briquet
et en son centre brille la lumière
celle qui accompagne tes pas
c'est qu'il ne date pas d'hier
il a toujours été là
comme une vague ombre il s'avancera
perdant les uns, sauvant les autres
avec une bonne odeur de pain d'épeautre
fait de deuils et de naissance
de chemins traçés ou bien d'errances
de très hauts murs ou de modestes bosquets
se parcourant à la douce lueur d'un briquet
et en son centre brille la lumière
celle qui accompagne tes pas
c'est qu'il ne date pas d'hier
il a toujours été là
Invité- Invité
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le labyrinthe du Jurassique,
Dans un autre temps,
Dans un autre monde,
Vînt l'éclosion,
D'un ptérosaure,
De son surnom, Ptérodactyle,
Vivant et survivant,
Dans une contrée lointaine,
Au milieu de barbares,
Et d'animaux venimeux,
En tout genre,
Ptérodactyle, le soixante quatre,
Âgé de trente six années,
Réussira t-il à sortir indemne,
De ce labyrinthe de la mort ?
Voici le début de l'aventure,
Manuscrite et retranscrite,
De mots mis bout à bout,
De rimes mis côte à côte,
De récits qui vont vous être contés,
Telle une épée de Damoclès.
Dans un autre temps,
Dans un autre monde,
Vînt l'éclosion,
D'un ptérosaure,
De son surnom, Ptérodactyle,
Vivant et survivant,
Dans une contrée lointaine,
Au milieu de barbares,
Et d'animaux venimeux,
En tout genre,
Ptérodactyle, le soixante quatre,
Âgé de trente six années,
Réussira t-il à sortir indemne,
De ce labyrinthe de la mort ?
Voici le début de l'aventure,
Manuscrite et retranscrite,
De mots mis bout à bout,
De rimes mis côte à côte,
De récits qui vont vous être contés,
Telle une épée de Damoclès.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
@Pterodactyle : forcément, le cadre de ton texte me parle
Pour la forme, un bon début je trouve : ce n'est pas ampoulé... le gros défaut des "rimeurs" débutants (ou experts parfois ^^). C'est fluide et sympa. Mais... je trouve qu'on hésite un peu entre les tons : "comique" ou plutôt détendu (avec la métaphore dinosauresque qui invite à la "distraction"), ou nettement plus sérieux et sombre ("l'épée de Damoclès"). Remarque que mélanger ces deux aspects peut-être une voie intéressante. Bon en tout cas tu n'as pas à avoir honte du tout, continue
Pour la forme, un bon début je trouve : ce n'est pas ampoulé... le gros défaut des "rimeurs" débutants (ou experts parfois ^^). C'est fluide et sympa. Mais... je trouve qu'on hésite un peu entre les tons : "comique" ou plutôt détendu (avec la métaphore dinosauresque qui invite à la "distraction"), ou nettement plus sérieux et sombre ("l'épée de Damoclès"). Remarque que mélanger ces deux aspects peut-être une voie intéressante. Bon en tout cas tu n'as pas à avoir honte du tout, continue
Invité- Invité
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le kandjar,
Au crépuscule, une ombre inquiétante,
Se glisse, au moyen d’une corde,
Au premier étage d’une forteresse,
Dans la nuit noire et glaciale,
Histoire de vengeance, manigance d’une histoire,
Escaladant le mur comme un guépard,
Au bord de la fenêtre entrouverte,
L’homme pénètre silencieusement,
A tâtons, sur la pointe des pieds,
Dans la pièce à coucher,
Ou dort paisiblement un jeune homme,
L’homme-jaguar, s’immobilise
Et adresse une longue prière silencieuse,
Demandant pardon de l’acte qui va se produire,
Réclamant justice divine,
Aux abords de sa hanche gauche,
Se tient posé dans son bel étui en cuir,
Une fine lame, un couteau tranchant,
La prière est finie, le couteau sorti de son étui,
Un silence de plomb s’abat dans la pièce sombre,
Ce soir Dame Vengeance a encore frappé,
Et son amant triomphe souvent,
Le kandjar et son fourreau…
Au crépuscule, une ombre inquiétante,
Se glisse, au moyen d’une corde,
Au premier étage d’une forteresse,
Dans la nuit noire et glaciale,
Histoire de vengeance, manigance d’une histoire,
Escaladant le mur comme un guépard,
Au bord de la fenêtre entrouverte,
L’homme pénètre silencieusement,
A tâtons, sur la pointe des pieds,
Dans la pièce à coucher,
Ou dort paisiblement un jeune homme,
L’homme-jaguar, s’immobilise
Et adresse une longue prière silencieuse,
Demandant pardon de l’acte qui va se produire,
Réclamant justice divine,
Aux abords de sa hanche gauche,
Se tient posé dans son bel étui en cuir,
Une fine lame, un couteau tranchant,
La prière est finie, le couteau sorti de son étui,
Un silence de plomb s’abat dans la pièce sombre,
Ce soir Dame Vengeance a encore frappé,
Et son amant triomphe souvent,
Le kandjar et son fourreau…
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le kandjar, peut-être une musique adéquate à poser par-dessus (?)
Avec les pizzicati...
‘L’homme pénètre silencieusement,
A tâtons, sur la pointe des pieds,
Dans la pièce à coucher,’
Au départ j’y voyais plutôt un aladdin bis venu sauver sa chère et tendre enfermée au sein d’une forteresse dans le profond désert (un court-métrage d’animation!). Ici qui sait ça peut aussi faire l’affaire. ^^
Ou ce qui peut inspirer pour des scénarios de SF, ou pour tenter d’anticiper le Monde dans x années, décennies, siècles ou millénaires. Vangelis est très bon, un génie.
- Spoiler:
Avec les pizzicati...
‘L’homme pénètre silencieusement,
A tâtons, sur la pointe des pieds,
Dans la pièce à coucher,’
Au départ j’y voyais plutôt un aladdin bis venu sauver sa chère et tendre enfermée au sein d’une forteresse dans le profond désert (un court-métrage d’animation!). Ici qui sait ça peut aussi faire l’affaire. ^^
Ou ce qui peut inspirer pour des scénarios de SF, ou pour tenter d’anticiper le Monde dans x années, décennies, siècles ou millénaires. Vangelis est très bon, un génie.
- Spoiler:
Tokamak- Messages : 3004
Date d'inscription : 24/05/2017
Localisation : Wonderland
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le point d’exclamation ,
Toujours bon dernier,
A la place du point,
Evoquant l’attention,
Suscitant l’admiration,
Et invitant à la surprise,
Audacieuse interjection,
Augmentation de l’intonation,
Tu restes le phare de la ponctuation,
Aussi bien usité,
Sur nos panneaux de signalisation,
Qu’en littérature classique,
J’accuse !
Que tu veuilles te faire,
La part du Lion,
Sans partage,
En utilisant l’humour,
En bandes dessinées,
Ou en te dissimulant,
Dans les meilleurs coups,
Aux jeux d’échecs,
Tu es décidément le roi,
Ou la reine,
De notre belle orthographie,
Echec et mat !
Toujours bon dernier,
A la place du point,
Evoquant l’attention,
Suscitant l’admiration,
Et invitant à la surprise,
Audacieuse interjection,
Augmentation de l’intonation,
Tu restes le phare de la ponctuation,
Aussi bien usité,
Sur nos panneaux de signalisation,
Qu’en littérature classique,
J’accuse !
Que tu veuilles te faire,
La part du Lion,
Sans partage,
En utilisant l’humour,
En bandes dessinées,
Ou en te dissimulant,
Dans les meilleurs coups,
Aux jeux d’échecs,
Tu es décidément le roi,
Ou la reine,
De notre belle orthographie,
Echec et mat !
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le chien de faïence,
Sur le bord de la cheminée,
Deux statues en bronze,
Se toisent du regard,
L’une représente une gorgone,
Comme la fameuse Méduse,
Coiffée d’innombrables serpents,
Avec un visage immonde,
Et un regard pétrifié,
L’autre représente un sphinx,
Massif et imposant,
Doté d’une crinière dorée,
Et d’un regard mystérieux,
Toutes deux sont posées millimétriquement,
Sur les deux extrémités de la cheminée,
Face a face,
Et s’échangent impassiblement,
Un regard,
Qui selon l’ambiance de la pièce,
Et surtout selon la température de celle-ci,
Ressemble tantôt à une relation amicale fusionnelle,
Tantôt à une inimitié froide et distante,
Le feu brûle,
Le bois se consume,
Et les deux statues de cire,
Paraissent immortelles.
Sur le bord de la cheminée,
Deux statues en bronze,
Se toisent du regard,
L’une représente une gorgone,
Comme la fameuse Méduse,
Coiffée d’innombrables serpents,
Avec un visage immonde,
Et un regard pétrifié,
L’autre représente un sphinx,
Massif et imposant,
Doté d’une crinière dorée,
Et d’un regard mystérieux,
Toutes deux sont posées millimétriquement,
Sur les deux extrémités de la cheminée,
Face a face,
Et s’échangent impassiblement,
Un regard,
Qui selon l’ambiance de la pièce,
Et surtout selon la température de celle-ci,
Ressemble tantôt à une relation amicale fusionnelle,
Tantôt à une inimitié froide et distante,
Le feu brûle,
Le bois se consume,
Et les deux statues de cire,
Paraissent immortelles.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le vautour fauve,
Dominant les airs, surplombant les falaises,
Voilà qu’il s’approche, le grand équarisseur,
Nécrophage admiré et admirable,
Symbolique mortifère des cultures anciennes,
Prédateur hors pair,
Père des rapaces,
Le grand charognard orné de plumes,
Crochu est son bec,
Reptilien est son cou,
D’ange sont ses ailes,
Purificateur sacré,
Passeport pour l’au-delà,
Fidèle en amour,
Comme en amitié,
Lien sacré entre l’homme et le ciel,
Lié au culte du soleil chez les Incas,
Mout, la déesse égyptienne en est la couronne.
Dominant les airs, surplombant les falaises,
Voilà qu’il s’approche, le grand équarisseur,
Nécrophage admiré et admirable,
Symbolique mortifère des cultures anciennes,
Prédateur hors pair,
Père des rapaces,
Le grand charognard orné de plumes,
Crochu est son bec,
Reptilien est son cou,
D’ange sont ses ailes,
Purificateur sacré,
Passeport pour l’au-delà,
Fidèle en amour,
Comme en amitié,
Lien sacré entre l’homme et le ciel,
Lié au culte du soleil chez les Incas,
Mout, la déesse égyptienne en est la couronne.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
La boule de flipper,
Comparable à notre planète,
Naviguant à grande vitesse,
Dans toutes les directions,
De la taille d’une orange,
Et pressé comme un citron,
S’efforçant d’obtenir ta pulpe,
Par tous les moyens,
Par toutes les méthodes,
Lorsque l’on te secoue,
Tu frémis timidement,
Lorsque l’on te maltraite,
Tu gémis douloureusement,
Lorsque l’on t’agresse,
Tu réagis violemment,
Petite boule de flipper,
Qui va dans tous les sens,
Personne ne veut comprendre,
Que c’est toi qui dirige,
Ton propre jeu,
Game Over.
Comparable à notre planète,
Naviguant à grande vitesse,
Dans toutes les directions,
De la taille d’une orange,
Et pressé comme un citron,
S’efforçant d’obtenir ta pulpe,
Par tous les moyens,
Par toutes les méthodes,
Lorsque l’on te secoue,
Tu frémis timidement,
Lorsque l’on te maltraite,
Tu gémis douloureusement,
Lorsque l’on t’agresse,
Tu réagis violemment,
Petite boule de flipper,
Qui va dans tous les sens,
Personne ne veut comprendre,
Que c’est toi qui dirige,
Ton propre jeu,
Game Over.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le tigre de papier,
Prédateur de syllabes,
Félin de papier buvard,
Aux griffes inoffensives,
Comparables à des plumes d’oie,
Tachetées de noir et blanc,
Telle l’encre sèche,
Sur la feuille blanche,
Pattes de velours,
Comme une écriture de mouche,
Odorat indolore,
Composé de teinte bicolore,
Pour seul arme,
Le feutre bleu,
Couleur de la modération,
Surlignant la teinte indélébile,
Des limites de son encrier.
Prédateur de syllabes,
Félin de papier buvard,
Aux griffes inoffensives,
Comparables à des plumes d’oie,
Tachetées de noir et blanc,
Telle l’encre sèche,
Sur la feuille blanche,
Pattes de velours,
Comme une écriture de mouche,
Odorat indolore,
Composé de teinte bicolore,
Pour seul arme,
Le feutre bleu,
Couleur de la modération,
Surlignant la teinte indélébile,
Des limites de son encrier.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le poison qui rends fou,
Comme une toile d’araignée,
Tissée avec minutie et patience,
Insidieusement diffusée,
Dans notre corps et notre esprit,
A l’image de l’infusion d’une verveine,
Son goût se propage, et s’est propagé,
Sur toute la surface de planète,
Régnant en maître incontestable,
Incontestablement roi d’une nouvelle ère,
Aire d’une surface ronde comme la Terre,
Et rapide comme l’éclair,
Poison du nouveau monde,
Poison de connaissance,
Poison de l’humanité,
Injecté dès la plus tendre enfance,
Dans nos veines rouges sanguines,
Inhalé dès l’adolescence,
Dans nos narines vierges,
Accoutumé dès l’âge légal,
De nos cinq sens,
Pour une émancipation,
D’un futur en forme,
De point d’interrogation.
www.poison.com
Comme une toile d’araignée,
Tissée avec minutie et patience,
Insidieusement diffusée,
Dans notre corps et notre esprit,
A l’image de l’infusion d’une verveine,
Son goût se propage, et s’est propagé,
Sur toute la surface de planète,
Régnant en maître incontestable,
Incontestablement roi d’une nouvelle ère,
Aire d’une surface ronde comme la Terre,
Et rapide comme l’éclair,
Poison du nouveau monde,
Poison de connaissance,
Poison de l’humanité,
Injecté dès la plus tendre enfance,
Dans nos veines rouges sanguines,
Inhalé dès l’adolescence,
Dans nos narines vierges,
Accoutumé dès l’âge légal,
De nos cinq sens,
Pour une émancipation,
D’un futur en forme,
De point d’interrogation.
www.poison.com
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le repas de Noël,
La chaleur familiale monte,
Crescendo,
Au point le plus haut,
Tous sont assis autour d'une grande table,
Table ovale, conviviale et tribale,
Le bal des hypocrites peut commencer,
Pour apéritif, un vieux martini primitif,
Tout le monde parle de soi,
Les langues se délient plus facilement,
Sous l'effet de l'alcool,
L'entrée démarre avec les fruits de mer,
Qui ont pour effet,
De donner le mal de mer,
Les huîtres sont amer,
Et le concours de perle continue,
Le plat de résistance arrive en second,
Avec son lot de fourberies,
A ce stade,
Parler des autres et du voisin,
Est la démarche classique,
D'un Noël narcissique,
La pintade du voisin n'a qu'à bien se tenir,
La descente des bas fonds continue,
Avec l'arrivée du dessert,
Qui annonce un champ lexical désert,
Voler bas et tirer haut,
Telle est la devise,
A coups de champagne,
Dans la lointaine campagne,
Pour finir une belle bûche,
Vient terminer ce moment désagréable et abominable,
Qui annonce souvent,
Une fin d'année, pleine de promesse,
Et qui débute tout le temps,
Pleine de petitesse,
Le père Noël est une ordure.
La chaleur familiale monte,
Crescendo,
Au point le plus haut,
Tous sont assis autour d'une grande table,
Table ovale, conviviale et tribale,
Le bal des hypocrites peut commencer,
Pour apéritif, un vieux martini primitif,
Tout le monde parle de soi,
Les langues se délient plus facilement,
Sous l'effet de l'alcool,
L'entrée démarre avec les fruits de mer,
Qui ont pour effet,
De donner le mal de mer,
Les huîtres sont amer,
Et le concours de perle continue,
Le plat de résistance arrive en second,
Avec son lot de fourberies,
A ce stade,
Parler des autres et du voisin,
Est la démarche classique,
D'un Noël narcissique,
La pintade du voisin n'a qu'à bien se tenir,
La descente des bas fonds continue,
Avec l'arrivée du dessert,
Qui annonce un champ lexical désert,
Voler bas et tirer haut,
Telle est la devise,
A coups de champagne,
Dans la lointaine campagne,
Pour finir une belle bûche,
Vient terminer ce moment désagréable et abominable,
Qui annonce souvent,
Une fin d'année, pleine de promesse,
Et qui débute tout le temps,
Pleine de petitesse,
Le père Noël est une ordure.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le calumet de la paix,
C’est dans un sac en cuir,
Que contenait ce vieil instrument,
Comparable à une pipe,
Duquel l’on peut aspirer,
De profondes inspirations,
De tabac endurci,
Aux milles vertus,
Et aux senteurs de pain d’épice ,
Qu’un petit garçon, les yeux écarquillés,
A l’allure chétive et maladive,
Scrutait ce petit bout de bois,
Avec défiance,
Avec méfiance,
Et avec rancœur,
A l’autre bout de la cour de récréation,
Le petit Winston, gamin vif et intelligent,
Arborait fièrement ce chapeau de cow-boy,
Pas n’importe lequel,
Celui d’un célèbre colonel de l’armée Anglaise,
Dont les victoires célèbres,
Etaient clamées haut et fort,
Par l’ensemble des élèves de cette petite école,
L’ensemble des gamins jouaient,
Aux indiens et aux cow-boys,
Les uns coiffés de chapeau,
Les autres ornés de plume,
Et poussaient des cris, des hululements,
En formant des cercles,
Et en applaudissant fièrement,
Faisant de la cour de récréation,
Une grande de salle de théâtre,
Dans laquelle tout le monde avait son rôle,
Sauf ce pauvre petit Adolf,
Qui avait hérité de cette grande pipe en bois,
Dont l’usage historique,
Lui en était inconnu,
Et dont l’utilisation symbolique,
Lui servait, à ce moment précis,
Au milieu des chants et des cris enfantins,
A former des croix profondément ancrées,
Dans le sol en terre battue,
De la petite école.
C’est dans un sac en cuir,
Que contenait ce vieil instrument,
Comparable à une pipe,
Duquel l’on peut aspirer,
De profondes inspirations,
De tabac endurci,
Aux milles vertus,
Et aux senteurs de pain d’épice ,
Qu’un petit garçon, les yeux écarquillés,
A l’allure chétive et maladive,
Scrutait ce petit bout de bois,
Avec défiance,
Avec méfiance,
Et avec rancœur,
A l’autre bout de la cour de récréation,
Le petit Winston, gamin vif et intelligent,
Arborait fièrement ce chapeau de cow-boy,
Pas n’importe lequel,
Celui d’un célèbre colonel de l’armée Anglaise,
Dont les victoires célèbres,
Etaient clamées haut et fort,
Par l’ensemble des élèves de cette petite école,
L’ensemble des gamins jouaient,
Aux indiens et aux cow-boys,
Les uns coiffés de chapeau,
Les autres ornés de plume,
Et poussaient des cris, des hululements,
En formant des cercles,
Et en applaudissant fièrement,
Faisant de la cour de récréation,
Une grande de salle de théâtre,
Dans laquelle tout le monde avait son rôle,
Sauf ce pauvre petit Adolf,
Qui avait hérité de cette grande pipe en bois,
Dont l’usage historique,
Lui en était inconnu,
Et dont l’utilisation symbolique,
Lui servait, à ce moment précis,
Au milieu des chants et des cris enfantins,
A former des croix profondément ancrées,
Dans le sol en terre battue,
De la petite école.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le chien aboie et la caravane passe,
C'était un soir d'hiver, à la tombée de la nuit,
A l'an de grâce, mille neuf cent soixante dix neuf,
La pluie tombait par averses, et le brouillard se levait,
Un petit garçon de sept années, farouche,
Mais point téméraire,
S'apprêtait à rentrer chez lui,
Après une journée harassante, pleine de souvenirs,
Et les poches remplies de billes, gagnées,
C'était à la mode à cette époque de collectionner,
Des billes de toutes les couleurs,
Et qui n'ont pour utilité que de suivre la mode,
Changeante, d'année en année,
A l'angle d'une rue, le petit garçon s'immobilisa,
Et observa au loin, dans un petit appartement,
Une lumière rouge scintillante et furtive,
Qui brillait par à coups, un peu comme un signal,
Alors le petit garçon, dont la curiosité insatiable,
N'était jamais satisfaite, même des années plus tard,
Décida de s'approcher de ces faisceaux lumineux intriguant,
Qui avaient désormais doublés en intensité,
Au fur et à mesure, qu'il se rapprochait de la lumière rouge,
Approximativement, à deux cent cinquante mètres,
On pouvait exactement s'apercevoir qu'elle provenait,
D'un appartement, tout en haut d'une tour,
Haute de plusieurs étages, voir même de dizaines d'étages,
Ressemblant à un grand château d'eau,
Laissé à l’abandon,
Arrivé en bas de la tour, le petit garçon stoppa net,
Il regarda une dernière fois la tour immense,
Et s’aperçut que le signal rouge clignotait au dernier étage,
L’entrée était déserte, le petit garçon poussa doucement la porte du hall,
Et la première des sensations qu’il ressentit, fût,
Un étrange silence de plomb, envahissant et enveloppant,
L’ensemble de la grande cage d’escalier,
Il referma la lourde porte d’entrée derrière lui,
Et décida de monter par l’escalier, lentement, pas à pas,
Il faisait noir, sombre, et le petit garçon avançait à tâtons,
A chaque étage il marquait un temps d’arrêt, pour écouter, pour scruter,
Mais aucun signe de vie lui parvenait, ni un bruit, ni une odeur,
Comme si cette tour était abandonnée, et pourtant,
Les lumières extérieurs étaient bien réelles,
A cet instant le petit garçon n’en menait pas large,
Quelle idée avait-il eu de pénétrer dans cette tour maudite ?
Vingt cinquième, vingt sixième, vingt septième, vingt huitième étage,
Le petit garçon approchait du but,
Et tout d’un coup, brusquement, au vingt neuvième étage,
Son sang ne fit qu’un tour,
Dans la froideur de la nuit, là en haut de cette tour infernale,
Se tenaient debout deux hommes armés de kalachnikovs,
Devant la porte ouverte de cet appartement,
Duquel l’on apercevait un homme cagoulé, muni d’un treillis,
Et d’un fusil à lunettes,
Dont les coups silencieux s’abattaient lentement,
De l’autre côté de la ville,
Le petit garçon compris alors,
Que c’était le début d’une longue série de lumières rouges clignotantes,
Et que son paquet de billes de toutes les couleurs,
N’était déjà plus à la mode,
Le chien aboie, la caravane passe.
Kandâhar, Afghanistan, mille neuf cent soixante dix neuf.
C'était un soir d'hiver, à la tombée de la nuit,
A l'an de grâce, mille neuf cent soixante dix neuf,
La pluie tombait par averses, et le brouillard se levait,
Un petit garçon de sept années, farouche,
Mais point téméraire,
S'apprêtait à rentrer chez lui,
Après une journée harassante, pleine de souvenirs,
Et les poches remplies de billes, gagnées,
C'était à la mode à cette époque de collectionner,
Des billes de toutes les couleurs,
Et qui n'ont pour utilité que de suivre la mode,
Changeante, d'année en année,
A l'angle d'une rue, le petit garçon s'immobilisa,
Et observa au loin, dans un petit appartement,
Une lumière rouge scintillante et furtive,
Qui brillait par à coups, un peu comme un signal,
Alors le petit garçon, dont la curiosité insatiable,
N'était jamais satisfaite, même des années plus tard,
Décida de s'approcher de ces faisceaux lumineux intriguant,
Qui avaient désormais doublés en intensité,
Au fur et à mesure, qu'il se rapprochait de la lumière rouge,
Approximativement, à deux cent cinquante mètres,
On pouvait exactement s'apercevoir qu'elle provenait,
D'un appartement, tout en haut d'une tour,
Haute de plusieurs étages, voir même de dizaines d'étages,
Ressemblant à un grand château d'eau,
Laissé à l’abandon,
Arrivé en bas de la tour, le petit garçon stoppa net,
Il regarda une dernière fois la tour immense,
Et s’aperçut que le signal rouge clignotait au dernier étage,
L’entrée était déserte, le petit garçon poussa doucement la porte du hall,
Et la première des sensations qu’il ressentit, fût,
Un étrange silence de plomb, envahissant et enveloppant,
L’ensemble de la grande cage d’escalier,
Il referma la lourde porte d’entrée derrière lui,
Et décida de monter par l’escalier, lentement, pas à pas,
Il faisait noir, sombre, et le petit garçon avançait à tâtons,
A chaque étage il marquait un temps d’arrêt, pour écouter, pour scruter,
Mais aucun signe de vie lui parvenait, ni un bruit, ni une odeur,
Comme si cette tour était abandonnée, et pourtant,
Les lumières extérieurs étaient bien réelles,
A cet instant le petit garçon n’en menait pas large,
Quelle idée avait-il eu de pénétrer dans cette tour maudite ?
Vingt cinquième, vingt sixième, vingt septième, vingt huitième étage,
Le petit garçon approchait du but,
Et tout d’un coup, brusquement, au vingt neuvième étage,
Son sang ne fit qu’un tour,
Dans la froideur de la nuit, là en haut de cette tour infernale,
Se tenaient debout deux hommes armés de kalachnikovs,
Devant la porte ouverte de cet appartement,
Duquel l’on apercevait un homme cagoulé, muni d’un treillis,
Et d’un fusil à lunettes,
Dont les coups silencieux s’abattaient lentement,
De l’autre côté de la ville,
Le petit garçon compris alors,
Que c’était le début d’une longue série de lumières rouges clignotantes,
Et que son paquet de billes de toutes les couleurs,
N’était déjà plus à la mode,
Le chien aboie, la caravane passe.
Kandâhar, Afghanistan, mille neuf cent soixante dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
S'il te plaît,
Ne me regardes pas,
S'il te plaît,
Ne me touches pas,
S'il te plaît,
Ne m'écoutes pas,
Ton labyrinthe est à toi,
Mon labyrinthe est à moi,
Une porte d'entrée,
Et une porte de sortie,
Je suis ton minotaure,
Et tu es mon Thésée,
Mais saches une chose,
Rien qu'une seule chose,
C'est qu'on ne sort,
Ni vainqueur,
Ni perdant,
De mon labyrinthe.
Ne me regardes pas,
S'il te plaît,
Ne me touches pas,
S'il te plaît,
Ne m'écoutes pas,
Ton labyrinthe est à toi,
Mon labyrinthe est à moi,
Une porte d'entrée,
Et une porte de sortie,
Je suis ton minotaure,
Et tu es mon Thésée,
Mais saches une chose,
Rien qu'une seule chose,
C'est qu'on ne sort,
Ni vainqueur,
Ni perdant,
De mon labyrinthe.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Les frères têtes kreuzes,
Il était une fois,
Dans une sombre forêt,
Au milieu d'une clairière,
Près d'une rivière,
Trois frères,
A l'allure débonnaire,
Grands par la taille,
Taillés comme des rocs,
Imposants d'allure,
Et surtout emplis,
D'une grande fierté,
Fiers d'être des membres,
De la prestigieuse organisation,
"La Table".
Car Mère Nature,
Leur avait offert,
Un quotient intellectuel,
Supérieur à la normale,
Dont ils se servaient,
A vrai dire,
Pour diverses contrefaçons,
Afin de façonner,
Dans leur modeste demeure,
Un butin considérable,
Digne de la caverne,
D'Ali Baba,
C'est ainsi que les trois gredins,
Grâce à leur intellect,
Et à leur sens inné,
De l'entourloupe,
Tel le corbeau et le renard,
Fourvoyaient en quantité,
De jeunes zèbres,
Car comme dit le proverbe,
"Trop intelligent pour être heureux".
Les frères têtes kreuzes, Forêt de Fontainebleau, La Table, Ingénieurs des Mines et des Combines.
Il était une fois,
Dans une sombre forêt,
Au milieu d'une clairière,
Près d'une rivière,
Trois frères,
A l'allure débonnaire,
Grands par la taille,
Taillés comme des rocs,
Imposants d'allure,
Et surtout emplis,
D'une grande fierté,
Fiers d'être des membres,
De la prestigieuse organisation,
"La Table".
Car Mère Nature,
Leur avait offert,
Un quotient intellectuel,
Supérieur à la normale,
Dont ils se servaient,
A vrai dire,
Pour diverses contrefaçons,
Afin de façonner,
Dans leur modeste demeure,
Un butin considérable,
Digne de la caverne,
D'Ali Baba,
C'est ainsi que les trois gredins,
Grâce à leur intellect,
Et à leur sens inné,
De l'entourloupe,
Tel le corbeau et le renard,
Fourvoyaient en quantité,
De jeunes zèbres,
Car comme dit le proverbe,
"Trop intelligent pour être heureux".
Les frères têtes kreuzes, Forêt de Fontainebleau, La Table, Ingénieurs des Mines et des Combines.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Les Trois Petits Singes.
Ne pas voir le mal,
Dit le premier,
Ne pas entendre le mal,
Dit le second,
Ne pas dire le mal,
Enchérît le troisième,
C'est ainsi que cette maxime,
Prends tout son sens,
Lorsqu'on ferme les yeux,
Lorsque l'on se bouche les oreilles,
Lorsque l'on garde silence.
Ne pas voir le mal,
Dit le premier,
Ne pas entendre le mal,
Dit le second,
Ne pas dire le mal,
Enchérît le troisième,
C'est ainsi que cette maxime,
Prends tout son sens,
Lorsqu'on ferme les yeux,
Lorsque l'on se bouche les oreilles,
Lorsque l'on garde silence.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le docteur Jivaro,
Porté disparu,
Loin dans une tribu,
A demi-nu,
Pieds nus,
Le docteur Jivaro,
Alias El torrero,
Alias le Réducteur,
Alias le Liquidateur,
Préparait son prochain coup,
A coup de coupe-coupe,
A travers la jungle.
La légende voulait,
Que le docteur Jivaro,
Avait quitté la métropole,
Pour cacher son pactole,
Et purifier son auréole,
De son sillage moribond,
Et de ses nombreuses casseroles,
Qui lui collaient aux basques.
Docteur Jivaro,
Libre dans sa tête,
Derrière sa fenêtre,
Déjà mort peut être.
Porté disparu,
Loin dans une tribu,
A demi-nu,
Pieds nus,
Le docteur Jivaro,
Alias El torrero,
Alias le Réducteur,
Alias le Liquidateur,
Préparait son prochain coup,
A coup de coupe-coupe,
A travers la jungle.
La légende voulait,
Que le docteur Jivaro,
Avait quitté la métropole,
Pour cacher son pactole,
Et purifier son auréole,
De son sillage moribond,
Et de ses nombreuses casseroles,
Qui lui collaient aux basques.
Docteur Jivaro,
Libre dans sa tête,
Derrière sa fenêtre,
Déjà mort peut être.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Tu quoque mi fili,
Avant la mort,
Il y'a la vie,
Après la vie,
Il y'a la mort,
Une vie vaut bien une mort,
Une mort vaut bien une vie,
La vie nous apprends,
La mort nous reprends,
La vie nous fait souffrir,
La mort se charge de nos soupirs,
La vie, on la respire,
La mort, on la transpire,
Entre les deux,
C'est une histoire d'amour,
Entre les deux,
C'est une histoire de haine,
Mais surtout,
Entre la vie,
Entre la mort,
C'est une histoire,
Qui se veut,
Intime.
Avant la mort,
Il y'a la vie,
Après la vie,
Il y'a la mort,
Une vie vaut bien une mort,
Une mort vaut bien une vie,
La vie nous apprends,
La mort nous reprends,
La vie nous fait souffrir,
La mort se charge de nos soupirs,
La vie, on la respire,
La mort, on la transpire,
Entre les deux,
C'est une histoire d'amour,
Entre les deux,
C'est une histoire de haine,
Mais surtout,
Entre la vie,
Entre la mort,
C'est une histoire,
Qui se veut,
Intime.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Muet comme une carpe,
C'est l'histoire de quatre lascars,
Armés de carambars,
Qui racontaient leurs blagues,
Avec un humour,
Souvent pas très drôle,
Ils avaient embarqué,
Dans leur drakkar,
Direction le Zanzibar,
Pour confronter leur savoir,
A la communauté de zèbres locaux.
Nos quatre lascars,
Loin d'être des malabars,
Mais avides,
De trouver quelques pétrodollars,
A la manière de Pablo Escobar,
Commencèrent par détaler,
Leur Curriculum-Vitae,
Afin d'en jeter plein la vue,
Puis de distiller,
Leur pseudo savoir,
Afin d'éblouir leur public,
En vain,
La résistance intellectuelle,
De penseurs libres,
D'artistes indomptés,
De scientifiques cartésiens,
Leur donnait une nouvelle direction,
Un nouveau chemin,
De jaguar qu'ils prétendaient être,
Ils étaient devenus des carpes,
Silencieuses,
Et muettes,
Rangeant leurs devinettes,
Aux oubliettes,
Car l'échelle mesurant,
Et menant à,
L'intellect,
Ne peut être gravie,
Que par une certaine,
Honnêteté intellectuelle.
Les Quatre Lascars, ou Les Quatre Carpes, Forum ZC, premières décennies du second millénaire.
C'est l'histoire de quatre lascars,
Armés de carambars,
Qui racontaient leurs blagues,
Avec un humour,
Souvent pas très drôle,
Ils avaient embarqué,
Dans leur drakkar,
Direction le Zanzibar,
Pour confronter leur savoir,
A la communauté de zèbres locaux.
Nos quatre lascars,
Loin d'être des malabars,
Mais avides,
De trouver quelques pétrodollars,
A la manière de Pablo Escobar,
Commencèrent par détaler,
Leur Curriculum-Vitae,
Afin d'en jeter plein la vue,
Puis de distiller,
Leur pseudo savoir,
Afin d'éblouir leur public,
En vain,
La résistance intellectuelle,
De penseurs libres,
D'artistes indomptés,
De scientifiques cartésiens,
Leur donnait une nouvelle direction,
Un nouveau chemin,
De jaguar qu'ils prétendaient être,
Ils étaient devenus des carpes,
Silencieuses,
Et muettes,
Rangeant leurs devinettes,
Aux oubliettes,
Car l'échelle mesurant,
Et menant à,
L'intellect,
Ne peut être gravie,
Que par une certaine,
Honnêteté intellectuelle.
Les Quatre Lascars, ou Les Quatre Carpes, Forum ZC, premières décennies du second millénaire.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
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Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Qui vit par l'épée périra par l'épée.
Du haut de ses deux mètres,
Et bâti comme un colosse,
Antoine faisait figure,
D'épouvantail dans son domaine,
Il était devenu un expert,
Et une figure d'autorité,
Il était devenu le spécialiste,
Dans la résolution d'affaires criminelles,
Et plus particulièrement,
Celles, concernant les tueurs en série,
A son actif glorieux,
On lui recensait une vingtaine d'arrestations,
De prédateurs intelligents,
Et redoutables d'efficacité,
Dans l'univers du crime.
Mais surtout, l'opinion publique,
Ainsi que la Justice,
Avait gardé en mémoire,
L'arrestation ingénieuse,
Du macabre Désiré Drulan,
Surnommé le "Neurochirurgien"
En raison de son habileté,
Et de sa dextérité,
A disséquer et à manger,
Certaines parties du cerveau,
De ses victimes.
L'affaire Drulan avait fait grand bruit,
Et son arrestation,
D'une subtilité intellectuelle,
Hors norme,
De la part de l'inspecteur Antoine,
Lui valu des remerciements,
Bien au delà de l'Hexagone,
Et partout dans le monde de la Police,
Et de la Justice,
On ne manquait pas d'éloges,
Pour saluer le brio d'Antoine.
Des années après,
Une vingtaine exactement,
Antoine était toujours un grand enquêteur,
Promu au plus haut des grades,
Il était devenu un "sage" parmi les "sages"
De son domaine de prédilection,
Celui d'exceller dans l'arrestation,
Et la résolution,
De connaître la vérité.
Mais cette soif de vérité,
Tellement ancrée au plus profond,
De son être,
De son âme,
Il en avait oublié,
Que son combat, principal,
Approchant de la retraite,
Etait devenu sa maladie,
Et non plus son métier.
Oubliant donc,
Alzheimer précoce,
Et son lot de souffrances,
C'est ainsi, qu'un jour,
Antoine passa, contre son gré,
Un examen de neurochirurgie,
Et y laissa sa peau, et son cervelet,
Car ayant négligé sa condition humaine,
Et s'étant consacré,
Corps et âmes,
A son métier,
Il en avait oublié,
Le proverbe célèbre,
"La vengeance est un plat qui se mange froid"
Les frères Drulan, Diplômés en Neurochirurgie, années deux mille, Région Parisienne, France.
Antoine O., Diplômé de l'institut des Hautes Etudes de Criminologie, années deux mille, Paris, France.
Du haut de ses deux mètres,
Et bâti comme un colosse,
Antoine faisait figure,
D'épouvantail dans son domaine,
Il était devenu un expert,
Et une figure d'autorité,
Il était devenu le spécialiste,
Dans la résolution d'affaires criminelles,
Et plus particulièrement,
Celles, concernant les tueurs en série,
A son actif glorieux,
On lui recensait une vingtaine d'arrestations,
De prédateurs intelligents,
Et redoutables d'efficacité,
Dans l'univers du crime.
Mais surtout, l'opinion publique,
Ainsi que la Justice,
Avait gardé en mémoire,
L'arrestation ingénieuse,
Du macabre Désiré Drulan,
Surnommé le "Neurochirurgien"
En raison de son habileté,
Et de sa dextérité,
A disséquer et à manger,
Certaines parties du cerveau,
De ses victimes.
L'affaire Drulan avait fait grand bruit,
Et son arrestation,
D'une subtilité intellectuelle,
Hors norme,
De la part de l'inspecteur Antoine,
Lui valu des remerciements,
Bien au delà de l'Hexagone,
Et partout dans le monde de la Police,
Et de la Justice,
On ne manquait pas d'éloges,
Pour saluer le brio d'Antoine.
Des années après,
Une vingtaine exactement,
Antoine était toujours un grand enquêteur,
Promu au plus haut des grades,
Il était devenu un "sage" parmi les "sages"
De son domaine de prédilection,
Celui d'exceller dans l'arrestation,
Et la résolution,
De connaître la vérité.
Mais cette soif de vérité,
Tellement ancrée au plus profond,
De son être,
De son âme,
Il en avait oublié,
Que son combat, principal,
Approchant de la retraite,
Etait devenu sa maladie,
Et non plus son métier.
Oubliant donc,
Alzheimer précoce,
Et son lot de souffrances,
C'est ainsi, qu'un jour,
Antoine passa, contre son gré,
Un examen de neurochirurgie,
Et y laissa sa peau, et son cervelet,
Car ayant négligé sa condition humaine,
Et s'étant consacré,
Corps et âmes,
A son métier,
Il en avait oublié,
Le proverbe célèbre,
"La vengeance est un plat qui se mange froid"
Les frères Drulan, Diplômés en Neurochirurgie, années deux mille, Région Parisienne, France.
Antoine O., Diplômé de l'institut des Hautes Etudes de Criminologie, années deux mille, Paris, France.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Au bal masqué,
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser au bal masqué
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Pendant toute l'année on prépare les costumes
Dracula, Casanova
C'est un vrai plaisir de respecter les coutumes
Cendrillon, Napoléon
Aujourd'hui, je fais ce qui me plaît (me plaît)
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, me plaît
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
C'est l'occasion rêvée de changer de partenaire
Superman (Superman) Spiderman (Spiderman)
On peut s'envoler en gardant les pieds sur terre
Joséphine (Joséphine) Colombine (Colombine)
Aujourd'hui j'embrasse qui je veux, je veux
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, j'embrasse qui je veux, je veux
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Joséphine (Joséphine) Dracula (Dracula)
D'Artagnan (D'Artagnan) Cendrillon (Cendrillon)
Jules César (Jules César) Arlequin (Arlequin)
Superman (Superman) Colombine (Colombine)
Aujourd'hui, je fais ce qui me plaît (me plaît)
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, me plaît
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, au bal masqué (au bal masqué)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Joséphine (Joséphine) Dracula (Dracula)
D'Artagnan (D'Artagnan) Cendrillon (Cendrillon)
Jules César (Jules César) Arlequin (Arlequin)
Superman (Superman) Colombine (Colombine)
Napoléon (Napoléon) Bécassine (Bécassine)
Casanova (Casanova) Marilyn (Marilyn)
Aujourd'hui, j'embrasse qui je veux, je veux
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, j'embrasse qui je veux, je veux
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, au bal masqué (au bal masqué)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser au bal masqué (au bal masqué)
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser au bal masqué
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Pendant toute l'année on prépare les costumes
Dracula, Casanova
C'est un vrai plaisir de respecter les coutumes
Cendrillon, Napoléon
Aujourd'hui, je fais ce qui me plaît (me plaît)
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, me plaît
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
C'est l'occasion rêvée de changer de partenaire
Superman (Superman) Spiderman (Spiderman)
On peut s'envoler en gardant les pieds sur terre
Joséphine (Joséphine) Colombine (Colombine)
Aujourd'hui j'embrasse qui je veux, je veux
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, j'embrasse qui je veux, je veux
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Joséphine (Joséphine) Dracula (Dracula)
D'Artagnan (D'Artagnan) Cendrillon (Cendrillon)
Jules César (Jules César) Arlequin (Arlequin)
Superman (Superman) Colombine (Colombine)
Aujourd'hui, je fais ce qui me plaît (me plaît)
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, me plaît
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, au bal masqué (au bal masqué)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Joséphine (Joséphine) Dracula (Dracula)
D'Artagnan (D'Artagnan) Cendrillon (Cendrillon)
Jules César (Jules César) Arlequin (Arlequin)
Superman (Superman) Colombine (Colombine)
Napoléon (Napoléon) Bécassine (Bécassine)
Casanova (Casanova) Marilyn (Marilyn)
Aujourd'hui, j'embrasse qui je veux, je veux
Devinez, devinez, devinez qui je suis
Derrière mon loup, j'embrasse qui je veux, je veux
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Aujourd'hui, (aujourd'hui) tout est permis (tout est permis)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, au bal masqué (au bal masqué)
Au bal, au bal masqué, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal masqué (au bal masqué)
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser au bal masqué (au bal masqué)
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Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
C'est fort de café,
Ce soir,
En prenant,
Mon café noir,
Au reflet d'ivoire,
J'écris ces vers,
Au travers,
En travers,
A couvert,
Pour l'univers,
Improvisation,
Imagination,
Inspiration,
En dégustant,
Ma délicieuse potion,
Qui m'entraîne vers l'action,
Et la détermination,
De mes nombreuses sensations,
Mon café est noir,
Noir comme le néant,
Fort comme un géant,
Aux saveurs exotiques,
Aux odeurs érotiques,
Venues de Centre-Afrique,
Associé à une excellente musique,
Je déguste, oui, je déguste,
Et j'apprécie ce moment de calme,
Laissant mes mots,
Et mes maux,
Coulés lentement,
Vers après vers,
Vers des souvenirs d'antan,
Qui me font grincer des dents,
Ce café est décidément très fort,
Mais il m'accompagne,
Le temps d'un soir,
A l'orée d'un futur espoir,
Café noir, très noir,
Qui raconte une histoire,
Au delà de ma mémoire.
Café Arabica moulu originaire d'Ethiopie, dans une contrée lointaine, un dimanche soir, septembre de l'an deux mille dix huit.
Ce soir,
En prenant,
Mon café noir,
Au reflet d'ivoire,
J'écris ces vers,
Au travers,
En travers,
A couvert,
Pour l'univers,
Improvisation,
Imagination,
Inspiration,
En dégustant,
Ma délicieuse potion,
Qui m'entraîne vers l'action,
Et la détermination,
De mes nombreuses sensations,
Mon café est noir,
Noir comme le néant,
Fort comme un géant,
Aux saveurs exotiques,
Aux odeurs érotiques,
Venues de Centre-Afrique,
Associé à une excellente musique,
Je déguste, oui, je déguste,
Et j'apprécie ce moment de calme,
Laissant mes mots,
Et mes maux,
Coulés lentement,
Vers après vers,
Vers des souvenirs d'antan,
Qui me font grincer des dents,
Ce café est décidément très fort,
Mais il m'accompagne,
Le temps d'un soir,
A l'orée d'un futur espoir,
Café noir, très noir,
Qui raconte une histoire,
Au delà de ma mémoire.
Café Arabica moulu originaire d'Ethiopie, dans une contrée lointaine, un dimanche soir, septembre de l'an deux mille dix huit.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le peintre à l'eau de rose,
C'est l'histoire d'un artiste,
Un grand artiste,
Peintre de son métier,
Peintre par passion,
Peintre par pulsion,
Peintre par sublimation,
Mais surtout,
Peintre à l'eau de rose,
Car l'amour qui coule,
Dans ses veines,
Est limpide,
Et pur,
Comme l'eau d'une source,
Comme l'eau d'un ruisseau,
Abondante,
Débordante,
Jaillissante,
Tel le lit d'une rivière,
Sa peinture,
A son image,
Est provocante,
Et élégante,
De l'art sort de son pinceau,
A l'image du roi Midas,
Tout ce qui touche,
Se transforme en or.
Lorsqu'il dessine,
Les contours et les esquisses,
De ses tableaux garnis,
Riches en couleur,
Couleurs de l'arc-en-ciel,
Ciels lumineux,
Lumineux coups de crayons,
Crayons et pastels,
Qui transforment l'environnement,
Et qui provoquent,
En tout nos sens,
Des fourmillements de plaisir,
Lorsque, nus,
Devant l'oeuvre féconde de l'artiste,
Nous ressentons ce parfum,
Si subtil,
Si volatil,
De l'eau de rose.
Alors nous nous inclinons,
Et nous implorons,
Le ciel,
De nous fournir,
Encore et encore,
De l'eau de rose.
