Medecine : angoisse maladive ou besoin de changement ?

Bonjour,

Il y a 2 ans, j'avais laissé un petit message sur ce forum. Je souffrais en effet d'une peur de l'échec handicapante, qui me poussait systématiquement à signer tous mes oraux. Ce qui m'a valu un joli redoublement en bac 3.

En Master 1, je me suis enfin secoué les puces, j'ai même eu des notes excellentes (17-18/20 dans tous les cours). Malheureusement, au dernier moment j'ai lâche prise, j'ai paniqué, j'étais en larmes et j'ai signé les examens restants (juste 2 sur les 11). Ce qui a pour conséquence de me faire doubler mon master 1.

Actuellement, je me sens nulle, misérable, incapable et pas au niveau. J'avais tellement facile en secondaire et même la 1ère année de medecine est passé comme une fleur. Mais ici, plus je rate (enfin "rater"; je me defile juste quoi.. quand j'ai le courage d'y aller ça passe en plus..).. plus je me sens profondément mal et plus je me déteste. J'hesite parfois à tout arrêter.. J'adore les voyages, les choses qui bougent. Et je commence à en avoir marre du par coeur. Pourtant j'arrive au bout du chemin.. et je me demande si ce n'est pas juste mon envie de fuir ce stress insoutenable qui me pousse à abandonner ? Je suis une perfectionniste à l'extrême et mes exigences sont même plus élevées que celles des professeurs.. Je n'en peux plus d'être moi, cette boule de nerf incanalisable.. que faire ? Des gens dans le même cas ?

!

L’angoisse tient aussi que fonctionnant sur un mode automatique en secondaire (les pouces dans les poches ) les difficultés augmentant au fil des études, il faille un moment donné les sortir de leur nid ces fameux pouces et là plane la question tel un vautour : on s’en sert comment ? Peu habitués à donner ainsi de sa personne sur ce genre de travaux on perd pied et accusons le système de nous soumettre à cet indélicat exercice. Il est possible de faire fi de tout cela et de considérer les études en fonction de ce qu’ils sont : un moyen et donc de se convaincre d’user des pouces le temps nécessaire pour boucler l’affaire (une année ou deux ), après on retrouve nos automatismes...ou pas.

Il me semble que les troubles anxieux précèdent les études, donc j'aurais tendance à ne pas incriminer la voie choisie.

Un peu de TCC, d'hypnose, de sophrologie, ou autre, pourrait apporter une aide à la gestion de l'angoisse, qui sinon prendra de plus en plus de place avec le temps, même en dehors de périodes d'évaluation.

Surpasser l'usure est une belle preuve de volonté. Je n'y arrive pas personnellement, c'est pour ça que j'ai choisi médecine... et physique ! Peut-être peux-tu faire une année de césure, dans ma fac on le peut quand on veut. Et pourquoi pas essayer de prolonger à deux années, et faire un master dans un autre domaine scientifique, biologie, physique, chimie ? Ou partir à l'étranger ? Ou juste, aller à la piscine et faire bronzette avec un livre deux ou trois mois, et se remettre au boulot, mais tout doucement ?