Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
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Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Bonjour,
J'arrive au milieu de la conversation mais je suis un peu dans le même fil de questionnement.
Mon diagnostic haut potentiel effectué il y a deux ans maintenant n'a résolu aucune des questions que je me pose et n'explique rien du tout (à mon sens) dans mes difficultés au quotidien. La possibilité d'un syndrome d'Asperger éclairerait un peu tout cela, mais j'ai beaucoup de mal à dissocier mes penchants de caractère qui pourraient tomber dans les traits autistiques souvent alloués aux surdoués, de réels troubles résultants d'un syndrome d'Asperger. Sachant que les points qui me pèsent le plus sont la panique quand l'organisation de mon quotidien est dérangée ou ne se profile pas comme d'habitude, même chose pour les repas (j'ai un "menu du midi" quotidien et un "menu de soir" quotidien également, ne serait-ce qu'intervertir les deux je crois que j'aurais du mal..), la totale incapacité à mener une conversation avec quelqu'un (je n'ai aucune idée de quoi dire, la perspective de devoir parler à quelqu'un m'angoisse beaucoup), l'incapacité à supporter le bruit (j'en ressens des douleurs physiques, le bruit me fait littéralement mal), la fatigue extrême occasionnée par tout événement d'ordre social - quelques exemples parmi d'autres... Qui pourraient être des conséquences d'un HP, juste un peu plus handicapantes ou à un degré plus élevé que tous les HP que j'ai rencontrés ?
Aussi, je voulais savoir, parmi les personnes ici qui ont été diagnostiquées surdouées puis, quelques années après, ont été diagnostiquées avec un syndrome d'Asperger ce qui les a poussées à continuer à chercher, au delà du diagnostic d'HP ? Car j'ai vraiment beaucoup de mal à dissocier tout cela, et comme plusieurs personnes l'ont évoqué dans ce post, je n'ai pas de souci énorme de reconnaissance faciale, etc. J'ai une capacité à être sarcastique (bien que pour l'humour, ce soit autre chose, et que je rigole toujours à des moments où "on n'est pas censés rigoler" quand je suis en groupe... ). Après beaucoup de lectures sur la capacité des femmes HP à compenser leur SA, je suis encore plus embrouillée... et j'en arrive à un point où mon quotidien est tellement difficile à porter pour mes petites épaules que je souhaite avancer et trouver des explications (certains n'en ont pas besoin... moi, j'aimerais bien).
J'arrive au milieu de la conversation mais je suis un peu dans le même fil de questionnement.
Mon diagnostic haut potentiel effectué il y a deux ans maintenant n'a résolu aucune des questions que je me pose et n'explique rien du tout (à mon sens) dans mes difficultés au quotidien. La possibilité d'un syndrome d'Asperger éclairerait un peu tout cela, mais j'ai beaucoup de mal à dissocier mes penchants de caractère qui pourraient tomber dans les traits autistiques souvent alloués aux surdoués, de réels troubles résultants d'un syndrome d'Asperger. Sachant que les points qui me pèsent le plus sont la panique quand l'organisation de mon quotidien est dérangée ou ne se profile pas comme d'habitude, même chose pour les repas (j'ai un "menu du midi" quotidien et un "menu de soir" quotidien également, ne serait-ce qu'intervertir les deux je crois que j'aurais du mal..), la totale incapacité à mener une conversation avec quelqu'un (je n'ai aucune idée de quoi dire, la perspective de devoir parler à quelqu'un m'angoisse beaucoup), l'incapacité à supporter le bruit (j'en ressens des douleurs physiques, le bruit me fait littéralement mal), la fatigue extrême occasionnée par tout événement d'ordre social - quelques exemples parmi d'autres... Qui pourraient être des conséquences d'un HP, juste un peu plus handicapantes ou à un degré plus élevé que tous les HP que j'ai rencontrés ?
Aussi, je voulais savoir, parmi les personnes ici qui ont été diagnostiquées surdouées puis, quelques années après, ont été diagnostiquées avec un syndrome d'Asperger ce qui les a poussées à continuer à chercher, au delà du diagnostic d'HP ? Car j'ai vraiment beaucoup de mal à dissocier tout cela, et comme plusieurs personnes l'ont évoqué dans ce post, je n'ai pas de souci énorme de reconnaissance faciale, etc. J'ai une capacité à être sarcastique (bien que pour l'humour, ce soit autre chose, et que je rigole toujours à des moments où "on n'est pas censés rigoler" quand je suis en groupe... ). Après beaucoup de lectures sur la capacité des femmes HP à compenser leur SA, je suis encore plus embrouillée... et j'en arrive à un point où mon quotidien est tellement difficile à porter pour mes petites épaules que je souhaite avancer et trouver des explications (certains n'en ont pas besoin... moi, j'aimerais bien).
Cloctopus- Messages : 24
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Autant d'autisme que d'autistes, autant de doutes que de points de QI....
Les effets de la vitesse de traitement de l'information (QI) sur le syndrome d'Asperger, doublé par une exigence d'adaptation sociale forment autant de personnalités que de personnes.
Tout ce que j'ai pu lire, écouter, ... ne m'ont offert que des réponses partielles. Au bout du bout, je me contente de prendre la vie comme elle vient. Je sais et respecte mes besoins de repos, de solitude ; ils sont une condition nécessaire à ma stabilité émotionnelle, une forme d'ataraxie dégradée certes mais réelle.
Ils me donnent la possibilité d'affronter l'espace extérieur comme une compétition, un challenge. Chaque jour passé peut ainsi être une mini victoire dont je me félicite le soir, dans mon espace intérieur.
Les jours où je ne souhaite pas sortir, je ne sors pas (si je peux....). Si je ne veux pas parler, je fais la gueule et cela va très bien pour avoir la paix. Les gens rencontrés avec qui je me sens bien, j'en profite, les autres j'en détourne les yeux. Tant pis, je sais qu'aller à contre courant de ce que je suis est destructeur pour moi et n'aide en rien quant à la relation aux autres.
Accéder à l'explication de qui l'on est est un leurre, demander à autrui qui l'on est ouvrir la porte aux pervers narcissiques et autres vampires.
Quand il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème.
Si tu as une jambe plus courte que l'autre, tu vas boiter. 2 possibilités : soit tu te focalises sur ta claudication mais ce sera sans effet, tu boiteras toujours - soit tu constates que tu boîtes parce que tu en train de te déplacer. La question n'est plus la difficulté de se déplacer mais que vas-tu faire de cette possibilité de déplacement. Ainsi, au lieu de focaliser sur le passé ou le présent, tu te projetteras vers le futur. Dans cette projection, tu t'équiperas de cannes, de semelles compensées ou que sais-je d'autre, certes mais tu avanceras.
Ainsi la claudication n'est plus un problème, mais une donnée irréductible d'un problème plus large et pourtant accessible à ton raisonnement, tes décisions et soumis aux aléas de la vie.
C'est ce que j'essaie de faire pour mon quotidien.
Quant à rire au bon moment et ressentir à l'unisson d'un collectif... Je ris ou je pleure quand cela vient. C'est "moi d'abord" et le plus drôle, c'est que les gens viennent à moi pour socialiser, quelque fois trop d'ailleurs. Va comprendre ????
Les effets de la vitesse de traitement de l'information (QI) sur le syndrome d'Asperger, doublé par une exigence d'adaptation sociale forment autant de personnalités que de personnes.
Tout ce que j'ai pu lire, écouter, ... ne m'ont offert que des réponses partielles. Au bout du bout, je me contente de prendre la vie comme elle vient. Je sais et respecte mes besoins de repos, de solitude ; ils sont une condition nécessaire à ma stabilité émotionnelle, une forme d'ataraxie dégradée certes mais réelle.
Ils me donnent la possibilité d'affronter l'espace extérieur comme une compétition, un challenge. Chaque jour passé peut ainsi être une mini victoire dont je me félicite le soir, dans mon espace intérieur.
Les jours où je ne souhaite pas sortir, je ne sors pas (si je peux....). Si je ne veux pas parler, je fais la gueule et cela va très bien pour avoir la paix. Les gens rencontrés avec qui je me sens bien, j'en profite, les autres j'en détourne les yeux. Tant pis, je sais qu'aller à contre courant de ce que je suis est destructeur pour moi et n'aide en rien quant à la relation aux autres.
Accéder à l'explication de qui l'on est est un leurre, demander à autrui qui l'on est ouvrir la porte aux pervers narcissiques et autres vampires.
