Je sais plus
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Je sais plus
Bonjour, alors voilà je préviens, ça va être chiant, ça va être nul, je vais raconter ma vie, ça va être long. Voilà, pour ceux qui seraient encore là, bon courage...
Cadre :
J'ai quitté ma moitié il y a deux mois environ, après plusieurs années de couple TRÈS compliquées (on se connaît depuis 6 ans, on a vécu notre adolescence ensemble, et depuis trois ans on est (était) en couple avec difficultés), tantôt idyllique tantôt cauchemardesque (plusieurs fois j'ai ramé pour le récupérer parce qu'il menaçait de partir, ou qu'il le faisait (c'est arrivé deux ou trois fois))
Je l'ai quitté parce que je n'en pouvais plus de ses peurs, de son besoin de contrôle, du sentiment d'éternelle imperfection par rapport à ma manière d'être avec lui. Il est zèbre aussi, depuis un peu moins d'un an je l'ai poussé à se poser des questions et après quelques mois de rejet il commence à l'accepter (pour moi aussi c'est assez nouveau, je l'ai su il y a un peu moins d'un an également).
Il étudie la psychologie, mais quand j'évoque l'idée que peut-être sa dépression suite à une rupture avec son ex (il y a environ 5ans) n'est peut-être pas totalement ""guérie"" et que je ne peux pas l'aider, ou quand j'ose mentionner que voir un psy pourrait peut-être l'aider (il a vécu une enfance difficile, bref il n'est pas secure du tout), tout de suite selon lui ça signifie que je le discrédite, que je le prend pour un fou, un bête, anormal, illogique, psychiatrique...
Il a un comportement auto-destructeur que je n'arrive pas à gérer...
Il a un besoin insatiable d'être rassuré, choyé, qu'on s'occupe de lui, ce que je faisais avec plaisir (la majorité du temps. Devoir gérer son déménagement pendant qu'il joue, j'ai moins aimé...) avant de le quitter, peut-être parce que ça me rassurait de donner ce que je n'avais jamais reçu (ouais j'ai eu une enfance sympathique aussi), mais dans le même temps, il me faisait la bise à la fac, n'a jamais voulu qu'on habite ensemble (j'avais l'impression qu'il m'engueulait presque quand je proposais) alors qu'il vit en coloc, n'essayait pas vraiment de connaître mes amis ou ne les aimait pas parce que quand parfois je leur demandais conseils sur comment bien agir avec lui, ils me disaient que je lui cherchais des excuses et qu'il n'était pas sain pour moi... bref je l'interprète comme une peur de s'engager, mais parallèlement j'avais moi envie de me poser, de construire quelque chose...
Bref, depuis la rupture, on se parlait, souvent c'était sympa, on s'est même revus quelques fois
Mais, et c'est là le problème :
Depuis la séparation donc, je revoyais un ami (avec qui j'ai coupé les ponts aujourd'hui pour des raisons totalement indépendantes) que monsieur n'appréciait pas trop, je faisais ma vie même si j'étais profondément triste de ne plus voir mon chéri, d'avoir détruit quelque chose, d'avoir raté, pas su le rendre heureux, pas su être cette personne qui le rassurerait, l'aiderait à grandir, se reconstruire... (peut-être que c'était orgueilleux de ma part...) Mais je fais fondamentalement une différence entre les relations physiques et l'amour (je ne pensais pas, mais j'ai réalisé que je l'aimais toujours autant, que rien n'avait changé, bref que je séparais les deux), et n'ai donc pas vu le mal à me comporter eh ben.. en célibataire... j'ai eu des relations avec plusieurs personnes, sans que jamais mes sentiments pour lui en soient affectés, au contraire même, je me rendais compte de tout ce que je partageais avec lui et qui me manquaient... Il m'avait dit que si je faisais des choses avec d'autres je devais arrêter de lui parler et c'est vrai que je ne l'ai pas fait... On ne l'a pas fait, ni lui ni moi.. J'aurais peut-être dû mais j'ai été égoïste, j'imagine pas ma vie sans cette personne...
