Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
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NikonNiCanon
nikko76
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Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Ma question est assez simple, et je suis à peu près sûr que ce que je vis est partagé par certains d’entre vous. Je ne suis pas à proprement parler en situation d’échec complet. Loin de là. ("De quoi te plains tu, alors ?" Pourrait-on me répondre. Sauf que…)
De fait, je fais un métier qui me plait, je le fais plutôt bien et suis apprécié de mes collègues. Ce métier génère cependant beaucoup de frustration : j’ai le sentiment pesant de ne pas utiliser tout mon potentiel (j’aime pas trop parler en terme de QI, mais disons qu’avec 15 ou 20 points de QI en moins, mon boulot, je le ferais tout aussi bien qu’aujourd’hui…)
En tout cas, par auto-limitation je n’ai pas pu réussir la carrière que je souhaitais faire : enseignant-chercheur…
J’ai abandonné ma thèse, pourtant bien avancée, il y a une dizaine d’années, après un différend stupide que j’ai eu avec mon directeur de thèse. Avant cela – toujours en raison de ce problème d'auto-limitation, lié, dans mon cas, à une forte anxiété sociale (le diagnostic de personnalité évitante a été discuté.), des difficultés à gérer le stress lors d’interventions en public, et la crainte plus fondamentale de n’être pas assez doué (crainte que je trouve aujourd'hui stupide.), j’ai refusé de passer l’agrégation de philo (malgré les conseils de ma directrice de mémoire de maitrise…)
Là-dessus, mes activités extra-professionnelles, créatives, n’ont pas non plus débouché, jusqu’à présent, sur une véritable réussite : j’écris beaucoup… J’ai notamment achevé un roman il y a quelques mois. J’ai eu un très bon contact avec un éditeur, qui après lecture de mon manuscrit semblait disposé à le publier. Aujourd’hui, il procrastine, remettant à plus tard sa décision définitive, suite à l’avis négatif d’une stagiaire.
Tout ceci est pénible au quotidien. Je passe par des phases de déprime très désagréables…qui, heureusement – j’ai de bonnes ressources – ne durent pas trop longtemps !
si vous connaissez cette situation, comment la gérez vous ?
De fait, je fais un métier qui me plait, je le fais plutôt bien et suis apprécié de mes collègues. Ce métier génère cependant beaucoup de frustration : j’ai le sentiment pesant de ne pas utiliser tout mon potentiel (j’aime pas trop parler en terme de QI, mais disons qu’avec 15 ou 20 points de QI en moins, mon boulot, je le ferais tout aussi bien qu’aujourd’hui…)
En tout cas, par auto-limitation je n’ai pas pu réussir la carrière que je souhaitais faire : enseignant-chercheur…
J’ai abandonné ma thèse, pourtant bien avancée, il y a une dizaine d’années, après un différend stupide que j’ai eu avec mon directeur de thèse. Avant cela – toujours en raison de ce problème d'auto-limitation, lié, dans mon cas, à une forte anxiété sociale (le diagnostic de personnalité évitante a été discuté.), des difficultés à gérer le stress lors d’interventions en public, et la crainte plus fondamentale de n’être pas assez doué (crainte que je trouve aujourd'hui stupide.), j’ai refusé de passer l’agrégation de philo (malgré les conseils de ma directrice de mémoire de maitrise…)
Là-dessus, mes activités extra-professionnelles, créatives, n’ont pas non plus débouché, jusqu’à présent, sur une véritable réussite : j’écris beaucoup… J’ai notamment achevé un roman il y a quelques mois. J’ai eu un très bon contact avec un éditeur, qui après lecture de mon manuscrit semblait disposé à le publier. Aujourd’hui, il procrastine, remettant à plus tard sa décision définitive, suite à l’avis négatif d’une stagiaire.
Tout ceci est pénible au quotidien. Je passe par des phases de déprime très désagréables…qui, heureusement – j’ai de bonnes ressources – ne durent pas trop longtemps !
si vous connaissez cette situation, comment la gérez vous ?
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Bonjour nikko,
Merci pour ton partage d'expérience qui me parle et parlera surement à d'autres ici
Au fond, qu'est-ce que "réussir" pour toi ?
Merci pour ton partage d'expérience qui me parle et parlera surement à d'autres ici
Au fond, qu'est-ce que "réussir" pour toi ?
NikonNiCanon- Messages : 35
Date d'inscription : 30/04/2018
Age : 41
Localisation : Versailles
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
en ce qui me concerne si cela bloque je passe à un autre projet c'est tout, suffisamment de centres d’intérêts pour passer de l'un à l'autre
je ne persévère que s'il y a enjeu pour moi et que l'envie y est toujours
sans fun ou envie le projet tombe , mon génie sera reconnu apres ma mort et on s'en fout je serai mort à ce moment là
je ne persévère que s'il y a enjeu pour moi et que l'envie y est toujours
sans fun ou envie le projet tombe , mon génie sera reconnu apres ma mort et on s'en fout je serai mort à ce moment là
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
NikonNiCanon a écrit:Bonjour nikko,
Merci pour ton partage d'expérience qui me parle et parlera surement à d'autres ici
Au fond, qu'est-ce que "réussir" pour toi ?
Parvenir à accorder ses désirs profonds, authentiques, et ses réalisations....
C'est loin d'être évident à atteindre : les désirs de la personne sont ils authentiques ? Comment le savoir ? Quel est le critère ? Ne risque t-on pas d'identifier les désirs de l'autre (ses parents, en particulier.) jusqu'à les faire siens, et, ce faisant, ignorer, au risque d'une souffrance identitaire plus ou moins intense, ce que l'on désire vraiment ? Quant bien même nous avons identifier nos désirs authentiques, avons nous les capacités (physique, intellectuelles etc...) de les réaliser ?
Il y a plein d'entraves, d’embûches... C'est pour cela qu'à mon avis, peu de personnes ont le sentiment de s'être pleinement réalisées dans le domaine professionnel ou personnel.
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Je me demande si l'épanouissement ne provient pas davantage des plus petites choses plutôt que des grands accomplissements. Plus encore, il provient de leur perception, au moment où elles se passent.
De toute façon, l'herbe est plus verte ailleurs : le chanteur voudrait être peintre et l'écrivain acteur.
Que ressent le récipiendaire d'un prix Nobel de physique ? Un accomplissement ou un honneur de plus au milieu de nombreux autres, ou bien un vertige devant tout ce qui lui reste à accomplir sachant qu'il n'aura plus la force et le temps d'y parvenir ? Ou bien ressent-il l'hypocrisie de la chose, lui qui est directeur d'un laboratoire dont les vrais acteurs sont les doctorants ?
Peut-être rêve-t-il d'un métier plus simple, de trouver enfin du temps pour lui, pour son footing, pour finir le puzzle commencé avec son fils, mais il n'a pas le temps pour autant.
Mano Solo chantait ceci : "c'qui compte c'est pas l'issue, mais c'est le combat, c'est le combat".
Le combat peut être effectué avec difficulté ou douceur, mais ce qui est ressenti, perçu, gardé comme souvenir, c'est cela qui compte, au final. Davantage qu'un rêve d'enfant accompli.
Si je donne ces exemples caricaturaux et plus ou moins abstraits, c'est parce que je connais bien des gens qui ont accompli tout et bien au-delà professionnellement et personnellement, et restent très éloignés du bonheur et de la félicité non pas parce qu'ils ont oublié les choses qui comptent, mais parce qu'ils ont oublié de les voir.
Comme Jacopo Belbo, qui passe toute sa vie à regretter de n'avoir pas eu de trompette, alors qu'en réalité, il en a eu une à un moment crucial, qu'il n'a pas su voir.
*
Bon courage.
De toute façon, l'herbe est plus verte ailleurs : le chanteur voudrait être peintre et l'écrivain acteur.
Que ressent le récipiendaire d'un prix Nobel de physique ? Un accomplissement ou un honneur de plus au milieu de nombreux autres, ou bien un vertige devant tout ce qui lui reste à accomplir sachant qu'il n'aura plus la force et le temps d'y parvenir ? Ou bien ressent-il l'hypocrisie de la chose, lui qui est directeur d'un laboratoire dont les vrais acteurs sont les doctorants ?
Peut-être rêve-t-il d'un métier plus simple, de trouver enfin du temps pour lui, pour son footing, pour finir le puzzle commencé avec son fils, mais il n'a pas le temps pour autant.
Mano Solo chantait ceci : "c'qui compte c'est pas l'issue, mais c'est le combat, c'est le combat".
Le combat peut être effectué avec difficulté ou douceur, mais ce qui est ressenti, perçu, gardé comme souvenir, c'est cela qui compte, au final. Davantage qu'un rêve d'enfant accompli.
Si je donne ces exemples caricaturaux et plus ou moins abstraits, c'est parce que je connais bien des gens qui ont accompli tout et bien au-delà professionnellement et personnellement, et restent très éloignés du bonheur et de la félicité non pas parce qu'ils ont oublié les choses qui comptent, mais parce qu'ils ont oublié de les voir.
Comme Jacopo Belbo, qui passe toute sa vie à regretter de n'avoir pas eu de trompette, alors qu'en réalité, il en a eu une à un moment crucial, qu'il n'a pas su voir.
*
Bon courage.
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Je suis assez d'accord avec toi, Aube. Cela rejoint en partie mes propos. Même quand la réussite est au RDV, ce n'est pas un gage de bonheur, de satisfaction... Peut-être y a t-il des prix nobel malheureux de ne pas avoir plus de temps pour eux ?
Ce que tu proposes, c'est une règle de vie proche des bouddhistes.
Contentons nous de ce que la vie nous offre, détachons nous de notre moi, trouvons notre bonheur dans les petites choses, ne cédons pas à nos rêves de grandeur, qui ne sont que des miroirs aux alouettes... Pourquoi pas ?
Intellectuellement, je suis d'accord avec toi. Au quotidien, je n'ai pas la maturité qui me permet d'accepter pleinement cette approche. Tôt ou tard, l'insatisfaction, la frustration de ne pas m'être réalisé comme je l'aurais souhaité reprennent le dessus.
Ce que tu proposes, c'est une règle de vie proche des bouddhistes.
Contentons nous de ce que la vie nous offre, détachons nous de notre moi, trouvons notre bonheur dans les petites choses, ne cédons pas à nos rêves de grandeur, qui ne sont que des miroirs aux alouettes... Pourquoi pas ?
Intellectuellement, je suis d'accord avec toi. Au quotidien, je n'ai pas la maturité qui me permet d'accepter pleinement cette approche. Tôt ou tard, l'insatisfaction, la frustration de ne pas m'être réalisé comme je l'aurais souhaité reprennent le dessus.
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Je le comprends bien ce sentiment et le partage assez régulièrement. La question qui peut se poser est la suivante : pourquoi voulais-tu te réaliser par ce chemin-là ?
J'ai été autrefois marié à quelqu'un dotée d'une ambition précise et vitale, mais édifiée sur des failles. Elle l'a globalement satisfaite mais pas comme elle aurait voulu, et en demeure éternellement amère, d'autant que c'est moi - qui n'était mû par aucune ambition ni projet - qui ait obtenu la position à laquelle elle avait consacré sa vie et ses rêves (je te laisse imaginer l'ambiance dans le couple). Elle souffre d'un manque de reconnaissance, alors que tout le monde respecte ce qu'elle est et ce qu'elle fait. Mais son verre est pour toujours à moitié vide.
J'espère que tu sauras trouver les ressources pour éviter cela, car c'est une souffrance réelle, mais vaine.
J'ai été autrefois marié à quelqu'un dotée d'une ambition précise et vitale, mais édifiée sur des failles. Elle l'a globalement satisfaite mais pas comme elle aurait voulu, et en demeure éternellement amère, d'autant que c'est moi - qui n'était mû par aucune ambition ni projet - qui ait obtenu la position à laquelle elle avait consacré sa vie et ses rêves (je te laisse imaginer l'ambiance dans le couple). Elle souffre d'un manque de reconnaissance, alors que tout le monde respecte ce qu'elle est et ce qu'elle fait. Mais son verre est pour toujours à moitié vide.
J'espère que tu sauras trouver les ressources pour éviter cela, car c'est une souffrance réelle, mais vaine.
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
salut!
Faut passer outre...
J’ai notamment achevé un roman il y a quelques mois.
aujourd'hui t'as amazone ou tu peux publier ton livre !T'auras plus de visibilités et une bien meilleure rémunération...
Moi même j'ai découvert que j'étais http://www.observation-et-imagerie.fr/douance/tdah_douance_melange_explosif.html
ce qui me fait halluciner vous savez que vous êtes zèbres et vous cherchez à vous adapter à une société qui ne vous correspond pas."boulot métro dodo!"
Et de là je vois pleins de messages de personnes en souffrance alors qu'aujourd'hui il y a pleins de possibilités déjà c'est sortir du salariat.Et chercher une indépendance financière pour justement ne plus dépendre d'un job de merde même si c'est cadre sup pour ma part ça représente toujours un job de merde si la personne ne s'y épanouit pas.
voilà rapidement ma contribution
Faut passer outre...
J’ai notamment achevé un roman il y a quelques mois.
aujourd'hui t'as amazone ou tu peux publier ton livre !T'auras plus de visibilités et une bien meilleure rémunération...
Moi même j'ai découvert que j'étais http://www.observation-et-imagerie.fr/douance/tdah_douance_melange_explosif.html
ce qui me fait halluciner vous savez que vous êtes zèbres et vous cherchez à vous adapter à une société qui ne vous correspond pas."boulot métro dodo!"
Et de là je vois pleins de messages de personnes en souffrance alors qu'aujourd'hui il y a pleins de possibilités déjà c'est sortir du salariat.Et chercher une indépendance financière pour justement ne plus dépendre d'un job de merde même si c'est cadre sup pour ma part ça représente toujours un job de merde si la personne ne s'y épanouit pas.
voilà rapidement ma contribution
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Aube a écrit:Je le comprends bien ce sentiment et le partage assez régulièrement. La question qui peut se poser est la suivante : pourquoi voulais-tu te réaliser par ce chemin-là ?
J'ai été autrefois marié à quelqu'un dotée d'une ambition précise et vitale, mais édifiée sur des failles. Elle l'a globalement satisfaite mais pas comme elle aurait voulu, et en demeure éternellement amère, d'autant que c'est moi - qui n'était mû par aucune ambition ni projet - qui ait obtenu la position à laquelle elle avait consacré sa vie et ses rêves (je te laisse imaginer l'ambiance dans le couple). Elle souffre d'un manque de reconnaissance, alors que tout le monde respecte ce qu'elle est et ce qu'elle fait. Mais son verre est pour toujours à moitié vide.
J'espère que tu sauras trouver les ressources pour éviter cela, car c'est une souffrance réelle, mais vaine.
ben parceque cela me plaisait, et que cela convenait farpaitement à ma personnalité, tout simplement. Pareil pour l'écriture... (mais sur ce point, je peux encore parler au présent, continuant d'écrire dès que j'ai un peu de temps devant moi (avec le boulot et les enfants, une heure suffit : fou, les capacités d'adaptation de l'être humain.)
Sinon, j'imagine bien l'ambiance dans le couple ! Cela devait être joyeux...
En effet, il faut éviter le chemin qu'elle a pris : cette souffrance narcissique est aussi réelle que vaine...
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Myamato a écrit:salut!
Faut passer outre...
J’ai notamment achevé un roman il y a quelques mois.
aujourd'hui t'as amazone ou tu peux publier ton livre !T'auras plus de visibilités et une bien meilleure rémunération...
Moi même j'ai découvert que j'étais http://www.observation-et-imagerie.fr/douance/tdah_douance_melange_explosif.html
ce qui me fait halluciner vous savez que vous êtes zèbres et vous cherchez à vous adapter à une société qui ne vous correspond pas."boulot métro dodo!"
Et de là je vois pleins de messages de personnes en souffrance alors qu'aujourd'hui il y a pleins de possibilités déjà c'est sortir du salariat.Et chercher une indépendance financière pour justement ne plus dépendre d'un job de merde même si c'est cadre sup pour ma part ça représente toujours un job de merde si la personne ne s'y épanouit pas.
voilà rapidement ma contribution
C'est une voie très difficile, hasardeuse. Mon meilleur ami, lui aussi zèbre, l'a prise il y a 9 ans. Qu'est-ce qu'il galère....
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
- Spoiler:
- Je rejoins Aube sur sa vision des choses.
Je l'ai terminée, moi, ma thèse, mais j'ai longtemps gardé l'impression de l'avoir ratée.
Je ne suis pas enseignante-chercheuse, j'ai lâché l'affaire après ma thèse, pensant que de toute façon je n'y arriverais jamais (je suis pas très bonne en compétition, ni en relations sociales, et encore moins pour persévérer, d'autant que je ne suis pas très brillante, et que j'ai beaucoup travaillé pour me saborder).
J'ai redoublé plusieurs fois (raté ma prépa, puis 2ième année de DEUG), et je n'ai ainsi pas pu passer une seule fois le concours véto, ce que je voulais faire depuis toute petite fille. Longtemps j'en ai gardé la honte, et la rancune envers moi même. Sabotage également (quand tu ne tentes pas, tu es certain de ne pas échouer, et l'inconscient pousse à faire beaucoup plus de choses qu'on ne le croit).
Je pourrais continuer, histoire de te montrer à quel point j'ai honte de mes études.
Enfin... avais honte.
Désormais, je m'en moque (bon, faut pas trop me titiller sur ma thèse lol)
Je crois que ce qui pose souci, c'est de s'accuser des échecs, car aurait pu faire mieux.
Faut finir par comprendre que si l'on est responsable d'un certain nombre de choses dans la vie, ya une part que l'on ne contrôle pas, et qui dépend de beaucoup choses extérieurs, soit de la façon dont la vie nous a façonnés.
Lors de ma thèse, j'étais en tel stress quotidien, persuadée que j'étais que de la merde (littéralement), donc en totale inhibition. Incapable de faire des propositions, persuadée que j'étais pas à ma place. J'ai honteusement procrastinée, en passant des heures au labo, à perdre du temps sur le net.
Franchement, je l'ai pas choisi, d'être dans cet état. J'ai tenté des trucs, mais ça met du temps pour changer, plus longtemps dans mon cas que la durée de ma bourse. (puis surtout j'avais pas rencontré la bonne personne)
Alors aujourd'hui, mon sentiment d'échec s'est vraiment calmé.
Je ne serai plus chercheuse, ça me manque, j'ai un boulot qui me passionne pas vraiment, mais je peux faire d'autres trucs passionnants, que je rêve de faire depuis toujours.
et je les fais.
J'ai mis le temps, pour me lancer, mais maintenant j'y arrive.
Et j'ai appris à me contenter de ce que je faisais.
Le domaine que tu as choisi est extrêmement difficile.
Je suppose que tu en es conscient.
Je suppose que tu as déjà lu des biographies d'écrivains, et que tu as vu le nombre de refus qu'ils ont eu pour la plupart avant de réussir à publier.
La chance que ça demande.
Ptèt aussi les compétences sociales...
Donc ton histoire ne m'étonne pas.
Et ce n'est pas forcément lié à ton talent.
Ce besoin de reconnaissance, je l'ai également. Je ne sais pas non plus comment le gérer.
Mais je ne crois pas que ce soit dans le succès uniquement.
C'est dans le regard bienveillant qu'on porte sur soi-même, et celui de quelques personnes de confiance.
Ce qui a changé chez moi, c'est un ensemble de choses, à commencer par la confiance en moi. (je l'ai payé assez cher lol : 4 ans de thérapie boudiou) J'ai pas fini, mais je suis plus apaisée aujourd'hui.
Ptèt que si ça te pèse trop, ça pourrait être intéressant de voir un psy pour ça ?
Sinon je pense à autre chose. Ya des gens qui lancent des projets participatifs. Les gens te subventionnent et en retour tu les fais virtuellement participer à ton projet. ça peut pas être une solution ?
Ya plein de trucs modernes auxquels on ne pense pas forcément...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Eternel insatisfait qui "se soigne" et progresse... j'ai le défi quotidien de voir le verre plutôt à moitié plein, easier said than done
persévérer quand c'est important, essayer différemment si ça ne marche pas
essayer des trucs complètement nouveaux, contre intuitifs, en particulier des disciplines où je ne suis pas à l'aise et donc à moindre enjeu en termes d'égo, peut apporter un éclairage, j'ai parfois été surpris de surestimer des points "forts" et sous estimer des points "faibles"
trouver les bonnes personnes pour en parler, comme dit précédemment
j'aimerais qu'il soit moins tard pour répondre mieux un autre jour
persévérer quand c'est important, essayer différemment si ça ne marche pas
essayer des trucs complètement nouveaux, contre intuitifs, en particulier des disciplines où je ne suis pas à l'aise et donc à moindre enjeu en termes d'égo, peut apporter un éclairage, j'ai parfois été surpris de surestimer des points "forts" et sous estimer des points "faibles"
trouver les bonnes personnes pour en parler, comme dit précédemment
j'aimerais qu'il soit moins tard pour répondre mieux un autre jour
yataheeh- Messages : 38
Date d'inscription : 21/04/2018
Age : 49
Localisation : ch'nord
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Les chèques ? Je ne sais pas gérer, mais j'utilise de plus en plus ma carte.
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Merci pour ton témoignage, Chuna (ainsi que pour ceux d’Aube, qui vise assez juste.)
C’est difficile de gérer son propre besoin de reconnaissance. Difficile de s’en débarrasser aussi… Dans mon cas, rapports très compliqués avec mes pairs, dès la primaire, et jusqu’au lycée, avec beaucoup de rejet de leur part, de la violence verbale, une mise à l’écart quasi-systématique, que j’alimentais inconsciemment – je ne me pose pas en victime, j’avais ma part de responsabilité (les choses ne se sont améliorées que lorsque je me suis laissé « couler » en seconde : je me souviens de ma prof de physique et prof principale, qui m’avait convoqué au milieu du deuxième trimestre : « Vous démissionnez devant l’effort, Nicolas…c’est du gâchis ! Vous allez redoubler, inévitablement, alors que vous avez plein de capacités non exploitées par paresse… » Elle avait vu juste : j’ai redoublé…mais cela m’a fait du bien de « changer de camarades » l’année suivante), et manque de reconnaissance venant de mon père (manque de reconnaissance qu’il a du reste admis spontanément peu avant sa mort.)
Cela créé une sorte de gouffre en soi, d’avidité insatiable pour la reconnaissance, qui prend presque la forme d’un désir de revanche, pas très sain en soi : « Vous m’avez rejeté, vous me preniez pour un imbécile, un type infréquentable…je vais vous montrer, par un petit renversement, que vous vous êtes plantés ! »
Sinon, concernant l’écriture : oui, j’ai conscience de tout ce que tu écris, Chuna…. A la limite, c’est plus difficile de se faire éditer que d’obtenir une agrég ou un poste de maitre de conférence ! Je suis déjà heureux d’avoir eu un écho positif d’un éditeur, concernant un projet qui a des qualités, mais dont j’aperçois aussi les défauts, maintenant qu’il est achevé. Si finalement il se « risque » à le publier, tant mieux. Si non : j’en passerai par l’auto édition numérique, comme le suggère Myamato.
En tout cas, merci pour votre « écoute » attentive ! Je sais par mon métier combien cela peut être difficile d’écouter quelqu’un se plaindre…
C’est difficile de gérer son propre besoin de reconnaissance. Difficile de s’en débarrasser aussi… Dans mon cas, rapports très compliqués avec mes pairs, dès la primaire, et jusqu’au lycée, avec beaucoup de rejet de leur part, de la violence verbale, une mise à l’écart quasi-systématique, que j’alimentais inconsciemment – je ne me pose pas en victime, j’avais ma part de responsabilité (les choses ne se sont améliorées que lorsque je me suis laissé « couler » en seconde : je me souviens de ma prof de physique et prof principale, qui m’avait convoqué au milieu du deuxième trimestre : « Vous démissionnez devant l’effort, Nicolas…c’est du gâchis ! Vous allez redoubler, inévitablement, alors que vous avez plein de capacités non exploitées par paresse… » Elle avait vu juste : j’ai redoublé…mais cela m’a fait du bien de « changer de camarades » l’année suivante), et manque de reconnaissance venant de mon père (manque de reconnaissance qu’il a du reste admis spontanément peu avant sa mort.)
Cela créé une sorte de gouffre en soi, d’avidité insatiable pour la reconnaissance, qui prend presque la forme d’un désir de revanche, pas très sain en soi : « Vous m’avez rejeté, vous me preniez pour un imbécile, un type infréquentable…je vais vous montrer, par un petit renversement, que vous vous êtes plantés ! »
Sinon, concernant l’écriture : oui, j’ai conscience de tout ce que tu écris, Chuna…. A la limite, c’est plus difficile de se faire éditer que d’obtenir une agrég ou un poste de maitre de conférence ! Je suis déjà heureux d’avoir eu un écho positif d’un éditeur, concernant un projet qui a des qualités, mais dont j’aperçois aussi les défauts, maintenant qu’il est achevé. Si finalement il se « risque » à le publier, tant mieux. Si non : j’en passerai par l’auto édition numérique, comme le suggère Myamato.
En tout cas, merci pour votre « écoute » attentive ! Je sais par mon métier combien cela peut être difficile d’écouter quelqu’un se plaindre…
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Sachant l'étymologie de ton prénom... qu'attends-tu pour la victoire ?
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
lol je suis encore plus mal à l'aise avec la foule qu'avec la victoire
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Ah, la foule...
La victoire, c'est d'arriver à gérer son anxiété dans la foule.
La victoire, c'est d'arriver à gérer son anxiété dans la foule.
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Je reviens après la bataille, désolée je n'ai pas eu beaucoup de temps mais n'oublie pas.
J'ai un vécu proche de celui de nikko76 et Chuna
Plus généralement, me vient la question du jugement (de soi ici), de sa valorisation et sa généralisation.
Pour jouer les désagréables ( mais bienveillante ):
Ne pas s'estimer soi même ne peut qu'inviter les autres à nous renvoyer la même chose, partant de là ...
Et puis au nom de quoi leur jugement serait plus valable que le notre ?
Pour leur prouver quoi d'ailleurs ? Que nous sommes chouette ? Quel est leur intérêt dans l'affaire ?
Adulte, on n'a plus à demander l'autorisation de se reconnaître favorablement soi-même . On se la donne Elle ne mords pas, ne brûle pas ... quoique .
Je reconnais que s'autoriser ce bonheur aujourd'hui viendrai sanctionner tout le temps où on se l'est interdit. Oui, ça fait mal à l'orgueil. C'est lui qui est 'mordu et brulé' dans l'affaire, mais heureusement il ne nous défini pas. C'est un prix à payer pour accéder à plus de tempérance.
Je l'ai envoyé un peu valser cet orgeuil ( et continue toujours) , pour cesser cette quête anxieuse ++ de performance qui me prouvait seulement que je n'avais pas assez confiance en moi. Ce calme intérieur nouveau limite l'auto sabotage et attire les autres au quotidien... ou pas !
Mais ce "ou pas" n'est plus aussi 'grave' désormais. Il me fait même rire ... des autres, de moi. ( et parfois le 'ou pas' est franchement pas plus mal, disons le ...)
Aujourd'hui j'ose plaquer mon job passion qui n'en n'est plus vraiment une, retourne sur les bancs de la fac et suis stagiaire.
Nous sommes plusieurs dans ce cas dans une promo de trente 23-24 ans .
Agir pour réaliser sa vision ... paraît-il
nikko76 ... à quand Nikko76 ?
J'ai un vécu proche de celui de nikko76 et Chuna
Plus généralement, me vient la question du jugement (de soi ici), de sa valorisation et sa généralisation.
Pour jouer les désagréables ( mais bienveillante ):
Ne pas s'estimer soi même ne peut qu'inviter les autres à nous renvoyer la même chose, partant de là ...
Et puis au nom de quoi leur jugement serait plus valable que le notre ?
Pour leur prouver quoi d'ailleurs ? Que nous sommes chouette ? Quel est leur intérêt dans l'affaire ?
Adulte, on n'a plus à demander l'autorisation de se reconnaître favorablement soi-même . On se la donne Elle ne mords pas, ne brûle pas ... quoique .
Je reconnais que s'autoriser ce bonheur aujourd'hui viendrai sanctionner tout le temps où on se l'est interdit. Oui, ça fait mal à l'orgueil. C'est lui qui est 'mordu et brulé' dans l'affaire, mais heureusement il ne nous défini pas. C'est un prix à payer pour accéder à plus de tempérance.
Je l'ai envoyé un peu valser cet orgeuil ( et continue toujours) , pour cesser cette quête anxieuse ++ de performance qui me prouvait seulement que je n'avais pas assez confiance en moi. Ce calme intérieur nouveau limite l'auto sabotage et attire les autres au quotidien... ou pas !
Mais ce "ou pas" n'est plus aussi 'grave' désormais. Il me fait même rire ... des autres, de moi. ( et parfois le 'ou pas' est franchement pas plus mal, disons le ...)
Aujourd'hui j'ose plaquer mon job passion qui n'en n'est plus vraiment une, retourne sur les bancs de la fac et suis stagiaire.
Nous sommes plusieurs dans ce cas dans une promo de trente 23-24 ans .
Agir pour réaliser sa vision ... paraît-il
nikko76 ... à quand Nikko76 ?
NikonNiCanon- Messages : 35
Date d'inscription : 30/04/2018
Age : 41
Localisation : Versailles
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Je ne sais pas si c'est tant une question d'orgueil, du moins pour moi, que de capacité (d'incapacité, plutôt) à tolérer l'imperfection chez les gens (chez moi en premier, du coup).
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Dans mon cas c'est plutôt la croyance erronée qu'il fait être parfait pour être aimé.
Qd tu ne reçois pas ta dose d'amour inconditionnel ou qu'on te fait croire que l'amour c'est sous conditions...
Qd tu ne reçois pas ta dose d'amour inconditionnel ou qu'on te fait croire que l'amour c'est sous conditions...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Ah, ben, c'est probablement lié, forcément.
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Merci pour vos retours, je souhaite juste préciser que l'orgueil (comme moyen défensif, protecteur, conservateur) peut prendre bien des visages et puise parfois ses racines dans les failles narcissiques. Spinoza en décrit fort bien les mécanismes retors dont on peut être dupes. Bien entendu, il ne s'agit pas toujours d'orgueil .
Je suis souvent prudente sur les attributions causales, à fortiori sur de telles dynamiques difficilement accessible au champ de la conscience, mais aussi par souci du respect des règles de la logique et des singularités de chacun .
Il est ardu de se distancer de ses propres représentations, ceci ne vous est pas envoyé à titre personnel, je m'y inclus
Je suis souvent prudente sur les attributions causales, à fortiori sur de telles dynamiques difficilement accessible au champ de la conscience, mais aussi par souci du respect des règles de la logique et des singularités de chacun .
Il est ardu de se distancer de ses propres représentations, ceci ne vous est pas envoyé à titre personnel, je m'y inclus
NikonNiCanon- Messages : 35
Date d'inscription : 30/04/2018
Age : 41
Localisation : Versailles
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Laure gueuille pendant que Laure tance.
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Je trouve que l'orgueil est accusateur.
Alors que je crois qu'il n'est que conséquence du reste.
Je suis souvent prudente sur les attributions causales, à fortiori sur de telles dynamiques difficilement accessible au champ de la conscience, mais aussi par souci du respect des règles de la logique et des singularités de chacun.
Je comprends, et ce que je dis, je le dis pour moi.
En tout cas, ça me semble plus fiable que ce que j'ai pu entendre autrement.
En fait, Miss NiconNicanon, dès que je sens une approche psychanalytique, je buggue et donc forcément, les failles narcissiques m'y renvoient, même si c'est pas du tout lié pour toi.
Mais probablement que je suis à côté de la plaque...
Alors que je crois qu'il n'est que conséquence du reste.
Je suis souvent prudente sur les attributions causales, à fortiori sur de telles dynamiques difficilement accessible au champ de la conscience, mais aussi par souci du respect des règles de la logique et des singularités de chacun.
Je comprends, et ce que je dis, je le dis pour moi.
En tout cas, ça me semble plus fiable que ce que j'ai pu entendre autrement.
En fait, Miss NiconNicanon, dès que je sens une approche psychanalytique, je buggue et donc forcément, les failles narcissiques m'y renvoient, même si c'est pas du tout lié pour toi.
Mais probablement que je suis à côté de la plaque...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
chuna56 a écrit:Je trouve que l'orgueil est accusateur.
Alors que je crois qu'il n'est que conséquence du reste.
Je suis souvent prudente sur les attributions causales, à fortiori sur de telles dynamiques difficilement accessible au champ de la conscience, mais aussi par souci du respect des règles de la logique et des singularités de chacun.
Je comprends, et ce que je dis, je le dis pour moi.
En tout cas, ça me semble plus fiable que ce que j'ai pu entendre autrement.
En fait, Miss NiconNicanon, dès que je sens une approche psychanalytique, je buggue et donc forcément, les failles narcissiques m'y renvoient, même si c'est pas du tout lié pour toi.
Mais probablement que je suis à côté de la plaque...
Aucun reproche ou accusation Chuna, ce n'est pas le genre de la maison tout simplement parceque je ne suis personne pour juger les autres.
Puis au fond je pense même que nous sommes d'accord.
J'ai employé un petit jargon psychanalytique, mais il ne faudrait pas qu'il vienne discréditer l'idée à ce titre.
Si tu préfères la sauce philo pas de souci
Quand je parle d'orgueil comme "défense" etc, c'est en effet comme une manifestation, un 'proxy' (variable) d'autre chose.
L'orgueil en soi n'est ni bien ni mal. Il est. Au même titre qu'une tomate, pourtant la tomate n'est pas perçue comme accusatrice.
Je ne mets donc pas de notion moralisatrice, stigmatisante dans "orgueil", "faille narcissique" etc.
Toutefois je ne veux pas dévier davantage du sujet lancé par nikko76 .
La pratique de l'introspection force la lucidité, j'espère, à minima; Elle ouvre au bonheur si les envies rejoignent la réalité mais peut déclencher l'angoisse si elle révèle un décalage entre ces désirs et et le réel.
Alors oui, de la confiance et de la bienveillance envers soi-même sur ce chemin qui met des cailloux dans les chaussures. Au final on le termine pied nus
.
NikonNiCanon- Messages : 35
Date d'inscription : 30/04/2018
Age : 41
Localisation : Versailles
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Il faudra que je revienne sur ce fil où se décrit la pelote où se serrent et s'emmêlent les choses qui me taraudent : potentiel, multiplicité, rapport avec sa "facilité", avec les jugements (ceux des autres et ceux son propre jury intérieur et pas très populaire).
L'idée d'aller "au bout des choses", mais lesquelles, et jusqu'où ? Que et comment choisir ? Comment accepter les renoncements et fermer les portes sur ce qu'on n'a pas pu mener, ou aussi loin que pousser son bouchon semblait possible ?
Il y a de quoi constituer une rente pour un psy avec ça, non ?
L'idée d'aller "au bout des choses", mais lesquelles, et jusqu'où ? Que et comment choisir ? Comment accepter les renoncements et fermer les portes sur ce qu'on n'a pas pu mener, ou aussi loin que pousser son bouchon semblait possible ?
Il y a de quoi constituer une rente pour un psy avec ça, non ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Bird a écrit:Il faudra que je revienne sur ce fil où se décrit la pelote où se serrent et s'emmêlent les choses qui me taraudent : potentiel, multiplicité, rapport avec sa "facilité", avec les jugements (ceux des autres et ceux son propre jury intérieur et pas très populaire).
L'idée d'aller "au bout des choses", mais lesquelles, et jusqu'où ? Que et comment choisir ? Comment accepter les renoncements et fermer les portes sur ce qu'on n'a pas pu mener, ou aussi loin que pousser son bouchon semblait possible ?
Il y a de quoi constituer une rente pour un psy avec ça, non ?
Hello,
Tu as déjà su trouver, définir, poser les bonnes questions essentielles à mes yeux.
Il semblerait que tu n'as plus qu'à faire ta "map mind" autour avec des recherches d'éléments de réponse, semble-t-il.
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
Ça repose beaucoup sur la lecture et relecture des entreprises, des évènements il me semble.
Pour la map mind, plutôt du A3 ?
Pour la map mind, plutôt du A3 ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Comment gérer vous le manque de réussite / l’impression d’un demi échec existentiel ?
En tous cas ça me réussit, et par plusieurs angles en plusieurs temps.
Plusieurs ramettes de A3, plusieurs murs, plusieurs pièces ?
Ou alors un A 5 ?
Ça dépend de l'ampleur des problèmes.
Il y a des aigles qui utilisent toutes les chaînes de montagnes et nous on croit encore que c'est de la neige...
Je rajoute aussi un fond musical et quelques plumes jaunes, mais les goûts et les couleurs, chacun voit selon lui
Sésame Street.
Big Bird sing about the mistakes.
Sésame Street/YouT.*
Dernière édition par So Sûre le Jeu 22 Oct 2020 - 13:17, édité 1 fois (Raison : *ajout d'un bout.)
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
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