Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
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Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Bonjour,
Pour suivre le conseil de Fleur de Lotus, j'ouvre un fil sur cette question : dans une relation amoureuse "normale" (aussi normale qu'elle peut l'être quand un zèbre est impliqué), pouvons-nous montrer notre vraie nature, qui nous sommes, au risque de faire fuir la personne que nous aimons ? (Quand on regarde de près la personnalité affective du zèbre, il y a de quoi avoir peur...)
Je débute une relation avec mon ex. Je l'avais quitté parce que j'avais l'impression qu'il me tenait à distance de sa vie. Parce qu'il bosse comme un fou et fait tant de choses à côté.
Nous avons une attirance incroyable l'un pour l'autre. Deux fois, il a attendu que je sois célibataire pour venir vers moi.
Après mon divorce (17 ans de vie commune), j'ai vraiment envie de me "stabiliser", vraiment besoin d’être rassurée, protégée...
Problème : il a terriblement souffert de notre première séparation, même s'il comprend maintenant que j'ai eu l'impression d'être sa p_ _ _ _ _ pendant huit mois, dans la mesure où nous nous retrouvions pour faire l'amour... et uniquement cela. Nous n'avons eu aucune vie sociale ni aucune autre forme de partage durant ces huit mois.
Il comprend mais il a peur.
Je pense même qu'il est terrifié. Il a peur que je lui demande de "lâcher" une de ses passions, dont il ne peut clairement pas se passer. C'est sa raison de vivre, à mon avis. Mais elle lui prend du temps et beaucoup d'argent... donc il bosse comme un fou pour se l'offrir. Il s'est construit sa vie, seul, après un mariage qui a duré cinq ans. Il n'a besoin de personne, il est parfaitement autonome... et voilà que déboule dans sa vie le drôle de zèbre que je suis...
Il est terrifié que je le quitte aussi, de nouveau.
Il est terrifié par tout ce que je lui ai dit : l'hypersensibilité, l'absence de maturité affective, le comportement infantile, le besoin d'être rassurée, la peur (la terreur en réalité) quand il me dit qu'il ne veut pas revivre avec quelqu'un.
Alors je me dis que peut-être je devrais retourner vers ce vieux réflexe de protection qui consiste à me faire passer pour ce que je ne suis pas : quelqu'un de parfaitement normal (dans la norme) ?
Cacher à nouveau qui je suis ?
Je ne l'envisage pas pourtant. Ce serait un telle régression.
Je lui ai dit que j'étais capable d'un énorme contrôle de moi. Et c'est vrai ! Ne l'ai-je pas toujours fait depuis la petite enfance, me contrôler ? (Si !)
De mon côté, je suis terrorisée. J'ai envie d'être avec lui. De partager des moments, des WE, des vacances, du sport, plein de choses ! Une vie sociale, des amis, du temps... Il n'a pas de temps... Voudra-t-il en prendre pour être avec moi ? Au détriment de quoi ???
Nous nous sommes mis d'accord pour prendre notre temps, pour commencer "tranquillement". TRANQUILLEMENT !!! (Je ne sais même pas ce que ça veut dire.) Du coup, je suis terrorisée. Est-ce que je vais survivre à le voir une fois par semaine ? Est-ce qu'il voudra davantage par la suite ? Une fois par semaine ne sera jamais assez pour moi !
J'ai établi une règle capitale aussi, suivant ainsi le conseil d'un autre zèbre sur ce forum : plus jamais je ne serai sa p _ _ _ . Je veux PARTAGER avec lui.
Nous nous donnons jusqu'à juin pour aviser. J'ai déjà mis en place des mécanises de protection : dissociation de la pensée et dissociation corps-esprit, "pensées interdites". Je refuse la souffrance...
Je vais essayer. Il a tellement plus de qualités que je n'ai jamais rencontré chez un homme. Il a le respect et la douceur et juste pour ça, je pourrais le vénérer...
Je sais que sur ZC, je vais trouver des personnes qui me comprennent, des personnes qui sauront me donner des conseils adaptés...
Il ne tient qu'à nous de briser nos schémas. Je sais que je peux le faire (ah ! je peux tout faire ! ;-) ). Seulement, j'ai besoin de savoir ce que je veux préalablement à sa mise en place, j'ai besoin d'objectifs pour pouvoir les accomplir...
Aussi, je vous le demande : quels devraient être mes objectifs dans une relation amoureuse avec quelqu'un avec qui je ne vivrai jamais ?
Pour suivre le conseil de Fleur de Lotus, j'ouvre un fil sur cette question : dans une relation amoureuse "normale" (aussi normale qu'elle peut l'être quand un zèbre est impliqué), pouvons-nous montrer notre vraie nature, qui nous sommes, au risque de faire fuir la personne que nous aimons ? (Quand on regarde de près la personnalité affective du zèbre, il y a de quoi avoir peur...)
Je débute une relation avec mon ex. Je l'avais quitté parce que j'avais l'impression qu'il me tenait à distance de sa vie. Parce qu'il bosse comme un fou et fait tant de choses à côté.
Nous avons une attirance incroyable l'un pour l'autre. Deux fois, il a attendu que je sois célibataire pour venir vers moi.
Après mon divorce (17 ans de vie commune), j'ai vraiment envie de me "stabiliser", vraiment besoin d’être rassurée, protégée...
Problème : il a terriblement souffert de notre première séparation, même s'il comprend maintenant que j'ai eu l'impression d'être sa p_ _ _ _ _ pendant huit mois, dans la mesure où nous nous retrouvions pour faire l'amour... et uniquement cela. Nous n'avons eu aucune vie sociale ni aucune autre forme de partage durant ces huit mois.
Il comprend mais il a peur.
Je pense même qu'il est terrifié. Il a peur que je lui demande de "lâcher" une de ses passions, dont il ne peut clairement pas se passer. C'est sa raison de vivre, à mon avis. Mais elle lui prend du temps et beaucoup d'argent... donc il bosse comme un fou pour se l'offrir. Il s'est construit sa vie, seul, après un mariage qui a duré cinq ans. Il n'a besoin de personne, il est parfaitement autonome... et voilà que déboule dans sa vie le drôle de zèbre que je suis...
Il est terrifié que je le quitte aussi, de nouveau.
Il est terrifié par tout ce que je lui ai dit : l'hypersensibilité, l'absence de maturité affective, le comportement infantile, le besoin d'être rassurée, la peur (la terreur en réalité) quand il me dit qu'il ne veut pas revivre avec quelqu'un.
Alors je me dis que peut-être je devrais retourner vers ce vieux réflexe de protection qui consiste à me faire passer pour ce que je ne suis pas : quelqu'un de parfaitement normal (dans la norme) ?
Cacher à nouveau qui je suis ?
Je ne l'envisage pas pourtant. Ce serait un telle régression.
Je lui ai dit que j'étais capable d'un énorme contrôle de moi. Et c'est vrai ! Ne l'ai-je pas toujours fait depuis la petite enfance, me contrôler ? (Si !)
De mon côté, je suis terrorisée. J'ai envie d'être avec lui. De partager des moments, des WE, des vacances, du sport, plein de choses ! Une vie sociale, des amis, du temps... Il n'a pas de temps... Voudra-t-il en prendre pour être avec moi ? Au détriment de quoi ???
Nous nous sommes mis d'accord pour prendre notre temps, pour commencer "tranquillement". TRANQUILLEMENT !!! (Je ne sais même pas ce que ça veut dire.) Du coup, je suis terrorisée. Est-ce que je vais survivre à le voir une fois par semaine ? Est-ce qu'il voudra davantage par la suite ? Une fois par semaine ne sera jamais assez pour moi !
J'ai établi une règle capitale aussi, suivant ainsi le conseil d'un autre zèbre sur ce forum : plus jamais je ne serai sa p _ _ _ . Je veux PARTAGER avec lui.
Nous nous donnons jusqu'à juin pour aviser. J'ai déjà mis en place des mécanises de protection : dissociation de la pensée et dissociation corps-esprit, "pensées interdites". Je refuse la souffrance...
Je vais essayer. Il a tellement plus de qualités que je n'ai jamais rencontré chez un homme. Il a le respect et la douceur et juste pour ça, je pourrais le vénérer...
Je sais que sur ZC, je vais trouver des personnes qui me comprennent, des personnes qui sauront me donner des conseils adaptés...
Il ne tient qu'à nous de briser nos schémas. Je sais que je peux le faire (ah ! je peux tout faire ! ;-) ). Seulement, j'ai besoin de savoir ce que je veux préalablement à sa mise en place, j'ai besoin d'objectifs pour pouvoir les accomplir...
Aussi, je vous le demande : quels devraient être mes objectifs dans une relation amoureuse avec quelqu'un avec qui je ne vivrai jamais ?
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
La première chose à laquelle je pense, c'est que si tu te cache tu ne peux pas être heureuse. Ça marche de manière temporaire avec des quidams aléatoires, à la limite avec des collègues de boulot ou des camarades de classe mais pas avec quelqu'un que tu aime, quelqu'un de ton entourage. Pour être heureuse, tu as besoin d'être aimée pour celle que tu es, et que tu l'aime pour celui qu'il est. Se cacher risque juste de biaiser votre relation jusqu'à la détruire.
La grande question est donc est ce qu'il est possible pour vous de t'intégrer à sa vie. Je ne connais pas le contexte ni les passions si chronophages dont tu parle, est-il possible de les modeler pour t'intégrer à côté, voir de les partager ?
La grande question est donc est ce qu'il est possible pour vous de t'intégrer à sa vie. Je ne connais pas le contexte ni les passions si chronophages dont tu parle, est-il possible de les modeler pour t'intégrer à côté, voir de les partager ?
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Hello.
En gros tu sais déjà que çà va être la merde,et tu demandes des arguments pour légitimer le fait de creuser un peu plus le trou dans lequel tu t'enfonces.
Tu emplois des mots forts comme "terrorisée",une relation amoureuse,c'est avant tout lâcher prise,une fluidité des évenements,des émotions,des sentiments,avec toujours un facteur risque,mais ne pas prendre un minimum de risque,surtout en amour,ce n'est pas vivre.
Sinon il ne ressort pas de ton message si tu as d'autres centres d'interêt que cet homme? (passions,travail,amis,famille ect.)
Car c'est un facteur important pour bien vivre une relation de couple.
bon courage.
Et lâche prise.
En gros tu sais déjà que çà va être la merde,et tu demandes des arguments pour légitimer le fait de creuser un peu plus le trou dans lequel tu t'enfonces.
Tu emplois des mots forts comme "terrorisée",une relation amoureuse,c'est avant tout lâcher prise,une fluidité des évenements,des émotions,des sentiments,avec toujours un facteur risque,mais ne pas prendre un minimum de risque,surtout en amour,ce n'est pas vivre.
Sinon il ne ressort pas de ton message si tu as d'autres centres d'interêt que cet homme? (passions,travail,amis,famille ect.)
Car c'est un facteur important pour bien vivre une relation de couple.
bon courage.
Et lâche prise.
Invité- Invité
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Ah ! Lâcher prise... Le concept à la mode.
Mais je n'ai jamais cru qu'il était accessible aux zèbres...
J'ai une vie, oui. Un travail, deux enfants, trois sports, des tas d'idées et de projets... comme nous tous.
Mais le domaine affectif, c'est l'horreur. En fait, depuis mon enfance, aimer c'est souffrir. Finalement je suis mieux quand je suis seule. Personne ne me manque. Mais je ne reste pourtant jamais seule... car ma raison de vivre, c'est donner. Et on ne peut jamais mieux le faire qu'en amour.
Quant à m'intégrer à ses côtés, c'est en partie possible mais il ne le veut pas. Il a peur de la médisance des gens alors on fait comme si on ne se connaissait pas sur nos lieux de rencontres communs... Et ça aussi, c'est horrible.
Pour son autre passion... Bien, c'est marcher sur des glaciers par moins 40 la nuit, à 4000 m d'altitude. Du coup, c'est moins facile de m'intégrer...
Résultat : je devrais de suite le laisser tomber, lui briser le cœur à nouveau. Lui faire mal quand c'est la dernière chose que je souhaite.
Si seulement il était plus sûr de lui, moins effrayé, moins méfiant (ah, bon, mais c'est de ma faute aussi s'il se méfie)... Il a peur de moi, je crois. Rien que ça, c'est un échec.
Et pourtant il a tout d'un ange : le respect (LA qualité), la douceur, la tendresse, l'attention... Et je soupçonne qu'il m'aime. Il ne me le dira sans doute jamais mais son attitude est... comme le chercheur d'or qui trouve la plus grosse pépite de la planète, le diamantaire avec un caillou brut inestimable, le scientifique qui découvre le remède miracle à toutes les maladies...
Il me fait me sentir belle (moralement) et précieuse... et quand il me fait l'amour, il me regarde comme si lui non plus n'y croyait pas...
Mais je n'ai jamais cru qu'il était accessible aux zèbres...
J'ai une vie, oui. Un travail, deux enfants, trois sports, des tas d'idées et de projets... comme nous tous.
Mais le domaine affectif, c'est l'horreur. En fait, depuis mon enfance, aimer c'est souffrir. Finalement je suis mieux quand je suis seule. Personne ne me manque. Mais je ne reste pourtant jamais seule... car ma raison de vivre, c'est donner. Et on ne peut jamais mieux le faire qu'en amour.
Quant à m'intégrer à ses côtés, c'est en partie possible mais il ne le veut pas. Il a peur de la médisance des gens alors on fait comme si on ne se connaissait pas sur nos lieux de rencontres communs... Et ça aussi, c'est horrible.
Pour son autre passion... Bien, c'est marcher sur des glaciers par moins 40 la nuit, à 4000 m d'altitude. Du coup, c'est moins facile de m'intégrer...
Résultat : je devrais de suite le laisser tomber, lui briser le cœur à nouveau. Lui faire mal quand c'est la dernière chose que je souhaite.
Si seulement il était plus sûr de lui, moins effrayé, moins méfiant (ah, bon, mais c'est de ma faute aussi s'il se méfie)... Il a peur de moi, je crois. Rien que ça, c'est un échec.
Et pourtant il a tout d'un ange : le respect (LA qualité), la douceur, la tendresse, l'attention... Et je soupçonne qu'il m'aime. Il ne me le dira sans doute jamais mais son attitude est... comme le chercheur d'or qui trouve la plus grosse pépite de la planète, le diamantaire avec un caillou brut inestimable, le scientifique qui découvre le remède miracle à toutes les maladies...
Il me fait me sentir belle (moralement) et précieuse... et quand il me fait l'amour, il me regarde comme si lui non plus n'y croyait pas...
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Jolie passion. Je ne la partage pas et la partagerai jamais, mais quand même.
Sur tout ce que j'ai lu, s'il y a une chose que j'aurait tendance à relever c'est ça. Pourquoi est-il comme ça, est ce qu'il a une chance de guérir de cette peur, est ce qu'il en a l'envie ? Ce sont des questions qui vont me sembler critique dans sa vie, et encore plus dans votre couple.
Que vous gardiez vos passions et occupations de votre côté n'empêche pas votre vie de couple, mais ça… c'est rhédibitoire je pense.
Ana1974 a écrit:Quant à m'intégrer à ses côtés, c'est en partie possible mais il ne le veut pas. Il a peur de la médisance des gens alors on fait comme si on ne se connaissait pas sur nos lieux de rencontres communs... Et ça aussi, c'est horrible.
Sur tout ce que j'ai lu, s'il y a une chose que j'aurait tendance à relever c'est ça. Pourquoi est-il comme ça, est ce qu'il a une chance de guérir de cette peur, est ce qu'il en a l'envie ? Ce sont des questions qui vont me sembler critique dans sa vie, et encore plus dans votre couple.
Que vous gardiez vos passions et occupations de votre côté n'empêche pas votre vie de couple, mais ça… c'est rhédibitoire je pense.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
C'est ce que l'on appelle un sac de noeuds!
Des conditions, des conditions et encore des conditions....!
L'autre est notre miroir. Ce que tu racontes de lui, c'est ce que tu n'arrives pas à voir de toi.
Ne plus vouloir être 'traitée comme une P..'...c'est à mon avis la façon dont tu te traites toi-même.
Le déni de soi est le pire des sévices de l'espèce dite 'humaine'.
La rupture te fait tant mal et car elle est une représentation symbolique de t'être coupé d'une partie de toi-même.
La peur en est son résultat, car c'est le 'rideau' ou 'coupe-circuit' naturel pour se protéger de la souffrance de ce déni de soi même.
Des mécanismes de défenses mis en place, par le mental/ego.
Tout est réversible, mais il ne faut pas se tromper de cible, l'autre n'est jamais le
responsable de tout ce qui nous arrive, il n'est que le reflet 'vivant' de ce qui ne peut être vu en soi, par soi-même.
On a le droit de se faire des films, de s'inventer des histoires, bons nombres d'ailleurs,
mais il ne faut pas confondre, illusions et réalité ce qui équivaut à mensonge et vérité.
Comme tu le vois, ça ne marche pas, par conséquent ça ne fonctionne pas.
Faire magnifiquement l'amour avec quelqu'un, soit! Pourquoi pas, c'est extraordinaire,
mais l'Amour dans son plus noble terme ne se résume pas à cela.
Ca demande de l’honnêteté, d'abord, envers soi.
Il est judicieux de ne pas confondre le Verbe Aimer, sans besoins apparents à combler, mais juste à donner sans conditions et
être dépendant à quelqu'un et/ou quelque chose parce que l'on manque de reconnaitre
que l'on s'est coupé de l'Amour de soi et de tout son sens.
Ce qui produit une relation sens dessus-dessous, comme tu la décris
Bonheur et respect.
Des conditions, des conditions et encore des conditions....!
L'autre est notre miroir. Ce que tu racontes de lui, c'est ce que tu n'arrives pas à voir de toi.
Ne plus vouloir être 'traitée comme une P..'...c'est à mon avis la façon dont tu te traites toi-même.
Le déni de soi est le pire des sévices de l'espèce dite 'humaine'.
La rupture te fait tant mal et car elle est une représentation symbolique de t'être coupé d'une partie de toi-même.
La peur en est son résultat, car c'est le 'rideau' ou 'coupe-circuit' naturel pour se protéger de la souffrance de ce déni de soi même.
Des mécanismes de défenses mis en place, par le mental/ego.
Tout est réversible, mais il ne faut pas se tromper de cible, l'autre n'est jamais le
responsable de tout ce qui nous arrive, il n'est que le reflet 'vivant' de ce qui ne peut être vu en soi, par soi-même.
On a le droit de se faire des films, de s'inventer des histoires, bons nombres d'ailleurs,
mais il ne faut pas confondre, illusions et réalité ce qui équivaut à mensonge et vérité.
Comme tu le vois, ça ne marche pas, par conséquent ça ne fonctionne pas.
Faire magnifiquement l'amour avec quelqu'un, soit! Pourquoi pas, c'est extraordinaire,
mais l'Amour dans son plus noble terme ne se résume pas à cela.
Ca demande de l’honnêteté, d'abord, envers soi.
Il est judicieux de ne pas confondre le Verbe Aimer, sans besoins apparents à combler, mais juste à donner sans conditions et
être dépendant à quelqu'un et/ou quelque chose parce que l'on manque de reconnaitre
que l'on s'est coupé de l'Amour de soi et de tout son sens.
Ce qui produit une relation sens dessus-dessous, comme tu la décris
Bonheur et respect.
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
@Introitus:Que de sagesse,tout est dit.....
Sinon,on en oublie un peu aussi l'autre question de l'ouverture du fil,cacher ou pas ce que l'on est,même si Introitus y repond tout de même de manière implicite.
Si la question concerne la "douance" comme je crois l'avoir comprise,ne jamais se cacher derrière pour justifier ses faiblesses,ne jamais le mettre en avant non plus,c'est juste un truc "à côté" qui permet de mieux se connaître soi même et au final mieux comprendre les autres.
le dire aux proches oui,mais au moment opportun,et sans en faire une etiquette.
Sinon,on en oublie un peu aussi l'autre question de l'ouverture du fil,cacher ou pas ce que l'on est,même si Introitus y repond tout de même de manière implicite.
Si la question concerne la "douance" comme je crois l'avoir comprise,ne jamais se cacher derrière pour justifier ses faiblesses,ne jamais le mettre en avant non plus,c'est juste un truc "à côté" qui permet de mieux se connaître soi même et au final mieux comprendre les autres.
le dire aux proches oui,mais au moment opportun,et sans en faire une etiquette.
Invité- Invité
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
La douance... Un "truc à côté" seulement ? Non, pas pour moi. Pour moi, il y a superposition de l'inné et de l'acquis -comme pour tout le monde. L'inné, la douance... Non, je ne suis pas sur-douée mais sous-douée, je n'ai aucune des qualités des HP, ou presque : je suis plutôt assez nulle sauf si je travaille énormément devoirs et leçons, auquel cas, oui, j'apprends. Ce n'est pas être douée, cela. Et si vous me voyiez faire un calcul mental !!! Je ne sais même pas faire une division posée...
En revanche, pour ce qui est des défauts, je les cumule ! Plus que tout cette hypersensibilité démoniaque qui fait de ma vie un enfer. La susceptibilité, l'incompréhension du monde qui m'entoure, l'ennui, tout faire trop vite...
Inné.
L'acquis, mon acquis, mon expérience c'est d'avoir été élevée par un pervers narcissique. Elle a squatté ma vie de 6 à 30 ans à peu près, jusqu'au décès de mon père à 59 ans, avant que je ne m'enfuie. Elle a absolument, totalement détruit mon ego. Et pour ça, je l'en remercie. Le problème, c'est que dans le process, elle a empiré -si cela est possible- mes problèmes psycho-affectifs (comme disent les psy).
Pour moi, la douance c'est une malédiction et la perversion narcissique par-dessus, c'est la cerise sur le gâteau, ce qui me rend émotionnellement inapte.
J'ai découvert la PN à 30 ans et l'éventualité d'être HP il y a quatre ans (à 39 ans).
Et alors, j'ai compris pourquoi j'étais comme je suis.
Non, ce n'est pas juste une petite particularité, c'est l'origine, la raison de ma débilité profonde quand il s'agit d'aimer. Et de l'immense souffrance qui en découle toujours.
En revanche, pour ce qui est des défauts, je les cumule ! Plus que tout cette hypersensibilité démoniaque qui fait de ma vie un enfer. La susceptibilité, l'incompréhension du monde qui m'entoure, l'ennui, tout faire trop vite...
Inné.
L'acquis, mon acquis, mon expérience c'est d'avoir été élevée par un pervers narcissique. Elle a squatté ma vie de 6 à 30 ans à peu près, jusqu'au décès de mon père à 59 ans, avant que je ne m'enfuie. Elle a absolument, totalement détruit mon ego. Et pour ça, je l'en remercie. Le problème, c'est que dans le process, elle a empiré -si cela est possible- mes problèmes psycho-affectifs (comme disent les psy).
Pour moi, la douance c'est une malédiction et la perversion narcissique par-dessus, c'est la cerise sur le gâteau, ce qui me rend émotionnellement inapte.
J'ai découvert la PN à 30 ans et l'éventualité d'être HP il y a quatre ans (à 39 ans).
Et alors, j'ai compris pourquoi j'étais comme je suis.
Non, ce n'est pas juste une petite particularité, c'est l'origine, la raison de ma débilité profonde quand il s'agit d'aimer. Et de l'immense souffrance qui en découle toujours.
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Toutefois, je suis d'accord avec Introitus : je me voie comme une p...
J'aime faire l'amour et cela est semble-t-il pour les gens "biens comme il faut", un des signes majeurs des catins.
J'aime faire l'amour et cela est semble-t-il pour les gens "biens comme il faut", un des signes majeurs des catins.
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Faiblesse de l'image de soi.
Banal.
Banal.
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
oh la la, mais quelle faible estime de toi en effet...J'ai lu tout ton exposé et franchement, c'est à chaque fois, la même question que je me pose: comment on fait pour en accepter autant? Objectivement, c'est enfuies-toi que j'ai envie de te dire, parce que la situation craint totalement ...mais pour les hp, j'ai l'impression qu'en relations amoureuses, c'est souvent ça ou rien...En ce qui me concerne en tout cas
lunaa- Messages : 156
Date d'inscription : 25/05/2017
Age : 43
Localisation : Bruxelles
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
@Ana
bien entendu comme beaucoup ici je te comprend,se refaire le film de sa vie,chialer un bon coup et se dire je veux pas,je veux être "normal" ect,puis pareil je connais pas mes tables de multiplications,c'est chiant le par coeur,on fait des pirouettes et on s'en sort avec notre fonctionnement,le monde qui tourne pas rond,et j'en passe!
Seulement il faut te détacher de "tout mes maux sont en partie la cause de ma douance",c'est en ce sens que je te dis que c'est un truc "à côté" en tant qu'etiquette.
La douance c'est souvent aussi la force d'être resiliant face à l'insupportable,la preuve,être élevée par une pervers et être sous son emprise pendant 25 ans comme tu l'expliques et regarde qui tu es devenue malgré tout....
La douance c'est aussi une force,pas que des fragilités,nous sommes des humains comme tout le monde,certe une minorité mais pas anormaux,juste différents.
Non,tu n'est pas catin,tu le serais si tu avais deux voir trois relations en même temps en faisant croire mont et merveilles à ces messieurs tout en cachant tes autres relations,juste aimer faire l'amour ce n'est pas être une catin,c'est normal.
il y a un mois une dame HP m'a dit (nous venions de faire connaissance),lorsque je lui ai signifié que c'est usant d'être pris pour un fou,un mec décalé ect, "on les emmerde".
Court,direct,et tellement vrai.
Cette femme est HP assumée dirons nous.
Soi toi même Ana,et je pense que cette dame a raison,elle n'est pas inscrite ici,mais tu vois perso,son franc parler et son assurance m'ont fait un bien fou.
bien entendu comme beaucoup ici je te comprend,se refaire le film de sa vie,chialer un bon coup et se dire je veux pas,je veux être "normal" ect,puis pareil je connais pas mes tables de multiplications,c'est chiant le par coeur,on fait des pirouettes et on s'en sort avec notre fonctionnement,le monde qui tourne pas rond,et j'en passe!
Seulement il faut te détacher de "tout mes maux sont en partie la cause de ma douance",c'est en ce sens que je te dis que c'est un truc "à côté" en tant qu'etiquette.
La douance c'est souvent aussi la force d'être resiliant face à l'insupportable,la preuve,être élevée par une pervers et être sous son emprise pendant 25 ans comme tu l'expliques et regarde qui tu es devenue malgré tout....
La douance c'est aussi une force,pas que des fragilités,nous sommes des humains comme tout le monde,certe une minorité mais pas anormaux,juste différents.
Non,tu n'est pas catin,tu le serais si tu avais deux voir trois relations en même temps en faisant croire mont et merveilles à ces messieurs tout en cachant tes autres relations,juste aimer faire l'amour ce n'est pas être une catin,c'est normal.
il y a un mois une dame HP m'a dit (nous venions de faire connaissance),lorsque je lui ai signifié que c'est usant d'être pris pour un fou,un mec décalé ect, "on les emmerde".
Court,direct,et tellement vrai.
Cette femme est HP assumée dirons nous.
Soi toi même Ana,et je pense que cette dame a raison,elle n'est pas inscrite ici,mais tu vois perso,son franc parler et son assurance m'ont fait un bien fou.
Invité- Invité
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Je plussoie "on les emmerde" @Universal.love
lunaa- Messages : 156
Date d'inscription : 25/05/2017
Age : 43
Localisation : Bruxelles
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
En fait, je crois que la clef, c'est vraiment à s'aimer soi et à s'accepter tel que l'on est. Après, tout devient plus facile...mais sûr que pas du tout facile
lunaa- Messages : 156
Date d'inscription : 25/05/2017
Age : 43
Localisation : Bruxelles
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
apprendre à s'aimer soi, je voulais dire, grrr...
lunaa- Messages : 156
Date d'inscription : 25/05/2017
Age : 43
Localisation : Bruxelles
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Bonjour Ana1974,
Tes objectifs dans une relation amoureuse avec quelqu'un avec qui tu ne vivras jamais devraient être des objectifs évitant le vivre ensemble tel qu'on l'entend sans précision ou alors le vivre ensemble soit ponctuel, soit progressif.
Ponctuel pourrait même être le temps de quelques jours, l'essentiel étant de faire autre chose que l'amour donc par exemple se voir un peu plus longtemps pour, une fois le manque affectif assouvi plus immédiatement à cause de cette distance, vous puissiez ouvrir les yeux sur autre chose que ce constat récurrent qui n'est pas simple.
Sans aller poser un verdict ou formuler un jugement des plus décapants, je trouve que le plus important est ce qui te convient. Faire l'amour te convient alors j'aurais tendance à tenir compte de ce point important si tu n'avais que cela pour le moment. Je dis ça pas en "vaut mieux ça que rien du tout" mais plutôt en "résoudre un problème ou réaliser un objectif, c'est d'abord partir de...".
Bien entendu, une relation satisfaisante ne se résume pas à faire l'amour et si tout le monde le sait, il y a encore pas mal de situations de ce type, même à notre époque où on ne s'embarrasse d'ailleurs plus de grand chose, ce qui nous fait oublier ce qu'on peut perdre lorsqu'on... conclut trop rapidement si je puis dire.
Une fois, j'avais déjà été dans cette situation. En tant qu'homme, j'avais pensé que ce serait l'affaire de quelques temps avant qu'elle ne réalise que malgré le fait que ça me convenait, ce n'était pas que pour le plaisir de l'instant charnel. Le temps ne m'ayant pas donné raison, j'ai vraiment eu du mal à accepter le fait qu'il n'y avait que cela qui comptait...
J'ai donc rompu malgré la sublime beauté que j'avais régulièrement contre moi, l'envie voire la jalousie de certains, le respect et la reconnaissance d'autrui en société, un charme et une intelligence plus manifeste vis-à-vis d'autres coeurs à prendre puis ensuite malgré un déferlement de malveillances en tous genres, expressions de haines et de colères programmées, pour ne pas dire encouragées par la société, les amis, l'entourage... Etc.
Et puis je suis revenu sur ma décision en réalisant que cette personne n'avait pas quelqu'un d'autre dans sa vie... Au moment où je la voyais dans les bras de X ou Y, la connaissant malgré tout, je voyais bien qu'il n'y avait rien. J'ai commencé à me dire que dans ce cas, cette personne n'avait rien à se reprocher parce que rien ne pouvait lui être reproché. Seul, j'ai réalisé que le problème est que j'avais des sentiments que je refusais de prendre en compte tant qu'on ne se verrait pas pour faire autre chose que s'enlacer... Peut-être aussi la peur de perdre un beau jour une personne qui, bien que fiable et présente dans ma vie depuis un moment, pouvait très bien disparaître du jour au lendemain sans prévenir si jamais elle le souhaitait...
Donc à partir du moment où on se revoyait, c'était le mode "'c'est ça ou rien" dans ma tête... Et pourtant, c'était exactement comme avant... comme si nous n'avions pas arrêté. Quelques mois après, on s'est perdu de vue par rapport à la distance géographique. Cette rencontre m'a fait prendre conscience qu'il était important pour moi de penser à des objectifs et à la concordance ou compatibilité avec la relation telle qu'elle se présente à nous ou la relation qu'on vit au bout d'un moment. Même pour ce qui n'était au départ qu'un banal plan prolongé pour je ne sais quel raison (en fait je ne sais pas s'il y avait une raison et ce n'est pas cela qui nous importait), et malgré l'importance de laisser certains soucis pendant le moment présent, je me suis aperçu que je pouvais partir de cette situation sereinement qu'à partir du moment où j'acceptais de me projeter, peu importe la direction... Tel un comment dire... Tel un boulet de canon !
Pour en revenir à ce qui t'arrive, il m'est facile de te dire que ce qui t'arrive est positif. Oui, malgré que cette situation est terrible (et non pas soit terrible), il me semble que tu es prêtes à penser à toi. En réfléchissant bien à des objectifs te permettant de moins subir tout en ne renonçant pas à l'essentiel, je suis confiant malgré les apparences. Le début d'une réflexion, voire d'une discussion via ce sujet ouvert te permettra sûrement de trouver quelques éléments puisque nous avons tous ici des avis personnels voire vécus sur la question.
Love !!
Tes objectifs dans une relation amoureuse avec quelqu'un avec qui tu ne vivras jamais devraient être des objectifs évitant le vivre ensemble tel qu'on l'entend sans précision ou alors le vivre ensemble soit ponctuel, soit progressif.
Ponctuel pourrait même être le temps de quelques jours, l'essentiel étant de faire autre chose que l'amour donc par exemple se voir un peu plus longtemps pour, une fois le manque affectif assouvi plus immédiatement à cause de cette distance, vous puissiez ouvrir les yeux sur autre chose que ce constat récurrent qui n'est pas simple.
Sans aller poser un verdict ou formuler un jugement des plus décapants, je trouve que le plus important est ce qui te convient. Faire l'amour te convient alors j'aurais tendance à tenir compte de ce point important si tu n'avais que cela pour le moment. Je dis ça pas en "vaut mieux ça que rien du tout" mais plutôt en "résoudre un problème ou réaliser un objectif, c'est d'abord partir de...".
Bien entendu, une relation satisfaisante ne se résume pas à faire l'amour et si tout le monde le sait, il y a encore pas mal de situations de ce type, même à notre époque où on ne s'embarrasse d'ailleurs plus de grand chose, ce qui nous fait oublier ce qu'on peut perdre lorsqu'on... conclut trop rapidement si je puis dire.
Une fois, j'avais déjà été dans cette situation. En tant qu'homme, j'avais pensé que ce serait l'affaire de quelques temps avant qu'elle ne réalise que malgré le fait que ça me convenait, ce n'était pas que pour le plaisir de l'instant charnel. Le temps ne m'ayant pas donné raison, j'ai vraiment eu du mal à accepter le fait qu'il n'y avait que cela qui comptait...
J'ai donc rompu malgré la sublime beauté que j'avais régulièrement contre moi, l'envie voire la jalousie de certains, le respect et la reconnaissance d'autrui en société, un charme et une intelligence plus manifeste vis-à-vis d'autres coeurs à prendre puis ensuite malgré un déferlement de malveillances en tous genres, expressions de haines et de colères programmées, pour ne pas dire encouragées par la société, les amis, l'entourage... Etc.
Et puis je suis revenu sur ma décision en réalisant que cette personne n'avait pas quelqu'un d'autre dans sa vie... Au moment où je la voyais dans les bras de X ou Y, la connaissant malgré tout, je voyais bien qu'il n'y avait rien. J'ai commencé à me dire que dans ce cas, cette personne n'avait rien à se reprocher parce que rien ne pouvait lui être reproché. Seul, j'ai réalisé que le problème est que j'avais des sentiments que je refusais de prendre en compte tant qu'on ne se verrait pas pour faire autre chose que s'enlacer... Peut-être aussi la peur de perdre un beau jour une personne qui, bien que fiable et présente dans ma vie depuis un moment, pouvait très bien disparaître du jour au lendemain sans prévenir si jamais elle le souhaitait...
Donc à partir du moment où on se revoyait, c'était le mode "'c'est ça ou rien" dans ma tête... Et pourtant, c'était exactement comme avant... comme si nous n'avions pas arrêté. Quelques mois après, on s'est perdu de vue par rapport à la distance géographique. Cette rencontre m'a fait prendre conscience qu'il était important pour moi de penser à des objectifs et à la concordance ou compatibilité avec la relation telle qu'elle se présente à nous ou la relation qu'on vit au bout d'un moment. Même pour ce qui n'était au départ qu'un banal plan prolongé pour je ne sais quel raison (en fait je ne sais pas s'il y avait une raison et ce n'est pas cela qui nous importait), et malgré l'importance de laisser certains soucis pendant le moment présent, je me suis aperçu que je pouvais partir de cette situation sereinement qu'à partir du moment où j'acceptais de me projeter, peu importe la direction... Tel un comment dire... Tel un boulet de canon !
Pour en revenir à ce qui t'arrive, il m'est facile de te dire que ce qui t'arrive est positif. Oui, malgré que cette situation est terrible (et non pas soit terrible), il me semble que tu es prêtes à penser à toi. En réfléchissant bien à des objectifs te permettant de moins subir tout en ne renonçant pas à l'essentiel, je suis confiant malgré les apparences. Le début d'une réflexion, voire d'une discussion via ce sujet ouvert te permettra sûrement de trouver quelques éléments puisque nous avons tous ici des avis personnels voire vécus sur la question.
Love !!
Invité- Invité
Juste quelques hommes
Introitus a écrit:C'est ce que l'on appelle un sac de noeuds!
Des conditions, des conditions et encore des conditions....!
L'autre est notre miroir. Ce que tu racontes de lui, c'est ce que tu n'arrives pas à voir de toi.
Ne plus vouloir être 'traitée comme une P..'...c'est à mon avis la façon dont tu te traites toi-même.
Le déni de soi est le pire des sévices de l'espèce dite 'humaine'.
La rupture te fait tant mal et car elle est une représentation symbolique de t'être coupé d'une partie de toi-même.
La peur en est son résultat, car c'est le 'rideau' ou 'coupe-circuit' naturel pour se protéger de la souffrance de ce déni de soi même.
Des mécanismes de défenses mis en place, par le mental/ego.
Tout est réversible, mais il ne faut pas se tromper de cible, l'autre n'est jamais le
responsable de tout ce qui nous arrive, il n'est que le reflet 'vivant' de ce qui ne peut être vu en soi, par soi-même.
On a le droit de se faire des films, de s'inventer des histoires, bons nombres d'ailleurs,
mais il ne faut pas confondre, illusions et réalité ce qui équivaut à mensonge et vérité.
Comme tu le vois, ça ne marche pas, par conséquent ça ne fonctionne pas.
Faire magnifiquement l'amour avec quelqu'un, soit! Pourquoi pas, c'est extraordinaire,
mais l'Amour dans son plus noble terme ne se résume pas à cela.
Ca demande de l’honnêteté, d'abord, envers soi.
Il est judicieux de ne pas confondre le Verbe Aimer, sans besoins apparents à combler, mais juste à donner sans conditions et
être dépendant à quelqu'un et/ou quelque chose parce que l'on manque de reconnaitre
que l'on s'est coupé de l'Amour de soi et de tout son sens.
Ce qui produit une relation sens dessus-dessous, comme tu la décris
Bonheur et respect.
Merlin
Merlin- Messages : 1114
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 53
Localisation : Présent à Tours ou Là et Maintenant
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Je ne connaissais pas ce titre de Goldman... que pourtant j'adore... et que je vais étudier plus en détails ;-) :-)
Pour ce qui est de mon cas, vos réponses vont dans le sens de ma réflexion (pas très étonnant, en soi, vu que mon "anormalité" est super banale pour les gens de ce forum !). J'ai décidé (la résolution étant la qualité maîtresse de ma vie) que nous allions nous voir, cette homme que j'aime déjà trop (ah, bah ! Tellement banal, cela aussi, pour nous). Nous allons nous voir quand il le veut, une fois par semaine si ça lui chante... Il continuera à "claquer des doigts" et hop ! j’accourrai... Mais... nous nous verrons pour une vie SOCIALE. S'il en est capable, alors je consentirai à faire l'amour... quand MOI je le voudrai. Non, je ne suis pas une catin. Oui, je suis en très sérieux manque d'affection et j'ai tendance à payer de mon corps pour obtenir caresses et câlins. Mais avec lui, justement, je peux les avoir "gratuitement"... Alors c'est ce que nous allons faire.
Comme ça, il aura tout le temps de réfléchir à ses sentiments pour moi, à les accepter au lieu de les fuir (et moi avec).
Je ne vois pas l'avenir et ça me faut peur. J'aime contrôler, bien sûr, maîtriser. Mais cette fois, je sais qu'il a raison : nous devons commencer cette relation tranquillement...
Pour ce qui est de mon cas, vos réponses vont dans le sens de ma réflexion (pas très étonnant, en soi, vu que mon "anormalité" est super banale pour les gens de ce forum !). J'ai décidé (la résolution étant la qualité maîtresse de ma vie) que nous allions nous voir, cette homme que j'aime déjà trop (ah, bah ! Tellement banal, cela aussi, pour nous). Nous allons nous voir quand il le veut, une fois par semaine si ça lui chante... Il continuera à "claquer des doigts" et hop ! j’accourrai... Mais... nous nous verrons pour une vie SOCIALE. S'il en est capable, alors je consentirai à faire l'amour... quand MOI je le voudrai. Non, je ne suis pas une catin. Oui, je suis en très sérieux manque d'affection et j'ai tendance à payer de mon corps pour obtenir caresses et câlins. Mais avec lui, justement, je peux les avoir "gratuitement"... Alors c'est ce que nous allons faire.
Comme ça, il aura tout le temps de réfléchir à ses sentiments pour moi, à les accepter au lieu de les fuir (et moi avec).
Je ne vois pas l'avenir et ça me faut peur. J'aime contrôler, bien sûr, maîtriser. Mais cette fois, je sais qu'il a raison : nous devons commencer cette relation tranquillement...
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Au fait : "On les emmerde !", j'adore !
Et je suis d'accord :-))
Et je suis d'accord :-))
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Dernière édition par Kaede le Mer 13 Juin 2018 - 16:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Faut-il cacher ce que nous sommes pour réussir à se faire aimer ?
Je suis entièrement d'accord avec toi :-))
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
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