jalousie, culpabilité, du mal à progresser socialement
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jalousie, culpabilité, du mal à progresser socialement
Bonjour,
je suis jaloux car un proche plaint une autre personne que moi, et me le fait savoir par message, mais je n'ose pas lui dire car c'est moi qui ne tourne pas rond, je devrais avoir confiance que ce proche se soucie de moi, je doute facilement je n'ai presque aucun contact, les gens m'ont laissés tombés depuis l'adolescence, je suis bloqués chez mes parents à la campagne, je souhaiterais reprendre une relation mais comme je me sens l'instigateur de la rupture d'avec mon ex, je le vis mal, je me vois comme un monstre peut être, ça gâche toute opportunité de relation, mes parents m'ayant rabaissés enfant, j'avance à petit pas. Je compte néanmoins déménager car chez mes parents des bruits et le manque de liberté me gênent. j'ai du retourner chez mes parents à cause de la schizophrénie diagnostiquée. Ma mère assoie une emprise il me semble, et j'en souffre. Quand j'étais en ville je me sentais mieux, tranquille sans presque aucun bruit, allant ou je voulait quand je le voulait. Je m'organiser loin de leur regard, car ma mère me fait peut être plus souffrir que mon père pourtant c'est mon père qui m'a détruit par ses mots, mais je le sens moins toxique qu'elle aujourd'hui, avec ma mère j'étais fusionnel dès la naissance.
je suis jaloux car un proche plaint une autre personne que moi, et me le fait savoir par message, mais je n'ose pas lui dire car c'est moi qui ne tourne pas rond, je devrais avoir confiance que ce proche se soucie de moi, je doute facilement je n'ai presque aucun contact, les gens m'ont laissés tombés depuis l'adolescence, je suis bloqués chez mes parents à la campagne, je souhaiterais reprendre une relation mais comme je me sens l'instigateur de la rupture d'avec mon ex, je le vis mal, je me vois comme un monstre peut être, ça gâche toute opportunité de relation, mes parents m'ayant rabaissés enfant, j'avance à petit pas. Je compte néanmoins déménager car chez mes parents des bruits et le manque de liberté me gênent. j'ai du retourner chez mes parents à cause de la schizophrénie diagnostiquée. Ma mère assoie une emprise il me semble, et j'en souffre. Quand j'étais en ville je me sentais mieux, tranquille sans presque aucun bruit, allant ou je voulait quand je le voulait. Je m'organiser loin de leur regard, car ma mère me fait peut être plus souffrir que mon père pourtant c'est mon père qui m'a détruit par ses mots, mais je le sens moins toxique qu'elle aujourd'hui, avec ma mère j'étais fusionnel dès la naissance.
Re: jalousie, culpabilité, du mal à progresser socialement
Salut !
Déjà, prendre ton indépendance et sortir de chez tes parents est une bonne chose comme tu le dis. D'autant qu'à la campagne, ce n'est pas forcément évident pour trouver des groupes, des sorties etc je suppose. Mais je crois comprendre qu'il t'a fallu retourner auprès d'eux. Compliqué comme situation, je te souhaite de trouver le bon équilibre et de réussir à apaiser les choses avec eux. Peut-être que certaines mériteraient d'être verbalisées ?
Pour ce qui est de la relation aux autres et du sentiment de ne pas "convenir", c'est quelque chose que j'ai eu éprouvé, et s'en sortir réclame un long travail pas facile. Penses-tu que tu pourrais te mettre en lien par quelque activité ou groupe à des gens auxquels tu serais relié par un sujet / une pratique / des sorties qui te passionnent ?
En tout cas il semble qu'on se soucie de toi même si cela se traduit par pas mal de maladresses du côté de tes parents. En causer vaudrait le coup ?
Accroche-toi en tout cas
Déjà, prendre ton indépendance et sortir de chez tes parents est une bonne chose comme tu le dis. D'autant qu'à la campagne, ce n'est pas forcément évident pour trouver des groupes, des sorties etc je suppose. Mais je crois comprendre qu'il t'a fallu retourner auprès d'eux. Compliqué comme situation, je te souhaite de trouver le bon équilibre et de réussir à apaiser les choses avec eux. Peut-être que certaines mériteraient d'être verbalisées ?
Pour ce qui est de la relation aux autres et du sentiment de ne pas "convenir", c'est quelque chose que j'ai eu éprouvé, et s'en sortir réclame un long travail pas facile. Penses-tu que tu pourrais te mettre en lien par quelque activité ou groupe à des gens auxquels tu serais relié par un sujet / une pratique / des sorties qui te passionnent ?
En tout cas il semble qu'on se soucie de toi même si cela se traduit par pas mal de maladresses du côté de tes parents. En causer vaudrait le coup ?
Accroche-toi en tout cas
Re: jalousie, culpabilité, du mal à progresser socialement
oui je fait une sortie mais là c'est les vacances, nous faisons de l'"art".
j'ai pu nouer des liens mais pas assez profonds.
ensuite je suis une psychothérapie ; Merci JeannieC. !
j'ai pu nouer des liens mais pas assez profonds.
ensuite je suis une psychothérapie ; Merci JeannieC. !
Re: jalousie, culpabilité, du mal à progresser socialement
Bonjour,
Moi aussi suis jalouse. Déjà, c'est un sentiment humain, et je suis jalouse de l'humanité. Donc, si c'est possible, au moins moi aussi suis jalouse.
De toutes façons, je suis jalouse. Nous ne nous parlerons jamais beaucoup, car, tu verras, je serais jalouse et ce sera insupportable de part et d'autres.
Vous serez sombres, méchants, morbides, car, vous soignerez ma jalousie par la douleur.
Les femmes de bonnes intentions seront superficielles et hypocrites, car, elles me diront d'aimer et non plus de souffrir.
Aussi, je serais une jalouse, infectée par la douleur d'une médiocrité insuffisante, et détournée par la facilité.
Vous partirez, à Dubaï, à Dakar pour la troisième fois en deux ans, emmènerez vos enfants en weekend à Londres, prendrez des selfies à Cuba, nagerez à Jakarta, sourirez à Rio, louerez des vélos en Allemagne, poserez à côté de tags à Chicago : mais moi, vous m'accorderez moins de valeur qu'une paire de chaussure, moins d'importance qu'un téléphone, moins d'attention qu'une place de cinéma.
Vous ne m'écrirez pas, vous ne me parlerez pas, vous ne m'inviterez jamais. Vous ne m'inclurez jamais que dans un stéréotype.
Si vous parlez de moi, ce sera, légèrement, caricaturalement, sans fondement, par mensonge et par haine, par ignorance, par complaisance, par affabulation de classe.
Vous m'interdirez vos loisirs, vous me défendrez accéder à vos recours. Vous direz, non pas que je suis oppressée par vous, mais que je suis jalouse. Vous me dédaignerez parce que vous voyez ma jalousie.
Enfin, vous haïrez l'incommunicabilité de nos destins, et, incapable de soigner la misère de nos pusillanimes contraires, vous me tuerez.
Moi aussi suis jalouse. Déjà, c'est un sentiment humain, et je suis jalouse de l'humanité. Donc, si c'est possible, au moins moi aussi suis jalouse.
De toutes façons, je suis jalouse. Nous ne nous parlerons jamais beaucoup, car, tu verras, je serais jalouse et ce sera insupportable de part et d'autres.
Vous serez sombres, méchants, morbides, car, vous soignerez ma jalousie par la douleur.
Les femmes de bonnes intentions seront superficielles et hypocrites, car, elles me diront d'aimer et non plus de souffrir.
Aussi, je serais une jalouse, infectée par la douleur d'une médiocrité insuffisante, et détournée par la facilité.
Vous partirez, à Dubaï, à Dakar pour la troisième fois en deux ans, emmènerez vos enfants en weekend à Londres, prendrez des selfies à Cuba, nagerez à Jakarta, sourirez à Rio, louerez des vélos en Allemagne, poserez à côté de tags à Chicago : mais moi, vous m'accorderez moins de valeur qu'une paire de chaussure, moins d'importance qu'un téléphone, moins d'attention qu'une place de cinéma.
Vous ne m'écrirez pas, vous ne me parlerez pas, vous ne m'inviterez jamais. Vous ne m'inclurez jamais que dans un stéréotype.
Si vous parlez de moi, ce sera, légèrement, caricaturalement, sans fondement, par mensonge et par haine, par ignorance, par complaisance, par affabulation de classe.
Vous m'interdirez vos loisirs, vous me défendrez accéder à vos recours. Vous direz, non pas que je suis oppressée par vous, mais que je suis jalouse. Vous me dédaignerez parce que vous voyez ma jalousie.
Enfin, vous haïrez l'incommunicabilité de nos destins, et, incapable de soigner la misère de nos pusillanimes contraires, vous me tuerez.
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