L'Or Saison
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L'Or Saison
L'Or saison
Rosée d'octobre tombante sur ondulations ébènes,
Des pensées d'eau ruisselantes aux veines,
J' hume à la rivière le bois du cabanon souillé,
Et son vieux gilet vert rappé, prêté à mes épaules, retrouvé oublié,
Fougères encore vivaces au village,
Volets blancs clos sur mon sillage,
Je passe sautillante, en chemin ce matin,
Il m'attend ce dimanche au jardin,
Bientôt mes pas pris en étau face au grillage fermé,
Volets verts d'eau et panneau lourd aux invités,
Son ombre partie pérenne,
La blanche brume l'enveloppant en sirènes,
Je suis passée en chemin ce matin,
Il ne m'attendra plus le premier dimanche d'octobre au jardin,
Ses iris verts d'eau comme aux volets,
Cachés sous paupières closes aux pluies d'aimés,
Nul maux sombres d'usage à la volée,
Des souvenirs bleues d’Ulysse, à l'envolée,
Au prochain temps automnal, j'irai passer chemin,
Quand jusqu'au littoral, l'autan blanc l'entendra s'envoler du jardin,
L'Or saison reviendra, un présent à la main,
Encore j'irai, les bras exempts de marbre mortifère vain,
Et enveloppant nos rires et nos saisons au cabanon absent d’hier,
Encore il m'attendra, au pied de l'arbre ami aux mousses ancrés aux pierres,
Je passe portée par ma canne en chemin ce matin,
L'arbre m'attend ce dimanche au jardin,
Je m'allonge vieille à sa racine, en bout d'age d'or sur mon chemin,
Les pupilles à l'air serein, vidées d'eau séchée en fin d'hivers,
Mon songe fixé au chêne, alors enrobé crinoline à l'envers,
Où la rosée, tombante sur peau ridée, me peint que son feuillage est au jardin ce matin,
Le vent en mon dos usé, accompagna sur sa terre, mon corps et nos âmes de mie en prière,
Cachant en son sein son enveloppe et nos mots partagés, recouverts,
Par mille-feuilles en décennies de lits en pallis de fougères,
Pour y couler un vase d'eau, offert en rivière,
Une brume en comètes est passée ce dimanche soir au jardin,
Sentant en chemin le gilet vert pale oublié, d'une fleur passante fanée,
Et cette autre étalée en étoile, le pistil au ciel automnal, fier pointé,
Et Octobre, de nouveau étreint au jardin,
À l'arbre, au pied du vieil ami fidèle, un vase vidé,
Et planté en terre : un lys blanc et vert.
Rosée d'octobre tombante sur ondulations ébènes,
Des pensées d'eau ruisselantes aux veines,
J' hume à la rivière le bois du cabanon souillé,
Et son vieux gilet vert rappé, prêté à mes épaules, retrouvé oublié,
Fougères encore vivaces au village,
Volets blancs clos sur mon sillage,
Je passe sautillante, en chemin ce matin,
Il m'attend ce dimanche au jardin,
Bientôt mes pas pris en étau face au grillage fermé,
Volets verts d'eau et panneau lourd aux invités,
Son ombre partie pérenne,
La blanche brume l'enveloppant en sirènes,
Je suis passée en chemin ce matin,
Il ne m'attendra plus le premier dimanche d'octobre au jardin,
Ses iris verts d'eau comme aux volets,
Cachés sous paupières closes aux pluies d'aimés,
Nul maux sombres d'usage à la volée,
Des souvenirs bleues d’Ulysse, à l'envolée,
Au prochain temps automnal, j'irai passer chemin,
Quand jusqu'au littoral, l'autan blanc l'entendra s'envoler du jardin,
L'Or saison reviendra, un présent à la main,
Encore j'irai, les bras exempts de marbre mortifère vain,
Et enveloppant nos rires et nos saisons au cabanon absent d’hier,
Encore il m'attendra, au pied de l'arbre ami aux mousses ancrés aux pierres,
Je passe portée par ma canne en chemin ce matin,
L'arbre m'attend ce dimanche au jardin,
Je m'allonge vieille à sa racine, en bout d'age d'or sur mon chemin,
Les pupilles à l'air serein, vidées d'eau séchée en fin d'hivers,
Mon songe fixé au chêne, alors enrobé crinoline à l'envers,
Où la rosée, tombante sur peau ridée, me peint que son feuillage est au jardin ce matin,
Le vent en mon dos usé, accompagna sur sa terre, mon corps et nos âmes de mie en prière,
Cachant en son sein son enveloppe et nos mots partagés, recouverts,
Par mille-feuilles en décennies de lits en pallis de fougères,
Pour y couler un vase d'eau, offert en rivière,
Une brume en comètes est passée ce dimanche soir au jardin,
Sentant en chemin le gilet vert pale oublié, d'une fleur passante fanée,
Et cette autre étalée en étoile, le pistil au ciel automnal, fier pointé,
Et Octobre, de nouveau étreint au jardin,
À l'arbre, au pied du vieil ami fidèle, un vase vidé,
Et planté en terre : un lys blanc et vert.
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