la stigmatisation chez les schizophrènes
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la stigmatisation chez les schizophrènes
Voilà un sujet qui me préoccupait, dans le sens où je ne voulais pas que les gens est une notion purement négative, de cette maladie complexe et difficile à vivre.
Pensant peut-être à tort, que mes "dons" ou plutôt mon travail, m'auraient permis d'exercer une influence bénéfique, quant à la représentation que se font les gens d'une pathologie trop méconnue: la schizophrénie.
Ce n'est donc pas un échec pour moi que d'y échouer (car à la rigueur ce que j'ai acquis est excellent et personnllement me convient), mais un échec pour la psychiatrie et ainsi que pour tous ses "malades" relégués dans les bas-fonds de la société...
Bien sûr, je souffre de cette pathologie, mais je ne suis pas du genre à le crier sur tous les toits, du moins j'évite, nul n'est parfait, certes, certaines personnes quant à mon mode de vie, quelque peu spécial, doivent bien se poser des questions, ce qui est normal, surtout dans cette région où les gens s'ennuient, donc tout est bon pour agrémenter leur vie quelque peu "plate".
M'étant déshonorer par le passé à mainte reprise, je ne peux plus souscrire à quelque ambition, de plus si elle est médiatisée.
Je pensais bien écrire au couple présidentiel, afin de leur faire part de ce projet, mais n'étant pas du genre à quémander, je ne le ferai pas.
Donc les schizophrènes resteront la proie de "l'informationnel"
Pensant peut-être à tort, que mes "dons" ou plutôt mon travail, m'auraient permis d'exercer une influence bénéfique, quant à la représentation que se font les gens d'une pathologie trop méconnue: la schizophrénie.
Ce n'est donc pas un échec pour moi que d'y échouer (car à la rigueur ce que j'ai acquis est excellent et personnllement me convient), mais un échec pour la psychiatrie et ainsi que pour tous ses "malades" relégués dans les bas-fonds de la société...
Bien sûr, je souffre de cette pathologie, mais je ne suis pas du genre à le crier sur tous les toits, du moins j'évite, nul n'est parfait, certes, certaines personnes quant à mon mode de vie, quelque peu spécial, doivent bien se poser des questions, ce qui est normal, surtout dans cette région où les gens s'ennuient, donc tout est bon pour agrémenter leur vie quelque peu "plate".
M'étant déshonorer par le passé à mainte reprise, je ne peux plus souscrire à quelque ambition, de plus si elle est médiatisée.
Je pensais bien écrire au couple présidentiel, afin de leur faire part de ce projet, mais n'étant pas du genre à quémander, je ne le ferai pas.
Donc les schizophrènes resteront la proie de "l'informationnel"
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Bonjour
Est -il possible de définir/ou expliquer/ ou décrire la schizophrénie d'une manière relativement simple?
C'est très banal de dire que l'ignorance est la principale cause de la stigmatisation des malades. L'ignorance qui amène les amalgames, les idees erronées , la PEUR!
Si tu en as envie, pourquoi ne commencerais -tu pas par nous expliquer? Toi, ou d'autres personnes concernées sur ce forum.
Pour ma part je suis très intéressée.
Est -il possible de définir/ou expliquer/ ou décrire la schizophrénie d'une manière relativement simple?
C'est très banal de dire que l'ignorance est la principale cause de la stigmatisation des malades. L'ignorance qui amène les amalgames, les idees erronées , la PEUR!
Si tu en as envie, pourquoi ne commencerais -tu pas par nous expliquer? Toi, ou d'autres personnes concernées sur ce forum.
Pour ma part je suis très intéressée.
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Mrs doubtfull, je peux en faire une petite synthèse, mais je préfèrerais sincèrement pour des raisons obscures, que quelqu'un d'autres s'attarde sur le sujet.
Je vais quand même éclaircir quelques zones d'ombres.
La schizophrénie est héréditaire, c'est un problème génétique, une faiblesse du génome, qui serait responsable de cette maladie.
Longtemps les mères des malades furent tenues comme responsable à cause de la théorie freudienne.
Pour les garçons, elle se déclare à la sortie de l'adolescence, alors que chez les filles, la maturation du cerveau étant plus tôt, elle apparait vers la trentaine.
Pour que la maladie se déclenche il faut un choc environnemental, type décès, amoureux autres, l'utilisation de narcotiques, mais ce ne sont pas la maladie puisque génétique. il est dit que c'est une maladie plurifactorielles...
Son apparition est souvent le fait d'idées délirantes, en croyances, espionnages, forces surnaturelles etc, d'hallucinations visuelles, tactiles, odorantes, même au niveau de son propre corps telle la cénesthésie.
Sa forme est variable, elle peut au cours des années changer d'aspects donc de formes, il existe pas al de déf de la maladie: schizo paranoïde, schizo simple, schizo catatonique, schizo hébéphrénique etc...
Bon je vais pas expliquer chaque définition, mais on peut noter que l'hébéphrénie est l'une des formes les plus sévères de cette maladie (très déficitaire d'un point de vue mental)
Le sujet est amené à ne développer qu'un raisonnement circulaire avec idée fixe, rien ne le fait changer d'avis, il ou elle est bloqué(e).
Le rapport au réel.
Il faut s'imaginer deux réalités, celle que l'on vit journalièrement, avec son train-train routinier, ses ennuis, ses joies, ses moments de solitudes etc...
Puis celle d'un malade, où tout est motif d'être interprété, c'est à dire qu'un simple objet, une rencontre fortuite, enfin n'importe quels événements, devient l'objet du délire, alimentant un scénario, n'importe lequel d'ailleurs, enfin cela dépend de la culture du sujet, de son intelligence, de ses expériences en une foultitude de domaines etc...
D'après ce principe ces deux réalités entre en cohésion, elle s'assimile et pour le malade, le délire étant omniprésent, omniscient, dictatorial, rien ne peut éviter l'implication du délire dans le réel, le malade n'est plus maître de lui-même et personne ne peut le détourner de ses fausses croyances.
Il subit, comme dans toutes maladies d'ailleurs, les effets néfastes des symptômes.
Autant dire qu'un schizophrène non traité ne pet avoir de vie de famille, un travail, des loisirs, non, en fait il n'a pas de vie, du fait de la maladie.
La société n'amalgame pas cela a une maladie, mais à un danger, qui peut être immédiat
mais revenons à notre malade, après avoir déliré et perdu le contrôle de soi, un tiers l'hospitalise (c'est ce qui arrive le plus souvent) afin qu'il soit traité.
Le traitement est le neuroleptique, ce n'est pas un médicament, il ne guérit pas, c'est à vie, on parle alors de schizophrénie chronique (il y a des exceptions, car même une personne très saine peut produire des délires, mais là, je rentre dans les détails et c'est inintéressant, du moins pour l'instant, cela n'a aucune importance)
Donc on administre les neuros pour enrayer les délires, mais beaucoup de malades gardent, malgré les soins, des réminiscences d'hallucinations, de délires etc....
Mais ils retrouvent leurs esprits, enfin pas tous certains sont touchés par des formes très sévères, puis des malades arrivant tant bien que mal à gérer une "vie" à peu près correcte.
La cause, selon ce qui est découvert, serait le fait d'un dysfonctionnement des neuromédiateurs entre les synapses (dopamine, sérotonine), le neuro s'applique à régenter l'afflux dopaminergique.
Je crois aussi qu'il y a un déficit au niveau préfrontal, mais c'est très vieux, mais je pense que cela doit être exact, vue que le corps calleux est le leu de la synthèse de la pensée...
Bon nombre d'études parlent de divers problèmes cognitifs, mais pour l'instant rien de probant, ou de véritablement novateur.
C'est quelque chose de très obscur.
Je vais quand même éclaircir quelques zones d'ombres.
La schizophrénie est héréditaire, c'est un problème génétique, une faiblesse du génome, qui serait responsable de cette maladie.
Longtemps les mères des malades furent tenues comme responsable à cause de la théorie freudienne.
Pour les garçons, elle se déclare à la sortie de l'adolescence, alors que chez les filles, la maturation du cerveau étant plus tôt, elle apparait vers la trentaine.
Pour que la maladie se déclenche il faut un choc environnemental, type décès, amoureux autres, l'utilisation de narcotiques, mais ce ne sont pas la maladie puisque génétique. il est dit que c'est une maladie plurifactorielles...
Son apparition est souvent le fait d'idées délirantes, en croyances, espionnages, forces surnaturelles etc, d'hallucinations visuelles, tactiles, odorantes, même au niveau de son propre corps telle la cénesthésie.
Sa forme est variable, elle peut au cours des années changer d'aspects donc de formes, il existe pas al de déf de la maladie: schizo paranoïde, schizo simple, schizo catatonique, schizo hébéphrénique etc...
Bon je vais pas expliquer chaque définition, mais on peut noter que l'hébéphrénie est l'une des formes les plus sévères de cette maladie (très déficitaire d'un point de vue mental)
Le sujet est amené à ne développer qu'un raisonnement circulaire avec idée fixe, rien ne le fait changer d'avis, il ou elle est bloqué(e).
Le rapport au réel.
Il faut s'imaginer deux réalités, celle que l'on vit journalièrement, avec son train-train routinier, ses ennuis, ses joies, ses moments de solitudes etc...
Puis celle d'un malade, où tout est motif d'être interprété, c'est à dire qu'un simple objet, une rencontre fortuite, enfin n'importe quels événements, devient l'objet du délire, alimentant un scénario, n'importe lequel d'ailleurs, enfin cela dépend de la culture du sujet, de son intelligence, de ses expériences en une foultitude de domaines etc...
D'après ce principe ces deux réalités entre en cohésion, elle s'assimile et pour le malade, le délire étant omniprésent, omniscient, dictatorial, rien ne peut éviter l'implication du délire dans le réel, le malade n'est plus maître de lui-même et personne ne peut le détourner de ses fausses croyances.
Il subit, comme dans toutes maladies d'ailleurs, les effets néfastes des symptômes.
Autant dire qu'un schizophrène non traité ne pet avoir de vie de famille, un travail, des loisirs, non, en fait il n'a pas de vie, du fait de la maladie.
La société n'amalgame pas cela a une maladie, mais à un danger, qui peut être immédiat
mais revenons à notre malade, après avoir déliré et perdu le contrôle de soi, un tiers l'hospitalise (c'est ce qui arrive le plus souvent) afin qu'il soit traité.
Le traitement est le neuroleptique, ce n'est pas un médicament, il ne guérit pas, c'est à vie, on parle alors de schizophrénie chronique (il y a des exceptions, car même une personne très saine peut produire des délires, mais là, je rentre dans les détails et c'est inintéressant, du moins pour l'instant, cela n'a aucune importance)
Donc on administre les neuros pour enrayer les délires, mais beaucoup de malades gardent, malgré les soins, des réminiscences d'hallucinations, de délires etc....
Mais ils retrouvent leurs esprits, enfin pas tous certains sont touchés par des formes très sévères, puis des malades arrivant tant bien que mal à gérer une "vie" à peu près correcte.
La cause, selon ce qui est découvert, serait le fait d'un dysfonctionnement des neuromédiateurs entre les synapses (dopamine, sérotonine), le neuro s'applique à régenter l'afflux dopaminergique.
Je crois aussi qu'il y a un déficit au niveau préfrontal, mais c'est très vieux, mais je pense que cela doit être exact, vue que le corps calleux est le leu de la synthèse de la pensée...
Bon nombre d'études parlent de divers problèmes cognitifs, mais pour l'instant rien de probant, ou de véritablement novateur.
C'est quelque chose de très obscur.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Voilà c'est tout ce que j'avais à dire là-dessus, j'aimerai bien maintenant m'occuper de moi, ainsi que de mon travail, là est l'essentiel.
Car pour l'instant tout cela m'a causé plus d'ennuis que de satisfactions, tant de l'ensemble que pour ma pomme.
ça fait plus de 20 ans que je travaille les arts et j'aime ça, puis je suis handicapé, donc je laisse à qui sera mieux faire que moi le relais, encore faut-il avoir du courage
Car pour l'instant tout cela m'a causé plus d'ennuis que de satisfactions, tant de l'ensemble que pour ma pomme.
ça fait plus de 20 ans que je travaille les arts et j'aime ça, puis je suis handicapé, donc je laisse à qui sera mieux faire que moi le relais, encore faut-il avoir du courage
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
mrs doubtfull a écrit:Bonjour
Est -il possible de définir/ou expliquer/ ou décrire la schizophrénie d'une manière relativement simple?
C'est avoir beaucoup d'imagination, au point de ne plus arriver à distinguer le réel du faux. L'alcool n'aide pas, la bêtise, l'isolement et la dépression non plus. Certains embrassent leurs psychoses et peuvent passer une vie entière sans s'en rendre compte, d'autres deviennent parano et développent une obsession pour la réalité qui ne fera qu'entretenir leurs névroses au lieu de les aider à s'intégrer.
Sleepwalker- Messages : 387
Date d'inscription : 04/11/2015
Age : 39
Localisation : Lyon
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Sleepwalker désolé de rectifier, mais la schizo n'est pas névrotique comme le serait la bipolarité ou borderline, il s'agit en schizophrénie d'un problème neurochimique, les cas obsessionnels sont très rares et l'intégration est vite vue, c'est à dire CAT (centre d'aide par le travail) même si cela ne s'appelle plus de la même façon.
Par contre cela est vrai qu'il s'effectue un repli autistique, donc une adéquation quant aux relations usuelles.. non principalement le problème d'intégration provient dans certains milieux tel que le travail, d'une mauvaise connaissance des maladies psychiques.
Par contre cela est vrai qu'il s'effectue un repli autistique, donc une adéquation quant aux relations usuelles.. non principalement le problème d'intégration provient dans certains milieux tel que le travail, d'une mauvaise connaissance des maladies psychiques.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
... Et moi qui pensait qu'employer le terme "névrose" ferait plus joli dans la phrase.
Sleepwalker- Messages : 387
Date d'inscription : 04/11/2015
Age : 39
Localisation : Lyon
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Oui ça aurait pu être plus fun, mais je préfère m'en tenir à la vérité.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Tu fais bien.
Sleepwalker- Messages : 387
Date d'inscription : 04/11/2015
Age : 39
Localisation : Lyon
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Merci pour cet éclairage, bien plus parlant que ce que j'ai pu en lire dans des définitions plus " médicales".
Oyans, J'avoue que j'avais un peu peur de te blesser par mon questionnement. Donc encore merci pour ta réponse.
Tous mes encouragements à toi pour vivre en apprivoisant cette pathologie bien complexe...
Oyans, J'avoue que j'avais un peu peur de te blesser par mon questionnement. Donc encore merci pour ta réponse.
Tous mes encouragements à toi pour vivre en apprivoisant cette pathologie bien complexe...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Ton questionnement est légitime, je ne vois pas en quoi il aurait pu me déranger.
L'effort le plus important n'est pas de mon ressors, à vrai dire, je pense que la rencontre entre des personnes atteintes de ce type de problème, avec des gens "normaux", je veux dire justement pas atteint par cette pathologie, serait pour tous, un grand bien et un pas en avant, quand à la reconnaissance de la schizophrénie en tant que maladie à part entière.
Je pense subjectivement qu'il soit du domaine de l'impossible de se calquer sur un raisonnement psychotique, sans en sentir une nette coupure...
Mon intention n'est pas d'assimiler, mais d'activer la compréhension, envers les douleurs qui jalonnent le parcours du malade.
La peur est diversement le facteur de l'exclusion; la peste ou d'autres maladies ont subies le même genre de rejet au cours du temps.
Voili
L'effort le plus important n'est pas de mon ressors, à vrai dire, je pense que la rencontre entre des personnes atteintes de ce type de problème, avec des gens "normaux", je veux dire justement pas atteint par cette pathologie, serait pour tous, un grand bien et un pas en avant, quand à la reconnaissance de la schizophrénie en tant que maladie à part entière.
Je pense subjectivement qu'il soit du domaine de l'impossible de se calquer sur un raisonnement psychotique, sans en sentir une nette coupure...
Mon intention n'est pas d'assimiler, mais d'activer la compréhension, envers les douleurs qui jalonnent le parcours du malade.
La peur est diversement le facteur de l'exclusion; la peste ou d'autres maladies ont subies le même genre de rejet au cours du temps.
Voili
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Un jour j'ai entendu/lu quelque part que ce trouble, parfois, ça pourrait être une médiumnité mal vécue par certaines personnes. C'est pas con. On sait pas, après tout, tout est pathologique avec certains, ils notent tout dans leur DSM mais on ne connait pas grand chose finalement.
Oiouchminalda- Messages : 6
Date d'inscription : 30/08/2018
Age : 39
Localisation : Rennes
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Hello,
Ce raisonnement est plus que plausible, il est la pierre angulaire d'un édifice, d'où tout peut découler.
Qu'il s'agisse de moral chrétienne, qui fut le véhicule permettant de traverser les âges obscurs, intimement je fais une liaison avec Dante je crois, " la forêt obscure", qui au final corrobore avec la dualité: bien et mal.
Aujourd'hui nous sommes dans l'acceptation inconséquente de par delà le bien le mal, l'effacement des anciennes valeurs Swedenborg VS Blake, Milton et cela bien avant Nietzsche n'étant que l' avorton de la grande poésie; comme tous les philosophes d'ailleurs, ainsi que tous les métiers saugrenues "inventés"par la suite, patapsychologues, psychiatres et tutti quanti...
Il existe bien au-delà du vécu, une force omniprésente, omnipotente régentant à peu près tous les caractéristiques "humains".
En effet le cerveau est bien plus qu'une énigme et pour parachever ce que j'avance, je noterai juste ce chiffre neuronal, sans compter les cellules gliales, celui de 100000 MILLIONS DE NEURONES soit autant que les galaxies connues dans l'univers.
En aparté le Bouddhisme énonce le chiffre 4 comme fondamental au fonctionnement de notre univers connu, maîtrisé et dont la capacité humaine ne peut, en aucun cas, saisir...
Voilà nous avons en parallèle deux mondes qui se côtoient l'un proche de la terre: matérialiste seulement lié à la nécessité, (ce qui d'ailleurs plus vraiment exact) et un monde proche de la perfection sommeillant, jusqu'à ce que, un nouveau paradigme entrouvre son horizon.
Mais car il y a toujours un mais, depuis Dostoïevski père réel de la psychologie et son roman " crime et châtiment", tout croyant à été exhorté d'intervenir, car l'Homme doit apprendre à grandir de lui-même et non par la force et l'avilissement des désirs du peuple...
Aussi la médiumnité n'est aucunement mal-vécue et si elle l'est, c'est que plus rien, ne correspond à sa façon d'être et de concevoir, ce pourquoi elle aurait validité encore, l'homme intelligent ne dispose pas, il discute les possibles, jusqu'à être confronté à une limite des capacités dont sont octroyées les gens dans leur globalité.
Ce raisonnement est plus que plausible, il est la pierre angulaire d'un édifice, d'où tout peut découler.
Qu'il s'agisse de moral chrétienne, qui fut le véhicule permettant de traverser les âges obscurs, intimement je fais une liaison avec Dante je crois, " la forêt obscure", qui au final corrobore avec la dualité: bien et mal.
Aujourd'hui nous sommes dans l'acceptation inconséquente de par delà le bien le mal, l'effacement des anciennes valeurs Swedenborg VS Blake, Milton et cela bien avant Nietzsche n'étant que l' avorton de la grande poésie; comme tous les philosophes d'ailleurs, ainsi que tous les métiers saugrenues "inventés"par la suite, patapsychologues, psychiatres et tutti quanti...
Il existe bien au-delà du vécu, une force omniprésente, omnipotente régentant à peu près tous les caractéristiques "humains".
En effet le cerveau est bien plus qu'une énigme et pour parachever ce que j'avance, je noterai juste ce chiffre neuronal, sans compter les cellules gliales, celui de 100000 MILLIONS DE NEURONES soit autant que les galaxies connues dans l'univers.
En aparté le Bouddhisme énonce le chiffre 4 comme fondamental au fonctionnement de notre univers connu, maîtrisé et dont la capacité humaine ne peut, en aucun cas, saisir...
Voilà nous avons en parallèle deux mondes qui se côtoient l'un proche de la terre: matérialiste seulement lié à la nécessité, (ce qui d'ailleurs plus vraiment exact) et un monde proche de la perfection sommeillant, jusqu'à ce que, un nouveau paradigme entrouvre son horizon.
Mais car il y a toujours un mais, depuis Dostoïevski père réel de la psychologie et son roman " crime et châtiment", tout croyant à été exhorté d'intervenir, car l'Homme doit apprendre à grandir de lui-même et non par la force et l'avilissement des désirs du peuple...
Aussi la médiumnité n'est aucunement mal-vécue et si elle l'est, c'est que plus rien, ne correspond à sa façon d'être et de concevoir, ce pourquoi elle aurait validité encore, l'homme intelligent ne dispose pas, il discute les possibles, jusqu'à être confronté à une limite des capacités dont sont octroyées les gens dans leur globalité.
Invité- Invité
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
J'ai entendu une émission sur France Inter qui parlait d'une expérience dans un pays étranger (du Nord je crois) où ils réunissent les personnes schizophrènes pour discuter ensemble de leurs voix et de leurs hallucinations.
La grande différence en fait, c'est l'approche qui est faite. Les personnes viennent avec leurs particularités "j'entends des voix" dans des réunions et discutent de cela, de comment sont leurs voix (aigües, angoissantes, perverses... ) qu'est ce qu'elles racontent, quand est ce qu'elles arrivent etc... et finalement beaucoup ont eu des avancées grâce à ça. Ils discutent entre eux de leurs spécialisations en gros.
C'est de l'entraide, de la compréhension de ce qui se passe chez chacun, et ce n'est pas sous la responsabilité des scientifiques.
Je pense que c'est vraiment une bonne idée.
Je n'ai pas retrouvé le podcast, mais j'ai trouvé ça : http://www.slate.fr/story/136445/entendre-des-voix
La discussion me fait penser par ailleurs à l’épilepsie, qui était traitée à une époque par les prêtres pour possessions...
Il y a de grosses évolutions à faire dans les soins psychiatriques, mais pour ça, il faudrait un peu plus de budget alloué à ce secteur.
Edit : y a une vidéo sur les entendeurs de voix.
https://www.youtube.com/watch?v=hPYissZZ8cg
La grande différence en fait, c'est l'approche qui est faite. Les personnes viennent avec leurs particularités "j'entends des voix" dans des réunions et discutent de cela, de comment sont leurs voix (aigües, angoissantes, perverses... ) qu'est ce qu'elles racontent, quand est ce qu'elles arrivent etc... et finalement beaucoup ont eu des avancées grâce à ça. Ils discutent entre eux de leurs spécialisations en gros.
C'est de l'entraide, de la compréhension de ce qui se passe chez chacun, et ce n'est pas sous la responsabilité des scientifiques.
Je pense que c'est vraiment une bonne idée.
Je n'ai pas retrouvé le podcast, mais j'ai trouvé ça : http://www.slate.fr/story/136445/entendre-des-voix
La discussion me fait penser par ailleurs à l’épilepsie, qui était traitée à une époque par les prêtres pour possessions...
Il y a de grosses évolutions à faire dans les soins psychiatriques, mais pour ça, il faudrait un peu plus de budget alloué à ce secteur.
Edit : y a une vidéo sur les entendeurs de voix.
https://www.youtube.com/watch?v=hPYissZZ8cg
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Ce n'est pas faux bimbang, la façon de traiter cette terrible maladie a beaucoup évoluée, les traitements sont plus adéquats comparativement à l'enchaînement, la lobotomie et les électrochocs, sans compter les techniques apparues au cours de l'âge classique jusqu'au 20 vingtiėme siècle, oú on tentait même la centrifugeuse sur les malades mentaux, de sorte à leur remettre les organes en place...
J'avoue que dans les pays nordiques ils ont suivis une bonne approche contre ces pathologies, en stoppant l'abus médicamenteux en ouvrant une porte sur la psychothérapie.
Disoms, que freud fut l'instigateur d'une psychologie personnalisée envers certains malades en les écoutants sams règler un seul et quelconque problème ça aussi il faut le reconnaitre.
Néanmoins cette façon de concevoir la médecine émergea au douxième siècle dans le monde arabe, avec la création des premiers asiles, notamment au Caire.
Les scientifiques essaient de réguler un problème en dehors de leur compétences et n'y arrivent pas, échouent.
En fait ce problème est bien trop profond, puisqu'il s'agit de l'âme sans faire un quelconque ésotérisme, il faut bien le reconnaitre: l'âme n'est pas la prédilection fe tout à chacun.même carl gustave jung lr reconnait, disant que l' homme n'a pas la possession de saidir ce qu'est l"âme en tant qu"essence hautement supérieure et incompréhensible de par ce fait.
J'avoue que dans les pays nordiques ils ont suivis une bonne approche contre ces pathologies, en stoppant l'abus médicamenteux en ouvrant une porte sur la psychothérapie.
Disoms, que freud fut l'instigateur d'une psychologie personnalisée envers certains malades en les écoutants sams règler un seul et quelconque problème ça aussi il faut le reconnaitre.
Néanmoins cette façon de concevoir la médecine émergea au douxième siècle dans le monde arabe, avec la création des premiers asiles, notamment au Caire.
Les scientifiques essaient de réguler un problème en dehors de leur compétences et n'y arrivent pas, échouent.
En fait ce problème est bien trop profond, puisqu'il s'agit de l'âme sans faire un quelconque ésotérisme, il faut bien le reconnaitre: l'âme n'est pas la prédilection fe tout à chacun.même carl gustave jung lr reconnait, disant que l' homme n'a pas la possession de saidir ce qu'est l"âme en tant qu"essence hautement supérieure et incompréhensible de par ce fait.
Invité- Invité
Re: la stigmatisation chez les schizophrènes
Bimbang a écrit:J'ai entendu une émission sur France Inter qui parlait d'une expérience dans un pays étranger (du Nord je crois) où ils réunissent les personnes schizophrènes pour discuter ensemble de leurs voix et de leurs hallucinations.
La grande différence en fait, c'est l'approche qui est faite. Les personnes viennent avec leurs particularités "j'entends des voix" dans des réunions et discutent de cela, de comment sont leurs voix (aigües, angoissantes, perverses... ) qu'est ce qu'elles racontent, quand est ce qu'elles arrivent etc... et finalement beaucoup ont eu des avancées grâce à ça. Ils discutent entre eux de leurs spécialisations en gros.
C'est de l'entraide, de la compréhension de ce qui se passe chez chacun, et ce n'est pas sous la responsabilité des scientifiques.
Je pense que c'est vraiment une bonne idée.
Je n'ai pas retrouvé le podcast, mais j'ai trouvé ça : http://www.slate.fr/story/136445/entendre-des-voix
La discussion me fait penser par ailleurs à l’épilepsie, qui était traitée à une époque par les prêtres pour possessions...
Il y a de grosses évolutions à faire dans les soins psychiatriques, mais pour ça, il faudrait un peu plus de budget alloué à ce secteur.
Edit : y a une vidéo sur les entendeurs de voix.
https://www.youtube.com/watch?v=hPYissZZ8cg
très intéressant cette discussion je vais d'ailleurs lire un livre sur le sujet qui m'attend sur le bureau...
L'aspect possession par un démon a été complètement balayé d'un revers de mains après la révolution fr.Eléments d'explication par cette prof
http://histoire-sociale.univ-paris1.fr/Collo/laicite/MATHIEU.pdf
Pourquoi cette différence importante entre la France et les autres pays
occidentaux ? Parce que, de manière générale, le pouvoir politique à cette époque est
légitimé par la religion, et il a besoin de cette légitimation religieuse. Evénement
fondateur de la France moderne, la Révolution française est entrée en conflit avec la
religion. Désormais, il faut trouver une autre forme de légitimation, rechercher un
autre fondement moral au régime. Or la médecine peut être considérée comme la
science en acte, une science morale en quelque sorte. Elle peut, d’une certaine
manière, donner ce fondement légitimateur de façon laïque.
En France, sous l’Ancien Régime, le médecin est sous la coupe de l’Eglise
On serait dans un monde ou la médecine serait resté au mains de l'Eglise on aurait certainement eu des études poussés avec eeg etc.
Mais impossible que cette piste soit exploré d'ailleurs je vois déjà les trucs qu'on va me sortir.Sauf que j'ai assisté à des exorcismes et des séances de spiritismes et des mecs assez fermé sur le sujet ont bien dû admettre devant les faits qu'il y avait bien des "esprits" quand ils voyaient des verres bougeaient seuls ou ampoules explosé etc.
Dans différentes culture il est admit depuis des siècles que la possession existe.Mais on ne les écoutes par contre pour aller choper les recettes et les plantes chez les chamans en amazonie ça y va.
Ou encore l'utilisation de la sorcellerie par l'armée services secrets les russes ont fais pas mal de recheches sur le sujet.Il y avait aussi une guerre "occulte" pendant la seconde guerre mondiale entre les nazis et les alliées.
Mais c'est impossible pour la médecine moderne et donc d'étudier sérieusement ce sujet comme un autre sujet de recherche avec des outils modernes comme l'eeg pour voir les états modifiés de conscience etc etc.Pour la raison cité plus haut par Mme Mathieu
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