Avec quel genre de personne non-zèbre vous entendez vous bien ?

Bonjour,
tout est dans la question. Je me pose cette question car m'étant découvert zèbre depuis peu je me suis fais dans ma tête la liste des personnes avec je m'entendais bien. Il y en a certaines dont je suis sur que finalement elles étaient zèbres surtout une.
Mais pour d'autres c'était en général des personnes qui étaient très sociables avec tout le monde mais dont je sens qu'elle ne sont pas zèbres sans pouvoir l'expliquer.
J'en viens même à me demander si il existe vraiment des non-zèbres capables de s'adapter à tout le monde car c'est une caractéristique propre au zèbre (dans ma tête je me dit que "oui surement" mais je n'en suis pas sur à 100%).

C'est parfois plus une question de contexte et d'intimité du dialogue.

Si je me sens bien et que je vais vers les gens, leur parle de choses essentielles, humaines.
Si je les regarde dans leur humanité et fait un peu monter le niveau de la discussion
C'est à dire au fond si je m'intéresse à eux et ne les prend pas pour des cons
... à deux, en apparté, dans le calme, sans témoin

alors zèbre ou pas, cela importe peu. Parce qu'en regardant les gens dans leur humanité, cela les rend plus "beaux". Les gens ont peu l'habitude d'être regardés finalement.

Mais il faut que je me sente bien, ce qui n'est pas toujours le cas.

En groupe, à plusieurs...là c'est impossible. C'est souvent l'effet clan contre l'ovni (ou le vilain petit canard)

Sinon, je dirai aussi que j'aime les gens généreux zèbres ou pas.

Moi j'aime bien les gens profondément gentils, peu importe le reste.....

Parce qu'en regardant les gens dans leur humanité, cela les rend plus "beaux".

c'est tellement vrai....

Vegas a écrit:Moi j'aime bien les gens profondément gentils, peu importe le reste.....

Les gens profondément gentils, c'est ceux qui sont gentils au fond et méchants en surface?

Question très profonde Phil... Vega aurait sans doute pu dire (oui Vega, redeviens Vega stp c'est quand même plus exotique que Vegas ) uniformément gentils.
Quoique face à la méchanceté ou même à la vulgarité et l'impolitesse je pense qu'on a le droit et même le devoir de sortir momentanément des bornes de la gentillesse (n'est-ce pas Lilipop au café du 6ème où j'ai admiré ta fermeté face au serveur malotru )

Moi finalement malgré les crises d'urticaire que me donnent les gens -et surtout leurs conversations - je les aime profondément...
Ce qui me met les larmes aux yeux, ce sont ces couples de personnes âgées qui se tiennent encore par la main, attentionnés l'un pour l'autre, que l'on devine droits et honnêtes et que l'on nomme "petites gens" alors que ce sont eux les grandes gens et non pas les importants et les huiles qui pètent plus haut que leur c..
Et puis quelqu'un, qui que ce soit, qui pleure... Je me sens personnellement atteint et presque responsable...

Phil a écrit:

Vegas a écrit:Moi j'aime bien les gens profondément gentils, peu importe le reste.....

Les gens profondément gentils, c'est ceux qui sont gentils au fond et méchants en surface?

Je crois que quand elle est vraiment profonde, elle se voit à travers les piquants.
Peut-être pas au tout premier abord, mais très très rapidement.
C'est un truc dans le regard, je sais pas.... Mais ça fait jamais vraiment des méchants.....

lilipop92 a écrit:
En groupe, à plusieurs...là c'est impossible. C'est souvent l'effet clan contre l'ovni (ou le vilain petit canard)

C'est tout mon problème, en groupe j'ai vraiment du mal et en général j'observe tout le monde et je fini par m'ennuyer(cas typique des grands repas de famille). Si j'interviens j'ai l'impression de casser ou de changer l'ambiance.
Si non j'ai la méthode avec de l'humour(encore faut-il que l'on comprenne mon humour)et là on me trouve toujours différent mais on m'aime bien parce que je suis drôle.

Phil a écrit:Les gens profondément gentils, c'est ceux qui sont gentils au fond et méchants en surface?

Je rejoins Vega, j'arrive à le sentir, et puis les vrais méchants sont plutôt gentils en surface pour leur intérêt personnel.
En général cette méchanceté peut venir d'un blessure intérieure ( celle de ne pas avoir reçu en retour la gentillesse donnée) ou d'un manque de reconnaissance (genre quelqu'un qui veut sortir de la masse en menant un combat sans merci mais qui retrouve sa profonde gentillesse dans un endroit convivial avec peu de personnes).
Vous allez trouver ça bête (et puis ça n'a rien avoir) mais ça me fait penser à une chatte sauvage qui errait autour de chez moi et dont je suis parvenu à apprivoiser. Avec moi elle aime bien se frotter contre moi et que je la caresse mais avec quelqu'un qu'elle ne connait pas elle est très agressive.

Je crois que les gens méchants sont souvent des gens qui ont peur.
Je crois surtout que la peur est derrière un nombre impressionnant de problèmes...

Vega a écrit:Je crois que les gens méchants sont souvent des gens qui ont peur.
Je crois surtout que la peur est derrière un nombre impressionnant de problèmes...

+1

mimix a écrit:

lilipop92 a écrit:
En groupe, à plusieurs...là c'est impossible. C'est souvent l'effet clan contre l'ovni (ou le vilain petit canard)

C'est tout mon problème, en groupe j'ai vraiment du mal et en général j'observe tout le monde et je fini par m'ennuyer(cas typique des grands repas de famille). Si j'interviens j'ai l'impression de casser ou de changer l'ambiance.

J'ai très exactement le même souci.
J'ai arrêté les "sorties dans le vieux" (vieux nice j'entend, endroit où on fête joyeusement et éthyliquement tout évènement un tant soit peu inhabituel: week end, .... euh ... principalement les week end en fait :p) parceque n'aimant pas beaucoup l'alcool j'avais soit pour habitude de fumer pour rejoindre l'ambiance festive, auquel cas j'avais rapidement envie d'être dans un endroit moins agité; si je restais sobre, pas mieux.


C'est tout à fait ce que tu décris, j'observe ce qu'ils disent et font, et pire, ce que tout le monde autour peut dire ou faire. Ca me fait très souvent ce genre de trucs quand y'a vraiment beaucoup de monde que je ne connais pas j'ai tendance à avoir du mal à me concentrer parce qu' ils m'intriguent, me distraient, je m'imagine tout ce qui a pu leur arriver dans leur vie. Dans le registre, les vieux couples me font toujours une sensation de chaud au coeur... Savoir tout ce qu'ils ont pu partager en autant de temps, je trouve ça un peu réconfortant dans ma solitude du quotidien

(entendez pas que je suis un grand solitaire, j'aime bien avoir de la compagnie
(((jeu de parenthèse complètement fou)
même si cette bonne compagnie finit par me souler bien souvent
Souler littéralement, parfois j'ai mal a la tête a force de me contenir de me barrer à force d'entendre toutes les choses qu'on peut me dire... Oh my ..!! )
mais blabla quotidien lassitude zavez compris) [/fin de parenthèses insane in their brain].

C'est bizarre quand même. Incapable de participer pour cause de trop bon engouement pour ce qu'on peut raconter... Avec le sentiment de casser quelque chose qui commençait a s'emballer avant d'intervenir.. Ca m'est déja arrivé de péter un trip avec une vanne (même si je m'en souviens plus, j'étais presque sûr que c'était drôle )


AH ça aussi cest rigolo essayer de suivre un maximum de conversation possibles, vous y jouez? A partir de 3 y'a pas mal de trucs qui m'échappent. ça dépend aussi de l'intensité de ce qu'on s'y raconte, pis bien souvent dans ces situations, mon cerveau baigne dans un fluide plus riche en diverses choses pas forcément terribles. Bref.

Je côtoie une majorité de non-zèbre (mis à part ma mère et mon compagnon). Ceux avec lesquels je m'entends le mieux sont : profondément gentils et humains, créatifs, ouvert d'esprit, religieux (???), marginaux, exotiques, différents... J'aime tout ce qui est différent. Mais quand je vois de la méchanceté, de la jalousie, de la critique, je fuis assez vite...

Des gens intègres, forts, avec des valeurs. Ou encore doués dans leur domaine. Ou fortement résilients. Mais je suis globalement assez sociable. J'ai aussi un ami qui est mon inverse totale. Mais du coup c'est un espace mental de liberté pour moi que de le voir vivre sa vie.

Je côtoie également une majorité de non zèbre mais jusqu'à récemment je pensais être dysfonctionnel dans mes rapports sociaux. Je m'adaptais aux autres et en prenait parfois plein la gueule parce que décalé. Vaille que vaille j'ai conservé les liens qui se sont mus après plusieurs années en liens forts que ne pourrais pas imaginer rompre. Malgré ça je m'ennuie fréquemment en groupe donc je me bourre méchamment la gueule histoire d'être dans le "délire". Maintenant que j'ai pris en compte le paramètre zèbre, il faut que je me réadapte à un autre pont de vu, mais ça ne modifiera pas radicalement les liens que j'ai avec ces non-zèbres. Il y a quand même des conversations qui me font vibrer même si rare. Et il y a toujours l'apport affectif important après tant d'année d'amitié. Le tout c'est de s'y retrouver.

Je n'ai pas le talent de détecter les zèbres et les non-zèbres. A part en connaissant les personnes de façon assez intimes.

Mais c’est vrai que, en amitié ou en amour, je reproduits toujours le même schéma, ou presque :

des gens gentils, sincères, compréhensifs, ouverts...

Je n'ai dans mes relations proche que des personnes ouvertes d'esprit je crois et en général les gens que je connais, s'entendent très bien entre eux.

L'exemple flagrant : ma coloc zèbre avec qui le courant est tout de suite passé, s'entend super bien avec tous mes amis! Elle ne fait que de me répéter que je n'ai que des amis supers et sincères. Et c'est pas forcément réciproque, je ne m'entends pas aussi bien avec ses amis, j'ai tendance à les trouver superficiels, peut être aussi que je suis plus froide qu'elle...

En amour c'est pareil. Je sens ces choses là de très loin, quand un homme n'est pas sincère, gentil, compréhensif tout ça, il y a un truc qui bloque, je ne me sens pas bien avec lui. ça a été le cas pour toute mes relations jusque là!

Après, je ne sais pas qui est zèbre ou pas, mais je suis très contente de ça!

Je ne prétends pas non plus détecter Zèbres et Non-Zèbres...par contre je pense pouvoir dire qu'à mon insu...de nombreux amis (30% du paquet en gros) portent de drôles de taches évoquant des rayures...

Mes relations humaines au sens larges étant marquées par le sceau de l'ouverture et de la curiosité: je brille par ma naïveté sociale et une empathie déconcertante qui fait que j'attire sûrement sans m'en rendre compte pas mal de PN...surtout que l'énergie que je dégage est à ce qu'on m'a dit assez impressionnante (plusieurs vidéos en témoignent ;-)

Mais je suis particulièrement touché par la douceur, l'honnêteté, le franc parler, la bienveillance et la gentillesse... ce qui ne me met absolument pas à l'abri du PN évidemment et il semblerait bien même que mes 7 dernières années aient été passées sans que je le sache avec l'une d'entre elle ;-) Je me méfie un poil plus maintenant et je cherche à voir les choses telles qu'elles sont... sans idéaliser...ça calme un peu...

idem... Je viens de prendre conscience y quelques jours qu'une de mes amies proche est malsaine, fine manipulatrice. Ce sont des indices donnés par d'autres qui m'ont alertées. Idem bisounours social total ici ! Chaque fois je tombe de haut.

mimix a écrit:
C'est tout mon problème, en groupe j'ai vraiment du mal et en général j'observe tout le monde et je fini par m'ennuyer(cas typique des grands repas de famille). Si j'interviens j'ai l'impression de casser ou de changer l'ambiance.
Si non j'ai la méthode avec de l'humour(encore faut-il que l'on comprenne mon humour)et là on me trouve toujours différent mais on m'aime bien parce que je suis drôle.

C'est tout à fait ça. Et c'est aussi une question de moment. Je dirais que dans les débuts de soirée là on m'entend, je discute, je rigole, je ne me sens pas "en dehors" de la soirée. Puis au bout d'un moment je m'efface. Je regarde, j'écoute, ... et là j'ai l'impression de ne plus être à ma place parfois.

Les non zèbres avec lesquels je m'entends bien : matures, bienveillants, non jaloux, non hypocrites, qui sont curieux de tout

Ceux / celles avec qui je m'entends le mieux sont drôles, réfléchis, ouverts, originaux, créatifs.
J'aime bien les gens qui défendent quelque chose, mais de façon non envahissante.
J'aime aussi les gens doux, même s'ils sont parfois réservés (ce que je trouve même parfois très attirant).
Beaucoup de mes ami(e)s ont une part d'eux qui paraît inaccessible...
Dans l'immense majorité des cas, j'aime les relations avec une personne à la fois. En groupe je m'éteins ou joue (comme beaucoup) un rôle jusqu'au moment où je n'ai plus envie de faire l'effort.
Après ça, zèbres ou non, il me semble que mon réseau d'ami(e)s est plutôt fait de gens futés...

Bonjour,

Je suis un peu comme Bird, j'aime principalement les personnes drôles, celle qui ne se prennent pas la tête, et surtout qui vivent au jour le jour. Pas de jugement, que tu dises quelque chose d'hyper raffiné, ou que tu parles chiffon.

Avant tout des personnes sensibles, dont je peux deviner les bosses sous le maquillage. Et puis authentiques et ouvertes d'esprit. En gros, des personnes avec lesquelles je peux connecter humainement, qu'il me semble comprendre très rapidement.

J'en viens même à me demander si il existe vraiment des non-zèbres capables de s'adapter à tout le monde car c'est une caractéristique propre au zèbre

Hum, apparemment la douance est un concept nouveau pour toi. Où as-tu vu que les zèbres pouvaient s'adapter à tous ? Ce site (si tant est que les inscrits soient vraiment des "zèbres") est bourré de témoignages de gens malheureux, suicidaires, anorexiques, boulimiques, dépressifs, isolés, qui ne s'adaptent absolument pas à leur entourage ni, plus globalement, au monde extérieur.

Arrêtez de considérer qu'il y a un modèle unique du "zèbre". On peut être original sans être surdoué, tolérant sans être surdoué. On peut être surdoué et être un émotionnel (ennéagramme tous droits réservés), on peut être surdoué et être consterné par le manque de rigueur intellectuelle des gens autour de soi, par le cynisme, on peut aussi être surdoué et cynique, etc.

Et pour répondre à ta question, je m'entends avec des gens fort différents : des gens qui ont un mental qui tourne bien et sont capables d'avoir des conversations "intellectuelles" (on peut avoir un mental qui tourne sans pour autant être "intello" ni surdoué), des gens émotionnels qui sont bienveillants et extravertis, des gens modestes, des gens narcissiques qui me font rire, des gens qui aiment rire, des mecs solides qui ont des cojones et du répondant, des mecs bourrus qui aiment communier avec la nature, des mecs "habités", des joueurs avec qui freestyler, des gens spirituels, des gens gentils mais torturés. "S'entendre avec" c'est vaste. Entre les gens avec qui tu t'éclates martialement, en randonnée, en conversation ou au lit, c'est pas les mêmes dimensions de la personnalité qui sont en jeu.

Aethos a écrit:je brille par ma naïveté sociale et une empathie déconcertante qui fait que j'attire sûrement sans m'en rendre compte pas mal de PN

N'y voit rien de personnel, mais s'il vous plait, arrêtez avec ce putain de concept de PN. C'est une construction psychanalytique qui agglomère des comportements (et généraliser des comportements pour en déduire une personnalité, c'est limite sur le plan intellectuel, ambiance métonymie psychologique) et des choses invérifiables (puisque inconscientes).

Si t'as de l'empathie, tu peux simplement attirer des gens qui ont besoin d'être écouter (y compris s'ils ont été victimes d'un de tes "PN"). Quand on est joyeux ou à l'écoute, on attire plus de gens que quand on est triste et fermé. Et après ? Dans le tas, il y aura toute la mosaïque des personnalités humaines, avec chacun ses tendances plus ou moins toxiques, manipulatrices, ou au contraire "altruistes".

Et s'il existe vraiment des "PN", ils seront tout autant attirés par une personne triste et fragile qu'une personne ouverte (et inutile de me rétorquer que les "PN" sont attirés par des personnes pleine de vitalité mais possédant des fèlures cachées, j'ai déjà lu Hirigoyen, merci).

Question idiote : c'est quoi un "PN"?

Sinon en ce qui me concerne j'aime bien les gens un peu décalés, qui sont ouverts d'esprit, qui aiment bien rire, qui ne jugent pas les gens au premier regard et qui ne critiquent pas à tout va.

Ceux de mes proches en qui j'ai le plus confiance sont ceux qui n'hésitent pas à me dire mes 4 vérités si besoin et qui s'en fichent si ça me vexe, puisque à côté de ça ils m'acceptent comme je suis.

Sinon en groupe je décroche vite des conversations, mais je ne m'ennuie pas parce que je passe mon temps à observer les autres et à me demander comment ils vivent, comment ils se comportent chez eux, avec leur conjoint, leurs enfants, quelle tête a leur conjoint(e), etc..