Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
+4
JCVD
I am So Sure
Sidian
clarilie
8 participants
Page 1 sur 1
Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Bonsoir à tous - enfin, bon matin en France, l'est tôt chez vous ! -,
J'ai lu en détail une grande partie des derniers posts mais pas eu le courage de parcourir tous les messages écrits sur le sujet ; aussi, j'espère que vous me pardonnerez si je remets sur le tapis un sujet déjà évoqué.
Alors voilà : après une période de dépression de quatre ans et demi - bon, où je continuais à me montrer très curieuse, à faire plein de choses, à travailler... mais comme une personne normale, en fait -, et plusieurs thérapeutes qui ne m'ont pas apporté grand-chose - je sais très bien comment je fonctionne, je peux même prévoir mes réactions, tristement étonnamment bien, ce qu'il me manque surtout, c'est de trouver ma place dans le monde - en dehors du fait d'avoir été diagnostiquée zèbre, eh bien, j'en ai assez de m'excuser. Plus précisément, d'être finalement la seule à m'excuser.
À m'excuser auprès de mes amoureux de mon hypersensibilité, du fait que, oui, qu'il ne donne pas de nouvelles pendant parfois des semaines, ça me fait souffrir - je n'ai pas l'impression, sur ce coup-là, de demander "trop" -, d'être en demande - c'est un peu normal lorsqu'on est amoureux, non ? -, d'avoir "trop d'énergie", d'être "trop curieuse" et que ça les fatigue, de "trop" donner et que ça les met mal à l'aise - purée, depuis quand être généreux est un défaut ? -, trop bavarde - comme vous pouvez vous en rendre compte vous-mêmes
Marre d'avoir tout le temps à rassurer mes amoureux parce qu'ils ont plein de doutes, qu'ils craignent que nous "ne soyons pas compatibles", que "je ne sais pas assez contrôler mes émotions", que par ailleurs, au quotidien, ils "ne se sentent pas à la hauteur", que "je leur fais tourner la tête avec toutes mes activités", qu'ils "n'arrivent pas à me suivre"...
Est-ce que ça arrive surtout aux zèbres ou y a-t-il une épidémie parmi nos hommes entre 25 et 40 ans ? Le modèle de la famille a-t-il été si bouleversé qu'ils ne savent plus où se situer au sein d'un couple, d'une famille - je pense cela en voyant tous mes amis et connaissances qui ont la trentaine, séparés avec des enfants en bas âge ? mais aucun zèbre parmi eux.
Bon, je digresse, mais ce que ma souffrance m'a appris, c'est que : je me montre gentille, généreuse, je communique énormément - et c'est apprécié ! -, j'écoute beaucoup, je rassure... pis on me quitte quand même, et que zut, quoi ! Eh bien, oui, peut-être que je suis "trop", peut-être que c'est difficile de vivre avec moi, que j'ai plein d'émotions, énormément d'intérêts et de passions, que j'aime ça, réfléchir, lire de l'anthropologie ou aller voir des conf' de philo ou de politique, mais bon sang, c'est chouette aussi ! Pis mes amis sont d'accord. Alors, pourquoi effrayé-je tant les hommes ???
Enfin, non, pas pourquoi, mais y a-t-il des hommes qui n'ont pas peur des rayures ? d'une. Et qui apprécient les personnalités complexes, sensibles - qui peuvent se sentir révoltées contre les pesticides ou les pots d'échappement sans passer pour une folle -, réfléchies, débordantes d'énergie - bon, je me pose aussi quelquefois, mais j'ai beaucoup d'énergie et je n'y peux rien -, hyper curieuses ?...
Et de deux : pourquoi devrait-on sans cesse s'excuser d'être ainsi ? Ou du moins, se sentir obligée de le faire ? Mais on me dit souvent que je suis très sympathique ; j'ai un certain nombre d'amis, qui m'aiment beaucoup et me le disent ; je plais aux hommes - parfois même aux femmes ; c'est donc que je ne suis pas tout fait insupportable...
Bon, coup de gueule tard le soir - l'est plus de minuit ici -, un peu long et je n'en suis pas désolée... Mais je remercie chaleureusement tous ceux qui auront eu le courage d'aller jusqu'au bout - et éventuellement de me répondre.
J'ai lu en détail une grande partie des derniers posts mais pas eu le courage de parcourir tous les messages écrits sur le sujet ; aussi, j'espère que vous me pardonnerez si je remets sur le tapis un sujet déjà évoqué.
Alors voilà : après une période de dépression de quatre ans et demi - bon, où je continuais à me montrer très curieuse, à faire plein de choses, à travailler... mais comme une personne normale, en fait -, et plusieurs thérapeutes qui ne m'ont pas apporté grand-chose - je sais très bien comment je fonctionne, je peux même prévoir mes réactions, tristement étonnamment bien, ce qu'il me manque surtout, c'est de trouver ma place dans le monde - en dehors du fait d'avoir été diagnostiquée zèbre, eh bien, j'en ai assez de m'excuser. Plus précisément, d'être finalement la seule à m'excuser.
À m'excuser auprès de mes amoureux de mon hypersensibilité, du fait que, oui, qu'il ne donne pas de nouvelles pendant parfois des semaines, ça me fait souffrir - je n'ai pas l'impression, sur ce coup-là, de demander "trop" -, d'être en demande - c'est un peu normal lorsqu'on est amoureux, non ? -, d'avoir "trop d'énergie", d'être "trop curieuse" et que ça les fatigue, de "trop" donner et que ça les met mal à l'aise - purée, depuis quand être généreux est un défaut ? -, trop bavarde - comme vous pouvez vous en rendre compte vous-mêmes
Marre d'avoir tout le temps à rassurer mes amoureux parce qu'ils ont plein de doutes, qu'ils craignent que nous "ne soyons pas compatibles", que "je ne sais pas assez contrôler mes émotions", que par ailleurs, au quotidien, ils "ne se sentent pas à la hauteur", que "je leur fais tourner la tête avec toutes mes activités", qu'ils "n'arrivent pas à me suivre"...
Est-ce que ça arrive surtout aux zèbres ou y a-t-il une épidémie parmi nos hommes entre 25 et 40 ans ? Le modèle de la famille a-t-il été si bouleversé qu'ils ne savent plus où se situer au sein d'un couple, d'une famille - je pense cela en voyant tous mes amis et connaissances qui ont la trentaine, séparés avec des enfants en bas âge ? mais aucun zèbre parmi eux.
Bon, je digresse, mais ce que ma souffrance m'a appris, c'est que : je me montre gentille, généreuse, je communique énormément - et c'est apprécié ! -, j'écoute beaucoup, je rassure... pis on me quitte quand même, et que zut, quoi ! Eh bien, oui, peut-être que je suis "trop", peut-être que c'est difficile de vivre avec moi, que j'ai plein d'émotions, énormément d'intérêts et de passions, que j'aime ça, réfléchir, lire de l'anthropologie ou aller voir des conf' de philo ou de politique, mais bon sang, c'est chouette aussi ! Pis mes amis sont d'accord. Alors, pourquoi effrayé-je tant les hommes ???
Enfin, non, pas pourquoi, mais y a-t-il des hommes qui n'ont pas peur des rayures ? d'une. Et qui apprécient les personnalités complexes, sensibles - qui peuvent se sentir révoltées contre les pesticides ou les pots d'échappement sans passer pour une folle -, réfléchies, débordantes d'énergie - bon, je me pose aussi quelquefois, mais j'ai beaucoup d'énergie et je n'y peux rien -, hyper curieuses ?...
Et de deux : pourquoi devrait-on sans cesse s'excuser d'être ainsi ? Ou du moins, se sentir obligée de le faire ? Mais on me dit souvent que je suis très sympathique ; j'ai un certain nombre d'amis, qui m'aiment beaucoup et me le disent ; je plais aux hommes - parfois même aux femmes ; c'est donc que je ne suis pas tout fait insupportable...
Bon, coup de gueule tard le soir - l'est plus de minuit ici -, un peu long et je n'en suis pas désolée... Mais je remercie chaleureusement tous ceux qui auront eu le courage d'aller jusqu'au bout - et éventuellement de me répondre.
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
P. S. : en fait, non, je rajoute : je trouve que je suis très bien, en fait - avec mes difficultés comme chacun -, admirable parfois, bien agréable souvent, enthousiaste et tout ; et que, des rares zèbres que j'ai rencontrés, ils sont souvent géniaux, alors cessons de croire que nous avons un problème ! Nous pouvons être aimés aussi. Là.
(mais je veux bien des exemples, s'il y en a )
(mais je veux bien des exemples, s'il y en a )
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
C'est marrant, j'avais poussé le même coup de gueule y'a quelques jours et autour de moi je n'ai que des zèbres qui sont seuls malheureusement. Dont une en divorce après avoir compris que se taire et réfréner ses envies l'ont rendu malheureuse. Les autres l'ont généralement choisi. Après pas de quoi en faire une généralité mais je comprend totalement ton point de vue. Je ne saurais pas donner d'exemple précis par contre. En général j'ai plutôt mis fin à mes relations lorsque je me sentais incompris depuis trop longtemps malgré une forte communication ou lorsque je m'ennuyais. Souvent les deux à la fois.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Sidian- Messages : 19
Date d'inscription : 02/04/2018
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Eh bien, c'est encourageant !
J'ai l'impression que nos difficultés en amour - personnellement, j'ai l'impression de tout faire pour que cela marche, en dépit des difficultés, face à des personnes qui se laissent surtout recevoir et ne se battent pas vraiment, voire pas du tout, pour la relation - sont assez générales : je ne connais quasiment aucun zèbre, la plupart de mes amis, s'ils sont parfois un peu marginaux, sont plus "classiques", fonctionnent de manière beaucoup plus "mainstream", et sont tout de même souvent séparés, divorcés... avec, souvent, des enfants très jeunes, parfois des bébés.
Le couple durable - et je sais qu'il existe pour l'avoir quelquefois rencontré, chez une amie qui est avec son homme depuis plus de 20 ans par exemple, bien qu'il ait 30 ans de plus qu'elle - semble quelque chose qui ne vaille pas assez la peine pour se battre...
En tant que zèbre, cela semble simplement encore plus difficile : on ne peut forcer l'autre à ne pas nous juger - que ce soit mélioratif ou péjoratif -, à ne pas avoir de doutes, à ne pas avoir peur...
Et ce qui m'ennuie le plus dans tout cela, c'est que je voudrais une famille ; des enfants - déjà horreur de la famille nucléaire et de l'hyperindividualisme ambiant, mais je ne vais pas changer la société à moi toute seule...
J'ai ce sentiment peut-être primitif, ou animal, comme une pulsion, une évidence, que je dois m'inscrire dans le cycle de la vie, dans une continuité, contribuer à la perpétuer. Que c'est une chose essentielle pour moi, sans laquelle je ne pourrai pas continuer à vivre. Certains choisissent de ne pas avoir d'enfants ; je ne vis pas sur un plan assez centré sur moi-même pour ne pas souffrir de vivre uniquement pour moi - un truc bête, mais je passe mon temps à cuisiner : c'est tellement triste de ne pouvoir alors partager -, et en même temps, j'ai ce besoin de transmettre, à quelqu'un qui ne serait peut-être pas ma chair mais avec lequel j'aurais un lien spécial, qui serait mon enfant.
Et, en ce sens, je me sens plus proche des oiseaux que des mammifères : nombre d'oiseaux choisissent un partenaire pour la vie. En ce moment, je me sens comme une oiselle qui prépare son nid ; je suis à la recherche du mâle qui, non seulement m'aidera à faire des petits, mais m'accompagnera tout au long du chemin.
... Croyez-vous que cela soit possible ?
J'ai l'impression que nos difficultés en amour - personnellement, j'ai l'impression de tout faire pour que cela marche, en dépit des difficultés, face à des personnes qui se laissent surtout recevoir et ne se battent pas vraiment, voire pas du tout, pour la relation - sont assez générales : je ne connais quasiment aucun zèbre, la plupart de mes amis, s'ils sont parfois un peu marginaux, sont plus "classiques", fonctionnent de manière beaucoup plus "mainstream", et sont tout de même souvent séparés, divorcés... avec, souvent, des enfants très jeunes, parfois des bébés.
Le couple durable - et je sais qu'il existe pour l'avoir quelquefois rencontré, chez une amie qui est avec son homme depuis plus de 20 ans par exemple, bien qu'il ait 30 ans de plus qu'elle - semble quelque chose qui ne vaille pas assez la peine pour se battre...
En tant que zèbre, cela semble simplement encore plus difficile : on ne peut forcer l'autre à ne pas nous juger - que ce soit mélioratif ou péjoratif -, à ne pas avoir de doutes, à ne pas avoir peur...
