ressources pour gérer son tdah

Salut!

en espérant que ça aide j'ai mis un bout de temps avant de comprendre tous ça et c'est une délivrance de plus!
Y a plus qu'à ...



STRATÉGIES POUR ÉTUDIER AVEC UN TDAH
Les études universitaires exigent que les étudiants développent une plus grande autonomie. Cet objectif semble plus difficile à atteindre pour les étudiants aux prises avec un trouble déficitaire de l’attention ou d’hyperactivité (TDAH). Plusieurs éprouvent un problème à s’autodiscipliner, à être méthodique et sont portés à la procrastination. Ils ont besoin d’une structure externe pour se centrer sur la tâche et être plus productifs. La mise en place de stratégies d’organisation est donc nécessaire pour la poursuite et la réussite de leurs études.

Des stratégies d’études spécifiques pour les personnes ayant un TDAH seront abordées. Vous pouvez cibler une zone de difficulté à la fois et mettre en pratique les solutions suggérées pendant une période de temps assez longue (3 mois environ) pour en vérifier l’efficacité. Vous pouvez consulter les ressources disponibles au Centre d’aide aux étudiants pour vous guider dans l’application de ces solutions


https://www.aide.ulaval.ca/apprentissage-et-reussite/textes-et-outils/strategies-d-apprentissage/strategies-pour-etudier-avec-un-tdah/


Le déficit d'attention est la base du TDAH et il se décline en 3 types qui se différencient fortement sur l'aspect comportemental :
■ Type inattentif
C'est la base de ce trouble et c'est plus une inconsistance de l'attention qu'un déficit d'attention. Ceux qui ont uniquement cette composante sont des
rêveurs et passent d’une idée à l’autre, souvent sans les mettre en action et donc en commençant peu d'actions. Distraits, étourdis,
démotivés chroniques, indécis, capable d'hyperfocaliser aussi, ils ne sont pas souvent diagnostiqués TDAH, car ils ne dérangent pas leur
entourage et semblent à l'opposé de l'hyperactivité au niveau comportemental. Ils sont au contraire hypoactifs et peuvent même sembler
apathiques aux yeux des autres. Ils sont peu souvent connectés avec la réalité du moment. Ce sous-type concerne un peu plus les jeunes
filles et les femmes.
■ Type hyperactif
Très médiatisé chez les enfants ces dernières années, les adultes hyperactifs sont devenus avec l'âge moins agités physiquement mais passent
inlassablement d’une action à un autre sans en terminer la plupart, les empêchant d'atteindre leurs objectifs trop nombreux ou incompatibles
avec leur trouble. Ce sous-type concerne un peu plus les jeunes garçons et les hommes. Ne pas confondre avec les hyper-actifs (en 2 mots)
qui ont une multitude d’activités mais qui s’organisent bien et mènent généralement à bout ce qu'ils entreprennent.
■ Type impulsif
Ils agissent ou parlent avant de réfléchir, prennent des risques, ont un tempérament explosif ou simplement plaquent tout régulièrement. Cela
peut être visible de l'extérieur (plus masculin) ou rester interne, et cela peut induire des comportements étranges et irréguliers, avec une vie
interne très mouvementée alternant les émotions agréables et désagréables très rapidement.
■ Combinaison Déficit d'attention / Hyperactivité / Impulsivité
Les adultes TDAH alternent souvent entre deux ou trois de ces types, avec des cycles courts (quelques heures ou jours). Il y a aussi des
changements fréquents d'humeur et de niveaux d'énergie, à ne pas confondre avec le trouble bipolaire où les changements sont moins
fréquents et plus stéréotypés.
T

http://tdah-adulte.org/tdah-adulte.pdf

Merci Myamoto pour ce lien sur les ressources de l'uni Laval!

LaArchiMadOldR a écrit:Merci Myamoto pour ce lien sur les ressources de l'uni Laval!

Oui c'est super bien foutu!

Par contre dans une conférence j'ai vu qu'un tdah couplé avec la douance qu'un surdoué avec un TDAH va des fois mieux se concentrer en faisant deux choses en même temps.Cela me rappel que Jules César dictait à 4 secrétaires en même temps!

Là j'ai pas noté la vidéo je crois que c'est dans une conférence du docteur Révol?

Pour l'instant je préfères me concentrer/avancer sur du concret vu ma situation de vie qui me correspond pas.

J'ai remarqué que les conseils donné je les avais appliqué avec succès dans le sport.Il y a d'autres points que je découvre.Bref vachement important de se connaître dans un premier temps et c'est pas les psys que j'ai vu qui m'ont aidé à côté de la plaque la grande majorité du temps!

Si vous avez des infos tdah et surdoué faite tourner!

https://chrome.google.com/webstore/detail/stayfocusd/laankejkbhbdhmipfmgcngdelahlfoji?hl=fr

un autre outil qui m'aide bien quand on a tendance à griller trop de temps sur les forums...

je files j'ai du taf!

Concrétisons!Concrétisons! lol

bonjour ,désolée, je ne sais pas ou mettre mon message et je ne veux pas ouvrir un énième post sur le sujet du TDA/H ..mon fils est TDA sans hyperactivité plutôt profil impulsif (comme moi je dirais d'ailleurs)..il a 9 ans..des parents viennent de me conseiller de l'équithérapie ça a aidé leur fille même sur les troubles dys et beaucoup sur la confiance en soi...donc à voir... en revanche je ne sais pas si ça aide les adultes ... désolée encore si je suis un peu HS .

Il semblerait qu'une supplémentation en omégas-3 apporte des bienfaits :
http://www.collectif-parents-tdah-ouest.fr/equazen-tdah-articles-description-temoignages/

Bonjour,

Comme beaucoup je ne veut pas ouvrir un énième post.

Suite à mon test WAIS iV et aussi au teste récent que j'ai passé avec mon orthophoniste pour lui permettre de cibler ma rééducation, si semble que j'aurais aussi un TDAH ...

Mon Psy prend en compte et va prendre un peut de temps pour expertiser cela un peut plus profondément avant, si besoin, de m'orienter vers un collègue à lui spécialiste des TDAH pour adulte.

Je vais lire autant que possible ce qui en est dit ici !

Mais le sujet semble dense ... j'ai de quoi lire LOL !

DYS + HPI + TDAH semble un classique non ?

Cordialement.

RL.

Biper a écrit:bonjour ,désolée, je ne sais pas ou mettre mon message et je ne veux pas ouvrir un énième post sur le sujet du TDA/H ..mon fils est TDA sans hyperactivité plutôt profil impulsif (comme moi je dirais d'ailleurs)..il a 9 ans..des parents viennent de me conseiller de l'équithérapie ça a aidé leur fille même sur les troubles dys et beaucoup sur la confiance en soi...donc à voir... en revanche je ne sais pas si ça aide les adultes ... désolée encore si je suis un peu HS .

Mon fils cadet de 10 ans est TDA et dys en veux tu en voila. Pas d’équidés mais une paire de chiots réussit à lisser ces inhabilités sociales en plus d’oeuvrer pour sa confiance entamée par des résultats scolaires bas au regard de ses compétences. Je ne sais si cela a un lien, mais étant aspie sur les bords et connaissant cet état mes parents ont pris soin de toujours m’entourer d’animaux pour déplacer mes intérêts sur eux et me servir d’eux comme extension de moi. Ce fut salutaire je dois le dire. 
Pour les adultes il y a des applications qui peuvent aider à gérer les tâches, à les prolonger au delà des limites naturelles.

Genre mettre des réveils tout le temps pour se rappeler ci ou ça XD Ca fait sursauter quand ca sonne mais au moins on se rappelle qu'on devait se souvenir de qqchose ...humm ... que disais-je ?

Hello,

Je rouvre ce poste car j'ai connu et je connais encore des gros soucis d'impulsivité (dans mes paroles surtout et avant c'était même dans mes actions), elle est surtout en lien avec la colère, je n'arrive quasi pas à ne pas pêter un câble sur mon partenaire du moment et ça m'a déjà valu beaucoup beaucoup de regrets, de culpabilité, de colère/haine envers moi-même par la suite. J'ai commencé les tests TDA cet été, puis j'ai arrêté car toutes les questions de l'anamnèse me soulaient un peu mais j'ai repris rendez-vous et je les terminerai en décembre (ayant eu à nouveau des soucis par la suite).

J'en étais arrivée au point de prendre de la rilatine certaines journées avec mon (ex-)copain car j'avais peur de vriller avec lui.

On m'a pas mal parlé de communication non violente mais ça n'a que très peu d'effet, c'est comme si vous mettiez un gilet pour vous protéger d'une tornade. J'essaie de dire "je me sens blabla.." mais je perds patience et ma crise finit par arriver deux / trois scènes plus loin.

Le problème est que ça devient de plus en plus douloureux pour moi de me supporter, parfois je relis certains messages que j'ai envoyé et j'ai l'impression d'être un monstre, je deviens très, voire beaucoup trop cash et ça contrecarre complètement avec "la gentille wanto" qui n'ose pas dire ce qu'elle pense par peur de blesser et qui aimerait rester dans l'amour, la compassion et la bienveillance.

En général 30 minutes après avoir tout balancé mon interlocuteur reçoit un message dans lequel je me fonds en excuses et en culpabilité. Ca fait deux ans que je fais le coup à mon psy et à mes proches, et la thérapie ne change vraiment rien. Ceux qui me connaissent ne m'en veulent pas et acceptent +- mais moi je trouve ça assez inacceptable, je ne supporte pas le manque de respect et j'ai l'impression d'être en pleins de dedans.
Quand j'étais petite, je sais que ma mère me sortait de la pièce et me demandait de m'asseoire sur les marches et je devais revenir qu'une fois calmée. J'essaie encore de faire ça, je pars dans ma chambre et ça me calme un peu, mais au moment où je dois communiquer le problème revient en général assez vite.

Je suis preneuse de toutes solutions... merci beaucoup!

Pas vraiment des solutions, juste des idées en vrac... Je suis un peu comme ça, mais pas avec tout le monde et de loin. Il y a des gens qui savent me mettre hors de mes gonds. D'autres pas du tout. Alors je suis peut-être à coté de la plaque, mais peut-être y a-t-il aussi un truc qui fait que tu fréquentes prioritairement des gens qui ont le don de te mettre en dehors de tes gonds. Est-ce que tu as creusé cette piste?

Sinon, prendre de la ritaline n'est pas un crime contre l'humanité. C'est une gestion de son corps, comme peut l'être la prise de café pour les gens fatigués le matin. Si tu constates des résultats (il faut pour cela mettre des points de mesure - qu'est-ce qui se passe sans, qu'est-ce qui se passe avec, et combien de temps ça dure) et choisir des objectifs réalistes en fonction. A noter que ça ne marche pas avec tout le monde. D'où l'interêt de mesurer l'effet sur soi, de manière régulière, pour mieux maitriser sa trajectoire de vie, et détecter si c'est un outil valable ou pas dans le cas de sa propre existence.

Si tu as pris de la ritaline, c'est que tu as été diagnostiquée ? Pourquoi ne pas continuer ?

Sur la colère, je ne retrouve pas les PDF sur la voie de l'écoute, mais je recopie une page :

Considérations sur la colère
Il existe au moins trois sortes de colère :

- La colère psychologique, qui vient d’une croyance que ce qui se passe, que ce que je fais ou que fait l’autre est erroné ; Dieu se trompe et j’ai à le rectifier (« On n’a pas le droit de me traiter ainsi », « Je me suis encore trompé », « C’est injuste », etc.)

- La colère paravent, encore mélangée à des pensées, qui déguise une peur ou une tristesse profonde (ainsi un parent longtemps dans l’inquiétude sur le sort de son enfant le grondera dans un premier temps, une fois qu’il aura été rassuré).

-L’émotion de la colère, qui nous permet de mobiliser nos moyens pour faire face à des situations d’urgence (comme en cas d’agression physique).

Seule la troisième est réellement à notre service.

C’est la rumination des pensées ayant stimulé notre colère psychologique qui peut prolonger indéfiniment l’humeur coléreuse. Plus je serai ramené à un rapport sensoriel à ma colère, plus rapidement la sensation pourra s’amplifier, s’étendre, puis lâcher.

En multipliant les voies d’accès corporelles à ma colère j’atteins un confort dans sa gestion. Ainsi, je peux percevoir la colère comme un mouvement énergétique, comme le déploiement ou le resserrement d’un espace intérieur, comme une tension musculaire et nerveuse, comme une modification de ma respiration.

Une bonne gestion de la colère me demande d’apprendre à mieux me connaître. Il est précieux que je sache entendre rapidement les signaux d’alarmes qui s’allument en moi. Il est nécessaire d’arriver à ressentir là où j’en suis (par exemple dans la peur de la colère ou dans ma colère face à ma colère) et pas là où je voudrais être. Il est très utile que je connaisse mes limites, que je sache à partir de quelle intensité émotionnelle il ne m’est plus possible d’exprimer ma colère sans nuire à mon environnement.

Faire tomber la colère de l‘autre, ou de soi-même, passe par une qualité de centrage. La colère retombe quand elle se confronte à la tranquillité. Quand j’accueille la colère qui gronde à l’intérieur de moi ce n’est donc pas ma colère, c’est l’énergie-objet de mon écoute. Je ne suis pas en colère : il y a de la colère en moi. Plus mon rapport avec la colère est détaché, plus la colère se détache de moi.

Il existe trois manières de gérer une tension émotionnelle :

- Je peux la défouler, par exemple en tapant dans un coussin ou en faisant du sport. Mais, je défoulement ne s’attaque pas aux causes de ma tension.

- Je peux la contrôler en pratiquant une pensée positive ou une technique de relaxation. Cependant, le contrôle n’élimine pas la tension, elle la refoule, souvent à un niveau plus subtile.

- Je peux la maîtriser, par l’accueil des variations de son intensité. Ce surf sur la vague émotionnelle est la seule manière d’épurer mes schémas de colère ou de peur. Seulement, il demande une disponibilité conséquente.

Dans la pratique, la conscience de mes limites m’amène naturellement en choisir le mode de gestion correspondant à mes moyens du moment.

Jean-Philippe Faure – juin 2010

Il est difficile de dompter une pulsion d'un petit cerveau qui déconne (TDA avec impulsivité, craving addictif,...).

Je compatis, pour toi et tes proches. Ce que tu vis m'est vraiment étranger, pour des raisons personnelles mais aussi culturelles. Il y a des cultures où la réserve prime, d'autres où les éclats font partie du quotidien. Ça peut peut-être aider à dédramatiser d'y voir un tempérament méditerranéen, qui a ses bons côtés (même si en fait c'est surtout ton petit cerveau qui te joue des tours).

J'ajoute au passage qu'une psychothérapie est un travail de longue haleine, dont le gros du boulot se fait entre les séances, un peu comme pour apprendre une nouvelle langue ou la pratique d'un instrument. Les rencontres avec le pro, ça guide le boulot, mais ce n'est pas là que le boulot se fait.

moi je trouve ça assez inacceptable

Le côté positif, c'est que ça te motive à travailler dessus. Le traitement pharmaco, c'est un outil, autant y recourir s'il améliore la qualité de vie. Le travail sur soi, c'est le travail d'une vie, certains en font l'économie aux dépens des autres. Je te souhaite de trouver des pistes pour vivre mieux avec toi-même et les autres, sans que la facture ne soit trop salée pour toi comme pour l'autre.

Merci pour vos réponses Smile

Un psychiatre m'a diagnostiquée juste qualitativement, mais il était perdu face à mon cas, pourtant il avait de l'expérience, il m'a prescrit de la rilatine (la plus faible dose) mais il ne savait pas si c'était une cyclothimie, un tda avec hyperactivité, une hypersensibilité mal réglée, ... Puis finalement il m'a dit que ça avait l'air d'aller sur le plan psychiatrique.

Concernant la Rilatine, je bloque parce qu'une part de moi refuse d'accepter que si je l'avais prise depuis petite ma vie aurait peut-être été totalement différente, plus sereine, ça a un coté triste et injuste.
On me dit aussi souvent que j'ai réussi mes études réputées compliquées et mon travail ça va et que donc je peux continuer à me débrouiller sans. Et pour mes études actuelles, je mets des techniques en place, pareil au travail je ne déborde pas trop et je montre mes limites. Je finis par m'en sortir.

Et avec mes proches, pour un peu tempérer ce que j'ai dit hier, je ne montre pas vraiment toutes ces émotions à tout le monde, je n'ose pas et j'aime bien rester gentille avec eux. C'est plus mon partenaire du moment qui en prend pour son graal. (Mais ça a dérapé aussi avec deux autres personnes il y a quelques années et je regrette toujours).

Certains irrespects de mes valeurs fortes me mettent hors de moi (par exemple, un élève il y a deux semaines a essayé de m'atteindre en se moquant de moi, ça m'a fait sortir de mes gongs, j'ai pris son carnet et j'ai "crié" que le manque de respect était intolérable. Mes mots n'ont pas été trop loin mais par contre ma réaction... Heu je m'en veux de toute cette disproportion.)

J'aime aussi le challenge, les défis, évoluer par moi-même et dès qu'on me propose rilatine, anti-dépresseurs, ça me donne encore plus envie de m'améliorer pour repousser l'aide. J'ai du mal à accepter mes limites.
Mais je ne compte pas annuler les rdv des tests, et si la rilatine est la meilleure solution alors je la prendrai.

Je constate en effet un blocage sur la Ritaline : ça fait deux fois que le nom du produit est écorché. De ce que j'en ai lu, une approche adulte et responsable est recommandée : c'est-à-dire que le patient décide lui-même du moment de la prise, pour choisir à quel moment il a besoin de sa personnalité naturelle, et à quel moment il lui faut changer de personnalité. Avantage et inconvénient de la Ritaline : dès la fin de la prise, il n'y a plus aucun effet. C'est totalement réversible.

Hihi je l’ai plus entendu sous cette forme moi, peut être un belgicisme

Merci pour le partage. C’est vrai que je ne vois pas le problème à la prendre. A commencer dès que je suis en couple alors…

Du coup, tu t'es remis avec ton gars ?

mais il ne savait pas si c'était une cyclothimie, un tda avec hyperactivité, une hypersensibilité mal réglée, ...
Et bien dans ce cas, ça me semble quand même urgent de poser un diag clair sur tes souffrances...

Il me semble que si tu réponds positivement à la ritaline, ça peut être un moyen de clarifier le diag. Qu'en a-t-il été ?

Concernant la Rilatine, je bloque parce qu'une part de moi refuse d'accepter que si je l'avais prise depuis petite ma vie aurait peut-être été totalement différente, plus sereine, ça a un coté triste et injuste.

Ta vie ne fait que commencer, Tu es toute jeune, alors ne perds plus de temps à en faire ce que tu voudrais en faire. C'est mon conseil de vieille bique de 42 ans qui a perdu 15 ans supplémentaires par rapport à ton âge à ne pas traiter un TDA. (si c'est bien ça, verdict définitif semaine prochaine, si c'est pas ça, j'espère avoir des pistes sérieuses d'amélioration, après tant d'échec il était temps !)

On me dit aussi souvent que j'ai réussi mes études réputées compliquées et mon travail ça va et que donc je peux continuer à me débrouiller sans.

En effet. Et dans 15 ans, tu termines en burn out parce que tu n'arriveras plus à t'adapter - cf moi mais aussi énormément de gens, va trainer sur les groupes FB de TDA/H, ou n'importe quel autre trouble d'ailleurs, quand tu vieillis, tu ne t'adaptes plus aussi aisément, parce que ça coute trop cher en énergie.
Et puis bon, amoureusement parlant, de ce que tu dis ici et dans l'autre post, c'est pas forcément facile et tu n'es pas forcément adaptée...

C'est plus mon partenaire du moment qui en prend pour son graal.
parce que ça te tient plus à cœur sans doute, et qu'il y a ptèt en plus quelques soucis d'attachement / dépendance affective, non ?
Perso, je préfèrerais savoir mieux gérer avec mon chéri qu'avec des gens dont je n'ai que foutre...

J'ai regardé récemment pas mal de vidéos sur le TDAH et notamment la ritaline. Les spécialistes disaient entre autres que qq1 avec un TDAH peut avoir besoin de la ritaline le temps d'apprendre des méthodes pour s'adapter, puis ensuite finit par l'arrêter. Donc ne pas diaboliser le médoc.
Pas plus que l'aide d'un psy d'ailleurs.

Ya des outils pour progresser, tu es en droit de les utiliser, ne serait-ce que temporairement, et surtout, ça ne concerne que toi et personne d'autre.

Par contre, si c'est une cyclothymie et non un TDA, c'est quand même essentiel de savoir...


Il y a 15 jours, le psychiatre m'a expliqué que quand il y a un SPT, le TDAH empêchait la guérison, qu'il fallait d'abord traiter le TDA. Toujours dans les vidéos de spécialistes, les gars expliquent qu'une TCC ne fonctionne pas si le TDAH n'est pas soigné par ritaline. J'avoue que ça m'a laissée amère, parce que j'ai compris pourquoi les thérapies que j'ai faites et qui m'ont couté du temps et de l'argent ont eu une efficacité limitée.
"si j'avais su".

J'ai le diag d'une psychologue depuis un an et demi, et ça n'aide pas de juste savoir. Ou bien je suis particulièrement pas douée, mais toujours en trainant sur les groupes FB de TDAH, ben je suis pas la seule à galérer sans aide.

Bref, j'espère que tu vas pas lâcher et que ça va se régler rapidos pour toi.

Non non on n'est plus ensemble et il a l'air décidé à ne pas m'accorder de deuxième chance, ça ne lui posait pas de soucis mon impulsivité de ce qu'il me disait (je pense qu'il a déjà eu de nombreux excès de colère aussi dans sa vie puis il avait ses propres difficultés que j'essayais d'accepter) mais c'est plutôt mon besoin de fusion qui l'a soulé et donc oui cette dépendance affective. Je me demande combien de temps je vais encore trainer tous ces troubles qui me gâchent la vie. Ces psys me coutent une blinde et y a plus grand chose qui bougent à ce niveau-là.

J'essaie de me tenir à une routine depuis quelques mois vis à vis du travail, je procrastine bien moins que l'année passée et je dors mieux. Mais cette ritaline pourrait p'têtre me permettre d'être bien plus linéaire et régulière.
Bref pbs à résoudre : dépendance affective & impulsivité
Les plans d'actions et les to-do lists m'aident pas mal. Et en amour; me programmer des activités à l'avance m'aident bien aussi (style là je vais essayer de m'inscrire à une formation intensive sur plusieurs weekend. Car dès que je suis avec des gens, mon moral va assez bien.)

Comme dit mon psy, les émotions liées aux blessures profondes, c'est un peu comme des plantes qui poussent dans leur coin, je peux les arroser, les analyser et en être conscientes parfois elles restent hors de contrôle. Donc j'essaie plutôt de les atténuer en me changeant les idées.

une vidéo de sons apaisants et qui permettent de se concentrer :

(attnedez je heRche le lien IJBOL) ah... voilà :



tester aussi mynoise.net pour d'autres sons

(j'ai été diag à tort "bipolaire" alors que... TDAH en fait). je suis entre ça    ça et ça au niveau émotionnel depuis que j'ai capté.

pour les anglophones, le Compte yt et instagram de Mel Robbins, pleine bons conseils (simples et de bons sens mais on a parfois besoin d'une piqûre de rappel).

son IG: https://www.instagram.com/melrobbins/

un exemple de post qui "booste" https://www.instagram.com/p/Cy3mr2MMY1B/?img_index=8

PS: comme d'hab c'est Ronald qui est la voix/voie la plus modérée, posée et raisonnable.
Je ne peux que plussoyer, même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire.

AnaKoluth a écrit:PS: comme d'hab c'est Ronald qui est la voix/voie la plus modérée, posée et raisonnable.

C'est liée à mon histoire personnelle. A chaque fois que je me suis engagé à fond sans peser le pour et le contre, j'ai pris un retour de bâton fort méchant. Donc désormais je prends toujours le temps de tout vérifier.

AnaKoluth a écrit:Je ne peux que plussoyer, même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire.

ah, ça, hélas...

J’ai une petite pensée envers toi depuis deux jours; quand je me lève je prends directement la rilatine (avant d’oublier) (switcher le 3 et le 5)
Je n’en ai quasi plus, je vais voir avec mon médecin s’il peut m’en prescrire le temps que le diag sorte officiellement
On va profiter d’être dans le pays du médicament à gogo

+1 pour la vérification

Et merci pour la vidéo AnaKoluth, j’ai étudié toute ma dernière session d’examens avec des vidéos du style pomodoro et ça m’a canalisée
Surtout pour les cours mornes de théorie

Bon voilà tests faits, TDAH confirmé. Je prends de la Rilatine quand je suis en période d'examens mais je bloque toujours à en prendre les journées de travail... Il peut quand même y avoir une augmentation de la pression artérielle comme effet et le cardiologue m'a recommandé de diminuer ma conso de café (max 3 tasses / jour) si j'en prenais (et pas une grande envie).
Je dirais que mon plus grand souci est aussi la perte de temps à ne rien faire... Je pars inutilement dans mes pensés et j'ai une certaine addiction aux écrans qui m'absorbent très vite.
Je me demande aussi s'il est utile d'en parler à ma direction surtout au vu des soucis de structure de cours que j'ai eu récemment.

Les concernés par le trouble, en avez-vous parlé au boulot ?

Bonne soirée!

Coucou,

En attendant, voici quelques pistes qui fonctionnent de mon côté :
-Mise en place de rituels (courses, prise de compléments alimentaires, rangement et nettoyage hebdomadaire)
- Se faire livrer des repas à faire (j'ai un abonnement HelloFresh, ça m'a bien réconcilié avec la cuisine et les repas me semblent sains!)
- Méthode Pomodoro pour l'étude
- compléments alimentaires conseillers par le médecin : Oméga3
- Ne plus bosser après 23heures et coucher à max 23h30 en semaine
- Agenda avec rappel 1 jour avant
- Utilisation Todo list et prise de conscience que faire tout la veille n'est pas réaliste...
- Cycle pleine conscience de 8 semaines
- Rationner le budget, virements automatiques vers compte d'épargne
- Prévenir les proches pour qu'ils ne soient pas étonnés quand on décroche des conversations

J'ai été diagnostiquée TDAH un peu par accident

* Le médecin de la fac était dubitatif puis a vu le tampon "APHP, Pitié-Salpêtrière" et a flashé (car c'est un "centre de référence") donc maintenant j'ai l'aménagement "preneur de notes'", et ça change ma vie, donc demander des aménagements est aussi une piste qui fonctionne
* les médicaments fonctionnent pas trop sur moi pour le moment. Je suis à une dose hyper élevée, c'est un stimulant, et je peux dormir pendant que le stimulant est actif. J'ai aucun effet secondaire non plus. Mais mon entourage dit que ça me rend moins irritable, plus calme, et je me trouve plus sociable. Donc ça marche peut-être un peu ? J'ai l'impression que j'ai moins besoin de faire de pauses aussi quand je travaille, et que j'ai moins l'impression de me torturer en ouvrant un cahier. Donc ça marche peut-être un peu, mais plein de problématiques demeurent, donc vivent les aménagements et les conseils tels que ceux listés dans le poste précédent
* Je l'ai dit à pas grand monde. ceux qui me connaissent très bien sont pas surpris du tout, d'autres comprennent pas comment c'est possible avec les notes que j'avais / ai toujours. Moi non plus je comprends pas, et ça me fait tout le temps douter de mon diagnostic. Ceci dit je sais que les contours du tdah sont flous, et que c'est pas si important de savoir si on a tel ou tel diag, mais de connaître la source des difficultés (anxiété? problèmes "innés" de régulation ?) pour trouver la bonne réponse. Ceci dit plus le temps passe plus mon psychiatre réalise que mon tdah est de moins en moins vers le "léger" et de plus en plus vers le "sévère", ce qui me paraît ahurissant vu mon absence de difficultés scolaires
-> vous aussi vous avez pas de problèmes scolaires? je veux me sentir légitime #help

Coucouuu!
Oui à fond je comprends bien ton sentiment d'illégimité d'ailleurs en allant chercher mes résultats du test, je m'imaginais la neuropsy me rire au nez en me demandant pourquoi j'avais même envisagé le trouble, pensant que ça allait être négatif. C'est là qu'on voit que le système dopaminergique (dont la dysfonction amène au trouble de l'attention) et la capacité de raisonnement n'impliquent pas les mêmes aires cérébrales.
J'ai toujours aussi réussi à l'école mais je comprends enfin pourquoi je n'y ai que très peu de souvenirs. En classe j'étais juste la plupart du temps dans mes pensées ! (et c'est d'ailleurs dommage!)
Ca a commencé à poser problème au boulot, je me souviens de ma première formation où le manager m'expliquait toutes des étapes d'utilisation d'un logiciel interne à la boite et où... heu... bha j'avais rien retenu. J'ai du redemander à une collègue de tout me réexpliquer.
Puis mes cours dans le supérieur ne sont heureusement pas obligatoires sinon j'aurais eu besoin d'aménagements et de dispenses de présence car c'est un réel supplice d'écouter quelqu'un parler deux heures... Ma feuille se remplit de dessins en tout genre, et à moins que le cours ne change de dynamique constamment, je n'arrive pas du tout à maintenir mon attention jusqu'à la fin.

J'ai longtemps pensé que je décrochais quand ça ne m'intéressait pas ou pcq que je captais +- sans devoir être à 100% "là". Mais finalement.. même regarder des films ça devenait compliqué. Dans les conversations + soutenues j'oubliais ce qu'on me disait, ou alors je partais dans une excitation soudaine, en parlant trop/ en partant dans tous les sens... (la neuropsy a écrit "discours cohérent mais destructuré")
J'ai aussi des difficultés à structurer mes réponses aux questions ouvertes orales (plusieurs pensées me viennent en parallèle, et je ne choisis pas toujours la plus pertinente haha). Et même si ça peut être amusant de m'écouter, je px aussi devenir fatiguante et chiante pour mon entourage. On peut penser que je m'en fiche de ce qu'on me raconte, que je ne fais attention à l'autre.
J'ai toujours eu du mal à gérer ma colère aussi, je peux dire ce que je pense sans filtre car l'émotion est trop forte et que ma capacité d'inhibition est limitée puis culpabiser quand je suis à froid... Maintenant j'ai pigé que je devais m'éloigner de certaines personnes, car j'arrive juste pas à rester décemment calme

Je viens de faire la demande d'aménagement pour mes études mais pas sûre que j'en fasse une grande utilité. Par contre au boulot, ça m'aiderait bien plus... J'ai décidé avec mon médecin entre temps de prendre ma rilatine quotidiennement, et je bosse à fond ma structure petit à petit, et ça commence à aller

Je voulais aussi rajouter que je comprends enfin pourquoi je me si sens souvent "atypique" ! C'est tellement tout un autre fonctionnement ! J'avais cherché du côté de l'autisme mais je ne m'y retrouvais pas et le hp n'engendre pas de fonctionnement (a)typique non plus contrairement à tout ce qu'on trouve sur le net ... Ca apporte tellement de réponses à des attitudes et des difficultés qui persistent depuis si lgtps ^^
Puis je dirais que je m'assume déjà plus (bon ça fait une semaine xD). Je pense que les résultats amènent justement cette légitimité. J'ai passé 5h de tests normés et chronométrés à la ms donc je doute pas mal du faux positifs puis il faut, comme pour tout trouble, deux sigmas d'écart types par rapport à la moyenne.