haut potentiel de dépression
3 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
Page 1 sur 1
haut potentiel de dépression
Salut, je suppose que d'autre on déjà écrit mais je vous avoue que j'ai un peu besoin d'étaler mes sentiments qui débordent de partout donc je fais un nouveau sujet.
Je suis (très) probablement zèbre, j'ai jamais été diagnostiquée "officiellement" mais plusieurs personnes ont confirmé que c'était largement possible (ma mère, des amies zèbres, un psy spécialisé). J'ai plus vraiment de doute à ce stade donc on va partir du principe que je le suis (j'ai pas les moyens de faire un "vrai" diagnostique malheureusement).
Je pense que je suis atteinte de dysthymie depuis pff 10 ans ? Je compte même plus. J'ai aucun souvenir de ce que ça fait d'avoir plus de haut que de bas, de pas se sentir vide, inutile, sans espoir etc etc. Je comprend même pas comment c'est possible d'être heureux.
Je me sens nulle et à la fois je sais que je suis plus intelligente que la moyenne, je me sens incapable de quoi que ce soi, je suis assez handicapée par une anxiété sociale qui me colle aux pattes (bien que assez modéré, j'ai de la chance probablement), j'ai clairement une dépression et ce depuis longtemps longtemps. J'avais commencé à voir un psy mais les rendez-vous son compliqués à avoir et j'ai pas l'impression qu'il me soit d'une grande aide (c'est/c'était Fabrice Bak, pour ceux qui connaissent), après j'ai eu que 2 rendez-vous.
Bref, récemment ça allait pas très fort (j'ai l'impression que la vie n'a aucun sens, que ça sert à rien, j'arrive plus du tout à me contenter de mes petits bonheurs alors qu'avant ça allait) mais ma meilleure amie s'est suicidée y'a deux semaines et là tout part en vrille. J'ai lâché la fac parce que je fais des breakdown à chaque fois que j'y met les pieds, de toute façon ça m'ennuyait et ça faisait un moment que je voulais arrêter, maintenant c'est fait. J'ai quelque idées sur ce que je veux faire maintenant (éducatrice spécialisée ou qqc qui s'en rapproche, mais pas les études, je veux travailler, j'en peux plus des études) mais depuis quelque jours là j'arrive plus à m'accrocher. J'ai l'impression que mon cerveau veut absolument en finir. Mais moi j'ai pas envie de mourir, je veux juste être heureuse. J'ai peur du danger que je peux représenter pour moi-même. J'ai très très peu de vie sociale, et niveau famille mon père est un pervers narcissique et ma mère (même si elle fait de son mieux) est assez toxique donc c'est pas la joie non plus. Je suis assez touchée par l'actualité aussi (le réchauffement climatique, la condition humaine actuelle, la déchéance de la société - ça fait un peu emo tout ça non ? -) donc c'est ENCORE plus compliqué.
Je sais pas quoi faire, j'ai essayé de trouver des psy (j'habite sur Lyon) mais bon le temps que j'ai un rendez-vous... Je veux pas mourir, mais j'en ai marre de cette vie, je souffre, je pleure tout les jours, je fait pas mal de dépersonnalisation (doublé de déréalisation, comme si c'était pas suffisant) et j'angoisse beaucoup. Mon seul moment ou je me sens vraiment bien c'est quand je vois un ami - enfin c'est pas vraiment un ami, c'est ma courgette et on a une relation queer-platonique, je vous invite à aller voir ce que c'est - (le seul ami que j'ai à Lyon en vrai) mais je veux pas dépendre de lui et je veux pas le voir "pour pas aller mal" (même si du coup j'ai envie de le voir vu que je veux pas aller mal, mais je veux pas que notre relation devienne ma bouée, bref).
Du coup je me dis qu'ici je peux ptet trouver de l'aide, des numéros de psy, éventuellement rencontrer des gens de Lyon qui serait SORTIS de la dépression (je suis désolée mais je peux pas me permettre de côtoyer plus de personnes qui vont mal, je suis hyperempathique alors c'est très dur pour moi et j'ai pas du tout du tout de résistance en ce moment). J'ai besoin de savoir que c'est vraiment possible d'être heureux en étant HP, avec un historique de dépression assez lourd (10 ans c'est beaucoup..)
J'espère que vous pourrez m'aider, merci d'avance
Kai
Je suis (très) probablement zèbre, j'ai jamais été diagnostiquée "officiellement" mais plusieurs personnes ont confirmé que c'était largement possible (ma mère, des amies zèbres, un psy spécialisé). J'ai plus vraiment de doute à ce stade donc on va partir du principe que je le suis (j'ai pas les moyens de faire un "vrai" diagnostique malheureusement).
Je pense que je suis atteinte de dysthymie depuis pff 10 ans ? Je compte même plus. J'ai aucun souvenir de ce que ça fait d'avoir plus de haut que de bas, de pas se sentir vide, inutile, sans espoir etc etc. Je comprend même pas comment c'est possible d'être heureux.
Je me sens nulle et à la fois je sais que je suis plus intelligente que la moyenne, je me sens incapable de quoi que ce soi, je suis assez handicapée par une anxiété sociale qui me colle aux pattes (bien que assez modéré, j'ai de la chance probablement), j'ai clairement une dépression et ce depuis longtemps longtemps. J'avais commencé à voir un psy mais les rendez-vous son compliqués à avoir et j'ai pas l'impression qu'il me soit d'une grande aide (c'est/c'était Fabrice Bak, pour ceux qui connaissent), après j'ai eu que 2 rendez-vous.
Bref, récemment ça allait pas très fort (j'ai l'impression que la vie n'a aucun sens, que ça sert à rien, j'arrive plus du tout à me contenter de mes petits bonheurs alors qu'avant ça allait) mais ma meilleure amie s'est suicidée y'a deux semaines et là tout part en vrille. J'ai lâché la fac parce que je fais des breakdown à chaque fois que j'y met les pieds, de toute façon ça m'ennuyait et ça faisait un moment que je voulais arrêter, maintenant c'est fait. J'ai quelque idées sur ce que je veux faire maintenant (éducatrice spécialisée ou qqc qui s'en rapproche, mais pas les études, je veux travailler, j'en peux plus des études) mais depuis quelque jours là j'arrive plus à m'accrocher. J'ai l'impression que mon cerveau veut absolument en finir. Mais moi j'ai pas envie de mourir, je veux juste être heureuse. J'ai peur du danger que je peux représenter pour moi-même. J'ai très très peu de vie sociale, et niveau famille mon père est un pervers narcissique et ma mère (même si elle fait de son mieux) est assez toxique donc c'est pas la joie non plus. Je suis assez touchée par l'actualité aussi (le réchauffement climatique, la condition humaine actuelle, la déchéance de la société - ça fait un peu emo tout ça non ? -) donc c'est ENCORE plus compliqué.
Je sais pas quoi faire, j'ai essayé de trouver des psy (j'habite sur Lyon) mais bon le temps que j'ai un rendez-vous... Je veux pas mourir, mais j'en ai marre de cette vie, je souffre, je pleure tout les jours, je fait pas mal de dépersonnalisation (doublé de déréalisation, comme si c'était pas suffisant) et j'angoisse beaucoup. Mon seul moment ou je me sens vraiment bien c'est quand je vois un ami - enfin c'est pas vraiment un ami, c'est ma courgette et on a une relation queer-platonique, je vous invite à aller voir ce que c'est - (le seul ami que j'ai à Lyon en vrai) mais je veux pas dépendre de lui et je veux pas le voir "pour pas aller mal" (même si du coup j'ai envie de le voir vu que je veux pas aller mal, mais je veux pas que notre relation devienne ma bouée, bref).
Du coup je me dis qu'ici je peux ptet trouver de l'aide, des numéros de psy, éventuellement rencontrer des gens de Lyon qui serait SORTIS de la dépression (je suis désolée mais je peux pas me permettre de côtoyer plus de personnes qui vont mal, je suis hyperempathique alors c'est très dur pour moi et j'ai pas du tout du tout de résistance en ce moment). J'ai besoin de savoir que c'est vraiment possible d'être heureux en étant HP, avec un historique de dépression assez lourd (10 ans c'est beaucoup..)
J'espère que vous pourrez m'aider, merci d'avance
Kai
Kaiju- Messages : 8
Date d'inscription : 12/11/2018
Re: haut potentiel de dépression
Salut
J'habite sur villefontaine, je travaille sur Vénissieux.
Il y a une bonne psycologue à Saint-Georges-d'Espéranche c'est peut-être un peu loin pour toi.
Par contre le centre Cogito'Z de Jeanne Siaud-Facchin sur Lyon je crois que les délais d'attente sont raisonnables 3 à 4 mois.
il y a aussi l'AFEP ça concerne les enfants précoces. Ils sont vers la Part-Dieu mais peut-être qu'on les attend ils arriveront à te donner les coordonnées pour un psy rapide.
http://www.afep-asso.fr/
Ils sont pas mal actif sur Lyon ils ont organisé une conférence fin septembre début octobre avec Jeanne Siaud Facchin et Olivier Revol il y en a une autre de prévu au mois de janvier sur Gérer des adolescents précoce et hypersensibles..
Après si ta famille est toxique je te conseille vivement d'avoir coupé les ponts.
perso je n'écoute plus les informations ça me met en vrac qu'à chaque fois.
Certainement une réaction au suicide de ta copine tu peux aussi aller consulter un médecin qui pourra juste t'écouter et pas forcément te donner des médicaments. Un médecin généraliste est accessible assez rapidement.
je t'aurais bien proposé de te rencontrer mais actuellement je dois gérer ma maladie que je viens d'apprendre la sclérose en plaques et je te cache pas qu'il y a des jours où je vais très bien parce que je marche bien je n'ai pas de douleur et puis il y a des jours où ça ne va plus du tout....
bon courage tu peux m'envoyer des messages privés aussi si tu veux pour envoyer des messages privés si tu es nouvelle m'en inscrite il faut répondre à 5 chose sur le forum donc si tu me réponds 5 mots mais 5 fois d'affilée ça sera bon
Amandine
J'habite sur villefontaine, je travaille sur Vénissieux.
Il y a une bonne psycologue à Saint-Georges-d'Espéranche c'est peut-être un peu loin pour toi.
Par contre le centre Cogito'Z de Jeanne Siaud-Facchin sur Lyon je crois que les délais d'attente sont raisonnables 3 à 4 mois.
il y a aussi l'AFEP ça concerne les enfants précoces. Ils sont vers la Part-Dieu mais peut-être qu'on les attend ils arriveront à te donner les coordonnées pour un psy rapide.
http://www.afep-asso.fr/
Ils sont pas mal actif sur Lyon ils ont organisé une conférence fin septembre début octobre avec Jeanne Siaud Facchin et Olivier Revol il y en a une autre de prévu au mois de janvier sur Gérer des adolescents précoce et hypersensibles..
Après si ta famille est toxique je te conseille vivement d'avoir coupé les ponts.
perso je n'écoute plus les informations ça me met en vrac qu'à chaque fois.
Certainement une réaction au suicide de ta copine tu peux aussi aller consulter un médecin qui pourra juste t'écouter et pas forcément te donner des médicaments. Un médecin généraliste est accessible assez rapidement.
je t'aurais bien proposé de te rencontrer mais actuellement je dois gérer ma maladie que je viens d'apprendre la sclérose en plaques et je te cache pas qu'il y a des jours où je vais très bien parce que je marche bien je n'ai pas de douleur et puis il y a des jours où ça ne va plus du tout....
bon courage tu peux m'envoyer des messages privés aussi si tu veux pour envoyer des messages privés si tu es nouvelle m'en inscrite il faut répondre à 5 chose sur le forum donc si tu me réponds 5 mots mais 5 fois d'affilée ça sera bon
Amandine
Invité- Invité
Re: haut potentiel de dépression
Je ne sais plus où j'avais lu ça mais en fait il s'avérerait HP ne seraient jamais en dépression, ou peu.
Ça serait juste un état de l' j'en ai ras-le-bol et comme on est hypersensible ce ras-le-bol serait un peu plus violent que d'habitude !
Ça serait juste un état de l' j'en ai ras-le-bol et comme on est hypersensible ce ras-le-bol serait un peu plus violent que d'habitude !
Invité- Invité
Re: haut potentiel de dépression
Je ne suis pas dépressive (et donc je ne suis probablement pas HP).
Je suis attirée par eux, c'est un fait.
Je peux juste saluer ton courage de ne pas utiliser ton ami comme une bouée, parce que quand "la bombe explose" hp ou non, on en prend plein la tronche et HP ou pas, on souffre pareil !
Alors je te dis En son nom ...
Je suis attirée par eux, c'est un fait.
Je peux juste saluer ton courage de ne pas utiliser ton ami comme une bouée, parce que quand "la bombe explose" hp ou non, on en prend plein la tronche et HP ou pas, on souffre pareil !
Alors je te dis En son nom ...
Invité- Invité
Re: haut potentiel de dépression
Salut alors moi je vais bientôt avoir 16 ans et je suis persuadée d'être précoce, j'ai marché tard en sautant le 4 pattes jai parlé tard en zappant le parlé bébé. Je n'arrêtais pas de demander pourquoi toute les 5 minutes vers 3 4 ans. Je n'ai jamais vraiment eu d'amis, les seules étaient eux-mêmes précoces ou dys,ce qui témoigne de mon empathie.
Mes parents se plaignent tout le temps que je suis lente et jai effectivement mon petit monde à moi (imaginaire).En cm2 ma maîtresse me dit que je suis très expressive, que je ne peux rien cacher on voit sur mon visage,la primaire et la maternelle ont été pour moi un paradis contrairement à ce que je vis actuellement .J'étais bien sûr dans les meilleurs de la classe et ce jusqu'au collège. Jai omis de vous parler de ma seule et unique passion depuis toujours :la lecture lire et encore lire... En ce moment je rentre en 1ere et même avec le masque la dame du camping de cet été m'a dit qu'on voyait que ça tournait là-haut ;que j'avais l œil vif.Il y a quelques mois de ça je me suis effondrée en fisant que ça n'allait pas dans ma tête que je pense être autiste ou précoce et mes parents ont mis ça sur le compte de la fatigue.Depuis je leur relance une demande de test qi mais ils disent que c'est une obsession et ça ne mène à rien. Voilà merci d'avoir lu jusqu'au bout et si vous avez des conseils ,je prends.
Mes parents se plaignent tout le temps que je suis lente et jai effectivement mon petit monde à moi (imaginaire).En cm2 ma maîtresse me dit que je suis très expressive, que je ne peux rien cacher on voit sur mon visage,la primaire et la maternelle ont été pour moi un paradis contrairement à ce que je vis actuellement .J'étais bien sûr dans les meilleurs de la classe et ce jusqu'au collège. Jai omis de vous parler de ma seule et unique passion depuis toujours :la lecture lire et encore lire... En ce moment je rentre en 1ere et même avec le masque la dame du camping de cet été m'a dit qu'on voyait que ça tournait là-haut ;que j'avais l œil vif.Il y a quelques mois de ça je me suis effondrée en fisant que ça n'allait pas dans ma tête que je pense être autiste ou précoce et mes parents ont mis ça sur le compte de la fatigue.Depuis je leur relance une demande de test qi mais ils disent que c'est une obsession et ça ne mène à rien. Voilà merci d'avoir lu jusqu'au bout et si vous avez des conseils ,je prends.
Perruche79- Messages : 1
Date d'inscription : 03/09/2020
Re: haut potentiel de dépression
Salut j'ai une 50aine d'année de recul sur la zebritude et une ado qui est plus zèbre que je ne l'ai jamais été. Mon équilibre, je l'ai trouvé en acceptant le fait d'être différent mais surtout en intégrant le fait que nous sommes TOUS différents, sur certains points et à certains degrés. Quand je regarde attentivement autour de moi, je m’aperçois que je suis entouré de gens "dans la norme" qui ont des aspects de leur personnalité autrement plus étranges que les miens. quand j'ai accepté ce paradoxe il m'a été beaucoup plus facile d'aller vers les autres car ils se sont finalement montrés plus proches de ma norme que je ne le croyais => entraine toi à voir les différences chez les autres paradoxalement ça t'aidera à les considérer plus proches et tu verras, on se sent moins seul.
Pour moi, l'empathie a été une "malédiction" beaucoup plus dure à gérer pendant beaucoup plus longtemps et je dois avouer que cela reste un point sur lequel je continu à travailler : quand on ne peux pas s'empêcher de faire du billard à 4 bandes dans les interactions sociales et qu'en plus on a l'impression que les émotions de l'autre sont un livre ouvert, ça pause certains problèmes. Par rapport à cela, l'adolescence m'a paru la période la plus dure pour deux raisons:
Les autres ados,moi-même.
Les autres ados cherchent leur personnalité (étape que tu as déjà passée il y a peut être une dizaine d'année), ils sont en test constant de leur environnement pour trouver leur place (étapes que tu vivras sans doute toute ta vie) et ils sont un cocktail d'hormone qui cherche son équilibre.
Quant à toi, tu es aussi un cocktail d'hormone qui cherche son équilibre et que tu le veuilles ou non, ton comportement est impacté par ta chimie interne, tu dois l'accepter et en tenir compte, c'est encore un point que tu as en commun avec eux.
L'adolescence a été pour moi une période avec non seulement une empathie encore exacerbée mais en plus, en étant entouré de personnes qui amplifiaient leur jeu émotionnel. Durant cette période pour me protéger, je me suis effectivement aussi plus tourné vers moi même (imaginaire, programmation informatique).
J'ai aussi réalisé à cette période que je n'étais pas obligé de n'interagir qu'avec des gens de mon age, je me suis par exemple inscrit dans une chorale ça m'a aussi beaucoup aidé.
Plus tard (la vingtaine bien tassée) ça devient de plus en plus simple d'interagir avec les autres car finalement, les autres ont eux aussi (enfin) pris plus de maturité et tu as aussi plus de choix et de possibilités d’aller vers des gens avec lesquels tu as plus d'affinités.
Quand tu dis je n'ai jamais vraiment eu d'amis, que veux tu dire par "vraiment", la encore, avec du recul on s’aperçoit qu'il est rare pour tout le monde d'avoir des amis; on a des copains, des collègues mais les amis sont précieux et très rares, dans ton cas, tes amis arriveront sans doute plus tard, quand tes camarades ados se seront enfin trouvés ou alors quand tu auras pu côtoyer plus de gens comme toi.
Enfin, un dernier point plus en lien avec ma fille qu'avec moi: j'ai pu avancer beaucoup plus facilement quand j'ai compris que les gens sont pleins de contrastes et d'aspects dont certains sont intéressants et d'autres beaucoup moins mais qu'on n'est pas obligé de se focaliser systématiquement sur les mauvais aspects. Ma fille a encore beaucoup de problèmes à accepter la superficialité des autres, leur incohérence et souvent leurs cotés hypocrites, ça la gène encore beaucoup dans ses relations avec les autres. j'essaie de lui faire comprendre qu'ils se battent eux aussi pour trouver leur place, et qu'ils essaient sans doute de faire de leur mieux avec les outils dont ils disposent.
J'espère que ça te donne des pistes et que tu pourras les adapter à ta personnalité.
Pour moi, l'empathie a été une "malédiction" beaucoup plus dure à gérer pendant beaucoup plus longtemps et je dois avouer que cela reste un point sur lequel je continu à travailler : quand on ne peux pas s'empêcher de faire du billard à 4 bandes dans les interactions sociales et qu'en plus on a l'impression que les émotions de l'autre sont un livre ouvert, ça pause certains problèmes. Par rapport à cela, l'adolescence m'a paru la période la plus dure pour deux raisons:
Les autres ados,moi-même.
Les autres ados cherchent leur personnalité (étape que tu as déjà passée il y a peut être une dizaine d'année), ils sont en test constant de leur environnement pour trouver leur place (étapes que tu vivras sans doute toute ta vie) et ils sont un cocktail d'hormone qui cherche son équilibre.
Quant à toi, tu es aussi un cocktail d'hormone qui cherche son équilibre et que tu le veuilles ou non, ton comportement est impacté par ta chimie interne, tu dois l'accepter et en tenir compte, c'est encore un point que tu as en commun avec eux.
L'adolescence a été pour moi une période avec non seulement une empathie encore exacerbée mais en plus, en étant entouré de personnes qui amplifiaient leur jeu émotionnel. Durant cette période pour me protéger, je me suis effectivement aussi plus tourné vers moi même (imaginaire, programmation informatique).
J'ai aussi réalisé à cette période que je n'étais pas obligé de n'interagir qu'avec des gens de mon age, je me suis par exemple inscrit dans une chorale ça m'a aussi beaucoup aidé.
Plus tard (la vingtaine bien tassée) ça devient de plus en plus simple d'interagir avec les autres car finalement, les autres ont eux aussi (enfin) pris plus de maturité et tu as aussi plus de choix et de possibilités d’aller vers des gens avec lesquels tu as plus d'affinités.
Quand tu dis je n'ai jamais vraiment eu d'amis, que veux tu dire par "vraiment", la encore, avec du recul on s’aperçoit qu'il est rare pour tout le monde d'avoir des amis; on a des copains, des collègues mais les amis sont précieux et très rares, dans ton cas, tes amis arriveront sans doute plus tard, quand tes camarades ados se seront enfin trouvés ou alors quand tu auras pu côtoyer plus de gens comme toi.
Enfin, un dernier point plus en lien avec ma fille qu'avec moi: j'ai pu avancer beaucoup plus facilement quand j'ai compris que les gens sont pleins de contrastes et d'aspects dont certains sont intéressants et d'autres beaucoup moins mais qu'on n'est pas obligé de se focaliser systématiquement sur les mauvais aspects. Ma fille a encore beaucoup de problèmes à accepter la superficialité des autres, leur incohérence et souvent leurs cotés hypocrites, ça la gène encore beaucoup dans ses relations avec les autres. j'essaie de lui faire comprendre qu'ils se battent eux aussi pour trouver leur place, et qu'ils essaient sans doute de faire de leur mieux avec les outils dont ils disposent.
J'espère que ça te donne des pistes et que tu pourras les adapter à ta personnalité.
deridan- Messages : 1
Date d'inscription : 04/10/2020
Sujets similaires
» Les préjugés autour de la douance & des adultes à Haut (ou Très Haut) Potentiel Intellectuel
» Haut Potentiel
» TDA/H et Haut potentiel
» Haut Potentiel + TOC
» neurosciences et haut potentiel
» Haut Potentiel
» TDA/H et Haut potentiel
» Haut Potentiel + TOC
» neurosciences et haut potentiel
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum