envie de tout plaquer

diagnostiqué "+" depuis 1 mois les 15 premiers jours étaient normaux puis là je touche le fond...
je suis mal, je n'arrive à rien, je suis en colère, j'en peux plus de faire semblant avec ma femme, mes collègues, ma famille...
j'ai plus envie de ce faux self, j'ai envie d'être c** quand je veux l'être, j'ai envie de crier ma joie quand je le veux

mais rien, rien n'y fait, j'y arrive pas... je sens que je suis pas moi mais j'y arrive pas
j'ai l'impression d'être passer à côté de ma vie car au fond je ne m'écoutais pas mais je n'arrive pas à reprendre ma vie en main
j'ai envie de dire à ma femme qu'on a fait fausse route depuis 15 ans parce que je sens que je ne suis pas moi-même avec elle mais finalement je ne sais même plus quand je suis moi-même

enfin je ne sais pas c'est peut-être normal de passer par cette étape mais toujours est il que je suis paumé

Tu n'as pas d'accompagnement psychologique ?

En quoi n'es-tu pas toi même avec ta femme ? Ya pas moyen de lui parler ?

la psy me l'a proposé mais j'y ai pas encore été :/ je crois que je vais y aller, j'aurais jamais pensé être secoué comme ça quelques semaines après...

je ne sais pas comment mettre des mots là dessus, je ressens un décalage énorme avec elle, quand je lui parle de mon ressenti, de mes envies, de mes pensées, de mes peurs, de mes angoisses je sens qu'elle ne comprend pas. Il y a quelques années j'ai pleuré pour la première fois devant elle car je ressentais un réel mal-être, la réponse a été brutale "je ne sais pas quoi te dire, je suis désolée, je dois finir mon ménage" ... j'ai bien compris depuis ce jour là qu'elle ne pouvait pas comprendre ce que je ressentais, j'étais au plus mal de ma vie et elle ne le ressentais pas... j'étais assis seul dans ma chambre sur mon fauteuil sans pouvoir ne serait ce qu'en parler pour essayer de comprendre... elle a besoin d'une vie classique sans réfléchir au sens des choses, une vie simple mais moi j'ai besoin d'une vie passionnée, intense, complexe... alors des fois j'essaie de lui apporter ça, des banalités... mais ce n'est pas moi je n'y arrive pas, plus... je suis trop ci, trop ça, pas assez ci, pas assez ça je me rend compte que je n'ai jamais autant culpabiliser d'être ce que je suis que depuis que nous sommes ensemble ou alors si peut être avec mes parents pendant mon adolescence. Ce sentiment d'être incompris m'amène à ne plus dire, ne plus expliquer, ne plus être moi

oui on en parle, on en a parlé, on en reparlera mais on reparlera des mêmes choses sans que cela ne change notre relation

Tu sais, ptèt qu'elle a eu peur et n'a pas su réagir, tout simplement.

Qd qq1 est triste, pas besoin de le comprendre pour le réconforter. Elle a pas su le faire.

Peut-être qu'en fait, tu as avant tout besoin d'être entendu, plutôt que compris.
Je pense qu'il serait intéressant que tu cherches à comprendre quel est ton besoin vis à vis d'elle de manière plus approfondie.

Ensuite, il existe des thérapies de couple.
Des fois, ça aide à se séparer sans heurt.
Des fois, ça aide à faire 40 ans de plus ensemble dans la compréhension.

Ce qui est certain, c'est que plaquer sur un coup de tête, c'est toujours prendre le risque de regret.
Ya des solutions avant ça.

Là, tu te sens en urgence.
As-tu des connaissances IRL qui pourraient te parler un peu ? Je vois que tu es inscrit depuis 2 ans, as-tu rencontré quelques zèbres dans ton coin ?

Je pense que tu devrais prendre RDV rapidement chez le psy qui t'a proposé.
Tu pouvais pas deviner ce contre coup. Maintenant il est là, et je suis certaine que ça va te mener vers un mieux.

Courage

non personne

merci

-

Je comprends bien les bouleversements que ça peut générer, et l'envie qui te tient.
Mais, je te conseille d'être patient un peu, de trouver des arrangements pour l'instant pour t'isoler, voir une psy, ou des gens comme toi, et bien comprendre ce que tu veux vraiment. Vrai qu'il faut pouvoir entrer un peu en introspection toussa, mais ne brusque pas trop les choses. Elle te voit changer un peu brutalement, et ne comprend pas trop ce qui se passe, et c'est normal.

Je crois que j'ai eu aussi cet envie de tout bousculer, et puis il y avait aussi d'autres raisons, qui faisaient que ça pouvait se justifier... mais, au final, j'ai réussi à voir que mes choix d'hier, n'étaient pas si mauvais que cela. C'est pas parce qu'on se découvre différent, qu'avant on était idiot, pas vrai ? Alors, fais confiance un peu à ton "toi" d'avant.
Le temps que tu veux passer pour "changer", il faudrait lui donner aussi. Et ne pas nier tout ce qui a eu lieu, sous prétexte que tu ne savais pas à l'époque.

Enfin, c'est comme ça que je vois les choses. Je me doute bien que nos vies sont très différentes et que... ce que je dis tombe peut être à coté.
Bon courage à toi en tout cas !

Bonjour nicosong,

Ton récit me parle énormément. Je me revois il y a deux mois...

Je t'encourage moi aussi à aller voir le plus vite possible un.e psychologue sensible aux rayures des gens. J'ignore si ça marche à tous les coups, mais le fait d'aller en parler à quelqu'un de neutre, bienveillant et à l'écoute, a vraiment défait énormément de nœuds dans mon cerveau.

Ce que je comprends la douleur que tu ressens. Je pourrais te raconter des discussions sans queue ni tête d'avant la révélation. Ou des scènes surréalistes où j'étais en larmes et muet comme une carpe devant elle qui me suppliait de changer. Je ne comprenais rien. Elle non plus.

Alors je suis allé consulter et j'ai enfin l'impression d'avancer avec elle. Vers elle, puisque c'est la clé. Tout n'est pas réglé, mais quand même, vive le psy !

Ton histoire m'intéresse. Tiens nous au courant de la suite. Et viens ici prendre la dose de gentillesse et de compréhension dont tu as besoin pour vivre.

Encouragement et affection.

Je ne vis pas la même situation car je ne suis pas en couple mais ta situation m'intéresse aussi...
Je ne suis pas diagnostiquée mais je crois que j'ai eu un déclic récemment concernant ma douance. Je n'ai pas encore franchi le pas du psy mais je vais craquer un jour.
Ce dont ton témoignage me fait prendre conscience c'est que si je me mettais mis en couple avec quelqu'un de non zèbre, je pense que je serais dans une situation similaire à la tienne.
Autant les premières semaines où j'ai pris conscience que j'étais différente (et non bipolaire ou dépressive car j'aime la vie... malgré tout...) j'ai eu comme une bouffée d'air frais (je me suis enfin sentie comprise et j'ai compris rétrospectivement beaucoup de choses)... autant j'ai en ce moment comme un énorme contrecoup et je me sens terriblement seule dans cette différence (merci ce forum).
Bref je ne t'aide en rien mais j'ai choisi de vivre cette période actuelle compliquée en prenant soin de moi...

Bonjour,
Je peux comprendre, je pense, nicosong, les difficultés que tu peux traverser. Il est effectivement important d'en parler avec ta femme ou d'avoir un suivi par le biais d'un thérapeute afin de pouvoir exprimer ce que tu peux ressentir.
Je pense que la principale caractéristique d'une personne diagnostiquée "zèbre" (je n'aime pas ce terme, ni celui de "surdoué", ni aucun autre d'ailleurs parce que je ne me sens pas fondamentalement différent des autres, ni plus intelligent que les autres, loin de là, et que j'ai toujours eu du mal avec les communautés même si j'ai besoin, comme tout le monde, de reconnaissance et de compréhension) est son incapacité à vivre le présent. Avoir besoin d'une vie intense, passionnée, remuante, qu'est ce que ça veut dire au final? Avec ta femme ou une autre (qu'elle soit "zèbre" ou pas), ne te lasseras tu pas non plus au bout de quelques temps?
En tout cas ce sont les réflexions qui me traversent quand je pense à ma propre vie. J'ai toujours eu besoin de me projeter, d'imaginer, d'avoir des projets, de voyager, de changer de travail fréquemment. Je me suis finalement "posé" il y a une dizaine d'années, j'ai fondé une famille, acheté une maison. Et puis il y a déjà 3 ans, tout est parti en vrille comme on dit. J'ai trompé ma femme, je suis parti, je suis revenu, j'ai encore changé de travail, j'ai trouvé une maîtresse sur le long terme. J'ai beaucoup parlé à ma femme, exprimé mes envies, mes désirs sexuels, lui ai caché pas mal de choses. Bref du grand n'importe quoi avec beaucoup de souffrance, de solitude, d'incompréhension, et de mal fait autour de moi. Tout ça parce que je m'ennuyais, ou que j'avais l'impression étouffante de m'ennuyer, que je passais à côté de ma vie. Sauf que ma nouvelle vie ça serait quoi??
Aujourd'hui encore le grand n'importe quoi continue parce que je ne sais pas ce que je veux. Ma santé en pâti, j'épuise les gens, souvent on me dit que je me pose trop de questions. Seul le sport (course à pied, triathlon) me calme. Pas de chance, tendinite du genou depuis 6 mois
La semaine dernière j'ai eu les résultats du test et je suis donc "zèbre". Et un suivi psy à la clef. La belle affaire. (Re)trouverais je l'envie de vivre chaque instant , de ressentir le présent comme il est? Quelle que soit la situation dans laquelle nous sommes, je pense, nous ne sommes jamais satisfaits. C'est bien là le fond du problème. Enfin ça reste mon avis. Et ça ne correspond sans doute pas à ce que tu peux ressentir. Je n'en sais rien en fait. Bon pas top comme message de soutien

J'aime bien ton témoignage Valentin... parce qu'il résume je pense beaucoup de choses... et il suscite en moi quelques réactions.
La première est qu'il ne faut pas chercher sur bonheur dans l'autre mais en soi même. Comme tu le dis si bien, le problème ne serait peut-être pas fondamentalement différent dans le cas d'un couple zèbre-zèbre car après tout, nous sommes tous différents et des incompréhensions surviennent fatalement dans toutes relations humaines...
Et puis moi non plus je ne me sens pas du tout plus intelligente que les autres (il paraît que c'est propre au "zèbre") loin de là... et aussi parce que tout le monde (zèbre ou non) traverse, je pense, des périodes de remise en question et de doutes/turbulences. Je crois que c'est le propre de la vie.
Et je fais aussi de la course à pied... disons que si je cours 10 km le matin, je me sens très bien l'après-midi (un peu de répis en somme ).

Oui chercher le bonheur en soi même, au risque d'être seul d'ailleurs. Et ça, la solitude, c'est effrayant mais ça évite d'emmerder les autres parfois/souvent.
J'espère que tu ne te blesseras pas Grenouille75, c'est pas bon du tout pour la gestion des émotions
Sur ce je m'en vais chez le médecin pour renouveler mon traitement contre la tension

Lire vos textes me réconforte , je prends conscience qu'il faut que je laisse passer l'orage avant de continuer.

Mais j'ai l'impression d'avoir fait les mauvais choix à cause de ce faux self et que si on se sépare maintenant qu'on a un enfant que j'aurais fait beaucoup de mal à deux personnes qui n'ont rien demandé si ce n'est de se laisser vivre... la culpabilité n'est pas loin...

Au fond je pense que je l'aime encore, elle me dit qu'elle ne peut pas faire sans moi ce que j'ai du mal à comprendre étant donné que je me trouve horrible avec elle, mais le problème est que depuis les résultats j'arrive plus à gérer mes émotions, à garder le contrôle j'ai plus la force. Et du coup à la moindre embûche je me dis ça y est tu vois on a rien à faire ensemble et dès que la colère repart je me dis finalement ça va

Etrangement même si le diagnostic a été posé j'ai encore du mal à y croire et je pense que ça me perturbe beaucoup... mais je sais au fond de moi que beaucoup de livres que j'ai lu là dessus retrace ma vie et parle des émotions que je refoulais

Ce qui est sûr c'est qu'il faut que je prenne le courage de rappeler la psy pour avancer avec elle mais plus le temps passe et moins j'ose et plus... et bin... c'est la m****

C'est pas parce que toi, tu t'es "trompé" sur toi, que ta femme n'a pas vu qui tu étais vraiment.
Tu as surement besoin de faire des changements dans ta vie, mais tu peux tenter d'expliquer tout ça. Il faut parler beaucoup et voir si des aménagements sont possibles éventuellement ? Le temps de voir plus clair en toi après ce bouleversement. Prendre du recul sur ce que tu veux vraiment.

Va voir ta psy !!! Cherche qui tu es, ce qui te plait, refais le point, même si ça prend du temps.
Ensuite, tu pourras mieux voir les choix qui s'imposent ou pas. En tout cas, tout sera plus serein.

bon j'ai envoyé un mail pour reprendre rdv avec la psy maintenant y a plus qu'à...

ma femme a lu des livres sur le sujet et elle comprend mieux ma façon d'être et elle semble mieux me comprendre et je trouve que ça fait du bien

merci pour votre soutien

Salut à tous

étrangement quand je suis dans la déroute je reviens sur le forum !? je vois la psy 1 fois / mois ça m'aide je trouve qu'elle comprend assez les choses et qu'elle est de bons conseils donc les jours suivants ça va ça vient puis les semaines d'après, on prend les mêmes et on recommence !

invasion des émotions, des pensées, les montagnes russes de l'humeur et puis ma femme que j'aime un instant puis ne supporte plus l'autre en fait pour être sincère j'en ai marre de ne pas être comme les autres, mais surtout d'être comme je suis...

Une thérapie c’est long, sois patient...

Pourquoi ne pas te tourner vers les TCC ?
C’est plutôt une fois par semaine (ou 15 jours, a voir) pour un résultat plus rapide...
Ça pourrait débloquer des choses pour ensuite reprendre un rythme plus cool.

Pour l’instant c’est difficile, mais tu vas voir que ça va se tasser, tu vas digérer tout ça.

Tu fais du sport ?

oui depuis 1 1/2 an ( triathlon ) mais en ce moment je suis blessé donc ça aide pas à évacuer mais depuis 3 4 ans j'ai trouvé quelques bonnes échappatoires, le sport pour me vider la tête et la guitare pour me remplir

Super

Tu sais, Pat Parelli, un des plus grands chuchoteur du monde, dit ceci : persister dans l’attitude appropriée.

Laisse faire le temps....

Viens te défouler ici quand ça va pas, y aura forcément une oreille attentive

C'est quoi qui te chamboule le plus ?

nicosong a écrit:

Etrangement même si le diagnostic a été posé j'ai encore du mal à y croire et je pense que ça me perturbe beaucoup... mais je sais au fond de moi que beaucoup de livres que j'ai lu là dessus retrace ma vie et parle des émotions que je refoulais

Ce qui est sûr c'est qu'il faut que je prenne le courage de rappeler la psy pour avancer avec elle mais plus le temps passe et moins j'ose et plus... et bin... c'est la m****

Je crois tout est résumé là. Le diagnostic est récent et tu as encore du mal à l’accepter, à comprendre ce qu'il signifie pour ta vie etc... Petit à petit tout vas se mettre en ordre naturellement et tu vas intégrer ces nouveaux paramètres à ta vie.

Un conseil: pas de changements radicaux tant que cette étape n'est pas passée. Sois patient!

Et si, retourne voir la psy, ça ne peut que t'aider. Tu n'es pas le seul à passer par ce genre de phase et elle y est sûrement habituée

quand je lis les différentes interventions, quel soulagement, je ne suis pas seul! découverte de la douance depuis 6 mois( mes enfts diagnostiqués depuis plusieurs années), lectures intensives sur le sujet (afin de comprendre), suivi psy (alors qu'il y a un an de cela, j'étais du genre à dire: pas de ça pour moi, je suis fort, je suis un homme ( hahahaha!)), envie de tout plaquer ( épouse, enfants , maison) pour partir à l'aventure ( de moi-même surtout), mais je ne me suis pas précipité, c'est important, je me suis donné du temps ( et mon épouse m'en a laissé aussi). Je continue la réflexion, je ne sais pas si je partirai, mais l'exploration de soi-même (enfin!) est une belle aventure en soi... après il y a le choix du psy qui est important. en tout cas bon courage, bonne découverte, belle aventure, mais pas de précipitation.
Je crois que ce qu'on a été avant la prise de conscience de notre particularité n'est pas à jeter au panier, je pense qu'on peut se faire confiance un peu, regarder en arrière et se dire qu'on a fait de belles choses, vécu de beaux moments....

Attention aux livres aussi, ça aide au début mais il faut ensuite s'en détacher. Ils décrivent les surdoués qui vont mal, ceux que les psy voient.
Attention à deux choses:
- Ne pas se dire "je suis trop intelligent pour être heureux, c'est comme ça, ça ne changera pas" = meilleur moyen de ne jamais être heureux
-Ne pas prendre la douance comme excuse pour tout. "les gens ne me comprennent pas car je suis trop intelligent". Ca n'avancera à rien sauf à devenir arrogant.

berimbau a écrit:Attention aux livres aussi, ça aide au début mais il faut ensuite s'en détacher. Ils décrivent les surdoués qui vont mal, ceux que les psy voient.
Attention à deux choses:
- Ne pas se dire "je suis trop intelligent pour être heureux, c'est comme ça, ça ne changera pas" = meilleur moyen de ne jamais être heureux
-Ne pas prendre la douance comme excuse pour tout. "les gens ne me comprennent pas car je suis trop intelligent". Ca n'avancera à rien sauf à devenir arrogant.

tout à fait d'accord! le fait de se découvrir surdoué n'est pas une excuse , pour moi, ce fut une explication de certains traits de mon caractère.Mais il faut pouvoir faire la part des choses.

Bon allez quelques news !

Salut à tous, alors je dirai que ça va mieux ( euh.... si ça va en fait ) je commence à accepter la particularité et à faire avec... je discute beaucoup avec ma femme et on commence à avancer même si je conçois pas d'avoir des disputes ( je sais, c'est normal mais je supporte pas ). Ca fait 3 mois que j'ai pas été voir la psy ça me manque je vais y retourner pour continuer d'avancer mais je sens quand même que certains jours sont bien mieux qu'avant, même s'il y a encore des jours difficiles à vivre.

Je pense que pour vivre mieux il va falloir que je m'autorise plus de choses, je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de faire plein de choses mais trop souvent les pensées s'enchaînent, m'envahissent et prennent tout mon temps libre et j'espère pouvoir gérer ça mieux à l'avenir.

Bimbang me demandait ce qui me chamboulait le plus, je pense que c'est le fait de ne pas m'autoriser à changer, faire le deuil d'avant et de recommencer une nouvelle vie. Alors qu'à un rendez vous de psy j'ai parlé de " reconstruction " le mot était fort mais cette reconstruction est trop lente à mon goût.

En tout cas je sais déjà ce que je fais quand ça va pas je joue de la musique, je fais du sport et je viens sur zebracrossing merci pour votre bienveillance et vos conseils.

Je sympathise. J'ai moi-même le syndrome de l'imposteur.

Étoilerose

Fais toi confiance.
C'est mon voeu pour toi pour 2019 !