Comment ne pas se sentir en décalage ?
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Comment ne pas se sentir en décalage ?
Bonjour à vous,
Je n'aime pas trop m'étaler sur moi mais cette question devient tellement envahissante, que je ne peux plus me retenir.
Alors voilà, depuis toujours, j'ai des soucis d'intégration ou de décalage.
Petite, j'étais souvent mise à l'écart et on disait toujours de moi que j'étais dans "la lune".
Ado, j'ai pris le contre-pied, j'étais devenue turbulente et je prenais toute la place ( bien pénible donc...)
Dans tous les groupes que je fréquentais, on ne me comprenais pas vraiment. Je ne réalisais pas à cette époque à quel point j'étais décalée. Je vivais bien sûr mal des propos moqueurs ou démontrant ma différence mais je ne réalisais pas du tout que j'étais différente. Pour moi, c'était juste de la critique facile et injuste. Comme j'observais depuis très jeune l'attitude égocentrique ou malveillante des adultes sensés être équilibrés.
Puis une fois entrée dans la vie active, c'est devenu vraiment très très compliqué. Mon caractère s'est renforcé pour défendre ma place car la jalousie et la médisance est monnaie courante dans le monde du travail.
Pour les réunions, les formations, séminaires, c'est toujours un enfer. Je déboule avec mes 50 000 questions à la seconde ( sans m'en rendre compte ou en m'en rendant compte mais je suis sous pression tant que je n'ai pas les réponses) ce qui of course, agace prodigieusement l'orateur.
J'ai compris maintenant que je dois la fermer mais c'est vraiment difficile. Je dois m'occuper à autre chose en même temps pour tenir. ( discrètement).
Je constate aussi que je suis déjà aux questions concernant la fin de la présentation ou du cours alors qu'on en est qu'au début. Ca gave tout le monde et ça me désespère de ne pas faire comme la majorité. On me juge parfois durement comme si j'agissais de la sorte pour me faire remarquer. Mais en fait, pas du tout, je préférerais me planquer ailleurs.
Un jour mon ex patron m'a téléphoné suite à une réunion importante pour me reprocher mon hyper activité et il a ajouté "Tu es d'une complexité! Je ne sais même pas si tu arrives à te suivre toi-même".
Pour ce qui est des relations sociales, même topo. Je suis très franche et cash. Je n'arrive pas à comprendre quand quelqu'un ne sait pas dire simplement les choses. Moi, je sens par exemple l'inverse de ce que la personne essaye de me faire croire, alors j'insiste, je questionne, je redemande " tu es sûre ?" et ça gave aussi. Et si je me tais, je vais ruminer, ça va me prendre des jours et des jours et selon les cas, ça va vraiment me faire du mal.
J'ai fini par me faire une raison mais ce n'est pas pour autant que j'arrive à m'accepter et à bien vivre ça.
Avez-vous aussi ce sentiment ? Si oui, avez vous un truc pour mieux vivre avec ?
Merci beaucoup pour votre attention et vos réponses.
Je n'aime pas trop m'étaler sur moi mais cette question devient tellement envahissante, que je ne peux plus me retenir.
Alors voilà, depuis toujours, j'ai des soucis d'intégration ou de décalage.
Petite, j'étais souvent mise à l'écart et on disait toujours de moi que j'étais dans "la lune".
Ado, j'ai pris le contre-pied, j'étais devenue turbulente et je prenais toute la place ( bien pénible donc...)
Dans tous les groupes que je fréquentais, on ne me comprenais pas vraiment. Je ne réalisais pas à cette époque à quel point j'étais décalée. Je vivais bien sûr mal des propos moqueurs ou démontrant ma différence mais je ne réalisais pas du tout que j'étais différente. Pour moi, c'était juste de la critique facile et injuste. Comme j'observais depuis très jeune l'attitude égocentrique ou malveillante des adultes sensés être équilibrés.
Puis une fois entrée dans la vie active, c'est devenu vraiment très très compliqué. Mon caractère s'est renforcé pour défendre ma place car la jalousie et la médisance est monnaie courante dans le monde du travail.
Pour les réunions, les formations, séminaires, c'est toujours un enfer. Je déboule avec mes 50 000 questions à la seconde ( sans m'en rendre compte ou en m'en rendant compte mais je suis sous pression tant que je n'ai pas les réponses) ce qui of course, agace prodigieusement l'orateur.
J'ai compris maintenant que je dois la fermer mais c'est vraiment difficile. Je dois m'occuper à autre chose en même temps pour tenir. ( discrètement).
Je constate aussi que je suis déjà aux questions concernant la fin de la présentation ou du cours alors qu'on en est qu'au début. Ca gave tout le monde et ça me désespère de ne pas faire comme la majorité. On me juge parfois durement comme si j'agissais de la sorte pour me faire remarquer. Mais en fait, pas du tout, je préférerais me planquer ailleurs.
Un jour mon ex patron m'a téléphoné suite à une réunion importante pour me reprocher mon hyper activité et il a ajouté "Tu es d'une complexité! Je ne sais même pas si tu arrives à te suivre toi-même".
Pour ce qui est des relations sociales, même topo. Je suis très franche et cash. Je n'arrive pas à comprendre quand quelqu'un ne sait pas dire simplement les choses. Moi, je sens par exemple l'inverse de ce que la personne essaye de me faire croire, alors j'insiste, je questionne, je redemande " tu es sûre ?" et ça gave aussi. Et si je me tais, je vais ruminer, ça va me prendre des jours et des jours et selon les cas, ça va vraiment me faire du mal.
J'ai fini par me faire une raison mais ce n'est pas pour autant que j'arrive à m'accepter et à bien vivre ça.
Avez-vous aussi ce sentiment ? Si oui, avez vous un truc pour mieux vivre avec ?
Merci beaucoup pour votre attention et vos réponses.
SparklingLance- Messages : 256
Date d'inscription : 24/01/2019
Localisation : Après la 3ème étoile à gauche
Re: Comment ne pas se sentir en décalage ?
Il y a sa place, il y a la place de l'autre. Chacun la cherche. "nous" davantage peut être car constamment dans le doute. J'ai cessé cette quête très vite quand j'ai décidé de bien écouter l'autre pour m'en servir de guide et de me garder de juger trop vite. Je prends l'autre sur l'instant et ce qui se passe. Je serai pour le coup une bonne éthologiste tant je suis tendue vers l'autre dont tout enseignement m'est propice.
Je n'éprouve moins voire plus le besoin de me placer, je suis et cela seul me suffit.
Quant aux autres j'ai également compris qu'il était impossible de les changer étant ce qu'ils sont, aussi quoi faire ? Me changer ou demeurer celle que je suis ? J'ai opté pour la seconde alternative et vaille que vaille. Si on me rejette cela ne me nuit pas étant fidèle à moi, mais ceci survient rarement. Cela tient peut être aussi à ce que autrui ne me soit pas nécessairement indispensable. T'ai-je apporté quelque chose ?
Je n'éprouve moins voire plus le besoin de me placer, je suis et cela seul me suffit.
Quant aux autres j'ai également compris qu'il était impossible de les changer étant ce qu'ils sont, aussi quoi faire ? Me changer ou demeurer celle que je suis ? J'ai opté pour la seconde alternative et vaille que vaille. Si on me rejette cela ne me nuit pas étant fidèle à moi, mais ceci survient rarement. Cela tient peut être aussi à ce que autrui ne me soit pas nécessairement indispensable. T'ai-je apporté quelque chose ?
Invité- Invité
Re: Comment ne pas se sentir en décalage ?
J'ai pas de réponse à tes questions, puisque je vis dans mon monde, que j'ai un boulot où je suis autonome, et donc je n'ai pas ces soucis là.
Mais je peux juste dire ça : tu l'as bien compris, les gens ne changeront pas, donc malheureusement, à toi de trouver des adaptations, ce que tu as fait.
Pour le boulot, ptèt en trouver un où tu n'es pas obligé de bosser avec les autres, ou bien où c'est toi le patron et qui gère. Vu que tu es trouvé des moyens de t'adapter, continuer ainsi, et trouver des moyens de gérer le stress et la frustration que ça engendre. Là, j'ai pas d'idée que j'ai expérimentées. J'aurais pensé à des trucs du genre sophro, méditation, sachant que je n'y arrive pas de mon côté
Pour le perso, ben trouver des gens qui vont à la même vitesse que toi... Là, c'est important d'être accepté pour ce qu'on est, et recevoir de la bienveillance.
Désolée de pas pouvoir t'aider des masses...
Dans tous les cas, je te souhaite du courage. Tu sembles pleine de ressources, alors tu devrais t'en sortir
Mais je peux juste dire ça : tu l'as bien compris, les gens ne changeront pas, donc malheureusement, à toi de trouver des adaptations, ce que tu as fait.
Pour le boulot, ptèt en trouver un où tu n'es pas obligé de bosser avec les autres, ou bien où c'est toi le patron et qui gère. Vu que tu es trouvé des moyens de t'adapter, continuer ainsi, et trouver des moyens de gérer le stress et la frustration que ça engendre. Là, j'ai pas d'idée que j'ai expérimentées. J'aurais pensé à des trucs du genre sophro, méditation, sachant que je n'y arrive pas de mon côté
Pour le perso, ben trouver des gens qui vont à la même vitesse que toi... Là, c'est important d'être accepté pour ce qu'on est, et recevoir de la bienveillance.
Désolée de pas pouvoir t'aider des masses...
Dans tous les cas, je te souhaite du courage. Tu sembles pleine de ressources, alors tu devrais t'en sortir
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Comment ne pas se sentir en décalage ?
Je sais bien que je suis encore jeune et que j'ai le temps, mais je n'ai jamais trouvé ne serai ce qu'un début de réponse. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
La seule astuce que j'ai trouvé pour mieux vivre avec, c'est de faire une sélection stricte sur mes relations sociales et d'essayer de faire la même chose dans ma vie pro. Bien évidemment, la seconde partie n'est pas du tout évidente. Et pour le reste du temps, je vis à l'écart, avec les quelques personnes que mon décalage ne dérange pas.
La seule astuce que j'ai trouvé pour mieux vivre avec, c'est de faire une sélection stricte sur mes relations sociales et d'essayer de faire la même chose dans ma vie pro. Bien évidemment, la seconde partie n'est pas du tout évidente. Et pour le reste du temps, je vis à l'écart, avec les quelques personnes que mon décalage ne dérange pas.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Comment ne pas se sentir en décalage ?
Mais pourquoi tu penses ça? Et si tu faisait ça ? Et tu as déjà pensé à ça? Et que ressens-tu quand il t'arrive ça? Et....
Et bien les premières passent, mais les autres saoulent vite... étancher la soif de savoir "pourquoi" l'autre ressent/pense/indique une chose (et pas une autre)... je ne sait si c'est le cas chez toi, chez moi oui.
Je suis ici pour découvrir l'atypique, ayant plus ou moins fait le tour des personnalités typiques (perçu comme prétentieux je pense...) c'est ce que je me dis, chacun étant complexe il est difficile de cerner une personne, mais des constantes existent et j'aime chercher, comprendre
Au boulot je laisse faire, pose des questions quand il est nécessaire mais sinon j'ai appris que tout venait au moment voulu (d'ou le questionnement lorsque cela est nécessaire à ma compréhension). Parfois je ronge mon frein, et je fais bien car l'explication à ma possible question arrive finalement!! Donc en gros, je stress comme une merde parce que je ne veux pas perdre la question, et "pouf" trucbidule explique en long en large ce que j'avais en tête (allélujaaaa).
Par contre, pour ce qui est du perso :
les collègues je m'en balance un peu, je fais le minimum, ils ne m'intéressent que lorsqu'il y a évocation des sujets qui m'interpellent. (et puis je ne veux pas tout mélanger non plus, certains ne sont pas apte à tout comprendre de moi, et je ne veux pas non plus : choix personnel)
Pour les rencontre... mooooooon dieu laisse tomber : hécatombe ! je suis tellement intéressé par la personne que j'ai des centaines de milliards de questions, et je submerge la personne très très très vite => son envie disparait graduellement (sa fatigue fait l'inverse) et ça finit généralement vite (en gros je reste sur ma faim). Il faut que je concilie m'intéresser et laisser l'autre parler comme lui l'entends (j'ai trouvé une parade, je voulais essayer de mettre ça en place ça pourrait faire moins interrogatoire )
Et bien les premières passent, mais les autres saoulent vite... étancher la soif de savoir "pourquoi" l'autre ressent/pense/indique une chose (et pas une autre)... je ne sait si c'est le cas chez toi, chez moi oui.
Je suis ici pour découvrir l'atypique, ayant plus ou moins fait le tour des personnalités typiques (perçu comme prétentieux je pense...) c'est ce que je me dis, chacun étant complexe il est difficile de cerner une personne, mais des constantes existent et j'aime chercher, comprendre
Au boulot je laisse faire, pose des questions quand il est nécessaire mais sinon j'ai appris que tout venait au moment voulu (d'ou le questionnement lorsque cela est nécessaire à ma compréhension). Parfois je ronge mon frein, et je fais bien car l'explication à ma possible question arrive finalement!! Donc en gros, je stress comme une merde parce que je ne veux pas perdre la question, et "pouf" trucbidule explique en long en large ce que j'avais en tête (allélujaaaa).
Par contre, pour ce qui est du perso :
les collègues je m'en balance un peu, je fais le minimum, ils ne m'intéressent que lorsqu'il y a évocation des sujets qui m'interpellent. (et puis je ne veux pas tout mélanger non plus, certains ne sont pas apte à tout comprendre de moi, et je ne veux pas non plus : choix personnel)
Pour les rencontre... mooooooon dieu laisse tomber : hécatombe ! je suis tellement intéressé par la personne que j'ai des centaines de milliards de questions, et je submerge la personne très très très vite => son envie disparait graduellement (sa fatigue fait l'inverse) et ça finit généralement vite (en gros je reste sur ma faim). Il faut que je concilie m'intéresser et laisser l'autre parler comme lui l'entends (j'ai trouvé une parade, je voulais essayer de mettre ça en place ça pourrait faire moins interrogatoire )
Invité- Invité
Re: Comment ne pas se sentir en décalage ?
@ Izo :Merci beaucoup. Oui, ta réponse est d'une grande sagesse qui me fait un bon rappel de ce qui est à mettre en application. Ecouter écouter est une des plus grandes qualités qui je l'avoue manque souvent à l'appel quand on est face à des enseignements.
Je n'ai pas tant le besoin de me placer que de me sentir en sécurité... Encore le stress toujours le stress...
Demeurer tel que l'on est et faire en sorte de ne pas trop le subir. Un art. J'espère atteindre un jour ta sérénité qui transpire ;-)
@ Chanu : Tu m'aides énormément à me sentir moins seule face à ça déjà ;-) Oui, je fais de la médiation, du sport à fond, de l'EFT et plein d'autres choses mais le problème de fond est encore là. Certes très allégé mais parfois des pics reviennent et ce n'est pas du tout agréable. Tu exerces quel métier ?
Pour les amis, ça va, je suis très bien entourée et ils ne sont pas mille non plus, évidemment. Mais les rapports sociaux restent compliqués : soit je reste très superficielle et ne sort pas du vernis sauf si je sens que c'est qqn qui me correspond au final soit j'ouvre la porte pour finalement couper court car je ne tolère plus le manque de bienveillance justement.
J'espère oui que je vais y arriver... je t'avoue que j'ignore si c'est un trauma qui crée ce décalage ou l'hypersensibilité. Peut-être les 2. Merci encore en tout cas:D
@RoyJade, tu es celui dont le témoignage se rapproche le plus de ce que je vis. Je ne pense pas que l'âge change quoique ce soit en dehors du fait qu'avec l'expérience on se connaît mieux, on anticipe plus et on évolue aussi. Merci pour ton partage ;-)
Merci à vous trois, vos retours m'apaisent beaucoup.
Je n'ai pas tant le besoin de me placer que de me sentir en sécurité... Encore le stress toujours le stress...
Demeurer tel que l'on est et faire en sorte de ne pas trop le subir. Un art. J'espère atteindre un jour ta sérénité qui transpire ;-)
@ Chanu : Tu m'aides énormément à me sentir moins seule face à ça déjà ;-) Oui, je fais de la médiation, du sport à fond, de l'EFT et plein d'autres choses mais le problème de fond est encore là. Certes très allégé mais parfois des pics reviennent et ce n'est pas du tout agréable. Tu exerces quel métier ?
Pour les amis, ça va, je suis très bien entourée et ils ne sont pas mille non plus, évidemment. Mais les rapports sociaux restent compliqués : soit je reste très superficielle et ne sort pas du vernis sauf si je sens que c'est qqn qui me correspond au final soit j'ouvre la porte pour finalement couper court car je ne tolère plus le manque de bienveillance justement.
J'espère oui que je vais y arriver... je t'avoue que j'ignore si c'est un trauma qui crée ce décalage ou l'hypersensibilité. Peut-être les 2. Merci encore en tout cas:D
@RoyJade, tu es celui dont le témoignage se rapproche le plus de ce que je vis. Je ne pense pas que l'âge change quoique ce soit en dehors du fait qu'avec l'expérience on se connaît mieux, on anticipe plus et on évolue aussi. Merci pour ton partage ;-)
Merci à vous trois, vos retours m'apaisent beaucoup.
SparklingLance- Messages : 256
Date d'inscription : 24/01/2019
Localisation : Après la 3ème étoile à gauche
Re: Comment ne pas se sentir en décalage ?
EipotU a écrit: Mais pourquoi tu penses ça? Et si tu faisait ça ? Et tu as déjà pensé à ça? Et que ressens-tu quand il t'arrive ça? Et....
Et bien les premières passent, mais les autres saoulent vite... étancher la soif de savoir "pourquoi" l'autre ressent/pense/indique une chose (et pas une autre)... je ne sait si c'est le cas chez toi, chez moi oui.
Oui mais je les garde pour moi et je ne sors que la plus importante. Bizarrement, c'est plus facile que de me taire pour des séminaires alors que l'humain m'intrigue bien plus que des bouquins.
...chacun étant complexe il est difficile de cerner une personne, mais des constantes existent et j'aime chercher, comprendre
idem :p
Au boulot je laisse faire, pose des questions quand il est nécessaire mais sinon j'ai appris que tout venait au moment voulu (d'ou le questionnement lorsque cela est nécessaire à ma compréhension). Parfois je ronge mon frein, et je fais bien car l'explication à ma possible question arrive finalement!! Donc en gros, je stress comme une merde parce que je ne veux pas perdre la question, et "pouf" trucbidule explique en long en large ce que j'avais en tête (allélujaaaa).
Voilà, c'est à cet endroit où je crains un max. Ça me fait honte de ne pas arriver à appliquer cette façon de faire. J'y arrive parfois mais ce n'est pas simple ou alors, je voyage dans ma tête pcq ça me saoule de ronger mon frein. Ne me demandez pas ce qu'on a vu si c'est le cas, je n'en sais strictement rien du coup...
Pour les rencontre... mooooooon dieu laisse tomber : hécatombe ! je suis tellement intéressé par la personne que j'ai des centaines de milliards de questions, et je submerge la personne très très très vite => son envie disparait graduellement (sa fatigue fait l'inverse) et ça finit généralement vite (en gros je reste sur ma faim). Il faut que je concilie m'intéresser et laisser l'autre parler comme lui l'entends (j'ai trouvé une parade, je voulais essayer de mettre ça en place ça pourrait faire moins interrogatoire )
ahlala! Tu me fais rire! On est inversés ; moi c'est la gestapo au travail toi dans les rencontres!
J'ai énormément de questions à poser aussi mais je ne veux pas couper l'autre dans son élan donc je me retiens facilement de questionner tout en gardant à l'esprit ce que j'aimerais savoir.
Merci beaucoup pour ton témoignage ;-)
SparklingLance- Messages : 256
Date d'inscription : 24/01/2019
Localisation : Après la 3ème étoile à gauche
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