Ce qui vous rend ... Différent ???

Yo les Zèbres !!!


Je voulais savoir qu'est ce qui vous fait vous sentir Différents, Anormaux, Hors Normes???  

Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à faire confiance car je décèle vite des détails qui me blessent chez les gens.

( Qu'ils soient plus âgés que moi de 10, 20, 30 ans... )

Certains comportement m'exaspèrent, voilà pourquoi j'ai tendance à m'isoler...

Le fait que les normaux pensants fassent passer leurs intérêts avant le bien être des plus "faibles"...

C'est ce qui m'attriste le plus..


Et Vous?

Qu'est c'qui vous fait vous sentir "Zèbre" parmi un groupe de "Normaux Pensants?"...

Intéressant comme question.

J'ai ce même ressenti que toi. Les humains me font me sentir plus mal en général qu'en étant seule. Bcp de comportements me sont trop heurtant. Ils n'ont pas souvent le pouvoir de m'apporter ce que je ne m'auto apporte. Rarement ils ne m'inspirent, plus souvent je ressens du dégoût. Rarement je suis impressionnée, plus souvent blasée. Un goût d'insuffisance et de gâchis.

Un trop grand besoin de rétablir la justice quitte à me faire lyncher, détester, insulter. Je n'ai peur de personne. Depuis jeune je bouscule, je remue la vase, je rentre dans les brancards. Et ça me vaut des retours évidemment. Mais je ne m'arrête pas. Quand une situation est abusive, malsaine, maltraitante, je bouillonne et je défends les victimes, souvent 'faibles'. C'est impossible pour moi de mettre des oeillères.

J'ai la sensation d'absorber tout ce qui m'entoure et je ne peux m'empêcher de tout analyser.

Je suis très pessimiste, et ma vie a peu d'importance. Je n'ai du coup pas peur pour moi. Je ne prends pas soin de mes pseudo besoins que je ne parviens même pas à circonscrire. C'est comme si je "n'existais" pas.

Quand je suis bien éveillée et emballée, je parle trop je suis trop active et je fatigue mes interlocuteurs qui ne suivent pas.

Des choses paraissant anodines peuvent être très préoccupantes pour moi.

Souvent en société, je ne comprends pas les codes sociaux. Je ne sais pas me tenir dans les règles de bienséances. Je ne suis pas capable de faire semblant. Ni de mentir.

J'ai un profond besoin de me sentir utile sinon ça meurt en dedans. Ma vie doit servir à quelque chose.

La détente, le repos sont anxiogènes.

Je suis en plus asexuelle, ce qui retire encore davantage de "normalité". Je suis une enfant émotionnellement avec un mental qui ne se fond pas dans la masse.

J'ai des moments d'hyperactivité ou j'ai la sensation de pouvoir soulever des montagnes et puis j'en paie le prix le lendemain où je suis une larve.

Je fais bcp de cauchemars où la pression est imposante, des scènes émotionnellement très dures, souvent réalistes, où prime mon impuissance et malgré tout je me démène sans relâche. Je suis épuisée dans ces cauchemars et je ne cède pourtant jamais. J'ai parfois conscience d'être dans un reve-cauchemar. Et d'autres fois, c'est tellement réaliste que ça me sort du sommeil et que je dois prendre qqes minutes pour m'en remettre.

Je n'ai pas la sensation de vivre. Plutôt de subir sans avoir de prise avec une tête qui ne me laisse aucun répit.

Je manque de sensibilité là où les autres en ont. Et j'en ai trop pour ce qui les laissent insensibles.

Je ne fais pas de différence entre des inconnus et des proches qui vivent la même chose.

La misère me prend les tripes. Chaque image reste gravée. Je m'inquiète bcp.

Je me demande souvent comment ça se fait que je me maintiens en vie.

L'absurdité de vivre en étant conscient.

C'est pas fini mais je m'endors (rires).

hum vaste sujet que cela! Pour ma part, c'est un peu comme vous. C'est surtout la sensibilité, à tout moment, où les normaux pensant n'en n'ont pas. La volonté de justice, ça m'est aussi insupportable de voir de telles situations. Et je dirais aussi le dégoût du monde, enfin de la bêtise humaine, que l'on voit non pas en quantité raisonnable, mais souvent en quantité impressionnante.

Et puis la société, devoir travailler, de voir tous ces trucs bizarres (boulots, sports, objets...), alors que l'Homme devrait passer son temps à s'occuper de son environnement, à se nourrir, à parfaire ses connaissances essentielles (médecine, cuisine, construction dans le respect...). Comme si le monde actuel était une négation de nous-même.

Et paradoxalement, ce sont toutes ces choses qui me tiennent en vie, la soif de justice, le plaisir que je prends dans la sensibilité (un coucher de soleil, la musique, l'amour) et apprendre.

Un rien me dérange (un bruit peut me faire lever la tête de ce que je suis en train de faire) et peut me faire perdre mon fil de la pensée.

En fait, je crois que je mets toutes les informations au même plan (combien de fois, on m'a dit que telle donnée n'est pas importante alors que pour moi, toutes les données sont à prendre en compte).

Je suis empathique et altruiste; du coup, plus ça va, plus je trouve les gens égoïstes et méchants. J'aime donner pour le plaisir de partager et les gens de mon entourage ont tendance "à jeter" les gens quand ils n'ont plus rien à en tirer.

Je suis lucide, on me dira pessimiste mais c'est surtout que je vois le bon et le mauvais d'une situation donnée. Même si je suis une optimiste et que je me focalise sur le bon côté des choses, je n'occulte pas les mauvais côtés.

J'ai depuis toujours conscience que ma vie aura une fin et quand on me dit que j'ai le temps, non, je sais que je suis au tiers de ma vie, que j'ai fait beaucoup de choses et qu'il m'en reste beaucoup à faire. Mais ça ne m'empêche pas de vivre au jour le jour et d'en profiter.

Je passe ma journée à passer d'une activité à l'autre quand je ne travaille pas alors que je connais plein de gens qui restent les yeux rivés à leur télé.

J'ai des loisirs de vieux: j'aime les balades et les visites de musée ou de monuments historiques que les gens de mon âge abhorrent.

J'ai un langage plutôt soutenu dans ma tête: j'ai tellement pris l'habitude de me corriger à l'oral et à l'écrit que c'est devenu naturel. D'ailleurs, les gens sont toujours choqués quand ils savent que je ne parle pas en français dans ma tête même si j'ai des phrases qui "sortent" dans une autre langue que le français quand je m'énerve ou ne fais pas attention.

Je suis du genre à remarquer le petit détail que personne ne voit.

Je m'ennuie très très vite et surtout quand je suis fatiguée, je dois faire autre chose en même temps pour ne pas perdre ma concentration. Ca passe ou pas...

Les gens sont généralement choqués de voir le nombre de centres d'intérêt que j'ai.

La nuit, je dors dans un demi-sommeil où mes rêves sont à moitié conscients. J'ai fait quelques paralysies du sommeil et le pire, c'est que j'ai senti que mon cerveau "déraillait" sans pouvoir rien faire.

Je trouve la bêtise des gens de plus en plus consternante.

Je ne comprends pas que les gens se satisfassent de la vie qu'on leur propose/impose. J'ai de plus en plus de mal avec le monde du travail entre l'absurdité des tâches, les procédures absurdes alors qu'on pourrait diviser par deux le temps pour faire la tâche mais "on a toujours fait comme ça donc on ne change rien" , les chefaillons qui jouent de leur position de force (je suis tombée sur des cas bien gratinés, il faut l'avouer) mais les gens semblent s'en accommoder sans souci sans se poser trop de questions.

Les gens sont choqués quand je leur dis que le travail ce n'est pas (plus) ma vie et que ma vie ce sont mes activités artistiques, le travail me permet d'avoir les finances pour assouvir mes passions. Eux ne se posent généralement même pas la question.

Je suis restée une enfant qui peut s'émerveiller d'un arc-en-ciel ou d'un papillon sur une fleur, d'un chat qui veut me faire un câlin alors que les gens s'en fichent.

Mes valeurs, je me fiche du dernier téléphone Trucmuche qui coûte un bras ou de la dernière mode, ce qui importe, ce sont les valeurs morales (d'un autre temps, certes) et non d'afficher ma consommation de produits manufacturés. Tant que ça marche, je garde mes appareils et à côté, je peux m'offrir d'autres choses qui me tiennent à cœur (un instrument de musique, un livre...). "Mais il a telle option trop géniale" ce à quoi je réponds qu'un téléphone ça me sert surtout à téléphoner, le reste ne m'intéresse pas trop...

@Bleuenn
+1000000000000000000000000000

Qu'est-ce que je me reconnais dans ton texte! Lettre par lettre! Bon ça me rassure de voir que je ne suis pas seul, mais c'est vrai que le constat est amer.

"chat qui veut me faire un câlin alors que les gens s'en fichent."
ça je suis bien d'accord, mais j'ai découvert pire. Je prends ma petite nièce (3 ans) des fois dans les magasins, et elle dit bonjour aux commerçants, elle leur dit des choses même ("Bonjour, jolies tomates! Merci beaucoup, au revoir"). Et les gens ne lui répondent JAMAIS. Jamais de chez jamais.
Et je me dis que c'est horrible. Ignorée tout le temps. Alors les chats... c'est clair que beaucoup de monde s'en fichent bien malheureusement...

C'est triste. L'autre jour, je m'étais fait la réflexion que les bébés et les petits enfants sourient spontanément à tout le monde (et les gens répondent automatiquement), je me suis demandé à quel âge, ça se perd.

En général, on me le dit. C'est pas tellement moi qui me sens différent, c'est plutôt les autres (pas tous) qui se trouvent différents de moi.

Bleuenn a écrit:C'est triste. L'autre jour, je m'étais fait la réflexion que les bébés et les petits enfants sourient spontanément à tout le monde (et les gens répondent automatiquement), je me suis demandé à quel âge, ça se perd.

Tu parles! C'est parmi les commerçants qu'on trouve les gens les moins avenants. Dès qu'ils ont leur fric en poche, ils en ont plus rien à faire. Ils ont toujours pas compris qu'il fallait favoriser un bon sentiment pour "la prochaine fois". Moi qui croyait qu'on devenait commerçant car on aimait les gens.

D'ailleurs j'entends pas souvent dire qu'il y a des zèbres commerçants????

Merci beaucoup de vos belles réponses !

Je crois que les surdoués sont pourvus d'une extra-lucidité,

une empathie poussée à l'extrême,

une sensibilité et une impatience difficile à vivre...

Le problème, c'est que toutes ces qualités sont vues comme des DEFAUTS dans cette société ultra consommatrice, où la sensibilité est vu comme une faiblesse...

Ce trop plein de lucidité nous handicape, nous freine dans tout, il faut oser oeuvrer pour l'humanité, ne pas croire que nous somme "inutiles"...

VOUS ETES INDISPENSABLES AU MONDE !!!

Alors, chers Zèbres, montrons nos talents au monde, ne restons pas "cachés" de peur d'être incompris...

Nos talens sont vraiment utiles aux monde, car nous osons innover, sortir des sentiers tracés à l'avance par le système.

Nous refusons d'être dans la norme, alors diffusons nos messages aussi loin que nous pouvons, sans peur d'être rejetés ...

Même si nous sommes pointés du doigt, mal vus, considérés comme "bizarres".. n'oubliez pas: "SANS DEVIATION DE LA NORME, LE PROGRES N'EST PAS POSSIBLE"!..

Vous êtes les précurseurs, les avant-gardistes, les vrais artistes, originaux et exceptionnels..

Nous ne tolérons pas le "déjà-vu", alors poussons nos qualités à l'extrême!

Au plaisir de vous lire et de voir vos belles oeuvres d'art (si il y a )....

Oui sortir du système hiérarchique où soit tu domines soit tu te soumets, montrer qu’autre chose est possible, la fraternité.
Je crois qu’une des choses principales à combattre est la peur, sous toutes ses formes (la peur de la mort aussi).

Exactement, je crois que c'est la peur de la mort qui pousse les "normaux pensant" à agir en égoïste...

Ne pas avoir peur de perdre ce que l'on a, ce que l'on est, s'en remettre à dieu, là est le vrai bonheur...

la différence n'existe pas (ou est minimum), tout les êtres humains sont identiques

Tu ne peux pas dire que les zèbres ont le même fonctionnement que les autres !!!

Les zèbres sont ultra sensibles et culpabilisent pour un rien,

ce qui n'est pas le cas des normaux pensant, qui n'ont pas de scrupule à rabaisser les zèbres !!

C'est l'essence même de la souffrance des surdoués, ils captent les moindres détails qui les blessent, et ces attaques viennent bien souvent des np !

Je me sens ultra concernée par ce sujet.
Qui ne s’est jamais fait taxer de bizarre ? Entendons par là, qui sort de ce qui est communément admis/compris.

Peut-être pas le commun des mortels, en effet. Parce que nos congeneres ont peut-être une sensibilité moins forte et/ou ne ressentent pas le besoin d’analyser leur environnement en permanence.

C’est justement ce qui me fait sentir différente : j’analyse tout. Je prête énormément d’attention aux détails. Je peux déceler une ordure sous des allures de gentillesses. J’arrive neuf fois sur dix à percevoir si la seduction de telle ou telle personne est saine. Ce qui me consterne c’est quand j’entends de la bouche de certaines personnes : « S’il n’y a rien d'avérer, on ne peut pas prêter à l’autre de mauvaises intentions ». Alors, je ne dis plus rien depuis des années. Parce qu’on dirait que je « me monte la tête ». Je sais pertinemment pourtant que neuf fois sur dix mes impressions se confirment. Et quand ce n’est pas le cas c’est parce que j’ai projeté.

Je suis en hyper vigilance tout le temps. Je suis par exemple somnambule : je me revois une nuit me relever pour aller donner des coups de crayon sur un bol. J’ai aussi retrouvé en évidence dans un de mes tiroirs une jupe que je cherchais depuis des mois... J’avais pourtant vidé toute ma commode.
Bref, heureusement que ce trouble ne me met pas en danger. Je me mets des limites intérieurement : je ne suis jamais sortie de chez moi à demie consciente.
Cet état est sûrement dû à un manque de sécurité intérieure.
Je suis aux aguets même la nuit : le moindre bruit peut me réveiller.Bienheureux soient ceux qui parviennent à dormir à côté d’une boîte de nuit.

Par ailleurs, j’ai complètement refoulé mon côté « inhibé ». On me dit souvent que j’en suis un « personnage » car j’ai un côté extraverti en façade. Parfois, cela passe pour de la provocation.

Et je pourrai rajouter un tas de choses comme le besoin de maîtriser les dates. Ou le fait que je me parle souvent en anglais. Akward !

J'en oublie très probablement...

- J'ai toujours eu une très bonne affinité avec les gens plus âgés, dès la primaire je me suis toujours bien entendu avec les enseignants, pouvant même discuter d'autre chose à la fin d'un cours. Et même aujourd'hui au travail, les collègues avec qui je m'entends le mieux sont ceux proches de la retraite. Même en termes de relations amoureuses, je me sentirais plus à l'aise avec une femme de 35 ans qu'une femme de 25.

- Je n'arrive pas à m'imaginer à la place de ceux (qui semblent majorité) qui n'ont presque aucune autre occupation, après le travail, que de regarder des séries ou pire, allumer la télé et éteindre leur cerveau. Je ne regarde plus la télé depuis 2009.

- J'écoute à 95% du metal, et tant qu'à faire, pas les courants les plus "simples" à écouter, mais plutôt côté extrême. La musique mainstream m'insupporte, il n'y a aucune créativité (3 notes en boucle), aucune technicité (une boite à rythme et hop), alors que le metal est complexe, technique, et rapide. Et d'une manière générale, l'impression que mon cerveau tourne "trop vite" par rapport à la moyenne.

- J'ai du mal à utiliser un outil, au sens général, sans connaître au minimum les grandes lignes de son fonctionnement, alors que je vois autour de moi que les gens n'ont parfois pas la moindre idée des opérations basiques de maintenance ou autre. Oui, l’hurluberlu qui lit entièrement la notice d'un appareil à raclette avant de l'utiliser alors que c'est une bête résistance pour griller du fromage, c'est moi

- J'ai tendance à réfléchir pour le bien commun quitte à ce que ce soit moins avantageux pour moi, quand chacun pense pour sa pomme.

- Je suis quasiment insensible à la beauté extérieure, à l'artificiel, pire encore : du maquillage, un parfum, j'ai + tendance à prendre ça comme si quelque part, on me "mentait". Résultat, j'ai souvent du mal avec le cinéma, j'ai du mal à complimenter quelqu'un qui fait des efforts, une femme trop maquillée/parfumée perd tout intérêt pour moi, etc.

- Je n'ai que peu d'intérêt pour le travail, ce n'est qu'un gagne pain, le plus gros de mon énergie passe dans mes projets perso, pas ceux d'une entreprise qui est là pour faire du fric.

Je passe ma vie à apprendre.
On peut réellement dire que 80-90% de ma vie non dormie est passée en apprentissage. Sur tant de domaines. Je ne peut pas faire quelque-chose sans chercher à le faire le mieux possible dès les premiers instants, à échouer pour en comprendre les limites. Que ce soit au travail, en lisant des choses sans rapport au travail, et jouant sur mon téléphone en optimisant les stratégies, en lisant, cherchant comment lire plus vite, en écoutant de la musique, cherchant a en optimiser une percussion, ou y entendre dans ma tête des couches d'instruments supplémentaires (différents a chaque fois bien sûr, sans rester dans sa zone de confort), et cela continue et continue... Au point d'apprendre comment mieux me déplacer chez moi.
Du coup j'apprends vite de nouveaux domaines. Cela paraît autain mais... Ça me manque terriblement de trouver quelqu'un de ma tranche d'âge qui me dépasse dans un domain où je me suis investis...

En fait je ne m'accomplis que dans l'apprentissage. Je pourrais dire que je n'ai pas de passion, sauf le fait d'apprendre, peut importe le domaine que je me soit fixé. Même des choses comme le goût, le toucher, le couple.

Du coup je ne peut pas m'amuser avec des gens cherchant juste a jouer "pour le fun", car je vais chercher a gagner le plus rapidement. J'ai appris avec le temps a cacher mes centres d'intérêt et laisser les autres les découvrir par hasard avec le temps.

Magicaldorémi a écrit: Yo les Zèbres !!!


Je voulais savoir qu'est ce qui vous fait vous sentir Différents, Anormaux, Hors Normes???  

Euh... les autres ?  

Sérieusement et avec du recul : comme il a déjà été dit plus haut, cette sorte de consensus implicite dont "tout le monde" semble s' accommoder si facilement (ça peut rendre parano leur truc là). Entre autres surtout pour le taf au quotidien, toutes les conventions sociales qui me semblent d'une autre époque, que je n'ai pas dû vouloir/pouvoir intégrer. J'admets quand même que c'est pas facile de travailler avec quelqu'un qui remet toujours tout en question et qui peut vanner spontanément sans se rendre compte  que la hiérarchie a une telle importance en toutes circonstances...   J'ai pourtant dû essayer à plusieurs reprises de "faire comme tout le monde"... ça a jamais marché. "Étonnant, non ? " Réfractaire à la trivialité et au manque d'idéel, de fantaisie, de sensibilité.


Et puis au détour de discussions, y compris avec des très vagues  relations,  des remarques récurrentes apparemment spontanées (comme quoi j'étais un original, quelqu'un qui ne faisait rien comme tout le monde, que j'étais "spécial" "hurluberlu"... en passant par "emmerdeur", "con" etc.), qui m'ont fait prendre conscience que les gens me jugeaient différent sans que je sache pourquoi ni comment.

Dans les groupes j'ai toujours un truc qui va pas ^^, à force ça fait comme un continuum qui fait qu'on s'y résigne : "Bah oui OK j'admets je suis différent  ... mais en quoi et ça vient d'où ?"  Et puis j'ai bien dû cultiver parfois mes particularismes, c'est quand même fun...

Bon voilà maintenant je sais que sans faire de projection, j'appartiens à une population pas très nombreuse, mais si je me reconnais dans les schémas de base visiblement partagés par beaucoup de hauts potentiels , j'ai beaucoup de mal à en voir les mêmes effets chez nombre de congénères que sur moi, IRL ou sur les forums. Il doit y avoir la part de subcultures, de représentation du monde et de sens de l'humour qui font que je n'ai  d'affinités (très) fortes qu'avec des hauts potentiels qui partagent mes "valeurs".

Bref dans ma phase actuelle être zèbre c'est pas une qualité intrinsèque, ni une source d'affinités obligatoires (je suis tombé de haut en apprenant qu'untel ou unetelle le soit aussi),et je fuis de plus en plus les normaux-normatifs-normés qui me paraissent  de plus en plus exclusifs et toxiques . Ca fait qu' il reste plus grand monde d'intéressant en perspective pour  motiver à faire les démarches.

Magicaldorémi a écrit:ce qui n'est pas le cas des normaux pensant, qui n'ont pas de scrupule à rabaisser les zèbres !!

C'est l'essence même de la souffrance des surdoués, ils captent les moindres détails qui les blessent, et ces attaques viennent bien souvent des np !

Et toi, as-tu des scrupules à rabaisser ainsi un pan ultra-majoritaire de la population sans faire autre chose qu'un cas général à leur égard, au mépris de leurs différences et de leur diversité ?

Comme vous, les problèmes d'injustice me posent beaucoup de problème. Et l'indifférence aux problèmes du monde, ou plutôt, la difficulté de beaucoup de gens à comprendre qu'ils peuvent agir, qu'ils peuvent s'engager et trouver des solutions. Leur refus de voir que les petits ruisseaux font les grandes rivières (c'est tellement plus facile de trouver des boucs émissaires).

Et autre chose, qui agace mes interlocuteurs. J'ai tendance à ne pas savoir la fermer, je donne mon avis, on m'écoute rarement. J'évite de dire "je te l'avais bien dit" parce que ça ne sert à rien, mais souvent, on me dit "oui, je sais, tu me l'avais bien dit".

Encore un truc qui me vient à l'esprit: la difficulté à suivre bêtement. Un traitement médical, par exemple. Je ne peux pas le prendre à l'aveugle. C'est interprété comme un manque de confiance dans le médecin mais en fait, c'est surtout un besoin de comprendre et d'approuver.

Ah oui, aussi, un truc qui me pourrit la vie. Je ne supporte pas les défauts. Ni les miens, ni ceux des autres, ni même ceux du papier peint. D'ailleurs, je ne supporte pas les papiers peints, à cause des lignes verticales et du côté répétitif du motif. Même s'il est conçu pour être un méli-mélo de taches, je vois le côté périodique du motif. Alors, si jamais il y a une bande à l'envers, je ne vois que ça. Je préfère un mur peint avec des défauts non périodiques.

Je me reconnais dans ce que décrit My_illusion.

Je n'arrive pas trop à accorder de l'importance à ma vie. Alors je fais un peu semblant. Je me dis que ça va arriver.

Je suis forte là où les gens sont fragiles, mais je suis une enfant pour tout le reste.

J'ai profondément 5 ans, mais je me sens plus proche des vieux que des jeunes.

Je n'ai plus confiance dans ma capacité à aimer les gens et à maintenir des relations.

Je comprends les codes sociaux et l'implicite (d'ailleurs j'ai vraiment halluciné de voir qq zèbres galérer avec ça!), mais ça m'embête de ne pas pouvoir être authentique, et de toutes façons le naturel revient au galop. Donc je suis assez directe. Souvent les gens sont surpris. Mais je fais attention de ne pas blesser.

Je pense que le monde va dans le mur et je suis complètement blasée.

Je ne comprends pas la misère. Je bug. Je me sens coupable.

Je n'accepte pas le concept de travail. J'ai l'impression qu'on me vole mon temps.

L'ambition et l'argent me font déprimer.

Je suis incapable de suivre une consigne ou une recette de cuisine.

Je ne me sens pas forcément différente, car je ne sais pas ce que les autres pensent. Je suis frustrée de ne jamais pouvoir être dans la tête de quelqu'un d'autre.

Je ne suis pas du tout manuelle mais pas non plus artiste ni intello. J'ai fait semblant pour me prouver que je n'étais pas idiote mais l'école et les études ne m'ont pas intéressée. Je ne me sens pas zèbre.

Oh, désolée pour toi guismo.

Les relations sociales ne fonctionnent que lorsque je suis en position "sauveur" et avec une certaine distance affective. Je n'aime personne je pense et n'accepte l'affection de personne. Car je ne crois pas en la confiance. Je déteste l'éphémère. J'aime la franchise, casser les tabous, l'auto dérision, le vrai. Et peu y sont disposés. J'ai des paroles brut de décoffrage. Ça fait svt fuir lol.

Je suis exigente au niveau valeurs morales, mais aussi sur la qualité d'un travail fourni. Je suis invivable je pense. J'ai des amis et j'sais pas comment ils font pour me supporter (g aussi de très belles qualités lol).

Fiabilité c'est ma qualité numéro une.

Les promesses non tenues ont le pouvoir de me décevoir ++++. Si bien que je n'entends plus les promesses. "Chuuuuut ne promets rien, je ne veux rien attendre pour ne pas risquer la déception".  Ma meilleure amie a mis plus de 10 ans à comprendre pourquoi je reagissais si fort lorsqu'elle ne tenait pas ses paroles.

Je ne supporte aucun mensonge, aucun abus, ça me rend assez rigide. Vraiment, jle dis carrément mnt "stp, ne me dis rien que tu ne puisses assumer" et "je préfère une vérité dure qu'un doux mensonge".  Franchise.

Je suis difficile à cerner, énigmatique. Ça attire bcp les mecs, malgré moi.

Et je mène une vie saine lol si ce n'est d'avoir du mal à accepter le repos. Sinon vie simple. Je m'émerveille facilement. Je ne m'ennuie jamais parce que j'apprends constamment.

Pis g une bonne arme sociale: je suis un clown. Très sociable mais pas sociale, les autres rigolent de mes conneries, j'suis une rigolote même si ça n'a pas l'air par l'écrit.

Mais les liens où jme sente comprise, entendue, sur la même longueur d'ondes, ça n'arrive... Pratiquement jamais.

Mon âme est donc seule en société, dommache !

Ne sois pas désolée, je vais bien.
On se ressemble un peu, je pense qu'on s'entendrait bien
Zèbre ou pas, on est tous humains et seuls, je ne crois pas qu'on puisse être réellement compris par l'autre, autant qu'on le voudrait. C'est juste la nostalgie de l'union qui nous fait espérer...

Sur ces deux dernières phrases, beaucoup de monde te comprendrait complètement pourtant.

Ce qui me fait sentir différente, en plus de tout ce qui a été évoqué, c'est une peur tenace en pensant à ce qui pourrait advenir à ceux que j'aime : Maladie, accident, etc... Je pense toujours au pire et c'est très anxiogène (et pesant pour eux certainement).

Je peux connaître les affres du désespoir, puis passer à un sentiment de joie à la vue d'un arbre magnifique dans la campagne ou à l'écoute d'une valse, d'une symphonie. J'adore la musique, et j'aimerais apprendre à jouer du piano toute seule. Je suis autodidacte en bien des domaines, et quand je suis passionnée, j'arrive souvent au but (je ne pas toujours, ça fait terriblement "j'me la pète" et j'ai horreur de ça). Le temps ne compte plus.

J'ai des valeurs d'un autre temps : J'aime l'humilité, le dépassement de soi, l’honnêteté, le respect, la fidélité en amour etc...

Je bloque depuis une demie heure quant.au fait d écrire à Milka pour lui dire que le fait d écrire : peut contenir oeuf sur un sachet d'oeufs de Pâques....c est.ma différence. Quelqu.un.de normal bloquera pas voire ne pas s il le souhaite faire deux heures dessus en etirant le concept de l'œuf qui peut contenir de l'œuf..

J'ai pas tout à fait compris ton blocage, mais je te conseille d'écrire à Milka plutôt que de rester bloquée 2 heures sur une idée. Peut-être que tu amuseras quelqu'un qui s'emmerdait.

WinstonKing a écrit:Ce qui me fait me sentir différent, euh, ma page wiki ? mon incroyable potentiel ? mon égo hors-norme ?

Non je dirais que ce qui me fait me sentir différent c'est le fait de jamais avoir tord, même quand je l'écris avec un d, j'suis capable de démontrer pourquoi j'ai raison. Je me lasse de moi (ou pas) c'est là le mystère.

Ahaha tu m'as fait rire avec ton "tord". Oui je suis d'accord il devrait prendre un "d" pour sa référence au verbe "tordre". Il y a plein d'illogismes dans les langues. Je ne trouve pas son origine. Qui sait, c'est pe inspiré de tortueux, tortionner, tortille. (hahahah)

Affirmer que tu n'as jamais tort, c'est ne pas avoir froid aux yeux. C'est pe comme la Science, ça reste vrai jusqu'au moment où un cas invalide l'énoncé.

Si tu as de vrais arguments à chaque fois, ça peut fonctionner. Même si plusieurs démonstrations peuvent être correctes tout en étant opposées aux autres. C'est donc plausible. Dire "j'ai raison et les autres ont tort" là c'est tout de suite moins défendable.

Et le tort tue. (ou Thor tue ?)

Ἑκάτη a écrit:

Magicaldorémi a écrit:ce qui n'est pas le cas des normaux pensant, qui n'ont pas de scrupule à rabaisser les zèbres !!

C'est l'essence même de la souffrance des surdoués, ils captent les moindres détails qui les blessent, et ces attaques viennent bien souvent des np !

Et toi, as-tu des scrupules à rabaisser ainsi un pan ultra-majoritaire de la population sans faire autre chose qu'un cas général à leur égard, au mépris de leurs différences et de leur diversité ?

Ἑκάτη

Pour répondre à ton message,

Il n'y avait pas d'attaques dans mon propos, cependant je soulevais le fait que :
Les zèbres ont une certaine empathie très forte, et n'osent pas attaquer, se laissent marcher sur les pieds.
Ceux ci souvent écrasés par les Normaux Pensants, qui eux, dépourvus de cette sensibilité exacerbée, ont tendance à s'élever en marchant sur les sabots des naïfs zèbres.
Je dis naïfs, car les zèbres croient souvent que tout le monde possède les mêmes qualités de coeur qu'eux.
Hélas nous sommes minoritaires.
Donc faisons attention à ne pas miser trop d'espoir sur les autres au risque de se sentir heurtés par leurs propos ou agissements souvent blessants et rabaissants.

Qui ici n'en a jamais fait les frais?....

Merci encore pour tous vos témoignages.

BON COURAGE A TOUS !

Moi qui croyais être la seule neuneu qu'était pas fichue de lire une recette de cuisine..
Je me disais bien qu'il y avait quelque chose à creuser sur mon fonctionnement. Parce que je sais lire quand même!

Pour ma part :
L'impression d'être un éternel utopiste.

Je suis de moins en moins candide, pense vite discerner les problèmes grâce à une forme d'empathie et une logique différente des personnalités communes.
Cette faculté est à la fois un don et une malédiction car il est difficile d'avoir un retour ou des réactions équivalentes de ceux que l'on approche.

Je pense donc être très sensible au Monde et ses objets ou êtres. C'est peut être un meilleur cadeau qu'une "intelligence à résoudre des équations ou de pouvoir être à l'aise à des chiffres ou des lettres "
Car un QI est un Potentiel, on peut être un salaud intelligent, un manipulateur ou une personne mauvaise...

J'ai une attirance pour les animaux qui sont plus simples dans leur système d'affection.

Bref, j'avais l'impression à 30 ans d'avoir une forme autistique de rapport au Monde... heureux de voir que je ne suis pas si seul.

jpense c est surtout la sensibilité
les gens ont dirait ils ont oublié quils ont un coeur
des fois souvent tout le temps je me sens plus proche des animaux et des arbres que des humains
sa craint nan?

mais jvous aime bien quand même hey partez pas

Raymond 12 ans a écrit:jpense c est surtout la sensibilité
les gens ont dirait ils ont oublié quils ont un coeur
des fois souvent tout le temps je me sens plus proche des animaux et des arbres que des humains
sa craint nan?

C'est comme moi.
Ce qui craint, selon moi, c'est l'utilisation du "sa" à la place de "ça".
Parce qu'avec les fautes d'orthographes, j'ai plus de mal à lire. Avec un "sa", je suis directement dans la notion de possessif, je suis tout de suite perdue et je galère à comprendre le sens de la phrase. Je ne le fais pas exprès (et je fais des fautes d'orthographe aussi).

Hortense a écrit:Ce qui craint, selon moi, c'est l'utilisation du "sa" à la place de "ça".
Parce qu'avec les fautes d'orthographes, j'ai plus de mal à lire. Avec un "sa", je suis directement dans la notion de possessif, je suis tout de suite perdue et je galère à comprendre le sens de la phrase. Je ne le fais pas exprès (et je fais des fautes d'orthographe aussi).

Et en plus je commence à écrire d'énormes fautes, moi aussi... (mais je me relis)

Ben je suis désolée, je viens de me rendre compte que ça peut froisser, surtout les dyslexiques. Mais je ne le fais pas exprès, pour moi, le sens est attaché à l'orthographe, sinon, je suis obligée de lire à voix haute pour comprendre.

Oui, cela me fait penser à aussi que je me sens très ambivalent

Par exemple, je peux avoir un parfait détachement sur des choses qui me semble être d'un second ordre mais primordial pour beaucoup (règles, conventions) et au contraire très pointilleux à cheval sur d'autres formes de respect. Celui d'autrui notamment, surtout quand il y a une relation particulière qui s'établit.
L'écriture en est une forme. Mais je comprends que par manque de temps... "sa" devienne "ça" ou plutôt cela

@Bleuenn
+1000000000000000000000000000

me retrouve également complétement dans ta présentation, ormis l'asexualité.

La sexualité pour moi représente quelque chose de spirituel, quelque chose qui nous dépasse, une forme d'élévation.
Je sais pas trop comment l'exprimer.

ce qui me choque chez les autres: le manque de curiosité et donc de culture(l'un entrainant l'autre). j'ai même rencontré des gens faisant l'apologie de l'ignorance je ne comptes plus le nombres de gens que j'ai berné sur qui j'étais justement à cause de ça.

@boule-d-ombre : Souvent je suis frappé de voir que ça va jusqu'au manque d'intérêt pour la connaissance de soi-même... Je veux bien qu'ils soient déjà très bien comme ils sont, qu'ils ne voient donc pas l'intérêt de se poser de questions ou de chercher à évoluer... M'enfin on ne m'ôtera pas de l'idée que c'est quand même un peu vachard pour les ineptes qui sont obligés de pratiquer l'introspection pour ne peut-être finalement jamais arriver à leurs chevilles en matière d'auto-satisfaction béate.

Sinon il m'arrive souvent, comme à toi, de lisser au maximum mon profil pour ne pas détonner dans le paysage... Au pire j'ai une vie intérieure suffisamment développée pour m'occuper quand je dois côtoyer des gens pas très éveillés (à moins qu'ils ne fassent semblant, eux aussi !). Si non, et même souvent comme ça, les gens me classent à part... En maternelle j'étais "Le Dictionnaire", plus tard "Le Sage" ou "Le Philosophe" dans les groupes qui m'appréciaient ("L'Intello" forcément et sans doute des trucs du genre "L'Abruti complet" pour ceux, plus nombreux, qui ne me supportaient pas). A la fac et au boulot on m'a toujours vite catalogué comme "brillant", le genre de choses pour lesquelles je n'ai pourtant jamais rien fait de spécial et qui tendent à me faire fuir pour disparaître sans laisser d'adresse... !

Ps. Contrairement à ce que pourrait laisser croire le ton de mes messages je n'éprouve aucun mépris envers les individus en général, je réserve ça - mais en derniers recours - à ceux que je connais suffisamment

je suis souvent le clown quand j'ai envie de rire, mais en général quand ils étalent leur science ou au travail je ne dis rien. tel mon pseudo je reste dans l'ombre de temps en temps j'ai un coup de chance et je réalise un exploit technique qui étonne et là leur manque de curiosité me sert à les faire classer cette réalisation dans les 'coups de bol'. l'égo des autres est important aussi à ce moment là, car si le 'coup de bol' est cru l'affaire se tasse vite pour ne pas entamer l'image qu'ils ont d'eux même, sinon il n'est pas rare qu'étant intérimaire ou en cdd je prenne la porte.

une chose aussi que j'ai remarqué dans certains milieux les clowns ou ceux qui font des blagues, jeux de mots avec un à-propos très juste sont souvent dit très intelligents et cultivés, mais bizarrement pour les gens lambdas leur dire qu'une personne qui fait le pitre est quelqu'un avec un cerveau tient de l'impossibilité physiologique. ce cliché m'est très utile

Ce qui me rend différente... (Ou du moins un ensemble de choses qui je pense me rend différente...)

Mes besoins de solitude quasi soudains parfois, je n'en peux plus d'entendre des flots de bêtises stériles et inutiles... J'en arrive à devenir presque agressive si je ne peux pas à m'isoler.

Ma peur bleue de la lassitude.

Mes gouts musicaux et cinématographiques.

Ma capacité à écouter les autres lorsque l'échange est profond.

Mon attirance pour beaucoup de choses... étranges.

Mon non-besoin de chercher le contact ou de me faire des amis. (Ce ne fût pas toujours le cas, j'ai juste appris à me connaitre).

J'ai aussi besoin de me sentir utile pour des causes d"intérêt général (écologie, végétarisme, éducation, etc.).

La peur d'être incomprise verbalement et que l'on ne me comprenne pas non plus.

L'impression d'avoir un temps d'avance, par exemple je ris en général une seconde avant les autres à une blague.

Les énormes paradoxes et difficultés qui découlent de ce que je viens de citer quand on mélange le tout.

Mes gènes.

Rhalala, "La Différence" !

Différent par rapport à qui ? Par rapport à quoi ?

Bonjour,


L'idée que les professeurs ne comprenne pas ma copie par exemple.

" Les phrases sont complexes, c'est très difficile à suivre ! ".

Ou encore " C'est confus, vous faites des phrases beaucoup trop complexes, beaucoup trop longues ! ".

Alors oui il est vrai qu'expliqué quelque chose qui me semble déjà très explicite, évident disons, ce n'est pas mon fort

Souffledautomne a écrit:Bonjour,


L'idée que les professeurs ne comprenne pas ma copie par exemple.

" Les phrases sont complexes, c'est très difficile à suivre ! ".

Ou encore " C'est confus, vous faites des phrases beaucoup trop complexes, beaucoup trop longues ! ".

Alors oui il est vrai qu'expliqué quelque chose qui me semble déjà très explicite, évident disons, ce n'est pas mon fort

Ah au moins ils ne mettent pas en doute le fait que ça vienne de toi. Pendant deux ans, j'ai eu de mauvaises notes à mes rédactions fin secondaires sans comprendre pourquoi. Alors ça me poussait constamment à faire mieux. Jusqu'au jour où à la fin de la seconde année je demande à la prof ce qui ne va pas dans mes rédactions. Elle m'a regardée avec condescendance et m'a répondu "x (mon nom de famille) je sais très bien que ce n'est pas vous qui écrivez ces rédactions!" et là, j'ai souris. C'était un très beau compliment!

"Ah au moins ils ne mettent pas en doute le fait que ça vienne de toi", oui parfois justement !

Cet après-midi même je suis allé à consultation des copies (étudiante en psychologie) et la professeure m'a dit "Tenait par exemple, qu'est-ce vous avez voulu dire ici".

Elle aussi ne me comprends pas (à l'écrit disons), à l'oral je lui ai fournît mon explication sur l'idée. Là elle me répond "bah vous voyez là je comprends".

Je m'exprime à l'oral comme à l'écrit. Visiblement selon les dires des professionnels (enseignants) je construits des phrases assez complexes. J'en suis inconsciente, je viens de prendre en considération "ce défaut".

Je me sens alors bloquée dans l'éducation, je dois me freiner, me réadapter. Face à l'incompréhension les professeurs m'accordent des notes telles que des 8/20.

Ce qui me dérange aujourd'hui c'est le fait que l'on ne voit pas les efforts de travail, il n'y a pas de reconnaissance, rien.

Si, peut-être des rattrapages ?

Je me sens aujourd'hui freinée. Je suis désabusée face à la situation...

Souffledautomne a écrit:"Ah au moins ils ne mettent pas en doute le fait que ça vienne de toi", oui parfois justement !

Cet après-midi même je suis allé à consultation des copies (étudiante en psychologie) et la professeure m'a dit "Tenait par exemple, qu'est-ce vous avez voulu dire ici".

Elle aussi ne me comprends pas (à l'écrit disons), à l'oral je lui ai fournît mon explication sur l'idée. Là elle me répond "bah vous voyez là je comprends".

Je m'exprime à l'oral comme à l'écrit. Visiblement selon les dires des professionnels (enseignants) je construits des phrases assez complexes. J'en suis inconsciente, je viens de prendre en considération "ce défaut".

Je me sens alors bloquée dans l'éducation, je dois me freiner, me réadapter. Face à l'incompréhension les professeurs m'accordent des notes telles que des 8/20.

Ce qui me dérange aujourd'hui c'est le fait que l'on ne voit pas les efforts de travail, il n'y a pas de reconnaissance, rien.

Si, peut-être des rattrapages ?

Je me sens aujourd'hui freinée. Je suis désabusée face à la situation...

Boh, est-ce que leur avis a réellement de l'importance? Est-ce que tes phrases sont pas plutôt capillotractées? Et maintenant que tu le sais, tu peux faire en sorte d'être plus claire? Se mettre à la place de celui qui lit?

La reconnaissance, si tu la cherches chez les autres, tu seras constamment déçue. Tu dois juste être fière de toi. Je comprends que ce soit frustrant mais tu ne trouveras pas satisfaction via les autres. La vie force à s'adapter aux milieux que l'on fréquente. Tu apprendras à jongler entre les diverses facettes de ta personnalité, à exprimer selon la personne et l'environnement qui t'entourent.

Les études ne reflètent pas le monde du travail, tu trouveras le moyen de t'adapter. Et si tu passes avec des 10/20 ça n'a rien de grave. Tu feras une psy spéciale maybe, il en faut de toutes sortes ;-). Ceux qui cartonnent aux études ne sont pas forcément des psys vifs qui percutent rapidement. Pour cartonner aux études, il faut surtout avoir une bonne mémoire et s'adapter à chaque prof. Les notes en soi... c'est du vent.

Les autres...

sangfin01 a écrit:Les autres...

J'allais dire la même chose.
Seul, on n'a pas de raison de se sentir différent. C'est au milieu des autres et dans leur regard qu'on voit qu'on est pas pareil.