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Narcissa Florence Foster naît en 1868 à Wilkes-Barre (Pennsylvanie). Enfant, elle suit des cours de musique, et exprime le désir de partir étudier la musique à l'étranger. Comme son riche père refuse de payer ses études, elle s'enfuit à Philadelphie avec Frank Thornton Jenkins, un médecin qui devient son mari et lui transmet la syphilis. Ils divorcent en 1902.

Elle vit dès lors en tant qu'enseignante et pianiste. À la mort de son père en 1909, elle hérite d'une fortune qui lui permet d'entamer la carrière de cantatrice que ses parents et son mari avaient découragée. Elle s'implique dans la vie musicale de Philadelphie, en fondant et finançant le Club Verdi, prend des cours de chant et commence à donner des récitals en 1912.

Carla de Miltraize V a écrit:Elisabeth Feytit, documentariste, a fait partie de la sphère ésotérique pendant de longues années. Un jour, elle décide d'en savoir plus sur les enfants indigo : elle découvre les vidéos sur Internet de la Canadienne Jessica Schab, surnommée aussi Jessica Mystic.Jessica est une ancienne leader spirituelle très influente, qui se pensait investie d'une mission, celle de répandre son Amour universel. Peu à peu, la guide remet en cause ses croyances New Age et laisse s'instaurer le doute... C'est l'histoire d'un déconditionnement mental et d'un retour, un peu violent, à la réalité. Elisabeth réalise actuellement un documentaire sur l'histoire incroyable de Jessica : le film s'intitule "Ex-Gourou"

« Tu aimes filer des patates de forains, avoiner sec du streum bien vénère sans te focus sur ton seul kiki turgescent, alors rejoins nous ! Et viens péter des rotules dans la joie ! »

Fény a écrit:Les géminides. Je sais ça fait grand enfant mais  je soulève la tête sur ce magnifique ciel étoilé et c'est avec une grande stupeur de temps en temps avoir un sursaut et frapper les pieds par terre car il a eu le passage d'une géminide.

siamois93 a écrit:Ah ben ça c'est original, digne de surdoués. Mais quelle nouvelle année ? 5779 dans le calcul judaïque est commencée depuis quelques mois. Dans le calcul taoïste ce sera en février, le 5. So ? What calendar ?
Que la lumière de D.ieu soit en nous tous et nous illumine !

Hegel a écrit:Alors que le monde européen se donne une nouvelle forme, alors que les hommes apprennent à connaître leurs besoins et la civilisation et que les peuples se fixent dans leur condition, tous les rapports sont voués, sur un mode particulier, confus, à être des rapports privés.
Ce qui doit devenir loi et règle est ici une masse infinie de contingence, qui existe sous la forme de la dépendance. Ce qui doit être simple devient quelque chose d'infiniment compliqué, et les principes sont rassemblés de façon compliquée.
Renonçant à l'unité de la religion chrétienne, les peuples s'installent dans la particularité. Puisque l'universel devient particularité, il faut à présent qu'entre en scène l'orientation totalement opposée vers l'intégration du tout, où est brisé tout ce qui est affaire d'ordre privé, et où la subjectivité de chacun est purifiée de toute limite, intérieure ou extérieure.
Ce terme extrême, l'autre révolution, est le monde oriental.
En orient, c'est l'Un, le simple, qui a été érigé en objet absolu de la conscience, en fin ultime de tout agir et en principe ultime de la réalité effective. L'absence de rapport est devenu le rapport qui structure toute existence.

Nous avons vu l'unité substantielle de l'Orient, où l'unité du penser et de ce qui est naturel était indissociable, où l'esprit était donc prisonnier de la nature et non libre. L'existence la représentation se décomposent en une multitude innombrable de divinités, en une foule de dieux qui sont des liens naturels.
Mais à présent, dans le pur penser de l'Un - tout lien particulier est consumé. Dans la réalité effective aussi, le pur penser de l'un n'admet rien de déterminé, aucune organisation, car, au regard de cette étendue infinie, tout particulier est posé comme seulement idéel.

Ce n'est pas la lumière des Perses. la lumière des Perses est elle aussi quelque chose de seulement naturel.
L'Un de l'Orient est donc plutôt l'Un du judaïsme qui, porté à son achèvement dans l'Islam, devient la religion de l'Orient en général.
En tant qu'Un, qui est connu, qui se détermine intérieurement dans le christianisme, il est l'autre modalité de l'achèvement. Cet Un ne possède sa vérité que dans le christianisme où il est accompli et déterminé en lui-même.
L'autre modalité de la détermination de l'Un consiste à le saisir comme pur penser libéré de toute particularité naturelle. Cet Un est ainsi le négatif de tout ce qui est naturel et de toute particularité.
Dans la mesure où cet Un est connu comme l'absolu, la religion de l'Un doit également devenir effective, elle doit être effectivement présente. Cela requiert que cet Un possède une valeur exclusive et soit ce qui est dominant, ce qui est reconnu, ce qui est voulu. Cela requiert que l'intuition de l'Un soit ce qui seul est reconnu et gouverne.
Dans la mesure où cet Un est seul à valoir et à être réalité, c'est alors la destruction de toute différence, c'est le fanatisme.
Cette religion, en tant que pure conscience de l'individu doit nécessairement être un fanatisme : le fanatisme consiste à vouloir quelque chose d'abstrait et à être un négatif vis-à-vis de tout ce qui est particulier, de tout ce qui est déterminé. Lorsque cet abstrait est un sentiment, celui-ci est fanatique.

Comme sentiment, l'Un va à l'encontre de tout étant objectif car l'objet n'est tel, dans son essence, qu'articulé en lui même.
Le sentiment est fanatique vis-à-vis de ce moment objectif, mais cela ne vaut pas seulement pour le sentiment ; tout aussi fanatique est la représentation de l'Un, de l'abstrait qui se donne la réalité effective.

C'est donc l'Islam, qui, dans son éclat, dans sa liberté, dans son ampleur de vue, et sa clarté limpide s'oppose au monde chrétien enfoncé dans le particularisme.
Tous les liens disparaissent. Dans cet Un, toute la particularité de l'Orient est supprimée, toute différence de castes, tout droit de naissance. Il n'y a aucun droit positif, aucune limitation politique des individus. La propriété, la possession, toutes les fins particulières sont sans valeur : on n'institue rien en fonction de causes et d'effets, et cette absence de valeur, en se réalisant, devient destructrice et dévastatrice. C'est pourquoi l'Islam dévaste tout, convertit tout, conquiert tout.
C'est dans le premier quart du VIIè siècle que l'Islam entre en scène, et il constitue le complément de ce que nous voyons en Occident, le complément du principe de l'Occident.
Avec cette foi en l'Un, où la conscience ne reconnaît que l'Un et rien d'autre, avec ce fanatisme, l'Islam peut certes, pour une part être pour soi dans l'indolence : mais dans la mesure où l'on doit agir, dans la mesure où l'esprit se rapporte à la réalité effective et élève la prétention de s'y réaliser, il lui faut être négatif dans son essence car son caractère est le fanatisme.
Toutefois ici, la vie effective est concrète : elle progresse jusqu'à la détermination. Mais le concret déterminé qui, dans la vie de l'Islam apparaît comme concret ne se montre que comme quelque chose d'accidentel, de divers : il semble bâti sur du sable, et ce sont les vicissitudes du sort qui gouvernent toutes les situations.

On est donc ici sur le terrain du changement, de la métamorphose incessante, tant en ce qui concerne les individus que les empires entiers. Un individu peut être esclave aujourd'hui et devenir ensuite le maître, le prince de vastes empires et inversement.
De même un empire opulent qui a sombré peut se reconstituer en puisant à ses propres sources : nombre de dynasties ont été fondées par des esclaves. Mais dès qu'un empire semble en paix : il est détruit : car l'Islam est le monde du rajeunissement incessant.
Que l'individu soit prince, ou ministre, que des familles princières, des dynasties subsistent, c'est un simple hasard.
Ce sont justement les favoris du prince, eux qui sont les soutiens du trône, eux qui, selon nos concepts, lui sont redevables de la plus haute gratitude, qui abattent les princes et s'assoient sur le trône.
C'est le terrain du changement par excellence : tout ce qui veut prendre forme se dissout tout aussi immédiatement.

Le troisième aspect que l'on rencontre ici concerne le particulier, le déterminé auquel parvient l'individu dans ce qu'il entreprend : le fait d'être en ce tout, d'en être totalement pénétré.
L'individu, le musulman n'est pas comme l'européen qui tient compte d'une foule de choses. L'européen est un assemblage des rapports les plus variés : le musulman en revanche est un tout et il s'identifie complètement à ce tout.
Si un musulman est fourbe : il le porte en soi obstinément des années durant. Si un musulman est vindicatif, le tigre ne saurait être plus sauvage.
Il en va de même s'il est cruel, magnanime, sensible, amoureux. Dans ce dernier cas en particulier, il n'est rien de plus concret, de plus intime, de plus intense que cet amour en lequel il vit de façon exclusive.
En Orient, l'intimité, la beauté de l'amour y existe et y est décrite dans sa splendeur la plus belle. Le prince dépose toute splendeur, tout faste aux pieds de l'objet aimé, de sa bien aimée, mais il peut tout aussi bien la sacrifier brutalement. C'est ce que fit un empereur turc etc, dans une ardeur qui est un abandon total, sans nostalgie aucune.

Chez les grecs et les romains s'est levée en lien avec l'Orient l'aurore d'un monde magnifique - et il en va de même avec le monde chrétien, dont le père naturel est le crépuscule, l'Occident de l'Europe, qui sous son aspect naturel a surgi à l'Ouest. Mais l'Est, l'Orient, est son père au sens le plus élevé : son père spirituel.

C'est de l'Orient que les romains ont reçu le christianisme - l'élément de la liberté de l'universalité opposé au moment nordique, au fait, typiquement nordique de perdre appui sur les subjectivités singuliers.
La bravoure des européens s'est transformée en une belle chevalerie en Espagne, au contact des Arabes, qui ont également diffusé les sciences ainsi que les oeuvres classiques des Anciens, sur lesquels ils ont exercé de l'influence, de même la libre poésie, la libre imagination qui de nos jours encore trouve dans l'orient son principe fondateur (Diwan, Goethe etc).

Tel est donc le caractère universel de l'Orient ainsi que son rapport à l'Occident. Dans le domaine pratique, nul enthousiasme n'a jamais accompli de plus hauts faits que cet enthousiasme oriental. Cet enthousiasme n'a visé aucun but déterminé, c'est quelque chose de purement abstrait, qui embrasse tout, qui n'a besoin de rien, que rien n'arrête. Sans posséder un art de la guerre particulier, il a tout conquis irrésistiblement, de l'Euphrate, des contrées du Tibet, jusqu'à la mer Méditerranée - il a également soumis la Perse, l'Hindoustan, et l'Asie centrale jusqu'à l'Afrique centrale, de même l'ensemble de l'Egypte, et il est arrivé finalement, en passant par l'Espagne jusqu'à la partie centrale de la France méridionale.