Qui crois à son fabuleux destin

Bonsoir à tous,

Sans orgueil déplacé, quoique, soyons fou j'assume...depuis toute petite j'ai la certitude d'avoir, selon les périodes de la vie, une mission, un destin, un rôle, une Vie, un chemin, à accomplir.

je faisais du sport, je visais les JO
J'ai fait droit, je visais de devenir un grand nom du barreau, voire de laisser mon nom à une loi
je suis conseillère municipale, j'ai pensé à maire
j'ai été prof, j'ai pensé créer ma propre structure d'éducation à pédagogie alternative
je me reconvertie dans l'artistique, il n'y a qu'un pas avant de penser à finir dans un musée

et vous ?

J'adore, je suis comme ça aussi. Pas de juste milieu...Je crois que c'est quand on est comme ça, qu'on est susceptible d'arriver "loin".

Bonsoir jeachlo,
Très content de lire ca, la confiance en soi est une des raisons première de succès, si tu ne crois pas que c'est possible, comment l'accomplir ?
Je suis curieux, dans quelle limite aies tu satisfait de ce que tu as accompli ? As tu réussi a être satisfait et passer sereinement à autre chose ou traînes tu une certaine culpabilité, quelle est ta propre perception ?

En ce qui me concerne c'etait longtemps l'opposé malheureusement, la vie était violente, j'étais cynique, ca servait a rien d'essayer, ca a déjà été fait, par quelqu'un de mieux, a quoi bon.... t'es insignifiant dans cet univers immense, qu'est ce que t'aurai a apporter au monde ?
Mon désir de perfection me paralysait et me rendait médiocre. Paradoxalement mes fantasmes mes longues nuits éveillées représentaient toujours une version de moi parfaite, selon mes standards du moment, même pas quelque chose d'atteignable dans ce monde, super pouvoir, sauver le monde etc...
J'ai beaucoup travaillé sur moi, à m'accepter, et j'ai commencé a comprendre que tout était possible avec de la détermination, du temps et de l'effort, et par chance j'avais les 3, j'ai commencé a voir les choses différemment, attendre moins, agir plus.
"It's not the destination it is the journey" désolé j'aime vraiment le terme journey dans ses nuances, appropriez le vous mais pas envie de le traduire. Peu importe ou j'arrive, je me sens mieux avec moi même au quotidien en essayant.
Dernièrement je commence a ressentir une vrai impulsion d'accomplir quelque chose, couplé au sentiment profond que...pourquoi pas moi après tout ?
Je rendrai p'tete pas ce monde meilleur, mais au moins j'essaie a l’échelle de mes capacités, j'ai plus qu'a augmenter mes capacités.
MOIJEMOIJE c'est dur a lire désolé lol

C'est joli @wood. Je suis à peu près dans le même état d'esprit, à un détail près...Je pense parfois qu'il est trop tard à cause de mes problèmes de santé ...

Je rêvais d'être chevalier, pas fait...
Je rêvais d'être elfe, pas fait...
Je rêvais de devenir astronaute mais il fallait être bon en math, donc pas fait ; cosmonaute non plus.
Je voulais passer le brevet de pilote, j'ai pris une leçon et appris qu'à cause de ma surdité il me faudrait toujours obligatoirement un copilote. J'ai laissé tomber, mais j'ai fait un baptême de l'air en ULM et j'ai fait du parapente seule (en école, mais pas en baptême).
Je rêvais d'avoir 4 enfants, j'en ai eu 2 et j'ai eu 2 beaux-enfants pendant 3 ans.
Je rêvais d'écrire et je n'ai jamais de temps, et le cerveau en vrac quand je rentre du boulot.
Je rêvais d'aller à Brocéliande, c'est fait. Ca c'est cool !
Je rêvais d'avoir le même amoureux toute ma vie : j'ai été mariée 18 ans, et j'ai eu un compagnon 3 ans.
Je rêvais d'avoir une grande maison, on a vendu la nôtre et j'ai un 3 pièces et canapé-lit dans le salon. La loose !
Je rêvais d'avoir un chien et j'ai un chewbacca mal luné (un cocker noir hirsute).
Je rêvais d'être artiste et je ne suis même pas businessman !
Je rêvais de gagner au loto mais je ne joue pas...
Et le reste à l'avenant.

idem que toi jeachio. Et ça va même dans l'irrationnel. Lorsque je vois un film, j'ai envie d'être dedans. Je sais pas, peut-être un besoin de ressentir les choses, via le filtre de l'imaginaire, de la projection.

Pour le réel pareil, dès que je fais quelque chose, c'est pas pour le faire de manière moyennasse. Sans orgueil ni volonté d'être le meilleur, mais plus par classe, par élan dramaturgique à la grecque, pour la beauté du geste.

Bon même s'il faut être vigilant. Demain je vais à la patinoire (mon nouveau délire), mais à 30 ans, il faudra bien que j'oublie les triple axel, ou les JO. C'est ce qui me gêne dans le fait de vieillir, on sait que certaines choses sont terminées. Alors qu'à 17 ans, même si ça tient souvent de l'illusion, tu peux y croire quand tu décide de devenir pilote de chasse.

merci pour vos réponses,

pour rebondir sur la question de Wood et ce que j'ai atteint ou réaliser, je dirais aucun des objectifs fixés mais je ne désespère pas, enfin j'essaie.

Par contre, me sentir investie d'un rôle être intimement persuadée que si j'ai une vie c'est pour en faire quelque chose ne me donne ni confiance en moi ni une grande estime de moi.
Peut être même que c'est parce que je n'ai "rien" fait de différent des autres alors que je me sens si différentes, que j'ai si peu confiance en moi. Et justement parce que tout ce que je fais de différent est rarement vraiment compris que j'ai si peu d'estime de moi!!!

En réalité, chaque fois que j'ai exprimé ce sentiment cela a été qualifié de rêve de grandeur par la majorité. Du coup, j'en ai parlé de moins en moins, et de plus en plus j'ai tenter de me fondre dans la masse et de taire ce besoin d'accomplir un destin. Flagellation judéo chrétienne, j'ai pendant des décennies tenter de taire ce péché d'orgueil, qui me voyait bien présidente...

souvent je culpabilise de ne pas m'être donné les moyens d'y parvenir. Je crois que j'ai le potentiel, mais c'est aussi ce potentiel qui m'en empêche.
ma vie se scinde en
- soit j'y arrive tout de suite en faisant des étincelles,
- soit je me bloque.
Du coup, des étincelles j'en ai fait, bien sûr jamais suffisamment pour arriver au sommet du premier coup (ça se saurait si c'était aussi simple), et chaque fois que j'ai rencontré la difficulté, c'est comme si, quelque chose se bloquait dans mon cerveau et mon comportement "dévie" m'amenant à l'abandon. Je pense qu'il s'agit de trouble comportementale lié à la peur de l'échec parce qu'en réalité, mes capacités ne m'ont pas appris à persévérer ni à travailler dur. je croyais que je travaillais dure alors qu'en réalité tout ce que je faisais c'était d'essayer de gérer ce fameux potentiel, sans savoir qu'il existait et comment il fonctionnait.

Aujourd'hui, je sais, et je laisse parler "mes rêves de grandeurs" parce qu'ils font partis de mon identité. Comme je disais dans mon premier message, j'assume. Ou en tout cas je travaille à l'assumer.
alors voilà, je veux devenir une artiste reconnue, pas au sens célébrité se serai la cerise sur le gâteau, mais je veux qu'un jour on dise de mon art qu'il a apporté quelque chose. je ne veux pas créer pour l'esthétique mais comme l'écrit kandinsky pour amener le spectateur de la section supérieure de la spiritualité, parce que j'ai cette sensibilité qui me permet de voir des choses dont tout a chacun doit pouvoir profiter. Ce n'est pas prétentieux, et si cela se trouve je n'arriverai jamais à traduire dans mon expression artistique cette sensibilité mais j'ai compris que pour y arriver il va falloir beaucoup travailler et comme je ne l'ai jamais fait.

Je sais aussi que je n'ai pas un destin, mais plusieurs. Quand j'ai rencontré mon potentiel, j'ai découvert que j'en avais plusieurs. Tous liés à ma capacité de ressentir, d'empathie. Ainsi, j'ai le potentiel d'une "rassembleuse".
Quant j'ai fait du sport, j'ai as fini au JO mais nous avons eu de belle victoire en athlé par équipe. Ce n'est pas tant mes propres performances que ma capacité pas à mener non mais à rassembler l'équipe, les bonnes personnes au bon moment.
idem dans mon boulot de prof, j'ai monté des beaux projets parce que j'ai su rassembler les bonnes personnes.
Aujourd'hui encore, alors que je travaille à développer ma propre pratique, je permets à des artistes de se rencontrer et je monte des projets d'ateliers où bizarrement moi j'ai un rôle de management et pas d'artiste. Dans ce cas pour être honnête c'est à la fois frustrant et enrichissant d'autant plus que je ne gagne pas ou peu financièrement...d'ailleurs mon premier boss disait que j'étais douée pour faire gagner les autres et pas moi !!!!

#davidabricot, j'avais lu le post où tu exprimais ton besoin de faire du patinage, je suis ravie de lire que tu t'y est mis. A défaut des JO, il doit bien exister des compétitions nationales de senior loisir !
et oui, vivre comme dans une tragédie grecque, tout ce que j'ai pu faire pour ça!!! forcément rien ne s'est jamais déroulée comme prévue !!! ppppfffff, pas normal que j'arrive pas à faire plier la vie à ma volonté !

@zebrasara, c'est rigolo en te lisant je me suis dit c'est quelqu'un qui a des rêves fait pour vivre en bretagne !!!! jusqu'à ce que je vérifie ta localisation !

Je me retrouve dans ce que tu écris à propos de rassembler, faire se rencontrer des gens qui peuvent bosser ensemble, participer à un projet. J'ai ça aussi - combien de fois dans une réunion je me suis retrouvée à faire une synthèse des idées des uns et des autres... J'étais la seule à faire les connections et à formuler des rapprochements que personne ne voyait. Il m'est arrivé d'animer un club théâtre, je savais par coeur les rôles de tout le monde et pouvais donner la réplique de chaque personnage, pour le fun, mais jamais je ne monterais sur les planches, ou alors je fais faire des choses aux élèves que j'aime faire : écrire, faire des concours, du street art...
Tu as bien vu pour la Bretagne, c'est marrant.

mythologie parentale d'un mariage par coup de foudre > calendrier pour travailler dans l'électricité...relectures de destins.

J 'ai les mêmes pensées et fonctionnement que ceux de Joechio. Je le vis assez bien, je n,'ai jamais ressenti d'échec à proprement parler...

J'ai tendance à avoir des objectifs à long terme et des idéaux. Si tout allait pour le mieux dans ma vie je deviendrais prix Nobel de Chimie et j'aurais deux enfants, un garçon et une fille .

Et une fois mes idéaux fixés, je fais de mon mieux pour avancer vers eux. Si je n'arrive pas au bout, ce n'est pas grave : pas de regrets.

Et bien, j'ai toujours eu des pensées obsessionnelles et la plus importante était, d'améliorer la vie de ceux qui sont laissés sur le carreau, dans sa globalité riches ou pauvres, secundo créer non pas un pôle emploi, mais un pôle artistique, mettre ma famille à l'abri du besoin.
mais je pense que malgré tous mes efforts, j'ai loupé le coche pour des raisons "morales".
mon destin quoiqu'il en soit est fabuleux, j'apprends par l'échec

je crois à mon fabuleux destin ! Sauf que j'ai du me tromper de chemin...
Quand je vois des gens faire de belles choses, de grandes actions, je me dis moi aussi j'aurais pu faire comme eux... Je m'en sens la capacité. Sans aucune prétention , ni orgueil, surtout qu'au final je n'ai jamais rien fait d'extraordinaire.
Mais il me semble que ça pourrait encore arriver, juste une opportunité à saisir. Comme si j'étais destinée à faire quelque chose d'important mais que je n'ai pas encore trouvé...

" Sans orgueil déplacé, quoique, soyons fou j'assume...depuis toute petite j'ai la certitude d'avoir, selon les périodes de la vie, une mission, un destin, un rôle, une Vie, un chemin, à accomplir."


Oui c'est ça.
Et je n'ai jamais pu me tenir à ma place. Sur le principe de si j'ai réussi à le faire c'est que je peux faire plus, je continue. Rien ne me parait impossible si ça me passionne...
Heu je suis un peu hors sujet là.

Hoo, mais moi aussi... Jusqu'à ce que la vie reflète ma médiocrité dans chaque domaine

Je n'ai aucune valeur en ce monde et la seule gloire à laquelle je n'aurai jamais accès c'est celle que j'imagine dans mon lit avant de m'endormir.

Niahaha.

Merci pour ce fil, je vous lis attentivement parce que je me reconnais beaucoup dans ce que vous dites !

Oui, j’ai le sentiment moi aussi d’avoir quelque chose à accomplir dans cette vie, que je n’ai pas encore accompli, et qui pourrait être très grand. Et je ne sais pas ce que c’est, je n’en ai que des bouts : empathie, rassemblement, langage, corps, libérer l'expression, non-violence, écoles, livres,…

Souvent ça me rend impatiente, stressée, ou même angoissée et culpabilisée. « Mais enfin quand est-ce que je vais y aller, exploser ? »

Et ce qui m'aide à me détendre et à me réaliser:
- faire des mind maps de tous ces projets qui m'assaillent le cœur! ça me calme, et ça m'oblige à y réfléchir concrètement: d'abord je note le rêve, puis la stratégie de réalisation.
- l'auto-discipline: aujourd'hui je m'autorise la divagation totalement no limit, mais demain j'ai rendez-vous avec moi-même, réveil à l'appui, à 8h devant mon ordi pour écrire un des livres qui me poussent sans arrêt dans la tête.
- apprendre le réalisme...: accepter d'avancer à petits pas et me réjouir de chaque petit accomplissement. Accepter mes limites (dur, dur) et croire qu'elles ont un sens (?).Ton idée, jeachlo, de "plusieurs destins", me plaît bien aussi, en ce sens.

Bref, j'essaie de ne pas trop me prendre la tête avec "LA mission de ma vie". Mais j'ai du mal!

Oulà, quel sujet ! Je vis depuis toujours avec cette idée : il me manque quelque chose qui m'exalte. Et cette question finalement liée et un peu angoissante : quel est le but de ta vie ? D'autres semblent y trouver tellement facilement la réponse.

Vanité, vanité... Ces rêves de gloire ne sont que vanité.

vanité: au sens de ce qui est vain
gloire: dans le sens de "chose unique et remarquable"

Plus hauts sont les rêves, plus brutale est la chute !

Hortense a écrit:Vanité, vanité... Ces rêves de gloire ne sont que vanité.

vanité: au sens de ce qui est vain
gloire: dans le sens de "chose unique et remarquable"

Plus hauts sont les rêves, plus brutale est la chute !

bonjour Hortense,

en lisant les autres, je me demande :

est-ce que ces "rêves de gloire" ne sont pas le fait, que nous relevons sans nous en rendre compte beaucoup de choses qui seraient

le rêve d'autres.

Que notre problème n'est pas finalement , de ne pas percevoir nos limites (exple nos limites humaines : burnout , épuisement), ou ne pas les avoir encore atteintes, ce qui engendre un "rêve" une attente permanente une recherche du mieux , du plus ci , du plus ça.

Oui avec le sens que tu donne à ce mot, cette recherche et vaine, même parfois dangereux physiquement pour nous.

Hortense a écrit:Vanité, vanité... Ces rêves de gloire ne sont que vanité.

vanité: au sens de ce qui est vain
gloire: dans le sens de "chose unique et remarquable"

Plus hauts sont les rêves, plus brutale est la chute !

Bonjour Hortense,

Je me sens blessée par tes propos, car j'ai l'impression qu'ils posent sur l'expression de nos rêves - intimes, précieux - un jugement dur et définitif, qui nie leur beauté et nous incite à y renoncer.

Pourtant, malgré tes explications, je ne suis pas sûre de bien comprendre: Est-ce que tu parles effectivement des rêves que nous avons exprimés ici? Ou est-ce que tu parles de toi, de tes rêves de gloire? Est-ce que tu les juges inutiles? orgueilleux? absurdes? irréalistes? Est-ce que tu proposes de ne plus rêver pour éviter de la blessure de la déception?

En ce qui me concerne, j'ai des rêves d'épanouissement pour moi et de contribution pour les autres - les deux étant indissociables. Et j'ai l'intuition que j'ai le potentiel de réaliser beaucoup de choses en ce sens - plus que ce que je ne fais aujourd'hui.
C'est ce qu'il me semble avoir lu aussi dans les propos des autres - mais je ne veux pas parler pour eux/elles.

A la recherche de l'équilibre entre désir et réalité, je me sens à l'aise avec l'idéal régulateur: ne pas revoir ses rêves à la baisse, ne pas renoncer à tendre vers eux, et ne pas oublier qu'on ne les réalisera que partiellement.

falke a écrit:est-ce que ces "rêves de gloire" ne sont pas le fait, que nous relevons sans nous en rendre compte beaucoup de choses qui seraient

le rêve d'autres.

Beaucoup, oui. Projection des parents, de la société...

falke a écrit:
Que notre problème n'est pas finalement , de ne pas percevoir nos limites (exple nos limites humaines : burnout , épuisement), ou ne pas les avoir encore atteintes, ce qui engendre un "rêve" une attente permanente une recherche du mieux , du plus ci , du plus ça.

Oui avec le sens que tu donne à ce mot, cette recherche et vaine, même parfois dangereux physiquement pour nous.

Carrément ! Parfois, aucun retour en arrière n'est possible. Tout ça pour quoi ?

Naje a écrit:Je me sens blessée par tes propos, car j'ai l'impression qu'ils posent sur l'expression de nos rêves - intimes, précieux - un jugement dur et définitif, qui nie leur beauté et nous incite à y renoncer.

Ca n'était pas le but ! Juste: "Memento mori"

Naje a écrit:Pourtant, malgré tes explications, je ne suis pas sûre de bien comprendre: Est-ce que tu parles effectivement des rêves que nous avons exprimés ici? Ou est-ce que tu parles de toi, de tes rêves de gloire? Est-ce que tu les juges inutiles? orgueilleux? absurdes? irréalistes? Est-ce que tu proposes de ne plus rêver pour éviter de la blessure de la déception?

Je propose juste un regard sous un autre angle.

Naje a écrit:A la recherche de l'équilibre entre désir et réalité, je me sens à l'aise avec l'idéal régulateur: ne pas revoir ses rêves à la baisse, ne pas renoncer à tendre vers eux, et ne pas oublier qu'on ne les réalisera que partiellement.

Ne pas oublier qu'on ne les réalisera que partiellement: c'est sage mais dans ce cas, comment ne pas les revoir à la baisse ?

Hortense a écrit:Vanité, vanité... Ces rêves de gloire ne sont que vanité.

vanité: au sens de ce qui est vain
gloire: dans le sens de "chose unique et remarquable"

Plus hauts sont les rêves, plus brutale est la chute !

Hortense, puissent ces paroles faire changer quelque peu ton tragique point de vue.

Mon tragique point du vue ? Rien de tragique, juste de la lucidité !

Ne pas rêver de gloire, se savoir fini et vain, c'est ce qui rend aussi les moments vécus importants.

Le Memento Mori me parle beaucoup à moi aussi.

Copieur !

Hortense a écrit:

Naje a écrit:A la recherche de l'équilibre entre désir et réalité, je me sens à l'aise avec l'idéal régulateur: ne pas revoir ses rêves à la baisse, ne pas renoncer à tendre vers eux, et ne pas oublier qu'on ne les réalisera que partiellement.

Ne pas oublier qu'on ne les réalisera que partiellement: c'est sage mais dans ce cas, comment ne pas les revoir à la baisse ?

En se rappelant que ce n'est pas de réaliser tout ce dont on rêve qui rend heureux, je dirais.

Oui, sûrement.