Point de Rupture
3 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Point de Rupture
Bonjour à tous, me voici devant vous et je commence par expliquer mon pseudo : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait".
C'est ainsi que j'ai construit ma vie pour m'obliger à la vivre, tant je me sens en décalage depuis mes premiers souvenirs dans ce monde et avec ceux qui le peuplent.
Je pense trop, trop vite, trop souvent, trop longtemps.
J'anticipe, j'extrapole, je présuppose (oui, je sais, c'est pas très accords Toltèques...), je construis des scenarii toujours plus ( plus tordus, plus noirs, plus romantiques, plus irréels, plus dramatiques...)
Je fais trop: j'aime trop, je lis trop, j'argumente trop, je décortique trop, j'entends trop, j'attends trop des autres et je leur donne trop. Du coupe je gâche mes relations aux autres (les rares que je tente)
Comme je planifie, anticipe, organise vitesse XXL, je n'ai aucune patience envers les autres. Alors j'attends, je fais comme si, mais je m'y mange la santé à attendre!
Élevée par une perverse manipulatrice qui m'interdisait de lire (ma seule échappatoire) des nuits entières et m'utilisait pour manipuler mon père, le doute dans mon esprit a été installé très tôt. Est-ce moi qui dysfonctionne ou Est-ce ce monde?
Auquel je n'ai jamais eu l'impression d'appartenir. Et où je ne souhaite pas vivre...
C'est vrai après tout je n'ai pas demandé à être là, et je me vois contrainte à subir cette vie décalée.
Les conversation des humains m'effleurent et ne me touchent pas. Leurs préoccupations me semblent futiles, et je culpabilise...De quel droit suis-je autorisée depuis mes premières pensées à me sentir différente? "plus" qu'eux aussi?
J'ai lu certains témoignages ici : moi aussi, je suis pétrifiée d'émotions par la misère humaine ou animale que je croise dans la rue (je n'ai plus de télé, son brouhaha me heurte et je n'arrive plus à fixer mon attention tant mon esprit dérive sur mille autres sujets en tâche de fond). Les peines des autres sont les miennes, et comme je m'étais construit une armure émotionnelle, j'étais celle sur qui tout le monde se repose.
Et bien oui, je gère si bien, si vite, si efficacement, sans état d'âme et sans me laisser submerger, c'est forcément à moi que l'on demande si je peux (monter un dossier, écrire une oraison funèbre, parler aux obsèques - car oui, les deuils sont légion autour de moi et je les porte tous sur mes épaules).
Et je multiplie et surmultiplie les activités. Du moins avant. Là je suis confrontée au néant.
Plus c'est rude intellectuellement, plus c'est complexe et intense, mieux je me sens. Enfin stimulée, je cesse de m'étioler. Le multitâche m'épanouit, monotâche je lâche prise et mon cerveau tourne en boucle dans ses plus sombres tréfonds.
Alors depuis toujours je cours. Je cours pour me structurer, ou du moins restructurer mes pensées.
Je cours après le temps pour le remplir. Le vide me fait peur. Me terrifie, me terrorise. L'inaction. Le silence de ceux dont j'attends des réponses.
Je cours physiquement pour m'épuiser. Je ne dors qu'exténuée....et encore!
L'angoisse est ma compagne, nuit et jour.
Les nuits surtout, car forcément je dors peu, elles sont longues. Et trop nombreuses.
Je n'en peux plus de ces nuits, je n'en peux surtout plus de ces réveils ou de ces insomnies, seule avec moi-même et ma satanée cervelle qui refuse de se mettre sur off.
J'ai maintes fois tenté d'échapper à tout ça. Par des surdoses de médicaments...même ça ne fonctionne pas. Je suis tellement en hyper éveil de mes pensées et de mes sens que même ça m'est interdit.
Je me suis épuisée par le sport à outrance, l'associatif quasiment 24h/24, un travail de nuit, des activités de jour.
J'ai voulu changer le monde alors j'ai changé de travail, passé des concours sans les préparer, juste pour voir, passé des entretiens. Tout réussi alors j'ai changé de travail. Manager, pour prendre soin des autres, pour accompagner les autres au mieux dans ce qui représente un tiers de notre vie.
Epanouissement total pendant un an et demi, on m'a demandé de restructurer et réorganiser en profondeur un service qui partait à la dérive depuis des années. J'y passai 12h par jour, j'arrivai à 5h du matin parfois. Une nouvelle fois, réussite totale, 10 ans de projets jamais aboutis mis en œuvre, une équipe remotivée et remobilisée, les félicitations de la direction, mais surtout un profond épanouissement personnel.
Au passage, j'ai changé de vie, changé de ville. Mon compagnon depuis 20 ans, mutique et "normo-pensant" si l'on en croit certains livres, qui subissait mes errements cérébraux et mon "hyper" a découvert qu'il vivait plus serein sans moi qu'avec. Dont acte, je m'ennuyais à mourir avec lui. Pas d'échange, que ce soit émotionnel ou intellectuel.
Séparation lancée, donc. Ravie de retrouver mon autonomie et mille projets en tête de me retrouver en paix avec moi-même.
S'en est suivi un départ en formation. Un an. Ennui mortel tant l'enseignement dispensé (pourtant 3 diplômes en même temps) m'a semblé vide, éloigné du terrain. Des journées d'une vacuité sans nom.
Diplômes en poche, retour à mon super boulot. Et là, nouvel encadrement, nouvelle direction. Un N+1 pervers manipulateur qui croit me balader alors que je vois clair dans son jeu, une direction générale qui me demande des actes allant à l'encontre de mes valeurs et de mes principes (qui sont chez moi poussés à l'extrême et avec lesquels je ne peux transiger) et donc une mise au placard plus ou moins flagrante, avec une menace pesant sur la validation de mon poste (salaire, avancement etc...) si je ne file pas droit dans le rang.
Des journées seule dans mon bureau sans rien à faire. Plus rien. Chacune de mes décisions est remises en cause par le N+1
C'est stupide, le service part à nouveau à la dérive, mais la direction continue de le cautionner. Enjeux stratégiques et politiques dont je suis consciente mais sur lesquels je n'ai pas de poids.
Au milieu de ce capharnaüm, j'ai rencontré un autre moi. En homme. Le premier. On s'est reconnu comme identiques, âmes sœurs qui nous complétons et nous comprenons sans parler.