Et ce qui m'ennuie le plus dans tout cela, c'est que je voudrais une famille ; des enfants - déjà horreur de la famille nucléaire et de l'hyperindividualisme ambiant, mais je ne vais pas changer la société à moi toute seule...
J'ai ce sentiment peut-être primitif, ou animal, comme une pulsion, une évidence, que je dois m'inscrire dans le cycle de la vie, dans une continuité, contribuer à la perpétuer. Que c'est une chose essentielle pour moi, sans laquelle je ne pourrai pas continuer à vivre. Certains choisissent de ne pas avoir d'enfants ; je ne vis pas sur un plan assez centré sur moi-même pour ne pas souffrir de vivre uniquement pour moi - un truc bête, mais je passe mon temps à cuisiner : c'est tellement triste de ne pouvoir alors partager -, et en même temps, j'ai ce besoin de transmettre, à quelqu'un qui ne serait peut-être pas ma chair mais avec lequel j'aurais un lien spécial, qui serait mon enfant.
Et, en ce sens, je me sens plus proche des oiseaux que des mammifères : nombre d'oiseaux choisissent un partenaire pour la vie. En ce moment, je me sens comme une oiselle qui prépare son nid ; je suis à la recherche du mâle qui, non seulement m'aidera à faire des petits, mais m'accompagnera tout au long du chemin.
... Croyez-vous que cela soit possible ?
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Il y a sûrement autant de possibilités que d'humains sur Terre alors je n'ai aucun doute que ce soit possible ! Et au lieu de se dire qu'il faut revoir ses critères à la baisse et bien zut ! Mes critères sont ce qu'ils sont parce que je suis qui je suis et tant pis pour ceux qui passent à côté d'une si belle occasion. En me confortant dans cette idée j'ai finalement trouvé une stabilité émotionnelle que je n'avais pas jusque là.
Au passage, merci de m'avoir mis la musique du roi lion dans la tête xD.
Je suis souvent comme toi dans mes histoires, à fournir toute l'énergie qui le maintient. Syndrome du sauveur oblige, je me retrouve en plus très souvent avec des personnes aillant un grand vide émotionnel et une soif vampirique pour l'énergie des autres. J'ai appris à m'en protéger au fil des expériences mais ma nature à la peau dure et je replonge la plupart du temps. J'ai cependant l'intime conviction que tout finira par s'arranger à force de rencontres, d'expériences et de recul. je suis un indécrottable positiviste ! (En écrivant cette phrase j'ai d'ailleurs marché dans une énorme crotte de la taille de mon pied : ironie du sort ?)
En ce qui concerne les amis zèbres, ce sont eux qui m'ont permis de sortir la tête de l'eau. J'ai des amis très différents, du classique à l'excentrique et parmis eux des zèbres. Disons qu'ils ont le bonus compréhension et soutien adapté. D'ailleurs ce sont aussi eux qui m'ont trouvé et eux qui m'ont dit que je n'étais pas "bizarre". Et ce depuis 2 ou 3 ans seulement. C'est très récent.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Au passage, merci de m'avoir mis la musique du roi lion dans la tête xD.
Je suis souvent comme toi dans mes histoires, à fournir toute l'énergie qui le maintient. Syndrome du sauveur oblige, je me retrouve en plus très souvent avec des personnes aillant un grand vide émotionnel et une soif vampirique pour l'énergie des autres. J'ai appris à m'en protéger au fil des expériences mais ma nature à la peau dure et je replonge la plupart du temps. J'ai cependant l'intime conviction que tout finira par s'arranger à force de rencontres, d'expériences et de recul. je suis un indécrottable positiviste ! (En écrivant cette phrase j'ai d'ailleurs marché dans une énorme crotte de la taille de mon pied : ironie du sort ?)
En ce qui concerne les amis zèbres, ce sont eux qui m'ont permis de sortir la tête de l'eau. J'ai des amis très différents, du classique à l'excentrique et parmis eux des zèbres. Disons qu'ils ont le bonus compréhension et soutien adapté. D'ailleurs ce sont aussi eux qui m'ont trouvé et eux qui m'ont dit que je n'étais pas "bizarre". Et ce depuis 2 ou 3 ans seulement. C'est très récent.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Sidian- Messages : 19
Date d'inscription : 02/04/2018
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
De ton titre on dirait que tu culpabilises d avance de toi. Et que des personnes t ont convaincue que tu es déjà à un drame en soi, hypersensible un autre et surtout le "et tout". Ça ne semble pas avoir entamé ta confiance en toi. Que cela dure je te le souhaite jusqu'à rencontrer, peut être en rencontrant plus des personnes qui seront moins critiques reproches insensibles et tout aussi. Un z peut plus sur lui-même qu un gougeat qu un sale caractère qu une sale personnalité ect. Ne changes pas, changes de type de personnes. Pour quelqu un qui t appréciera puis t aimera et te verra tes qualités plus que tes défauts. La vie est trop courte et tu as de beaux projets, ne perds.pas trop...de temps avec ceux qui focalisent trop..
Sur ce qui est toi. Sinon tu n auras plus assez...de temps pour être heureuse avec quelqu'un qui te trouvera bien assez...à son goût et vice versa.
Je te souhaite plein de bonheur...et tout !...
Sur ce qui est toi. Sinon tu n auras plus assez...de temps pour être heureuse avec quelqu'un qui te trouvera bien assez...à son goût et vice versa.
Je te souhaite plein de bonheur...et tout !...
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Je t'ai lue jusqu'au bout.
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
On a au moins un énorme point commun : une ponctuation irréprochable comprenant l'usage du tiret !
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Félicitations !
Et merci à I am so sure pour l'encouragement "et tout"
Bah oui, il y a un moment où on se dit que, zut, y en a marre de s'en prendre plein la figure ; ce serait une bonne chose de se concentrer un peu plus sur les points positifs et le merveilleux ! (n'ayons pas peur de rêver)
Et vive le tiret !
Et merci à I am so sure pour l'encouragement "et tout"
Bah oui, il y a un moment où on se dit que, zut, y en a marre de s'en prendre plein la figure ; ce serait une bonne chose de se concentrer un peu plus sur les points positifs et le merveilleux ! (n'ayons pas peur de rêver)
Et vive le tiret !
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Ben voilà, tout est dit. Faut arrêter de te plier aux supposées demandes des autres. Parmi les hommes que tu rencontres, il y en a forcément beaucoup qui ne veulent pas fonder de famille. Ou pas avec toi. Mais ça n'est pas à cause de toi. Juste qu'ils recherchent quelqu'un d'autre. Ou pas maintenant.
Pour les hommes, il n'y a pas la même pression de l'horloge biologique. S'ils veulent un enfant à 40 ou 50, ils se dégottent une petite jeunette et voilà, problème réglé.
Bon, après, sur le fait que les couples se séparent... Ben oui... Avant, les hommes pourrissaient la vie de leur femme et elles n'avaient le droit que de la fermer. Enfin, je dis ça, mais il y avait aussi beaucoup de femmes qui pourrissaient la vie de leur mari. C'était juste socialement inacceptable. Maintenant, les gens savent que s'ils en ont marre, c'est facile de se séparer (ça n'est pas si facile, mais bon...)
Enfin, rester ensemble quand on se déteste, ça n'a pas de sens. Mieux vaut être seul-e que mal accompagné-e.
Bon, bref, arrête de tout faire pour tenir le couple. Les hommes n'aiment pas qu'on s'agitent, de toutes façons. La seule méthode qui fonctionne (quand je regarde les couples qui durent autour de moi), c'est simple: tu es une reine et Monsieur fait son chevalier servant. Tu es reconnaissante, c'est un homme formidable. Il est flatté, c'est un homme merveilleux.
Pour les hommes, il n'y a pas la même pression de l'horloge biologique. S'ils veulent un enfant à 40 ou 50, ils se dégottent une petite jeunette et voilà, problème réglé.
Bon, après, sur le fait que les couples se séparent... Ben oui... Avant, les hommes pourrissaient la vie de leur femme et elles n'avaient le droit que de la fermer. Enfin, je dis ça, mais il y avait aussi beaucoup de femmes qui pourrissaient la vie de leur mari. C'était juste socialement inacceptable. Maintenant, les gens savent que s'ils en ont marre, c'est facile de se séparer (ça n'est pas si facile, mais bon...)
Enfin, rester ensemble quand on se déteste, ça n'a pas de sens. Mieux vaut être seul-e que mal accompagné-e.
Bon, bref, arrête de tout faire pour tenir le couple. Les hommes n'aiment pas qu'on s'agitent, de toutes façons. La seule méthode qui fonctionne (quand je regarde les couples qui durent autour de moi), c'est simple: tu es une reine et Monsieur fait son chevalier servant. Tu es reconnaissante, c'est un homme formidable. Il est flatté, c'est un homme merveilleux.
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Les hommes c est un peu comme la machine à laver. Il faut savoir choisir celle qui convient.
J ai toujours rêvé de mettre une phrase comme telle avec "les hommes". C est fait. Cela dit une machine à laver ou 2 pour imaginer un couple dit de z ou l un oui, l'autre pas. Ça peut aider. Les trop plein. Les débordements. Si par chance je le vois comme ça ils ont tous deux une créativité...à eux d'en profiter pour créer ensemble leur propre configuration de couple. Celle qui va le mieux à tous les deux. Dans le cas où madame et monsieur se respectent et s estiment mutuellement, je ne trouve pas la place pour des déséquilibres ni dans un sens, ni dans un autre. D autant plus si ce serait alors des dits doues, dits différents. La première chose à se dire c est que l'un est un homme, l'autre une femme. Autant s équilibrer partant de ça plutôt que de poser des rapports de force, d autorité, de pouvoir ect plutôt se faire le puzzle de la vie, à deux plutôt que l'un contre l'autre.
Même célibataire aujourd'hui et pour mes raisons pas parce que je pourrais ne pas parce que je ne pourrais pas ne pas l etre, j'ai toujours fonctionné comme ça. Si ça casse je sais que ça vient déjà pas de moi. Comme on dit à coeurs vaillants rien n est impossible.
J ai toujours rêvé de mettre une phrase comme telle avec "les hommes". C est fait. Cela dit une machine à laver ou 2 pour imaginer un couple dit de z ou l un oui, l'autre pas. Ça peut aider. Les trop plein. Les débordements. Si par chance je le vois comme ça ils ont tous deux une créativité...à eux d'en profiter pour créer ensemble leur propre configuration de couple. Celle qui va le mieux à tous les deux. Dans le cas où madame et monsieur se respectent et s estiment mutuellement, je ne trouve pas la place pour des déséquilibres ni dans un sens, ni dans un autre. D autant plus si ce serait alors des dits doues, dits différents. La première chose à se dire c est que l'un est un homme, l'autre une femme. Autant s équilibrer partant de ça plutôt que de poser des rapports de force, d autorité, de pouvoir ect plutôt se faire le puzzle de la vie, à deux plutôt que l'un contre l'autre.
Même célibataire aujourd'hui et pour mes raisons pas parce que je pourrais ne pas parce que je ne pourrais pas ne pas l etre, j'ai toujours fonctionné comme ça. Si ça casse je sais que ça vient déjà pas de moi. Comme on dit à coeurs vaillants rien n est impossible.
Dernière édition par I am so sure le Jeu 5 Avr 2018 - 21:08, édité 1 fois
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Les hommes, c'est comme les machines à laver ? Ca tombe vite en panne et ça ne sert à rien de prendre l'extension de garantie, quand on veut la faire fonctionner, l'assureur prétend que c'est vous qui l'avez mise en panne par une mauvaise utilisation.
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
C est un peu ce que je sentais d ou ma réponse. Voir les hommes et les femmes tous et toutes pareilles fausse un raisonnement à mon sens. Pareil.pour les machines à laver. Il peut y avoir des généralités communes mais chaque personne est une exception. Soit elle le sait et l assume soit elle épouse la masse. Dixit la scène de midnight express : tu es une mauvaise machine...
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Jamais vu de machine à laver qui tenait la route...
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Ha ha ha - merci, j'ai beaucoup ri !
Quelle coïncidence, la machine à laver au Québec - où je vis depuis 2 mois - est, comme en Chine - où j'ai vécu avant -, avec laquelle je me bats continuellement, tourne sur un axe vertical ; et non seulement ça nettoie mal, mais ça abîme les vêtements, notamment en faisant plein de peluches, c'est incroyable !
Faut-il y voir une métaphore de l'élément masculin ?...
Quelle coïncidence, la machine à laver au Québec - où je vis depuis 2 mois - est, comme en Chine - où j'ai vécu avant -, avec laquelle je me bats continuellement, tourne sur un axe vertical ; et non seulement ça nettoie mal, mais ça abîme les vêtements, notamment en faisant plein de peluches, c'est incroyable !
