Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
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Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
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Dernière édition par Phil le Sam 09 Jan 2010, 00:57, édité 2 fois (Raison : Auto-censure)
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Tout à fait, ce sont les réflexions que je m'étais aussi faites en parcourant le forum.
Mais je me demandais si je ne partais pas tout simplement vers de l'hyper-sensibilité pour définir le zèbre?
Mais je me demandais si je ne partais pas tout simplement vers de l'hyper-sensibilité pour définir le zèbre?
Invité- Invité
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Tu parles de la distinction QI / QE . C'est un débat connu qui est au coeur des Zèbres. On en a souvent parlé.
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
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Dernière édition par Phil le Sam 09 Jan 2010, 00:56, édité 1 fois (Raison : Auto-censure)
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Oui, merci de synthétiser en cette formule lapidaire.éden a écrit:Tu parles de la distinction QI / QE . C'est un débat connu qui est au coeur des Zèbres. On en a souvent parlé.
Dernière édition par Phil le Sam 09 Jan 2010, 00:56, édité 1 fois
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Phil a écrit:J'irais même jusqu'à dire qu'il faudrait que la zébritude soit définie par les zèbres eux-mêmes, et non par les experts psycho-machins
C'est peut-être sur ce détail que je ne te rejoins pas totalement. Autrement, j'adhère assez au reste de ta réflexion.
Le truc, c'est que si la zébritude était définie uniquement pas les zèbres eux-mêmes (ou sujets potentiellement zèbres), n'importe qui se ferait un plaisir de se déclarer zèbre. Ce statut est bien particulier, c'est une réalité qu'il faut reconnaître à ceux qui la possède vraiment, et ne pas l'attribuer non plus au premier venu qui se sentirait un peu plus sensible que son voisin de gauche. Si tu veux, la zébritude risquerait de devenir presque un "phénomène de mode", pour peu que l'existence de cette particularité se répende davantage dans les années à venir. Je ne sais pas si je me suis bien faite comprendre, j'espère avoir été à peu près claire !
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
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Dernière édition par Phil le Sam 09 Jan 2010, 00:57, édité 1 fois (Raison : Auto-censure)
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Prend le temps qu'il faut !
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
ce que j'ai compris de la zébritude :
- une sensibilité exacerbée
- une pensée en arborescence et un cerveau qui carbure à une vitesse bien supérieure à la moyenne.Je pense qu'il ne s'agit pas d'avoir plus de cerveau mais plus de connexions entre les neurones et à la vitesse TGV, mais soit dit en passant on ne peut que rarement de carburer à notre vitesse dans la société.Comme partout il y a des limites, bon là on prend pas un PV mais on se retrouve tout seul en tête, les autres sont trop loin derrière, et malheureusement parfois le zèbre se retrouve dans le fossé pour ne pas avoir pu gérer sa vitesse et sa zébritude
je raconte pas un peu n'importe quoi là??
- des "dommages collatéraux" : TAG, tics et tocs, dépression, GAD (Gender Identity Disorder, je ne sais s'il est reconnu en France mais en Amérique du Nord oui et je pense que c'est une rayure de plus sur notre robe mais je me trompe peut-être) et autres réjouissances.Personnellement j'ai connu ou je connais encore chacun de ces troubles
- le décalage permanent de celui qui est un peu singulier, peut-on dire marginal?
L'étiquetage zèbre est-il nécessaire, peut-on réellement quantifier et qualifier de manière précise?
J'en doute
Je pense personnellement que les connaissances actuelles de la science en matière de fonctionnement du cerveau et de tout ce qui est neuro-machinquelquechose est extrêmement limité.On arrive tout juste à diagnostiquer et à traiter les fonctionnements les plus "aberrants" ou les plus dérangeants comme les psychoses, la schizophrénie, et plus généralement ce que l'on nomme les "maladies mentales"
Ceci dit nous ne sommes pas des "malades" n'est-ce pas?Encore que...
Par contre je m'interroge sur la sensibilité artistique et la part de créativité chez les zèbres
Je suis sensible émotionnellement et intellectuellement à une belle oeuvre mais je ne suis pas une artiste du tout, je veux dire que je ne sais ni jouer d'un instrument, ni dessiner, peindre, écrire des textes, chanter comme un rossignol etc...
Ah si : je sais faire le clown, mais malgré moi, mes saillies verbales et autres mimiques font beaucoup rire mes collègues de travail et la plupart des gens que je rencontre
Alors the question is : faut-il être un tant soit peu artistique pour être un zèbre à part entière?
- une sensibilité exacerbée
- une pensée en arborescence et un cerveau qui carbure à une vitesse bien supérieure à la moyenne.Je pense qu'il ne s'agit pas d'avoir plus de cerveau mais plus de connexions entre les neurones et à la vitesse TGV, mais soit dit en passant on ne peut que rarement de carburer à notre vitesse dans la société.Comme partout il y a des limites, bon là on prend pas un PV mais on se retrouve tout seul en tête, les autres sont trop loin derrière, et malheureusement parfois le zèbre se retrouve dans le fossé pour ne pas avoir pu gérer sa vitesse et sa zébritude
je raconte pas un peu n'importe quoi là??
- des "dommages collatéraux" : TAG, tics et tocs, dépression, GAD (Gender Identity Disorder, je ne sais s'il est reconnu en France mais en Amérique du Nord oui et je pense que c'est une rayure de plus sur notre robe mais je me trompe peut-être) et autres réjouissances.Personnellement j'ai connu ou je connais encore chacun de ces troubles
- le décalage permanent de celui qui est un peu singulier, peut-on dire marginal?
L'étiquetage zèbre est-il nécessaire, peut-on réellement quantifier et qualifier de manière précise?
J'en doute
Je pense personnellement que les connaissances actuelles de la science en matière de fonctionnement du cerveau et de tout ce qui est neuro-machinquelquechose est extrêmement limité.On arrive tout juste à diagnostiquer et à traiter les fonctionnements les plus "aberrants" ou les plus dérangeants comme les psychoses, la schizophrénie, et plus généralement ce que l'on nomme les "maladies mentales"
Ceci dit nous ne sommes pas des "malades" n'est-ce pas?Encore que...
Par contre je m'interroge sur la sensibilité artistique et la part de créativité chez les zèbres
Je suis sensible émotionnellement et intellectuellement à une belle oeuvre mais je ne suis pas une artiste du tout, je veux dire que je ne sais ni jouer d'un instrument, ni dessiner, peindre, écrire des textes, chanter comme un rossignol etc...
Ah si : je sais faire le clown, mais malgré moi, mes saillies verbales et autres mimiques font beaucoup rire mes collègues de travail et la plupart des gens que je rencontre
Alors the question is : faut-il être un tant soit peu artistique pour être un zèbre à part entière?
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Alors the question is : faut-il être un tant soit peu artistique pour être un zèbre à part entière?
N'est-on pas artiste dans sa façon de regarder l'autre et le monde?
Tout devient beau, tout devient grand, tout devient puissant, tout devient magique dans les yeux d'un zèbre, alors je pense que oui! un zèbre est un artiste de la vie (et oui, rien que ça! )
Morgane- Messages : 1346
Date d'inscription : 06/06/2009
Age : 49
Localisation : Quelque part en milky way
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Tu es notre Fée, Morgane
(elle est facile celle-là )
Tu viens illuminer une prochaine rencontre parisienne?
(elle est facile celle-là )
Tu viens illuminer une prochaine rencontre parisienne?
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
J'illumine qu'à distance, moi en vrai, quand j'arrive... c'est la pénoooooooooombre!!! (là, ce qui rend bien l'effet, c'est de l'imaginer avec la voix de Dark Vadooor )
Y'en a même qui disent que c'est l'enfer mais bon, ceux là, faut pas les écouter
Y'en a même qui disent que c'est l'enfer mais bon, ceux là, faut pas les écouter
Morgane- Messages : 1346
Date d'inscription : 06/06/2009
Age : 49
Localisation : Quelque part en milky way
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Par TAG tu veux signifier le Trouble de l'Anxiété Généralisée?Chrissieb63 a écrit:- des "dommages collatéraux" : TAG, tics et tocs, dépression, GAD (Gender Identity Disorder)
Ce qui me fait prendre conscience que j'ai utilisé plus hauts des sigles/acronymes sans les définir, alors pour que tout un-e chacun-e comprenne sans compulser Wikipédia (je mets néanmoins un lien à chaque fois):
- tics: là normalement tout le monde doit connaître;
TOC: Trouble Obsessionnel Compulsif
TCA: Troubles du Comportement Alimentaire
TDA(/H): Trouble de Déficit de l'Attention (/Hyperactivité)
Vous avez déjà un lexique quelque part par ici?
...
Dernière édition par Phil le Sam 09 Jan 2010, 00:58, édité 2 fois (Raison : Auto-censure)
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Morgane a écrit:J'illumine qu'à distance, moi en vrai, quand j'arrive... c'est la pénoooooooooombre!!! (là, ce qui rend bien l'effet, c'est de l'imaginer avec la voix de Dark Vadooor )
Y'en a même qui disent que c'est l'enfer mais bon, ceux là, faut pas les écouter
mmmmmmm +1 ? lol
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Chrissieb63 a écrit:Je pense personnellement que les connaissances actuelles de la science en matière de fonctionnement du cerveau et de tout ce qui est neuro-machinquelquechose est extrêmement limité.On arrive tout juste à diagnostiquer et à traiter les fonctionnements les plus "aberrants" ou les plus dérangeants comme les psychoses, la schizophrénie, et plus généralement ce que l'on nomme les "maladies mentales
Nous sommes bien loin de tout connaitre du cerveau et de sa mécanique phénoménale, alors en ce sens la science est peut-être encore limitée, mais on en est bien plus loin que ce dont tu parles. Sinon, comment aurait-on tant d'infos sur le fonctionnement des "surdoués" justement? Les chercheurs n'ont certes pas percé tous les mystères mais on sait quand même aujourd'hui se représenter la différence entre un cerveau à rayures qui traite des données et un cerveau sans rayures qui traite les mêmes données. Sans parler des zones stimulées, en parallèle ou non, et avec quelle intensité. Sans parler non plus des connexions neuronales, de la transmission synaptique, ni des liaisons entre hémisphères cérébraux.
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
J'ai entendu à la radio l'autre jour qu'une équipe (américaine je crois bien) travaillait sur un médicament qui semble améliorer nettement les facultés intellectuelles des trisomiques. Je trouve ça fort impressionnant si c'est vrai.
Ou quand l'intellect est l'étalon-roi de l'humanité... Ils feraient mieux d'étudier leurs facultés humaines, bien plus développées chez ces êtres fabuleusement "différents" que sont les "trisomiques", et tenter de trouver un médoc destinés à ceux qui ne le sont pas et bien souvent déficitaires en empathie-générosité-franchise... Là, je serais impressionnée
Un être "trisomique" possède une intelligence, à laquelle bon nombre de "normaux" sont trop "cons" pour seulement pouvoir y accéder...
Morgane- Messages : 1346
Date d'inscription : 06/06/2009
Age : 49
Localisation : Quelque part en milky way
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Alkyldimethilbetaine a écrit:Phil a écrit:J'irais même jusqu'à dire qu'il faudrait que la zébritude soit définie par les zèbres eux-mêmes, et non par les experts psycho-machins
C'est peut-être sur ce détail que je ne te rejoins pas totalement. Autrement, j'adhère assez au reste de ta réflexion.
Le truc, c'est que si la zébritude était définie uniquement pas les zèbres eux-mêmes (ou sujets potentiellement zèbres), n'importe qui se ferait un plaisir de se déclarer zèbre. Ce statut est bien particulier, c'est une réalité qu'il faut reconnaître à ceux qui la possède vraiment, et ne pas l'attribuer non plus au premier venu qui se sentirait un peu plus sensible que son voisin de gauche. Si tu veux, la zébritude risquerait de devenir presque un "phénomène de mode", pour peu que l'existence de cette particularité se répende davantage dans les années à venir. Je ne sais pas si je me suis bien faite comprendre, j'espère avoir été à peu près claire !
Je pense que tu surestimes un peu les humains en général Alkyldiméthylbétaïne, car la plupart n'aiment pas du tout se distinguer du troupeau... Même si la comparaison n'est pas très valable, on ne vient pas faire une enquête à la Gay Pride pour savoir si tous les participants ont vraiment eu des relations sexuelles avec des personnes du même sexe; s'y rassemblent tous ceux qui se sentent concernés par une discrimination, un déni de droit, et aussi tous ceux qui sont sympathisants des droits des LGBT (lesb, gay, bi et trans pour les non-initiés ).
De même je ne vois pas au nom de quoi on viendrait interdire l'accès à ce forum, ou à une éventuelle future association ou groupement, parce qu'on n'atteint pas un certain QI (qui est en réalité incalculable scientifiquement puisque des tests différents avec par conséquent des résultats différents existent) ou un certain QE (pour lequel il n'existe même pas de test, et heureusement sans doute)... Pour moi la "zébritude", si on veut lui donner ce nom, c'est un état d'esprit, presque un engagement, davantage qu'un ensemble de données neurologiques.
Et Morgane +25 pour les trisomiques
Lenski- Messages : 332
Date d'inscription : 17/09/2009
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Morgane a écrit:
Ou quand l'intellect est l'étalon-roi de l'humanité... Ils feraient mieux d'étudier leurs facultés humaines, bien plus développées chez ces êtres fabuleusement "différents" que sont les "trisomiques", et tenter de trouver un médoc destinés à ceux qui ne le sont pas et bien souvent déficitaires en empathie-générosité-franchise... Là, je serais impressionnée
Un être "trisomique" possède une intelligence, à laquelle bon nombre de "normaux" sont trop "cons" pour seulement pouvoir y accéder...
Merci Morgane! ... Une fois de plus c'est magnifiquement dit!
croquette- Messages : 22
Date d'inscription : 22/10/2009
Age : 45
Localisation : AUDE
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Nous sommes bien loin de tout connaitre du cerveau et de sa mécanique phénoménale, alors en ce sens la science est peut-être encore limitée, mais on en est bien plus loin que ce dont tu parles. Sinon, comment aurait-on tant d'infos sur le fonctionnement des "surdoués" justement? Les chercheurs n'ont certes pas percé tous les mystères mais on sait quand même aujourd'hui se représenter la différence entre un cerveau à rayures qui traite des données et un cerveau sans rayures qui traite les mêmes données. Sans parler des zones stimulées, en parallèle ou non, et avec quelle intensité. Sans parler non plus des connexions neuronales, de la transmission synaptique, ni des liaisons entre hémisphères cérébraux.
Oui c'est vrai ce que tu dis mais les connaissances un peu avancées sur le sujet ne sont connues et accessibles qu'à une poignée d'individus, il reste à informer et à former les "professionnels de la santé"
Mais si je me réfère à mon expérience avec on va dire le corps médical et les thérapeutes de tout poil, aucun n'a jamais cherché ou même soupçonné mon cerveau zèbre, le fait que je raisonne et ressente différemment, et je ne suis certainement pas la seule dans ce cas
Pour ce qui est des précisions de Phil sur les acronymes, le Gender Identity Disorder que j'évoque se traduit par "Trouble de l'identité sexuelle"
Si j'en juge par les posts sur le sexe et "les rayures et l'homosexualité" ce trouble pourrait être plus fréquent ou mieux identifié chez les zèbres
Je ne suis pas assez informée pour retirer une statistique sur le sujet mais en ce qui concerne ma petite personne j'ai connu ce trouble
Si ce n'est qu'en bon zèbre j'ai ma perception A MOI dudit "trouble" et de la façon dont il se manifeste
Tentative de définition par les QUESTIONS, décidément on/je n'arrêtera(i) jamais d'en poser...
Or donc : "pourquoi définir une sexualité", "est-il aberrant de ne pas en avoir", "ne devrait-on pas parler plutôt de désir d'intimité" "ne sommes nous pas obnubilés par la performance" (de l'orgasme, ou bien de la capacité d'un mâle à "honorer sa partenaire"-si possible en en ayant une grosse )
Je n'y connais probablement pas grand chose, riez si vous voulez, et même riez de bon coeur c'est toujours ça de gagné sur la sinistrose
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Chrissieb63 a écrit:Oui c'est vrai ce que tu dis mais les connaissances un peu avancées sur le sujet ne sont connues et accessibles qu'à une poignée d'individus, il reste à informer et à former les "professionnels de la santé"
Mais si je me réfère à mon expérience avec on va dire le corps médical et les thérapeutes de tout poil, aucun n'a jamais cherché ou même soupçonné mon cerveau zèbre, le fait que je raisonne et ressente différemment, et je ne suis certainement pas la seule dans ce cas
Y'a pas de cours sur les surdoués en psycho. Par contre beaucoup de cours de neuro, de médecine aussi. Mais pour ce qui est des caractéristiques propres aux zèbres il n'y a rien. Pour connaitre ces choses-là, il faut faire la démarche soi-même de faire des recherches sur le sujet, de potasser tout ça, d'approfondir tout ce que cela entraine. Ou être zèbre soi-même!
Quand aux médecins, je ne sais pas ce qu'ils savent de tout ça. A moins d'y être confrontés dans leur sphère privée, ou de s'y intéresser eux-mêmes à fond...
Et puis n'oublions pas qu'il n'y a pas que les zèbres qui raisonnent et ressentent différemment!
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Chrissieb63 a écrit:
- le décalage permanent de celui qui est un peu singulier, peut-on dire marginal?
...
Ah si : je sais faire le clown, mais malgré moi, mes saillies verbales et autres mimiques font beaucoup rire mes collègues de travail et la plupart des gens que je rencontre
Je crois que c'est ce qui me caracterise le plus, je pense que je me baserais là dessus pour detecter d'autres zebres.
Equinoxs- Messages : 108
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 49
Localisation : Mordor
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
Alkyldimethilbetaine a écrit:Phil a écrit:J'irais même jusqu'à dire qu'il faudrait que la zébritude soit définie par les zèbres eux-mêmes, et non par les experts psycho-machins
C'est peut-être sur ce détail que je ne te rejoins pas totalement. Autrement, j'adhère assez au reste de ta réflexion.
Le truc, c'est que si la zébritude était définie uniquement pas les zèbres eux-mêmes (ou sujets potentiellement zèbres), n'importe qui se ferait un plaisir de se déclarer zèbre. Ce statut est bien particulier, c'est une réalité qu'il faut reconnaître à ceux qui la possède vraiment, et ne pas l'attribuer non plus au premier venu qui se sentirait un peu plus sensible que son voisin de gauche. Si tu veux, la zébritude risquerait de devenir presque un "phénomène de mode", pour peu que l'existence de cette particularité se répende davantage dans les années à venir. Je ne sais pas si je me suis bien faite comprendre, j'espère avoir été à peu près claire !
Je doute de la légitimité de mon inscription du coup.... Faut que je me fasse diagnostiquer ....
Lexomel-caféino-man- Messages : 25
Date d'inscription : 05/08/2012
Age : 40
Localisation : Lorient
Re: Définir et diagnostiquer la zébritude... (de la primauté du qualitatif sur le quantitatif)
200 euros pour s'inscrire sur ce site !
Y'a pas des tarifs préférentiels pour les chômeurs en fin de droits, ^^
Je suis pour ton élitisme Alkyldimethilbetaine....
Je vais donc me réconforter dans ma certitude que la certitude n'est qu'une utopie.... ^^
Seul le doute fait avancer
Signé Mael0 le troll
Y'a pas des tarifs préférentiels pour les chômeurs en fin de droits, ^^
Je suis pour ton élitisme Alkyldimethilbetaine....
Je vais donc me réconforter dans ma certitude que la certitude n'est qu'une utopie.... ^^
Seul le doute fait avancer
Signé Mael0 le troll
Lexomel-caféino-man- Messages : 25
Date d'inscription : 05/08/2012
Age : 40
Localisation : Lorient
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