A l’aide.
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Armstre
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A l’aide.
Bonjour, ceci est mon premier message de ce forum. Si j’écris ce texte aujourd’hui c’est parce que je suis dans une situation actuellement très critique. En effet, je viens d’avoir 18 ans, j’ai passé mon bac s l’année dernière et pourtant, depuis le début de cette année scolaire, je n’ai pas trouvé ma voie.
Je n’ai jamais aimé l’école, je n’ai jamais aimé apprendre, je n’ai jamais rien fait de ce qu’on me demandait d’y faire. Et le voilà, alors que tous mes amis se sont épanouis dans des études secondaires, seul, à réfléchir de ce que sera mon avenir.
J’ai commencé cette année scolaire en étant inscrit en faculté de médecine. Cependant au bout d’un mois d'ennui j’ai décidé d’arrêter en prétextant que je me sentirai mieux en école d’ingénieur. Je me suis donc inscrit dans une prepa intégré qui m’aurait pris début mars, mais malheureusement en décembre j’ai de nouveau changé d’avis. J’ai dit à mes parents que finalement je m’étais trompé et que médecine était ma voie de prédilection et ce qui me correspondait le plus.
Vous devez certainement vous demander en quoi vous pourriez m’aider. Et bien depuis mon plus jeune âge je me suis senti différent et j’ai passé une jeunesse accompagnée de psy. En bref je suis ce que les adultes nomment « zèbre » même si je trouve le terme vraiment ridicule car il catégorise les personnes ayant une différence alors que ces mêmes personnes sont par définition incategorisables(C’est un autre sujet haha).
Mon problème majeur est dans le fait que je ne vois plus d’intérêt à la vie (c’est de la mélancolie), que je déteste être avec mes parents car je me sens cloisonné, et surtout que j’ai envie de faire ce que je veux mais que je ne sais pas ce que veux. Je suis triste et je ne sais même pas pourquoi je le suis. Je m’intéresse à tous les sujets de la science poussée, à la literature poussée. Mes parents me voient comme une larve flemmarde, alors que je rêve d’entreprendre quelque chose. Cependant je n’ai aucune passion, je me connais trop bien pour pouvoir dire à mes parents que oui je ferais médecine l’année prochaine. Je n’ai pas envie d’étudier des années et des années tout ça pour avoir un métier qu’un autre aurait pu avoir. Je n’ai pas envie de faire comme tout le monde. Je n’ai jamais eu envie de faire comme tout le monde. Ma zone de confort a toujours été dans le fait d’être étranger (un étranger qui pense) face aux événements intellectualisables. Je sais cependant bien jouer avec les codes sociaux, je sais ce qu’il faut faire pour avoir des amis, une copine, je crois connaître tous les codes sociaux pour aller vers les autres et être acteur des situations sociales. Cependant je ne connais pas la personne que j’aimerai être plus tard. Toute mon enfance, je n’ai cessé de me rêver en copiant des modèles, je me suis rêvé astronaute, chirurgien, écrivain... Et pourtant, je n’ai pas envie de concrétiser tout ça, car je nai pas envie d’être convié à un repas de famille et d’avoir une réponse à la question « alors comment se passent tes études ? »
J’espère que vous aurez compris mon message, je suis désolé d’avance car je m’exprime très très mal, j’ai énormément (surtout a l’oral) de mal à faire comprendre mes pensées. Même si mon message n’a pas l’air triste, je suis d’un une détresse énorme et j’ai vraiment besoin d’aide car d’un côté j’ai envie d’avoir un avenir stable, et d’un autre j’ai envie de faire ce qui me distrait et ce qui en m’ennuie pas, à savoir, lire, écrire, faire du sport, jouer aux jeux vidéos, créer, inventer et réfléchir.. Cependant je ne vois pas les loisirs compatibles avec autre chose que le chômage haha
Et ça je n’en ai pas envie
Merci d’avance
Je n’ai jamais aimé l’école, je n’ai jamais aimé apprendre, je n’ai jamais rien fait de ce qu’on me demandait d’y faire. Et le voilà, alors que tous mes amis se sont épanouis dans des études secondaires, seul, à réfléchir de ce que sera mon avenir.
J’ai commencé cette année scolaire en étant inscrit en faculté de médecine. Cependant au bout d’un mois d'ennui j’ai décidé d’arrêter en prétextant que je me sentirai mieux en école d’ingénieur. Je me suis donc inscrit dans une prepa intégré qui m’aurait pris début mars, mais malheureusement en décembre j’ai de nouveau changé d’avis. J’ai dit à mes parents que finalement je m’étais trompé et que médecine était ma voie de prédilection et ce qui me correspondait le plus.
Vous devez certainement vous demander en quoi vous pourriez m’aider. Et bien depuis mon plus jeune âge je me suis senti différent et j’ai passé une jeunesse accompagnée de psy. En bref je suis ce que les adultes nomment « zèbre » même si je trouve le terme vraiment ridicule car il catégorise les personnes ayant une différence alors que ces mêmes personnes sont par définition incategorisables(C’est un autre sujet haha).
Mon problème majeur est dans le fait que je ne vois plus d’intérêt à la vie (c’est de la mélancolie), que je déteste être avec mes parents car je me sens cloisonné, et surtout que j’ai envie de faire ce que je veux mais que je ne sais pas ce que veux. Je suis triste et je ne sais même pas pourquoi je le suis. Je m’intéresse à tous les sujets de la science poussée, à la literature poussée. Mes parents me voient comme une larve flemmarde, alors que je rêve d’entreprendre quelque chose. Cependant je n’ai aucune passion, je me connais trop bien pour pouvoir dire à mes parents que oui je ferais médecine l’année prochaine. Je n’ai pas envie d’étudier des années et des années tout ça pour avoir un métier qu’un autre aurait pu avoir. Je n’ai pas envie de faire comme tout le monde. Je n’ai jamais eu envie de faire comme tout le monde. Ma zone de confort a toujours été dans le fait d’être étranger (un étranger qui pense) face aux événements intellectualisables. Je sais cependant bien jouer avec les codes sociaux, je sais ce qu’il faut faire pour avoir des amis, une copine, je crois connaître tous les codes sociaux pour aller vers les autres et être acteur des situations sociales. Cependant je ne connais pas la personne que j’aimerai être plus tard. Toute mon enfance, je n’ai cessé de me rêver en copiant des modèles, je me suis rêvé astronaute, chirurgien, écrivain... Et pourtant, je n’ai pas envie de concrétiser tout ça, car je nai pas envie d’être convié à un repas de famille et d’avoir une réponse à la question « alors comment se passent tes études ? »
J’espère que vous aurez compris mon message, je suis désolé d’avance car je m’exprime très très mal, j’ai énormément (surtout a l’oral) de mal à faire comprendre mes pensées. Même si mon message n’a pas l’air triste, je suis d’un une détresse énorme et j’ai vraiment besoin d’aide car d’un côté j’ai envie d’avoir un avenir stable, et d’un autre j’ai envie de faire ce qui me distrait et ce qui en m’ennuie pas, à savoir, lire, écrire, faire du sport, jouer aux jeux vidéos, créer, inventer et réfléchir.. Cependant je ne vois pas les loisirs compatibles avec autre chose que le chômage haha
Et ça je n’en ai pas envie
Merci d’avance
Armstre- Messages : 4
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: A l’aide.
Bon, Armstre, je reviendrai à toi, frère.
Bien des mots me rappellent ma jeunesse.
Les mots "parents", "médecine",
bon, je te relis, tu accumule les révoltes et les dis très bien.
Lorsque j'avais ton âge, j'ai sublimé en focalisant sur les nanas. Je me suis appliqué à séduire, à plaire, à les cotoyer, à entrer dans leur univers.
A prendre du plaisir. A prendre du plaisir.
J'ai aimé les filles, et, depuis, n'ai cessé de les aimer. Elles me le rendent bien.
Mais ceci ne suffit pas.
Alors peut-être vais-je laisser la parole à d'autres.
Nous verrons.
Dans l'attente, je me sens frère de toi.
Je ne t'abandonnerai pas, sauf si d'autres noient ton message sous la guimauve de leur bienpensance.
A toi.
If
Bien des mots me rappellent ma jeunesse.
Les mots "parents", "médecine",
bon, je te relis, tu accumule les révoltes et les dis très bien.
Lorsque j'avais ton âge, j'ai sublimé en focalisant sur les nanas. Je me suis appliqué à séduire, à plaire, à les cotoyer, à entrer dans leur univers.
A prendre du plaisir. A prendre du plaisir.
J'ai aimé les filles, et, depuis, n'ai cessé de les aimer. Elles me le rendent bien.
Mais ceci ne suffit pas.
Alors peut-être vais-je laisser la parole à d'autres.
Nous verrons.
Dans l'attente, je me sens frère de toi.
Je ne t'abandonnerai pas, sauf si d'autres noient ton message sous la guimauve de leur bienpensance.
A toi.
If
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: A l’aide.
Hello Armstre
Choisir, c'est renoncer. Or, tu ne sembles pas prêt. Je ne veux pas t'inquiéter outre mesure, j'ai 36 piges et j'ai toujours pas envie de renoncer. Je me retrouve après moult changements d'études et d'orientations médiocres à occuper un ennuyeux poste d'agent administratif dans une mairie.
Je pense qu'on a un soucis en commun. On est déconnectés de l'essentiel. Nous-même. Notre moi profond. Nos désirs les plus profonds (au sens de désir d'exister, pas du désir sexuel d'If.) De se "concrétiser", de "s'incarner".
Après, on vit dans un monde avec un tel "brouahah". Du bruit de partout. Des sons de partout. Des images de partout. Des messages de partout. Qui, à 98%, ne riment à rien ou ne veulent rien dire pour nous.
Au milieu de ce brouahah se dresse une loi silencieuse, mais violente et destructrice : il faut réussir. J'imagine que tu n'es pas mauvais à l'école, pour avoir oscillé entre médecine et prépa ingénieur. Une loi qui se lit dans le regard des parents. D'autant plus violente que j'imagine que c'est eux qui paient...
Au dit de tout cela, je t'inviterai presque à faire ce que moi je n'ai pas osé faire. Te prendre un an sabbatique. Partir à l'étranger. N'importe où, pour faire n'importe quoi. Du couch surfing, du woofing, plein de trucs qui en plus existaient pas forcément dans ma prime jeunesse. Afin que tu ailles à la rencontre du monde, des autres, et surtout de toi-même.
Choisir, c'est renoncer. Or, tu ne sembles pas prêt. Je ne veux pas t'inquiéter outre mesure, j'ai 36 piges et j'ai toujours pas envie de renoncer. Je me retrouve après moult changements d'études et d'orientations médiocres à occuper un ennuyeux poste d'agent administratif dans une mairie.
Je pense qu'on a un soucis en commun. On est déconnectés de l'essentiel. Nous-même. Notre moi profond. Nos désirs les plus profonds (au sens de désir d'exister, pas du désir sexuel d'If.) De se "concrétiser", de "s'incarner".
Après, on vit dans un monde avec un tel "brouahah". Du bruit de partout. Des sons de partout. Des images de partout. Des messages de partout. Qui, à 98%, ne riment à rien ou ne veulent rien dire pour nous.
Au milieu de ce brouahah se dresse une loi silencieuse, mais violente et destructrice : il faut réussir. J'imagine que tu n'es pas mauvais à l'école, pour avoir oscillé entre médecine et prépa ingénieur. Une loi qui se lit dans le regard des parents. D'autant plus violente que j'imagine que c'est eux qui paient...
Au dit de tout cela, je t'inviterai presque à faire ce que moi je n'ai pas osé faire. Te prendre un an sabbatique. Partir à l'étranger. N'importe où, pour faire n'importe quoi. Du couch surfing, du woofing, plein de trucs qui en plus existaient pas forcément dans ma prime jeunesse. Afin que tu ailles à la rencontre du monde, des autres, et surtout de toi-même.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Je dirais que la première chose c’est de faire une sorte de deuil avec l’adolecsence? Je suppose que les parents ne préparent pas assez leurs enfants à la transition. Être enfant c le top, jouer jouer jouer. Être ado c’est pas trop mal aussi « jouer, un peu bosser, gérer ses changements physiques et psy ». Mais devenir adulte ça c’est pas rigolo : très peu de place pour le jeu, la farniente. C’est pas ça le plus dur?
Voyager ça a dû bon yes mais faut pouvoir se le permettre. Je me suis permis 3 mois entre deux CDI.
Tu veux peut-être être qqn d’extraordinaire? Oui être médecin ou ingénieur n’a rien d’extraordinaire. Des tas de gens y parviennent et des tas de gens seront plus doués que toi. C’est pas ça l’essentiel à viser, c’est juste de trouver un moteur personnel. Y’a pas de mal à devenir maçon, mécanicien, ... d’ailleurs dans mon envie de pouvoir tout faire moi-même, j’ai même envie d’apprendre tout ça, même l’électricité, je suis toute contente de pouvoir multiplier mes spots toute seule, c’est con mais je pensais que c’était hyper compliqué. Restaurer une maison, c’est super stimulant et ce n’est pas que du manuel, il faut imaginer, créer les plans, quantifier, mesurer, faire travailler sa vision dans l’espace, ... c’est top toute la diversité qui existe, on ne peut pas s’ennuyer!!!
On s’en fout du prestige social, c’est que du paraître, sois juste animé par ce qui vibre en toi. Et fais juste en sorte que ça te permette de gagner un minimum vital de croûte.
Bonne quête mais de ce que tu en dis, ni la médecine ni l’ingéniorat ne semblent pouvoir te stimuler suffisamment. En plus je vais te dire : entre le rêve et la réalité de ces métiers y’a un énorme fossé, ces pros-là, plus ils sont bons et consciencieux plus ils sont bouffés. C’est pas les études le plus dur, c’est l’après car la charge de travail et le poids des responsabilités sont élevés.
Je crois que tu te mets trop la pression à vouloir faire partie d’une élite. Fais le deuil déjà de cette attente qui ne te rendra de toute façon pas heureux. Ouvre ton champ des possibles, sans égard pour le statut social...
Voyager ça a dû bon yes mais faut pouvoir se le permettre. Je me suis permis 3 mois entre deux CDI.
Tu veux peut-être être qqn d’extraordinaire? Oui être médecin ou ingénieur n’a rien d’extraordinaire. Des tas de gens y parviennent et des tas de gens seront plus doués que toi. C’est pas ça l’essentiel à viser, c’est juste de trouver un moteur personnel. Y’a pas de mal à devenir maçon, mécanicien, ... d’ailleurs dans mon envie de pouvoir tout faire moi-même, j’ai même envie d’apprendre tout ça, même l’électricité, je suis toute contente de pouvoir multiplier mes spots toute seule, c’est con mais je pensais que c’était hyper compliqué. Restaurer une maison, c’est super stimulant et ce n’est pas que du manuel, il faut imaginer, créer les plans, quantifier, mesurer, faire travailler sa vision dans l’espace, ... c’est top toute la diversité qui existe, on ne peut pas s’ennuyer!!!
On s’en fout du prestige social, c’est que du paraître, sois juste animé par ce qui vibre en toi. Et fais juste en sorte que ça te permette de gagner un minimum vital de croûte.
Bonne quête mais de ce que tu en dis, ni la médecine ni l’ingéniorat ne semblent pouvoir te stimuler suffisamment. En plus je vais te dire : entre le rêve et la réalité de ces métiers y’a un énorme fossé, ces pros-là, plus ils sont bons et consciencieux plus ils sont bouffés. C’est pas les études le plus dur, c’est l’après car la charge de travail et le poids des responsabilités sont élevés.
Je crois que tu te mets trop la pression à vouloir faire partie d’une élite. Fais le deuil déjà de cette attente qui ne te rendra de toute façon pas heureux. Ouvre ton champ des possibles, sans égard pour le statut social...
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Très beau message de Kingfisher, qui te propose une voie.
Je te propose une alternative, plus sollicitante, plus rude, plus économique.
Pars en montagne, sac à dos, chaussures de marche. (3 jours si tu ne l'as jamais fait, une semaine si tu le sens) Ne remplis pas ta vie, fais le vide au contraire. Prépare ton périple, concentre toi sur l'essentiel à mettre dans le sac à dos.
Confronte toi aux sommets, à toi-même, challenge toi pour voir de quoi tu es capable.
Faire le vide pour trouver l'essentiel. Ensuite, une fois le vide fait, on y voit plus clair.
Si tu as besoin d'un hébergement en allant en montagne, fais signe.
Je te propose une alternative, plus sollicitante, plus rude, plus économique.
Pars en montagne, sac à dos, chaussures de marche. (3 jours si tu ne l'as jamais fait, une semaine si tu le sens) Ne remplis pas ta vie, fais le vide au contraire. Prépare ton périple, concentre toi sur l'essentiel à mettre dans le sac à dos.
Confronte toi aux sommets, à toi-même, challenge toi pour voir de quoi tu es capable.
Faire le vide pour trouver l'essentiel. Ensuite, une fois le vide fait, on y voit plus clair.
Si tu as besoin d'un hébergement en allant en montagne, fais signe.
isadora- Messages : 3891
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: A l’aide.
Je suis d’accord avec le fait de faire le vide et te confronter à toi même. La marche est une excellente voie :-)
Côté études, as-tu pensé à l’Ecole 42 ? Son fonctionnement très atypique, (sans profs, ouverte 24/7) pourrait peut-être te convenir. Et t’assurer un bagage qui peut te servir n’importe où n’importe quand, le code informatique a -je crois - encore de beaux jours devant lui.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Côté études, as-tu pensé à l’Ecole 42 ? Son fonctionnement très atypique, (sans profs, ouverte 24/7) pourrait peut-être te convenir. Et t’assurer un bagage qui peut te servir n’importe où n’importe quand, le code informatique a -je crois - encore de beaux jours devant lui.
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flow_flo- Messages : 94
Date d'inscription : 18/11/2018
Age : 42
Localisation : Chatillon (92)
Re: A l’aide.
J'aurais pu écrire un message similaire à ton âge, il y a une quinzaine d'années.
Il existe une erreur fréquente concernant les études c'est de les considérer indépendamment, en tant qu'objet autonome. Ce n'est pas le cas. Les études servent surtout à une seule chose, te fixer sur un métier que tu feras 8 heures par jour presque tous les jours pendant 40 ans. C'est ça l'enjeu, savoir comment tu vas utiliser/sublimer/subir la majeure partie de ton temps au quotidien jusqu'à la fin de ta vie active ou quasiment.
Ça vaut le coup de prendre le temps d'y réfléchir. Comme on dit, ce ne sont pas les lundis qui craignent c'est ton boulot. Donc autant s'éviter ça.
Les études ont un autre intérêt, c'est un investissement en temps. Reculer pour mieux sauter. Tu retardes l'arrivée de tes premiers salaires en échange d'un niveau de vie plus élevé jusqu'à la fin de ta vie. Tu peux avoir les deux, un avenir stable et une vie de distraction, lire, écrire, jouer, créer, inventer, etc. C'est même plus simple de faire les deux. Une fois stabilisé quelque part vers 25 ans tu vas te dégager un temps libre phénoménal que tu pourras occuper exactement de la façon dont tu le souhaites, avec les moyens pour se le permettre et un esprit libéré de tension pour en profiter pleinement. Plus d'examen, plus de travail à la maison, plus de plans foireux pour dix sacs ou de stress pour le loyer, etc. Et une bibliothèque des danaïdes, du matos informatique de qualité, de la liberté d'action. Je dirais qu'un bon objectif à moyen terme est d'arriver jusqu'à cette situation, qui est beaucoup, beaucoup plus agréable que la vie adolescente/étudiante (même si un peu trop tourné vers la consommation, il faut moduler).
"Cherche la liberté et tu deviendras esclave de tes désirs, cherche la discipline et tu trouveras ta propre liberté".
Je n'ai jamais réussi à appliquer cette phrase mais elle a toujours résonné en moi. Elle est vraie, je le pense.
Les diplômes sont du mérite instantané, figé pour l'éternité. C'est une forme d'aboutissement/consécration de la dizaine d'années que tu as passé à l'école. C'est dommage de passer à côté quand tu peux le faire sans trop forcer, ça simplifie la vie. Et simplifier, c'est pas mal. Pas obligatoire mais d'expérience ça vaut le coup.
Par contre il faut trouver les bons. Et sublimer la mélancolie, étancher la curiosité, étayer l'esprit. Je rejoins Isadora et Kingfisher, tu pourrais peut-être t'aérer un peu. Reculer pour avoir une meilleure vision globale. Et les voyages forment la jeunesse. Séjourner un peu dans quelque pays lointains pourrait être utile, pour trouver d'autres angles de vue et revenir un peu mieux fixé.
Il existe une erreur fréquente concernant les études c'est de les considérer indépendamment, en tant qu'objet autonome. Ce n'est pas le cas. Les études servent surtout à une seule chose, te fixer sur un métier que tu feras 8 heures par jour presque tous les jours pendant 40 ans. C'est ça l'enjeu, savoir comment tu vas utiliser/sublimer/subir la majeure partie de ton temps au quotidien jusqu'à la fin de ta vie active ou quasiment.
Ça vaut le coup de prendre le temps d'y réfléchir. Comme on dit, ce ne sont pas les lundis qui craignent c'est ton boulot. Donc autant s'éviter ça.
Les études ont un autre intérêt, c'est un investissement en temps. Reculer pour mieux sauter. Tu retardes l'arrivée de tes premiers salaires en échange d'un niveau de vie plus élevé jusqu'à la fin de ta vie. Tu peux avoir les deux, un avenir stable et une vie de distraction, lire, écrire, jouer, créer, inventer, etc. C'est même plus simple de faire les deux. Une fois stabilisé quelque part vers 25 ans tu vas te dégager un temps libre phénoménal que tu pourras occuper exactement de la façon dont tu le souhaites, avec les moyens pour se le permettre et un esprit libéré de tension pour en profiter pleinement. Plus d'examen, plus de travail à la maison, plus de plans foireux pour dix sacs ou de stress pour le loyer, etc. Et une bibliothèque des danaïdes, du matos informatique de qualité, de la liberté d'action. Je dirais qu'un bon objectif à moyen terme est d'arriver jusqu'à cette situation, qui est beaucoup, beaucoup plus agréable que la vie adolescente/étudiante (même si un peu trop tourné vers la consommation, il faut moduler).
"Cherche la liberté et tu deviendras esclave de tes désirs, cherche la discipline et tu trouveras ta propre liberté".
Je n'ai jamais réussi à appliquer cette phrase mais elle a toujours résonné en moi. Elle est vraie, je le pense.
Les diplômes sont du mérite instantané, figé pour l'éternité. C'est une forme d'aboutissement/consécration de la dizaine d'années que tu as passé à l'école. C'est dommage de passer à côté quand tu peux le faire sans trop forcer, ça simplifie la vie. Et simplifier, c'est pas mal. Pas obligatoire mais d'expérience ça vaut le coup.
Par contre il faut trouver les bons. Et sublimer la mélancolie, étancher la curiosité, étayer l'esprit. Je rejoins Isadora et Kingfisher, tu pourrais peut-être t'aérer un peu. Reculer pour avoir une meilleure vision globale. Et les voyages forment la jeunesse. Séjourner un peu dans quelque pays lointains pourrait être utile, pour trouver d'autres angles de vue et revenir un peu mieux fixé.
Invité- Invité
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: A l’aide.
Sais tu que l’etat de larve n’est pas négatif qu’il résulte de ce que le cerveau pour ingérer toutes les données et bouleversements dues aux perturbations que subissent le corps et l’esprit durant cette période critique qu’est l’adolescence s’oblige à un fonctionnement de cet ordre. Il ingère. Tu ingères. D’où la fatigue, la mélancolie. Ceci est premièrement posé peu dit alentour et pourtant réel. Or ce n’est pas tout.
Tu as en effet jusqu’alors obéi à la ligne scolaire passant de classe en classe jusqu’à ce graal pour aller au delà dont en effet le moteur est tout autre car les choses dites « sérieuses » commencent matérialisées par la « voie », cette fameuse voie dont il faut avoir précocement une idée et qui va impliquer toute ta vie. Ce peut être angoissant et éreintant. Médecin ? Ingénieur ? Une alternative seulement ? Or que connaissons nous de ces métiers quand on a 18 ans ? La voie parfois s’impose, parfois non, il faut trafiquer son chemin pour le remarquer et l’apprecier. Certes il y a l’erreur et dont les revirements sont peu admis hélas. Ceci est pour dire que tu ne dois pas ajouter une pression là où elle est requise socialement mais où elle est finalement absurde. Tu peux décider de temporiser. Il existe une année de césure pour t’eprouver autrement dans notre système et pour t’y figurer à partir des bouleversements en cours que tu vis en sourdine en toi. Tu peux prendre le temps de bien t’informer d’affiner tes goûts pour les raccorder avec l’offre universitaire ou autre, de te faire plaisir aussi car c’est un moteur puissant (ex tu peux t’inscrire en auditeur libre ça et là pour bien appréhender la suite), tu peux aussi trouver un petit boulot pour te frotter à la vie (la mauvaise et te bouster en te jurant de ne jamais plus vivre ça).
Ensuite viennent les parents qui trépignent eux aussi. Car ils sont journellement confrontés à la question du « alors votre fiston il fait quoi comme études ? ». Médecine sonnait bien, préparée aussi... en même temps c’est ta vie dont il s’agit et il ne faut pas la prendre à la légère avec des schémas préfabriqués. A toi d’inventer ta voie. Rassure tes parents en te montrant consistant dans cette phase indécise que tu peux limiter dans le temps : « laissez moi six mois, une année, voici ce que je compte en faire pour tels résultats, est-ce que je peux compter sur un petit appui de votre part ? ».
Que tu te rendes déjà compte de ton état et t’en alarme ne serait-ce ici, est sain, c’est un signe intéressant de maturité. je suis confiante donc.
Tu as en effet jusqu’alors obéi à la ligne scolaire passant de classe en classe jusqu’à ce graal pour aller au delà dont en effet le moteur est tout autre car les choses dites « sérieuses » commencent matérialisées par la « voie », cette fameuse voie dont il faut avoir précocement une idée et qui va impliquer toute ta vie. Ce peut être angoissant et éreintant. Médecin ? Ingénieur ? Une alternative seulement ? Or que connaissons nous de ces métiers quand on a 18 ans ? La voie parfois s’impose, parfois non, il faut trafiquer son chemin pour le remarquer et l’apprecier. Certes il y a l’erreur et dont les revirements sont peu admis hélas. Ceci est pour dire que tu ne dois pas ajouter une pression là où elle est requise socialement mais où elle est finalement absurde. Tu peux décider de temporiser. Il existe une année de césure pour t’eprouver autrement dans notre système et pour t’y figurer à partir des bouleversements en cours que tu vis en sourdine en toi. Tu peux prendre le temps de bien t’informer d’affiner tes goûts pour les raccorder avec l’offre universitaire ou autre, de te faire plaisir aussi car c’est un moteur puissant (ex tu peux t’inscrire en auditeur libre ça et là pour bien appréhender la suite), tu peux aussi trouver un petit boulot pour te frotter à la vie (la mauvaise et te bouster en te jurant de ne jamais plus vivre ça).
Ensuite viennent les parents qui trépignent eux aussi. Car ils sont journellement confrontés à la question du « alors votre fiston il fait quoi comme études ? ». Médecine sonnait bien, préparée aussi... en même temps c’est ta vie dont il s’agit et il ne faut pas la prendre à la légère avec des schémas préfabriqués. A toi d’inventer ta voie. Rassure tes parents en te montrant consistant dans cette phase indécise que tu peux limiter dans le temps : « laissez moi six mois, une année, voici ce que je compte en faire pour tels résultats, est-ce que je peux compter sur un petit appui de votre part ? ».
Que tu te rendes déjà compte de ton état et t’en alarme ne serait-ce ici, est sain, c’est un signe intéressant de maturité. je suis confiante donc.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
zebrisse a écrit:(.../...)Si tu veux mon avis, l'éducation nationale francaise n'a pour seul but que de formater des générations d'adolescents pour les rendre tous uniformes, et en faire de la main d'oeuvre corvéable à merci. (des esclaves modernes)
si seulement ça se limitait à la France..... L'éducation "moderne", d'une manière générale, a été conçue à l'époque victorienne, pour répondre à des besoins complémentaires entre eux :
- Apprendre à la populace à obéir pour faire de bons soldats, lui donner le sens du sacrifice
- Apprendre à la populace à bosser dur en obéissant au maitre d'école qui préfigure le contremaitre d'usine
- Identifier des éléments doués et fiables qui serviront de courroie de transmission aux dirigeants militaires et économiques
- propager une culture nationaliste qui motive la populace dans les guerres militaires et économiques, et qui justifie la mise sous tutelle des colonies
- augmenter le niveau général de culture pour accroitre la productivité économique - qui financera l'action militaire - ainsi que le niveau technologique - qui donnera aux militaires des jouets plus avançés
(je pense que vous avez tous repéré les thèmes structurants, je ne reviens pas dessus)
Le besoin a complètement changé, mais al structure de base, devenue complètement inadaptée, est restée. dès 1907, Montessori, puis d'autres, ont proposé des pédagogies plus positives, mais 112 ans plus tard, ça commence à peine à pénétrer dans les maternelles, et pas du tout ailleurs. On est très loin des besoins modernes.
zebrisse a écrit:Donc, de mon point de vue, ne pas s'épanouir dans ce modèle là est AMHA, un gage de santé mentale.
Et je précise que, cet avis que je te donne provient de mon expérience et vécus persos, à savoir que je suis ingénieur (diplôme de l'ENSEM en 2002)
Ingénieur aussi(Mines, je garde la ville et l'année pour moi). Mais je suis assez d'accord avec ceux qui disent que c'est un investissement. Quand je cherche un boulot, même passé 40 balais, je dis "mines" et on me regarde avec respect. Savoir si ce respect est mérité est une autre chose, mais en tous cas, c'est bien utile. Ca demande effectivement d'apprendre à manger du gravier. Mais beaucoup d'activités dans la vie demandent, à un moment ou à un autre, de manger du gravier. Allez, encore un lien en anglais.
Joel Spolsky a écrit:Why should I, as an employer looking for software developers, care about what grade you got in European History? After all, history is boring. Oh, so, you’re saying I should hire you because you don’t work very hard when the work is boring? Well, there’s boring stuff in programming, too. Every job has its boring moments. And I don’t want to hire people that only want to do the fun stuff.
Chaque boulot a ses moments emmerdants. Les sportifs professionnels ont le décrassage(et pour certains les interviews sont une torture aussi). Les musiciens professionnels bouffent de la gamme tous les jours. Les programmeurs informatiques se farcissent des bugs idiots ou des installs à la noix sur des configurations exotiques. Les médecins font face à des patients idiots et agressifs - d'ailleurs, toute profession en contact avec la clientèle/patientèle y a droit. Et je ne parle même pas des métiers plus répétititititititititititititititifs.
Quand aux indépendants, eux aussi, ils ont des moments à la noix. Convaincre les investisseurs. Remettre sur le métier son ouvrage encore une fois. Encaisser les rebuffades des clients/fournisseurs/partenaires. Plus généralement encore, on arrive à rien de grand si on ne mange pas du gravier. On peut zoner en rond et rigoler toute sa vie, mais on ne fera rien de grand comme ça. Si on veut faire mieux, si on aspire à faire la différence, peu importe le domaine, il faut accepter de faire des choses pas rigolotes. Accepter de se faire mal.
Ca fait partie des choses qu'enseigne le système scolaire victorien, toujours en vigueur. Il le fait très mal, mais il le fait. Il y a certainement moyen d'enseigner le gout de l'effort de manière plus positive, mais il ne faut pas rêver - l'effort, ça fera toujours mal.
EDIT : (Hirondelle78, tu as reformulé ce que j'ai voulu dire dans ma dernière partie, mais plus court et mieux. Je suis jaloux de l'efficacité de ton discours)
Dernière édition par RonaldMcDonald le Mer 24 Avr 2019, 21:18, édité 2 fois (Raison : correction lien)
RonaldMcDonald- Messages : 11692
Date d'inscription : 15/01/2019
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: A l’aide.
Quitte à passer pour une vieille réac, je vais prendre ma casquette de mère d'un fils de 20 ans et te donner mon avis. Tu manques de maturité en t'imaginant qu'après tes parents, la société prendra le relais pour te permettre de faire ce que tu veux comme tu veux. Tu ne connais pas le prix de l'effort et tu vas devoir l'apprendre.
C'est beau les facilités, le plaisir, la liberté mais sans les devoirs qui vont avec, ça ne fonctionne pas.
Tu as de l'ambition ? parfait ! maintenant, il va te falloir l'acquérir par tes propres moyens.
Pars comme on te le suggère, mais pas en mode confort avec l'argent de tes parents mais bien en te débrouillant tout seul. Va cueillir des ananas en australie à te niquer les mains 9 heures par jour au milieu des araignées pour un salaire misérable.
A mon avis, tu reviendrais grandit de cette expérience.
Sinon, on peut apprendre l'effort et la discipline avec le sport à haut niveau mais quoiqu'il en soit, ton avenir ne s'annonce pas brillant si tu continues à croire que "rebelle", c'est un boulot qui te fera vivre.
Autant l'apprendre le plus jeune possible.
C'est beau les facilités, le plaisir, la liberté mais sans les devoirs qui vont avec, ça ne fonctionne pas.
Tu as de l'ambition ? parfait ! maintenant, il va te falloir l'acquérir par tes propres moyens.
Pars comme on te le suggère, mais pas en mode confort avec l'argent de tes parents mais bien en te débrouillant tout seul. Va cueillir des ananas en australie à te niquer les mains 9 heures par jour au milieu des araignées pour un salaire misérable.
A mon avis, tu reviendrais grandit de cette expérience.
Sinon, on peut apprendre l'effort et la discipline avec le sport à haut niveau mais quoiqu'il en soit, ton avenir ne s'annonce pas brillant si tu continues à croire que "rebelle", c'est un boulot qui te fera vivre.
Autant l'apprendre le plus jeune possible.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
J'aurais sans doute pu écrire un texte un peu similaire au même âge - à la différence près que j'étais amoureuse... Et cela m'a sans doute évité de faire un certain nombre de conneries que j'aurais regrettées amèrement !
Le meilleur conseil qu'on m'a donné à l'époque, faisant le constat que "je devais beaucoup m'ennuyer" et que l'image que je me faisais de la "vie d'adulte" n'était pas très excitante, c'est : "allez perdre votre temps intelligemment, ça ira mieux après", en me suggérant des études généralistes pour ne pas me fermer de portes, Sciences po par exemple ou des écoles du même genre.
Pour une fois qu'une personne avait l'air de me comprendre, j'ai fait confiance.
J'ai donc débarqué en prépa littéraire avec mon bac S spé maths et... je me suis éclatée ! J'ai même rempilé pour une deuxième année, avant de partir à la fac parce que j'avais décidé que je voulais être journaliste et que pour rentrer en école (un maître de stage que j'admirais bcp m'avait conseillé d'en faire une, si je le pouvais) il fallait une L3.
Tu parles de lire écrire créer inventer réfléchir jeux vidéos... mais il y a de nombreux métiers qui permettent tout ça - ou en tout cas au moins en partie et de faire du sport sur ton temps libre à côté en vrac du journalisme forcément, de la conception de jeu vidéo (du storytelling au game design en passant par à peu près tout), certains métiers du conseil (en stratégie pourquoi pas), des choses en rapport avec les médiathèques ?
En parler avec un.e conseiller.ère d'orientation privé pourrait peut-être t'aider à y voir plus clair, à mettre des noms de métiers sur tes intérêts et à t'orienter d'une façon qui correspond à ta manière de fonctionner.
Ah et puis aussi : il faut tout de même garder en tête que les études qu'on choisit à 18 ans, oui ça nous oriente c'est sûr, mais ça ne définit pas non plus notre vie entière... il est tout de même possible d'exercer une profession pendant quelques années et se réorienter après parce qu'on a découvert ci ça ou ça ou alors qu'on avait fait le tour ou tout simplement qu'on a envie de faire autre chose...
Et il y a aussi la possibilité d'exercer plusieurs métiers en même temps en les faisant chacun à temps partiel... Ca devient de plus en plus possible aujourd'hui.
Autre option : trouver un métier qui ne te passionne pas au plus haut point mais tout de même, tu l'exerces 2/3 jours par semaine et tu profites de ton temps libre pour tout le reste, en adaptant ton train de vie à ce demi salaire. Après tout, pourquoi pas ! Question de choix...
Le meilleur conseil qu'on m'a donné à l'époque, faisant le constat que "je devais beaucoup m'ennuyer" et que l'image que je me faisais de la "vie d'adulte" n'était pas très excitante, c'est : "allez perdre votre temps intelligemment, ça ira mieux après", en me suggérant des études généralistes pour ne pas me fermer de portes, Sciences po par exemple ou des écoles du même genre.
Pour une fois qu'une personne avait l'air de me comprendre, j'ai fait confiance.
J'ai donc débarqué en prépa littéraire avec mon bac S spé maths et... je me suis éclatée ! J'ai même rempilé pour une deuxième année, avant de partir à la fac parce que j'avais décidé que je voulais être journaliste et que pour rentrer en école (un maître de stage que j'admirais bcp m'avait conseillé d'en faire une, si je le pouvais) il fallait une L3.
Tu parles de lire écrire créer inventer réfléchir jeux vidéos... mais il y a de nombreux métiers qui permettent tout ça - ou en tout cas au moins en partie et de faire du sport sur ton temps libre à côté en vrac du journalisme forcément, de la conception de jeu vidéo (du storytelling au game design en passant par à peu près tout), certains métiers du conseil (en stratégie pourquoi pas), des choses en rapport avec les médiathèques ?
En parler avec un.e conseiller.ère d'orientation privé pourrait peut-être t'aider à y voir plus clair, à mettre des noms de métiers sur tes intérêts et à t'orienter d'une façon qui correspond à ta manière de fonctionner.
Ah et puis aussi : il faut tout de même garder en tête que les études qu'on choisit à 18 ans, oui ça nous oriente c'est sûr, mais ça ne définit pas non plus notre vie entière... il est tout de même possible d'exercer une profession pendant quelques années et se réorienter après parce qu'on a découvert ci ça ou ça ou alors qu'on avait fait le tour ou tout simplement qu'on a envie de faire autre chose...
Et il y a aussi la possibilité d'exercer plusieurs métiers en même temps en les faisant chacun à temps partiel... Ca devient de plus en plus possible aujourd'hui.
Autre option : trouver un métier qui ne te passionne pas au plus haut point mais tout de même, tu l'exerces 2/3 jours par semaine et tu profites de ton temps libre pour tout le reste, en adaptant ton train de vie à ce demi salaire. Après tout, pourquoi pas ! Question de choix...
Lalilala- Messages : 240
Date d'inscription : 18/03/2018
Re: A l’aide.
lire, écrire, faire du sport, jouer aux jeux vidéos, créer, inventer et réfléchir...
A un détail près, il y a des métiers où l'on fait tout cela à la fois (le sport généralement à côté, mais ça peut servir d'avoir une bonne condition physique, en tant qu'ethno/socio/anthropologue, qu'éthologue, reporter...).
Médecine, c'est généralement la pire étude par défaut. Utile est généralement le Droit, pour ceux --généralement celles-- prêts à travailler dans une voie suivie faute d'avoir trouvé mieux et à titre provisoire. La Licence de Droit est fort utile dans certains métiers et donne une bonne compréhension des rouages de la société.
En sciences humaines, psychologie n'est pas un cursus intéressant, mais anthropo/ethno oui, et philosophie aussi ; les langues sont toujours utiles.
En sciences dures, pourquoi ne pas aller par défaut dans le fondamental? Certes, il y a très très peu de postes de chercheurs, mais pour commencer c'est certainement utile, ou au moins satisfaisant intellectuellement. Et puis cela donne peut-être un jour une illumination sur le métier que l'on aimerait exercer, sur une application pratique fascinante? Un jour j'ai dansé le rock avec quelqu'un qui lançait (vers les étoiles!) sa start-up de lancement de satellites... Il m'a fait partager son kiff
Ce qui m'a frappée c'est l'absence de passion. Avoir le goût de quelque chose. Certes ce ne sont pas les psy que tu as vus qui y pouvaient quelque chose.
Mélancolie.
Normalement, il faut traverser la nuit noire de l'âme pour en sortir métamorphosé. Mais alors, il faut vraiment le faire. Plutôt que de faire des efforts vide de sens pour suivre un cursus, je te suggérerais plutôt de faire l'effort de vivre à fond ce moment de questionnement et d'incertitude, de recherche de toi-même et d'absence apparente d'envie. Tu sembles étouffé par tes parents. Comme suggéré entre les lignes plus haut, une expérience de woofing pourrait être une bonne idée, si elle te laisse assez de temps avec toi-même et te permet de quitter l'étouffant cocon familial. (Ah, au fait, pour traverser avec succès ton désert, ton tunnel, ta Nuit, tu devrais arrêter toute distraction, dont les jeux vidéos qui ne font que te maintenir dans l'enfance alors que tu veux profondément devenir adulte.) Une expérience du genre marche de plusieurs semaines (pélerinage, n'importe quoi du style) et/ou aide humanitaire pourrait être bénéfique aussi.
Lorsque tu parles de tes parents, je n'arrive pas à voir ton père, comme si ta mère prenait toute la place, est-ce une projection de ma part?
A un détail près, il y a des métiers où l'on fait tout cela à la fois (le sport généralement à côté, mais ça peut servir d'avoir une bonne condition physique, en tant qu'ethno/socio/anthropologue, qu'éthologue, reporter...).
Médecine, c'est généralement la pire étude par défaut. Utile est généralement le Droit, pour ceux --généralement celles-- prêts à travailler dans une voie suivie faute d'avoir trouvé mieux et à titre provisoire. La Licence de Droit est fort utile dans certains métiers et donne une bonne compréhension des rouages de la société.
En sciences humaines, psychologie n'est pas un cursus intéressant, mais anthropo/ethno oui, et philosophie aussi ; les langues sont toujours utiles.
En sciences dures, pourquoi ne pas aller par défaut dans le fondamental? Certes, il y a très très peu de postes de chercheurs, mais pour commencer c'est certainement utile, ou au moins satisfaisant intellectuellement. Et puis cela donne peut-être un jour une illumination sur le métier que l'on aimerait exercer, sur une application pratique fascinante? Un jour j'ai dansé le rock avec quelqu'un qui lançait (vers les étoiles!) sa start-up de lancement de satellites... Il m'a fait partager son kiff
Ce qui m'a frappée c'est l'absence de passion. Avoir le goût de quelque chose. Certes ce ne sont pas les psy que tu as vus qui y pouvaient quelque chose.
Mélancolie.
Normalement, il faut traverser la nuit noire de l'âme pour en sortir métamorphosé. Mais alors, il faut vraiment le faire. Plutôt que de faire des efforts vide de sens pour suivre un cursus, je te suggérerais plutôt de faire l'effort de vivre à fond ce moment de questionnement et d'incertitude, de recherche de toi-même et d'absence apparente d'envie. Tu sembles étouffé par tes parents. Comme suggéré entre les lignes plus haut, une expérience de woofing pourrait être une bonne idée, si elle te laisse assez de temps avec toi-même et te permet de quitter l'étouffant cocon familial. (Ah, au fait, pour traverser avec succès ton désert, ton tunnel, ta Nuit, tu devrais arrêter toute distraction, dont les jeux vidéos qui ne font que te maintenir dans l'enfance alors que tu veux profondément devenir adulte.) Une expérience du genre marche de plusieurs semaines (pélerinage, n'importe quoi du style) et/ou aide humanitaire pourrait être bénéfique aussi.
Lorsque tu parles de tes parents, je n'arrive pas à voir ton père, comme si ta mère prenait toute la place, est-ce une projection de ma part?
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: A l’aide.
Sinon j'y pense, à ton âge il y a également tous les volontariats, en France ou à l'Etranger.
Dans tous les cas, si tu as un point information jeunesse ou même un CRIJ là où tu vis, tu pourras y trouver des conseils !
Dans tous les cas, si tu as un point information jeunesse ou même un CRIJ là où tu vis, tu pourras y trouver des conseils !
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Tant de belles intelligences ont accroché à ton fil !
Tu es un veinard, Armstre.
Aussi laisserai-je la main à plus futé (affûté) que moi .
Je suis.
Tu es un veinard, Armstre.
Aussi laisserai-je la main à plus futé (affûté) que moi .
Je suis.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: A l’aide.
D’abord merci beaucoup pour tous vos messages, je ne pensais pas avoir autant de réponses, et autant de réponses construites et sensées.. Alors déjà pour ceux qui réagissent en disant que je ne connais pas l’effort, que je ne sais pas qu’il faut travailler à un moment ou à un autre se trompent. Je suis, enfin j’ai été un sportif de haut niveau (aviron). Donc croyez moi, je connais les sacrifices qu’il faut faire pour pouvoir faire ce que l’on veut. Ensuite, je sais aussi que dans un métier, il y a des choses qui sont lassantes.. Mais par exemple, quand j’etais Plus petit, je m’amusais à filmer et à scénariser des voitures électriques et à en faire des vidéos. Et bien la partie montage état extrêmement longue et lassante, et pourtant je le faisait sans trop de mal car mon désir était d’avoir une belle vidéo à la fin. Tout ça pour dire que je peux travailler, je peux me donner du mal, si c’est dans le projet d’une ambition.
Aussi merci beaucoup à ceux qui ont concrétisé leur réponse en ayant compris mon message et ma situation. C’est vrai que chez moi, je me sens étouffé, et trop peu livré à moi même pour être stimulé. Mes parents ne me comprennent pas (ah oui et ils sont divorcés, quand je dis parents c’est mère+beau-père) et je sombre dans la mélancolie passé 22h car c’est le moment où ils se couchent et c’est donc un moment où mon cerveau prend enfin sa vraie nature et retire le filtre qui l'endiguait tout au long de la journée.(désolé pour la longue phrase).
Finalement pour ceux qui m’ont conseillé de partir faire un woofing, ou un périple à l’étranger, et bien je suis mitigé. Je n’ai pas envie de faire quelque chose qui me fasse régresser ou perdre du temps socialement parlant. Toutefois partir pour un projet humanitaire pourrait me plaire.
Ah oui et pour finir j’ai réalisé une chose sur moi en lisant vos messages aujourd’hui. Je crois qu’en fait quand je fais quelque chose, c’est forcément pour quelqu’un d’autre, ou pour que ça me valorise sinon je ne fais rien. Quand j’étais petit si j’inventais quelque chose, c’était pour m’occuper. Aujourd’hui, je n’inventerai pas une quelquonque machine pour moi tout seul. Bon ce n’est pas très clair. Par exemple, je crois que ça ne me dérangerait pas du tout d’aller dans une bonne école d’ingénieur si c’était avec mes meilleurs amis, en fait je crois que si j’allais en cours au lycée, c’était seulement pour voir mes amis. Quand je joue aux jeux vidéos, c’est sois avec des amis, sois pour m’entraîner, mais pas pour le plaisir. En fait je fais tout par conformisme. Quand mes frères qui ont fait de bonnes études (médecine et droit(avocat)), viennent à la maison, et bien j’ai envie d’être normal et de leur ressembler. Si je prend l’avion pour aller en voyage, j’ai envie d’être pilote pendant 1 semaine. Si je lis un livre d’Albert camus, j’ai envie d’être écrivain. Si je regarde un film, j’ai envie d’être acteur réalisateur pendant 1 mois.
Bon désolé la fin est très mal écrite et très mal structurée. En tout cas je vous remercie encore pour le temps que vous avez tous pris à me répondre, et surtout à me répondre aussi bien et intelligemment!
Aussi merci beaucoup à ceux qui ont concrétisé leur réponse en ayant compris mon message et ma situation. C’est vrai que chez moi, je me sens étouffé, et trop peu livré à moi même pour être stimulé. Mes parents ne me comprennent pas (ah oui et ils sont divorcés, quand je dis parents c’est mère+beau-père) et je sombre dans la mélancolie passé 22h car c’est le moment où ils se couchent et c’est donc un moment où mon cerveau prend enfin sa vraie nature et retire le filtre qui l'endiguait tout au long de la journée.(désolé pour la longue phrase).
Finalement pour ceux qui m’ont conseillé de partir faire un woofing, ou un périple à l’étranger, et bien je suis mitigé. Je n’ai pas envie de faire quelque chose qui me fasse régresser ou perdre du temps socialement parlant. Toutefois partir pour un projet humanitaire pourrait me plaire.
Ah oui et pour finir j’ai réalisé une chose sur moi en lisant vos messages aujourd’hui. Je crois qu’en fait quand je fais quelque chose, c’est forcément pour quelqu’un d’autre, ou pour que ça me valorise sinon je ne fais rien. Quand j’étais petit si j’inventais quelque chose, c’était pour m’occuper. Aujourd’hui, je n’inventerai pas une quelquonque machine pour moi tout seul. Bon ce n’est pas très clair. Par exemple, je crois que ça ne me dérangerait pas du tout d’aller dans une bonne école d’ingénieur si c’était avec mes meilleurs amis, en fait je crois que si j’allais en cours au lycée, c’était seulement pour voir mes amis. Quand je joue aux jeux vidéos, c’est sois avec des amis, sois pour m’entraîner, mais pas pour le plaisir. En fait je fais tout par conformisme. Quand mes frères qui ont fait de bonnes études (médecine et droit(avocat)), viennent à la maison, et bien j’ai envie d’être normal et de leur ressembler. Si je prend l’avion pour aller en voyage, j’ai envie d’être pilote pendant 1 semaine. Si je lis un livre d’Albert camus, j’ai envie d’être écrivain. Si je regarde un film, j’ai envie d’être acteur réalisateur pendant 1 mois.
Bon désolé la fin est très mal écrite et très mal structurée. En tout cas je vous remercie encore pour le temps que vous avez tous pris à me répondre, et surtout à me répondre aussi bien et intelligemment!
Armstre- Messages : 4
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: A l’aide.
En tout cas j’aime l’idée de changer de métier, c’est sûr, j’ai déjà vu des conseillères d’orientation, mais ça ne m a pas donné réellement de pistes.. Là je fais un test de personnalité chez cogitoz pour ceux qui connaissent, (et oui je suis un pigeon )
Armstre- Messages : 4
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: A l’aide.
Déconne pas, tu viens d'avoir 18 ans, merde !
Tu sors de l'enfance.
Tout l'à venir est devant toi.
Alors arrête de pleurer.
Tu peux te permettre de commettre des erreurs, personne ne t'en voudra.
Tu es libre, fils.
Tu es libre, et dois te voir tel.
Maintenant, aux autres, bien plus intelligents que moi.
if
Tu sors de l'enfance.
Tout l'à venir est devant toi.
Alors arrête de pleurer.
Tu peux te permettre de commettre des erreurs, personne ne t'en voudra.
Tu es libre, fils.
Tu es libre, et dois te voir tel.
Maintenant, aux autres, bien plus intelligents que moi.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: A l’aide.
Bonsoir (ou bientôt bonjour au vu de l'heure)...
Je ne vais pas reprendre beaucoup de bons avis - accompagnés de constatations bien à propos - qui figurent dans les différentes réponses qui t'ont été adressées. Je vais juste me permettre de les lister avant de passer aux questions que j'ai fort envie de te poser.
- Se recentrer en s’éloignant du bruit et de la fureur du monde moderne en se rapprochant de la nature
- Vivre sous d'autres cieux, sous un autre climat, avec un autre abord du monde et en compagnie d'autres êtres que tu n'as point l'habitude de côtoyer
- Ne pas encore choisir, te laisser le temps d'appréhender tes intimes ressorts
- Ne jamais oublier que, quelle que soit la voie que tu suives, les efforts seront au rendez-vous si tu souhaites parcourir le chemin
Et maintenant, mes questions (elles n'attendent pas de ta part que tu formules ici tes réponses, sauf si tu le souhaites. Elles sont avant tout destinées à ce que tu te les appropries et que tu les pèses de toi à toi)
- Je te lis vouloir te conformer au social, comme si la vie que tu désirais atteindre allait te définir ontologiquement. Est-ce là un besoin ou un palliatif devant la méconnaissance que tu as de toi ?
- Pour continuer sur la précédente question, Jiddhu Krishnamuti disait : "Ce n'est pas un symbole de bonne santé mentale que d'être bien intégré dans une société malade". Que penses-tu de cet aphorisme ?
- As-tu réellement défini d'où venait ton indécision quand au parcours de vie que tu tendrais à choisir ? (Se reposer sur la présence d'amis ou l'entraide (missions humanitaires), pour entreprendre un chemin m'évoque le besoin d'être encore une fois reconnu socialement).
- Quelle importance donnes-tu à faire perdurer un comportement sociétal qui conduit notre civilisation aux extrémités que l'on connaît ?
- Est-ce le nombre de possibilités qui s'offrent à toi qui te figent dans le choix, où bien ne trouves-tu pas raison à entreprendre, car la finalité à laquelle voudrait tendre ne semble pas à portée ?
Je ne vais pas reprendre beaucoup de bons avis - accompagnés de constatations bien à propos - qui figurent dans les différentes réponses qui t'ont été adressées. Je vais juste me permettre de les lister avant de passer aux questions que j'ai fort envie de te poser.
- Se recentrer en s’éloignant du bruit et de la fureur du monde moderne en se rapprochant de la nature
- Vivre sous d'autres cieux, sous un autre climat, avec un autre abord du monde et en compagnie d'autres êtres que tu n'as point l'habitude de côtoyer
- Ne pas encore choisir, te laisser le temps d'appréhender tes intimes ressorts
- Ne jamais oublier que, quelle que soit la voie que tu suives, les efforts seront au rendez-vous si tu souhaites parcourir le chemin
Et maintenant, mes questions (elles n'attendent pas de ta part que tu formules ici tes réponses, sauf si tu le souhaites. Elles sont avant tout destinées à ce que tu te les appropries et que tu les pèses de toi à toi)
- Je te lis vouloir te conformer au social, comme si la vie que tu désirais atteindre allait te définir ontologiquement. Est-ce là un besoin ou un palliatif devant la méconnaissance que tu as de toi ?
- Pour continuer sur la précédente question, Jiddhu Krishnamuti disait : "Ce n'est pas un symbole de bonne santé mentale que d'être bien intégré dans une société malade". Que penses-tu de cet aphorisme ?
- As-tu réellement défini d'où venait ton indécision quand au parcours de vie que tu tendrais à choisir ? (Se reposer sur la présence d'amis ou l'entraide (missions humanitaires), pour entreprendre un chemin m'évoque le besoin d'être encore une fois reconnu socialement).
- Quelle importance donnes-tu à faire perdurer un comportement sociétal qui conduit notre civilisation aux extrémités que l'on connaît ?
- Est-ce le nombre de possibilités qui s'offrent à toi qui te figent dans le choix, où bien ne trouves-tu pas raison à entreprendre, car la finalité à laquelle voudrait tendre ne semble pas à portée ?
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Dans ta dernière réponse (enfin... avant-dernière) ce que je lis, c’est que tu es dans la dépendance sociale (angoisse d’autonomie, conformisme, reconnaissance par les pairs, peur de l’inconnu, ...) et c’est un gros frein pour étendre tes possibles. Avoir peur c’est normal, on dit que le courage c’est d’y aller malgré la peur.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Il y a une contradiction dans ton message, Armstre. Tu dis ne pas vouloir perdre de temps socialement en partant à l'étranger, tout en regrettant amèrement de vivre avec un filtre social qui te domine la journée et te laisse malheureux et pantelant la nuit tombée. Il est possible que cette contradiction soit une des sources de ton problème. Ce filtre que tu as construit mérite d'être un peu mieux observé, comme l'a dit My_illusion.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
(je fais juste mon vieux chieur. Oui. Déjà. A 36 ans.)
Quand tu dis qu'aller à l'étranger pour faire du woofing, c'est perdre son temps, à mon sens tu restes dans ce "filtre social", et la possibilité que j'expose fait justement sauter ce filtre. C'est déjà sortir du cadre, rencontrer des gens. C'est également pouvoir partir à l'étranger avec peu de revenus, et donc de dépendance à autrui. Certes le job à faire ne serait pas forcément folichon, mais partagé avec des gens de ton âge ou presque, du monde entier, là on est dans l'échange et le partage. Il y a aussi le fait que tu te connaisses mieux toi, et du peu que tu dis de toi ça me semble essentiel parce que tu as l'air bien déconnecté.
Après Isadora suggère une autre piste intéressante, partir en randonnée, à la montagne (ou ailleurs ?) sur plusieurs jours.
Quand tu dis qu'aller à l'étranger pour faire du woofing, c'est perdre son temps, à mon sens tu restes dans ce "filtre social", et la possibilité que j'expose fait justement sauter ce filtre. C'est déjà sortir du cadre, rencontrer des gens. C'est également pouvoir partir à l'étranger avec peu de revenus, et donc de dépendance à autrui. Certes le job à faire ne serait pas forcément folichon, mais partagé avec des gens de ton âge ou presque, du monde entier, là on est dans l'échange et le partage. Il y a aussi le fait que tu te connaisses mieux toi, et du peu que tu dis de toi ça me semble essentiel parce que tu as l'air bien déconnecté.
Après Isadora suggère une autre piste intéressante, partir en randonnée, à la montagne (ou ailleurs ?) sur plusieurs jours.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Armstre a écrit:(.../...) Je n’ai pas envie de faire quelque chose qui me fasse régresser ou perdre du temps socialement parlant.(.../...)
Comme les autres, cette phrase est terriblement énigmatique à mes yeux. Il nous faut plus de billes pour comprendre. Quel est, de manière détaillée, l'obstacle que tu vois là? Sur quel ressorts ta peur se base? Que veux tu dire par "perdre du temps socialement parlant"? Clairement, il te faut creuser pour trouver ce qui te bloque. C'est peut-être minuscule, ou peut-être énorme, mais tant que ce n'est pas identifié, c'est insurmontable.
RonaldMcDonald- Messages : 11692
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: A l’aide.
Autant de remarques pertinentes en aussi peu de temps et tout ça gratuitement, j adore ce forum...
Allez je rejoins loreleisebasto dans son intuition : place du père ?
L absence du père est selon mon expérience toujours plus influente que l étouffement de la mère. (Dédicace à mon propre fils qui cherche sa voie : je sais que je te saoule mais moi au moins je suis là hein)
Allez je rejoins loreleisebasto dans son intuition : place du père ?
L absence du père est selon mon expérience toujours plus influente que l étouffement de la mère. (Dédicace à mon propre fils qui cherche sa voie : je sais que je te saoule mais moi au moins je suis là hein)
isadora- Messages : 3891
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: A l’aide.
Armstre a écrit:(.../...) Je n’ai pas envie de faire quelque chose qui me fasse régresser ou perdre du temps socialement parlant.(.../...)
Quand je veux avancer je recule (pour prendre mon élan), de la même manière, un enfant freine ses acquis pour en acquérir d'autres.
Tu peux croire avancer alors que tu régresses - mais ceci tu le vois après coup, parfois trop tard.
Enfin on ne peut tout maitriser, encore heureux car on ne sait pas tout soi-même seul et donc cheminant on se découvre (merci les autres !) et on se façonne. Le soi n'est pas une chose (et là je te rejoins sur ce que tu dis des tests, dont je vois que tu y recours en dépit de ce que tu en penses (cf fil sur le QI)). On réduit les individualités à une mesure commune - dont je ne conteste pas la validité (je n'en m'en moque en fait, cette mesure étant jeune quand même à mon sens). La raison est transformée en rituel - on la désenchante d'où les angoisses, les anxiétés qui abondent, car on la prive de son essence première, l'émoi, la subjectivité), ainsi que la vie à vivre avec ses parcours (parcousup...). Parcours qui priment plus que la personne et ses intentions profondes d'ailleurs et qui sont entourés d'instruments contraignants et limite persécuteurs. Parcours qui admettent donc peu (pour ne pas dire pas) l'erreur.
Or l'erreur est un fabuleux truc, déjà dedans on trouve l'errance (et dieu sait si notre société n'apprécie pas l'errance, les errements, les vagabonds, les déments, les déviants etc etc). Or allant ça et là on apprend et apprenant on s'adapte, s'adaptant on résout, résolvant on dure. L’accident est parfois le prix à payer pour bien avancer, (merci à l'oubli qui a fait que Fleming ait découvert la pénicilline). Ainsi la vie est un...tube à essai pour toi seul, ce qui signifie que tu doives te détacher des influences et pressions de toutes sorte pour t'augurer au mieux, sans te contraindre avec des schémas sclérosants.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Quel concentré de sagesse et de lumière Izo... ouah, juste ouah. Faudrait afficher ce texte à toutes les portes des lycées !
Isadora, ta réflexion sur l'absence du père va me faire ma journée (et sans doute plus) en réflexion. Comme tu dis la mère ne veut pas étouffer mais compenser.
Isadora, ta réflexion sur l'absence du père va me faire ma journée (et sans doute plus) en réflexion. Comme tu dis la mère ne veut pas étouffer mais compenser.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Je ne reviens pas sur ce qu'on dit les copains, et qui me semble tout à fait pertinent. (et la vache, je rejoins Isadora sur ce que je trouve chouette dans ce forum... Isadora, d'ailleurs, pour mon usage personnel, faudra qu'on revienne sur l'absence du père et l'étouffement de la mère !!!)
Puisse quelque remarque, parmi toutes celles qui te sont suggérées, te faire avancer dans ton cheminement. Prends celle(s) qui te cause(nt), mets les autres de côté, et peut-être ne seront-elles pas perdues pour autant : choisir n'est pas forcément renoncer, du moins pas pour toujours... Encore une fois, 18 ans... tout est possible !
Voici, pourtant, ce qui me vient :
Ca me rappelle une discussion qu'on avait eu avec un ami, à propos de Virginie Despentes. On imaginait une discussion de repas de famille, où des amis demanderaient à ses parents :
- et votre fille, elle en est où ?
- Ben, elle écrit, elle s'apprête d'ailleurs à publier un roman.
- Merveilleux ! Ca s'appellera comment ?
- "Baise-moi".
- ... Quelqu'un reprendra du dessert ?
Allez, une autre anecdote pour la route. J'ai lu il y a peu, je ne sais plus où, que sa maman expliquait au jeune Picasso : si tu te fais soldat, tu seras général ! si tu rentres dans les ordres, tu seras pape..! A quoi le jeune Picasso aurait facétieusement répondu : et si je deviens peintre, je serai Picasso !
Ce que je retiens de ton questionnement initial, en quoi je rejoins peut-être Izo, c'est que tu te sens tiraillé entre l'aspect "social" (ce qu'"on" - parents, amis, dieu sait qui ! Voire, ce que toi-même te racontes, à tort ou à raison qu'importe, sur ce que "on" attendrait de toi...), qui connaît confortablement ce qui pourrait être "bon" pour toi (médecine, droit...), et cette aspiration floue, non identifiée ou délimitée, de ce que toi, tu voudrais être / faire (nuance intéressante, soit dit en passant).
Comme les copains, j'ai l'impression que dans cette interrogation "sociale" se trouve un truc à creuser.
Quoi qu'il en soit, ne pas savoir ce qu'on voudrait faire "quand on sera grand" n'est ni un crime, ni très original, ni illégitime. Et ce même questionnement peut se poser aussi bien à 18 qu'à 42 ans !
Pour moi, la pierre angulaire se trouverait dans le refus. Oui, tu sais / saurais "jouer le jeu", je n'en doute pas une seconde tant ton propos, à cet endroit, est incisif. Sauf que t'y crois pas... Alors, que faire ?
Ce qui me surprend, dans ton propos, c'est l'absence de "passion", du moins de centre d'intérêt fort, qui pourrait te permettre un point de départ. T'es sûr que t'en n'as pas un ou deux cachés, que t'oses pas nous/leur/t' avouer ??? (ça ne demande pas forcément de réponse ici, hein !).
Le fait que tu te sentes à l'aise dans l'art d'être socialement au monde est un formidable acquis (que, soit dit en passant, je partage également, mais que pas mal de gens d'ici envieraient). Dès lors, pourquoi aurais-tu peur de partir ? (j'entends, au sens de voyage, ou de t'engager dans telle ou telle voie) Qu'importe où tu iras, tu sauras aisément reconstruire un réseau, ou l'acquis social. En mieux, probablement, parce que dénué d'un passif toujours limitant.
J'ai longtemps cru que choisir, s'engager, était un facteur de renoncement. Il a fallu quelques années et pas mal de deuils pour comprendre qu'au contraire, c'est en allant à fond dans les choses qu'on se créait le plus de possibles, qu'on en sortait le plus riche.
Evidemment, certains choix ou non-choix ont un prix à payer. Celui du refus se paye au prix fort, en ce sens par exemple que ne pas avoir de diplôme, ou ne pas avoir le "bon" diplôme, ferme évidemment des options, et du confort. Bon. Mais si tu en as conscience, et que, te projetant dans un hypothétique avenir, tu penses pouvoir toujours assumer rétrospectivement ce choix (ce qui n'exclut pas pouvoir considérer s'être trompé ! Mais savoir pourquoi, a posteriori, tu n'as pas pu faire autrement que te tromper, et l'assumer), alors, fonce. Dans la glande, dans des études bôf, dans du voyage, qu'importe. Mais n'aies pas peur de vivre.
Tiens, de tout ça, je me dis : le garçon refuse le jeu, et est très à l'aise dans les relations. Ce que ça m'évoque : conseiller conjugal, coach, consultant, RH, psy, critique culturel...
Puisse quelque remarque, parmi toutes celles qui te sont suggérées, te faire avancer dans ton cheminement. Prends celle(s) qui te cause(nt), mets les autres de côté, et peut-être ne seront-elles pas perdues pour autant : choisir n'est pas forcément renoncer, du moins pas pour toujours... Encore une fois, 18 ans... tout est possible !
Voici, pourtant, ce qui me vient :
Armstre a écrit:... Je n’ai pas envie de faire comme tout le monde. Je n’ai jamais eu envie de faire comme tout le monde. Ma zone de confort a toujours été dans le fait d’être étranger (un étranger qui pense) face aux événements intellectualisables. Je sais cependant bien jouer avec les codes sociaux, je sais ce qu’il faut faire pour avoir des amis, une copine, je crois connaître tous les codes sociaux pour aller vers les autres et être acteur des situations sociales. Cependant je ne connais pas la personne que j’aimerai être plus tard. Toute mon enfance, je n’ai cessé de me rêver en copiant des modèles, je me suis rêvé astronaute, chirurgien, écrivain... Et pourtant, je n’ai pas envie de concrétiser tout ça, car je nai pas envie d’être convié à un repas de famille et d’avoir une réponse à la question « alors comment se passent tes études ? »
Ca me rappelle une discussion qu'on avait eu avec un ami, à propos de Virginie Despentes. On imaginait une discussion de repas de famille, où des amis demanderaient à ses parents :
- et votre fille, elle en est où ?
- Ben, elle écrit, elle s'apprête d'ailleurs à publier un roman.
- Merveilleux ! Ca s'appellera comment ?
- "Baise-moi".
- ... Quelqu'un reprendra du dessert ?
Allez, une autre anecdote pour la route. J'ai lu il y a peu, je ne sais plus où, que sa maman expliquait au jeune Picasso : si tu te fais soldat, tu seras général ! si tu rentres dans les ordres, tu seras pape..! A quoi le jeune Picasso aurait facétieusement répondu : et si je deviens peintre, je serai Picasso !
Ce que je retiens de ton questionnement initial, en quoi je rejoins peut-être Izo, c'est que tu te sens tiraillé entre l'aspect "social" (ce qu'"on" - parents, amis, dieu sait qui ! Voire, ce que toi-même te racontes, à tort ou à raison qu'importe, sur ce que "on" attendrait de toi...), qui connaît confortablement ce qui pourrait être "bon" pour toi (médecine, droit...), et cette aspiration floue, non identifiée ou délimitée, de ce que toi, tu voudrais être / faire (nuance intéressante, soit dit en passant).
Comme les copains, j'ai l'impression que dans cette interrogation "sociale" se trouve un truc à creuser.
Quoi qu'il en soit, ne pas savoir ce qu'on voudrait faire "quand on sera grand" n'est ni un crime, ni très original, ni illégitime. Et ce même questionnement peut se poser aussi bien à 18 qu'à 42 ans !
Pour moi, la pierre angulaire se trouverait dans le refus. Oui, tu sais / saurais "jouer le jeu", je n'en doute pas une seconde tant ton propos, à cet endroit, est incisif. Sauf que t'y crois pas... Alors, que faire ?
Ce qui me surprend, dans ton propos, c'est l'absence de "passion", du moins de centre d'intérêt fort, qui pourrait te permettre un point de départ. T'es sûr que t'en n'as pas un ou deux cachés, que t'oses pas nous/leur/t' avouer ??? (ça ne demande pas forcément de réponse ici, hein !).
Le fait que tu te sentes à l'aise dans l'art d'être socialement au monde est un formidable acquis (que, soit dit en passant, je partage également, mais que pas mal de gens d'ici envieraient). Dès lors, pourquoi aurais-tu peur de partir ? (j'entends, au sens de voyage, ou de t'engager dans telle ou telle voie) Qu'importe où tu iras, tu sauras aisément reconstruire un réseau, ou l'acquis social. En mieux, probablement, parce que dénué d'un passif toujours limitant.
J'ai longtemps cru que choisir, s'engager, était un facteur de renoncement. Il a fallu quelques années et pas mal de deuils pour comprendre qu'au contraire, c'est en allant à fond dans les choses qu'on se créait le plus de possibles, qu'on en sortait le plus riche.
Evidemment, certains choix ou non-choix ont un prix à payer. Celui du refus se paye au prix fort, en ce sens par exemple que ne pas avoir de diplôme, ou ne pas avoir le "bon" diplôme, ferme évidemment des options, et du confort. Bon. Mais si tu en as conscience, et que, te projetant dans un hypothétique avenir, tu penses pouvoir toujours assumer rétrospectivement ce choix (ce qui n'exclut pas pouvoir considérer s'être trompé ! Mais savoir pourquoi, a posteriori, tu n'as pas pu faire autrement que te tromper, et l'assumer), alors, fonce. Dans la glande, dans des études bôf, dans du voyage, qu'importe. Mais n'aies pas peur de vivre.
Tiens, de tout ça, je me dis : le garçon refuse le jeu, et est très à l'aise dans les relations. Ce que ça m'évoque : conseiller conjugal, coach, consultant, RH, psy, critique culturel...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: A l’aide.
Ok bon déjà merci encore pour le temps que vous prenez, ça m’a permis peut être d’éclaircir mes idées. Quand j’étais petit ( Bon je dis beaucoup « quand j’étais petit » mais n’en faites pas un rapprochement avec « rester en enfance », je cherche juste à savoir ce qui a changé chez moi entre avant et maintenant) je me souviens avoir vraiment adoré faire des films improvisés avec un pote. En fait si j’avais une passion à donner, ou plutôt une envie (pour ceux qui se demandaient comment je ne pouvais pas en avoir) et bien ça serait le fait de monter des projets avec des amis comme moi (des comme ça je n’en ai pas) et de les monter tout en apprenenant comment les monter. En gros, ce que j’aime dans le fait de jouer a un jeu vidéo (si si ça a du rapport) c’est de pouvoir comprendre toutes les ficelles par moi même qui vont faire que je vais m’améliorer. Et bien par exemple, si je voulais créer quelque chose avec des amis, et bien j’aimerai pouvoir apprendre en créant ce quelque chose. C’est comme avec l’école, je n’aime pas qu’on me fasse apprendre, même si ça peut être très utile, comme en histoiregeo où c’est agréable, mais je préfère apprendre de moi même. Par exemple, (dernier exemple promis) en maths l’année dernière (terminale) j’avais un prof qui nous faisait faire que des exercices à chaque séance et qui mettait la correction au tableau après en expliquant brièvement. Et bien j’adorais car j’avais l’impression dapprendre de moi même et de ne pas assister à un ennuyant cours.
Voilà voilà, en tout cas merci d’avance pour vos réflexions ça m’aide beaucoup
Voilà voilà, en tout cas merci d’avance pour vos réflexions ça m’aide beaucoup
Armstre- Messages : 4
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: A l’aide.
Attention cela dit que lorsqu’on obtient un diplôme, on ne peut plus exercer de métier « en dessous » car aucun employeur ne veut embaucher un sur-diplômé pour qu’il exige par la suite d’être mieux payé. Fut une époque où j’ai demandé n’importe quel job du moment que c’était mi-temps salarié, on m’a répondu « mais vous plaisantez, nous n’engageons pas des gens comme vous! » pourtant moi je me serai contentée de faire des ménages ou de nettoyer les cages d’animaux, zéro stress en fait, et plus aucun tracas en fin de journée, nuit. Bah non le grand zoo étoilé du pays n’a eu que faire de mes demandes également. Je suis condamnée à faire un boulot intellectuel avec responsabilités +++. Alors que reposer ses méninges c’est vital aussi. (G finalement trouvé un certain équilibre bien que je serais bien plus utile dans une autre fonction). Donc même les diplômes, il faut bien y penser avant, mieux vaut juste un graduat si on sait pas trop. Ce qui est en pénurie en médical, ce sont les laborantins. Je crois que c’est surtout car le turn over y est élevé du fait que c’est un boulot répétitif et donc potentiellement chiant.
Je ne vois pas de boulot parfait?
J’aurais aimé être neuro-éthologue. Allier la médecine à la psycho, j’adore faire ça. La plasticité neuronale, la capacité infinie de l’apprentissage, pouvoir effacer des souvenirs et en créer d’autres, mieux comprendre le cerveau, traiter les pathologies mentales, les phobies, les troubles divers et variés. Domaine animal et humain. Éviter des euthanasies quand l’animal a mordu l’homme, en modifiant le comportement de l’animal on peut éviter cette mise à mort. ça ça m’aurait botté à fond!
Mais les gens sont souvent trop cons et ne veulent jamais comprendre que leur animal n’est pas agressif par magie mais qu’il est rendu malade par des causes médicales et/ou psychologiques et/ou environnementales. Changeons la famille et l’animal aura souvent un comportement différent. Mais non, ils ne veulent pas accepter que le problème puisse venir d’eux et ils t’exigent quand même de tuer leur animal. Aider à modifier les comportements, ça rémunère pas ou peu car il n’y a pas bcp de demande. Les comportementalistes se contentent de l’aspect psy, mieux que rien mais insuffisant.
J’ai tjrs eu ça dans un coin de ma tête, qui sait, jsuis encore jeune.
Je ne vois pas de boulot parfait?
J’aurais aimé être neuro-éthologue. Allier la médecine à la psycho, j’adore faire ça. La plasticité neuronale, la capacité infinie de l’apprentissage, pouvoir effacer des souvenirs et en créer d’autres, mieux comprendre le cerveau, traiter les pathologies mentales, les phobies, les troubles divers et variés. Domaine animal et humain. Éviter des euthanasies quand l’animal a mordu l’homme, en modifiant le comportement de l’animal on peut éviter cette mise à mort. ça ça m’aurait botté à fond!
Mais les gens sont souvent trop cons et ne veulent jamais comprendre que leur animal n’est pas agressif par magie mais qu’il est rendu malade par des causes médicales et/ou psychologiques et/ou environnementales. Changeons la famille et l’animal aura souvent un comportement différent. Mais non, ils ne veulent pas accepter que le problème puisse venir d’eux et ils t’exigent quand même de tuer leur animal. Aider à modifier les comportements, ça rémunère pas ou peu car il n’y a pas bcp de demande. Les comportementalistes se contentent de l’aspect psy, mieux que rien mais insuffisant.
J’ai tjrs eu ça dans un coin de ma tête, qui sait, jsuis encore jeune.
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Indépendant mon cher, cette voie-là. Mais elle est financièrement dure mais avec des idées, ça peut fonctionner!
Invité- Invité
Re: A l’aide.
Armstre a écrit:Ok bon déjà merci encore pour le temps que vous prenez, ça m’a permis peut être d’éclaircir mes idées. Quand j’étais petit ( Bon je dis beaucoup « quand j’étais petit » mais n’en faites pas un rapprochement avec « rester en enfance », je cherche juste à savoir ce qui a changé chez moi entre avant et maintenant) je me souviens avoir vraiment adoré faire des films improvisés avec un pote. En fait si j’avais une passion à donner, ou plutôt une envie (pour ceux qui se demandaient comment je ne pouvais pas en avoir) et bien ça serait le fait de monter des projets avec des amis comme moi (des comme ça je n’en ai pas) et de les monter tout en apprenenant comment les monter. En gros, ce que j’aime dans le fait de jouer a un jeu vidéo (si si ça a du rapport) c’est de pouvoir comprendre toutes les ficelles par moi même qui vont faire que je vais m’améliorer. Et bien par exemple, si je voulais créer quelque chose avec des amis, et bien j’aimerai pouvoir apprendre en créant ce quelque chose. C’est comme avec l’école, je n’aime pas qu’on me fasse apprendre, même si ça peut être très utile, comme en histoiregeo où c’est agréable, mais je préfère apprendre de moi même. Par exemple, (dernier exemple promis) en maths l’année dernière (terminale) j’avais un prof qui nous faisait faire que des exercices à chaque séance et qui mettait la correction au tableau après en expliquant brièvement. Et bien j’adorais car j’avais l’impression dapprendre de moi même et de ne pas assister à un ennuyant cours.
Voilà voilà, en tout cas merci d’avance pour vos réflexions ça m’aide beaucoup
Hello, et transmettre tes savoirs ? Ou faire en sorte que des gens apprennent tes savoirs tous seuls, mais grâce à des outils que tu aurais mis en place ? Je pense notamment à des méthodes pédagogiques comme Frênet ou Montesori (et surtout pas le cadre Education Nationale classique) ?!
Invité- Invité
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