Un choix crucial

Depuis 5 mois je suis en couple, et malgré que cela se déroule presque sans encombre (il arrive parfois que j'extériorise un certain mal-être)
Je m'arrive,malgré tous mes efforts à m"acclimater à cette nouvelle relation...
Qui plus est je délaisse mon travail artistique qui est la seule raison de vivre qui vaille encore mes yeux le désir d'exister et de s'accomplir vraiment.
À un instant je cru, en accord abec ma compagne, que la naissance d'un nouveau né,devienne la consécration d"un amour.
Tout bien réfléchit je n'ai jamais été aussi frustré ou malheureux, que depuis j'ai eu l"opportunité d'être avec quelqu"un qui m"est cher, du moins le croyais-je...
Puis me voilà à moisir devant l"écran d"une stupide et abominable télé! Sans compter tous les à côtés que, je ne nommerais pas par pudeur.
Alors, confronté à ce dilemme il me faut mainetenant faire un choix et surement le plus important de mon existence: celui d'arpenter une totale solitude dans le seul but de combler le vide sociétal et libidineux d'un.monde s"écroulant en décapilotade et pour finit les rapports sexuels.m'ennuient et je me sens comme dans l'obligation de me comporter en bête stupide.

Oula ça va pas toi.. respire

Dans un couple c'est évidemment jamais simple (pour personne), il faut donc à mon sens s'imposer quelques règles de base comme : ne jamais laisser tomber ses passions pour quiconque, ça fini toujours par frustrer et donner un sentiment d'oubli envers soi / ne jamais se forcer (surtout sexuellement), concessions ok mais se forcer nein! / ne pas faire un bébé pansement ou un bébé "soudeur de couple" / ... c'est les premiers éléments qui me viennent en te lisant.

Après, n'ayant pas bien saisi tout le sens de tes phrases, je ne peux te conseiller de rester ou non avec cette personne, de toute façon cette décision t'appartient. Par contre, je rebondis juste sur ta dernière phrase que je comprends à 100%. Cet envie de solitude parce que c'est plus simple, parce qu'on s'expose pas à une autre personnalité dans l'intimité et qu'ainsi on peut être TRANQUILLE. Je suis passée par là et étais aussi tranchée que toi je m'étais résolue au fait que la solitude réglerai pour toujours tous mes problèmes liés aux autres.
Sauf que et malgré mon pessimisme de l'époque, la vie fait souvent bien les choses, un jeune homme a fait une apparition dans ma vie, il me respecte à 200%, me laisse vivre, me laisser péter des câbles sur des choses alors certainement qualifiées de "banales", respecte TOUTES mes passions , ne me force jamais etc... je te fais pas un dessin, il est l'homme de ma vie et suis consciente d'être extrêmement chanceuse qu'il ai osé et eu le courage de m'approcher. Bref.

Alors, laisse couler, mets toi moins la pression et reste positif et plein d'espoir pour ton avenir sentimental parce qu'après tout, à deux (ou plus selon les choix, je ne juge pas) c'est quand même plus sympa dans la vie on a pas besoin de faire un choix radical entre 1)je reste seul.e 2) je veux être en couple.

Donc la vie c'est soit amour + bébé qui en est la consécration soit la solitude totale? Tu ne partirais pas un peu dans les extrêmes là?

Allez, je suis sûre que tu peux trouver une troisième voie!

C'est court 5 mois. Normal ces désappointements. Elle est drôle quand même cette accroche "je suis en couple depuis.." loin de moi de te chambrer, étant commune (l'accroche) c'est juste que c'est comme pour se déclarer enfin admis dans un cercle convoité, socialement, mais ceci est un autre débat, qui l'air de rien est puissamment conditionnant tout de même.
Aimer la solitude est un fait, la convoiter, normal, ce qui l'est moins c'est qu'elle serve de refuge, voire de prison (dorée parfois), or, être avec quelqu'un a de gros avantage, celui notamment de pousser ses propres pions dans des recoins insoupçonnés qui participent l'air de rien à se comprendre et à s'ouvrir aux autres certes, mais à soi aussi. Il y a donc au démarrage ce grand bond à faire, effrayant j'en conviens. Il n’empêche qu'en suivant il est possible d'agrémenter cette nouvelle relation en y ajoutant tes ingrédients et en excluant d'autres. Être a deux ne signifie pas de se fondre avec l’autre et donc de se tuer à petit feu en dedans de soi, bien au contraire, l'autre est un aliment qui te nourrit et inversement. C'est pourquoi, les conventions inculquées ça et l’autre sont des tueuses de couple car elles l'augurent avant même qu'il ait pris la peine de s’éprouver : des codes s’immisçant ça et la introduisant des attendus qui n'appartiennent en fait à aucun d'eux (en l'occurrence toi et elle). Il n'y a donc pas de modèles et garde toi d'en choisir car c'est une constante invention que d'être avec quelqu'un. Un moment viendra où vous connaissant vous saurez vous apprécier tel que vous êtes, et que la liberté de l'un ne sera pas vécue comme une entrave par les désirs de l'autre. Ainsi, t'es pas obligé de regarder la télé avec elle. T'es pas obligé de partager tout, t'es pas obligé de.... t'es pas obligé de.... t'es pas obligé de.... t'es pas obligé de.... t'es pas obligé de....

Isich je suis plutôt radical c'est vrai, mais j'ai une maladie qui en quelque sorte m'entrave, me fait avoir des comportements un peu bizarre et chaque jour est une lutte, comme un homme perdu à l'océan se battant contre l'assaut des vagues et tu le supposes je pense l'humeur influe tant sur le comportement, brouille la vue et entraîne au désespoir qu'il m'est difficile après dix ans de célibat, d'encore trouver recours en ce que l'amour fut pour moi, lorsque je possédais encore le coeur de ma jeunesse détruite à l"aube déclinante de mes 27 ans oū je ne sus et ne ppus que fréquenter la froideir des ténèbres.

Non je ne pars en rien dans les extrêmes, quand tu connais un abandon de dix ans, même si je fus adsez capable d'en plutôt bien meubler les abords du vide, il reste en moi ce goût du néant et quelques atroces vérités.

Ô loin de moi toutes approches sociétales de ce genre, non on s'apprécie déjà et qui me respecte comme aucune femme ne m'a encore respecté. Le problème est plus profond que cela, mais de quoi il s'agit je ne saurai guère en expliquerbles causes.

antonin. Tu as toute ma compassion dans ton mal-être cependant j'espère qu'une belle âme croisera ton chemin pour te redonner la force de croire en l'union (non officielle) de deux êtres.

Suis grave peace and love aujourd'hui ...

C'est sympa, j'espère régler mon problème qui est d'ordre structurel, parfois j'arrive à maintenir une certaine discipline, jusqu'à ce qu'au bout de de trois ou quatre jours, puis je replonge dans les rêves... honte à moi!

J'ai une amie boulimique qui pendant plusieurs années voyait des psys et autres personnes voulant la sortir de sa maladie. Un jour en parlant avec elle je lui ai dit "regarde, ton esprit est obsédé par ton problème, dès que tu rechutes ta propre tête te met dans un état d'esprit d’échec, tu y penses h24 et tous les matins tu te demandes si ce sera une journée où tu vas craquer ou pas, pourquoi tu essaierais pas de te faire croire que ce problème n'en est pas un, que si tu craques c'est pas grave et qu'en gros tu te fous de cette maladie, juste pour que ta tête mette cette histoire dans un tiroir (qui s'appellerait "choses inutiles") et qu'ainsi elle fasse perdre de l'importance à ce problème pour que ça puisse s'apaiser dans ton esprit". Eh bien, petit à petit elle a plus vu les choses sous le même angle, la pression destructrice qu'elle se mettait est partie.. alors pas en 24 heures mais peu à peu. En "banalisant" son problème/sa maladie psy, elle a fini par ne plus y penser et en y pensant plus la boulimie s'est effacée.

Tout ça pour dire (parce que oui c'est pas le même sujet je sais ), que si tu arrives à te mettre moins de pression et essayer "d'ignorer" ton problème, aussi complexe qu'il puisse être, ta tête s'en lassera surement.

ps. la méditation est un outil formidable pour désintéresser son esprit du négatif et des "problèmes" (ça fait feng shui )

Si c'était aussi simple, malheureusement ça ne l'est pas. Toute à l'heure j'ai pété un plomb et je suis devenu violent, violent dans mes propos, violent dans mes actes et jamais je ne me suis trouvé si misérable, si bête.
Tout ce que je suis c'est un peintre raté, un poète vulgaire. Un rien.
Que me reste t-il certainement pas l'amour de l'autre, ah ça certInement pas

Alors c'est évident que ce n'est pas simple et que tout ne se règle pas en un claquement de doigts mais ce dont je te parlais est plus une philosophie de vie à adopter. Une nouvelle façon de penser pour essayer de mieux vivre, d'avoir une existence plus calme.

Si tu pètes un plomb sur une personne (proche) en tentant de lui expliquer la raison pour laquelle c'est arrivé (meme si souvent c'est déjà difficile de savoir soi meme pourquoi), la personne ne cessera pas de t'aimer pour autant..

J'ai un conseil de lecture pour aider, La Reprise de Kierkegaard.

Je comprends ce que tu me dis. Je pense que pour être plus calme, il ne faille alors que je ne lui porte plus vraiment d' intérêt sans ne cesser de l'aimer quand même. Pas d'enfant, pas plus de mariage ni fidélité, carm on "intuition" me laisse envisager qu'elle.ne l'est pas.
Bon en disant cela je vois bien que ce n'est pas de l' amour, mais une certaine forme d'attachement que som comportement induit
Au début de notre relation elle a fait souvent allusion å une certaine frivolité extraconjuguale...
Voilà donc ce pourquoi je réagis assrz mal en ce moment, mais en ce cas là pourquoi ne ferai-je pas de même?
De plus malgré mauvais caractère de ma part, elle.nr veut absolumemt pas me quitter...

Merci pour ce conseil de lecture

C'est un bon début

Merci. Le seul hic c'est que l'art passe avant ce type de pécadille disons que son métier ne lui demande pas de réelle concentration mentale, alors qu'une quantité d'énergie très importante me soit nécessaire agin de réaliser des oeuvres et non des croutes abstractives ou de ce genre.

Selon moi et mon point de vue de la relation saine, il faut que l'autre comprenne et soutienne les passions de son conjoint. C'est crucial! C'est une histoire de communication, pas forcément simple certes

Je suis d'accord, mais là tu rejoins l'idéal et je pense, que soit kant ou spinoza ont tenu les mêmes propos, que les tiens et auxquelles j'adhères à 100 %

En fait j"aurai dû dire 50/50 car l'un et l'autre doivent s'épanouir.