Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
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Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Bonjour ,
Dans ma présentation , en réponse à la remarque de l'un d'entre vous , je vous disais que même s'il n'y a pas deux zèbres identiques , il y a tout de même des points communs entre les zèbre et les «autres » . De même entre zèbres il y a aussi des points communs .
J'ajoutais que nous sommes tous des êtres humains. En conséquence la difficulté majeure pour nous observer est la même que celle des anthropologues qui observent leur propres congénères : être à la fois à la fois juge et partie .
Le premier de ces points communs est que nous avons tous un cerveau et des intestins .
Les récentes ( une décennie ) recherches sur le microbiote intestinal conduisent aux conclusions que le microbiote et le cerveau sont en liens , à tel point que certains chercheurs considèrent les intestins comme « notre second cerveau » .
Mais là où les choses se compliquent , c'est que notre cerveau , par le biais de nos émotions , agît sur les intestins .
C'est un peu le problème de la poule et l’œuf … et l'on aura tôt fait de dire que le plus important pour le fonctionnement du cerveau , ce sont les conditions « psychologiques » du moment ( stress, … ). Normal en en sens puisque nous sommes tous à la fois acteur et observateur de nos comportements .
Cependant ,qui dit intestins , dit alimentation . Et une chose est sûre , si on ne mange pas , on finit par perdre connaissance puis mourir . Donc , les intestins alimentent notre cerveau et en assurent l'intendance de base . C'est à dire que les intestins , via le sang , assurent au cerveau les conditions pour que les métabolismes des neurones et autres gadgets fonctionnent « normalement » au moins à minima .
Le cerveau est un organe qui consomme beaucoup d'énergie (mais aussi beaucoup d'autres substances) que lui procure les intestins . Lorsque le cerveau est en manque d'énergie , on est en hypoglycémie . Ce qui entraîne des troubles du comportement ( angoisse , dépression .. ) . De même s'il y a trop d'énergie qui arrive au cerveau , il disjoncte aussi sous d'autres formes ( colère, … ) .
Toute cette énergie vient de l'alimentation du jour même ou celle stockée sous forme de graisse dans le corps au court du temps .
Il serait donc intéressant d’examiner de plus près l'influence des habitudes alimentaires sur le comportement humain et en particulier , dans le cas qui nous intéresse ici , des zèbres …
Le schéma scientifique en fin de mail résume les liens entre les intestins et le cerveau . Les intestins influent sur le cerveau en l'alimentant en substances nutritives ( sucres lents , etc …) . Ils assurent ainsi son bon fonctionnement cognitif , dont le maintient du « moral » .
A l'inverse , un stress positif ou surtout négatif aura des conséquences sur les intestins ( et sur tous les organes en fait ) . Donc , en retour , sur l'alimentation du cerveau . Ce qui peut avoir un effet de boucle sans fin dévastateur si on n'y met pas un terme .
L'effet de ce stress sera d'autant plus important , surtout s'il est négatif , que le « terrain » du cerveau aura été fragilisé par une alimentation déséquilibrée sur une longue période pour les personnes bien portantes . Mais pour les personnes fragiles , il suffira d'un repas pour déséquilibrer le bon fonctionnement cognitif du cerveau et le rendre incapable de gérer le moindre stress surtout négatif .
Il suffit par exemple de boire un peu trop d'alcool pour le vérifier . Le trop pouvant être très peu pour certains .Mais l'expérience se limitera souvent à l'alcool car l'organisme humain est si bien conçu qu'il « lisse » les effets de l’alimentation sur le corps et sur le cerveau qui n'est qu'un organe comme un autre .
Il faut bien avoir à l'esprit que l'on peut manger sans penser ( comme les grenouilles décérébrées ) mais que l'on ne peut pas penser si on l'on ne mange pas . Pour la bonne raison que si l'on ne mange pas , on meurt . Une évidence que beaucoup de nos contemporains oublient parfois …
Questions :
Avez vous déjà observé sur vous ce lien entre votre « état cognitif » et votre alimentation ( solide ou liquide) ?
Si oui , quels aliments ou type de régime en particulier ?
Si oui encore , quels effets en particulier en lien avec votre état de habituel de zèbre ? ( Pour vous y aider voir la liste en fin de mail que j'ai repris sur ce site mais je ne sais plus où ) .
Si oui toujours , l'impact a t il été immédiat ou différé ? Positif ou négatif ?
Merci
Didier
PS peut être que ce sujet est mal placé ? Merci à l'administrateur de corriger si besoin .
Schéma voir therapeutesmagazine.com deuxieme-cerveau
CARACTERISTIQUES
Plus que l'intelligence, difficile à définir, ce sont les caractéristiques suivantes qui dépeignent le mieux les adultes à haut potentiel :
Attention : il n'est pas indispensable qu'elles soient toutes présentes !
• Hypersensibilité, extrêmement susceptible.
• Intensité – hyper stimulabilité (niveau de réaction plus élevé aux stimuli, être "plus " tout : plus rapide, plus agité, plus attachant, plus exigeant, plus généreux, plus impatient, ...)
• Hyperesthésie ou exacerbation des cinq sens (hyperréactif aux stimuli sensoriels)
• Curiosité exceptionnelle.
• Imagination débordante, grande créativité.
• Grande capacité d’observation, note les plus petits détails.
• Intérêts très variés, saute facilement d'un domaine à l'autre.
• Peut faire plusieurs choses en même temps (suivre deux conversations en parallèle, parler et écrire, rêver et pourtant écouter, ...)
• Recherche la compagnie de personnes plus âgées.
• Capacité d’attention, persévérance : forte si l’intérêt y est; faible, voire nulle, sinon.
• Grand sens de l’humour (et humour très particulier, souvent incompris).
• Rapidement frustré s'il ne trouve pas les personnes ou les ressources pour réaliser ses grandes idées.
• Grand sens de la justice, de l’équité, moralité. Intolérance à l'injustice, pour lui et pour les autres.
• Respect des règles bien comprises ("logiques"), mais tendance à questionner l’autorité non fondée.
• Idéalisme, altruisme, compassion.
• Grande capacité de raisonnement, aime résoudre des problèmes complexes.
• Rapidité d’apprentissage.
• Sait sans avoir appris
• Autodidacte lorsqu'il est rebelle à l'apprentissage classique, prèfère apprendre seul.
• Méthode d'apprentissage particulière, surtout en math et en lecture.
• A lu très jeune et avidement.
• Vocabulaire extensif.
• Excellente mémoire.
• Bon en chiffres, puzzles, …
Et surtout :
• Perfectionnisme, doublé d'une extrême lucidité, qui entraînent parfois le doute, la peur de l'échec.
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Le sujet de la physiologie et du surdoué est tout aussi fondamental que celle du surdoué et de la psycho.
Il est encore très marginal de reconsidérer le corps à l'égal de l'esprit. Ce n'est pourtant que l'autre face de la même pièce et interdépendant.
Certains plaisantins rappeleraient qu'on peut vivre sans esprit mais pas sans corps et qu'il faudrait revoir son orgueil à la baisse.
Il me semble aussi que chez les surdoués c'est une problématique peut être encore plus courante la dissociation corps esprit.
J'étais dans cet état d'esprit il y a encore quelques années.
Le sujet est vaste est extrêmement généraliste. Comme dit c'est du cas par cas mais certains fonctionnements physiologiques propre au surdoué sont intéressant à connaître pour mieux à mon sens minimiser l'apparition facilitée d'états de santé somato-psy et pscyho-somatique chiants.
Je pense aussi qu'il faut élargir la réflexion aux interactions pscyho-neuro-endocrino-immunologie entre autre quand on parle des intestins.
Pour ma part je suis conso très occasionnel de gluten et produits laitiers. Le gluten me laissait des effets de tête lourde et comprimés. Ca a disparu depuis cette régulation. Pour les produits laitiers c'est les problèmes de peaux qui ont disparu.
Les blés d'aujourd'hui ont de mémoire une centaine de chromosomes de plus qu'avant l'apparition de l'agriculture et les transfos successives. L'homme toujours 23 paires. Bref.
En quelques lignes, le gluten a pour propriété de favoriser les inflammations au niveau des intestins. Il en résulte un passage favorisé de toxines/bactéries/protéines/molécules qui en situation saine ne passeraient pas et donc une contamination de l'organisme qui mobilise les défenses immunitaires et le métabolisme pour gérer ce surplus.
Une hyperperméabilité intestinale s'accompagne facilement d'une hyperperméabilité cérébrale qui peut/pourrait par exemple favoriser une dépression ou un alzheimer. Le mal du siècle étant l'inflammation de plus en plus de recherche se portent dessus et introduise une orientation vers une démarche hygiéniste globale mais prioritairement alimentaire.
Le stress va par exemple avoir des incidences sur le microbiote qui lui même va avoir un effet sur la paroi intestinale etc etc etc au cas par cas bien sûr.
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/microbiote-intestinal-flore-intestinale
Pour ma part au vu du travail entamé sur la sphère alimentaire, empiriquement ce que j'en déduit et observe.
Virer le gluten et les laitages conséquences directes au niveau soma.
Face a la situation stressante, pro-dépressive que je rencontre, les variations d'alimentations sont liées avec les variations de l'humeur et dans une certaine mesure j'ai adopté un comportement alimentaire de contrôle adapté à la situation mais pas idéal. Je garde une vigilance à ne pas trop tomber dans le contrôle et cherche le bon équilibre (contextuel donc).
La dessus j'ai traversé plusieurs périodes, jeûnes, alimentation crue, période sucre, variable, plus de viande, plutôt équilibré.
Le must étant le jeûne (trois jours) qui m'a installé dans une plus grande sérénité voir une forme d'allégresse.
Pour le sucre ça correspond à des périodes de gros creux ou pas l'énergie de maintenir/réinstaller un régime alimentaire majoritairement légumes/crus et protéines. Le sucre agissant uniquement dans la sphère à court terme en positif. Je n'y gagne rien de positif à moyen et long terme. En gros c'est l'inverse pour la réponse pauvre en sucre et riche en légumes, fruits, crus,.. , là ça agit pas tellement à court terme donc il faut que je bénéficie d'un contexte soit très stressant et réactivant soit des conditions favorables.
J'invite à se renseigner sur la PNEI psycho neuro endocrino immunologie avec donc l'idée que réfléchir à l'un implique de réfléchir à tous.
L'être humain comme un tout interdépendant.
Il est encore très marginal de reconsidérer le corps à l'égal de l'esprit. Ce n'est pourtant que l'autre face de la même pièce et interdépendant.
Certains plaisantins rappeleraient qu'on peut vivre sans esprit mais pas sans corps et qu'il faudrait revoir son orgueil à la baisse.
Il me semble aussi que chez les surdoués c'est une problématique peut être encore plus courante la dissociation corps esprit.
J'étais dans cet état d'esprit il y a encore quelques années.
Le sujet est vaste est extrêmement généraliste. Comme dit c'est du cas par cas mais certains fonctionnements physiologiques propre au surdoué sont intéressant à connaître pour mieux à mon sens minimiser l'apparition facilitée d'états de santé somato-psy et pscyho-somatique chiants.
Je pense aussi qu'il faut élargir la réflexion aux interactions pscyho-neuro-endocrino-immunologie entre autre quand on parle des intestins.
Pour ma part je suis conso très occasionnel de gluten et produits laitiers. Le gluten me laissait des effets de tête lourde et comprimés. Ca a disparu depuis cette régulation. Pour les produits laitiers c'est les problèmes de peaux qui ont disparu.
Les blés d'aujourd'hui ont de mémoire une centaine de chromosomes de plus qu'avant l'apparition de l'agriculture et les transfos successives. L'homme toujours 23 paires. Bref.
En quelques lignes, le gluten a pour propriété de favoriser les inflammations au niveau des intestins. Il en résulte un passage favorisé de toxines/bactéries/protéines/molécules qui en situation saine ne passeraient pas et donc une contamination de l'organisme qui mobilise les défenses immunitaires et le métabolisme pour gérer ce surplus.
Une hyperperméabilité intestinale s'accompagne facilement d'une hyperperméabilité cérébrale qui peut/pourrait par exemple favoriser une dépression ou un alzheimer. Le mal du siècle étant l'inflammation de plus en plus de recherche se portent dessus et introduise une orientation vers une démarche hygiéniste globale mais prioritairement alimentaire.
Le stress va par exemple avoir des incidences sur le microbiote qui lui même va avoir un effet sur la paroi intestinale etc etc etc au cas par cas bien sûr.
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/microbiote-intestinal-flore-intestinale
Pour ma part au vu du travail entamé sur la sphère alimentaire, empiriquement ce que j'en déduit et observe.
Virer le gluten et les laitages conséquences directes au niveau soma.
Face a la situation stressante, pro-dépressive que je rencontre, les variations d'alimentations sont liées avec les variations de l'humeur et dans une certaine mesure j'ai adopté un comportement alimentaire de contrôle adapté à la situation mais pas idéal. Je garde une vigilance à ne pas trop tomber dans le contrôle et cherche le bon équilibre (contextuel donc).
La dessus j'ai traversé plusieurs périodes, jeûnes, alimentation crue, période sucre, variable, plus de viande, plutôt équilibré.
Le must étant le jeûne (trois jours) qui m'a installé dans une plus grande sérénité voir une forme d'allégresse.
Pour le sucre ça correspond à des périodes de gros creux ou pas l'énergie de maintenir/réinstaller un régime alimentaire majoritairement légumes/crus et protéines. Le sucre agissant uniquement dans la sphère à court terme en positif. Je n'y gagne rien de positif à moyen et long terme. En gros c'est l'inverse pour la réponse pauvre en sucre et riche en légumes, fruits, crus,.. , là ça agit pas tellement à court terme donc il faut que je bénéficie d'un contexte soit très stressant et réactivant soit des conditions favorables.
J'invite à se renseigner sur la PNEI psycho neuro endocrino immunologie avec donc l'idée que réfléchir à l'un implique de réfléchir à tous.
L'être humain comme un tout interdépendant.
Dernière édition par Caracol le Dim 12 Aoû 2018 - 7:29, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Bonsoir
Merci beaucoup
Très instructif et confirme ce que nous avons expérimenté avec mon fils .
J'y reviendrais plus en détail .
Bonne soirée
Didier
Merci beaucoup
Très instructif et confirme ce que nous avons expérimenté avec mon fils .
J'y reviendrais plus en détail .
Bonne soirée
Didier
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
En réponse à Caracol que je remercie de nouveau :
L'idée de séparer le corps et l'esprit est une conception très occidentale qui , de façon plus générale , se retrouve dans la dichotomie cartésienne entre la narture et l'être humain .
Cette vision du monde est tout à fait étrangère aux autres cultures anciennes telles que celles de l'Asie , de l' Afrique , … Pour cela un anthropologue a fait un travail remarquable . Voir sur le net « la fabrique des images » ( je ne suis pas autorisé à mettre des liens sur le site car mon inscription est trop récente ) .
Dans les années 1980, Robert Ader participe à "inventer" un nouveau domaine de recherche qu'il baptise : psycho-neuro- endocrino-immunologie.
L'objet de ces études est de montrer quels liens existent entre la psychologie, la neurologie, l'immunologie et l'endocrinologie.
Ces approches qui se veulent « globales » donnent tout de même la prédominance à la psychologie sur le physiologique .La naturopathie dit que l'aliment est un médicament et pourtant elle utilise beaucoup de compléments alimentaires , etc … Il y a là une incohérence dialectique … et pratique .
Toutes ces observations sont tout à fait justes et mériteraient d'être approfondies .
Pour le gluten , il y a beaucoup de problèmes c'est vrai avec les variétés riches en gluten comme celles pour les pâtes , le couscous , … ou pour la pâtisserie .
Mais avec le blé simple qui sert à faire le pain , surtout s'il est bio , la meilleure façon de le préparer est de faire du pain au levain naturel sans levure ajoutée . C'est tout un art mais ce n'est pas difficile avec les machines à pain et un peu d'organisation .
L'intérêt est de fournir au microbiote des ferments qui sont ceux auxquels nos ancêtres étaient habitués , donc adaptés à notre génétique . Et alors , sauf s'il y a réellement intolérance au gluten ou si les intestins sont très abîmés , le blé et mieux digéré si les repas sont équilibrés par ailleurs .
La difficulté quand on change de régime alimentaire est de mettre en adéquation notre alimentation avec la flore intestinale qui nous a été légué par notre maman tout en l'améliorant . D'où bon nombre d'échec dans les régimes mais pas que cela …
C'est bien ce que mon fils a vécu et voici le mode alimentaire que nous utilisons depuis plusieurs années après bien des tâtonnements .
De par son évolution , on peut résumer les choses ainsi : l'être humain est un primate omnivore pensant . L'examen anthropologique des alimentations ancestrales dans les sociétés traditionnelles à travers le monde montre que partout les bases alimentaires étaient similaires ( Beaucoup de céréales ou de tubercules , peu de produits animaux , des légumineuses , des légumes et quelques fruits locaux et de saison ainsi que des produits fermentés , et toujours d'un peu de sel ) .
C'était l'alimentation des Africains quand nous étions volontaires humanitaires en Afrique dans les années 70/80 . Les paysans étaient de solides gaillards qui ne souffraient jamais de dépression … et ne tombaient malades que quand ils se mettaient à consommer de la nourriture occidentale en conserve …
En cours de réflexion , ce sera pour un peu plus tard …
Merci beaucoup pour cette réponse généreuse qui m'aide à la réflexion …
Didier
Il est encore très marginal de reconsidérer le corps à l'égal de l'esprit. Ce n'est pourtant que l'autre face de la même pièce et interdépendant.
L'être humain comme un tout interdépendant.
L'idée de séparer le corps et l'esprit est une conception très occidentale qui , de façon plus générale , se retrouve dans la dichotomie cartésienne entre la narture et l'être humain .
Cette vision du monde est tout à fait étrangère aux autres cultures anciennes telles que celles de l'Asie , de l' Afrique , … Pour cela un anthropologue a fait un travail remarquable . Voir sur le net « la fabrique des images » ( je ne suis pas autorisé à mettre des liens sur le site car mon inscription est trop récente ) .
Je pense aussi qu'il faut élargir la réflexion aux interactions pscyho-neuro-endocrino-immunologie entre autre quand on parle des intestins.
J'invite à se renseigner sur la PNEI psycho neuro endocrino immunologie avec donc l'idée que réfléchir à l'un implique de réfléchir à tous.
Dans les années 1980, Robert Ader participe à "inventer" un nouveau domaine de recherche qu'il baptise : psycho-neuro- endocrino-immunologie.
L'objet de ces études est de montrer quels liens existent entre la psychologie, la neurologie, l'immunologie et l'endocrinologie.
Ces approches qui se veulent « globales » donnent tout de même la prédominance à la psychologie sur le physiologique .La naturopathie dit que l'aliment est un médicament et pourtant elle utilise beaucoup de compléments alimentaires , etc … Il y a là une incohérence dialectique … et pratique .
Pour ma part je suis conso très occasionnel de gluten et produits laitiers. Le gluten me laissait des effets de tête lourde et comprimé. Ca a disparu depuis cette régulation. Pour les produits laitiers c'est les problèmes de peaux qui ont disparu.
Pour le sucre ça correspond à des périodes de gros creux ou pas l'énergie de maintenir/réinstaller un régime alimentaire majoritairement légumes/crus et protéines. Le sucre agissant uniquement dans la sphère à court terme en positif. Je n'y gagne rien de positif à moyen et long terme. En gros c'est l'inverse pour la réponse pauvre en sucre et riche en légumes, fruits, crus,.. , là ça agit pas tellement à court terme donc il faut que je bénéficie d'un contexte soit très stressant et réactivant soit des conditions favorables.
Toutes ces observations sont tout à fait justes et mériteraient d'être approfondies .
Pour le gluten , il y a beaucoup de problèmes c'est vrai avec les variétés riches en gluten comme celles pour les pâtes , le couscous , … ou pour la pâtisserie .
Mais avec le blé simple qui sert à faire le pain , surtout s'il est bio , la meilleure façon de le préparer est de faire du pain au levain naturel sans levure ajoutée . C'est tout un art mais ce n'est pas difficile avec les machines à pain et un peu d'organisation .
L'intérêt est de fournir au microbiote des ferments qui sont ceux auxquels nos ancêtres étaient habitués , donc adaptés à notre génétique . Et alors , sauf s'il y a réellement intolérance au gluten ou si les intestins sont très abîmés , le blé et mieux digéré si les repas sont équilibrés par ailleurs .
La difficulté quand on change de régime alimentaire est de mettre en adéquation notre alimentation avec la flore intestinale qui nous a été légué par notre maman tout en l'améliorant . D'où bon nombre d'échec dans les régimes mais pas que cela …
Face a la situation stressante, pro-dépressive que je rencontre, les variations d'alimentations sont liées avec les variations de l'humeur
C'est bien ce que mon fils a vécu et voici le mode alimentaire que nous utilisons depuis plusieurs années après bien des tâtonnements .
De par son évolution , on peut résumer les choses ainsi : l'être humain est un primate omnivore pensant . L'examen anthropologique des alimentations ancestrales dans les sociétés traditionnelles à travers le monde montre que partout les bases alimentaires étaient similaires ( Beaucoup de céréales ou de tubercules , peu de produits animaux , des légumineuses , des légumes et quelques fruits locaux et de saison ainsi que des produits fermentés , et toujours d'un peu de sel ) .
C'était l'alimentation des Africains quand nous étions volontaires humanitaires en Afrique dans les années 70/80 . Les paysans étaient de solides gaillards qui ne souffraient jamais de dépression … et ne tombaient malades que quand ils se mettaient à consommer de la nourriture occidentale en conserve …
En cours de réflexion , ce sera pour un peu plus tard …
Merci beaucoup pour cette réponse généreuse qui m'aide à la réflexion …
Didier
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
didiercoll a écrit:
Avez vous déjà observé sur vous ce lien entre votre « état cognitif » et votre alimentation ( solide ou liquide) ?
Oui : au-delà de 2 g/L d'alcool dans le sang, mon anglais s'améliore, et à partir de 3 g/L je parle russe !
*
Plaisanterie à part, je réponds globalement ceci à tes questions : autant une alimentation saine me fait me sentir bien mieux physiquement, autant mon habitude de la junk food, en quantité excessive, depuis l'adolescence, même dans les cas requérant une grande concentration et/ou une rapidité d'exécution, n'a pas eu d'impact négatif perceptible dans les cas où j'ai pu l'observer (toutefois, je n'ai pas expérimenté sur le long terme une alimentation saine et équilibrée, donc un énorme biais existe).
Hélas, je pense que le sucre et le chocolat améliorent mon état cognitif (immédiat) mieux que tout autre aliment, et le gras en réserve me sert sur les travaux intellectuels de longue haleine.
Invité- Invité
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
:suspect:
Dernière édition par Gгєyร๏๓є le Dim 2 Sep 2018 - 12:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Bonsoir
Commentaires de mon fils
Alcool : sérieusement, être un peu pété améliore un certain nombre de compétences, surtout liées à l'expressivité (rédaction, musique par exemple).
Une alimentation saine me fait me sentir globalement mieux physiquement mais avec moins d'énergie physique et mentale.
Le junk food au contraire me donne beaucoup plus d'énergie (mentale et physique), un peu comme ce qu'il dit. Mais ce type de nourriture me fait sentir mal physiquement (mal de dos ou d'articulations, tension dans les muscles supérieure à l'habitude, ...) et instable mentalement (trop excité, sautes d'humeur, ...).
D'accord avec le sucre.
Aucune idée pour les réserves de gras, je n'en ai pas et n'arrive pas à en stocker.
Mes commentaires :
En première approche rien ne diffère entre ces deux témoignages et ce que des personnes «standards » auraient pu dire à propos de leur alimentation et des effets ressentis .
Beaucoup d'étudiants prennent des barres énergétiques , et autres friandises , pour bachoter .
Partout dans le monde depuis la nuit des temps , quand on veut partir en guerre ou faire la fête toute la nuit , quoi de mieux qu'un bon repas .
Et quand on est pas bien physiquement , bien souvent le meilleurs des remède c'est la diète , mais avec les médicaments génériques on a tendance à l'oublier ...
Donc rien ne semble différencier à priori les effets de l’alimentation entre une personne standard et une autre zèbre .
Sauf que , sauf erreur de ma part , une personne standard , dans la vie courante n'a pas envie de faire la fête ou la guerre à tout bout de champs . Et si elle le fait trop souvent, elle aura vite fait de s'épuiser et s'en lassera le temps de récupérer des forces .
Par contre , s'il (elle) n'y prend pas garde , un(e) zèbre aura vite fait de faire bouillir son cerveau plus souvent qu'à son tour et de ne pas pouvoir toujours y mettre des bornes (?) . Ce qui demande alors d’importantes quantités d'énergies vu la structure biologique spécifique du cerveau des zèbres .
Ce que ne dit pas mon fils , c'est que la junk food l'avait conduit a de belles performances mentales mais qu 'il s'était retrouvé mentalement KO technique au bout de quelques mois . Il lui a fallu plusieurs semaines d’alimentation équilibrée pour refaire surface .
Comme tout à chacun … ou presque .
Conclusion : le cerveau des zèbres , me semble -t-il , demande comme pour tout le monde une alimentation le plus souvent possible équilibrée . Et cela d'autant plus que l'exigence énergétique de fonctionnement du cerveau est plus difficile à gérer que pour un cerveau standard . (???)
Très intéressant et instructif tout cela . Merci à vous .
Didier
Aube a écrit:Oui : au-delà de 2 g/L d'alcool dans le sang, mon anglais s'améliore, et à partir de 3 g/L je parle russe !
Plaisanterie à part, je réponds globalement ceci à tes questions :
Autant une alimentation saine me fait me sentir bien mieux physiquement, autant mon habitude de la junk food, en quantité excessive, depuis l'adolescence, même dans les cas requérant une grande concentration et/ou une rapidité d'exécution, n'a pas eu d'impact négatif perceptible dans les cas où j'ai pu l'observer (toutefois, je n'ai pas expérimenté sur le long terme une alimentation saine et équilibrée, donc un énorme biais existe).
Hélas, je pense que le sucre et le chocolat améliorent mon état cognitif (immédiat) mieux que tout autre aliment, et le gras en réserve me sert sur les travaux intellectuels de longue haleine.
Commentaires de mon fils
Alcool : sérieusement, être un peu pété améliore un certain nombre de compétences, surtout liées à l'expressivité (rédaction, musique par exemple).
Une alimentation saine me fait me sentir globalement mieux physiquement mais avec moins d'énergie physique et mentale.
Le junk food au contraire me donne beaucoup plus d'énergie (mentale et physique), un peu comme ce qu'il dit. Mais ce type de nourriture me fait sentir mal physiquement (mal de dos ou d'articulations, tension dans les muscles supérieure à l'habitude, ...) et instable mentalement (trop excité, sautes d'humeur, ...).
D'accord avec le sucre.
Aucune idée pour les réserves de gras, je n'en ai pas et n'arrive pas à en stocker.
Mes commentaires :
En première approche rien ne diffère entre ces deux témoignages et ce que des personnes «standards » auraient pu dire à propos de leur alimentation et des effets ressentis .
Beaucoup d'étudiants prennent des barres énergétiques , et autres friandises , pour bachoter .
Partout dans le monde depuis la nuit des temps , quand on veut partir en guerre ou faire la fête toute la nuit , quoi de mieux qu'un bon repas .
Et quand on est pas bien physiquement , bien souvent le meilleurs des remède c'est la diète , mais avec les médicaments génériques on a tendance à l'oublier ...
Donc rien ne semble différencier à priori les effets de l’alimentation entre une personne standard et une autre zèbre .
Sauf que , sauf erreur de ma part , une personne standard , dans la vie courante n'a pas envie de faire la fête ou la guerre à tout bout de champs . Et si elle le fait trop souvent, elle aura vite fait de s'épuiser et s'en lassera le temps de récupérer des forces .
Par contre , s'il (elle) n'y prend pas garde , un(e) zèbre aura vite fait de faire bouillir son cerveau plus souvent qu'à son tour et de ne pas pouvoir toujours y mettre des bornes (?) . Ce qui demande alors d’importantes quantités d'énergies vu la structure biologique spécifique du cerveau des zèbres .
Ce que ne dit pas mon fils , c'est que la junk food l'avait conduit a de belles performances mentales mais qu 'il s'était retrouvé mentalement KO technique au bout de quelques mois . Il lui a fallu plusieurs semaines d’alimentation équilibrée pour refaire surface .
Comme tout à chacun … ou presque .
Conclusion : le cerveau des zèbres , me semble -t-il , demande comme pour tout le monde une alimentation le plus souvent possible équilibrée . Et cela d'autant plus que l'exigence énergétique de fonctionnement du cerveau est plus difficile à gérer que pour un cerveau standard . (???)
Très intéressant et instructif tout cela . Merci à vous .
Didier
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
La sérotonine et alimentation des surdoués
Bonjour ,
Ci dessous deux documents qui expliquent l’importance de la sérotonine pour le bon fonctionnement du cerveau en particulier des surdoués .
Ils devraient intéresser Caracol qui avait écrit :
La sérotonine a pour effet, lorsqu’elle est libérée dans le corps, de provoquer une sensation de bien-être. Elle est principalement, et bizarrement, localisée dans les intestins, et régule l’appétit, la douleur, l’humeur et le sommeil
On notera que les conseils alimentaires sont très similaires au mode d'alimentation traditionnel que je décrivais sur ce topic le 11 Août dernier .
En Afrique par exemple , mais aussi partout dans les campagnes dans le monde , on mange beaucoup de fruits sec oléagineux souvent grillés avant consommation ou pour faire de l'huile de cuisson ... On notera que le sel de mer est une très bonne source de magnésium indispensable aux fonctions cellulaires , donc au cerveau ...
De plus , si on en croit les anciens médecins chinois ( et on peut peut-être les croire car ils ont plus de deux mille ans d’expérience ?) ce type d’alimentation permet de prévenir les allergies ,et bien d'autres bobo récurrents que connaissent nombre de zèbres ... )
Ceci dit faire "un régime très sélectif " orienté vers un seul résultat , ici plus de sérotonine , ne peut que conduire à d'autres déséquilibres ...
Question :
Il semble que "un certain nombre " de zèbres ont tendance à avoir une alimentation de ce type , plutôt d'orientation globalement végétarienne .
Est ce vraiment le cas ?
Merci
Didier
http://surdoues.e-monsite.com/pages/les-surdoues-sont-ils-plus-sujets-que-d-autres-aux-allergies-et-maladies-auto-immunes.html
( Extraits )
La sérotonine intervient aussi dans les manifestations allergiques et inflammatoires, ce qui expliquerait les manifestations pathologiques que subissent certains adultes surdoués : allergies multiples, douleurs inflammatoires diverses, maladies auto-immunes étranges…
Les surdoués manquent facilement de sérotonine, car leur sommeil contient beaucoup de sommeil paradoxal pendant lequel la sérotonine n’est plus sécrétée, tout en étant consommée.
( Claire Grand )
http://www.planete-douance.com/blog/2014/05/30/les-personnes-haut-potentiel-fonctionnement-hormonal-different/
( Extraits )
De toutes ces informations, je retiens surtout que la production de sérotonine est de fait plus faible chez l’individu surdoué que chez l’individu lambda.
Localisation
La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central. Elle dérive du tryptophane. Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’hormone locale (ou autacoïde). Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total du corps, mais elle y joue un rôle essentiel.
La sérotonine a pour effet, lorsqu’elle est libérée dans le corps, de provoquer une sensation de bien-être. Elle est principalement, et bizarrement, localisée dans les intestins, et régule l’appétit, la douleur, l’humeur et le sommeil[7].
Dans l’alimentation
La sérotonine est très liée à notre alimentation. Elle régule notre tendance à manger sucré et ainsi indirectement notre poids. Plusieurs aliments comme les oeufs, la dinde, les légumes secs contiennent le tryptophane qui permet de fabriquer la sérotonine. Mais si l’alimentation ne suffit pas (dans les cas de stress intense ou d’une dépression) le griffonia simplicifolia, une plante qui contient beaucoup de tryptophane, peut être un complément alimentaire efficace pour booster la sérotonine[10].
Nutriments participant à la synthèse ou à l’activation de la sérotonine :
Les protéines contenant les 8 acides aminés essentiels et notamment du tryptophane (Aliments les plus riches : œufs, laitages type brousse et ricotta, dinde, canard, céréales et légumes secs, aubergines, pain complet, bananes, dattes, noix, prunes, figues, soja).
Les vitamines du groupe B (B6, B9, B12) (Aliments les plus riches : foie de veau, fruits de mer, légumineuses, céréales complètes, épinards, cresson, mâche, brocoli, germe de blé et levure de bière).
Le magnésium (Aliments les plus riches : céréales complètes, légumineuses, noix, noisettes, amandes, eaux riches en magnésium).
Nutriments favorisant une augmentation de la sécrétion de sérotonine :
Les glucides ou « sucres ». Il est conseillé d’éviter les glucides à absorption rapide (produits sucrés, aliments industriels comme les pétales croustillantes, le pain blanc…) qui ont des effets délétères sur la santé (prise de poids, diabète…) car ils provoquent une sécrétion trop importante d’insuline.
On favorisera donc les glucides à absorption lente comme les céréales complètes et les légumineuses.
Nutriments améliorant la réception des signaux envoyés par la sérotonine, et notamment augmentant la fluidité des membranes cellulaires :
Les acides gras oméga 3 (Aliments les plus riches : poissons gras –saumon, sardines, maquereau, hareng, thon, noix et huile de noix, huile de colza,graines de lin)
( Claire Grand )Bonjour ,
Ci dessous deux documents qui expliquent l’importance de la sérotonine pour le bon fonctionnement du cerveau en particulier des surdoués .
Ils devraient intéresser Caracol qui avait écrit :
Je pense aussi qu'il faut élargir la réflexion aux interactions pscyho-neuro-endocrino-immunologie entre autre quand on parle des intestins.
La sérotonine a pour effet, lorsqu’elle est libérée dans le corps, de provoquer une sensation de bien-être. Elle est principalement, et bizarrement, localisée dans les intestins, et régule l’appétit, la douleur, l’humeur et le sommeil
On notera que les conseils alimentaires sont très similaires au mode d'alimentation traditionnel que je décrivais sur ce topic le 11 Août dernier .
didiercoll a écrit:le 11 08 2018 à 08 11
De par son évolution , on peut résumer les choses ainsi : l'être humain est un primate omnivore pensant . L'examen anthropologique des alimentations ancestrales dans les sociétés traditionnelles à travers le monde montre que partout les bases alimentaires étaient similaires ( Beaucoup de céréales ou de tubercules , peu de produits animaux , des légumineuses , des légumes et quelques fruits locaux et de saison ainsi que des produits fermentés , et toujours d'un peu de sel ) .
En Afrique par exemple , mais aussi partout dans les campagnes dans le monde , on mange beaucoup de fruits sec oléagineux souvent grillés avant consommation ou pour faire de l'huile de cuisson ... On notera que le sel de mer est une très bonne source de magnésium indispensable aux fonctions cellulaires , donc au cerveau ...
De plus , si on en croit les anciens médecins chinois ( et on peut peut-être les croire car ils ont plus de deux mille ans d’expérience ?) ce type d’alimentation permet de prévenir les allergies ,et bien d'autres bobo récurrents que connaissent nombre de zèbres ... )
Ceci dit faire "un régime très sélectif " orienté vers un seul résultat , ici plus de sérotonine , ne peut que conduire à d'autres déséquilibres ...
Question :
Il semble que "un certain nombre " de zèbres ont tendance à avoir une alimentation de ce type , plutôt d'orientation globalement végétarienne .
Est ce vraiment le cas ?
Merci
Didier
http://surdoues.e-monsite.com/pages/les-surdoues-sont-ils-plus-sujets-que-d-autres-aux-allergies-et-maladies-auto-immunes.html
( Extraits )
La sérotonine intervient aussi dans les manifestations allergiques et inflammatoires, ce qui expliquerait les manifestations pathologiques que subissent certains adultes surdoués : allergies multiples, douleurs inflammatoires diverses, maladies auto-immunes étranges…
Les surdoués manquent facilement de sérotonine, car leur sommeil contient beaucoup de sommeil paradoxal pendant lequel la sérotonine n’est plus sécrétée, tout en étant consommée.
( Claire Grand )
http://www.planete-douance.com/blog/2014/05/30/les-personnes-haut-potentiel-fonctionnement-hormonal-different/
( Extraits )
De toutes ces informations, je retiens surtout que la production de sérotonine est de fait plus faible chez l’individu surdoué que chez l’individu lambda.
Localisation
La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central. Elle dérive du tryptophane. Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’hormone locale (ou autacoïde). Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total du corps, mais elle y joue un rôle essentiel.
La sérotonine a pour effet, lorsqu’elle est libérée dans le corps, de provoquer une sensation de bien-être. Elle est principalement, et bizarrement, localisée dans les intestins, et régule l’appétit, la douleur, l’humeur et le sommeil[7].
Dans l’alimentation
La sérotonine est très liée à notre alimentation. Elle régule notre tendance à manger sucré et ainsi indirectement notre poids. Plusieurs aliments comme les oeufs, la dinde, les légumes secs contiennent le tryptophane qui permet de fabriquer la sérotonine. Mais si l’alimentation ne suffit pas (dans les cas de stress intense ou d’une dépression) le griffonia simplicifolia, une plante qui contient beaucoup de tryptophane, peut être un complément alimentaire efficace pour booster la sérotonine[10].
Nutriments participant à la synthèse ou à l’activation de la sérotonine :
Les protéines contenant les 8 acides aminés essentiels et notamment du tryptophane (Aliments les plus riches : œufs, laitages type brousse et ricotta, dinde, canard, céréales et légumes secs, aubergines, pain complet, bananes, dattes, noix, prunes, figues, soja).
Les vitamines du groupe B (B6, B9, B12) (Aliments les plus riches : foie de veau, fruits de mer, légumineuses, céréales complètes, épinards, cresson, mâche, brocoli, germe de blé et levure de bière).
Le magnésium (Aliments les plus riches : céréales complètes, légumineuses, noix, noisettes, amandes, eaux riches en magnésium).
Nutriments favorisant une augmentation de la sécrétion de sérotonine :
Les glucides ou « sucres ». Il est conseillé d’éviter les glucides à absorption rapide (produits sucrés, aliments industriels comme les pétales croustillantes, le pain blanc…) qui ont des effets délétères sur la santé (prise de poids, diabète…) car ils provoquent une sécrétion trop importante d’insuline.
On favorisera donc les glucides à absorption lente comme les céréales complètes et les légumineuses.
Nutriments améliorant la réception des signaux envoyés par la sérotonine, et notamment augmentant la fluidité des membranes cellulaires :
Les acides gras oméga 3 (Aliments les plus riches : poissons gras –saumon, sardines, maquereau, hareng, thon, noix et huile de noix, huile de colza,graines de lin)
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Bonjour, sujet intéressant que l'alimentation
"Quoi manger" est important mais aussi "quand manger".
Le jeûne intermittent (JI), qui est le fait de rester plus longtemps dans la journée à jeun en réduisant sa "fenêtre" d'alimentation quotidienne (à apport calorique et qualitatif égal), améliore les fonctions cognitives (entre plein d'autres choses intéressantes). Explication : les animaux doivent chercher de la nourriture quand ils ont faim, donc à jeun ; donc c'est quand ils sont à jeun qu'ils doivent être puissants, réactifs, physiquement et cognitivement. Le JI vise à rester plus longtemps dans la journée sous ce mode. Testé et approuvé
Si vous êtes intéressé, cherchez sur internet, il y a plein d'explications et plein de méthodes différentes. C'est même un sujet de zèbres.
Le tryptophane, c'est ma béquille depuis que je l'ai découvert. Très utile en cas de déprime, stress, mauvais sommeil... Dans l'alimentation, il y a "compétition" entre les acides aminés pour entrer dans le cerveau (barrière hémato-encéphalique) donc un apport de tryptophane en complément alimentaire pris en-dehors d'un repas (au coucher par exemple) est plus efficace.
"Quoi manger" est important mais aussi "quand manger".
Le jeûne intermittent (JI), qui est le fait de rester plus longtemps dans la journée à jeun en réduisant sa "fenêtre" d'alimentation quotidienne (à apport calorique et qualitatif égal), améliore les fonctions cognitives (entre plein d'autres choses intéressantes). Explication : les animaux doivent chercher de la nourriture quand ils ont faim, donc à jeun ; donc c'est quand ils sont à jeun qu'ils doivent être puissants, réactifs, physiquement et cognitivement. Le JI vise à rester plus longtemps dans la journée sous ce mode. Testé et approuvé
Si vous êtes intéressé, cherchez sur internet, il y a plein d'explications et plein de méthodes différentes. C'est même un sujet de zèbres.
Le tryptophane, c'est ma béquille depuis que je l'ai découvert. Très utile en cas de déprime, stress, mauvais sommeil... Dans l'alimentation, il y a "compétition" entre les acides aminés pour entrer dans le cerveau (barrière hémato-encéphalique) donc un apport de tryptophane en complément alimentaire pris en-dehors d'un repas (au coucher par exemple) est plus efficace.
L'alimentation végétarienne ou réduite en viande et poissons vient aussi (surtout ?) d'une conscience face aux problèmes de la consommation d'animaux dans notre société moderne : violence des élevages, surpêche, empreinte écologique.Il semble que "un certain nombre " de zèbres ont tendance à avoir une alimentation de ce type , plutôt d'orientation globalement végétarienne .
Est ce vraiment le cas ?
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Avez vous déjà observé sur vous ce lien entre votre « état cognitif » et votre alimentation ( solide ou liquide) ?
Si oui , quels aliments ou type de régime en particulier ?
Si oui encore , quels effets en particulier en lien avec votre état de habituel de zèbre ? ( Pour vous y aider voir la liste en fin de mail que j'ai repris sur ce site mais je ne sais plus où ) .
Si oui toujours , l'impact a t il été immédiat ou différé ? Positif ou négatif ?
Oui, avec le sucre et le gluten.
Mon régime idéal pour me sentir en pleine forme c'est beaucoup de légumes, des fruits, un peu de légumineuses et de céréales, et 0 sucres ajoutés.
Le sucre me fait me sentir lourde physiquement et ressasser facilement, m'embue l'esprit. Le gluten en petite quantité est OK, mais si je me mange une demi-baguette par jour ou équivalent, je vais avoir les mêmes effets que pour le sucre + au niveau de la digestion inconfort (acidité gastrique)
Au niveau de la durée, en général c'est au bout de 3-4 jours que c'est sensible.
myriade- Messages : 65
Date d'inscription : 30/05/2017
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Mes constatations personnelles au jeûne intermittent (sur 16 heures).
J'ai constaté moins de concentration, et beaucoup plus de départs en rêverie non contrôlés. Plus de tergiversations dans mes pensées, des prises de décisions compliquées. J'ai supposé un manque de sucre, surtout en fin d'après midi. C'est un peu problématique sur le plan professionnel.
Je suis également plus sensible, plus émotionnelle. Un ressenti exacerbé, plus aigüe, de mes émotions.
Par contre, j'aime beaucoup sentir cette légèreté du corps, un retour à une certaine vitalité, un besoin de bouger, une envie de faire des choses plus physiques.
Cependant, je nuancerais en disant qu'il y a possiblement des phases différentes, des évolutions au fur et à mesure du temps. Ça doit faire trois semaines que je le pratique avec un retour à la normale le week end pour des raisons sociales pratiques.
J'ai constaté moins de concentration, et beaucoup plus de départs en rêverie non contrôlés. Plus de tergiversations dans mes pensées, des prises de décisions compliquées. J'ai supposé un manque de sucre, surtout en fin d'après midi. C'est un peu problématique sur le plan professionnel.
Je suis également plus sensible, plus émotionnelle. Un ressenti exacerbé, plus aigüe, de mes émotions.
Par contre, j'aime beaucoup sentir cette légèreté du corps, un retour à une certaine vitalité, un besoin de bouger, une envie de faire des choses plus physiques.
Cependant, je nuancerais en disant qu'il y a possiblement des phases différentes, des évolutions au fur et à mesure du temps. Ça doit faire trois semaines que je le pratique avec un retour à la normale le week end pour des raisons sociales pratiques.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Pendant le jeûne intermittent les observations qui sont faites pourraient être révélatrices de dysfonctionnements ou de carences, de besoins. Ca s'inscrit dans un regard global sur soi.
+1 pour la sensation de légèreté dans le corps et de l'esprit. Si je loupe des repas ça ne m'inquiète pas.
+1 pour la sensation de légèreté dans le corps et de l'esprit. Si je loupe des repas ça ne m'inquiète pas.
Invité- Invité
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Bonjour ,
Merci pour vos quatre dernières réponses qui ne font que confirmer ce que j'ai pu observer avec mon fils .
Les HP , surtout complexes , ont des soucis avec leurs intestins ... qui sont le second cerveau dit-on , mais sont considérés comme le premier cerveau par les médecins chinois ... le cerveau n'étant alors qu'un relais de nos comportements de base générés par nos intestins et l'alimentation .
Concernant le jeûne intermittent , ce que vous décrivez ressemble à ce qui se passe quand on fait du " dissocié " .
En fait c'est une forme de régime amaigrissant entraînant de fait des carences si on n'a pas de grosses réserves ou si on le fait trop sérieusement .
Si on fait un régime vegan très strict par exemple , au début on va se sentir " plus léger " , mais à terme si on ne fait pas attention ( sucre , trop de fruits acides , ... ) on perd sa " viande " . On finit par avoir de problèmes liés à la dénutrition ( étourdissements , ... ) si on a pas de grosses réserves ou un bon système digestif ( foie ) pour digérer les graisses végétales . Un grand classique . Donc à manier avec beaucoup précaution .
Pour le tryptophane , il y en assez dans l’alimentation ( œuf ,céréales entières , légumineuses , .. ), à condition de ne pas le détruire en abîmant les intestins par une mauvaise alimentation ( sucre , junk food , trop de fruits acides ... ) . Pb de foie aussi avec le tryptophane en pilule .
T
Merci pour vos quatre dernières réponses qui ne font que confirmer ce que j'ai pu observer avec mon fils .
Les HP , surtout complexes , ont des soucis avec leurs intestins ... qui sont le second cerveau dit-on , mais sont considérés comme le premier cerveau par les médecins chinois ... le cerveau n'étant alors qu'un relais de nos comportements de base générés par nos intestins et l'alimentation .
Concernant le jeûne intermittent , ce que vous décrivez ressemble à ce qui se passe quand on fait du " dissocié " .
En fait c'est une forme de régime amaigrissant entraînant de fait des carences si on n'a pas de grosses réserves ou si on le fait trop sérieusement .
Si on fait un régime vegan très strict par exemple , au début on va se sentir " plus léger " , mais à terme si on ne fait pas attention ( sucre , trop de fruits acides , ... ) on perd sa " viande " . On finit par avoir de problèmes liés à la dénutrition ( étourdissements , ... ) si on a pas de grosses réserves ou un bon système digestif ( foie ) pour digérer les graisses végétales . Un grand classique . Donc à manier avec beaucoup précaution .
Pour le tryptophane , il y en assez dans l’alimentation ( œuf ,céréales entières , légumineuses , .. ), à condition de ne pas le détruire en abîmant les intestins par une mauvaise alimentation ( sucre , junk food , trop de fruits acides ... ) . Pb de foie aussi avec le tryptophane en pilule .
T
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Oui c'est chouette cette "distanciation" par rapport à la nourriture. On se rend compte qu'on est capable de ne pas manger pendant un certain temps et on n'en meurt même pas.Caracol a écrit:Si je loupe des repas ça ne m'inquiète pas.
Et aussi, on peut supporter les grosses bouffes sans avoir d'indigestion, c'est pratique.
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
je ne peux m’empêcher de faire une suggestion alléchante: transplantation de microbiote!
une piste (glissante?) pour reconstituer une flore intestinale équilibrée?!
De manière moins provoc: j'étais tombée sur ce thème il y a un an en cherchant sur l'autisme etc et voyant que c'est une pratique assez courante, je me demandais si quelqu'un ici en avait entendu parler et le considérait comme un possible allié dans cette quête d'équilibre?
une piste (glissante?) pour reconstituer une flore intestinale équilibrée?!
De manière moins provoc: j'étais tombée sur ce thème il y a un an en cherchant sur l'autisme etc et voyant que c'est une pratique assez courante, je me demandais si quelqu'un ici en avait entendu parler et le considérait comme un possible allié dans cette quête d'équilibre?
Dharmina- Messages : 58
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Demande de témoignage sur l'alimentation et le cerveau
Dharmina a écrit:je ne peux m’empêcher de faire une suggestion alléchante: transplantation de microbiote!
une piste (glissante?) pour reconstituer une flore intestinale équilibrée?!
De manière moins provoc: j'étais tombée sur ce thème il y a un an en cherchant sur l'autisme etc et voyant que c'est une pratique assez courante, je me demandais si quelqu'un ici en avait entendu parler et le considérait comme un possible allié dans cette quête d'équilibre?
Bonsoir ,
Si l'on change le microbiote par transfert chez des souris en laboratoire, on change leur capacité de bonne assimilation des médicaments .
Si l'on change le microbiote de personnes ( expériences en laboratoire) , on change aussi leur perception visuelle subjective des expressions sur des visages en images (donc perçus avec agressivité ou bienveillance ) ;
Le microbiote intestinal est le résultat de l'alimentation , car si on change d’alimentation , on change le microbiote , du moins en grande partie .
Il est plus simple de changer le microbiote par une transplantation que par un changement d’alimentation , car dans ce dernier cas il faut à minima l'accord de la personne , donc aussi la volonté de le faire ... difficile à obtenir de la part d'une personne autiste ... mais aussi du commun des mortel bien souvent .
Mais la meilleure façon de le faire est quand même l'alimentation , c'est plus durable .
Les médecins chinois disent depuis des millénaires que le vrai cerveau est dans les intestins ...
Didier
didiercoll- Messages : 18
Date d'inscription : 10/08/2018
Age : 72
Localisation : Bourges
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