Mais il n'est pas libre. Et parfois, selon ses réponses, ses excuses pour ne pas venir me voir tellement éloignées de l'amour qu'il me clame, je me demande si en fait je ne suis pas tombée sur un manipulateur particulièrement fort. Si c'est le cas, je suis en voie d'extinction car ce serait le coup de grâce. Même cette belle histoire, mon esprit la salit car il tourne en boucle pour chercher les failles, les erreurs, il recoupe les informations, chaque mot prononcé est comparé à celui d'il y a une semaine, un mois, six mois. Le moindre écart dans une version me fait douter. Au mot près, puisque je les enregistre quasi sans faille.
Pourtant je sais son amour sincère et sans faille, je le sais profondément et irrémédiablement attaché à moi. Je sais au fond de mon âme à quel point il est sincère et tente de composer avec mes errances. Je le sais. Mais malgré ça, je remet tout en cause! contre mon propre gré!
En ce moment, je me sens vivante les quelques heures pendant lesquelles je suis avec lui, le reste du temps, le jour, la nuit, au travail, je dépéris. Même mes exutoires habituels ne fonctionnent plus car mon esprit est trop phagocyté par les interférences liées à cette rencontre.
Donc un travail qui me rend neurasthénique, une place dans ce monde incertaine, des amours que je complique malgré moi.... tout cela occulte le joli. Les amis, les rares, les vrais, un enfant merveilleux et dont le QE est titanesque et la surefficience avérée.
Même mon psy formidable qui me maintient en vie depuis 10 ans ne sait plus comment me maintenir à flot. Dispo 24H/24 via Skype ou SMS pour moi depuis que j'ai commencé à basculer...
Lui qui souhaitait que je m'ouvre au monde, là pour le coup j'ai ouvert les vannes après 40 ans passés à dresser des barrières, des murailles, à m'isoler pour ne pas souffrir. Je prends tout en pleine figure puissance dix et l'envie de m'effacer de ce monde où je n'ai jamais trouvé ma place se fait de plus en plus présente.
Je parle plutôt comme une dépressive que comme une Zèbre, non?
C'est vrai, je me présente à la pire période de ma vie.
Après une nuit à tenter de fuir la réalité sous anxiolytiques, à fumer plus que de raison.
Quel intérêt d'être un être à part si c'est pour tant de souffrance?
On me dit fascinante, riche dans ce que je transmet et apporte aux autres, que ce que je suis à l'intérieur irradie et pourtant je me sens tellement rien. Tellement seule et incomprise..
Croisée des chemins dans une solitude que je ne peux plus assumer sans la peur au ventre.
Merci d'avoir pris le temps de me lire, peut-être ne suis-je pas très cohérente dans mes propos. Peut-être n'y a t'il pas besoin ou matière à réponse car en fait je n'ai pas de question...
C'est ainsi que j'ai construit ma vie pour m'obliger à la vivre, tant je me sens en décalage depuis mes premiers souvenirs dans ce monde et avec ceux qui le peuplent.
Je pense trop, trop vite, trop souvent, trop longtemps.
J'anticipe, j'extrapole, je présuppose (oui, je sais, c'est pas très accords Toltèques...), je construis des scenarii toujours plus ( plus tordus, plus noirs, plus romantiques, plus irréels, plus dramatiques...)
Je fais trop: j'aime trop, je lis trop, j'argumente trop, je décortique trop, j'entends trop, j'attends trop des autres et je leur donne trop. Du coupe je gâche mes relations aux autres (les rares que je tente)
Comme je planifie, anticipe, organise vitesse XXL, je n'ai aucune patience envers les autres. Alors j'attends, je fais comme si, mais je m'y mange la santé à attendre!
Élevée par une perverse manipulatrice qui m'interdisait de lire (ma seule échappatoire) des nuits entières et m'utilisait pour manipuler mon père, le doute dans mon esprit a été installé très tôt. Est-ce moi qui dysfonctionne ou Est-ce ce monde?
Auquel je n'ai jamais eu l'impression d'appartenir. Et où je ne souhaite pas vivre...
C'est vrai après tout je n'ai pas demandé à être là, et je me vois contrainte à subir cette vie décalée.
Les conversation des humains m'effleurent et ne me touchent pas. Leurs préoccupations me semblent futiles, et je culpabilise...De quel droit suis-je autorisée depuis mes premières pensées à me sentir différente? "plus" qu'eux aussi?
J'ai lu certains témoignages ici : moi aussi, je suis pétrifiée d'émotions par la misère humaine ou animale que je croise dans la rue (je n'ai plus de télé, son brouhaha me heurte et je n'arrive plus à fixer mon attention tant mon esprit dérive sur mille autres sujets en tâche de fond). Les peines des autres sont les miennes, et comme je m'étais construit une armure émotionnelle, j'étais celle sur qui tout le monde se repose.
Et bien oui, je gère si bien, si vite, si efficacement, sans état d'âme et sans me laisser submerger, c'est forcément à moi que l'on demande si je peux (monter un dossier, écrire une oraison funèbre, parler aux obsèques - car oui, les deuils sont légion autour de moi et je les porte tous sur mes épaules).
Et je multiplie et surmultiplie les activités. Du moins avant. Là je suis confrontée au néant.
Plus c'est rude intellectuellement, plus c'est complexe et intense, mieux je me sens. Enfin stimulée, je cesse de m'étioler. Le multitâche m'épanouit, monotâche je lâche prise et mon cerveau tourne en boucle dans ses plus sombres tréfonds.
Alors depuis toujours je cours. Je cours pour me structurer, ou du moins restructurer mes pensées.
Je cours après le temps pour le remplir. Le vide me fait peur. Me terrifie, me terrorise. L'inaction. Le silence de ceux dont j'attends des réponses.
Je cours physiquement pour m'épuiser. Je ne dors qu'exténuée....et encore!
L'angoisse est ma compagne, nuit et jour.
Les nuits surtout, car forcément je dors peu, elles sont longues. Et trop nombreuses.
Je n'en peux plus de ces nuits, je n'en peux surtout plus de ces réveils ou de ces insomnies, seule avec moi-même et ma satanée cervelle qui refuse de se mettre sur off.
J'ai maintes fois tenté d'échapper à tout ça. Par des surdoses de médicaments...même ça ne fonctionne pas. Je suis tellement en hyper éveil de mes pensées et de mes sens que même ça m'est interdit.
Je me suis épuisée par le sport à outrance, l'associatif quasiment 24h/24, un travail de nuit, des activités de jour.
J'ai voulu changer le monde alors j'ai changé de travail, passé des concours sans les préparer, juste pour voir, passé des entretiens. Tout réussi alors j'ai changé de travail. Manager, pour prendre soin des autres, pour accompagner les autres au mieux dans ce qui représente un tiers de notre vie.
Epanouissement total pendant un an et demi, on m'a demandé de restructurer et réorganiser en profondeur un service qui partait à la dérive depuis des années. J'y passai 12h par jour, j'arrivai à 5h du matin parfois. Une nouvelle fois, réussite totale, 10 ans de projets jamais aboutis mis en œuvre, une équipe remotivée et remobilisée, les félicitations de la direction, mais surtout un profond épanouissement personnel.
Au passage, j'ai changé de vie, changé de ville. Mon compagnon depuis 20 ans, mutique et "normo-pensant" si l'on en croit certains livres, qui subissait mes errements cérébraux et mon "hyper" a découvert qu'il vivait plus serein sans moi qu'avec. Dont acte, je m'ennuyais à mourir avec lui. Pas d'échange, que ce soit émotionnel ou intellectuel.
Séparation lancée, donc. Ravie de retrouver mon autonomie et mille projets en tête de me retrouver en paix avec moi-même.
S'en est suivi un départ en formation. Un an. Ennui mortel tant l'enseignement dispensé (pourtant 3 diplômes en même temps) m'a semblé vide, éloigné du terrain. Des journées d'une vacuité sans nom.
Diplômes en poche, retour à mon super boulot. Et là, nouvel encadrement, nouvelle direction. Un N+1 pervers manipulateur qui croit me balader alors que je vois clair dans son jeu, une direction générale qui me demande des actes allant à l'encontre de mes valeurs et de mes principes (qui sont chez moi poussés à l'extrême et avec lesquels je ne peux transiger) et donc une mise au placard plus ou moins flagrante, avec une menace pesant sur la validation de mon poste (salaire, avancement etc...) si je ne file pas droit dans le rang.
Des journées seule dans mon bureau sans rien à faire. Plus rien. Chacune de mes décisions est remises en cause par le N+1
C'est stupide, le service part à nouveau à la dérive, mais la direction continue de le cautionner. Enjeux stratégiques et politiques dont je suis consciente mais sur lesquels je n'ai pas de poids.
Au milieu de ce capharnaüm, j'ai rencontré un autre moi. En homme. Le premier. On s'est reconnu comme identiques, âmes sœurs qui nous complétons et nous comprenons sans parler.
Mais il n'est pas libre. Et parfois, selon ses réponses, ses excuses pour ne pas venir me voir tellement éloignées de l'amour qu'il me clame, je me demande si en fait je ne suis pas tombée sur un manipulateur particulièrement fort. Si c'est le cas, je suis en voie d'extinction car ce serait le coup de grâce. Même cette belle histoire, mon esprit la salit car il tourne en boucle pour chercher les failles, les erreurs, il recoupe les informations, chaque mot prononcé est comparé à celui d'il y a une semaine, un mois, six mois. Le moindre écart dans une version me fait douter. Au mot près, puisque je les enregistre quasi sans faille.
Pourtant je sais son amour sincère et sans faille, je le sais profondément et irrémédiablement attaché à moi. Je sais au fond de mon âme à quel point il est sincère et tente de composer avec mes errances. Je le sais. Mais malgré ça, je remet tout en cause! contre mon propre gré!
En ce moment, je me sens vivante les quelques heures pendant lesquelles je suis avec lui, le reste du temps, le jour, la nuit, au travail, je dépéris. Même mes exutoires habituels ne fonctionnent plus car mon esprit est trop phagocyté par les interférences liées à cette rencontre.
Donc un travail qui me rend neurasthénique, une place dans ce monde incertaine, des amours que je complique malgré moi.... tout cela occulte le joli. Les amis, les rares, les vrais, un enfant merveilleux et dont le QE est titanesque et la surefficience avérée.
Même mon psy formidable qui me maintient en vie depuis 10 ans ne sait plus comment me maintenir à flot. Dispo 24H/24 via Skype ou SMS pour moi depuis que j'ai commencé à basculer...
Lui qui souhaitait que je m'ouvre au monde, là pour le coup j'ai ouvert les vannes après 40 ans passés à dresser des barrières, des murailles, à m'isoler pour ne pas souffrir. Je prends tout en pleine figure puissance dix et l'envie de m'effacer de ce monde où je n'ai jamais trouvé ma place se fait de plus en plus présente.
Je parle plutôt comme une dépressive que comme une Zèbre, non?
C'est vrai, je me présente à la pire période de ma vie.
Après une nuit à tenter de fuir la réalité sous anxiolytiques, à fumer plus que de raison.
Quel intérêt d'être un être à part si c'est pour tant de souffrance?
On me dit fascinante, riche dans ce que je transmet et apporte aux autres, que ce que je suis à l'intérieur irradie et pourtant je me sens tellement rien. Tellement seule et incomprise..
Croisée des chemins dans une solitude que je ne peux plus assumer sans la peur au ventre.
Merci d'avoir pris le temps de me lire, peut-être ne suis-je pas très cohérente dans mes propos. Peut-être n'y a t'il pas besoin ou matière à réponse car en fait je n'ai pas de question...
IlsNeSavaientPas- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2017
Re: Point de Rupture
T'as du potentiel utilise le ..."Si on a pas d'objectifs d'autres nous en trouverons!"Qu'est ce que tu te fais chier à aller bosser au bureau comme un mouton.Et te laisser emmerder par un ...... et de faire semblant d'être comme tous le monde à la machine à café!
Beaucoup de zebres partent bosser dans le domaine du web.Là t'as droit à des congés de formations prend les et forme toi.
Et trouves toi une activitée qui te fait vibrer et monte un projet autour de ça.
Il y a le domaine des applications qui est super excitant par exemple.
Je suis un zebre blessé qui doit se retrouver et même si je suis au rsa.Je préfères ça et bosser sur mon projet et après quand ça sera sur les rails .Je sais que ça met un peu de temps j'irai bosser pour un job alimentaire.Mais je tiendrais le coup en me disant "c'est pas pour longtemps!".
Beaucoup de zebres partent bosser dans le domaine du web.Là t'as droit à des congés de formations prend les et forme toi.
Et trouves toi une activitée qui te fait vibrer et monte un projet autour de ça.
Il y a le domaine des applications qui est super excitant par exemple.
Je suis un zebre blessé qui doit se retrouver et même si je suis au rsa.Je préfères ça et bosser sur mon projet et après quand ça sera sur les rails .Je sais que ça met un peu de temps j'irai bosser pour un job alimentaire.Mais je tiendrais le coup en me disant "c'est pas pour longtemps!".
Invité- Invité
Re: Point de Rupture
Myamato a écrit:
Et trouves toi une activitée qui te fait vibrer et monte un projet autour de ça.
Merci pour cette réponse.
Les activités qui me font vibrer, j'y ai eu recours longtemps et n'en trouve plus la force ni l'envie. Je sais que je dois me secouer, j'ai des sursauts, en particulier quand je suis confrontée à une situation un peu complexe, mais en général c'est réglé en peu de temps et ça replonge.
Et puis, j'ai découvert que je peux être vivante d'une autre façon depuis peu, j'ai découvert que je peux être aimée et acceptée telle que je suis. Que je peux être moi et exprimer mes pensées librement sans qu'on me regarde comme si je venais de Saturne, avec mon actuel compagnon.
Mais c'est fugace, comme je l'ai décrit. Je rêve de vivre à ses côtés, lui de même, mais la vie nous sépare par bien des manières et j'ai cette épée de Damoclès d'une possible séparation définitive qui me hante.
Trouver enfin un alter ego et risquer de le perdre.
Je crois que ça a été le déclencheur du point de rupture que j'ai atteint ces derniers mois.
Ne vaut il pas mieux vivre isolée du monde, du moins émotionnellement, quand on est à part? Ce que je vis est très beau mais j'en viens à regretter d'avoir baissé ma garde car je prends tout de plein fouet.
Et je ne trouve plus de stratégie de protection solide.
IlsNeSavaientPas- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2017
Re: Point de Rupture
Après le temps joue particulièrement sur notre humeur.
Si tu peux part en Thailande pas dans les coins hyper touristiques genre pattaya ça va te faire un bien fou une cure de soleil crois moi !
Je la regrettes en ce moment.
Si tu peux part en Thailande pas dans les coins hyper touristiques genre pattaya ça va te faire un bien fou une cure de soleil crois moi !
Je la regrettes en ce moment.
Invité- Invité
Re: Point de Rupture
Myamato a écrit:Après le temps joue particulièrement sur notre humeur.
Je la regrettes en ce moment.
C'est vrai, je suis très dépendante de l'ensoleillement et regarder tomber la pluie par les fenêtres de mon bureau, le vent qui souffle, le gris du ciel...
Mais les vacances au soleil, c'est impossible malheureusement pour cette année. C'est ce que je fais en général....
IlsNeSavaientPas- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2017
Re: Point de Rupture
Voilà, voilà, voilà. Deux nouvelles nuits au sommeil partiel, des nouveaux médocs inefficaces voire accentuant mes angoisses, un ciel de plomb, une journée de Noël en famille mais dans une solitude sans nom...
Envie de me précipiter aux urgences histoire de vérifier que mon cœur et mon cerveau ne sont pas en train de lâcher.
Besoin de m’isoler, de fermer les volets, de fumer et attendant que des boites d’anxiolytiques aient raison de mon cerveau qui ne broie que du noir.
Ne plus voir ce monde. Jamais.
Obligée de faire façade, la gentille maman qui tient la route alors que j’ai juste envie de ne plus me battre et de faire semblant.
La rupture est proche, je sens le physique qui lâche.
Des années à composer avec ce monde sans le comprendre, sans qu’il se donne la peine de voir que j’en suis différente mais pas si mauvaise...
Je sers à rien ici, quel intérêt de tant réfléchir si c’est pour être si seule et si malheureuse?
Envie de me précipiter aux urgences histoire de vérifier que mon cœur et mon cerveau ne sont pas en train de lâcher.
Besoin de m’isoler, de fermer les volets, de fumer et attendant que des boites d’anxiolytiques aient raison de mon cerveau qui ne broie que du noir.
Ne plus voir ce monde. Jamais.
Obligée de faire façade, la gentille maman qui tient la route alors que j’ai juste envie de ne plus me battre et de faire semblant.
La rupture est proche, je sens le physique qui lâche.
Des années à composer avec ce monde sans le comprendre, sans qu’il se donne la peine de voir que j’en suis différente mais pas si mauvaise...
Je sers à rien ici, quel intérêt de tant réfléchir si c’est pour être si seule et si malheureuse?
IlsNeSavaientPas- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2017
Re: Point de Rupture
Trouves des solutions,réfléchis y !
Pour organiser ta vie autrement c'est ce que je suis entrains de faire en ce moment c'est pas sans difficultés mais je m'accroche.
Car je suis fasse à de sacrés peurs du changements des merdes d'enfances qui remontent etc.
Rester bloquer sur les problèmes ne résoudra rien...
Pour organiser ta vie autrement c'est ce que je suis entrains de faire en ce moment c'est pas sans difficultés mais je m'accroche.
Car je suis fasse à de sacrés peurs du changements des merdes d'enfances qui remontent etc.
Rester bloquer sur les problèmes ne résoudra rien...
Invité- Invité
Re: Point de Rupture
L'impression que j'ai en te lisant (et je peux me planter hein, mais ça peut t'intéresser peut être), c'est une impression de "je carbure à l'activité pour ne pas m'arrêter sur moi-même".
Ce qui contredit un peu mon impression, c'est la psy. Elle te conseille comment ?
Mais ce qui me semble flagrant, c'est que ta méthode habituelle est de calmer tes émotions en trouvant une activité qui mobilise ton cerveau.
J'ai pratiqué ça aussi, m'imposant dans mon taf de faire les choses comme je voulais qu'elles soient alors que ça ne m'était pas demandé (faire du parfait, au lieu de faire du moyen et d'aller vite). J'ai réussi à renoncer à ça, il y a peu. Bon, j'admets que ça n'est, du coup, pas trop éclatant, mais ça me permet de diminuer les difficultés avec mon boss.
Et j'ai passé plus de temps sur moi même à essayer de comprendre comment je fonctionnais, ce qui était important dans ma vie, tout ça.
Tu fais de la méditation pleine conscience ?
Je me dis que, d'une part, ça pourrait calmer l'angoisse, et d'autre part, participer à voir les choses un peu différemment pour se poser les bonnes questions.
Ce qui contredit un peu mon impression, c'est la psy. Elle te conseille comment ?
Mais ce qui me semble flagrant, c'est que ta méthode habituelle est de calmer tes émotions en trouvant une activité qui mobilise ton cerveau.
J'ai pratiqué ça aussi, m'imposant dans mon taf de faire les choses comme je voulais qu'elles soient alors que ça ne m'était pas demandé (faire du parfait, au lieu de faire du moyen et d'aller vite). J'ai réussi à renoncer à ça, il y a peu. Bon, j'admets que ça n'est, du coup, pas trop éclatant, mais ça me permet de diminuer les difficultés avec mon boss.
Et j'ai passé plus de temps sur moi même à essayer de comprendre comment je fonctionnais, ce qui était important dans ma vie, tout ça.
Tu fais de la méditation pleine conscience ?
Je me dis que, d'une part, ça pourrait calmer l'angoisse, et d'autre part, participer à voir les choses un peu différemment pour se poser les bonnes questions.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Point de Rupture
En fait je bosse sur mon projet pro et pas pour quelqu'un .Le temps de dégager des sous qu'il décolle et me casser divorcer de chez moi.
_car je ne veux plus avoir à faire au salariat même si je vais peut être devoir bosser quelques mois le temps que mon activité décolle
_je recherche la liberté y comprit géographique là auparavant célibataire
j'aurai pris des billets d'avions et je me serai casser en Asie du sud est au soleil.
_étant fils unique et ayant subit pas mal de maltraitances enfants et ayant été pas mal trahi ,je me contrefiche d'être seul car j'ai une grosse capacité à engager une conversation avec n'importe qui ,de me faire des potes etc
Ma psy là je vais en changer car j'arrive au bout avec elle.En fait c'est plus en dévorant des bouquins que ça m'a fait avancer et regardant des vidéos.Surtout que je devine ou elle veut en venir.Ex sur mon projet sur le net elle n'y croit pas.Elle me l'a pas dit mais m'a dit soyez prof de boxe thai vous maîtrisez ce truc (car je donne des cours particuliers à un pote).Et elle me dit là vous partez sur un truc que vous maîtrisez pas.J'avais envie de lui répondre de manière assassine.Mais y a toujours ce masque que je mets.Mais je lui ai dis que j'irai bosser en intérim si ça marchait pas et direct j'ai vu une mimique de satisfaction.Bref elle attend que je vienne lui dire "j'y arriverai pas pour me dire bah vous voyez bosser comme prof de boxe thai ou en usine!".Alors que c'est complètement con car il a bien fallu que je me forme pour maîtrisé la boxe thai.
C'est toujours le problème quand tu discutes avec des gens comme ça.Ils te ramènent toujours au truc de la masse.Faut rentrer dans les cases le cdi etc.Moi être prof de boxe thai ça m'intéresse pas j'ai pas envie de voir des gens.Et je préfère le web car je suis pas enchaîné à un lieu précis à des horaires précis etc.
Je vais faire une psychothérapie orienté tcc.Car ça me saoule de rester avec une psy et qu'elle attende que je trouve moi même mes solutions.Comme si j'avais que ça à foutre!Surtout que je me méfie car vers la vingtaine j'étais tombé sur une "putain" de psy.Qui disait que j'étais équilibré elle m'a fourvoyé et 18 ans plus tard.Je vois le résultat y a vraiment des escrocs dans ce monde là d'ailleurs j'avais tiré d'affaire un ancien client quand j'étais à mon compte dans une ancienne activité.Le mec était shooté aux médocs par une psy sans scrupules qui se gavaient sur son dos.Le gars était comme un zombie à la suite d'une injustice à son encontre qui s'est passé devant mes yeux j'avais décidé de l'aider.Et le gars a complètement changé.
D'ailleurs j'ai lu les recommandations d'une psy qui disait attention y en a qui gardent leurs clients.Juste pour remplir leurs carnets de rendez vous et booster leur ca.
Je partirai plus sur du tai chichuan
De plus lancé mon activité pro me permet de voir les saloperies de pensées limitantes que ma famille m'a foutu.Donc je m'observe en même temps durant ce projet c'est vachement intéressant
merci pour tes observations t'es un pote!
_car je ne veux plus avoir à faire au salariat même si je vais peut être devoir bosser quelques mois le temps que mon activité décolle
_je recherche la liberté y comprit géographique là auparavant célibataire
j'aurai pris des billets d'avions et je me serai casser en Asie du sud est au soleil.
_étant fils unique et ayant subit pas mal de maltraitances enfants et ayant été pas mal trahi ,je me contrefiche d'être seul car j'ai une grosse capacité à engager une conversation avec n'importe qui ,de me faire des potes etc
Ma psy là je vais en changer car j'arrive au bout avec elle.En fait c'est plus en dévorant des bouquins que ça m'a fait avancer et regardant des vidéos.Surtout que je devine ou elle veut en venir.Ex sur mon projet sur le net elle n'y croit pas.Elle me l'a pas dit mais m'a dit soyez prof de boxe thai vous maîtrisez ce truc (car je donne des cours particuliers à un pote).Et elle me dit là vous partez sur un truc que vous maîtrisez pas.J'avais envie de lui répondre de manière assassine.Mais y a toujours ce masque que je mets.Mais je lui ai dis que j'irai bosser en intérim si ça marchait pas et direct j'ai vu une mimique de satisfaction.Bref elle attend que je vienne lui dire "j'y arriverai pas pour me dire bah vous voyez bosser comme prof de boxe thai ou en usine!".Alors que c'est complètement con car il a bien fallu que je me forme pour maîtrisé la boxe thai.
C'est toujours le problème quand tu discutes avec des gens comme ça.Ils te ramènent toujours au truc de la masse.Faut rentrer dans les cases le cdi etc.Moi être prof de boxe thai ça m'intéresse pas j'ai pas envie de voir des gens.Et je préfère le web car je suis pas enchaîné à un lieu précis à des horaires précis etc.
Je vais faire une psychothérapie orienté tcc.Car ça me saoule de rester avec une psy et qu'elle attende que je trouve moi même mes solutions.Comme si j'avais que ça à foutre!Surtout que je me méfie car vers la vingtaine j'étais tombé sur une "putain" de psy.Qui disait que j'étais équilibré elle m'a fourvoyé et 18 ans plus tard.Je vois le résultat y a vraiment des escrocs dans ce monde là d'ailleurs j'avais tiré d'affaire un ancien client quand j'étais à mon compte dans une ancienne activité.Le mec était shooté aux médocs par une psy sans scrupules qui se gavaient sur son dos.Le gars était comme un zombie à la suite d'une injustice à son encontre qui s'est passé devant mes yeux j'avais décidé de l'aider.Et le gars a complètement changé.
D'ailleurs j'ai lu les recommandations d'une psy qui disait attention y en a qui gardent leurs clients.Juste pour remplir leurs carnets de rendez vous et booster leur ca.
Je partirai plus sur du tai chichuan
De plus lancé mon activité pro me permet de voir les saloperies de pensées limitantes que ma famille m'a foutu.Donc je m'observe en même temps durant ce projet c'est vachement intéressant
merci pour tes observations t'es un pote!
Invité- Invité
Re: Point de Rupture
Bimbang a écrit:L'impression que j'ai en te lisant (et je peux me planter hein, mais ça peut t'intéresser peut être), c'est une impression de "je carbure à l'activité pour ne pas m'arrêter sur moi-même".
Ce qui contredit un peu mon impression, c'est la psy. Elle te conseille comment ?
Mais ce qui me semble flagrant, c'est que ta méthode habituelle est de calmer tes émotions en trouvant une activité qui mobilise ton cerveau.
J'ai pratiqué ça aussi, m'imposant dans mon taf de faire les choses comme je voulais qu'elles soient alors que ça ne m'était pas demandé (faire du parfait, au lieu de faire du moyen et d'aller vite). J'ai réussi à renoncer à ça, il y a peu. Bon, j'admets que ça n'est, du coup, pas trop éclatant, mais ça me permet de diminuer les difficultés avec mon boss.
Et j'ai passé plus de temps sur moi même à essayer de comprendre comment je fonctionnais, ce qui était important dans ma vie, tout ça.
Tu fais de la méditation pleine conscience ?
Je me dis que, d'une part, ça pourrait calmer l'angoisse, et d'autre part, participer à voir les choses un peu différemment pour se poser les bonnes questions.
Ta réponse, qu’elle soit adressée à Myamoto ou moi-même, est très adaptée et me trouble...
C’est assez étrange d’avoir face à moi une aussi bonne analyse de mon fonctionnement alors que j’ai posé si peu de mots sur ce forum.
La méditation en pleine conscience, j’ai tenté, aidée par un ami, mon psy, et qq livres.
J’y ai temporairement trouvé un certain apaisement mais j’ai lâché prise.
Comme sur à peu près tout. Moi qui suis un exemple de force physique et mentale, je me contemple à l’etat De mollusque cérébral et je me méprise pour ça.
C’est pas moi, et je n’ai pas envie de « vivre » ainsi
IlsNeSavaientPas- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2017
Re: Point de Rupture
C'était ton texte, "Ilsnesavaientpas" dans lequel je me suis reconnue, et tu t'expliques parfaitement.
J'ai beaucoup de mal à m'astreindre aussi à la méditation, mais je pense qu'il faut vraiment le faire à certains moments cruciaux. Il faut casser l'engrenage, je fais tourner mon cerveau -> ça me calme -> les questions arrivent de partout -> ça m'angoisse -> je fais tourner mon cerveau
Se recentrer sur soi, sur son corps, prendre le temps de revenir aux questions primordiales. Qu'est ce que je ressens là, dans mon corps, à cet instant précis. Le présent. Respiration. Mon corps.
Là, maintenant, je suis bien dans mon corps. Je me détends un à un mes muscles. Je laisse passer les questions et je me recentre sur moi. Mes mains. Mes doigts. Chaque morceau est passé en revu, inspecté.
C'est ce stade là qui m'a permis de décrocher des questions en ribambelles. Là, maintenant, je suis bien.
S'imposer de sentir ça profondément dans tout son corps, et s'en gorger, le vivre profondément. Inspirer le calme.
Et chaque fois que je m'arrête, je peux retrouver ce moment où je suis bien.
Le plaisir dans l'immédiateté.
Hyper rassurant.
Le futur, les enjeux pour demain sont des labyrinthes dans lesquels on se perd et ça plombe le présent avec des interrogations insolubles.
Le plaisir se conjugue seulement au présent de toute façon.
Au fur et à mesure, des pauses "présent", on finit par reposer les pieds sur terre et ne plus s'enfoncer dans les vertiges des questions.
Fais une pause "présent".
J'ai beaucoup de mal à m'astreindre aussi à la méditation, mais je pense qu'il faut vraiment le faire à certains moments cruciaux. Il faut casser l'engrenage, je fais tourner mon cerveau -> ça me calme -> les questions arrivent de partout -> ça m'angoisse -> je fais tourner mon cerveau
Se recentrer sur soi, sur son corps, prendre le temps de revenir aux questions primordiales. Qu'est ce que je ressens là, dans mon corps, à cet instant précis. Le présent. Respiration. Mon corps.
Là, maintenant, je suis bien dans mon corps. Je me détends un à un mes muscles. Je laisse passer les questions et je me recentre sur moi. Mes mains. Mes doigts. Chaque morceau est passé en revu, inspecté.
C'est ce stade là qui m'a permis de décrocher des questions en ribambelles. Là, maintenant, je suis bien.
S'imposer de sentir ça profondément dans tout son corps, et s'en gorger, le vivre profondément. Inspirer le calme.
Et chaque fois que je m'arrête, je peux retrouver ce moment où je suis bien.
Le plaisir dans l'immédiateté.
Hyper rassurant.
Le futur, les enjeux pour demain sont des labyrinthes dans lesquels on se perd et ça plombe le présent avec des interrogations insolubles.
Le plaisir se conjugue seulement au présent de toute façon.
Au fur et à mesure, des pauses "présent", on finit par reposer les pieds sur terre et ne plus s'enfoncer dans les vertiges des questions.
Fais une pause "présent".
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Point de Rupture
Désolée pour cette réponse tardive. J'ai totalement décroché du monde extérieur.Bimbang a écrit:C'était ton texte, "Ilsnesavaientpas" dans lequel je me suis reconnue, et tu t'expliques parfaitement.
J'ai beaucoup de mal à m'astreindre aussi à la méditation, mais je pense qu'il faut vraiment le faire à certains moments cruciaux. Il faut casser l'engrenage, je fais tourner mon cerveau -> ça me calme -> les questions arrivent de partout -> ça m'angoisse -> je fais tourner mon cerveau
Le futur, les enjeux pour demain sont des labyrinthes dans lesquels on se perd et ça plombe le présent avec des interrogations insolubles.
Fais une pause "présent".
J'ai repris les bouquins de CH André la semaine dernière, j'ai même tenté les liens envoyés très gentiment en MP, plus des vidéos sur Youtube de Ch André, et en prime un neuroleptique prescrit par mon psy qui m'a totalement mise dans le gaz pendant 48 heures, du coup j'ai laissé tombé.
Je n'ai jamais adhéré au concept du burn out (pour les faibles me disais-je...) mais je crois que là, j'en ai tous les symptômes. Une collègue qui m'a regardé pleurer pendant toute la matinée m'a conseillé de prendre un arrêt de travail, mais je ne peux pas me le permettre à cause de la perte salariale.
Les coups durs continuent de s'amonceler, d'autres arrivent à grands pas la semaine prochaine (programmés et d'autres appris ce matin). Je suis (j'étais) solide, mais plus de quatre décennies à encaisser et à gérer via l'hyperactivité, je perds tout moyen à tourner en boucle face au néant de ce que ma vie est à présent.
Plus aucune volonté. Si ce n'est celle de mettre un terme à tout ça.
Je refuse le contact social (invitation des copains et collègues compatissants qui voient mon état se dégrader jour après jour), me couche très tôt avec des médicaments histoire de trouver le repos et me retrouve avec mes pensées en boucle toute la nuit à fumer sous la pluie.
Je crois que la méditation et autres solutions n'apportent un réel effet positif que s'ils sont débutés avant qu'on commence à sombrer de manière drastique.
C'est pas compliqué..... Je veux juste arrêter de penser, arrêter d'anticiper, d'imaginer, d'élaborer les pires scénarii, je veux mon esprit occupé sur des problèmes complexes, urgents et impératifs, fuir le monde ....
IlsNeSavaientPas- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2017
Re: Point de Rupture
https://www.zebrascrossing.net/t33494-maitriser-la-force-ou-sa-douance
je ne sais pas vraiment quoi te conseiller moi même je suis en recherche actuellement.
Et je me suis mis volontairement hors du système car sachant que je tiendrais pas.
j'ai ouvert ce sujet peut être te fera t il sourire
affectueusement
je ne sais pas vraiment quoi te conseiller moi même je suis en recherche actuellement.
Et je me suis mis volontairement hors du système car sachant que je tiendrais pas.
j'ai ouvert ce sujet peut être te fera t il sourire
affectueusement
Invité- Invité
Re: Point de Rupture
J'ai fait un genre de burn out, pas appelé comme ça officiellement, mais "dépression réactionnelle" suite à une convocation pour non-réalisation des objectifs. Je me suis bien défendue, mais comme je ne dormais plus, j'ai craqué dès le lendemain en rentrant chez moi. J'ai commencé à pleurer et je n'arrivais plus à m'arrêter.
Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre un arrêt de travail, vu que je reçois des clients. Un mois d'abord, puis quinze jours à nouveau. On m'a prescrit des pilules aussi mais j'ai préféré prendre de la teinture mère de Hypérycum perforatum (le Millepertuis perforé) et j'ai fini par remonter. Lentement hein. Mon cerveau avait clashé. Je ne pouvais plus monter dans une voiture car les images passaient trop vite devant mes yeux, ou alors je devais fermer les yeux. C'est pour dire. C'est là que j'ai compris qu'on pouvait dépasser ses capacités intellectuelles en forçant en permanence sur sa mémoire et sa concentration. Je ne savais pas avant.
J'ai gardé une sorte de panique intérieure depuis et un gros souci de mémoire. J'ai dû ruser pour contourner ce nouvel handicap et tout noter, trouver des stratégies pour ne pas avoir à faire de calculs mentaux parce que ça me fatiguait trop, et ne rien laisser voir aux autres.
Mais depuis quelques temps, ça fait 8 ans tout de même, ma mémoire revient (un peu différemment, j'ai des flashs que je n'avais pas avant).
Avec du recul, je me suis regardée travailler et ma méthode n'était pas convenable. J'ai une activité avec des pics de stress intenses. Je ne supportais pas d'attendre dans ces cas là, alors j'avais toujours quatre ou cinq onglets ouverts sur l'ordi, et quand je devais attendre sur l'un, je bossais sur un autre en attendant... essayant de garder en mémoire ce que je faisais sur celui d'avant, et les autres en cours, sans compter les questions des clients. C'est très mauvais pour la mémoire vive, et elle a morflé méchamment. Du coup, dès que le rythme baissait, je n'arrivais plus à me concentrer, je partais dans mes pensées sans m'en rendre compte, et donc mes chiffres s'en sont ressenti, etc...
Je ne peux pas te dire pour la méditation, car j'ai commencé après tout ça dans la phase de reconstruction. Peut être as tu raison. Mais je pense qu'il faut que tu t'arrêtes. Prendre du temps pour toi et ta santé.
Si tu perds ton travail, ce ne sera pas mieux pour tes revenus, pas vrai ? Ou alors, cherche autre chose qui te convienne mieux ?
Ne te méprise pas, tu vas rebondir, c'est juste que là, en ce moment, c'est compliqué, et ça arrive à tout le monde.
En tout cas, prends bien soin de toi.
Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre un arrêt de travail, vu que je reçois des clients. Un mois d'abord, puis quinze jours à nouveau. On m'a prescrit des pilules aussi mais j'ai préféré prendre de la teinture mère de Hypérycum perforatum (le Millepertuis perforé) et j'ai fini par remonter. Lentement hein. Mon cerveau avait clashé. Je ne pouvais plus monter dans une voiture car les images passaient trop vite devant mes yeux, ou alors je devais fermer les yeux. C'est pour dire. C'est là que j'ai compris qu'on pouvait dépasser ses capacités intellectuelles en forçant en permanence sur sa mémoire et sa concentration. Je ne savais pas avant.
J'ai gardé une sorte de panique intérieure depuis et un gros souci de mémoire. J'ai dû ruser pour contourner ce nouvel handicap et tout noter, trouver des stratégies pour ne pas avoir à faire de calculs mentaux parce que ça me fatiguait trop, et ne rien laisser voir aux autres.
Mais depuis quelques temps, ça fait 8 ans tout de même, ma mémoire revient (un peu différemment, j'ai des flashs que je n'avais pas avant).
Avec du recul, je me suis regardée travailler et ma méthode n'était pas convenable. J'ai une activité avec des pics de stress intenses. Je ne supportais pas d'attendre dans ces cas là, alors j'avais toujours quatre ou cinq onglets ouverts sur l'ordi, et quand je devais attendre sur l'un, je bossais sur un autre en attendant... essayant de garder en mémoire ce que je faisais sur celui d'avant, et les autres en cours, sans compter les questions des clients. C'est très mauvais pour la mémoire vive, et elle a morflé méchamment. Du coup, dès que le rythme baissait, je n'arrivais plus à me concentrer, je partais dans mes pensées sans m'en rendre compte, et donc mes chiffres s'en sont ressenti, etc...
Je ne peux pas te dire pour la méditation, car j'ai commencé après tout ça dans la phase de reconstruction. Peut être as tu raison. Mais je pense qu'il faut que tu t'arrêtes. Prendre du temps pour toi et ta santé.
Si tu perds ton travail, ce ne sera pas mieux pour tes revenus, pas vrai ? Ou alors, cherche autre chose qui te convienne mieux ?
Ne te méprise pas, tu vas rebondir, c'est juste que là, en ce moment, c'est compliqué, et ça arrive à tout le monde.
En tout cas, prends bien soin de toi.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Point de Rupture
Je suis très touchée par ce que tu vis, car je sors (j'aimerais bien un gérondif anglais ici) d'une deuxième période "point de rupture". Je ne peux qu'être étonnée par la capacité de résilience que nous pouvons avoir et je t'invite à te laisser croire à cette capacité. Et ce faisant, oser la possibilité de lâcher prise, d'accepter de ne rien faire, d'avoir l'impression qu'il n'y a plus d'espoir etc, traverser le désert...Et revenir. De ma lecture, j'ai l'impression que l'aspect financier est un prétexte à ne pas affronter ce que tu évites depuis si longtemps : le rien.Parce que au point d'épuisement où tu en es, ton corps va te l'imposer. Alors autant l'accompagner en douceur Tu as le droit de prendre soin de toi.
Je me pose la question du pourquoi le refus du contact social (a priori c'est nourrissant) alors qu'en face il y a le refus de l'arrêt de travail (alors que le travail actuellement est source d'épuisement) ? Est-ce que tes amis sont plus dans essayer de te sortir de ton trou qu'à l'écoute ? As-tu honte de toi ? Autre ?
Comme Bimbang, la méditation de pleine conscience, ca a été un peu ma gourde quotidienne, et aussi celle de la bienveillance. Mais effectivement quand on est en plein dedans, la pratiquer peut avoir quelques effets indésirables : c'est mieux avant...ou après, pour ne pas (re)tomber dedans . Il y a d'autres approches dont les effets peuvent être similaires si les enseignants font des guidances orientées vers le ressenti : yoga, taï chi, qi gong. Et qui à ma connaissance ne sont pas du tout incompatibles avec un état de burn out.
De ce que tu écris aussi, je perçois un manque plus existentiel et plus humain. Et j'ai tendance à croire, de ce que je suis en train d'expérimenter, que c'est en passant par l'amour (l'humain) que l'on arrive à construire la partie existentielle, ou plutôt que celle-ci cesse simplement d'exister, parce que quand on se sent aimé et qu'on sent son amour accepté, il n'y a plus de sens à chercher. Perso je me rend compte que je persiste à chercher/donner de l'amour là où on ne m'en donne/le reçoit pas. Alors je cherche des outils pour changer ça du côté de la psychologie positive. Je n'ai pas encore de retour à partager, mais outre la méditation de l'amour bienveillant, l'auteure Barbara Frederickson propose 2 exercices qui me paraissent simples et que je vais mettre au programme de mes journées.
Si tu n'as pas envie de te lancer seule dans un truc et que ça t’intéresse, on se lance ensemble pour simplement faire et observer ce qui adviendra en pratiquant ?
exercice 1 : le soir, penser aux 3 plus longues interactions humaines qu'on a eu dans la journée et se poser pour chacune les 2 questions :
- est-ce que je me suis sentie "en phase" (in tune) à cette autre personne ? Noter de 1 à 7
- est-ce que je me suis sentie proche de cette autre personne ? Noter de 1 à 7
exercice 2 : quand dans la journée on voit une personne qui semble heureuse, se demander ce qui la rend heureuse et partager sa joie/lui souhaiter mentalement que sa joie continue
Comme ça pendant la journée au lieu d'être focalisée sur anticiper, imaginer, élaborer des scenarii, hop, tu passes en mode "scruter autour de toi pour repérer les gens heureux" et "comment je vis cette interaction sociale?" L'idée est qu'on n'arrête pas la pensée, mais tu peux choisir de nourrir une pensée ou une autre, tu peux choisir sur quoi tu orientes ton regard. Alors voilà, choisir quelque chose qui puisse être apaisant.
Chaudoudou
Je me pose la question du pourquoi le refus du contact social (a priori c'est nourrissant) alors qu'en face il y a le refus de l'arrêt de travail (alors que le travail actuellement est source d'épuisement) ? Est-ce que tes amis sont plus dans essayer de te sortir de ton trou qu'à l'écoute ? As-tu honte de toi ? Autre ?
Comme Bimbang, la méditation de pleine conscience, ca a été un peu ma gourde quotidienne, et aussi celle de la bienveillance. Mais effectivement quand on est en plein dedans, la pratiquer peut avoir quelques effets indésirables : c'est mieux avant...ou après, pour ne pas (re)tomber dedans . Il y a d'autres approches dont les effets peuvent être similaires si les enseignants font des guidances orientées vers le ressenti : yoga, taï chi, qi gong. Et qui à ma connaissance ne sont pas du tout incompatibles avec un état de burn out.
De ce que tu écris aussi, je perçois un manque plus existentiel et plus humain. Et j'ai tendance à croire, de ce que je suis en train d'expérimenter, que c'est en passant par l'amour (l'humain) que l'on arrive à construire la partie existentielle, ou plutôt que celle-ci cesse simplement d'exister, parce que quand on se sent aimé et qu'on sent son amour accepté, il n'y a plus de sens à chercher. Perso je me rend compte que je persiste à chercher/donner de l'amour là où on ne m'en donne/le reçoit pas. Alors je cherche des outils pour changer ça du côté de la psychologie positive. Je n'ai pas encore de retour à partager, mais outre la méditation de l'amour bienveillant, l'auteure Barbara Frederickson propose 2 exercices qui me paraissent simples et que je vais mettre au programme de mes journées.
Si tu n'as pas envie de te lancer seule dans un truc et que ça t’intéresse, on se lance ensemble pour simplement faire et observer ce qui adviendra en pratiquant ?
exercice 1 : le soir, penser aux 3 plus longues interactions humaines qu'on a eu dans la journée et se poser pour chacune les 2 questions :
- est-ce que je me suis sentie "en phase" (in tune) à cette autre personne ? Noter de 1 à 7
- est-ce que je me suis sentie proche de cette autre personne ? Noter de 1 à 7
exercice 2 : quand dans la journée on voit une personne qui semble heureuse, se demander ce qui la rend heureuse et partager sa joie/lui souhaiter mentalement que sa joie continue
Comme ça pendant la journée au lieu d'être focalisée sur anticiper, imaginer, élaborer des scenarii, hop, tu passes en mode "scruter autour de toi pour repérer les gens heureux" et "comment je vis cette interaction sociale?" L'idée est qu'on n'arrête pas la pensée, mais tu peux choisir de nourrir une pensée ou une autre, tu peux choisir sur quoi tu orientes ton regard. Alors voilà, choisir quelque chose qui puisse être apaisant.
Chaudoudou
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Sujets similaires
» Le point quantique, équivalent zébresque du point Godwin
» Papa Zèbre séparation, deux enfants...
» Surmonter une rupture
» Rupture soudaine
» rupture difficile
» Papa Zèbre séparation, deux enfants...
» Surmonter une rupture
» Rupture soudaine
» rupture difficile
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum