Nouvelle du 34

Bonjour,

Je suis nouvelle sur le site.
C'est un peu l'un de mes derniers recours, de pouvoir rencontrer des personnes qui comprennent ce que je vis au quotidien..
Honnêtement je ne sais pas trop quoi écrire.
En ce moment je suis dans une période que je connais très bien et qui est "heureusement" beaucoup moins lourde à supporter aujourd'hui. Mais le soucis c'est que c'est un cercle vicieux dont je n'arrive absolument pas à me défaire malgré la conscience que j'ai de mes actes (ou plutôt non-actes, vu que je ne fais absolument plus rien ces derniers temps).

Je me dis que je ne vais pas être jugé ici. Alors je vais écrire comme ça vient, même si ça n'a pas forcément de sens.

En décembre 2016, j'ai passé un test de QI sur les conseilles de ma mère, car elle en a fait passé un à ma soeur et elle s'était renseignée sur le sujet. Elle avait vu que les caractéristiques d'une personne HP se confondent avec les symptômes de quelqu'un qui est borderline. --> Parce que oui en fait, en 2013 j'ai été hospitalisé pendant 1 an et 3 mois pour "dépression".. Ensuite, arrivée en Métropole en 2015, me sentant tellement seule le soir du réveillon de Noel, j'ai fait une mauvaise chose, qui m'a valu d'attérire à l'hôpital, pour que le psychiatre me dise (me connaissant absolument pas) que je ne suis pas "dépressive" mais "borderline".
Donc je suis allée passer le test de QI. Depuis, je suis devenu encore plus compliquée que j'ai pu l'être auparavant. Exemple : Une moitié de moi n'arrive pas à accepter le fait que je sois "HP" et une autre partie de moi y arrive très bien. C'est deux idées entrent constamment en conflit.
C'est bien entendu qu'un exemple, mais dites-vous que je suis en conflit sur tout sujet comme ça..

En ce moment mon conflit principal est que d'un côté j'ai envie de m'isoler et de l'autre j'ai envie enfin de pouvoir m'épanouir auprès des gens. Sauf que ce n'est actuellement pas possible de me sentir bien au milieu des gens.

Il y a 2 mois de ça, J'étais hyper bien dans ma vie, dans ma beau et tout se passait bien.. Maintenant c'est fini, et je n'arrive plus à me sortir de ma tête..
Et à essayer de vouloir sortir de ma tête, malheureusement je fais de la merde.. J'ai tellement honte d'avoir conscience de tout mais de ne pas savoir comment en sortir..

A côté de ça, je suis étudiante en Psychologie, spécialité Neuropsychologie clinique et psychopathologie cognitive et en Langues Étrangères Appliquées en Allemand et en Portugais. Je fais donc un double cursus, mais je coule en ce moment. J'ai tellement de penser qui me traverse l'esprit que je m'isole de plus en plus, ne sachant plus où je dois me mettre par rapport à tout ce flux.
Etant donnée que je suis une HP moyenne à l'école, je me sens impuissante face à "l'injustice" du système.
Et je dois avouer que ce qui a déclencher mon état de merde, c'est à cause des notes du premiers semestres qui sont tombées. ça m'a mis dans une panique, qui au final s'est transformé en "il faut que, j'apprenne à caser tout ce qu'il y a dans ma tête, sinon je ne m'en sortirai absolument jamais !!".

Voilà, comme d'habitude, même si j'ai quand même dit beaucoup de choses, je suis obligée de m'arrêter là, vu que plus j'écris et moins j'ai d'idées.. C'est relou vu que de base ça n'arrête jamais dans mon cerveau.. ><

Venez me parler s'il vous plaît !!

Bonjour Kezxrach,

Si tu regardes le nombre de fois que ton message a été lu, tu verras que tu n'es pas passée inaperçue. Et si personne ne t'a encore répondu, ce n'est ni parce que ta présentation est nulle ni parce que l'on penserait que tu n'es pas à ta place ici.

Tout ce que tu décris de ta vie me parle, non pas parce que cela ressemble à ce que je vis aujourd'hui  (je pourrais probablement être ta mère :p) mais j'ai vécu tout ça il y a bien longtemps quand même, et ce que tu racontes me rappelle des conversations avec l'un ou l'autre de mes enfants.

Donc, tout d'abord, pose toi, souffle, relax, tu vas mal, je ne le nie pas, mais ça va passer. Je t'assure. Il y a effectivement pour toi en ce moment, un besoin de "te sortir tout ça de la tête". Le mieux est quand même de pouvoir en parler à quelqu'un de ton entourage, bienveillant, si c'est possible. Si ta mère vous fait passer des tests c'est probablement qu'elle peut entendre tes peurs, non ? ou ta soeur.

Mais bon, si jamais, écris. Ici si tu le souhaites, tu sais que tu seras lue, même si personne ne t'en parle (ça aide, crois moi) ou sur un carnet, pour toi seule.

Enfin, si ça ne marche pas, fais une carte heuristique (mind mapping) de tout ce que tu aimes, tout ce que tu sais faire, tout ce que tu aimerais faire, tout ce qui te fait du bien, bref tout ce qui est "bien" selon toi.

Tu verras, tu es looooiiiinnnn d'être nulle, sans avenir et sans intérêt  

Bon courage à toi en tout cas !

Montpellier représente !

Bonjour et bienvenue.
Je ne trouve rien de mieux à te proposer que ce que Fleur de lotus t'as dit.
Ce sont de très bons conseils alors essaye de les mettre en pratique.
Mets ton esprit en paix aussi souvent que tu le peux. Le fait de rester calme, c'est déjà énorme car alors toutes tes pensées peuvent s'organiser beaucoup mieux.
Tu as vécu des moments très difficiles où tu te sentais "perdue" et puis tu t'en es sortie. Ca devrait te rassurer parce que maintenant, tu sais comment faire

Bonjour à toi,

Tu as le symptôme exact de ce que j'ai vécu pendant longtemps. Etat dépressif, anxiété, paradis artificiels (pour moi alcool pour oublier la vacuité du monde), bipolaire... Bref tout l'armada de ce que la psychiatrie moderne fait de mieux.

Le fait est que je ne SUIS PAS MALADE !!! et quand j'ai découvert ça (j'ai pourtant fait un séjour en hp aussi) je ne suis senti revivre complètement. Je suis en pleine redécouverte de moi même et les lectures que j'ai faites sur le sujet m'ont beaucoup aidées. Tu as lu des livres sur les zebres adultes ?

Tu peux me contacter si tu veux, je me ferai un plaisir de te répondre