Comment vous rassurez-vous ?

Je me rassure pas trop. Mais ce qui me rassure, c'est quand j'apprends que mes proches sont pas morts

Pour devoir se rassurer, il est sans doute nécessaire d'être inquiet au préalable ^^

tu n'es pas inquiet ?

Non. Rebellé parfois, sidéré souvent, mais pas inquiet. Pas inquiet pour un instant car il me semble avoir conscience de mon incommensurable petitesse. Alors je préfère (sans doute de manière raisonnée) réorienter l'énergie consommée par l'inquiétude vers l'action que je peux entreprendre (à ma mesure).

Ah mince alors, comment fais-tu ça ?

Sans doute parce qu'au travers de ma vie, de mes lectures, mes voyages, mes expériences de pensées, j'ai été confronté ou ai  regardé en face la disparition et les mutations permanentes, et ai saisi l'impuissance de toute chose à perdurer dans le temps, l'impossibilité de quoi que ce soit à s'opposer à l'entropie. Ainsi me dis-je que le rêve de la négentropie est momentané. Qu'il me serait donc plus utile de saisir l'instant en sa pleine saveur - et d'y rajouter une note (que j'espère positive) - que d'en souffrir en en "gaspillant" (en quelque sorte) l'énergie.

l'impuissance de toute chose à perdurer dans le temps... C'est qd même marrant qu'un constat assez triste t'ai finalement donné une philosophie de vie assez positive. Espérons que cette philosophie perdure, par contre...

Cela se fait automatiquement tant que je paye et que je ne romps pas le contrat.

peux tu être plus explicite ? Quelle contrat ? Rester positif ?

ProfDeLettres a écrit:l'impuissance de toute chose à perdurer dans le temps... C'est qd même marrant qu'un constat assez triste t'ai finalement donné une philosophie de vie assez positive. Espérons que cette philosophie perdure, par contre...

La tristesse est peut-être un reflux, celui qui confine au refus de l'inéluctable. S'en suit alors une révolte, mais semble-t-il toujours vouée à l'échec, qui envoie toute croyance (spirituelle ou non), aux gémonies.

J'essaye, de mon coté, de regarder ce qui est en ôtant (tant que faire ce peut), l'idée (le filtre?) de ce que j'aimerais que ce soit. Après, rien de m'empêche de faire, puisque le temps dont je dispose ne m'en freine en rien. De faire, disais-je, en respectant quelques principes, dont ce dernier : Ne pas faire aux autres ce que je n'aimerais pas qu'on me fit. C'est aussi pourquoi, entre autre, je m'élève contre le bouleversement de l'écosystème, en ayant conscience que mes actions peuvent le dégrader (et donc que j'impacte autrui), ou introduire une forme de stase, qui lui permet encore d'assurer son service, voire de se régénérer. S'il se rétablit, peu ou prou, malgré son entropie propre, il pourra "supporter" le devenir de nos successeurs...

C'est cela qui importe je pense, c'est une forme de legs - anonyme et devant le rester -, car nous ne sommes tous que des passagers (à prendre aussi dans le sens de la fugacité). Donc, vois-tu, l'inquiétude n'est pas à sa place en mon raisonnement, puisque je ne suis pas plus capable que d'autres de "voir" au delà l'horizon de ma propre vie, mais juste en mesure d'en exposer des conjectures.

ProfDeLettres a écrit:peux tu être plus explicite ? Quelle contrat ? Rester positif ?

Oui, mon contrat avec la Macif, qui se reconduit automatiquement et qui me réassure, pardon rassure réassure, j'a confondu !

Avec mon punching ball en tête de Blakcmail.

Désolé Mandrin, je suis allé un peu vite, je n'ai pas vu que le message était de toi, je pensais répondre à Ludion

Ludion, concernant l'écosystème, penses tu qu'il peut être bénéfique de moins ou ne plus manger de viande ?

Autre question : certains pensent qu'il est possible d'inverser l'entropie, as tu un avis sur la question ?

ProfdeLettres a écrit:Ludion, concernant l'écosystème, penses tu qu'il peut être bénéfique de moins ou ne plus manger de viande ?

Beaucoup d'études (issues d'observations des régimes alimentaires asiatiques) disent que les repas peu riches en produits d'origine animale favorisent une plus longue existence, en plus que de limiter l'émission de radicaux libres.
D'autres portent sur la consommation d'eau que nécessite un élevage bovin ou ovin (pour ne parler que de ceux-la), eu n'étant pas seulement réservée à étancher leur soif, mais également à hydrater les plantes dont ces derniers animaux se nourrissent.
En sus, ces analyses portent sur l'impact auquel sont soumises les terres sur lesquelles nourriture et bétail sont élevés.

Tout celà (et je ne passe pas sous silence la maltraitance animale, ni l'effet, même anecdotique, de l'émission de co² (respiration) et de méthane (vesses)) me parait être une bonne raison de limiter un tant soit peu la consommation de produits carnés.

ProfdeLettres a écrit:Autre question : certains pensent qu'il est possible d'inverser l'entropie, as tu un avis sur la question ?

Qui sont ces "certains" ? Cela m'intéresse de comprendre sur quelles bases ils se fondent, ce qui me permettra de confronter idées et savoirs.

Je sais qu'entropie signifie, en thermodynamique, mesure du désordre ou du degré de désorganisation. Et que ce concept peut se chevaucher, au moins par parallèle, avec la complexification (oui, car complexifier, c'est aussi différencier, fragmenter et réassembler, recomposer, etc.).

Deux exemples pour éclairer mon propos :

Le premier est celui de la nucléosynthèse (qu'elle soit primordiale, stellaire, ou résultante d'une supernovae) : Elle part de l'accrétion d'un nuage d'hydrogène (en majorité) pour, par réactions nucléaires successives (réactions engendrées par la gravité et la masse), arriver à synthétiser tous les matériaux de la table de Mandeleiev : désorganisation de l'unicité précédente (unicité de l'hydrogène)

Le second est relié à l'énergie : Quand on brûle un litre d'essence, on convertit l'énergie y étant contenue sous forme "organisée" en une autre (énergie thermique et énergie cinétique): Elle ne se perd pas, mais se retrouve en quelque sorte "éparpillée" et sous une forme qui n'est plus utilisable par l'homme : désorganisation de nouveau.

Alors, que je sache (au vu de ces exemples) je ne saisis pas comment il serait possible d'inverser ce processus. Mais, encore une fois, je veux bien avoir accès à des sources disant le contraire.

J'ai un peu laissé de coté la recherche sur le sujet, mais un temps je m'étais intéressé ce que "certains" appellent l'énergie libre. Ce sont des dispositifs qui produisent plus d'énergie qu'il n'en consomment. Je ne parle pas ici de pompe à chaleur par exemple, mais par exemple d'un moteur. Je crois savoir qu'il y en a même de commercialisés au Japon.

J'ai cru voir ça aussi. A partir d'aimants au néodyme. Un physicien de mes amis m'a dit que c'était du bullshit, et j'ai tendance à le croire. Parce que, même si les multinationales détestaient l'idée (on comprend pourquoi), il y aurait des brevets déposés et verrouillés par ces dernières pour que la techno ne soit pas utilisée. Et je n'en ai pas trouvé. Et puis, si cela marchait si bien, le buzz sur internet serait gigantesque !

Je suis d'accord avec toi, je n'en ai jamais vues, même si j'aime pas trop l'argument "si c'était vrai..."
Pour en revenir aux animaux (je n'ai plus d'argument pour le point précédent :-) je suis d'accord avec toi...Pourquoi pas manger des produits laitiers, dans la mesure où on traite bien les animaux, sans pdts chimiques pour les engraisser ou autre, mais tuer...
Je me pose la question des légumes : il y a les légumes où on mange toute la plante (poireau, salade...) et ceux où c'est les fruits (tomates, courgettes ? je suis pas assez calé) est-ce qu'on pourrait appliquer la même logique ?

"Tout finit par finir, même mal".
Donc, pourquoi s'inquiéter ?

s'inquiéter peut aider à ne pas finir mal...
tout finit par finir... la m..., pas forcément

ProfDeLettres a écrit:...Je me pose la question des légumes : il y a les légumes où on mange toute la plante (poireau, salade...) et ceux où c'est les fruits (tomates, courgettes ? je suis pas assez calé) est-ce qu'on pourrait appliquer la même logique ?

Je ne comprends pas bien la question et don ai peur de faire un hors sujet. Peux-tu m'expliciter ta demande ?

on parle de tuer les animaux, mais qd est-il des plantes ? dans certains cas on tue la plante pour la manger (ex. salade), et d'autres non (tomate). il apparaît une concomittence entre respect des animaux et santé humaine. je me demandais, mais franchement je suis pas sûr que ce soit pertinent, si par analogie les legumes devant être "tué" ne sont pas néfaste pour l'homme...

Je sais pas me rassurer.... Alors je tire sur la corde jusqu'au petage de nerfs, fou rire....

ProfDeLettres a écrit:on parle de tuer les animaux, mais qd est-il des plantes ? dans certains cas on tue la plante pour la manger (ex. salade), et d'autres non (tomate). il apparaît une concomittence entre respect des animaux et santé humaine. je me demandais, mais franchement je suis pas sûr que ce soit pertinent, si par analogie les legumes devant être "tué" ne sont pas néfaste pour l'homme...

Je pense que les différents animaux herbivores ne se posent pas la question, et ne semblent pas en être malade... pas plus que ne le sont les carnivores en qui s'alimentent en chair. A la condition évidente que l'une ou l'autre de ces nourritures ne soit pas porteuse d'un virus ou d'une bactérie atteignant les fonctions vitales du consommateur. Ensuite, dans toute action de nutrition, il faudrait savoir raison garder...

Pour se rassurez je table sur le futur, c'est un peu comme penser que jamais il ne m'arrivera rien, mais c'est assez bénéfique puisque on risque rien de penser ce qui ne peut se dérouler, sans être soi-même esclave des dates et des heures.
Pour conceptualiser ceci, j'énumère les points positifs et je me décide d'une mort à tel âge.
Ces points positifs partent du présent, je fais un court bilan (très négatif la plupart du temps) et à sa suite je marque mon âge et j'évalue la drée de vie d'un homme normal et sans trop de problème de santé: 80 ans et des peccadilles, si ,si on sait jamais...
il me reste plus qu'à évaluer mon facteur chance et l'âge présent: 44 à 80= 36 ans et 36 ans c'est bien à tout considérer.
Me voilà avec 36 ans de vie que je veux muter en existence proportionnellement à mes capacités en certains domaines, mes affinités, ainsi que mon objectif: oui l'objectif ça aide beaucoup, peu importe qu'il n'y est aucun sens je le crée, car tout le monde sait que ce que invente l'homme à une existence dans la réalité et non pas dans le réel, l'abstraction est une grande force, elle monopolise l'énergie pour accéder à un but bien précis, une ligne droite, un objectif... dit Nietzsche.
La santé, la santé est primordiale pour de multiples raisons, déjà d'un point de vue mental, elle régénère tout mon être et évacue divers problèmes qui pourraient m'assaillir et ainsi, soit me faire clamser, soit m'affaiblir et là on ne plus se rassurez, on est obligé de subir.
Soudain en disant cela et je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas remarqué avant, que le fait de vouloir se rassurer c'est d'anticiper sur des malheurs qui ne se sont pas encore produits, de ce fait on instaure le malaise, alors qu'il n'y a aucune raions, ni même événements qui ne puissent me faire, nous faire chuter.
La solution la plus probante et c'est l'une des acceptables serait de chercher le contact avec la difficulté, pour qu'enfin je sois définitivement rassuré, puisque, ensevelis sous le malheur, il 'nest plus, dès lors, le temps, ni même l'intérêt de se rassurer, pour des faits qui se sont déjà produits et dont on ne peut pas s'en dépêtrer.
Ma solution est assez claire, épouser le malheur, c'est s'engager à ne plus avoir de soucis, n id 'appréhension quant au futur, puisque tout compte fait provoquer les événements c'est aussi se conforter dans les ennuis et finalement les ennuis, les embêtements, ce ne sont que des questions d'habitudes, alors obligatoirement une personne qui a besoin de se rassurer, c'est quelqu'un qui n'a pas déjà assez vécue et c'est en restant en surface, à l'abri, qu'on ne côtoie pas l'inconnu et ce qui fait peur c'est ce qu'on ne connait pas, ce qu'on ne sait pas apprivoiser.

Oui, jusqu'ici tout va bien, métaphore de la chute tant qu'on n'a pas touché le sol !

J adore vos réponses, diverses et variées. 

Lorsque j ai besoin de me rassurer je mets en route fluide dans mes reseaux routiers cerebraux des techniques simples  apprises et des informations brèves et précises, ça descend rapidement la pression mentale et physique, me met en mode solutions, s il n y a pas, je peux passer a autre chose.

Et puis 1 heure de marche minimum par jour, jusqu'à 3h...

- ça aére l esprit,
- ça change les idées,
- et aller visualiser ...qu il y a du mouvement, du positif, de la vie, et de belles choses et de beaux lieux et belles personnes..

Et puis l appel a un ami compétent sur le sujet,

Et puis l appel a un inconnu compétent sur le sujet...

Ect dans les grandes lignes..

Vous me rassurez   je suis normale 

Il y a deux choses qui me rassurent :
-La certitude que j'existe, dérivé en une confiance en soi et en l'Autre qui me soutient.
-La certitude de ma finalité, dérivé en le fameux "au pire, je meurs", qui me rappelle ce qui compte vraiment pour moi.

En ce moment ? Passe tes barbatrucs et tes barbesastuces à tes voisins voisines de forum. 
Une chance que ce forum soit sous vitre sinon on ne pourrait pas se toucher des mots...

Le rubik's cube c'est le garant de la santé mentale.

Au départ : le chaos total, beau mais déroutant.

Puis au fur et à mesure, pour chaque face, pour chaque arrête, il existe une méthode pour remettre en place et en harmonie toutes les couleurs.

Et une légère dose de dopamine qui va bien, une !