Quand il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème.
Si tu as une jambe plus courte que l'autre, tu vas boiter. 2 possibilités : soit tu te focalises sur ta claudication mais ce sera sans effet, tu boiteras toujours - soit tu constates que tu boîtes parce que tu en train de te déplacer. La question n'est plus la difficulté de se déplacer mais que vas-tu faire de cette possibilité de déplacement. Ainsi, au lieu de focaliser sur le passé ou le présent, tu te projetteras vers le futur. Dans cette projection, tu t'équiperas de cannes, de semelles compensées ou que sais-je d'autre, certes mais tu avanceras.
Ainsi la claudication n'est plus un problème, mais une donnée irréductible d'un problème plus large et pourtant accessible à ton raisonnement, tes décisions et soumis aux aléas de la vie.
C'est ce que j'essaie de faire pour mon quotidien.
Quant à rire au bon moment et ressentir à l'unisson d'un collectif... Je ris ou je pleure quand cela vient. C'est "moi d'abord" et le plus drôle, c'est que les gens viennent à moi pour socialiser, quelque fois trop d'ailleurs. Va comprendre ????
Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Bonne analyse,superbe témoignage, ours.
Invité- Invité
Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Flaurale a écrit:Ah justement je suis en train de lire "Ma vie d'autiste" de Temple Grandin
Je rejoins Stauk en ce qui concerne les symptômes ; je trouve ça difficile de savoir ce qui est "normal" vu qu'on n'a pas forcément idée de ce qui se passe pour les autres !
Petite anecdote perso, un truc qui m'a pas mal surprise il y a deux mois: en fait j'ai une légère propagnosie. Je finis par mémoriser les visages des gens quand je les connais bien, à force de les croiser. Mais au début, dans mon nouveau taf, je confondais certains collègues... Au point qu'une femme m'interpelle, me demandant de passer dans tel bureau, et que je n'arrive pas à répondre. J'étais en gros bug: "mais c'est qui ?" Et je me doute que je vais avoir l'air folle si je demande, sachant que je savais que j'étais sensée reconnaître mon interlocutrice...
Je croyais que c'était juste être "tête en l'air", que je manquais d'attention comme on me l'a beaucoup reproché quand j'étais gosse. J'ai parlé de ça avec mon chéri, qui a bien remarqué mon incapacité à comprendre les séries TV (si les protagonistes se ressemblent un tant soi peu, c'est foutu, je ne comprends pas qui est qui, et qui fait quoi.)
Et j'ai réalisé ça à 27 ans. Que je m'adaptais depuis toutes ces années ; je reconnais les gens à leur posture, leur voix, leur intonation, leur façon de se déplacer, leur style vestimentaire. Au bout d'un moment je mémorise les visages, mais dès que je ne croise plus les personnes pendant quelques temps, impossible de m'en souvenir. Alors que mon copain a une mémoire extraordinaire des visages, lui, et peut reconnaître des années plus tard un membre de la famille de quelqu'un qu'il a connu, grâce aux traits de visage communs... Forcément entre son extrême et le mien, je me doute que pour les gens "normaux" il y a un mix entre tous ces fonctionnements.
bah tu me retires les mots de la bouche. Je viens d'apprendre que c'était un trait possiblement aspi, j'en suis tombée de ma chaise le nombre d'anecdotes que j'ai à ce sujet, c'est fou.
Quant aux séries, fims etc c'est de pire en pire. C'est bien quand je regarde avec qq'un qui me connaît, je peux demander si c'est bien le mec de tout à l'heure (et souvent... non).
zelmoed- Messages : 71
Date d'inscription : 30/04/2019
Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Cela empire avec l'âge ????
Pffff .
J'ai toujours reconnu plus facilement les gens à leur façon de se mouvoir qu'à leurs traits et pensais que c'était à cause d'un défaut de vision.
Pffff .
J'ai toujours reconnu plus facilement les gens à leur façon de se mouvoir qu'à leurs traits et pensais que c'était à cause d'un défaut de vision.
- Anecdote:
- Il y avait deux collègues, qui sont arrivés en même temps au bureau, dans mon service. Même taille, même gabarit, même âge, même tout. Impossible d'attribuer le bon prénom d'office.
J'ai cru être sauvée en retenant que l'un avait des yeux bleus et l'autre marrons. Sauf, que je n'avais jamais regardé le second dans les yeux.... Et 3 mois plus tard, de me rendre compte que les deux avaient la même couleur d'yeux.
Après 6 mois, je les confondais toujours régulièrement et puis j'ai fais un effort de mémorisation et "heureusement", un de deux est parti...
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Bonjour,
Je remonte ce sujet au cas où quelqu'un aurait des réponses sur le TSA couplé au HPI.
J'ai bien noté que le syndrome d'asperger c'est des problématiques d'interactions sociales sans modification du QI mais je n'ai pas les grosses problèmatiques que les gens racontent.
Oui j'ai toujours observé et cherché à copier le comportement des autres. J'ai l'impression de ne pas savoir intuitivement quoi faire. Je suis sans filtre en général, je dis ce que je pense, et apparemment tout ne passe pas en face. Je peux être blessante sans me rendre compte et je n'aime pas blesser. Je me sens mal car je me sens souvent blessée par les propos des autres.
Mais je reconnais les visages. Je peux rire à des blagues.
Mais ma nouvelle psy pense que je pourrais avoir des TSA. Et moi je ne comprends pas. J'ai fait 5 ans d'étude, j'ai un boulot que j'aime et 2 loulous.
Oui je fatigue et je ne comprends pas tout chez les autres, mais est ce une raison pour dire ça ???
Je remonte ce sujet au cas où quelqu'un aurait des réponses sur le TSA couplé au HPI.
J'ai bien noté que le syndrome d'asperger c'est des problématiques d'interactions sociales sans modification du QI mais je n'ai pas les grosses problèmatiques que les gens racontent.
Oui j'ai toujours observé et cherché à copier le comportement des autres. J'ai l'impression de ne pas savoir intuitivement quoi faire. Je suis sans filtre en général, je dis ce que je pense, et apparemment tout ne passe pas en face. Je peux être blessante sans me rendre compte et je n'aime pas blesser. Je me sens mal car je me sens souvent blessée par les propos des autres.
Mais je reconnais les visages. Je peux rire à des blagues.
Mais ma nouvelle psy pense que je pourrais avoir des TSA. Et moi je ne comprends pas. J'ai fait 5 ans d'étude, j'ai un boulot que j'aime et 2 loulous.
Oui je fatigue et je ne comprends pas tout chez les autres, mais est ce une raison pour dire ça ???
Etoiledunord27- Messages : 13
Date d'inscription : 24/09/2019
Age : 42
Re: Caractéristiques asperger : questionnement (sarcasme et empathie cognitive)
Etoiledunord> La première question à se poser, c'est : est-ce que cette fatigue et ce souci de compréhension sont handicapants au quotidien ? Par handicapant, j'entends la définition médicale : empêcher de réaliser des activités normales.
Si oui, alors il faut creuser et le TSA est une piste possible - sachant que tous les autistes ne présentent pas tous les symptômes.
Si ce n'est pas le cas, alors c'est juste une particularité - pas la peine de se prendre la tête.
Je ferais le parallèle avec un handicap physique (souvent c'est plus facile à visualiser). Imaginons que tu es moins endurante que les autres pour des activités physiques comme la marche, la course, etc. Des examens approfondis seront nécessaires si ce défaut d'endurance t'empêche par exemple de monter un étage à pied ou de faire 100 mètres en marchant. Mais si c'est juste parce que tu ne peux pas courir à la même vitesse que tes amis lors du footing hebdo, ça ne vaut pas le coup de chercher trop loin.
Si oui, alors il faut creuser et le TSA est une piste possible - sachant que tous les autistes ne présentent pas tous les symptômes.
Si ce n'est pas le cas, alors c'est juste une particularité - pas la peine de se prendre la tête.
Je ferais le parallèle avec un handicap physique (souvent c'est plus facile à visualiser). Imaginons que tu es moins endurante que les autres pour des activités physiques comme la marche, la course, etc. Des examens approfondis seront nécessaires si ce défaut d'endurance t'empêche par exemple de monter un étage à pied ou de faire 100 mètres en marchant. Mais si c'est juste parce que tu ne peux pas courir à la même vitesse que tes amis lors du footing hebdo, ça ne vaut pas le coup de chercher trop loin.
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
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