J’ai passé le test mais ne connais pas le résultat

Bonjour, j’ai 15 ans et je viens sur ce forum car je serait peut être un « zèbre ». Quand j’était petit, j’ai passé un test de QI, seulement mon père refuse de me dire quels résultats j’ai obtenus. Je vais vous expliquer l’histoire : un jour, ma belle mère discutait avec mon père, et elle lui disait que, Tristan, un amis de ma soeur de 8 ans, avait passé un test de QI, qu’il à été détecté surdoué, et que donc la mère de cet enfant, à conseillé à ma belle mère de faire passer ce test à ma soeur, car apparement les surdoués aurait tendance à êtres amis avec d’autres surdoués. Et à ce moment la, je me souvient que mon père lui avait répondu « Ah mais tu sait lui (en parlant de moi), il à été détecté ........ » (et la je met des petits points parce que je ne me souvient plus du tout de ce qu’il as dit, je crois que c’était un acronyme ? Je ne sait plus, c’est vraiment flou comme souvenir). Je suis donc allé dans ma chambre, je ne me souvient plus très bien, mais je crois avoir fait une recherche sur internet sur les surdoué, et ça m’avait pas mal déboussolé. Ensuite, j’ai demandé à mon père, ce que c’était que cette histoire de test de QI et il l’as assez mal pris, je sait plus trop ce qu’il m’as dit, ensuite il n’as plus voulu dire quoi que ce soit, donc ma belle mère m’as expliqué quelque chose comme quoi j’avait des qualités intellectuelles, sans être surdoué, « tu n’as sauté aucune classe » qu’elle m’as dit, une autre fois, mon père me disait qu’il ne s’en souvenait plus, et maintenant il me dit que les psy qui m’avait fait passer ce test n’avait donné aucune conclusion... bref, je suis un peu perdu, mes parents m’ont aussi dit que, selon eux, ce n’était pas une bonne idée de dire à un enfant qu’il est surdoué car il prendrait la « grosse tête ». Donc je ne sait pas trop quoi penser de tout ça, mes souvenirs sont assez flous, et avec toutes ces réponses pas très cohérentes de mes parents, je suis totalement perdu. Donc j’aurais besoin d’une aide extérieure, neutre, qui pourrait me donner un avis objectif sur le sujet, peut être me dire si c’est possible de retrouver ces infos dans le dossier scolaire ? Enfin dernières choses, je vois un psychologue, je lui en ait parlé, et je me souvient qu’il m’as dit, en souriant « tu sait, même sans passer de test on peut voir si une personne est ou non surdoué ». Et aussi, avec la relation très toxique que j’ai avec mon père, pas moyen d´essayer de discuter avec lui il ne me dira jamais rien. J’ai aussi des résultats normaux au lycée (1ere S) j’ai été en « échec » pendant pas mal d’année, de la moitiée de la primaire à la seconde pour certaines matières que je n’aime pas. Pour finir, petit (et encore ajourd’hui) j’était très souvent dans la lune comme le disait mes profs. Merci de votre aide

Salut Kiki.

Kiki27 a écrit: Merci de votre aide

Mais... pour quoi faire ??? Quelle est ta demande ?

Si tu veux qu'on te dise si tu es, ou non, un "zèbre", c'est juste pas possible ! Seul un test le peut. Il faut donc ou bien que tu accèdes à tes résultats passés, ou bien que repasses le test.

Cela étant, comme tu le dis à peu près, "pour certains, rien qu'en les regardant fonctionner, on peut savoir s'en douter". Et donc ?

Bienvenue par ici en tout cas.

Sauter une classe et être premier de la classe ça ne veut rien dire, personnellement j'ai été tamponné zèbre mais je n'ai jamais sauté de place j'ai toujours eu "besoin de réviser" dés le primaire pour connaitre mes leçons, des facilités en sciences des difficultés dans les matières plus littéraire... il n'y avait rien d'extraordinaire, Je représentait "la moyenne" de classe.

J'observe que tu n'as que 15 ans. La professionnelle qui t'a fait passer le test est certainement encore en activité et pourrait peut être t'aider à savoir.

Charv a écrit:
Salut Kiki.

Kiki27 a écrit: Merci de votre aide

Mais... pour quoi faire ??? Quelle est ta demande ?

Si tu veux qu'on te dise si tu es, ou non, un "zèbre", c'est juste pas possible ! Seul un test le peut. Il faut donc ou bien que tu accèdes à tes résultats passés, ou bien que repasses le test.

Cela étant, comme tu le dis à peu près, "pour certains, rien qu'en les regardant fonctionner, on peut savoir s'en douter". Et donc ?

Bienvenue par ici en tout cas.

Je voudrait savoir si il est possible d’accéder au résultat autrement que par mes parents ? Par exemple dans le dossier scolaire, savoir si c’est écrit dessus ? Je ne pourrais pas retrouver la personne qui m’as fait le test car je ne connais pas son nom et j’ai déménagé.

Si c'est pertinent dans les petites classes d'avoir un bilan HP, c'est moins demandé dans les grandes classes. Donc pas certain que les papiers aient suivi au lycée.

Tu peux pê te rappeler du nom de tes maitresses à la petite école ? Elles se rappelleraient peut être (si tu as été diagnostiqué "EIP", enfant intellectuellement précoce). Par contre, se souvenir du QI, ça m'étonnerait.

On ne fait pas systématiquement sauter des classes aux EIP, souvent les parents ne veulent pas.

Maintenant, je crois que tu devrais en parler plus avec ton psy.

Ce qui importe, c'est ce que tu es aujourd'hui, comment tu fonctionnes, et c'est pas le chiffre de QI qui le dit.
Tu peux tenter de comprendre tout ça en thérapie, tu as cette chance de pouvoir te faire aider.

Le chiffre de QI tu dira juste si on peut te classer dans une catégorie HP, soit QI>130.
Le bilan de passation serait plus intéressant car il te donnerait des indications sur ton mode de réflexion.
ça, c'est tes parents qui doivent l'avoir.

Mmmmm...

Ta situation n'est pas simple, effectivement.

J'imagine que tu as déjà expliqué à ton père que tu souhaiterais vraiment connaître tes résultats, que la chose te préoccupe, et que cela pourrait être éclairant pour toi ; que, si à un moment donné, la question de passer le test a été jugée potentiellement éclairante, il est logique de pouvoir accéder au résultat ; et que, ma foi, c'est quand même toi qui es concerné avant tout, et que, d'autant plus à 15 ans, il est légitime de pouvoir accéder aux éléments de santé qui te concerne. (C'est en tout cas mon avis, clairement).

Si cette option n'est pas / plus envisageable, je n'y connais rien, mais il me semble que t'adresser à l'infirmière, ou, mieux, à la psychologue scolaire serait approprié : cette dernière saurait répondre à la question de savoir si tu peux retrouver tes résultats dans ton dossier scolaire (ce dont je n'ai, personnellement, pas la moindre idée), voire, carrément, envisager avec toi un moyen de repasser le test.


Là où, dans ce que tu racontes, je verrais tout de même une porte de sortie un peu plus entrebaillée que le reste, c'est avec la psy que tu consultes : développe le sujet avec elle ! Pour savoir, par exemple, comment le test (ou convaincre tes parents de te le faire repasser), et surtout, quant à la raison pour laquelle tu souhaites savoir. Car tu ne développes pas vraiment ce dernier point : concrètement, que penses-tu que cette information pourrait t'apporter ? Que se passerait-il si, d'aventure, tu n'atteignais pas les 130 requis ? Que... (je ne dis pas que la question n'est pas légitime, n'est-ce pas ; simplement qu'il est important de savoir, de soi à soi, ce qu'on cherche au juste).

Courage ! Tiens-nous au courant.
Et n'hésite pas à participer ailleurs à ce forum : ici, personne ne te demandera de "Certificat", et s'il y a quelques pisse-froid, il y a aussi pas mal de chouettes interlocuteurs...

Edit : Chuna a posté pendant que je rédigeais, mais il me semble que nos réponses, si elles se recoupent pas mal, se complètent aussi...

Je ne me souvient pas du nom de ma maitresse, et je ne sait pas vraiment en quelle classe j’ai passé ce test (ça doit être vers le CP, CE1 mais je ne sait pas exactement). Je vais essayer de me renseigner, mais ça m’étonerait qu’elle se souvienne de moi... j’en parlerais bien au psy scolaire ou à mon psy, mais je ne sait pas trop comment aborder le sujet, et j’ai un peu peur qu’on me dise que ce n’est pas important, que je ne dois pas m'inquiéter. Pour ce qui est du « pourquoi je veux connaitre la conclusion », je dirait que j’aimerai savoir ce que mon père essaye de me cacher sur moi, et que, comme mes parents m’ont toujours dit que j’était hyper sensible, ça me rassurerait de trouver une cause à cette sensibilité.

Kiki27 a écrit:j’en parlerais bien au psy scolaire ou à mon psy, mais je ne sait pas trop comment aborder le sujet,

Comment aborder le sujet ? Mais le plus simplement du monde : Bonjour, je soupçonne être HQI, il se trouve que j'ai passé des tests étant enfant, mais mon père refuse de me faire part du résultat. Je soupçonne l'être parce que  ... , et voudrais savoir, parce que...
L'avantage d'un psy, c'est que, professionnel de la chose, contrairement à un ami ou à un prof, tu n'as normalement pas à "mettre de pincettes" pour lui parler. Mais je sais bien que c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, et que les barrières ne tombent que peu à peu... Très souvent, l'un des principaux "travail" avec un psy, c'est d'arriver à faire sauter les craintes et les barrières. Et, oui, ça peut être trèèèèèèèèèèès long.
Je comprends néanmoins tout à fait ta crainte, et nombreux (!) sont les mauvais psy. D'où l'importance d'en trouver un autre si ça ne colle pas avec le premier.
De ce point de départ, normalement, le dialogue devrait s'engager, et, qui sait, te faire découvrir des choses auxquelles tu n'avais même pas pensé.

Kiki27 a écrit:et j’ai un peu peur qu’on me dise que ce n’est pas important, que je ne dois pas m'inquiéter.

1. ok. Mais ça, c'est ta crainte à toi, et tant que tu n'en auras pas parlé, et entendu une réponse, ça n'est que ton avis. Là, comme ailleurs, qui ne tente rien n'a rien ! Là, comme pour toute entreprise à tenter (projet, rencontre amoureuse...) prends ton courage à deux mains, et go. Attention, je ne dis pas que ça marchera à tous les coups ! Mais, si ça marche, ben  c'est cool, et si ça ne marche pas, tu t'apercevras que tu n'en es pas mort, et ça diminue les craintes pour la fois suivante... Parce que, oui, il faut aussi savoir persévérer.

2. Au besoin, n'hésite pas non plus à dire exactement ce que tu viens de dire : j'ai peur de vous en parler, parce que j'ai peur qu'on me dise que ce n'est pas important. De là devrait là aussi naître le dialogue : pourquoi pensez-vous que c'est important ? pourquoi avez vous peur ? etc.
Il ne s'agit pas de nier sa peur et ses craintes (ou ses audaces et ses convictions !), mais bien au contraire de les prendre en compte, de les accepter, de travailler dessus. Seul, et avec le psy. Elles en racontent au moins autant que ton questionnement principal...

3. Pour un (bon !) psy, ce qui est "important", ce n'est pas tellement ce qui est "vrai", ni les éléments "objectifs", factuels. Ce qui est "important", c'est précisément ce qui est "important" pour son patient, quelles sont ses inquiétudes, ses peurs, ses espoirs... bref, la "vérité" du patient, bien plus que la "réalité" (ce qui n'est pas forcément incompatible, mais pas forcément compatible non plus...)

Si donc, d'aventure, un psy te sortait ça (mais j'en doute, tout de même) : fuis !!!! Trouve-z-en un autre !!!

Kiki27 a écrit:Pour ce qui est du « pourquoi je veux connaitre la conclusion », je dirait que j’aimerai savoir ce que mon père essaye de me cacher sur moi, et que, comme mes parents m’ont toujours dit que j’était hyper sensible, ça me rassurerait de trouver une cause à cette sensibilité.

C'est déjà une bonne raison. Je suis sûr que tu en as aussi plein d'autres. Lesquelles ????
Attention : je ne te demande pas de réponse ici, à nous, sur ce forum. L'important, c'est que tu te questionnes, de toi à toi. Si, ensuite, tu as envie d'en parler sur ce forum, je ne doute pas que tu trouveras quelques oreilles attentives, voire quelques pistes ; mais si tu préfères garder ça pour toi, c'est ton droit le plus strict, et parfaitement légitime.
Je suis cependant certain qu'activer ces questions en ton for(t !) intérieur te permettra d'y voir plus clair.