Potentielle dépression à l'horizon, que faire ?

Salut,

Je suis une jeune zèbre, testée quand j'avais 7 ou 8 ans, et j'ai été diagnostiquée dépressive à peu près à partir de ce moment là jusqu'à mes 11 ou 12 ans.
Sans trop s'attarder sur mon enfance, je n'ai pas trop capté ce qui m'arrivait, ni même que j'étais malade pendant un bon bout de temps (des mots du champ lexical de la dépression n'étaient jamais prononcés lors des consultations), et pour moi c'était commun d'aller chez un psy, de prendre des 'médicaments pour le moral' ou d'avoir hâte de mourir quand on a 10 ans.

Je suis étudiante depuis cette année, et mon choix de formation m'a conduite dans une ville à un petit millier de kilomètres de chez ma famille, dans une ville que je ne connaissais pas, et puis en supplément j'ai eu droit à un enseignement dont la forme ne me convenait pas et avec une promo pourrie.
En fait, je n'ai jamais trop travaillé pour les cours, mais cette année ma flemme a atteint des sommets, et j'ai fini par me rendre compte que même si je ne pleurais pas en PLS dans mon lit tous les soirs, j'étais rarement heureuse, ou même juste à l'aise avec mon existence.

C'est lors de discussions avec ma mère (qui m'a accompagnée pour mes suivis étant enfant, et qui travaille dans le médical/neuro-je-ne-sais-quoi, donc elle n'est pas née de la dernière dépression) qu'on s'est demandées si je n'avais pas fait une rechute ou un truc dans le genre. Il a l'air d'y avoir un problème quelque part, dans tous les cas...
Le truc c'est que depuis que je suis au courant de toutes les étiquettes de 'zèbre', 'dépression', même 'psy' ou 'surdouance' et j'en passe, je limite un peu les rapports avec ce monde (d'où mon hésitation vis à vis de ce forum, et mon inscription récente), à cela s'ajoute ma flemme phénoménale de me mobiliser pour quelque chose qui n'a pas fait des miracles il y a quelques années, et qui n'est peut être même pas adapté à mon problème aujourd'hui (comme dit précédemment, je ne m'y connais pas si bien que ça en dépression).

Je ne sais pas ce qui est sage ou non, dois-je me tourner vers des professionnels ou cette petite période de mou va-t-elle passer ?

Je ne peux répondre à te dernière question, ne te connaissant pas.
Par contre, il me semblerait prudent que tu ailles voir quelqu’un.
Ne serait ce parce que tu te questionnes.
Une fois bien installé dans une dépression, c’est difficile d’en sortir.

C’est probablement (j’espère !) un gros coup de mou, mais...

Il y a des évènements importants dans ta vie en ce moment.
Ta vie a changé, tu es loin de chez toi, avec des gens avec lesquels tu n'as pas trop pu te tisser des liens, si j'ai bien compris.
Par la dessus tu te poses des questions sur toi-même.
C'est possiblement tout ça qui génère ton souci, ou pas...

Est ce que tu peux mettre en place une stratégie pour t'auto-tester ?
Qu'est ce qui ferait que tu ailles un peu mieux ?
Répondre (oui, c'est pas simple déjà) et tenter de le faire.
Te donner un temps, genre : si dans trois semaines rien n'a changé, alors j'irais voir un professionnel.

Merci chuna,
J'espère aussi que c'est juste un coup de mou...

Bimbang a écrit:
Est ce que tu peux mettre en place une stratégie pour t'auto-tester ?
Qu'est ce qui ferait que tu ailles un peu mieux ?
Répondre (oui, c'est pas simple déjà) et tenter de le faire.
Te donner un temps, genre : si dans trois semaines rien n'a changé, alors j'irais voir un professionnel.

J'aime bien l'idée de deadline, merci du conseil

Je pense que tu n'es pas dépressive du coup ^^
Trouve ta solution et vas y, fonce !

L'activité sportive augmente le taux de sérotonine.