Faut-il y voir une métaphore de l'élément masculin ?...
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Tu veux dire "inutile et qui bousille tout" ?
Disons que ce sont surtout ceux que je connais qui sont comme ça.
Enfin, non, y'en a des biens, mais chez les autres.
Disons que ce sont surtout ceux que je connais qui sont comme ça.
Enfin, non, y'en a des biens, mais chez les autres.
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Non, je vous donne toujours le bénéfice du doute - comme disait I am so sure, chaque personne est différente.
Cela n'empêche cependant pas des aspects d'ordre sociétal : je me suis aussi aperçue avec effarement ces dernières années que j'étais une femme ! (oui oui oui, ça surprend)
Je me suis rendu compte que ce que je vivais dans les relations amoureuses - le fait de beaucoup donner et le sentiment de peu recevoir, le manque de communication de la part de mes amoureux, etc. -, des centaines d'autres femmes dans le monde, quel que soit leur âge et quelle que soit leur culture, le vivaient aussi. En discutant avec mes amies et collègues chinoises, allemandes, mauritaniennes, togolaises, algériennes, canadiennes, iraniennes, vietnamiennes et bien d'autres, il semble tout de même y avoir des comportements communs, qui semblent découler de l'éducation donnée à la majorité des hommes : le fait qu'on leur apprenne peu à montrer leurs émotions par exemple, ou à s'y attarder - ce qui pourrait pourtant leur être bien utile, parfois, pour réussir à les analyser -, surtout lorsqu'elles sont négatives - à un petit garçon qui pleure, on dit souvent "sois fort", "un homme, ça ne pleure pas", etc. À formuler leurs désirs, leurs besoins aussi. À participer, à la maison, mais aussi à l'école, au travail..., aux mêmes tâches que les filles, et en même proportion - même en France, pourquoi sont-ce souvent les femmes qui, lors d'un dîner, se lèvent pour débarrasser la table, par exemple ? Ce qui revient à donner à l'entourage, à la communauté, au lieu de surtout recevoir.
Des tas de petites choses du quotidien que les parents, les éducateurs, l'entourage en général assène dès l'enfance, souvent inconsciemment.
Donc les individus ne sont pas tout à fait neutres ; même avec la meilleure volonté du monde, il y a toute une éducation dont il est encore difficile de se défaire... (c'est un peu hors-sujet car il ne s'agit pas de violences, mais voyez le succès du mouvement #Metoo)
Cela n'empêche cependant pas des aspects d'ordre sociétal : je me suis aussi aperçue avec effarement ces dernières années que j'étais une femme ! (oui oui oui, ça surprend)
Je me suis rendu compte que ce que je vivais dans les relations amoureuses - le fait de beaucoup donner et le sentiment de peu recevoir, le manque de communication de la part de mes amoureux, etc. -, des centaines d'autres femmes dans le monde, quel que soit leur âge et quelle que soit leur culture, le vivaient aussi. En discutant avec mes amies et collègues chinoises, allemandes, mauritaniennes, togolaises, algériennes, canadiennes, iraniennes, vietnamiennes et bien d'autres, il semble tout de même y avoir des comportements communs, qui semblent découler de l'éducation donnée à la majorité des hommes : le fait qu'on leur apprenne peu à montrer leurs émotions par exemple, ou à s'y attarder - ce qui pourrait pourtant leur être bien utile, parfois, pour réussir à les analyser -, surtout lorsqu'elles sont négatives - à un petit garçon qui pleure, on dit souvent "sois fort", "un homme, ça ne pleure pas", etc. À formuler leurs désirs, leurs besoins aussi. À participer, à la maison, mais aussi à l'école, au travail..., aux mêmes tâches que les filles, et en même proportion - même en France, pourquoi sont-ce souvent les femmes qui, lors d'un dîner, se lèvent pour débarrasser la table, par exemple ? Ce qui revient à donner à l'entourage, à la communauté, au lieu de surtout recevoir.
Des tas de petites choses du quotidien que les parents, les éducateurs, l'entourage en général assène dès l'enfance, souvent inconsciemment.
Donc les individus ne sont pas tout à fait neutres ; même avec la meilleure volonté du monde, il y a toute une éducation dont il est encore difficile de se défaire... (c'est un peu hors-sujet car il ne s'agit pas de violences, mais voyez le succès du mouvement #Metoo)
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Ne s'agit-il pas de violence ? Vraiment ? En est-on sûr-e ? N'est-ce pas déjà le début du premier pas de l'autorisation de la violence ? Au fond, c'est quand même une histoire de pouvoir.
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Tiens, pile poil dans le sujet - je l'écoutais tout à l'heure en podcast :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/paroles-de-femmes
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/paroles-de-femmes
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
J'ai tout écouté (en faisant autre chose, donc, bon, ça brouille un peu l'écoute). J'étais un peu perdue dans leurs prises de position. On sent que ce sont des littéraires, elles parlent comme des littéraires, ça me gonfle. Du coup, je n'ai que moyennement écouté, enfin, par bribes, pour avancer plus vite sur l'autre activité (réponse à quelques mails importants).
Je ne sais pas qu'en dire. Selon moi, elles sont à côté de la plaque. Ce mouvement "metoo" est né par l'absence de prise au sérieux du viol (il faut voir le nombre de plaignantes qui sont refoulées au commissariat et le faible taux de plaintes qui aboutissent). Le fait de balancer les noms en public n'est pas correct, mais il est révélateur d'un ras-le-bol. Si la police, la justice et l'éducatif faisaient le job, on n'en arriverait pas là.
Parmi ces femmes qui "balancent", il y en a quelques unes qui sont de vraies manipulatrices et qui profitent. Ca n'est pas la majorité, mais ça existe.
Il y a aussi quelque chose qui m'interpelle. Il y a toute une génération de jeunes femmes qui a complètement intégré le "dress code sexy". Je me souviens de cette période des années 90 où on pouvait trouver des strings taille enfant pour que ça dépasse du jean taille basse. Autant je suis d'accord pour la liberté de s'habiller comme on veut, autant que m'interroge sur l'hypersexualisation du look. Comment les gars, de leur côté interprètent-ils l'allure des jeunes femmes autour d'eux ? Eux qui se nourrissent trop souvent de vidéos misogynes (clips de rap avec jeunes femmes en maillot de bain, pole dance à gogo et films pornos)...
D'un côté, la mise en scène de corps féminin, vécue par les jeunes femmes comme une réappropriation de leur corps (alors que pour ma génération, avoir l'air sexy, c'est répondre aux injonctions machistes et la réappropriation de son corps, c'est ne pas en faire trop et aller au cours de self-défense).
D'un autre côté, des jeunes hommes à qui on n'explique rien et qui ne sont que rarement sanctionnés.
Ca ne peut pas fonctionner.
Avec le self-défense, au moins, une main aux fesses = un coup de genou bien placé et le mec ne recommence plus.
Je ne sais pas qu'en dire. Selon moi, elles sont à côté de la plaque. Ce mouvement "metoo" est né par l'absence de prise au sérieux du viol (il faut voir le nombre de plaignantes qui sont refoulées au commissariat et le faible taux de plaintes qui aboutissent). Le fait de balancer les noms en public n'est pas correct, mais il est révélateur d'un ras-le-bol. Si la police, la justice et l'éducatif faisaient le job, on n'en arriverait pas là.
Parmi ces femmes qui "balancent", il y en a quelques unes qui sont de vraies manipulatrices et qui profitent. Ca n'est pas la majorité, mais ça existe.
Il y a aussi quelque chose qui m'interpelle. Il y a toute une génération de jeunes femmes qui a complètement intégré le "dress code sexy". Je me souviens de cette période des années 90 où on pouvait trouver des strings taille enfant pour que ça dépasse du jean taille basse. Autant je suis d'accord pour la liberté de s'habiller comme on veut, autant que m'interroge sur l'hypersexualisation du look. Comment les gars, de leur côté interprètent-ils l'allure des jeunes femmes autour d'eux ? Eux qui se nourrissent trop souvent de vidéos misogynes (clips de rap avec jeunes femmes en maillot de bain, pole dance à gogo et films pornos)...
D'un côté, la mise en scène de corps féminin, vécue par les jeunes femmes comme une réappropriation de leur corps (alors que pour ma génération, avoir l'air sexy, c'est répondre aux injonctions machistes et la réappropriation de son corps, c'est ne pas en faire trop et aller au cours de self-défense).
D'un autre côté, des jeunes hommes à qui on n'explique rien et qui ne sont que rarement sanctionnés.
Ca ne peut pas fonctionner.
Avec le self-défense, au moins, une main aux fesses = un coup de genou bien placé et le mec ne recommence plus.
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Salut tu doit vivre ta vie comme tu le sent et si ta famille ou tes amies ne le comprenne pas et bien tamps pis pour eux voila
Mélanie6.6- Messages : 42
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 22
Localisation : La Turbie
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Finalement ça va au delà d'une situation personnelle, plutôt un raz le bol général des codes communs dans lesquels on ne se retrouve pas ou peu. Mais ce "on" représente aussi une forme de communauté à travers laquelle on s'identifie. Ça prouve bien, selon moi, que chacun peut trouver midi à sa porte et se sentir aimé pour ce qu'il est pour peu qu'il trouve (ou soit trouvé) par un environnement favorable, des personnes, des groupes... Je ne sais pas finir ma phrase mais vous voyez où je veux en venir.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Sidian- Messages : 19
Date d'inscription : 02/04/2018
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
C'est vrzi que nous ne somme pas ordinaire alors pourquoi faire comme les gens ordinaire?? Et puis un jour on trouvera chaqun notre place meme si ce n'est pas aujourd hui ou demain. Alors pas besoin de se cacher et pas besoin de plzire au autre pour les autres nous appreci je sais pas si vous voyer ce que je veit dire??
Mélanie6.6- Messages : 42
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 22
Localisation : La Turbie
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Chère Hortense,
Oui, ce sont des intellectuelles, ça s'entend Je trouvais cela intéressant d'entendre des prises de position adverses, mais je ne suis pas forcément d'accord avec elles. Je pense, un peu comme toi, que des petites choses comme des attouchements non désirés - même sur l'épaule - ne sont pas innocents et, si leur gravité n'est pas la même qu'un viol, elles doivent être dénoncées également ; de manière non vindicative cependant, si possible. Il est vrai que #Balancetonporc était plus violent en général que #Metoo - notamment la stigmatisation des hommes via leur nom.
Je suis plutôt d'accord avec toi quant à l'ensemble de ton raisonnement. Il est compliqué de trouver sa place en tant que femme - alors, en tant que zébrette, n'en parlons pas...
Oui, ce sont des intellectuelles, ça s'entend Je trouvais cela intéressant d'entendre des prises de position adverses, mais je ne suis pas forcément d'accord avec elles. Je pense, un peu comme toi, que des petites choses comme des attouchements non désirés - même sur l'épaule - ne sont pas innocents et, si leur gravité n'est pas la même qu'un viol, elles doivent être dénoncées également ; de manière non vindicative cependant, si possible. Il est vrai que #Balancetonporc était plus violent en général que #Metoo - notamment la stigmatisation des hommes via leur nom.
Je suis plutôt d'accord avec toi quant à l'ensemble de ton raisonnement. Il est compliqué de trouver sa place en tant que femme - alors, en tant que zébrette, n'en parlons pas...
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Bonsoir,
Pour ma part, je comprends et partage ton envie (Clarilie) de trouver un oiseau fidèle avec lequel tu pourras enfin te blottir dans un nid douillet et riche de beaux petiots.
Je ne pense pas néanmoins qu'il faille te renier pour atteindre cet idéal.
Est-il possible d'être aimé en tant que zèbre ? Et pourquoi non? Depuis quand nos "plus" (transformés en "trop" par certains) sont-ils nécessairement des défauts?
Être pleine d'énergie, curieuse, généreuse... Je ne vois pas en quoi cela empêcherait de vivre une belle relation amoureuse à moins de tomber sur qqn tellement jaloux de tes qualités (parce que manquant de confiance en lui) qu'il en viendrait à te les reprocher!
Et le comble c'est que c'est nous qui nous remettons souvent en question sur tout.
Là non, il faut dire stop. Il existe des personnes suffisamment bien dans leur peau pour ne pas envier les dons d'autrui. Pour, au contraire, être flattées de vivre avec qqn ayant sa personnalité propre, ses goûts bien prononcés, ses valeurs bien ancrées.
Des gens qui n'ont pas peur des épreuves de la vie ni des épreuves qui guettent les couples. Il suffit juste d'être patiente et d'y croire. Et de croire en soi avant tout. Et de penser à soi.
