Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
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Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Le mieux serait d’écrire les évènements au jour le jour. Voilà ce qu’il faut éviter, il ne faut pas mettre de l’étrange où il n’y a rien. Je pense que c’est le danger : on s’exagère tout. On force continuellement la vérité.
Tout à l’heur, comme j’allais entrer dans ma chambre, je me suis arrêté net, par ce que je sentais dans ma main un objet froid qui retenait mon attention par une sorte de personnalité. J’ai ouvert la main, j’ai regardé : je tenais tout simplement le loquet de la porte…Eux aussi, pour exister, il faut qu’ils se mettent à plusieurs.
Moi je vis seul, entièrement seul. Je ne parle à personne, jamais ; je ne perçois rien, je ne donne rien. C’est curieux : je viens de remplir dix pages et je n’ai pas dit la vérité – du moins pas toute la vérité. Mais il faut choisir ; vivre ou raconter….
Comment traduire ce brouhaha intérieur, cette effervescence de sentiments, cette sensation bouillonnante du monde, sans trahir ce que l’on pense, en trouvant le mot juste, au bon moment. En étant sûr que l’autre comprendra précisément ce que l’on a à dire. Décrire c’est faire passer ce foisonnement de pensées dans un goulot d’étranglement :
L’age d’homme;
Dans la salle des professeurs ont l’appelait le « rêveur », et pourtant pour cacher une empathie envahissante chaise pratiquait énormément de sport, de ces sports qui vous casse un bras ou une jambe de temps à autres. Mais cela ne suffisait pas, car de l’inhibition il suffit rarement que l’esprit soit fatigué mais, il faut aussi que le corps s’endorme. Alors, le soir, l’hiver et les jours de pluie, Chaise joue aux échecs et au go. A deux pas de l’échec scolaire, Chaise excelle dans les jeux de stratégies. On le pense génie, lui ne perçoit qu’un échappatoire nécessaire 5 heures de jeu minimum pour être anesthésié de toutes formes d’émotions. Un jour alors qu’il se cache dans la bibliothèque d’un collège, Chaise se sent accouché d’un vielle homme, le jeune homme ne comprend pas tout de La République mais, il comprend qu’il devra alors tout à l’amour de la sagesse – plus tard il fera des intégrales et des calculs de dérivées partielles – Chaise était sortie de sa caverne, sans savoir ce qu’était « la mort », « la fierté », ou même « le temps ». En attendant il serait refusé au lycée…
La Légende de la vérité ;
PourHugo Chaise, ce fut une libération, un profond soulagement : que l’on puisse expliquer ce qu’il pense en trouvant les mots et les idées justes.
" Ma condition humaine me fascine.Je sais mon existence limitée et j'ignore parfois pourquoi
je suis sur cette terre,mais parfois je le pressens.Par l'expérience quotidienne, concrète et intuitive,je me découvre vivant pour certains autres,parce que leur sourire et leur bonheur me conditionnement entièrement,mais aussi pour d'autres hommes dont, par hasard, j'ai découvert les émotions semblables aux miennes. Et chaque jour, mille fois,je ressens ma vie , corps et âme ,intégralement tributaire du travail des vivants et des morts. Je voudrais donner autant que je reçois et ne cesse de recevoir. Puis j'éprouve le sentiment satisfait de ma solitude et j'ai presque mauvaise conscience a exiger d'autrui encore quelque chose. Je voie les hommes se différencier par classes sociales et , je le sais, rien ne les justifie si ce n'est la violence. J’imagine accessible et souhaitable pour tous, en leur corps et leur esprit, une vie simple et naturelle. Je me refuse a croire en la liberté et en ce concept philosophique. Je ne suis pas libre, mais tantôt contraint par des pressions étrangères a moi ou tantôt par des convictions intimes. Jeune,'j’ai été frappé par la maxime De Schopenhauer:
"L'homme peut certes faire ce qu'il veut mais il ne peut pas vouloir ce qu'il veut"...
Un livre. Une autobiographie. Et il y aurait des gens qui liraient cette autobiographie et qui diraient : « C'est Chaise qui l'a écrit, c'était un type bruns aux cheveux long avec des lunettes, qui avait 23 ans et qui traînait dans les cafés »
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Tout à l’heur, comme j’allais entrer dans ma chambre, je me suis arrêté net, par ce que je sentais dans ma main un objet froid qui retenait mon attention par une sorte de personnalité. J’ai ouvert la main, j’ai regardé : je tenais tout simplement le loquet de la porte…Eux aussi, pour exister, il faut qu’ils se mettent à plusieurs.
Moi je vis seul, entièrement seul. Je ne parle à personne, jamais ; je ne perçois rien, je ne donne rien. C’est curieux : je viens de remplir dix pages et je n’ai pas dit la vérité – du moins pas toute la vérité. Mais il faut choisir ; vivre ou raconter….
Comment traduire ce brouhaha intérieur, cette effervescence de sentiments, cette sensation bouillonnante du monde, sans trahir ce que l’on pense, en trouvant le mot juste, au bon moment. En étant sûr que l’autre comprendra précisément ce que l’on a à dire. Décrire c’est faire passer ce foisonnement de pensées dans un goulot d’étranglement :
L’age d’homme;
Dans la salle des professeurs ont l’appelait le « rêveur », et pourtant pour cacher une empathie envahissante chaise pratiquait énormément de sport, de ces sports qui vous casse un bras ou une jambe de temps à autres. Mais cela ne suffisait pas, car de l’inhibition il suffit rarement que l’esprit soit fatigué mais, il faut aussi que le corps s’endorme. Alors, le soir, l’hiver et les jours de pluie, Chaise joue aux échecs et au go. A deux pas de l’échec scolaire, Chaise excelle dans les jeux de stratégies. On le pense génie, lui ne perçoit qu’un échappatoire nécessaire 5 heures de jeu minimum pour être anesthésié de toutes formes d’émotions. Un jour alors qu’il se cache dans la bibliothèque d’un collège, Chaise se sent accouché d’un vielle homme, le jeune homme ne comprend pas tout de La République mais, il comprend qu’il devra alors tout à l’amour de la sagesse – plus tard il fera des intégrales et des calculs de dérivées partielles – Chaise était sortie de sa caverne, sans savoir ce qu’était « la mort », « la fierté », ou même « le temps ». En attendant il serait refusé au lycée…
La Légende de la vérité ;
Pour
" Ma condition humaine me fascine.Je sais mon existence limitée et j'ignore parfois pourquoi
je suis sur cette terre,mais parfois je le pressens.Par l'expérience quotidienne, concrète et intuitive,je me découvre vivant pour certains autres,parce que leur sourire et leur bonheur me conditionnement entièrement,mais aussi pour d'autres hommes dont, par hasard, j'ai découvert les émotions semblables aux miennes. Et chaque jour, mille fois,je ressens ma vie , corps et âme ,intégralement tributaire du travail des vivants et des morts. Je voudrais donner autant que je reçois et ne cesse de recevoir. Puis j'éprouve le sentiment satisfait de ma solitude et j'ai presque mauvaise conscience a exiger d'autrui encore quelque chose. Je voie les hommes se différencier par classes sociales et , je le sais, rien ne les justifie si ce n'est la violence. J’imagine accessible et souhaitable pour tous, en leur corps et leur esprit, une vie simple et naturelle. Je me refuse a croire en la liberté et en ce concept philosophique. Je ne suis pas libre, mais tantôt contraint par des pressions étrangères a moi ou tantôt par des convictions intimes. Jeune,'j’ai été frappé par la maxime De Schopenhauer:
"L'homme peut certes faire ce qu'il veut mais il ne peut pas vouloir ce qu'il veut"...
Un livre. Une autobiographie. Et il y aurait des gens qui liraient cette autobiographie et qui diraient : « C'est Chaise qui l'a écrit, c'était un type bruns aux cheveux long avec des lunettes, qui avait 23 ans et qui traînait dans les cafés »
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Dernière édition par Chaise le Sam 20 Aoû 2011 - 4:54, édité 1 fois
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Salut Chaise! Bienvenue dans la savane au milieu des autres zèbres, tous différents de la norme, tous différents entre eux, beaucoup en souffrance, la plupart pratiquement, certains qui ont réussi à trouver le bonheur.
Moi en souffrance avec une zèbrette comme moi.
A bientôt pour des discussions.
@micalement.
Eric zèbre corse.
Moi en souffrance avec une zèbrette comme moi.
A bientôt pour des discussions.
@micalement.
Eric zèbre corse.
Invité- Invité
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
C'est précisément cela qui permet de domestiquer la pensée et de la civiliser. Trouver le mot juste est un jeu passionnant.Décrire c’est faire passer ce foisonnement de pensées dans un goulot d’étranglement
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Fata tu es le sage de ce forum, tel le roi Salomon
Invité- Invité
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
poeterouge a écrit:Fata tu es le sage de ce forum, tel le roi Salomon
N'exagerons rien !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Chaise a écrit: Le mieux serait d’écrire les évènements au jour le jour. Voilà ce qu’il faut éviter, il ne faut pas mettre de l’étrange où il n’y a rien. Je pense que c’est le danger : on s’exagère tout. On force continuellement la vérité.
C'est vrai, on s'exagère... Mais si on se laisse aller à regarder, juste regarder, il y a des instants où la vérité est étrangement poète.
Bienvenue, Chaise
Invité- Invité
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Clédixyque ou athéisme de la pensée visuel : Mon cerveau subvocalise les idées.
« Je pris ma plume et j'essayai de me remettre au travail ; j'en avais par-dessus la tête, de ces réflexions sur le passé, sur le présent, sur le monde. Je ne demandais qu'une chose : qu'on me laisse tranquillement»
« Exister, c'est être là, simplement ; les existants apparaissent, se laissent rencontrer, mais on ne peut jamais les déduire. Il y a des gens, je crois, qui ont compris ça. Seulement ils ont essayé de surmonter cette contingence en inventant un être nécessaire et cause de soi. Or aucun être nécessaire ne peut expliquer l'existence.
L'existence n'est pas quelque chose qui se laisse penser de loin : il faut que ça vous envahisse brusquement, que ça arrête sur vous, que ça pèse lourd sur votre coeur comme une grosse bête immobile – ou alors il n'y a plus rien du tout. »
(Sartre)
« Je pris ma plume et j'essayai de me remettre au travail ; j'en avais par-dessus la tête, de ces réflexions sur le passé, sur le présent, sur le monde. Je ne demandais qu'une chose : qu'on me laisse tranquillement»
« Exister, c'est être là, simplement ; les existants apparaissent, se laissent rencontrer, mais on ne peut jamais les déduire. Il y a des gens, je crois, qui ont compris ça. Seulement ils ont essayé de surmonter cette contingence en inventant un être nécessaire et cause de soi. Or aucun être nécessaire ne peut expliquer l'existence.
L'existence n'est pas quelque chose qui se laisse penser de loin : il faut que ça vous envahisse brusquement, que ça arrête sur vous, que ça pèse lourd sur votre coeur comme une grosse bête immobile – ou alors il n'y a plus rien du tout. »
(Sartre)
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
"Je ne peux plus déterminer où je commence et où je finis." (Jill Bolte Taylor)
http://www.ted.com/talks/jill_bolte_taylor_s_powerful_stroke_of_insight.html
http://www.ted.com/talks/jill_bolte_taylor_s_powerful_stroke_of_insight.html
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
http://video2.ted.com/talk/podcast/2008/None/BenjaminZander_2008-low-fr.mp4
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
J'aurais bien aimé que tu postes plus de textes...
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
https://www.youtube.com/watch?v=8C8n_2vCXpo
Invité- Invité
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Penthes :.............................................................................................................................................................................................................. et !
Invité- Invité
The brain's secrets
Théodicée a écrit:
https://www.youtube.com/watch?v=8C8n_2vCXpo
Merci =)
http://www.ted.com/talks/henry_markram_supercomputing_the_brain_s_secrets.html
~~Henry Markram is director of Blue Brain, a supercomputing project that can model components of the mammalian brain to precise cellular detail -- and simulate their activity in 3D. Soon he'll simulate a whole rat brain in real time.
Penthes- Messages : 104
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Localisation : 978-2-07-034957-9
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Re: Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
“Aesthetic judgments, rather than abstract reasoning, guide and shape the process by which we all come to know what we know.” Daniel Tammet
http://download.ted.com/talks/DanielTammet_2011-low-fr.mp4?apikey=TEDDOWNLOAD
http://download.ted.com/talks/DanielTammet_2011-low-fr.mp4?apikey=TEDDOWNLOAD
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
Le passé, c’est un luxe de propriétaire
" J’ai besoin de me nettoyer avec des pensés abstraites, transparentes comme de l’eau. "
J. P. Sartre
J. P. Sartre
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
The top five regret
The top five regret :
1. «J'aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu'on attendait de moi»
2. «Je regrette d'avoir travaillé si dur»
3. «J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer mes sentiments»
4. «Je regrette de n'être pas resté en contact avec mes amis»
5. «J'aurais aimé m'autoriser à être plus heureux»
«La plupart ne réalisait qu'à la fin que le bonheur était un choix.» Bronnie Ware
1. «J'aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu'on attendait de moi»
2. «Je regrette d'avoir travaillé si dur»
3. «J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer mes sentiments»
4. «Je regrette de n'être pas resté en contact avec mes amis»
5. «J'aurais aimé m'autoriser à être plus heureux»
«La plupart ne réalisait qu'à la fin que le bonheur était un choix.» Bronnie Ware
Penthes- Messages : 104
Date d'inscription : 10/07/2011
Localisation : 978-2-07-034957-9
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