Présentation Vinzz

Hello les zèbres,

Bienvenue chez moi, je m'appelle Vincent, j'ai 48 ans, je suis marié, j'ai 3 enfants, et j'habite près de Vannes dans le Morbihan. Pour raconter brièvement mon histoire, j'ai découvert un peu par hasard que je pouvais être différent.
Depuis tout petit, j'avais suspecté cette différence, car en constant décalage avec mon environnement. Mais étant fils unique, je me disais que ce décalage venait de cette spécificité, c'était pratique.

Bref, puisque ce côté « dans un autre vortex » me portait préjudice, je l'ai étouffé pendant des années. J'ai tenté d'être idiot pour me conformer à ce qu'on attendait de moi ...
Jusqu'à ce qu'à l'occasion d'une formation, je rencontre une zèbre qui m'a fait comprendre que j'étais peu être comme elle. J'ai donc commencé à me documenter sur le sujet, et là j'ai pris une grosse claque : ce qui était décrit correspondait trait pour trait à ce que je vivais depuis toujours ! Oui bon c'est bien, merci Jeanne, maintenant, je sais, mais à 45 ans, on en fait quoi ? Faire un test pour le valider, non merci. L'exploiter, voilà une idée !
Donc, de retour au boulot, je me suis décidé à exploiter ce trésor en redoublant d'effort, en me heurtant jour après jour à une organisation pas faite pour moi, au point de faire un quasi burn-out (merci ma femme pour la vigilance).
Cette expérience m'a permis de prendre du recul et de commencer le travail véritable de retrouvaille de mon vrai moi. Eh, oui, être un autre pendant si longtemps, ça laisse des traces. J'ai donc  commencé par quitter mon confortable boulot pour un grand saut dans le vide, en me disant que là, j'aurais la disponibilité pour faire ce travail sur moi, et surtout que je ne pourrais pas faire marche arrière. Tout le monde m'a pris pour un fou, mais en gros, c'était une question de survie.
Aujourd'hui, cela fait 5 mois que je renais, tous les jours, et ça fait du bien – même quand miss procrastination se pointe.
Lire, peindre, monter des projets fantasques, me reconnecter dans et avec la nature, rencontrer d'autres zèbres, picorer des idées partout sur tout, voilà donc mes nouvelles activités.
J'aime les émotions, ça me fait bien chialer. J'aime rêver, méditer, créer, la Beauté, la Connaissance, la transmission, les connexions quand elles sont authentiques, le groupe quand il est bienveillant, me noyer dans la musique.
Je suis enthousiaste, idéaliste, à l'écoute, droit, fidèle mais aussi mélancolique, timide, solitaire.

Donc j'en suis là, où je découvre peu à peu ma mission de vie – rêveur professionnel ?, qui va me permettre de me reconvertir.
Avec en ligne de mire la deadline de la fin de mes indemnités chômage – c'est quand qu'on ouvre le parachute ?

Bon en fait, brièvement c'est toujours long. Merci en tout cas de m'avoir lu jusqu'au bout.

salut bienvenue :-)

Oh la la ta présentation me parle...On a pleins de points communs...Rêveur professionnel!!! Non de Zeus, tu dois connaître le poète ferrailleur, un autre rêveur qui est passé à l'action.

Etre capable d'agir vers ses rêves et pouvoir en assumer les conséquences, bosser, bosser beaucoup, je crois que c'est comme ça que font ceux qui les réalisent.


Bienvenue!

Bonjour,

j'aime bien le "merci ma femme".

Je suis un peu perdue dans le "j'aime les émotions, ça me fait chialer". Euh... Tu aimes ça, toi ? C'est insupportable, pourtant.

Merci de vos messages,
oui le poète ferrailleur, il est top, il a fait un film que j'aimerais voir "J'demande pas la lune, juste quelques étoiles", tout un programme.
Pour assumer les conséquences, bah c'est pas facile car mes choix engagent toute la famille, il faut ménager quelques concessions. En ce moment, j'assure mon rôle d'homme au foyer, avec ses + et ses -, et j'assume totalement.
Sinon, Hortense, pour les émotions, faut que je m'explique. Je n'aime pas du tout pleurnicher. Par ex, quand tu es au cinéma, à un concert, que tu perds le contrôle et que tu peux pas sortir tellement t'as les yeux mouillés. Ou encore quand dans une discussion l'émotion te prends et que tu ne peux plus poursuivre. Ou alors en réunion quand je dois défendre mon point de vue et que je commence à trembloter...
Cette hyper-sensibilité, c'est gênant par rapport au regard des autres. N'empêche que souvent c'est un indicateur qui me dit là tu touches à l'essentiel, un bout de vérité, et ça j'aime.
Belle soirée à vous.

Ah ? Pour moi, c'est une torture. Pas seulement à cause du regard de l'autre, mais parce que c'est trop puissant et que ça me fatigue.

Oui le film c'est vrai, j'en ai entendu parlé.

J'aime bien pleurer aussi, je me fous des regards des autres. Au contraire, je suis fière d'assumer et je me dis que j'ouvre la voie à d'autres qui n'osent pas.

Bon, quand je dis que j'aime pleurer, c'est plutôt d'émotion positive, ou pour une film, parce-que de tristesse c'est moins drôle. Mais comme le dit justemment Vinzz, cette émotion est indicateur de quelque-chose d'essentiel, elle nous guide.