Le peintre à l'eau de rose, récit imaginatif venue d'une contrée lointaine, un lundi soir, dix neuf septembre de l'année deux mille dix huit.
C'est l'histoire d'un artiste,
Un grand artiste,
Peintre de son métier,
Peintre par passion,
Peintre par pulsion,
Peintre par sublimation,
Mais surtout,
Peintre à l'eau de rose,
Car l'amour qui coule,
Dans ses veines,
Est limpide,
Et pur,
Comme l'eau d'une source,
Comme l'eau d'un ruisseau,
Abondante,
Débordante,
Jaillissante,
Tel le lit d'une rivière,
Sa peinture,
A son image,
Est provocante,
Et élégante,
De l'art sort de son pinceau,
A l'image du roi Midas,
Tout ce qui touche,
Se transforme en or.
Lorsqu'il dessine,
Les contours et les esquisses,
De ses tableaux garnis,
Riches en couleur,
Couleurs de l'arc-en-ciel,
Ciels lumineux,
Lumineux coups de crayons,
Crayons et pastels,
Qui transforment l'environnement,
Et qui provoquent,
En tout nos sens,
Des fourmillements de plaisir,
Lorsque, nus,
Devant l'oeuvre féconde de l'artiste,
Nous ressentons ce parfum,
Si subtil,
Si volatil,
De l'eau de rose.
Alors nous nous inclinons,
Et nous implorons,
Le ciel,
De nous fournir,
Encore et encore,
De l'eau de rose.
Le peintre à l'eau de rose, récit imaginatif venue d'une contrée lointaine, un lundi soir, dix neuf septembre de l'année deux mille dix huit.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le revers de la médaille,
Alice vivait ainsi,
Sans complexe,
Son chemin, tout tracé,
Après ses études,
Longues,
Et studieuses,
De Politique Internationale,
L'avait conduit,
A côtoyé,
Les plus grandes personnalités,
De ce monde,
Des Rois, des reines,
Des ambassadeurs,
Des ministres,
Des chefs d'états,
Première femme, en France,
A s'octroyer le grade suprême,
De Présidente de la République.
Son rêve de jeune fille,
Celui de changer le monde,
Etait devenu réalité,
A présent,
A la tête de la quatrième puissance mondiale,
En ces années du milieu,
Du vingt et unième siècle,
C'était la première des premières, femmes,
A obtenir le plus haut pouvoir,
A conquérir le grade suprême,
Et coûte que coûte,
Elle comptait mettre en oeuvre,
Ses idées,
Pour changer la face du monde.
En cinq années,
Alice au pays des merveilles,
Entama de profondes réformes,
Bouscula littéralement le parlement,
En menant une politique intérieure,
Respectueuse du peuple,
En menant une politique étrangère,
Qui redora le blason "France",
Comme au temps du siècle des Lumières,
Et en hissant le pays,
Aux tous premiers rangs,
Des plus grandes démocraties mondiales.
Voila ce qu'avait réalisé Alice,
Un quinquennat exemplaire,
Et le peuple,
A l'instar du cirque Maxime,
En redemandait,
Encore et encore.
Et cette atmosphère,
Ne faisait que renforcer,
Les sentiments les plus profonds,
D'Alice,
Ceux de changer encore et encore,
Le Monde.
C'est ainsi que le monde,
Et la fin du siècle,
Entama un nouveau cycle,
Changea de visage,
En ayant à la tête de celui-ci,
Le regard d'une femme.
Ceci est l'histoire à venir,
Du destin du monde,
Entre les mains,
D'une femme,
Aveugle de naissance.
Fédération des aveugles et des malvoyants, Palais de l'Elysée, Paris, Année deux mille soixante dix huit, France.
Alice vivait ainsi,
Sans complexe,
Son chemin, tout tracé,
Après ses études,
Longues,
Et studieuses,
De Politique Internationale,
L'avait conduit,
A côtoyé,
Les plus grandes personnalités,
De ce monde,
Des Rois, des reines,
Des ambassadeurs,
Des ministres,
Des chefs d'états,
Première femme, en France,
A s'octroyer le grade suprême,
De Présidente de la République.
Son rêve de jeune fille,
Celui de changer le monde,
Etait devenu réalité,
A présent,
A la tête de la quatrième puissance mondiale,
En ces années du milieu,
Du vingt et unième siècle,
C'était la première des premières, femmes,
A obtenir le plus haut pouvoir,
A conquérir le grade suprême,
Et coûte que coûte,
Elle comptait mettre en oeuvre,
Ses idées,
Pour changer la face du monde.
En cinq années,
Alice au pays des merveilles,
Entama de profondes réformes,
Bouscula littéralement le parlement,
En menant une politique intérieure,
Respectueuse du peuple,
En menant une politique étrangère,
Qui redora le blason "France",
Comme au temps du siècle des Lumières,
Et en hissant le pays,
Aux tous premiers rangs,
Des plus grandes démocraties mondiales.
Voila ce qu'avait réalisé Alice,
Un quinquennat exemplaire,
Et le peuple,
A l'instar du cirque Maxime,
En redemandait,
Encore et encore.
Et cette atmosphère,
Ne faisait que renforcer,
Les sentiments les plus profonds,
D'Alice,
Ceux de changer encore et encore,
Le Monde.
C'est ainsi que le monde,
Et la fin du siècle,
Entama un nouveau cycle,
Changea de visage,
En ayant à la tête de celui-ci,
Le regard d'une femme.
Ceci est l'histoire à venir,
Du destin du monde,
Entre les mains,
D'une femme,
Aveugle de naissance.
Fédération des aveugles et des malvoyants, Palais de l'Elysée, Paris, Année deux mille soixante dix huit, France.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le minotaure,
Dans le grand labyrinthe où je cherchais ma vie,
Volant de feu en flamme comme un grand oiseau ivre,
Parmi les dieux déchus et les pauvres amis,
J'ai cherché le vertige en apprenant à vivre.
J'ai cheminé souvent, les genoux sur la terre,
Le regard égaré, embrouillé par les larmes,
Souvent par lassitude, quelquefois par prière,
Comme un enfant malade, envoûté par un charme.
Dans ce grand labyrinthe, allant de salle en salle,
De saison en saison, et de guerre en aubade,
J'ai fait cent fois mon lit, j'ai fait cent fois mes malles,
J'ai fait cent fois la valse, et cent fois la chamade.
Je cheminais toujours, les genoux sur la terre,
Le regard égaré, embrouillé par les larmes,
Souvent par lassitude, quelquefois par prière,
Comme un enfant rebelle qui dépose les armes.
Mais un matin tranquille, j'ai vu le minotaure
Qui me jette un regard comme l'on jette un sort.
Dans le grand labyrinthe où il cherchait sa vie,
Volant de feu en flamme, comme un grand oiseau ivre,
Parmi les dieux déchus et les pauvres amis,
Il cherchait le vertige en apprenant à vivre.
Il avait cheminé, les genoux sur la terre,
Le regard égaré, embrouillé par les larmes,
Souvent par lassitude, quelquefois par prière,
Comme un enfant rebelle qui dépose les armes.
Dans ce grand labyrinthe, de soleil en soleil,
De printemps en printemps, de caresse en aubaine,
Il a refait mon lit pour de nouveaux sommeils,
Il a rendu mes rires et mes rêves de reine.
Dans le grand labyrinthe, de soleil en soleil,
Volant dans la lumière, comme deux oiseaux ivres,
Parmi les dieux nouveaux et les nouveaux amis,
On a mêlé nos vies et réappris à vivre...
Dans le grand labyrinthe où je cherchais ma vie,
Volant de feu en flamme comme un grand oiseau ivre,
Parmi les dieux déchus et les pauvres amis,
J'ai cherché le vertige en apprenant à vivre.
J'ai cheminé souvent, les genoux sur la terre,
Le regard égaré, embrouillé par les larmes,
Souvent par lassitude, quelquefois par prière,
Comme un enfant malade, envoûté par un charme.
Dans ce grand labyrinthe, allant de salle en salle,
De saison en saison, et de guerre en aubade,
J'ai fait cent fois mon lit, j'ai fait cent fois mes malles,
J'ai fait cent fois la valse, et cent fois la chamade.
Je cheminais toujours, les genoux sur la terre,
Le regard égaré, embrouillé par les larmes,
Souvent par lassitude, quelquefois par prière,
Comme un enfant rebelle qui dépose les armes.
Mais un matin tranquille, j'ai vu le minotaure
Qui me jette un regard comme l'on jette un sort.
Dans le grand labyrinthe où il cherchait sa vie,
Volant de feu en flamme, comme un grand oiseau ivre,
Parmi les dieux déchus et les pauvres amis,
Il cherchait le vertige en apprenant à vivre.
Il avait cheminé, les genoux sur la terre,
Le regard égaré, embrouillé par les larmes,
Souvent par lassitude, quelquefois par prière,
Comme un enfant rebelle qui dépose les armes.
Dans ce grand labyrinthe, de soleil en soleil,
De printemps en printemps, de caresse en aubaine,
Il a refait mon lit pour de nouveaux sommeils,
Il a rendu mes rires et mes rêves de reine.
Dans le grand labyrinthe, de soleil en soleil,
Volant dans la lumière, comme deux oiseaux ivres,
Parmi les dieux nouveaux et les nouveaux amis,
On a mêlé nos vies et réappris à vivre...
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le Père Fouettard,
Tu ne le sais peut-être pas,
Mais je tenais à te le dire,
Toi, Pierre le Noir,
Je voulais te remercier,
Pour ta profonde méchanceté,
Comme chaque année,
A la même période,
Je t'attends avec assiduité,
Le soir, quand vient la nuit,
A genoux je te guette,
Et je prie le ciel,
Pour que ton âme noire,
Et déchirante,
Parvienne à pourfendre,
Tous ces boucliers,
De chaires humaines,
Pour leur inculquer,
Ce qu'est réellement,
La haine,
Alors je mets à rêver,
Sous mon oreiller,
A un jour sans fin,
A une nuit sans faim,
De voir jaillir,
Sur l'ensemble de cette planète,
La mort,
Partout,
Encore,
Toujours,
La mort,
Avec un grand M.
Rond point d'une zone industrielle, dans une contrée lointaine, militant des premières heures du mouvement des Gilets Noirs du Père Fouettard.
Tu ne le sais peut-être pas,
Mais je tenais à te le dire,
Toi, Pierre le Noir,
Je voulais te remercier,
Pour ta profonde méchanceté,
Comme chaque année,
A la même période,
Je t'attends avec assiduité,
Le soir, quand vient la nuit,
A genoux je te guette,
Et je prie le ciel,
Pour que ton âme noire,
Et déchirante,
Parvienne à pourfendre,
Tous ces boucliers,
De chaires humaines,
Pour leur inculquer,
Ce qu'est réellement,
La haine,
Alors je mets à rêver,
Sous mon oreiller,
A un jour sans fin,
A une nuit sans faim,
De voir jaillir,
Sur l'ensemble de cette planète,
La mort,
Partout,
Encore,
Toujours,
La mort,
Avec un grand M.
Rond point d'une zone industrielle, dans une contrée lointaine, militant des premières heures du mouvement des Gilets Noirs du Père Fouettard.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
1re sonnerie
Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars
Des types pas ordinaires.
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.
1er couplet
Au Tonkin, la Légion immortelle
À Tuyen-Quang illustra notre drapeau,
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.
2e sonnerie
Nos anciens ont su mourir.
Pour la gloire de la Légion.
Nous saurons bien tous périr
Suivant la tradition.
2e couplet
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Oublions avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu.
Nous la Légion.
Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
1re sonnerie
Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars
Des types pas ordinaires.
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.
1er couplet
Au Tonkin, la Légion immortelle
À Tuyen-Quang illustra notre drapeau,
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.
2e sonnerie
Nos anciens ont su mourir.
Pour la gloire de la Légion.
Nous saurons bien tous périr
Suivant la tradition.
2e couplet
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Oublions avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu.
Nous la Légion.
Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. (bis)
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le Mille-Feuille,
Millième message,
Pour première couche,
Sa délicatesse,
Millième message,
Pour seconde couche,
Sa largesse,
Millième message,
Pour troisième couche,
Sa finesse,
Millième message,
Pour quatrième couche,
Sa robustesse,
Millième message,
Pour cinquième couche,
Sa sagesse.
Il y'a des messages,
Qui volent,
Dans l'air,
Frais du matin,
Dont la signification,
Mystérieuse,
Nous conduisent,
A faire preuve,
D'imagination,
Car le mille-feuille,
A l'instar,
Du mille-patte,
Couche après couche,
Révèle toute son intensité,
Et tout son potentiel,
Lorsqu'il est aimé.
Le Mille-Feuille, ou mille façon de voir le Monde.
Millième message,
Pour première couche,
Sa délicatesse,
Millième message,
Pour seconde couche,
Sa largesse,
Millième message,
Pour troisième couche,
Sa finesse,
Millième message,
Pour quatrième couche,
Sa robustesse,
Millième message,
Pour cinquième couche,
Sa sagesse.
Il y'a des messages,
Qui volent,
Dans l'air,
Frais du matin,
Dont la signification,
Mystérieuse,
Nous conduisent,
A faire preuve,
D'imagination,
Car le mille-feuille,
A l'instar,
Du mille-patte,
Couche après couche,
Révèle toute son intensité,
Et tout son potentiel,
Lorsqu'il est aimé.
Le Mille-Feuille, ou mille façon de voir le Monde.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Ptérodactyle a écrit:
Il y'a des messages,
Qui volent,
Dans l'air,
Invité- Invité
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Monsieur Le Chat,
Quoiqu'il arrive,
Demain,
Après-demain,
Tu restes,
Et tu resteras,
Dans mon coeur.
Entre la vie et la mort, ma petite boule de poils, ma peluche, le Norvégien, douze février deux mille dix neuf.
Quoiqu'il arrive,
Demain,
Après-demain,
Tu restes,
Et tu resteras,
Dans mon coeur.
Entre la vie et la mort, ma petite boule de poils, ma peluche, le Norvégien, douze février deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Ptérodactyle a écrit:Monsieur Le Chat,
Quoiqu'il arrive,
Demain,
Après-demain,
Tu restes,
Et tu resteras,
Dans mon coeur.
Entre la vie et la mort, ma petite boule de poils, ma peluche, le Norvégien, douze février deux mille dix neuf.
- Ode au chat - Pablo Neruda:
Au commencement
les animaux furent imparfaits
longs de queue,
et tristes de tête.
Peu à peu ils évoluèrent
se firent paysage
s’attribuèrent mille choses,
grains de beauté, grâce, vol...
Le chat
seul le chat
quand il apparut
était complet, orgueilleux.
parfaitement fini dès la naissance
marchant seul
et sachant ce qu’il voulait.
L’homme se rêve poisson ou oiseau
le serpent voudrait avoir des ailes
le chien est un lion sans orientation
l’ingénieur désire être poète
la mouche étudie pour devenir hirondelle
le poète médite comment imiter la mouche
mais le chat
lui
ne veut qu’être chat
tout chat est chat
de la moustache à la queue
du frémissement à la souris vivante
du fond de la nuit à ses yeux d’or.
Il n’y a pas d’unité
comme lui
ni lune ni fleur dans sa texture:
il est une chose en soi
comme le soleil ou la topaze
et la ligne élastique de son contour
ferme et subtil
est comme la ligne de proue d’un navire.
Ses yeux jaunes
laissent une fente
où jeter la monnaie de la nuit.
Ô petit empereur
sans univers
conquistador sans patrie
minuscule tigre de salon,
nuptial sultan du ciel
des tuiles érotiques
tu réclames le vent de l’amour
dans l’intempérie
quand tu passes
tu poses quatre pieds délicats
sur le sol
reniflant
te méfiant de tout ce qui est terrestre
car tout est immonde
pour le pied immaculé du chat.
Oh fauve altier de la maison,
arrogant vestige de la nuit
paresseux, gymnaste, étranger
chat
profondissime chat
police secrète de la maison
insigne d’un velours disparu
évidemment
il n’y a aucune énigme
en toi:
peut-être que tu n’es pas mystérieux du tout
qu’on te connaît bien
et que tu appartiens à la caste la moins mystérieuse
peut-être qu’on se croit
maîtres, propriétaires,
oncles de chats,
compagnons, collègues
disciples ou ami
de son chat.
Moi non.
Je ne souscris pas.
Je ne connais pas le chat.
Je sais tout de la vie et de son archipel
la mer et la ville incalculable
la botanique
la luxure des gynécées
le plus et le moins des mathématiques
le monde englouti des volcans
l’écorce irréelle du crocodile
la bonté ignorée du pompier
l’atavisme bleu du sacerdoce
mais je ne peux déchiffrer un chat.
Ma raison glisse sur son indifférence
ses yeux sont en chiffres d’or.
Invité- Invité
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le trombinoscope,
Epoque moderne,
Moderne épopée,
Un matin, chagrin,
Plein d'entrain tu te lèves,
En allumant ton processeur,
Afin de retrouver,
Et de ressentir,
Tes émotions et tes souvenirs,
D'antan,
En deux, trois, clics,
Tu es autorisé à accéder,
Au trombinoscope géant,
Lieu immortel et virtuel,
Permettant de retrouver les siens,
Derrière un rideau de fumée,
Tu accèdes à la scène,
Tu as ton propre rôle,
Tu es ton propre réalisateur,
De ton histoire personnelle,
Diffusée et diffuse,
Sur une toile d'araignée,
Tissée,
Selon une logique implacable,
Décrite il y'a fort longtemps,
Par nos ancêtres,
" La raison du plus fort est toujours la meilleure "
Araignée du matin : chagrin.
Araignée du soir : espoir.
Le trombinoscope, ou comment le destin personnel se lie au destin universel, à l'ère des réseaux virtuels, vingt deux février deux mille dix neuf.
Epoque moderne,
Moderne épopée,
Un matin, chagrin,
Plein d'entrain tu te lèves,
En allumant ton processeur,
Afin de retrouver,
Et de ressentir,
Tes émotions et tes souvenirs,
D'antan,
En deux, trois, clics,
Tu es autorisé à accéder,
Au trombinoscope géant,
Lieu immortel et virtuel,
Permettant de retrouver les siens,
Derrière un rideau de fumée,
Tu accèdes à la scène,
Tu as ton propre rôle,
Tu es ton propre réalisateur,
De ton histoire personnelle,
Diffusée et diffuse,
Sur une toile d'araignée,
Tissée,
Selon une logique implacable,
Décrite il y'a fort longtemps,
Par nos ancêtres,
" La raison du plus fort est toujours la meilleure "
Araignée du matin : chagrin.
Araignée du soir : espoir.
Le trombinoscope, ou comment le destin personnel se lie au destin universel, à l'ère des réseaux virtuels, vingt deux février deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le génie,
Comme un pur stalactite, oeuvre de la nature,
Le génie incompris apparaît à nos yeux.
Il est là, dans l'endroit où l'ont placé les Cieux,
Et d'eux seuls, il reçoit sa vie et sa structure.
Jamais la main de l'homme assez audacieuse
Ne le pourra créer, car son essence est pure,
Et le Dieu tout-puissant le fit à sa figure ;
Le mortel pauvre et laid, pourrait-il faire mieux ?
Il ne se taille pas, ce diamant byzarre,
Et de quelques couleurs dont l'azur le chamarre,
Qu'il reste tel qu'il est, que le fit l'éternel !
Si l'on veut corriger le brillant stalactite,
Ce n'est plus aussitôt qu'un caillou sans mérite,
Qui ne réfléchit plus les étoiles du ciel.
Comme un pur stalactite, oeuvre de la nature,
Le génie incompris apparaît à nos yeux.
Il est là, dans l'endroit où l'ont placé les Cieux,
Et d'eux seuls, il reçoit sa vie et sa structure.
Jamais la main de l'homme assez audacieuse
Ne le pourra créer, car son essence est pure,
Et le Dieu tout-puissant le fit à sa figure ;
Le mortel pauvre et laid, pourrait-il faire mieux ?
Il ne se taille pas, ce diamant byzarre,
Et de quelques couleurs dont l'azur le chamarre,
Qu'il reste tel qu'il est, que le fit l'éternel !
Si l'on veut corriger le brillant stalactite,
Ce n'est plus aussitôt qu'un caillou sans mérite,
Qui ne réfléchit plus les étoiles du ciel.
Ptérodactyle- Messages : 1125
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Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le caillou dans la chaussure,
Petite pierre immobile,
Dont la norme,
Et dont la normalité,
Veuille que tu serves,
De chemin,
Pour le nomade perdu,
Sur son sentier,
Servant de guide,
Dans les contes enfantins,
Tu n'en es pas moins,
Un semeur de troubles;
Empêcheur de tourner,
En rond,
Empêchant la végétation,
De pousser n'importe comment,
Rocaille des temps passés,
Arme de combat,
Combat de sorcières,
Sorcières aux mains velues,
Velues jusque dans les narines,
Caillou, je ne te vénère,
Que sur les chemins montagneux,
Lorsque assemblé avec tes semblables,
Tu te transformes en Caïrn.
Le caillou dans la chaussure, ou comment le chemin peut parfois être rempli d'obstacles, vingt deux avril deux mille dix neuf.
"Parmi les gens, les uns sont des cailloux, les autres des joyaux. "
Proverbe Indien.
Petite pierre immobile,
Dont la norme,
Et dont la normalité,
Veuille que tu serves,
De chemin,
Pour le nomade perdu,
Sur son sentier,
Servant de guide,
Dans les contes enfantins,
Tu n'en es pas moins,
Un semeur de troubles;
Empêcheur de tourner,
En rond,
Empêchant la végétation,
De pousser n'importe comment,
Rocaille des temps passés,
Arme de combat,
Combat de sorcières,
Sorcières aux mains velues,
Velues jusque dans les narines,
Caillou, je ne te vénère,
Que sur les chemins montagneux,
Lorsque assemblé avec tes semblables,
Tu te transformes en Caïrn.
Le caillou dans la chaussure, ou comment le chemin peut parfois être rempli d'obstacles, vingt deux avril deux mille dix neuf.
"Parmi les gens, les uns sont des cailloux, les autres des joyaux. "
Proverbe Indien.
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Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le grand cirque,
Lorsque tu te connectes,
Par dépendance,
Et par oisiveté,
Parmi tes semblables,
Sur ce forum,
Tu acceptes le jeu,
Jeu de mains,
Jeu de vilains,
Mais surtout,
Jeu humain,
Des cerveaux brillants,
Des coeurs vaillants,
Conceptualisant des théories,
Théorisant des théorèmes,
Sur des sujets intellectuels,
Variés et diversifiés;
Cent-trente,
Moyenne qui t'autorise,
A participer aux jeux du cirque,
Ici,
Chacun son rôle,
Chacun sa place,
Pour permettre aux spectateurs,
De repartir avec des neurones qui brillent,
Du clown triste,
A l'acrobate,
Du dompteur,
Au jongleur,
Des fauves de toutes les couleurs,
Jusqu'au lanceur de couteaux.
Le don à un prix,
Le prix du surdon,
C'est alors que tu t'aperçois,
Au cours de la représentation,
Que ton contrat de travail,
N'a de valeur,
Que celle du virtuelle,
Et que le grand cirque,
N'a point de coeur,
Supérieure,
A la normale.
Le Grand Cirque, rassemblement de grands cerveaux, ou comment les neurones ne dompteront jamais la machine, trente et un mai deux mille dix neuf.
Lorsque tu te connectes,
Par dépendance,
Et par oisiveté,
Parmi tes semblables,
Sur ce forum,
Tu acceptes le jeu,
Jeu de mains,
Jeu de vilains,
Mais surtout,
Jeu humain,
Des cerveaux brillants,
Des coeurs vaillants,
Conceptualisant des théories,
Théorisant des théorèmes,
Sur des sujets intellectuels,
Variés et diversifiés;
Cent-trente,
Moyenne qui t'autorise,
A participer aux jeux du cirque,
Ici,
Chacun son rôle,
Chacun sa place,
Pour permettre aux spectateurs,
De repartir avec des neurones qui brillent,
Du clown triste,
A l'acrobate,
Du dompteur,
Au jongleur,
Des fauves de toutes les couleurs,
Jusqu'au lanceur de couteaux.
Le don à un prix,
Le prix du surdon,
C'est alors que tu t'aperçois,
Au cours de la représentation,
Que ton contrat de travail,
N'a de valeur,
Que celle du virtuelle,
Et que le grand cirque,
N'a point de coeur,
Supérieure,
A la normale.
Le Grand Cirque, rassemblement de grands cerveaux, ou comment les neurones ne dompteront jamais la machine, trente et un mai deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
La bataille navale,
A1, B2,
C3, D4,
Touché,
B1, E3,
F4, A5,
Touché Coulé,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions,
Pion tactique,
Point de logique,
Pion stratégique,
Point d'arithmétique,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions,
Pion rythmique,
Point de musique,
Pion métrique,
Point de lyrique,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions,
Pion dithyrambique,
Point de tragique,
Pion dramatique,
Point de sceptique,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions.
La bataille navale, ou annale selon les choix ou les goûts de chacun, texte inventif et constructif qui se veut résolument pacifique, dix neuf juin deux mille dix neuf.
A1, B2,
C3, D4,
Touché,
B1, E3,
F4, A5,
Touché Coulé,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions,
Pion tactique,
Point de logique,
Pion stratégique,
Point d'arithmétique,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions,
Pion rythmique,
Point de musique,
Pion métrique,
Point de lyrique,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions,
Pion dithyrambique,
Point de tragique,
Pion dramatique,
Point de sceptique,
Tu places tes pions,
Tu es un pion,
Tu restes un pion,
Parmi les pions.
La bataille navale, ou annale selon les choix ou les goûts de chacun, texte inventif et constructif qui se veut résolument pacifique, dix neuf juin deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
J'écris,
J'écris,
D'abord pour moi,
Puis pour les autres,
Enfin pour l'univers.
J'écris,
Assis dans mon fauteuil,
Couché sur mon lit,
Debout bien dans mes baskets,
J'écris,
Imperturbablement,
Admirablement,
Inlassablement,
J'écris,
Tel un lion,
Comme une plume,
Pour une rose,
J'écris,
Car l'eau qui coule,
Dans mes veines,
Est inépuisable,
J'écris,
Sur la faune,
Sur la flore,
Sur la faune et la flore,
J'écris,
Comme ça va,
Comme ça vient,
Comme ça va et ça vient,
J'écris,
Pour la rime,
Pour la frime,
Pour le crime,
J'écris,
Car je pense,
Je pense car je lis,
Je lis car j'écris,
J'écris,
De mon encrier,
Jaillissent mille idées,
Et germent mille réponses,
J'écris,
Avec mon sang,
Avec mes veines,
Rougies par la vie,
J'écris,
En écoutant de la musique,
Et en agitant mes zygomatiques,
Pour la rythmique,
J'écris,
Une lettre à Satan,
Une lettre à Dieu le Père,
Une lettre au panthéon des dieux,
J'écris,
Pour moi,
Pour toi,
Pour nous,
J'écris, petit exercice d'écriture en fin d'après midi du vingt et un juin deux mille dix neuf, qui m'emmène aux confins du globe terrestre.
J'écris,
D'abord pour moi,
Puis pour les autres,
Enfin pour l'univers.
J'écris,
Assis dans mon fauteuil,
Couché sur mon lit,
Debout bien dans mes baskets,
J'écris,
Imperturbablement,
Admirablement,
Inlassablement,
J'écris,
Tel un lion,
Comme une plume,
Pour une rose,
J'écris,
Car l'eau qui coule,
Dans mes veines,
Est inépuisable,
J'écris,
Sur la faune,
Sur la flore,
Sur la faune et la flore,
J'écris,
Comme ça va,
Comme ça vient,
Comme ça va et ça vient,
J'écris,
Pour la rime,
Pour la frime,
Pour le crime,
J'écris,
Car je pense,
Je pense car je lis,
Je lis car j'écris,
J'écris,
De mon encrier,
Jaillissent mille idées,
Et germent mille réponses,
J'écris,
Avec mon sang,
Avec mes veines,
Rougies par la vie,
J'écris,
En écoutant de la musique,
Et en agitant mes zygomatiques,
Pour la rythmique,
J'écris,
Une lettre à Satan,
Une lettre à Dieu le Père,
Une lettre au panthéon des dieux,
J'écris,
Pour moi,
Pour toi,
Pour nous,
J'écris, petit exercice d'écriture en fin d'après midi du vingt et un juin deux mille dix neuf, qui m'emmène aux confins du globe terrestre.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Je lis,
Je lis,
D'abord pour moi,
Puis pour les autres,
Enfin pour l'univers.
Je lis,
Assis dans mon fauteuil,
Couché sur mon lit,
Debout bien dans mes baskets,
Je lis,
Imperturbablement,
Admirablement,
Inlassablement,
Je lis,
Tel un lion,
Comme une plume,
Pour une rose,
Je lis,
Car l'eau qui coule,
Dans mes veines,
Est inépuisable,
Je lis,
Sur la faune,
Sur la flore,
Sur la faune et la flore,
Je lis,
Comme ça va,
Comme ça vient,
Comme ça va et ça vient,
Je lis,
Pour la rime,
Pour la frime,
Pour le crime,
Je lis,
Car je pense,
Je pense car je lis,
Je lis car j'écris,
Je lis,
De mon encrier,
Jaillissent mille idées,
Et germent mille réponses,
Je lis,
Avec mon sang,
Avec mes veines,
Rougies par la vie,
Je lis,
En écoutant de la musique,
Et en agitant mes zygomatiques,
Pour la rythmique,
Je lis,
Une lettre à Satan,
Une lettre à Dieu le Père,
Une lettre au panthéon des dieux,
Je lis,
Pour moi,
Pour toi,
Pour nous,
"Je lis" petit exercice d'écriture, très facile, avec utilisation de jeu de mots et de moyens mémo-technique, qui me font voyager vers les cimes les plus hautes, sept juillet deux mille dix neuf.
Je lis,
D'abord pour moi,
Puis pour les autres,
Enfin pour l'univers.
Je lis,
Assis dans mon fauteuil,
Couché sur mon lit,
Debout bien dans mes baskets,
Je lis,
Imperturbablement,
Admirablement,
Inlassablement,
Je lis,
Tel un lion,
Comme une plume,
Pour une rose,
Je lis,
Car l'eau qui coule,
Dans mes veines,
Est inépuisable,
Je lis,
Sur la faune,
Sur la flore,
Sur la faune et la flore,
Je lis,
Comme ça va,
Comme ça vient,
Comme ça va et ça vient,
Je lis,
Pour la rime,
Pour la frime,
Pour le crime,
Je lis,
Car je pense,
Je pense car je lis,
Je lis car j'écris,
Je lis,
De mon encrier,
Jaillissent mille idées,
Et germent mille réponses,
Je lis,
Avec mon sang,
Avec mes veines,
Rougies par la vie,
Je lis,
En écoutant de la musique,
Et en agitant mes zygomatiques,
Pour la rythmique,
Je lis,
Une lettre à Satan,
Une lettre à Dieu le Père,
Une lettre au panthéon des dieux,
Je lis,
Pour moi,
Pour toi,
Pour nous,
"Je lis" petit exercice d'écriture, très facile, avec utilisation de jeu de mots et de moyens mémo-technique, qui me font voyager vers les cimes les plus hautes, sept juillet deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Princesse de mes fesses,
C'est l'histoire,
D'une princesse,
Qui vivait dans un donjon,
Au sommet d'un château fort,
Sa beauté illuminait tout le royaume,
Sa bonté rejaillissait sur tous ses sujets,
Mais par dessus tout, c'est sa générosité,
Qui prenait le dessus, à vous couper le souffle.
Son père, le roi Luc le Pieux,
Surnommé aussi "Luc le Surdoué",
Régnait sur son royaume,
D'une main de fer.
Un jour de l'an deux mille dix neuf,
Princesse se regarda dans son miroir,
Et s'exclama :
Je n'en puis plus de ma prison de verre.
C'est alors qu'elle prit une décision radicale,
Celle de fuir, loin de son royaume,
Pour trouver son prince,
Celui qu'elle aimait depuis toujours.
C'était un jeune et beau prince,
Surnommé le Prince aux griffes de Tigre,
Ou plus communément, Prince Tigre le Très Haut Potentiel,
Et lui aussi, il voulait retrouver sa belle princesse.
Alors que son père guerroyait,
La belle Falbala, profita de cette occasion,
Pour se faire la belle,
Et alla retrouver son tigre d'amant.
Mais en sortant de son château,
Tout proche d'une cascade d'eau,
Elle tomba nez à nez,
Avec une fée, qui se désaltérait.
La fée s'arrêta de boire,
Se tourna vers la princesse,
Et lui posa une question :
"Trop intelligente pour être heureuse ?"
Voilà comment une belle princesse,
Quand elle se trouve influencée,
Par une vielle chouette,
Se retrouve à faire de la lèche.
La femme d'aujourd'hui, libérée et convaincu de l'être, ou comment l'intelligence interfère dans les contes du Moyen-Age, quinze juillet deux mille dix neuf.
C'est l'histoire,
D'une princesse,
Qui vivait dans un donjon,
Au sommet d'un château fort,
Sa beauté illuminait tout le royaume,
Sa bonté rejaillissait sur tous ses sujets,
Mais par dessus tout, c'est sa générosité,
Qui prenait le dessus, à vous couper le souffle.
Son père, le roi Luc le Pieux,
Surnommé aussi "Luc le Surdoué",
Régnait sur son royaume,
D'une main de fer.
Un jour de l'an deux mille dix neuf,
Princesse se regarda dans son miroir,
Et s'exclama :
Je n'en puis plus de ma prison de verre.
C'est alors qu'elle prit une décision radicale,
Celle de fuir, loin de son royaume,
Pour trouver son prince,
Celui qu'elle aimait depuis toujours.
C'était un jeune et beau prince,
Surnommé le Prince aux griffes de Tigre,
Ou plus communément, Prince Tigre le Très Haut Potentiel,
Et lui aussi, il voulait retrouver sa belle princesse.
Alors que son père guerroyait,
La belle Falbala, profita de cette occasion,
Pour se faire la belle,
Et alla retrouver son tigre d'amant.
Mais en sortant de son château,
Tout proche d'une cascade d'eau,
Elle tomba nez à nez,
Avec une fée, qui se désaltérait.
La fée s'arrêta de boire,
Se tourna vers la princesse,
Et lui posa une question :
"Trop intelligente pour être heureuse ?"
Voilà comment une belle princesse,
Quand elle se trouve influencée,
Par une vielle chouette,
Se retrouve à faire de la lèche.
La femme d'aujourd'hui, libérée et convaincu de l'être, ou comment l'intelligence interfère dans les contes du Moyen-Age, quinze juillet deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
La psychologue du bois de Boulogne,
Du haut de ton piédestal,
Tu règnes en maîtresse,
Sur toute la détresse,
Du bois de Boulogne,
Tu penses panser les plaies,
Les plus profondes des bas fonds,
Et tu joues l'avocat du diable,
Du bois de Boulogne,
Mais pour être thérapeute,
Du moins un bon thérapeute,
Il existe des étapes indispensables,
Du bois de Boulogne,
Passer des diplômes, tu devras,
Empathique tu seras,
Généreuse tu iras,
Du bois de Boulogne,
Maîtriser tes émotions, tu sauras,
Honnêteté tu établiras,
Code de déontologie, tu rédigeras,
Du bois de Boulogne,
Après ces quelques étapes incontournables,
De la psyché humaine,
Tu pourras enfin être parmi tes semblables,
Du bois de Boulogne,
Voilà ce qu'est être un fin thérapeute,
Dans les contrées gauloises,
Enfiles donc ta perruques, et rejoins les déesses,
Du bois de Boulogne.
"Le monde ne sera pas hérité par le plus fort, il sera hérité par ceux qui sont le plus en mesure de changer."
Charles Darwin
Petit exercice de respect envers ses semblables, car le respect ne s'apprends pas, il s'acquiert, vingt quatre juillet deux mille dix neuf.
Du haut de ton piédestal,
Tu règnes en maîtresse,
Sur toute la détresse,
Du bois de Boulogne,
Tu penses panser les plaies,
Les plus profondes des bas fonds,
Et tu joues l'avocat du diable,
Du bois de Boulogne,
Mais pour être thérapeute,
Du moins un bon thérapeute,
Il existe des étapes indispensables,
Du bois de Boulogne,
Passer des diplômes, tu devras,
Empathique tu seras,
Généreuse tu iras,
Du bois de Boulogne,
Maîtriser tes émotions, tu sauras,
Honnêteté tu établiras,
Code de déontologie, tu rédigeras,
Du bois de Boulogne,
Après ces quelques étapes incontournables,
De la psyché humaine,
Tu pourras enfin être parmi tes semblables,
Du bois de Boulogne,
Voilà ce qu'est être un fin thérapeute,
Dans les contrées gauloises,
Enfiles donc ta perruques, et rejoins les déesses,
Du bois de Boulogne.
"Le monde ne sera pas hérité par le plus fort, il sera hérité par ceux qui sont le plus en mesure de changer."
Charles Darwin
Petit exercice de respect envers ses semblables, car le respect ne s'apprends pas, il s'acquiert, vingt quatre juillet deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Au petit matin, après 3h, sur la fin de la nuit, surtout en hiver, c'est là le meilleur moment au bois. Au-delà des apparences il se révèle avec l'aube qui approche dans toutes ses misères.
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Ptérodactyle a écrit:Le caillou dans la chaussure,
Petite pierre immobile,
Dont la norme,
Et dont la normalité,
Veuille que tu serves,
De chemin,
Pour le nomade perdu,
Sur son sentier,
Servant de guide,
Dans les contes enfantins,
Tu n'en es pas moins,
Un semeur de troubles;
Empêcheur de tourner,
En rond,
Empêchant la végétation,
De pousser n'importe comment,
Rocaille des temps passés,
Arme de combat,
Combat de sorcières,
Sorcières aux mains velues,
Velues jusque dans les narines,
Caillou, je ne te vénère,
Que sur les chemins montagneux,
Lorsque assemblé avec tes semblables,
Tu te transformes en Caïrn.
Le caillou dans la chaussure, ou comment le chemin peut parfois être rempli d'obstacles, vingt deux avril deux mille dix neuf.
"Parmi les gens, les uns sont des cailloux, les autres des joyaux. "
Proverbe Indien.
Re: L'allégorie du Labyrinthe
La salamandre,
« Le crains-tu, le feu, le crains-tu
le feu, le feu, salamandre ?
habillée de feuille et de cendre
le crains-tu, dis-nous, le crains-tu ? »
«On t’a vue, c’est sûr, on t’a vue
dans le feu, on t’a vue descendre
peut-être n’est-ce qu’une légende
on t’a vue dans le feu, on t’a vue ! »
La salamandre hausse les sourcils
elle met ses lunettes noires
et sa combinaison d’amiante
elle se couche sans soucis
sur son lit de braises du soir
pendant que la bouilloire chante.
La salamandre, esquisse au crayon à papier, ou comment un animal nous apprends à maîtriser le feu, quinze août deux mille dix neuf.
« Le crains-tu, le feu, le crains-tu
le feu, le feu, salamandre ?
habillée de feuille et de cendre
le crains-tu, dis-nous, le crains-tu ? »
«On t’a vue, c’est sûr, on t’a vue
dans le feu, on t’a vue descendre
peut-être n’est-ce qu’une légende
on t’a vue dans le feu, on t’a vue ! »
La salamandre hausse les sourcils
elle met ses lunettes noires
et sa combinaison d’amiante
elle se couche sans soucis
sur son lit de braises du soir
pendant que la bouilloire chante.
La salamandre, esquisse au crayon à papier, ou comment un animal nous apprends à maîtriser le feu, quinze août deux mille dix neuf.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
L'oiseau et la fusée,
Il vécut toute sa vie dans la jungle profonde,
Volant d'arbre en arbre par dessus les rivières fécondes,
Le sommet des arbres était son foyer et les racines sa cantine,
De temps en temps il s'envolait, pour dépasser les plus hautes cimes,
Et contempler l'immensité,
D'une terre immaculée.
Mais un jour tout bascula,
Le calme disparut sous un bruit insoutenable,
Et même l'arbre le plus stable,
En quelques instants s'effondra,
La faune courut pour s'enfuir,
Ne pouvant que laisser la flore,
L'abandonnant à son triste sort,
Car aucun arbre ne put courir.
Heureusement il survécut,
Volant haut, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus,
Il put alors voir le béton,
Recouvrant ce qui fut sa maison,
Mais un jour il revint,
Un autre oiseau il rejoint,
Bien plus étrange et bien plus haut,
De tout les plumages blancs, il devait avoir un des plus beaux.
À un moment l'oiseau blanc s'envola,
Il avait dû battre des ailes tellement fort, qu'un incendie il déclencha,
Notre ami ailé décida de le suivre,
Mais il ne pouvait voler si haut pour survivre,
Il dut se résigner à redescendre,
Sur une branche à la dérive il put attendre,
Flottant dans l'océan et épuisé,
Perdu dans l'azur sans même un foyer.
Mais son ami blanc revint en parti,
Il tombait du ciel, ayant perdu ses ailes,
Il avait dû dans sa course, s'approcher trop près du soleil,
Ils finirent tous deux, dérivants à l'infini,
L'un vécut en ce noble lieu,
Qu'est la jungle tropicale,
L'autre côtoya les cieux,
L'espace et les étoiles.
Il vécut toute sa vie dans la jungle profonde,
Volant d'arbre en arbre par dessus les rivières fécondes,
Le sommet des arbres était son foyer et les racines sa cantine,
De temps en temps il s'envolait, pour dépasser les plus hautes cimes,
Et contempler l'immensité,
D'une terre immaculée.
Mais un jour tout bascula,
Le calme disparut sous un bruit insoutenable,
Et même l'arbre le plus stable,
En quelques instants s'effondra,
La faune courut pour s'enfuir,
Ne pouvant que laisser la flore,
L'abandonnant à son triste sort,
Car aucun arbre ne put courir.
Heureusement il survécut,
Volant haut, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus,
Il put alors voir le béton,
Recouvrant ce qui fut sa maison,
Mais un jour il revint,
Un autre oiseau il rejoint,
Bien plus étrange et bien plus haut,
De tout les plumages blancs, il devait avoir un des plus beaux.
À un moment l'oiseau blanc s'envola,
Il avait dû battre des ailes tellement fort, qu'un incendie il déclencha,
Notre ami ailé décida de le suivre,
Mais il ne pouvait voler si haut pour survivre,
Il dut se résigner à redescendre,
Sur une branche à la dérive il put attendre,
Flottant dans l'océan et épuisé,
Perdu dans l'azur sans même un foyer.
Mais son ami blanc revint en parti,
Il tombait du ciel, ayant perdu ses ailes,
Il avait dû dans sa course, s'approcher trop près du soleil,
Ils finirent tous deux, dérivants à l'infini,
L'un vécut en ce noble lieu,
Qu'est la jungle tropicale,
L'autre côtoya les cieux,
L'espace et les étoiles.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
L'ombre et la lumière,
Tu vis dans l'ombre,
Tu vis à l'ombre,
Ta peau est sombre,
Et ton coeur est dans la pénombre,
Tu vis dans la lumière,
Tu vis pour la lumière,
Pour toujours être la première,
De ta représentation costumière,
Pleine lune,
Pour les amateurs de l'ombre,
Plein soleil,
Pour les amateurs de lumière,
Quand la nuit tombe,
Tous les chats sont gris,
Que le coq chante ou non,
Le jour se lève.
L'ombre et la lumière, ou comment les hommes se distinguent entre eux, quinze novembre deux mille dix neuf.
Petit croquis d'un Doberman, qui allie ombre et lumière, réalisé uniquement au crayon à papier 8B.
Tu vis dans l'ombre,
Tu vis à l'ombre,
Ta peau est sombre,
Et ton coeur est dans la pénombre,
Tu vis dans la lumière,
Tu vis pour la lumière,
Pour toujours être la première,
De ta représentation costumière,
Pleine lune,
Pour les amateurs de l'ombre,
Plein soleil,
Pour les amateurs de lumière,
Quand la nuit tombe,
Tous les chats sont gris,
Que le coq chante ou non,
Le jour se lève.
L'ombre et la lumière, ou comment les hommes se distinguent entre eux, quinze novembre deux mille dix neuf.
Petit croquis d'un Doberman, qui allie ombre et lumière, réalisé uniquement au crayon à papier 8B.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: L'allégorie du Labyrinthe
Le whisky écossais,
Dans une contrée lointaine,
A proximité d'un bois,
En bordure d'une rivière,
Je bois,
Le matin, quand j'ouvre mes volets,
Je scrute l'horizon,
Dans ma prison dorée,
Je bois,
Le midi, à l'heure du repas,
Je pense à elle,
Mon précieux,
Je bois,
Le soir, à l'heure du coucher,
Milles pensées,
Vont va vers mon amour,
Je bois,
Soeur Anne,
Ne vois tu rien venir à l'horizon :
" Je ne vois que le soleil qui poudroie,
Et l'herbe qui verdoit. "
Vieux whisky écossais dont je tairais la marque, 16 ans d'âge.
A consommer avec modération.
Petit texte d'écriture réalisé en cinq petites minutes, Huit janvier deux mille vingt.Huit janvier deux mille vingt.
Dans une contrée lointaine,
A proximité d'un bois,
En bordure d'une rivière,
Je bois,
Le matin, quand j'ouvre mes volets,
Je scrute l'horizon,
Dans ma prison dorée,
Je bois,
Le midi, à l'heure du repas,
Je pense à elle,
Mon précieux,
Je bois,
Le soir, à l'heure du coucher,
Milles pensées,
Vont va vers mon amour,
Je bois,
Soeur Anne,
Ne vois tu rien venir à l'horizon :
" Je ne vois que le soleil qui poudroie,
Et l'herbe qui verdoit. "
Vieux whisky écossais dont je tairais la marque, 16 ans d'âge.
A consommer avec modération.
Petit texte d'écriture réalisé en cinq petites minutes, Huit janvier deux mille vingt.Huit janvier deux mille vingt.
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