Plus j'avance plus je me dis que la clé est là : le proverbe le dit bien "trop bon, trop ***". En pensant plus à nous, (moins à toujours réconforter, maintenir du lien, etc.) on permet l'essor d'une relation plus libre et on donne moins l'impression de happer l'autre avec tout notre déballage amoureux qui peut faire peur.
Je ne prône pas pour autant l'individualisme ou le chacun pour soi, je pense juste qu'on gagnerait du temps à d'abord se demander ce que l'on veut nous et non pas ce qu'il faut être pour trouver qqn. Il faut être honnête avec nous-mêmes pour pouvoir ensuite commencer une relation sur de bonnes bases. Si on joue un rôle, c'est l'échec assuré.
Essayons donc d'être au clair avec nous-mêmes et fières de ce que nous sommes. C'est en assumant notre différence qu'elle deviendra un atout et nous permettra d'attirer les bonnes personnes.
On y croit!
Pour ma part, je comprends et partage ton envie (Clarilie) de trouver un oiseau fidèle avec lequel tu pourras enfin te blottir dans un nid douillet et riche de beaux petiots.
Je ne pense pas néanmoins qu'il faille te renier pour atteindre cet idéal.
Est-il possible d'être aimé en tant que zèbre ? Et pourquoi non? Depuis quand nos "plus" (transformés en "trop" par certains) sont-ils nécessairement des défauts?
Être pleine d'énergie, curieuse, généreuse... Je ne vois pas en quoi cela empêcherait de vivre une belle relation amoureuse à moins de tomber sur qqn tellement jaloux de tes qualités (parce que manquant de confiance en lui) qu'il en viendrait à te les reprocher!
Et le comble c'est que c'est nous qui nous remettons souvent en question sur tout.
Là non, il faut dire stop. Il existe des personnes suffisamment bien dans leur peau pour ne pas envier les dons d'autrui. Pour, au contraire, être flattées de vivre avec qqn ayant sa personnalité propre, ses goûts bien prononcés, ses valeurs bien ancrées.
Des gens qui n'ont pas peur des épreuves de la vie ni des épreuves qui guettent les couples. Il suffit juste d'être patiente et d'y croire. Et de croire en soi avant tout. Et de penser à soi.
Plus j'avance plus je me dis que la clé est là : le proverbe le dit bien "trop bon, trop ***". En pensant plus à nous, (moins à toujours réconforter, maintenir du lien, etc.) on permet l'essor d'une relation plus libre et on donne moins l'impression de happer l'autre avec tout notre déballage amoureux qui peut faire peur.
Je ne prône pas pour autant l'individualisme ou le chacun pour soi, je pense juste qu'on gagnerait du temps à d'abord se demander ce que l'on veut nous et non pas ce qu'il faut être pour trouver qqn. Il faut être honnête avec nous-mêmes pour pouvoir ensuite commencer une relation sur de bonnes bases. Si on joue un rôle, c'est l'échec assuré.
Essayons donc d'être au clair avec nous-mêmes et fières de ce que nous sommes. C'est en assumant notre différence qu'elle deviendra un atout et nous permettra d'attirer les bonnes personnes.
On y croit!
Mandar- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Age : 38
Localisation : BENET
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Pour moi, ça n'est pas une difficulté quand ce sont des scientifiques, mais avec les littéraire, je n'ai pas les codes.clarilie a écrit:Oui, ce sont des intellectuelles, ça s'entend
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Bonsoir,
Clarilie, je partage ton point de vue et tes aspirations (l'amour, fonder une famille, se sentir aimée).
J'ai le même problème mais je suis bloquée à l'étape d'avant : je crois que je plais à un homme, on va boire un verre, tout se passe bien, on prévoit de se revoir et.... pssssht ! disparition dans la nature ! C'est systématique !
Alors on m'a dit plein de choses, souvent contradictoires : "tu dois leur faire peur", "tu es impressionnante", "tu es trop indépendante", "tu es trop intelligente", "tu es too much, trop intense", "tu es trop distante", "tu es trop froide", "tu es trop sensible", "tu as l'air mal dans ta peau", "tu parles trop"...
Je suis une incorrigible romantique, accro à la littérature (qui a la fâcheuse tendance d'intensifier toutes les émotions) et je suis persuadée qu'un jour on tombera amoureux de moi pour ce que je suis, même si ce jour là, j'ai l'air mal à l'aise ou au contraire, trop "femme libérée"... En attendant, je me résigne et je me dis que si ça ne marche pas avec ceux là, c'est que c'est pour une bonne raison : ils n'en valaient pas la peine (ou étaient nuls). Le destin, la fatalité, le karma (oh ça va !)...
Peut-être que l'amour arrivera demain, dans 10 ans, dans 20 ans, qui sait !
Puis, même si j'ai l'air d'une grosse nunuche vivant dans les contes de fées, je crois aussi que l'amour n'est pas éternel, qu'on a plusieurs amours dans sa vie et si une relation se termine, c'est pour une bonne raison aussi. D'ailleurs, ça fait souffrir mais c'est souvent beaucoup mieux ainsi.
Sur ces blablas, restons optimistes et fiers de nous, pour ce que nous sommes, que ça plaise ou non
Clarilie, je partage ton point de vue et tes aspirations (l'amour, fonder une famille, se sentir aimée).
J'ai le même problème mais je suis bloquée à l'étape d'avant : je crois que je plais à un homme, on va boire un verre, tout se passe bien, on prévoit de se revoir et.... pssssht ! disparition dans la nature ! C'est systématique !
Alors on m'a dit plein de choses, souvent contradictoires : "tu dois leur faire peur", "tu es impressionnante", "tu es trop indépendante", "tu es trop intelligente", "tu es too much, trop intense", "tu es trop distante", "tu es trop froide", "tu es trop sensible", "tu as l'air mal dans ta peau", "tu parles trop"...
Je suis une incorrigible romantique, accro à la littérature (qui a la fâcheuse tendance d'intensifier toutes les émotions) et je suis persuadée qu'un jour on tombera amoureux de moi pour ce que je suis, même si ce jour là, j'ai l'air mal à l'aise ou au contraire, trop "femme libérée"... En attendant, je me résigne et je me dis que si ça ne marche pas avec ceux là, c'est que c'est pour une bonne raison : ils n'en valaient pas la peine (ou étaient nuls). Le destin, la fatalité, le karma (oh ça va !)...
Peut-être que l'amour arrivera demain, dans 10 ans, dans 20 ans, qui sait !
Puis, même si j'ai l'air d'une grosse nunuche vivant dans les contes de fées, je crois aussi que l'amour n'est pas éternel, qu'on a plusieurs amours dans sa vie et si une relation se termine, c'est pour une bonne raison aussi. D'ailleurs, ça fait souffrir mais c'est souvent beaucoup mieux ainsi.
Sur ces blablas, restons optimistes et fiers de nous, pour ce que nous sommes, que ça plaise ou non
agathewhatever- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Age : 36
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Oui, restons fières (et fiers) !
Bah, ça m'embête, parce que je suis dans le partage tout le temps, tout le temps : avec mes collègues, mes amis, même mes colocs et mes propriétaires - alors que je n'ai qu'une hâte, c'est de trouver enfin un appart seule, mais pas facile quand on a peu de revenus -, je fais même peur à mes voisins ! Suis née dans la mauvaise culture, je pense. Au moins, au sein d'une famille, ben, le partage se fait naturellement - on a beaucoup à donner, mais c'est chouette, puisqu'il y a des gens pour recevoir volontiers - et on ne va pas me le reprocher...
En fait, je me sens terriblement forte quand je compare avec les êtres humains autour de moi ; il me semble, car je n'ai pas peur de me montrer vulnérable. J'ai en quelque sorte apprivoisé ma fragilité, et je ne redoute pas la souffrance car je la connais, elle est comme une amie. De fait, elle ne me bloque pas non plus chez les autres.
Mais - et je suppose que c'est lié au fait que nous sommes des êtres sociaux - j'ai besoin des autres. Je pense qu'il est illusoire de chercher à s'en détacher, ou à faire comme si l'on n'en avait pas besoin. Ce serait nier notre nature même, il me semble. Nous ne sommes pas des animaux territoriaux, qui vivent souvent solitaires. Alors, les injonctions de la société nous incitant à nous montrer forts, à cacher notre vulnérabilité, à faire semblant d'être indépendant, je trouve cela idiot et dangereux. Contre-productif, en outre, car on se bat contre soi-même.
Nous avons besoin d'amour, c'est naturel - aussi bien lorsque nous sommes adultes qu'enfants.
Bah, ça m'embête, parce que je suis dans le partage tout le temps, tout le temps : avec mes collègues, mes amis, même mes colocs et mes propriétaires - alors que je n'ai qu'une hâte, c'est de trouver enfin un appart seule, mais pas facile quand on a peu de revenus -, je fais même peur à mes voisins ! Suis née dans la mauvaise culture, je pense. Au moins, au sein d'une famille, ben, le partage se fait naturellement - on a beaucoup à donner, mais c'est chouette, puisqu'il y a des gens pour recevoir volontiers - et on ne va pas me le reprocher...
En fait, je me sens terriblement forte quand je compare avec les êtres humains autour de moi ; il me semble, car je n'ai pas peur de me montrer vulnérable. J'ai en quelque sorte apprivoisé ma fragilité, et je ne redoute pas la souffrance car je la connais, elle est comme une amie. De fait, elle ne me bloque pas non plus chez les autres.
Mais - et je suppose que c'est lié au fait que nous sommes des êtres sociaux - j'ai besoin des autres. Je pense qu'il est illusoire de chercher à s'en détacher, ou à faire comme si l'on n'en avait pas besoin. Ce serait nier notre nature même, il me semble. Nous ne sommes pas des animaux territoriaux, qui vivent souvent solitaires. Alors, les injonctions de la société nous incitant à nous montrer forts, à cacher notre vulnérabilité, à faire semblant d'être indépendant, je trouve cela idiot et dangereux. Contre-productif, en outre, car on se bat contre soi-même.
Nous avons besoin d'amour, c'est naturel - aussi bien lorsque nous sommes adultes qu'enfants.
clarilie- Messages : 20
Date d'inscription : 20/07/2017
Age : 36
Localisation : Bouguenais
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Ca dépend des familles.clarilie a écrit:Au moins, au sein d'une famille, ben, le partage se fait naturellement - on a beaucoup à donner, mais c'est chouette, puisqu'il y a des gens pour recevoir volontiers - et on ne va pas me le reprocher...
Je suis un animal territorial, si on empiète sur mon territoire, je feule. (enfin, ça ne se voit pas sur mon avatar, mais je t'assure, je feule... ou je rue)
Invité- Invité
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
Je cite Hortense:
"La seule méthode qui fonctionne, c'est simple: tu es une reine et Monsieur fait son chevalier servant. Tu es reconnaissante, c'est un homme formidable. Il est flatté, c'est un homme merveilleux."
J'adore !
Bien sûr, je n'ai jamais fait ça... Moi, je m'occupe de tout et de tout le monde. Mais justement, c'est peut-être là mon erreur ?
Merci pour ce conseil en or !
"La seule méthode qui fonctionne, c'est simple: tu es une reine et Monsieur fait son chevalier servant. Tu es reconnaissante, c'est un homme formidable. Il est flatté, c'est un homme merveilleux."
J'adore !
Bien sûr, je n'ai jamais fait ça... Moi, je m'occupe de tout et de tout le monde. Mais justement, c'est peut-être là mon erreur ?
Merci pour ce conseil en or !
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Être aimé en tant que zèbre, avec son hypersensibilité et tout ?...
En vrai, je n'ai jamais testé non plus. C'est la méthode que m'a conseillée une copine (qui se débrouille très bien avec son mari, ils sont toujours amoureux depuis 20 ans). Mais bon, pas envie de tester.
Trop été déçue pour vouloir re-tester. Pas suicidaire.
Trop été déçue pour vouloir re-tester. Pas suicidaire.
Invité- Invité
Sujets similaires
» Espace libre...
» "Avec les capacités que t'as" tu pourrais bien être tout-puissant quand même.
» Comment vous sentez vous réellement avec les autres en tant que zèbre ?
» Je ne suis pas un Zèbre mais je vis avec un Zebre: Difficultés de Vivre avec un Zebre
» J'aime, j'aime pas... tout simplement
» "Avec les capacités que t'as" tu pourrais bien être tout-puissant quand même.
» Comment vous sentez vous réellement avec les autres en tant que zèbre ?
» Je ne suis pas un Zèbre mais je vis avec un Zebre: Difficultés de Vivre avec un Zebre
» J'aime, j'aime pas... tout simplement
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum