Je ne m'aime pas

Bonjour,
J'ai un problème. Tres grand.... Je me deteste. J'ai des passage pire que d'autre, mais en ce moment c'est terrible. Je me trouve laide, intérieurement comme exterieurement. Je n'aime rien je trouve que je suis une mauvaise personne. Et ca me gache la vie. J'en ai peur de perdre mon mari... Ca fait un an que je n'ai plus de désirs, je prend pas soin de moi et du coup je prend pas soin de lui ou de notre appartement. J'ai beau essayer de changer rien ni fait ca dur 1semaine et je repars dans mes travers
Comment apprendre a faire de son mieu pour les autres et pour soi même ? Comment s'apprécier ? J'en peux plus de cette situation, un coup tout va bien puis c'est la cata....
Je crac

https://nospensees.fr/ne-saimer-soi-meme-consequences/

http://www.psy-lyon.com/estime-de-soi/4587843186

Bonjour Tchi,

Tu peux apprendre l'auto compassion. En ce moment je lis S'aimer de Kristin Neff, une chercheuse qui a étudié ce sujet. Son livre est à la fois passionnant et simple, avec différents exercices pour apprendre à s'aimer. Une belle lecture qui fait chaud au coeur

Tu peux peut-être demander ce qu’il en est autour de toi comment tu es honnêtement parcue afin d’obtenir des retours objectifs et te voir autrement que selon ton unique point de vue toxique.

tchi a écrit:Bonjour,
J'en ai peur de perdre mon mari... Ca fait un an que je n'ai plus de désirs, je prend pas soin de moi et du coup je prend pas soin de lui ou de notre appartement. J'ai beau essayer de changer rien ni fait ca dur 1semaine et je repars dans mes travers

tu sembles être effectivement très dure avec toi même et d'avoir davantage peur de perdre ton mari que ton estime de toi . Est ce que lui il t'aime ou est ce qu'il alimente ta culpabilité par des dires ou des actes désobligeants ?

Parce que culpabiliser de ne pas "prendre soin de lui et de ton appartement", c'est pas à toi seule de prendre ça en charge, on est d'accord ou pas ? Dans ton couple, le souci ne peut pas venir que de toi.

Merci de vos réponses
Pour la question sur mon mari il fait de son mieux. Des fois il baisse les bras c'est vrai, mais il ne me reproche jamais rien. Il m'a toujours soutenu mais je vois bien qu'il en a marre...
J'aimerais juste apprendre à me sentir bien avec moi même et a me respecter. Car je manque beaucoup de soin a moi et ca se vois sur ma vie. Je mange pas bien, pas a tous les repas, j'ai de grosse douleur au dos que je n'écoute pas specialement, je ne m'epile pas régulièrement, je vais pas chez le coiffeur, je ne m'achète rien car je troive que je le mérite pas.
Je sais que c'est bête mais des que je commence a m'ecouter et faire des choses pour moi je culpabilise et retombe dans mes travers.

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J'aime mes orteils. Ils sont doux et potelés.

J'aime mes chevilles. Elles sont stables et agiles.

J'aime mes mollets. Ils sont longs et triangulaires.

J'aime mes genoux. Ils sont souples et dégagés de chair.

J'aime mes cuisses. Elles sont facetées et tendres.

J'aime mes fesses. Elles ont une courbe logique.

J'aime mon ventre. C'est un univers expressif.

J'aime mon torse. Il est palpitant.

J'aime mes seins. Ils me devancent en générosité.

J'aime mes épaules. Elles sont merveilleuses.

J'aime mes bras. Ils sont musclés.

J'aime mes mains. Elles sont fines et douces.

J'aime mon cou. Il est gracieux.

J'aime mon visage. L'ovale est structuré.

J'aime ma chevelure. Elle accompagne mes mouvements.

Je pense que ne n'est pas très sain de trop s'aimer, après il faut arriver à se supporter. Le truc est d'être assez modeste pour ne pas devenir narcissique mais assez confiant pour aller de l'avant. Ce n'est pas facile quand on est lucide et qu'on fait la part des choses. J'espère que tu pourras avoir suffisamment de confiance en l'autre pour t'ouvrir et mener ta barque.

Je pense que ne n'est pas très sain de trop s'aimer, après il faut arriver à se supporter. Le truc est d'être assez modeste pour ne pas devenir narcissique mais assez confiant pour aller de l'avant. Ce n'est pas facile quand on est lucide et qu'on fait la part des choses. J'espère que tu pourras avoir suffisamment de confiance en l'autre pour t'ouvrir et mener ta barque.

Je me fiche de devenir fan de moi ce n'est pas le but je voudrais arrêter de me haïr ainsi... Quand j'étais petite j'étais très seule, je n'avais pas d'amis je ne parlais jamais de moi je ne vivait que dans mes rêves. Parce que j'arrivais à rêver ma vie et je pouvais être qui je voulais je le sentais j'étais moogli perché dans mon arbre, blanche neige et tous les animaux qui lui parlent, quand je chantais je devenait le chanteur et j'avais le droit d'être en colère après le monde entier parce que ce n'était pas moi. Aujourd'hui je suis plier en 12 dans une case trop petite pour moi, je prend des claques quand j'en sors et je suis prisonnière de cela. Je n'ai pas le droit d'être laide, pas le droit d'être prétentieuse et je n'arrive plus a rêver. Mes reves sont ma vie ma vie un cauchemar... Je me sens comme morte. Je suis tiré a 4 épingles je respecte les règles je fais de mon mieux et les gens qui m'entoure sont fier de moi pourtant je me sens seule et mal. Et je lutte pour pas craqué car j'ai construit des choses cool, j'ai fait des promesses, j'ai donner des choses que je ne peux reprendre sans conséquences. Mais le monstre en moi ne tiens plus dans la case et ma vie n'est que le reflet de ce malaise. Je suis fade, ma maison est sale, ma relation avec mon mari est plate, et je n'ai même pas de personne a qui j'ai envie de raconter tout cela pour en venir a le dire ici. A des inconnus qui m'ont peut être plus aider ces derniers temps que n'importe qui d'autre.
Je n'arrive pas a visualiser ma vie c'est comme être dans un épai brouillard tout est triste, tout est laid je vois les personne très proche qui essaye de m'attirer en dehors mais qui tente de couper se brouillard au couteau. Je n'avance pas, ou au ralenti et quand parfois je crois que ce brouillard part, il est enfait encore la... Et je veux faire des choses mais je fait rien et je veux avancer mais ne bouge pas et je veux crier mais je me tait. Et je deteste m'en plaindre car tout va bien pour moi mais ca ne va pas.

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Le plus dur je trouve est de parvenir à avoir de la considération pour soi-même indépendamment du regard d'autrui. Et plutôt que de s'aimer soi-même, ce qui n'est peut-être pas possible ou souhaitable, on peut essayer l'indulgence, pour les autres comme pour soi-même. L'amour c'est un mot lourd mais un sentiment passager qui se retourne souvent en haine. Ce dont nous avons tous besoin (zèbres, tigres, hamsters, tamanoirs, et autres animaux improbables que nous sommes) c'est de tolérance, de nous autoriser à être tels que la nature nous a faits, c'est à dire toujours de bric et de broc et toujours prometteurs tant que nous serons vivants.

Tu as raison j'ai toujours été très dur avec moi en recherchant la perfection, ne jamais se tromper ne jamais décevoir, ca me rend malade.
Et j'ai beaucoup de mal a l'accepter, plus je grandis et moins je peux être parfaite (enfants c'est plus facile, etre sage, avoir de bonnes notes...) maintenant il y a pas vraiment de critère donc quoi que je fasse je trouve un truc qui n'est pas parfait et me déplaît et ce n'ai pas d'avoir appris être un zèbre qui m'aide bien au contraire. Je n'accepte toujours pas que je suis zèbre et que ça ne m'aide pas du tout dans ma vie bien au contraire. Je me sens encore plus bête jours après jours. Je trouve que je ne m'améliore pas et que je suis toujours plus perdu dans mes émotion. Je n'arrive pas a exprimer j'en ai presque honte. Honte de mes joies et des mes peines.
Alors c'est vrai je ne suis pas tolérante avec moi même et mon entourage a beau essayer d'arrondir les angles rien n'y fait... Et plus le temps passe plus ca m'énerve.
Merci a vous qui me répondez, je galère je met des mais partout mais (lol) je pense que ca m'aide de ne serais-ce que partager ma peine a des gens que je ne vais pas rencontrer ^^' donc merci

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Bonsoir Tchi,

Je partage bien des choses avec toi. Cette mesestime de soi intense, impérieuse, impitoyable, incessante, incoercible... Ce sentiment de devoir toujours tout faire mieux et de ne jamais y parvenir, avec le cortège de hontes, de douleurs, de colères que cela implique. Cette impossibilité d'accepter qui l'on est, tel que l'on est.

Je n'ai pas trouvé la solution. J'erre moi aussi dans le brouillard. Aussi, j'espère juste que de savoir que tu n'es pas seule allègera un peu ton fardeau.

Ah, et puis aussi, je trouve que tu écris très bien. Peut-être que les mots pourraient te servir d'exutoire pour épancher ce trop plein de souffrances?

Je te souhaite d'aller mieux. Essaie de prendre soin de toi, même si ce n'est pas facile.

Aujourd'hui j'ai lu un article très intéressant sur la motivation et changer ces mauvaise habitude. Je vais donc tester cette méthode qui consiste a faire un plan de tous les changement avec les difficultés a surmonter les déclancheur de la mauvaise habitudes et comment l'éviter. Et apres de changer point par point en se laissant le temps a chaque etape d'intégrer le changeme't et de l'accepter
Je risque donc de créer un nouveau sujet (peut être si j'en ressent le besoin) de mon avancé, mes difficultés...
J'espère que cette méthode m'aidera a me sentir mieux.
Merci

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Coucou, Tchi !
Où est ce nouveau sujet ?
J'espère que ça va au moins un peu mieux

Coucou je l'ai pas encore fait, j'essaye de penser a vous prévenir quand je le crée. Ca va pas fort mais je tente de garder le cap. Je me pose beaucoup de questions ^^'
Merci a bientôt je pense

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Bonjour tchi. ça me peine de te lire et de voir tant de souffrance.

Mais je me dis qu'il y a quelque chose de très positif : tu en as marre, et tu veux changer les choses. ça veut dire qu'au fond de toi, tu sais bien que tu as tort de te détester, non ?

Es-tu suivie par un psychologue ? j'ai ptèt lu trop rapidement pour voir si tu en parlais.

J'ai pas de solution miracle à te proposer, je peux juste te donner un peu d'espoir. c'était mon cas ya quelques années encore. Ce manque de confiance en soi, cette vision déformée de la réalité, et le fait de s'agresser soi même pour.... je sais pas trop en fait.
Chez moi, à priori, c'était lié à mon passé, des choses que je n'arrivais pas à admettre, des responsabilités à rendre aux gens qui m'ont façonnée, c'était trop pour moi, trop peur de les perdre, alors cette frustration sortait contre moi, et c'est moi que je méprisais, haïssais, pour chaque imperfection, exagérée dans mes yeux.

Une psy m'a aidé à changer de perspective. Elle m'a imposé la bienveillance envers moi même dans son cabinet. Fini de se descendre, de s'attaquer. Que des mots doux.
Pas évident quand c'est un mode de fonctionnement.

ben ça a marché. J'ai cessé de m'en vouloir.
Je suis pas au bout du chemin, loin de là. Mais au moins, aujourd'hui, je m'aime bien. Malgré mes imperfections.

Alors je ne peux que t'inciter à consulter quelqu'un de chouette.

Et mettre en place ces petits trucs.
Mais attention, des trucs pour toi. Pas pour plaire à ton mari ou qui sais-je.
Non, juste pour toi. Des petits plaisirs. Des choses qui te tiennent à coeur.

Un tout mini pas à la fois. Surtout pas trop gros, c'est l'échec assuré, puis la culpabilité, puis puis puis, je pense que tu connais...

Un tout petit mini truc. Que tu te notes sur un cahier. Le petit pas qui ne te demandera pas énormément d'effort.
ça peut être juste amener une assiette dans ton évier. ça parait dérisoire, mais si tu arrives à t'y tenir, tu sauras faire un autre pas, puis un autre.
Surtout ne pas prévoir de nettoyer la salle de bain de fond en comble en 1 semaine, c'est trop.
Petit pas par petit pas.

Courage à toi

Bonjour Tchi.
Je compatis à tes soucis. Juste une question en passant : ton environ est-il sain ? Parfois le mal-être vient également de l'environnement proche, du bruit, de la lumière qui empêche de dormir, des poubelles qui puent sous ta fenêtre, ou je ne sais quoi d'autre.

Coucou, Tchi !

Un beau jour, j'en ai eu marre de tout et depuis mon lit, je me suis mise à la méditation instinctivement. Ça m'a sauvée la vie. Je sais que dès que j'ai un coup de mou, je peux me poser, détendre mon corps et rêver et que ce sera toujours là.

Les premiers jours de ma mauvaise phase ont été très difficiles. Si bien que je me levais (c'était déjà un effort), que je me traînais à mon bureau et que je rédigeais ce que j'avais sur le cœur avant de me traîner de nouveau dans mon lit, sans force pour faire quoique ce soit.

Puis j'ai pris mon courage à deux mains quelques jours après. Alors que j'étais victime de harcèlement moral sur le Web et que mon meilleur ami se détournait de moi en ne le reconnaissant pas, je suis allée voir le généraliste. Il a refusé de me mettre sous anti-dépresseur bien que j'ai traversé mon premier épisode, mais j'ai eu de bons anxiolytiques "à prendre en cas de crise".

Aujourd'hui, je n'ai pas encore fini la boîte. J'en prends de temps à autres, quand je sens que mes émotions sont trop lourdes à porter.

Des gens sont venus m'aider (ma tante m'a épargnée le passage à l'hôpital en m'obligeant à aller marcher avec elle, mon copain a quitté son emploi à deux reprises pour me tenir compagnie...). Puis, c'est allé mieux, je suis partie de mon environnement quelques jours. Si les premiers jours ont été très difficiles (envies d'automutilation, haine contre moi-même, honte de mon état...), les derniers m'ont redonnée un peu d'énergie vitale (j'ai notamment participer à un jeu de rôle grandeur nature pendant tout un week-end où j'ai pu expérimenter que mes dessins valaient bien quelque chose et j'ai rapporté beaucoup d'argent à ma faction qui a pu protéger sa population grâce à cela, bref....)

Forte de cette nouvelle énergie, je me suis imposée un rythme avec méditation, yoga et dessin chaque jour, ainsi qu'une sortie. Et j'ai pu aller beaucoup mieux comme ceci.

Bien sûr, c'est pas toujours parfait, mais j'ai appris à prendre soin de moi (magnétiseur, ostéopathe, ORL, allergologue) enfin et par la même, j'ai repris un peu confiance en moi. J'ai commencé le théâtre d'improvisation.

J'avais également peur que mon copain s'en aille, mais il est resté et il me soutient chaque jour.

Petite victoire récente : généralement, je perdais de la vitalité vers 21h pour ne plus être capable de rien à minuit 30, alors qu'avant cela, je bossais jusqu'à 4h sans soucis. À présent, je peux veiller jusqu'à 2h sans gros soucis (et à condition de ne pas avoir d'impératif le lendemain).

Bien sûr, je ne suis pas un exemple, mais j'espère que ce témoignage te fait un peu plaisir et t'insuffle un peu de courage.

Pour les conseils que j'ai reçu qui m'ont aidée :

1) Chaque chose que tu te reproches peut être retourner en quelque chose de positif.
Par exemple : "je ne prends pas soin de moi" => "il est important pour moi d'être présentable".
"je ne veux pas que mon mari me quitte." => "j'aime mon mari, il est important pour moi."
"Je suis une mauvaise personne." => "Je suis une bonne personne, je suis consciencieuse et j'ai besoin de croire en moi."

2) L'autre conseil qui m'a fait du bien : Nommer la petite voix qui te harcèle de reproches et de critiques. Ce n'est pas toi. Tu peux l'accueillir, tu peux la combattre, tu peux la comprendre. (bon la mienne n'a pas encore de nom, mais je vais lui inventer un joli nom histoire de la ridiculiser un peu.)

3) Te connaître toi-même. Tu verras sur internet tout un tas d'exercices pour trouver tes valeurs. Celles-ci te permettront de te respecter toi-même et de comprendre comment tu fonctionnes.

4) Il y a forcément quelque chose qui te plaisait, renouer avec ce plaisir, créer, produire.

Des références
Le modèle de Brooke :
https://changemavie.com/episodes/modele

Esther Se sentir bien

Bref, j'arrêterais là pour ce message. J'espère qu'il t'aura aidée ne serait-ce qu'un peu.

Salut,

pour ma part, ce qui m'a récemment fait sortir la tête de l'eau, a été l'écoute de h3 podcasts avec en invités Post-Malone, Steve-o, jacksepticeye et Boogie2988. (EN)

Ils parlent de leurs vies privées, entre autres, et ces trois personnes sont des exemples de combativités à leurs manières, chacune différente.

Je jouais à Dead Cells et j'écoutais ces émissions tranquillement, tout en réalisant à quel point j'suis en fait chanceux.
ça m'a aussi donné un bon coup de pied au cul, ce que je veux dire par là c'est que certains ont moins de chances que moi et du coup je me dit, lorsque je vais mal, quelque chose comme: "Allez, debout feignasse, 3,2,1 go. à la steve-o, never back off at a 3,2,1 go."

Je sais pas si ça aidera quiconque mais ça fait du bien de l'écrire.

Merci pour vos témoignages.
J'ai ouvert un poste carnet de bord au fils de mes émotions.
Je repars a zéro. J'arrête de vouloir changer, j'essaye de m'accepter. Accepter d'être pas parfaite, d'avoir des défaut, d'échouer, d'être fainéante, et accepter toutes mes émotions chaotique.
Tout vos messages me réchauffe le cœur de savoir que d'autre ont réussi me pousse a croire que je n'ai juste pas encore la méthode qui me correspond. J'ai du chemin a faire. J'essaye d'être positive. Pas évident en ce moment ou je suis d'humeur triste et agressive avec moi. Mais je m'amuse a dire que je suis gris foncé. Me donner une couleur m'aide un peu a définir comment je me sens.
Enfin si ça vous interesse je vous laisse suivre mon carnet de bord.
Merci encore a tous

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C'est une très bonne initiative
Je suivrai et t'encouragerai là-bas avec plaisir

Courage pour la suite, tchi!

je ne m'aime pas non plus. je déteste mes orteils je suis très méchante avec mon corps qui en plus est en train de me lâcher.... je suis très bienveillante avec les autres mais alors très malveillante avec moi-même j'ai une hygiène de vie correcte je mange en bonne quantité et de bons produits je dors suffisamment je bois dans la journée de l'eau bien sûr là-dessus pas de souci.
Mais par exemple quand j'ai arrêté la cigarette je l'ai arrêté brutalement je suis passée de un paquet par jour à zéro sans substitut nicotinique ni rien.... sevrage très brutal trop brutal d'après le médecin !

mais je ne m'aime pas. Le pire c'est quand je dois aller chez le coiffeur 1h30 devant la vitre qui grossit en plus j'ai l'impression que je suis trop grosse la peau trop grasse parce qu'elle brille trop les cheveux trop moche même coiffée après...
Aller chez les médecins c'est une horreur bien souvent il faut être en petite tenue et là on voit le gras du ventre. le médecin m'a dit que j'en avais pas tant que ça que mon IMC était correct mais moi j'ai l'impression que j'ai une bouée autour du ventre.

Je n'aime pas mon cerveau l'arborescence me fatigue il faut constamment s'adapter à cette société et ça me fatigue aussi.
je suis perfectionniste alors je dois faire tout correctement et plusieurs fois de suite jusqu'à ce que ce soit parfait selon mes critères de perfection....
Je ne sais pas lâcher prise je suis une maniaque du contrôle contrôler la cuisson des pâtes contrôler la cuisine des aliments contrôler le temps d'ouverture des fenêtres dans la maison sans déconner l'hiver je mets un chronomètre il faut aérer 5 minutes par jour je mets le chronomètre pour avoir 5 minutes pile....

J'ai toujours été très seul dans la cour de récré je lisais assise par terre plutôt que d'aller jouer avec les autres quand j'étais en primaire au collège pareil tout seul dans mon coin où traîner avec ma copine qui était en classe supérieure au lycée complètement isolé socialement parce que j'étais dans un lycée où il y avait des fils de consul et autres alors que moi j'étais fille de chômeurs alcoolique et maman au foyer isolée culturellement parce que eux ils habitaient dans Lyon et moi en banlieue isoler physiquement j'étais déjà grande depuis très longtemps avec pleins d'acné et eux ils commençaient seulement à rentrer dans la crise d'ado....

alors c'est vrai que dans mon enfance je n'ai rarement eu de conseil positive de la part de mes parents je n'ai jamais eu de compliment donc comme on dit les psy c'est sûr que ça manque pour la construction de l'estime de soi.
Mais le pire c'est la société et ses critères il ne faut pas être trop grande il ne faut pas être trop grosse il ne faut pas être trop rousse trop rouge trop brune trop blonde sinon on est trop sale ou trop conne....
Il ne faut jamais déplaire dans cette société il fait être moulé dans le moule et je n'ai jamais été moulé dans le moule..... il ne faut pas parler trop fort sinon on dit de toi que tu as une personnalité écrasante mais il ne faut pas non plus ne pas parler sinon on dit que tu es timide et qu'on est juste bon à ses souhaits les pieds sur toi comme un vulgaire paillasson.
Il ne faut pas mettre des jupes courtes sinon c'est incitation au viol
Il ne faut pas mettre de couleurs criardes sinon tu passes pour l'original du coin....
Il ne faut pas trop montrer que tu es capable de réfléchir et de raisonner sinon tu passes pour trop cérébral mais en même temps si tu ne fais pas un minimum d'efforts pour réfléchir tu passes pour l'idiotie de service....

Bref !

Je saturé...
j'ai un cyclone dans ma tête un cyclone qui m'empêche de voir toutes ces pensées négatives pour essayer de rester forte et digne comme je dois rester forte et digne parce qu'on attend de moi que je sois forte et digne.
Mais la fierté au bout d'un moment c'est sûr c'est pas mal ça permet de survivre mais avoir trop de fierté est-ce que c'est si bon que ça ??
C'est constamment la bagarre dans ma tête !

Bonjour,

Ton commentaire me touche énormément. J'aurais envie de t'aider bien que je me sente mal placé (c'est tout de même moi qui ai lancé le sujet )
Mais j'ai beaucoup évolué ces derniers temps alors je vais te partager ma réflexion en espérant qu'elle t'aide.
Déjà j'ai fait le menage de mon entourage. Certaines personnes étaient mauvaises (mon mari par exemple) alors j'ai fait le tri. Je me suis remise en question sur mon mode de vie et ce que j'en attendais. Comment ? En me demandant, si je meurs aujourd'hui, qu'est ce que les gens diraient de moi a mon enterrement ?
Ca ma mis une claque, car j'étais fade, sans motivation, je me plaignais, ne realisais rien....
A partir de la un long processus est en cours.... Arreter de vivre pour les autres, réalisé ce qui me fait envie peut importe ce que peux en penser la société, avoir un mode de vie qui me correspond (même si encore une fois il est hors moule....) et surtout profiter.
J'ai longtemps eu honte de me faire plaisir.... Peur d'être égoïste, peur d'etre jugé....
Mais personne ne vie pour les autres, et de tout facon ils ne se rendent pas compte de se que l'on donne. Alors je vie aujourd'hui de facon très égoïste. Et bizarrement personne ne me reproche rien, les personnes qui m'entour sont même fier de moi. Et je me surprend a l'etre aussi et surtout a donner aux autres avec plaisir parce que j'arrive a me donner a moi même.
Tout n'es pas parfait. Etre parfait c'est triste. La folie est belle. Et il y a pleins de gens qui aime cette folie, il faut les chercher un peu et quand on les trouve c'est que du plaisir.
Ne lutte pas contre ton cerveau, écoute ton âme parler, soit vivante, peu importe ce que diront les autres tant que tu te fait plaisir.
Perd pas espoir.

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Bonjour Tchi, bonjour Madame Picodon,

Ne pas s'aimer... Incohérence entre l'image de soi que l'on voit dans les miroirs ou dans les regards, et ce qu'on voudrait être ou ce qu'on pense qu'on devrait être en fonction du regard des autres, des normes sociales, etc. C'est une grande douleur.

Je connais ce sentiment de ne pas s'aimer, mais je l'ai oublié je crois depuis que je ne me focalise plus sur cette image. Non pas qu'elle me plaise toujours : je n'aime pas me voir dans un miroir à l'improviste, à chaque fois j'ai un choc, parce que je me vois pas comme ça.
Je râle et je m'énerve très souvent, je me mets en colère encore parfois (à raison, évidemment). Du coup, j'ai une étiquette, on prend des pincettes avec moi, ça m'énerve encore plus, les gens sont si peu courageux, en général, et tellement attachés à ce qu'ils comprennent de travers... Mais qu'importe, c'est leur problème, moi je sais qui je suis et qui je veux être.

J'ai oublié aussi à quel moment j'ai oublié de ne pas m'aimer, mais je crois bien que c'est un processus qui s'est fait à mesure que j'ai exploré plusieurs directions :

- savoir quelles sont mes valeurs ; et m'y tenir (on pourrait appeler ça se créer une éthique) ;
- savoir ce que j'aime : les domaines qui m'intéressent, avoir la curiosité de m'y frotter, admirer ce que d'autres font ou créent ;
- me lancer : oser créer, enfin, découvrir mon univers intérieur. C'est long, il y a des ratés, au début c'est moche, mais le plaisir de tester, de trouver le geste, la technique, sans forcément savoir ce que j'en ferai. C'est le processus me plaît, et quelquefois, le résultat est chouette. Bonus : créer rend heureux.
- m'amuser, prendre la vie comme un jeu.
- oublier de me critiquer, mais continuer de m'observer ;
- oublier les concepts comme estime de soi et résilience qui finissent par être de nouvelles normes, des mots creux. Ils n'ont plus de pertinence, et rattachent au passé plutôt que d'en libérer ;
- râler, encore et toujours ; ça fait du bien, c'est bon pour la santé, c'est même drôle ;
- accepter mes colères, bons indicateurs de ce qui ne va pas ;
- croire aux surprises, coïncidences, savoir que finalement, je trouve toujours le bon chemin ;
- oublier le ridicule, est ridicule ce qui se prend au sérieux.

Sur la fierté et la dignité : oui, c'est important, mais pour soi, selon ses propres critères, et encore c'est difficile à définir. Est-ce qu'il s'agit d'une attitude, d'un sentiment, d'une conduite ?

Ce ne sont pas les autres qui peuvent juger réellement si on est fier ou digne, ils ne peuvent le faire que sur une apparence ou l'idée qu'ils s'en font, ce qui représente l'image de la dignité, de la fierté, etc.

Il y a cette phrase que j'aime bien, à la fois pertinente et pleine d'humour : "soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris."
Pas le choix, hein, alors autant se choisir soi-même. D'autant que dans cette société basée sur l'image, les apparences, les éléments de langages et autres faux-semblants, comment savoir si ce qui est donné à voir, ce qui est caché derrière les phrases toutes faites, est ce qui est réellement vécu ?

Je pense qu'on passe tous par les mêmes affres, mais que beaucoup ne le disent pas ou crèveraient de le reconnaître, ou pire encore, ne comprennent même pas de quoi on parle, ou pire du pire, le fuient dans le déni (ce qui est le plus triste).

Sinon, Madame Picodon, j'aime beaucoup ton pseudo et tu as un très joli sourire sur la photo. Vert et rouge, ça claque, et tu portes très bien ces couleurs, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

Je sais mes qualités et mes défauts, je sais ce que j'aime. J'adore créer, prendre du temps pour moi.
Ce matin lors d'une conférence un philosophe qui ne se prétendait pas psychologue mais j'ai trouvé qu'il était très psychologue sur le coup. Il a dit que les émotions devaient, sortir que si on prenait l'origine étymologique du mot émotion, l'émotion vient du latin qui veut dire mouvement au dehors donc une émotion est fait pour sortir et moi on m'a appris qu'il ne fallait pas montrer ses émotions d'autant plus que j'en ai un petit peu plus que la moyenne des gens HP oblige.
Il faut pas montrer qu'on est en colère triste content joyeux heureux je trouve que c'est une connerie de pas faire sortir ses émotions. C'est comme ça que j'ai été élevée.... C'est débile....
Depuis ce matin je suis en colère mais contre moi-même parce que j'ai l'impression d'avoir perdu 40 ans de ma vie a essayé de me conforter et de me conformer à une société de merde que je ne veux pas depuis que je suis né je n'ai jamais suivi la mode c'est toujours été atypique original pas dans les clous pas dans les moules et c'est comme ça que je me préfère ou que je me déteste le moins en tt cas.
Je voudrais bien être mon ami j'ai pas été souvent copine avec mon corps je l'ai privé de sommeil j'ai fait des régime draconiens il y a des décennies maintenant mais à me priver de sucre, de sel.... bref j'ai pas été tendre avec mon corps et mon corps me le fait payer maintenant....

comment on fait pour s'aimer dans le miroir ? Pour se trouver beau ? pour apprécier le reflet que vous renvoyez de vous-même ?

Cet après-midi j'ai profité d'un rayon de soleil et je suis allée me mettre en terrasse pour boire un café... Le serveur m'a fait un compliment il m'a dit que j'étais belle je me suis mise à chialer c'est horrible je me suis mise à pleurer comme un gros bébé qui vient de tomber dans la rue et qui vient de se faire mal..... Bon l'avantage c'est que j'ai eu mon café gratuit....

en fait le problème c'est que je donne une image de moi de femme forte, qui supporte tout et qui gère tout qui contrôle tout alors qu'en fait je sais pas gérer je sais pas contrôler. enfin je sais contrôler je suis une maniaque du contrôle maths on dit ce qui n'est pas entièrement faux.
mais je voudrais vraiment poser la carapace que j'ai mis autour de moi toutes les armures que je porte depuis des années pour me protéger de ce monde extérieur

Quand je suis en société si quelqu'un fait une blague je sais pas si je dois rire parce que tout le monde rit alors que j'ai pas trouvé la blague très drôle c'est horrible je me dis que si je rigole pas les gens vont me prendre pour une coincée et que si je me mets à rigoler les gens ils vont rigoler alors que la blague n'était peut-être pas forcément si drôle que ça....
C'est en permanence le regard des autres qui me gêne. Est-ce que je suis assez grand est-ce que je ne suis pas trop grande est-ce que je suis pas trop grosse est-ce que je suis assez mince est-ce que je suis encore assez valide (j'ai une sep récemment diagnostiquée et la dernière poussée a touché des nerfs moteurs et j'ai donc du mal à me déplacer et à marcher droit)....

comment vous faites concrètement ?
J'ai posé la question ce matin comment on fait pour lâcher prise comment on fait pour accepter qu'on est pas parfait et que il faut avancer malgré tout pour essayer d'être heureux ? Réponse de l'infirmière de la neurologue du philosophe de la psychologue sur place c'est à vous trouver les moyens sauf que je sais pas j'ai un QI surdimensionné je sais résoudre des équations super compliquées, faire des Sudoku hyper difficile en moins de 10 minutes et je suis pas fichue de trouver comment on fait pour s'aimer et lâcher prise....

On va passer toute notre vie avec nous même alors autant le faire a fond.
Tu veux pleurer pour un compliment, tres bien, la blague n'est pas drôle très bien aussi. Je crois que l'on est bien avec soi a partir du moment ou l'on assume. La honte ? ca n'existe pas ! Le regard des autres ? Et alors ? Tout le monde regarde tout le monde...
Vivre et aimer cela, voila tout ce qui devrait compter.

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Comment on fait ?

Ben, à un moment, comme toi là, on en a marre. Alors on cherche les trucs, on ne veut plus faire comme avant, et le mouvement s'enclenche de lui-même. C'est en train de se faire pour toi. Le serveur qui te dit que tu es belle, et puis toi qui pleures : je trouve ça beau, génial, fou, c'est vivant, c'est quelque chose qui naît. Exactement ce qu'il te fallait à ce moment-là, peut-être.

Pour lâcher-prise, il ne faut pas chercher à lâcher-prise, il ne faut rien faire. Mais vraiment rien. C'est la beauté du paradoxe, très efficace de surcroît.

Donc, sur le comment : ne fais rien. Laisse les choses arriver par le non-faire. Par exemple, si tu te surprends à vouloir contrôler, stoppe. Et regarde ce qui se passe. Fais confiance à ton système interne de sauvegarde, au moment de gérer, il se mettra en route pour qu'il ne se passe rien de grave. Pour le reste, laisse dire, laisse faire, regarde, accueille et souris. Il va se passer plein de choses inattendues, comme ce matin. Et tout ira bien

Tu dis que tu te sens mieux quand tu es atypique et originale, que c'est quand tu veux être conforme que tu ne t'aimes pas : voilà la réponse à ta question sur comment t'aimer.

Et pour ce qui est de la vie en société : la vraie blague est de ne pas rire si tu ne trouves pas ça drôle. Dire que tu ne comprends pas, demande qu'on t'explique. Ca va jeter un froid. Et là, toi tu rigoles intérieurement. Enfin, moi, ça me fait toujours rire d'être à contre-courant, de jeter un froid en prenant le contresens, de tordre l'idée jusqu'à l'absurde. Non, mais j'aime les gens, en fait  

Je vais essayer. J'en peux plus de me haïr comme cela.
Si je vous dis que j'ai chialer en lisant délai de réponse que j'ai eu vous allez dire c'est normal que c'est début...
ce qui me rassure un peu c'est que je ne suis pas tout seul c'est pas que ça fasse plaisir c'est que ça fait du bien.
C'est paradoxal. Mais j'adore ça !

Les paradoxes donnent à penser sans penser puisqu'on ne peut pas les penser vraiment. C'est une bonne façon de penser hors de la boîte, comme disent les anglo-saxons. J'aime beaucoup les paradoxes, ils me font bondir de joie dans ma tête, va savoir pourquoi

Bon, au moins, les émotions sortent, bonne nouvelle, et puis pleurer soulage.

"comment vous faites concrètement ?
J'ai posé la question ce matin comment on fait pour lâcher prise.............................................sauf que je sais pas j'ai un QI surdimensionné je sais résoudre des équations super compliquées, faire des Sudoku hyper difficile en moins de 10 minutes et je suis pas fichue de trouver comment on fait pour s'aimer et lâcher prise.... "

Une piste?
Aimer et être aimé d'une personne qui "vous emmène", qui a cette force et une personnalité pour vous emmener, qui n'est déjà pas du genre "contrôlable"...et ENFIN...vous pourrez commencer à lâcher prise.

tchi a écrit:Bonjour,

Ton commentaire me touche énormément. J'aurais envie de t'aider bien que je me sente mal placé (c'est tout de même moi qui ai lancé le sujet )
Mais j'ai beaucoup évolué ces derniers temps alors je vais te partager ma réflexion en espérant qu'elle t'aide.
Déjà j'ai fait le menage de mon entourage. Certaines personnes étaient mauvaises (mon mari par exemple) alors j'ai fait le tri. Je me suis remise en question sur mon mode de vie et ce que j'en attendais. Comment ? En me demandant, si je meurs aujourd'hui, qu'est ce que les gens diraient de moi a mon enterrement ?
Ca ma mis une claque, car j'étais fade, sans motivation, je me plaignais, ne realisais rien....
....
Ne lutte pas contre ton cerveau, écoute ton âme parler, soit vivante, peu importe ce que diront les autres tant que tu te fait plaisir.
Perd pas espoir.

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Merci, je suis encore vivante, je suis la 1ère étonnée.... Je rigole.
Sérieusement, j'étais tellement mal la boule au cou ce dégoût de moi-même que je suis allé voir le médecin vendredi et que j'ai tout balancé... Tout, que je détestais mon corps que je détestais ma tête que je détestais mon cerveau que mon âme était pourri que j'étais inutile enfin la totale quoi...
Bizarrement, même si j'ai écrit bcp dans la section j'écris, vider mon sac chez le médecin m'a fait du bien....
J'ai eu droit à un rdv en urgence chez un psy..... 1er rdv ce matin.
J'espère que ça va aller vite, la patience n'est pas mon fort

FTC a écrit:"comment vous faites concrètement ?
J'ai posé la question ce matin comment on fait pour lâcher prise.............................................sauf que je sais pas j'ai un QI surdimensionné je sais résoudre des équations super compliquées, faire des Sudoku hyper difficile en moins de 10 minutes et je suis pas fichue de trouver comment on fait pour s'aimer et lâcher prise.... "

Une piste?
Aimer et être aimé d'une personne qui "vous emmène", qui a cette force et une personnalité pour vous emmener, qui n'est déjà pas du genre "contrôlable"...et ENFIN...vous pourrez commencer à lâcher prise.

Alors je sais qu'on ne doit jamais dire fontaine je ne boirai pas de ton eau mais alors s'il y a un truc dont je suis sûr c'est que je ne veux plus de mec dans ma vie...
Ça me stresse trop. tous ces regards, ces mains baladeuses, ces marques de tendresse en public, ces câlins obligatoires au moins une fois par quinzaine.... BIRK

FTC a écrit:Une piste?
Aimer et être aimé d'une personne qui "vous emmène", qui a cette force et une personnalité pour vous emmener, qui n'est déjà pas du genre "contrôlable"...et ENFIN...vous pourrez commencer à lâcher prise.

C'est encore plus compliqué.

Quand la faim part, est-ce le début de la fin ?

Je ne pense pas. Pour moi le début de la fin, c'est quand on arrête de se poser des questions sur le pourquoi du comment,, quand on arrête d'essayer...

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Je n'ai pas lu tous les messages mais si j'avais un conseil à donner : fais ce que tu aimes faire. Peinture, cuisine, photographie, sport... peu importe. Parce que tu vas commencer à prendre soin de toi, mentalement, tu vas acquérir des compétences et connaissances que tu vas pouvoir transmettre à d'autres, faire des rencontres, avoir des sujets de discussions... Tu vas petit à petit prendre confiance en toi ce qui va t'ouvrir aux autres et à d'autres activités. Et cela devient un cercle vertueux.

Belle continuation

Je sais ! La spirale dans l'autre sens
C'est un effet secondaire d'un médicament.
Je vais arrêter le médicament..... Youpi!

En tt cas la seule chose que j'ai envie de faire c'est un puzzle...
A croire que refaire un dessin va, recoller ma vie

Et pourquoi pas

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Lol
Je n'en trouve pas qui me plaît !

Oui difficile de choisir, les miens m'ont toujours été offert, et bien que certains ne m'emballe pas toujours a première vu, ils me paraissent toujours plus beau après les heures passées à lui donner vie

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https://www.leboncoin.fr/recherche/?category=41&text=Puzzle%201000%20pi%C3%A8ces%20&locations=La%20Chapelle-de-la-Tour_38110&price=min-8


J'ai trouvé mon bonheur. Je passe ce soir en chercher 4!

Cool !

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La je m'aime bien.. Le bon temps j'avais 2 ou 2,5 ans....