Présentation d'un imposteur
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Présentation d'un imposteur
Oui parce qu’à l’heure actuelle, c’est comme ça que je me sens parmi vous.
Un imposteur, une arnaqueuse qui veut péter plus que son cul parce qu’il y a deux semaines, on lui a soufflé à l’oreille qu'elle pourrait bien être surdouée.
Quand on m’a dit ça, j’étais assise dans un des nombreux bureaux du centre d’accueil et de crise, à trembloter d’angoisse face au médecin psychiatre et à l’infirmier qui tentaient d’évaluer mon cas pour la troisième fois. J’avais peur qu’on me renvoie bosser, je ne me sentais pas encore prête.
J'ai 33 ans et je suis éducatrice spécialisée. Quelques jours auparavant, j’avais fait une attaque de panique au boulot parce que malgré une année passée dans cette structure, je me sens toujours aussi nulle, à côté de mes pompes, en gros décalage avec les collègues. Bref, un peu bizarre et surtout pas à la hauteur du métier auquel je prétends. Cette angoisse paralysante finit parfois par me submerger et explose à la surface.
Je crois que je me souviendrai toujours de cette femme aux yeux bleus perçants qui s’est penchée sur moi avec un petit sourire et me disant : « Avez-vous déjà envisagé l’idée que vous puissiez être plus intelligente que la moyenne ? »
C’est étrange parce qu’autant je me souviens bien des yeux de cette psychiatre, de sa voix, de son sourire et de ses mots, autant je n’ai aucun souvenir de ma réaction sur l’instant. Je pense qu’elle devait s’apparenter à celle d’une carpe dans une poêle…
Par contre, je me souviens bien de l’état d’hébétude qui a suivi les jours suivants, ce coup derrière la tête et l’écho de cette pensée qui tourne en boucle : « mais non, ils sont tous fêlés là-dedans, je ne suis pas surdouée, je suis juste une quiche ! »
J’ai attendu plusieurs jours pour enfin oser regarder une vidéo sur Youtube qui parle des surdoués. Vous savez, bien planquée derrière un gros coussin, avec un coin de ma tête qui rabâche : « Mais tu veux péter plus haut que ton cul, ma pauvre. Les surdoués, c’est pas ta planète. La tienne vole au ras des pâquerettes. »
Une vidéo, deux vidéos, trois… Frisson électrique, fêlure du barrage, submersion de larmes. C’est pas possible que ce soit ça ! J’ai l’impression qu’on parle de moi… Depuis, j’ai lu une grande partie du livre de JSF « Trop intelligent pour être heureux » qui continue de me secouer de l’intérieur et pourtant… pourtant… Je n’arrive pas à y croire. Enfin si, c’est dingue… Mais non.
Je suis désolée pour ce pavé de présentation complètement chaotique. Vous l’aurez compris je pense, je suis en grand questionnement. Je pourrais comprendre tellement de choses sur moi si j’étais véritablement surdouée. Notamment ce décalage flou que je ressens presque tout le temps avec les autres, pourquoi certaines choses les font rire tandis que moi, elles me bouleversent. Cette propension à être constamment dans ma tête, à réfléchir, à rêvasser parfois tellement fort que j’ai l’impression de vivre mes chimères. Cette hypersensibilité à fleur de peau, qu’il s’agisse d’une caresse ou d’une émotion, qui vient m’étreindre jusqu’aux larmes quand les autres semblent tellement rester maîtres de leur être. Je pourrais comprendre pourquoi je repère le moindre détail partout où je pose les yeux, le moindre mouvement, le moindre frisson. Je pourrais comprendre pourquoi je suis incapable de regarder ou même lire des fictions violentes et cruelles sans me rendre malade tellement la souffrance des personnages me percute dans la chair. Je pourrais comprendre ce sentiment perpétuel d’absurdité, cette impression de lumière crue sur le monde.
Bref, je pourrais peut-être comprendre pourquoi je suis souvent « trop » malgré le fait que je me sente complètement idiote…
Mais pour ça, il faut passer par les tests et ça, pour une phobique de la performance comme moi, c’est impensable. J’ai pourtant déjà fait un test de QI il y a pas loin de dix ans, alors que je me demandais si je n’avais pas un TDA (Trouble de l’Attention). Béh y a pas de quoi péter plus haut que son cul, hein. J’ai dû péniblement frôler les 120 et ça s’arrête là. Pas de quoi pleurnicher, bien entendu, mais on est loin du surdoué. Et le psychiatre de l’époque de rester profondément perplexe devant mon résultat, en me disant : « C’est tellement hétérogène qu’on peut pas savoir. Mais vous avez des résultats de surdoués dans certains domaines. » A cette époque, ça m’est passé à mille au-dessus. Moi, je voulais savoir si j’avais un TDA. Bah je l’ai eu mon TDA. Une belle jambe.
Depuis, on m’a plusieurs fois parlé de zèbre, mais ce n’est que maintenant que ça percute. Enfin, je ne peux pas être un zèbre avec un résultat de QI pareil…
C’est vrai que je perds mes moyens quand on m’évalue… Pour passer mon diplôme d’éducatrice, il a fallu que ma tutrice de mémoire, de formation et ma psy me tirent par le col tellement je flippais de le passer. Ma tutrice de formation… elle aussi m’avait posé la question : vous êtes surdouée ? Mais non, enfin !
Bon, je n’ai peut-être rien à faire ici mais pourtant, quand je vous lis, quand j’apprends à mieux connaitre le sujet, je sens quelque chose qui vibre très fort. J’ai comme un espoir qui bat lourdement dans ma tête depuis deux semaines, c’est un peu obsédant. Mais ce n’est peut-être qu’un malaise qui bourdonne, un bruit de fond. Un malaise de vivre qui me ferait chercher des origines ailleurs, qui me ferait croire que je parle peut-être votre langue alors que pas du tout. Ça passera, si jamais…
Je vous félicite si vous êtes arrivés à lire ce parpaing.
Merci de votre attention, ça fait du bien de déposer ça quelque part.
Un imposteur, une arnaqueuse qui veut péter plus que son cul parce qu’il y a deux semaines, on lui a soufflé à l’oreille qu'elle pourrait bien être surdouée.
Quand on m’a dit ça, j’étais assise dans un des nombreux bureaux du centre d’accueil et de crise, à trembloter d’angoisse face au médecin psychiatre et à l’infirmier qui tentaient d’évaluer mon cas pour la troisième fois. J’avais peur qu’on me renvoie bosser, je ne me sentais pas encore prête.
J'ai 33 ans et je suis éducatrice spécialisée. Quelques jours auparavant, j’avais fait une attaque de panique au boulot parce que malgré une année passée dans cette structure, je me sens toujours aussi nulle, à côté de mes pompes, en gros décalage avec les collègues. Bref, un peu bizarre et surtout pas à la hauteur du métier auquel je prétends. Cette angoisse paralysante finit parfois par me submerger et explose à la surface.
Je crois que je me souviendrai toujours de cette femme aux yeux bleus perçants qui s’est penchée sur moi avec un petit sourire et me disant : « Avez-vous déjà envisagé l’idée que vous puissiez être plus intelligente que la moyenne ? »
C’est étrange parce qu’autant je me souviens bien des yeux de cette psychiatre, de sa voix, de son sourire et de ses mots, autant je n’ai aucun souvenir de ma réaction sur l’instant. Je pense qu’elle devait s’apparenter à celle d’une carpe dans une poêle…
Par contre, je me souviens bien de l’état d’hébétude qui a suivi les jours suivants, ce coup derrière la tête et l’écho de cette pensée qui tourne en boucle : « mais non, ils sont tous fêlés là-dedans, je ne suis pas surdouée, je suis juste une quiche ! »
J’ai attendu plusieurs jours pour enfin oser regarder une vidéo sur Youtube qui parle des surdoués. Vous savez, bien planquée derrière un gros coussin, avec un coin de ma tête qui rabâche : « Mais tu veux péter plus haut que ton cul, ma pauvre. Les surdoués, c’est pas ta planète. La tienne vole au ras des pâquerettes. »
Une vidéo, deux vidéos, trois… Frisson électrique, fêlure du barrage, submersion de larmes. C’est pas possible que ce soit ça ! J’ai l’impression qu’on parle de moi… Depuis, j’ai lu une grande partie du livre de JSF « Trop intelligent pour être heureux » qui continue de me secouer de l’intérieur et pourtant… pourtant… Je n’arrive pas à y croire. Enfin si, c’est dingue… Mais non.
Je suis désolée pour ce pavé de présentation complètement chaotique. Vous l’aurez compris je pense, je suis en grand questionnement. Je pourrais comprendre tellement de choses sur moi si j’étais véritablement surdouée. Notamment ce décalage flou que je ressens presque tout le temps avec les autres, pourquoi certaines choses les font rire tandis que moi, elles me bouleversent. Cette propension à être constamment dans ma tête, à réfléchir, à rêvasser parfois tellement fort que j’ai l’impression de vivre mes chimères. Cette hypersensibilité à fleur de peau, qu’il s’agisse d’une caresse ou d’une émotion, qui vient m’étreindre jusqu’aux larmes quand les autres semblent tellement rester maîtres de leur être. Je pourrais comprendre pourquoi je repère le moindre détail partout où je pose les yeux, le moindre mouvement, le moindre frisson. Je pourrais comprendre pourquoi je suis incapable de regarder ou même lire des fictions violentes et cruelles sans me rendre malade tellement la souffrance des personnages me percute dans la chair. Je pourrais comprendre ce sentiment perpétuel d’absurdité, cette impression de lumière crue sur le monde.
Bref, je pourrais peut-être comprendre pourquoi je suis souvent « trop » malgré le fait que je me sente complètement idiote…
Mais pour ça, il faut passer par les tests et ça, pour une phobique de la performance comme moi, c’est impensable. J’ai pourtant déjà fait un test de QI il y a pas loin de dix ans, alors que je me demandais si je n’avais pas un TDA (Trouble de l’Attention). Béh y a pas de quoi péter plus haut que son cul, hein. J’ai dû péniblement frôler les 120 et ça s’arrête là. Pas de quoi pleurnicher, bien entendu, mais on est loin du surdoué. Et le psychiatre de l’époque de rester profondément perplexe devant mon résultat, en me disant : « C’est tellement hétérogène qu’on peut pas savoir. Mais vous avez des résultats de surdoués dans certains domaines. » A cette époque, ça m’est passé à mille au-dessus. Moi, je voulais savoir si j’avais un TDA. Bah je l’ai eu mon TDA. Une belle jambe.
Depuis, on m’a plusieurs fois parlé de zèbre, mais ce n’est que maintenant que ça percute. Enfin, je ne peux pas être un zèbre avec un résultat de QI pareil…
C’est vrai que je perds mes moyens quand on m’évalue… Pour passer mon diplôme d’éducatrice, il a fallu que ma tutrice de mémoire, de formation et ma psy me tirent par le col tellement je flippais de le passer. Ma tutrice de formation… elle aussi m’avait posé la question : vous êtes surdouée ? Mais non, enfin !
Bon, je n’ai peut-être rien à faire ici mais pourtant, quand je vous lis, quand j’apprends à mieux connaitre le sujet, je sens quelque chose qui vibre très fort. J’ai comme un espoir qui bat lourdement dans ma tête depuis deux semaines, c’est un peu obsédant. Mais ce n’est peut-être qu’un malaise qui bourdonne, un bruit de fond. Un malaise de vivre qui me ferait chercher des origines ailleurs, qui me ferait croire que je parle peut-être votre langue alors que pas du tout. Ça passera, si jamais…
Je vous félicite si vous êtes arrivés à lire ce parpaing.
Merci de votre attention, ça fait du bien de déposer ça quelque part.
KatSou- Messages : 3
Date d'inscription : 07/02/2018
Age : 39
Re: Présentation d'un imposteur
Katsou... alors ce n'est peut-être pas le bon moment pour moi qui vais mal, et même très mal, surtout aujourd'hui, mais je vais te dire et même affirmer que tu n'as qu'un seul problème, mais il est de taille.
Ton problème est de type grammatical, un problème de langage, ni plus ni moins.
Non tu n'es pas "surdouée", parce que surdoué ne veut rien dire, surdoué n'est pas un mot acceptable, surtout lorsque l'on est, comme toi, comme moi, comme la plupart des personnes qui fréquentent ce forum, "différent".
Différent est un mot acceptable car ça, on le sait depuis toujours. Pas possible de passer à côté, c'est parfois tellement compliqué de vivre au milieu de toute cette masse de personnes "normales", pas différentes les unes des autres, parfaitement adaptées à ce monde qui nous semble parfois totalement incompréhensible, tellement qu'on se croit venu d'un autre monde, une autre planète, un autre univers rempli de "quiches".
Alors il y a des gens, bien intentionnés au départ, qui ont cherché d'autres mots, histoire de nous faciliter quand même un peu la vie. Il y en a une qui a trouvé "zèbre". C'est joli un zèbre, c'est "cute", ça ne fait pas peur, c'est un peu inconnu aussi, enfin pour des occidentaux comme nous, on peut se satisfaire de l'image que cela donne et donc du mot.
Donc te voilà zèbre. Parce que tu l'es, c'est évident, et on s'en fout des tests qui, il faut tout de même le rappeler, mesurent surtout l'intelligence de ceux qui les ont conçus et de notre adaptation, plus ou moins efficiente selon les jours, l'humeur, la confiance qu'on a en soi sur le moment, etc, à correspondre à leurs critères.
J'ai lu ton "parpaing" et tout me parle. Tout. Or je suis à ma place ici, je suis chez moi. Et donc toi aussi. Alors, bienvenue chez toi
Ton problème est de type grammatical, un problème de langage, ni plus ni moins.
Non tu n'es pas "surdouée", parce que surdoué ne veut rien dire, surdoué n'est pas un mot acceptable, surtout lorsque l'on est, comme toi, comme moi, comme la plupart des personnes qui fréquentent ce forum, "différent".
Différent est un mot acceptable car ça, on le sait depuis toujours. Pas possible de passer à côté, c'est parfois tellement compliqué de vivre au milieu de toute cette masse de personnes "normales", pas différentes les unes des autres, parfaitement adaptées à ce monde qui nous semble parfois totalement incompréhensible, tellement qu'on se croit venu d'un autre monde, une autre planète, un autre univers rempli de "quiches".
Alors il y a des gens, bien intentionnés au départ, qui ont cherché d'autres mots, histoire de nous faciliter quand même un peu la vie. Il y en a une qui a trouvé "zèbre". C'est joli un zèbre, c'est "cute", ça ne fait pas peur, c'est un peu inconnu aussi, enfin pour des occidentaux comme nous, on peut se satisfaire de l'image que cela donne et donc du mot.
Donc te voilà zèbre. Parce que tu l'es, c'est évident, et on s'en fout des tests qui, il faut tout de même le rappeler, mesurent surtout l'intelligence de ceux qui les ont conçus et de notre adaptation, plus ou moins efficiente selon les jours, l'humeur, la confiance qu'on a en soi sur le moment, etc, à correspondre à leurs critères.
J'ai lu ton "parpaing" et tout me parle. Tout. Or je suis à ma place ici, je suis chez moi. Et donc toi aussi. Alors, bienvenue chez toi
Invité- Invité
Re: Présentation d'un imposteur
Bonjour Fleur de Lotus, et merci beaucoup pour ton message.
Tu n'es pas bien en ce moment et j'en suis navrée. Si cela peut apporter une maigre touche de réconfort, sache que ton message m'a positivement secouée et tiré quelques larmes.
J'avais envie d'y croire mais j'osais pas trop mettre les deux pieds dedans sans avoir passer l'épreuve du feu (les tests). Ce n'est certes pas grand chose à l'autre bout d'un écran, mais sache-le, ton message me fait beaucoup de bien.
Tu as raison, le terme surdoué fait mal aux oreilles et je crois qu'il porte une lourde charge de clichés ou de fausses représentations. A tel point d'ailleurs que j'ai du mal à le dire à haute voix, surtout si c'est pour parler de mes propres questionnements. J'ai du mal à le dire parce que j'ai l'impression que ça n'a rien à voir avec moi. Ce sera un peu comme me prétendre physicienne ou Présidente.
J'emploierai désormais exclusivement le mot zèbre, qui sonne étonnamment mieux dans ma tête, en effet.
Merci à toi, vraiment.
Tu n'es pas bien en ce moment et j'en suis navrée. Si cela peut apporter une maigre touche de réconfort, sache que ton message m'a positivement secouée et tiré quelques larmes.
J'avais envie d'y croire mais j'osais pas trop mettre les deux pieds dedans sans avoir passer l'épreuve du feu (les tests). Ce n'est certes pas grand chose à l'autre bout d'un écran, mais sache-le, ton message me fait beaucoup de bien.
Tu as raison, le terme surdoué fait mal aux oreilles et je crois qu'il porte une lourde charge de clichés ou de fausses représentations. A tel point d'ailleurs que j'ai du mal à le dire à haute voix, surtout si c'est pour parler de mes propres questionnements. J'ai du mal à le dire parce que j'ai l'impression que ça n'a rien à voir avec moi. Ce sera un peu comme me prétendre physicienne ou Présidente.
J'emploierai désormais exclusivement le mot zèbre, qui sonne étonnamment mieux dans ma tête, en effet.
Merci à toi, vraiment.
KatSou- Messages : 3
Date d'inscription : 07/02/2018
Age : 39
Re: Présentation d'un imposteur
Le terme de "surdoué" est un piège de part sa construction grammaticale, qui semble vouloir dire "très doué". Le terme de "haut potentiel" serait plus adéquat : un éclair a nettement plus de potentiel électrique que le courant fourni par la prise de la maison, et pourtant il ne fera pas mieux marcher les appareils ménagers. Il est juste pas adapté.
Et c'est bien ce qu'est un zèbre : pas adapté. Pas taillé pour cette structure. Pas à sa place. Typiquement ce que tu ressent.
Mais je te rassure, il y a bien une place. Il faut creuser pour la voir mais elle existe. On est pas adapté, mais on peut s'adapter à pas mal de chose, et mieux on peux adapter notre environnement immédiat. Tu ne sera jamais "pareille", tu sera toujours différente, mais tu finira par découvrir que "différence" et "mal être" ne riment pas, et que le mot "bonheur" s'y accole très bien.
Enfin, j'ajouterai qu'un score de QI à 120 ne veut pas dire grand chose : un test de douance est une association de plusieurs tests dont la partie QI pure ne prend qu'un tout petit morceau. Le psychologue l'a bien dit : hétérogène, on ne peux pas savoir. Parce que le test seul ne suffit pas, il est taillé pour mesurer une différence d'amplitude avec la moyenne. Chez toi, il n'est pas cohérent, et la seule conclusion qu'on peut en tirer est qu'il y a une différence. C'est tout le reste qui pourra dire ce qu'est cette différence, mais à te lire je suis d'accord avec Fleur : il y a de la zébritude là dedans, et pas qu'un peu.
Bienvenue donc, tu as ta place ici !
Et c'est bien ce qu'est un zèbre : pas adapté. Pas taillé pour cette structure. Pas à sa place. Typiquement ce que tu ressent.
Mais je te rassure, il y a bien une place. Il faut creuser pour la voir mais elle existe. On est pas adapté, mais on peut s'adapter à pas mal de chose, et mieux on peux adapter notre environnement immédiat. Tu ne sera jamais "pareille", tu sera toujours différente, mais tu finira par découvrir que "différence" et "mal être" ne riment pas, et que le mot "bonheur" s'y accole très bien.
Enfin, j'ajouterai qu'un score de QI à 120 ne veut pas dire grand chose : un test de douance est une association de plusieurs tests dont la partie QI pure ne prend qu'un tout petit morceau. Le psychologue l'a bien dit : hétérogène, on ne peux pas savoir. Parce que le test seul ne suffit pas, il est taillé pour mesurer une différence d'amplitude avec la moyenne. Chez toi, il n'est pas cohérent, et la seule conclusion qu'on peut en tirer est qu'il y a une différence. C'est tout le reste qui pourra dire ce qu'est cette différence, mais à te lire je suis d'accord avec Fleur : il y a de la zébritude là dedans, et pas qu'un peu.
Bienvenue donc, tu as ta place ici !
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Présentation d'un imposteur
Bienvenue Katsou
J'ai trouvé ton parpaing tout à fait clair et digeste
Je vais me faire l'avocat du diable, mais pour moi, comme je pense pour la majorité de la communauté scientifique concernée, être surdoué signifie avoir un QI supérieur à 130. En d'autres termes, cela signifie avoir des capacités cognitives très supérieures à la moyenne. Ce qui en soi n'induit rien quant aux capacités d'adaptation à la société.
Je ne suis plus favorable au terme "zèbre" qui mélange beaucoup de choses. À te lire, il me paraît ainsi évident que tu es très sensible (hypersensible?) et émotive. Ce qui est, à ma connaissance, tout à fait possible avec un QI de 120 (l'hypersensibilité n'est pas forcément liée à la surdouance). Est-ce que ce n'est pas avant tout cette grande sensibilité qui te pose des problèmes? Autrement dit, est-ce que repasser le test de QI en espérant avoir 130 changerait quelque chose?
Je ne suis moi-même pas testée, mais en ce moment ça ne me paraît pas important pour moi. Justement parce que ce qui me pose problème, ce sont des choses que le test de QI ne mesure pas: ma sensibilité, mon idéalisme, mon perfectionnisme, et surtout mon gros manque de confiance en moi. Je sais que j'ai des capacités cognitives plutôt élevées, mais qu'elles soient à 120 ou à 130 ne changera certainement pas la face de ma vie. Est-ce que tu vois ce que je veux dire?
Tu évoques aussi un TDA, est-ce que depuis ce diagnostic tu as pu trouver une aide quelconque pour améliorer ton attention? Il est certain que des difficultés de concentration influent négativement sur les capacités intellectuelles, donc améliorer ça améliorerait sans doute tes performances (non seulement au test de QI, mais aussi dans ta vie professionnelle et privée).
En tous cas, ce qui pour moi ressort le plus de ta présentation, c'est le manque d'estime de soi. Qui te fait dire qu'envisager être surdouée, c'est "péter plus haut que son cul", alors même que tu as eu "des résultats de surdoués dans certains domaines" à ton test de QI il y a dix ans. Qui te fait écrire aussi "je me sens toujours aussi nulle, à côté de mes pompes, en gros décalage... un peu bizarre... pas à la hauteur...". Ou encore: " je suis juste une quiche !" et "le fait que je me sente complètement idiote". Ce qui est certain, c'est qu'à 120 de QI on est loin d'être complètement idiot
Tu évoques une phobie de la performance, il me semble aussi que c'est lié aux problématiques d'estime de soi / confiance en soi.
En tous les cas, tu as ta place ici puisque aucun résultat de test n'est demandé à l'entrée!
@ Royjade:
Ah bon? Quels sont les autres tests réalisés pour diagnostiquer la douance, et qui prennent tellement de place que le test de QI n'en devient "qu'un tout petit morceau"?
J'ai trouvé ton parpaing tout à fait clair et digeste
Je vais me faire l'avocat du diable, mais pour moi, comme je pense pour la majorité de la communauté scientifique concernée, être surdoué signifie avoir un QI supérieur à 130. En d'autres termes, cela signifie avoir des capacités cognitives très supérieures à la moyenne. Ce qui en soi n'induit rien quant aux capacités d'adaptation à la société.
Je ne suis plus favorable au terme "zèbre" qui mélange beaucoup de choses. À te lire, il me paraît ainsi évident que tu es très sensible (hypersensible?) et émotive. Ce qui est, à ma connaissance, tout à fait possible avec un QI de 120 (l'hypersensibilité n'est pas forcément liée à la surdouance). Est-ce que ce n'est pas avant tout cette grande sensibilité qui te pose des problèmes? Autrement dit, est-ce que repasser le test de QI en espérant avoir 130 changerait quelque chose?
Je ne suis moi-même pas testée, mais en ce moment ça ne me paraît pas important pour moi. Justement parce que ce qui me pose problème, ce sont des choses que le test de QI ne mesure pas: ma sensibilité, mon idéalisme, mon perfectionnisme, et surtout mon gros manque de confiance en moi. Je sais que j'ai des capacités cognitives plutôt élevées, mais qu'elles soient à 120 ou à 130 ne changera certainement pas la face de ma vie. Est-ce que tu vois ce que je veux dire?
Tu évoques aussi un TDA, est-ce que depuis ce diagnostic tu as pu trouver une aide quelconque pour améliorer ton attention? Il est certain que des difficultés de concentration influent négativement sur les capacités intellectuelles, donc améliorer ça améliorerait sans doute tes performances (non seulement au test de QI, mais aussi dans ta vie professionnelle et privée).
En tous cas, ce qui pour moi ressort le plus de ta présentation, c'est le manque d'estime de soi. Qui te fait dire qu'envisager être surdouée, c'est "péter plus haut que son cul", alors même que tu as eu "des résultats de surdoués dans certains domaines" à ton test de QI il y a dix ans. Qui te fait écrire aussi "je me sens toujours aussi nulle, à côté de mes pompes, en gros décalage... un peu bizarre... pas à la hauteur...". Ou encore: " je suis juste une quiche !" et "le fait que je me sente complètement idiote". Ce qui est certain, c'est qu'à 120 de QI on est loin d'être complètement idiot
Tu évoques une phobie de la performance, il me semble aussi que c'est lié aux problématiques d'estime de soi / confiance en soi.
En tous les cas, tu as ta place ici puisque aucun résultat de test n'est demandé à l'entrée!
@ Royjade:
RoyJade a écrit:un test de douance est une association de plusieurs tests dont la partie QI pure ne prend qu'un tout petit morceau.
Ah bon? Quels sont les autres tests réalisés pour diagnostiquer la douance, et qui prennent tellement de place que le test de QI n'en devient "qu'un tout petit morceau"?
Invité- Invité
Re: Présentation d'un imposteur
Tempête a écrit:@ Royjade:RoyJade a écrit:un test de douance est une association de plusieurs tests dont la partie QI pure ne prend qu'un tout petit morceau.
Ah bon? Quels sont les autres tests réalisés pour diagnostiquer la douance, et qui prennent tellement de place que le test de QI n'en devient "qu'un tout petit morceau"?
Il faut que je retrouve le détail exact du Wais 4 et des autres tests de douance en vigueur dans le monde, mais je peux citer notamment les parties observations et interprétations. Certains sont considéré surdoués avec des tests sous les 130 de par ces à côté.
Le problème du test de QI est de ne mesurer que suivant une échelle précise ; si on sort de cette échelle, le test ne donne plus de conclusion fiable. C'est le cas des profils hétérogènes, le test ayant été prévu pour n'être fiable qu'en cas de tests homogènes (à comprendre "cohérent" dans ce cas précis).
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Présentation d'un imposteur
J'aime beaucoup les quiches, surtout celles qui ont un coeur fondant
Je suis bien certaine que si tu parviens à calmer tes pensées réductrices, tu vas gagner des points.
Fais ça d'abord, apprend à faire taire l'auto-saboteuse.
Sois la bienvenue!
Je suis bien certaine que si tu parviens à calmer tes pensées réductrices, tu vas gagner des points.
Fais ça d'abord, apprend à faire taire l'auto-saboteuse.
Sois la bienvenue!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Présentation d'un imposteur
Et une ptite lfeur de bienvenue !
C'est mignon, Katsou ^^
Mets ton souci de "case à cocher" de coté, et prends, apprends tout ce qui peut t'aider ici.
Le reste, ma foi...
C'est mignon, Katsou ^^
Mets ton souci de "case à cocher" de coté, et prends, apprends tout ce qui peut t'aider ici.
Le reste, ma foi...
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Présentation d'un imposteur
Le pire dans le test WAIS (QI), ce n'est pas le résultat, c'est le prix : plus de 200 euros pour le passer en libéral !
Il a dans ce que tu écris des expressions qui me semblent entendues et assimilées comme telles, alors que ça n'est pas toi : "péter plus haut que son cul", par exemple, c'est le genre de choses que pourrait dire une personne qui veut rabaisser l'intelligence, la dénigrer. Tu as l'air modeste et tu doutes de toi, tu ne risques pas d'être prétentieuse. Je crois que tu te fais du mal en intériorisant ce type de réflexion, comme un juge intérieur qui te l'assène chaque fois que tu essaies de t'en sortir et d'y croire (à pouvoir être toi, notamment).
Cette expression est vraiment moche, pas du fait que tu la dises, toi, mais par le mépris qu'elle véhicule, et le mal qu'elle peut faire inconsciemment. Elle ne me choque pas, je l'ai déjà entendue, mais elle ne s'applique pas à toi.
Tu n'as rien d'un imposteur (un féminin pour ce mot ?) si tu es ici parmi nous et que tu t'y sens bien. Nous on te reconnaît comme une des nôtres, et pas en tant que surdouée, en tant que personne vraie et juste, qui ne fait pas semblant que tout soit top dans sa vie, personne avec ses fragilités par où entre la lumière.
Tu connais la phrase de Léonard Cohen ?
"There's a crack in everything. That's how the light gets in."
(Anthem)
Je traduis, au cas où : Il ya une fêlure en tout. C'est ainsi qu'entre la lumière.
Il a dans ce que tu écris des expressions qui me semblent entendues et assimilées comme telles, alors que ça n'est pas toi : "péter plus haut que son cul", par exemple, c'est le genre de choses que pourrait dire une personne qui veut rabaisser l'intelligence, la dénigrer. Tu as l'air modeste et tu doutes de toi, tu ne risques pas d'être prétentieuse. Je crois que tu te fais du mal en intériorisant ce type de réflexion, comme un juge intérieur qui te l'assène chaque fois que tu essaies de t'en sortir et d'y croire (à pouvoir être toi, notamment).
Cette expression est vraiment moche, pas du fait que tu la dises, toi, mais par le mépris qu'elle véhicule, et le mal qu'elle peut faire inconsciemment. Elle ne me choque pas, je l'ai déjà entendue, mais elle ne s'applique pas à toi.
Tu n'as rien d'un imposteur (un féminin pour ce mot ?) si tu es ici parmi nous et que tu t'y sens bien. Nous on te reconnaît comme une des nôtres, et pas en tant que surdouée, en tant que personne vraie et juste, qui ne fait pas semblant que tout soit top dans sa vie, personne avec ses fragilités par où entre la lumière.
Tu connais la phrase de Léonard Cohen ?
"There's a crack in everything. That's how the light gets in."
(Anthem)
Je traduis, au cas où : Il ya une fêlure en tout. C'est ainsi qu'entre la lumière.
Invité- Invité
Re: Présentation d'un imposteur
Bonjour et merci à vous tous pour votre accueil chaleureux et les petits fleurs de bienvenue.
Aujourd'hui, je suis plus apaisée en comparaison de mon message de présentation qui est le fruit de longs questionnements et ruminations intenses qui m'ont coupé le sommeil. Je m'attèle un peu moins à vouloir mettre un nom à tout prix sur mes bizarreries même si le sujet de la douance continue de tournoyer.
Il est vrai que je souffre d'un grand manque de confiance et d'estime qui se manifestent en dents de scie selon les moments. Je suis un peu navrée d'en avoir fait un tel étalage ici, même si je me doute bien vous ne le jugerez pas négativement. Je dois avouer traverser une grande période de fragilité en ce moment qui écrase toute objectivité. Bien entendu, c'est avant tout là-dessus que je dois travailler avant d'envisager quoique se soit d'autres.
Tempête : bien sûr, à ce stade, on peut tout imaginer. On peut bien sûr imaginer que les conseils des différents professionnels m'ayant suggéré de creuser la piste de la douance sont judicieux. On peut imaginer que si je me sens tout à coup si remuée par le sujet, c'est peut-être que je suis HP.
Tout comme on peut imaginer que si je m'interroge sur la douance, c'est aussi parce que les spécificités qui l'accompagnent souvent sont assez proches de celles du TDA/H, qu'il existe TRÈS peu d'ouvrages de référence sur ce trouble en France et par conséquent, que de nombreux professionnels peuvent confondre de prime abord les manifestations d'un TDA avec celles d'une éventuelle douance (elle très longue cette phrase, j'espère qu'elle est claire).
Bien entendu, tu as raison. Il peut y avoir mille raisons autres que la douance au fait que je me sente différente. Disons que la piste de la "zébritude" m'a fortement percutée car elle est la première qui semble regrouper une très large partie de mes ressentis et qu'elle fait écho à mon passé. Mais de toute façon, sans bilan complet, on ne peut que supposer.
Par contre, après vous avoir un peu mieux lu au sujet des tests et m'être mieux renseignée, je suis très perplexe quant à celui que j'ai passé. La psychologue qui me l'a fait passer à l'époque ne m'a absolument rien dit dessus. C'est le psychiatre spécialisé dans le TDA/H qui m'en a fait un rapide résumé au rendez-vous suivant. Bon bien sûr, je ne l'ai pas du tout passé en vue de détecter une douance et les professionnels qui me suivaient à l'époque n'étaient pas spécialisés dedans. Les procédés ne sont peut-être pas les mêmes ? Je dois avouer être très ignorante sur le sujet.
Merci pour cette citation Zebra sara. Je la connaissais formulée autrement mais je ne connaissais pas son auteur.
Merci encore à vous pour votre attention et vos mots bienveillants.
Aujourd'hui, je suis plus apaisée en comparaison de mon message de présentation qui est le fruit de longs questionnements et ruminations intenses qui m'ont coupé le sommeil. Je m'attèle un peu moins à vouloir mettre un nom à tout prix sur mes bizarreries même si le sujet de la douance continue de tournoyer.
Il est vrai que je souffre d'un grand manque de confiance et d'estime qui se manifestent en dents de scie selon les moments. Je suis un peu navrée d'en avoir fait un tel étalage ici, même si je me doute bien vous ne le jugerez pas négativement. Je dois avouer traverser une grande période de fragilité en ce moment qui écrase toute objectivité. Bien entendu, c'est avant tout là-dessus que je dois travailler avant d'envisager quoique se soit d'autres.
Tempête : bien sûr, à ce stade, on peut tout imaginer. On peut bien sûr imaginer que les conseils des différents professionnels m'ayant suggéré de creuser la piste de la douance sont judicieux. On peut imaginer que si je me sens tout à coup si remuée par le sujet, c'est peut-être que je suis HP.
Tout comme on peut imaginer que si je m'interroge sur la douance, c'est aussi parce que les spécificités qui l'accompagnent souvent sont assez proches de celles du TDA/H, qu'il existe TRÈS peu d'ouvrages de référence sur ce trouble en France et par conséquent, que de nombreux professionnels peuvent confondre de prime abord les manifestations d'un TDA avec celles d'une éventuelle douance (elle très longue cette phrase, j'espère qu'elle est claire).
Bien entendu, tu as raison. Il peut y avoir mille raisons autres que la douance au fait que je me sente différente. Disons que la piste de la "zébritude" m'a fortement percutée car elle est la première qui semble regrouper une très large partie de mes ressentis et qu'elle fait écho à mon passé. Mais de toute façon, sans bilan complet, on ne peut que supposer.
Par contre, après vous avoir un peu mieux lu au sujet des tests et m'être mieux renseignée, je suis très perplexe quant à celui que j'ai passé. La psychologue qui me l'a fait passer à l'époque ne m'a absolument rien dit dessus. C'est le psychiatre spécialisé dans le TDA/H qui m'en a fait un rapide résumé au rendez-vous suivant. Bon bien sûr, je ne l'ai pas du tout passé en vue de détecter une douance et les professionnels qui me suivaient à l'époque n'étaient pas spécialisés dedans. Les procédés ne sont peut-être pas les mêmes ? Je dois avouer être très ignorante sur le sujet.
Merci pour cette citation Zebra sara. Je la connaissais formulée autrement mais je ne connaissais pas son auteur.
Merci encore à vous pour votre attention et vos mots bienveillants.
KatSou- Messages : 3
Date d'inscription : 07/02/2018
Age : 39
Re: Présentation d'un imposteur
zebra sara a écrit:(un féminin pour ce mot ?)
"Une imposteur", simplement
KatSou a écrit:Les procédés ne sont peut-être pas les mêmes ? Je dois avouer être très ignorante sur le sujet.
Il y a plusieurs raisons de passer un test de QI, et la conclusion définitive ne peux porter que sur la raison exacte du test et la structure qui en découle. Spécifiquement, le Wais 4 (et en règle générale les tests de QI reconnus par les États qui les pratiquent) possède toute une partie d'observation/interprétation dont j'ai parlé au dessus, et qui est assez spécifique de ce cas. De plus, il doit être fait par un spécialiste dans la douance, sans quoi le risque de mésinterprétation monte en flèche. Déjà qu'il est difficile pour quelqu'un s'y connaissant bien d'établir un constat sûr d'un cas de douance, alors si on enlève des paramètres c'est rapidement la débâcle.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Présentation d'un imposteur
RoyJade a écrit:zebra sara a écrit:(un féminin pour ce mot ?)
"Une imposteur", simplement
Ou une imposteure, comme une auteure ? Mais je n'aime pas cette forme de féminin. Une impostrice, comme directrice, factrice ? Ou une impostière, comme postière ?
Décidément, j'en ai après la Poste ce soir (et pourtant, non...).
Invité- Invité
Re: Présentation d'un imposteur
Je ne sais pas si "auteure" a été accepté par l'académie nationale. De tête, ce mot fait partie des nombreux mots français à être un neutre, sachant que le neutre français s'écrit comme le masculin ("un auteur" ne spécifiant pas obligatoirement un homme).
Par contre, "imposteur" est (si mes souvenirs sont bon, toujours) à la fois la forme masculine et féminine du mot. Comme beaucoup d'autres en français, d'ailleurs.
Mais on diverge, et nous allons finir par polluer un peu trop cette présentations. Au final, on va finir par être les seuls imposteurs ici ^^
Par contre, "imposteur" est (si mes souvenirs sont bon, toujours) à la fois la forme masculine et féminine du mot. Comme beaucoup d'autres en français, d'ailleurs.
Mais on diverge, et nous allons finir par polluer un peu trop cette présentations. Au final, on va finir par être les seuls imposteurs ici ^^
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Présentation d'un imposteur
Je plaisantais. Tu as raison, il n'y a pas de féminin, j'ai vérifié, et ça me gêne moins d'ailleurs que de mettre un -e à la fin, comme auteur(e) ou professeur(e) : beurk !
Mais effectivement, évitons de polluer le fil !
Mais effectivement, évitons de polluer le fil !
Invité- Invité
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