Mais voilà, je ne lui ai jamais menti, chaque fois qu'il me demandait si j'avais eu des relations je lui répondais, il ne le prenait pas vraiment bien même si je le rassurais, lui disais que jamais ça ne le remplacerait... mais je me disais que c'était normal (je pense que j'aurais dû lui dire que ça ne le regardait pas, mais notre relation a été construite comme ça, on se dit tout, et puis lui-même me disait "au moins je sais à quoi m'en tenir, il y a pas de non-dits"), et il y a quelques jours on s'est retrouvés intimement tous les deux c'était vraiment chouette, et en partant il a refusé de m'embrasser mais m'a fait la bise, sûrement par volonté de se protéger. Le lendemain, quand on m'a proposé de faire des galipettes, j'ai pas dit non, pensant pas un seul instant que nous nous étions réengagés l'un vers l'autre... et quand il l'a su, il l'a vraiment très mal pris... disant que je l'avais trahi, que je savais que ça le ferait souffrir, que j'étais un monstre, que je le manipulais, le prenais pour un con, un débile, que je lui mentais, que j'étais une personne nocive, que j'étais incapable d'empathie que je l'avais dit moi-même (un jour je lui avais confié que, enfant, j'avais l'impression de m'en foutre complètement des autres, que je ne me regardais que moi, de l'intérieur, que depuis j'étais dans l'autre extrême et que j'essayais de moduler un peu... Je pense qu'enfant je me protégeais, de l'environnement qui me blessait, me détruisait constamment... et ça m'a fait tellement mal qu'il se serve de ça...), des choses qu'il me disait déjà avant quand on se disputait vraiment vraiment fort... Il disait ça par colère et en ayant été blessé bien sûr mais ça reste...
Il remettait en cause mes sentiments, mes remises en question des dernières semaines, il considère que si j'ai agi comme ça c'est contre lui... et pour la première fois en six ans, je crois qu'il ne veut plus du tout me parler... Je ne sais pas si je suis triste ou si simplement mon ego en prend un coup... Dans tous les cas ça me remplit en entier, j'ai peur je veux pas le perdre... c'est la seule personne que je connaisse qui ressente comme moi...
Avant quand il me quittait la balle était dans mon camp, je pouvais agir pour lui montrer que je l'aimais, me remettre en question, du moins essayer.. Et là, c'est encore moi qui ait le rôle de la méchante personne qui n'a pas su l'aimer.. Je pensais qu'il réagirait si je partais.. Mais tout est encore de ma faute et s'il ne revient pas c'est à cause de moi… Et le rapport de force est revenu… Je dois mériter son amour, je dois mériter tout... ce calcul m'épuise... Il est intransigeant, ne pardonne rien, à chaque fois "on aurait pu, t'avais tous les éléments, mais t'aurais pas dû faire telle chose"... en même temps de quel droit j'attends qu'il me pardonne... On pouvait pas discuter ou débattre, échanger des idées, ça se transformait toujours en bataille de qui a tort... À mon grand désarroi mais à cause de moi selon lui...
Le fait est que maintenant, je ne sais plus. Je ne sais pas si je l'ai manipulé sans le vouloir, parce que je sais que ma facilité à comprendre le fonctionnement des gens m'en donne la possibilité, je sais que pendant mon enfance je l'ai fait, je sais que je ne veux plus le faire, que depuis plusieurs années je pense avoir énormément évolué par rapport à ça et j'en ai vraiment peur, j'ai peur d'agir comme ça... j'ai peur de tromper mon monde, l'idée d'influencer mon entourage pour mon profit me tétanise alors que je sais que factuellement on le fait tous inconsciemment parfois, que c'est la vie sociale même... j'ai peur d'avoir été un monstre avec lui, peur qu'il ait raison... Je sais que pendant six mois je n'ai pas vu qu'il déprimait, je ne sais pas si j'ai refusé de le voir par peur de ne pas savoir agir, j'ai peur d'être dans la vie de gens en dépression parce que j'ai peur qu'ils se suicident (fondamentalement je considère que chacun peut décider de sa vie et de comment elle se termine, pourtant), et pourtant quand j'ai décidé de partir parce qu'il ne me laissait pas faire la pause dont j'avais besoin pour prendre du recul, et qu'il m'a par sms dit qu'il voulait se suicider, j'ai fait comme s'il le disait pour me culpabiliser, je n'ai même pas considéré ses paroles comme appel à l'aide... j'ai fui, je n'ai pensé qu'à moi... En partie parce que son caractère rend plausible ce comportement de culpabilisation... il le fait avec ses parents, qui l'ont détruit même si aujourd'hui ça va mieux... je ne sais pas ce que je peux légitimement faire et ce qui est mauvais pour lui, je sais plus... J'ai l'impression parfois que c'est lui qui manipule complètement son monde, mais je me vois moi enfant, puis je le vois rempli de peur, terrorisé, et essayant de se protéger par n'importe quel moyen... Et je comprends, et je m'en veux... Et parfois je lui en veux de pas réussir à s'en sortir alors que moi j'essaye, c'est difficile, et lui s'enferme dans son monde... On se voyait quand il n'avait rien d'autre de prévu ou qui s'était greffé entre-temps, il procrastine à un point où il stresse beaucoup trop, aime avoir son appart rangé mais est incapable de penser rien qu'a repartir à la cuisine avec ses couverts et son assiette... Parfois j'ai l'impression que je devais m'occuper de quelqu'un qui n'avait pas eu le droit d'être enfant, et qui se raccroche maintenant à ça.. Puis je culpabilis(ais ?) de la moindre chose qui l'avait blessé, mais tout le blessait, la moindre incompréhension il le prenait comme un mensonge, ou une attaque... Tout est contre lui...
Bref je sais plus du tout, parfois je lui en veux et j'ai l'impression qu'il a juste besoin de se voir aimé sans risquer de le faire à son tour, parfois j'ai l'impression qu'il avait daigné me faire confiance et m'accorder son amour, certes à sa manière, et que j'ai tout gâché, comme d'habitude.. Et j'ai peur de me morfondre dans mon malheur à pas voir que j'en suis la cause, être ce genre de personne qui se complait dans des pseudo qualités et recherche l'assentiment des autres... J'arrive pas... J'ai jamais su qui j'étais, rapport à une capacité d'adaptation trop grande... Mais là c'est encore pire... Je sais même pas si je me voile la face et que je m'accroche encore à lui par peur, ou si vraiment j'ai raté l'amour de ma vie à cause de mes conneries... Et je m'en veux de penser un seul instant qu'il puisse être responsable en partie de la situation actuelle... Probablement que c'est plus confortable de s'attribuer toute la faute...
Puis... Se voir monstre dans les yeux de la personne qu'on aime... C'est pire que de se voir enfant raté dans les yeux de ses parents... Parce que la moitié peut avoir raison, et on peut avoir gâché une vie... mon dieu j'ai l'impression que ce que j'écris est rempli de prétention... Je sais plus... je sais juste plus... Dans mon cerveau, je sais plus ce qui est de lui et ce qui est de moi...
Voilà, pardon pour le pavé... Fallait que ça sorte... Je sais même pas si j'ai besoin d'une claque ou d'un câlin...
Cadre :
J'ai quitté ma moitié il y a deux mois environ, après plusieurs années de couple TRÈS compliquées (on se connaît depuis 6 ans, on a vécu notre adolescence ensemble, et depuis trois ans on est (était) en couple avec difficultés), tantôt idyllique tantôt cauchemardesque (plusieurs fois j'ai ramé pour le récupérer parce qu'il menaçait de partir, ou qu'il le faisait (c'est arrivé deux ou trois fois))
Je l'ai quitté parce que je n'en pouvais plus de ses peurs, de son besoin de contrôle, du sentiment d'éternelle imperfection par rapport à ma manière d'être avec lui. Il est zèbre aussi, depuis un peu moins d'un an je l'ai poussé à se poser des questions et après quelques mois de rejet il commence à l'accepter (pour moi aussi c'est assez nouveau, je l'ai su il y a un peu moins d'un an également).
Il étudie la psychologie, mais quand j'évoque l'idée que peut-être sa dépression suite à une rupture avec son ex (il y a environ 5ans) n'est peut-être pas totalement ""guérie"" et que je ne peux pas l'aider, ou quand j'ose mentionner que voir un psy pourrait peut-être l'aider (il a vécu une enfance difficile, bref il n'est pas secure du tout), tout de suite selon lui ça signifie que je le discrédite, que je le prend pour un fou, un bête, anormal, illogique, psychiatrique...
Il a un comportement auto-destructeur que je n'arrive pas à gérer...
Il a un besoin insatiable d'être rassuré, choyé, qu'on s'occupe de lui, ce que je faisais avec plaisir (la majorité du temps. Devoir gérer son déménagement pendant qu'il joue, j'ai moins aimé...) avant de le quitter, peut-être parce que ça me rassurait de donner ce que je n'avais jamais reçu (ouais j'ai eu une enfance sympathique aussi), mais dans le même temps, il me faisait la bise à la fac, n'a jamais voulu qu'on habite ensemble (j'avais l'impression qu'il m'engueulait presque quand je proposais) alors qu'il vit en coloc, n'essayait pas vraiment de connaître mes amis ou ne les aimait pas parce que quand parfois je leur demandais conseils sur comment bien agir avec lui, ils me disaient que je lui cherchais des excuses et qu'il n'était pas sain pour moi... bref je l'interprète comme une peur de s'engager, mais parallèlement j'avais moi envie de me poser, de construire quelque chose...
Bref, depuis la rupture, on se parlait, souvent c'était sympa, on s'est même revus quelques fois
Mais, et c'est là le problème :
Depuis la séparation donc, je revoyais un ami (avec qui j'ai coupé les ponts aujourd'hui pour des raisons totalement indépendantes) que monsieur n'appréciait pas trop, je faisais ma vie même si j'étais profondément triste de ne plus voir mon chéri, d'avoir détruit quelque chose, d'avoir raté, pas su le rendre heureux, pas su être cette personne qui le rassurerait, l'aiderait à grandir, se reconstruire... (peut-être que c'était orgueilleux de ma part...) Mais je fais fondamentalement une différence entre les relations physiques et l'amour (je ne pensais pas, mais j'ai réalisé que je l'aimais toujours autant, que rien n'avait changé, bref que je séparais les deux), et n'ai donc pas vu le mal à me comporter eh ben.. en célibataire... j'ai eu des relations avec plusieurs personnes, sans que jamais mes sentiments pour lui en soient affectés, au contraire même, je me rendais compte de tout ce que je partageais avec lui et qui me manquaient... Il m'avait dit que si je faisais des choses avec d'autres je devais arrêter de lui parler et c'est vrai que je ne l'ai pas fait... On ne l'a pas fait, ni lui ni moi.. J'aurais peut-être dû mais j'ai été égoïste, j'imagine pas ma vie sans cette personne...
Mais voilà, je ne lui ai jamais menti, chaque fois qu'il me demandait si j'avais eu des relations je lui répondais, il ne le prenait pas vraiment bien même si je le rassurais, lui disais que jamais ça ne le remplacerait... mais je me disais que c'était normal (je pense que j'aurais dû lui dire que ça ne le regardait pas, mais notre relation a été construite comme ça, on se dit tout, et puis lui-même me disait "au moins je sais à quoi m'en tenir, il y a pas de non-dits"), et il y a quelques jours on s'est retrouvés intimement tous les deux c'était vraiment chouette, et en partant il a refusé de m'embrasser mais m'a fait la bise, sûrement par volonté de se protéger. Le lendemain, quand on m'a proposé de faire des galipettes, j'ai pas dit non, pensant pas un seul instant que nous nous étions réengagés l'un vers l'autre... et quand il l'a su, il l'a vraiment très mal pris... disant que je l'avais trahi, que je savais que ça le ferait souffrir, que j'étais un monstre, que je le manipulais, le prenais pour un con, un débile, que je lui mentais, que j'étais une personne nocive, que j'étais incapable d'empathie que je l'avais dit moi-même (un jour je lui avais confié que, enfant, j'avais l'impression de m'en foutre complètement des autres, que je ne me regardais que moi, de l'intérieur, que depuis j'étais dans l'autre extrême et que j'essayais de moduler un peu... Je pense qu'enfant je me protégeais, de l'environnement qui me blessait, me détruisait constamment... et ça m'a fait tellement mal qu'il se serve de ça...), des choses qu'il me disait déjà avant quand on se disputait vraiment vraiment fort... Il disait ça par colère et en ayant été blessé bien sûr mais ça reste...
Il remettait en cause mes sentiments, mes remises en question des dernières semaines, il considère que si j'ai agi comme ça c'est contre lui... et pour la première fois en six ans, je crois qu'il ne veut plus du tout me parler... Je ne sais pas si je suis triste ou si simplement mon ego en prend un coup... Dans tous les cas ça me remplit en entier, j'ai peur je veux pas le perdre... c'est la seule personne que je connaisse qui ressente comme moi...
Avant quand il me quittait la balle était dans mon camp, je pouvais agir pour lui montrer que je l'aimais, me remettre en question, du moins essayer.. Et là, c'est encore moi qui ait le rôle de la méchante personne qui n'a pas su l'aimer.. Je pensais qu'il réagirait si je partais.. Mais tout est encore de ma faute et s'il ne revient pas c'est à cause de moi… Et le rapport de force est revenu… Je dois mériter son amour, je dois mériter tout... ce calcul m'épuise... Il est intransigeant, ne pardonne rien, à chaque fois "on aurait pu, t'avais tous les éléments, mais t'aurais pas dû faire telle chose"... en même temps de quel droit j'attends qu'il me pardonne... On pouvait pas discuter ou débattre, échanger des idées, ça se transformait toujours en bataille de qui a tort... À mon grand désarroi mais à cause de moi selon lui...
Le fait est que maintenant, je ne sais plus. Je ne sais pas si je l'ai manipulé sans le vouloir, parce que je sais que ma facilité à comprendre le fonctionnement des gens m'en donne la possibilité, je sais que pendant mon enfance je l'ai fait, je sais que je ne veux plus le faire, que depuis plusieurs années je pense avoir énormément évolué par rapport à ça et j'en ai vraiment peur, j'ai peur d'agir comme ça... j'ai peur de tromper mon monde, l'idée d'influencer mon entourage pour mon profit me tétanise alors que je sais que factuellement on le fait tous inconsciemment parfois, que c'est la vie sociale même... j'ai peur d'avoir été un monstre avec lui, peur qu'il ait raison... Je sais que pendant six mois je n'ai pas vu qu'il déprimait, je ne sais pas si j'ai refusé de le voir par peur de ne pas savoir agir, j'ai peur d'être dans la vie de gens en dépression parce que j'ai peur qu'ils se suicident (fondamentalement je considère que chacun peut décider de sa vie et de comment elle se termine, pourtant), et pourtant quand j'ai décidé de partir parce qu'il ne me laissait pas faire la pause dont j'avais besoin pour prendre du recul, et qu'il m'a par sms dit qu'il voulait se suicider, j'ai fait comme s'il le disait pour me culpabiliser, je n'ai même pas considéré ses paroles comme appel à l'aide... j'ai fui, je n'ai pensé qu'à moi... En partie parce que son caractère rend plausible ce comportement de culpabilisation... il le fait avec ses parents, qui l'ont détruit même si aujourd'hui ça va mieux... je ne sais pas ce que je peux légitimement faire et ce qui est mauvais pour lui, je sais plus... J'ai l'impression parfois que c'est lui qui manipule complètement son monde, mais je me vois moi enfant, puis je le vois rempli de peur, terrorisé, et essayant de se protéger par n'importe quel moyen... Et je comprends, et je m'en veux... Et parfois je lui en veux de pas réussir à s'en sortir alors que moi j'essaye, c'est difficile, et lui s'enferme dans son monde... On se voyait quand il n'avait rien d'autre de prévu ou qui s'était greffé entre-temps, il procrastine à un point où il stresse beaucoup trop, aime avoir son appart rangé mais est incapable de penser rien qu'a repartir à la cuisine avec ses couverts et son assiette... Parfois j'ai l'impression que je devais m'occuper de quelqu'un qui n'avait pas eu le droit d'être enfant, et qui se raccroche maintenant à ça.. Puis je culpabilis(ais ?) de la moindre chose qui l'avait blessé, mais tout le blessait, la moindre incompréhension il le prenait comme un mensonge, ou une attaque... Tout est contre lui...
Bref je sais plus du tout, parfois je lui en veux et j'ai l'impression qu'il a juste besoin de se voir aimé sans risquer de le faire à son tour, parfois j'ai l'impression qu'il avait daigné me faire confiance et m'accorder son amour, certes à sa manière, et que j'ai tout gâché, comme d'habitude.. Et j'ai peur de me morfondre dans mon malheur à pas voir que j'en suis la cause, être ce genre de personne qui se complait dans des pseudo qualités et recherche l'assentiment des autres... J'arrive pas... J'ai jamais su qui j'étais, rapport à une capacité d'adaptation trop grande... Mais là c'est encore pire... Je sais même pas si je me voile la face et que je m'accroche encore à lui par peur, ou si vraiment j'ai raté l'amour de ma vie à cause de mes conneries... Et je m'en veux de penser un seul instant qu'il puisse être responsable en partie de la situation actuelle... Probablement que c'est plus confortable de s'attribuer toute la faute...
Puis... Se voir monstre dans les yeux de la personne qu'on aime... C'est pire que de se voir enfant raté dans les yeux de ses parents... Parce que la moitié peut avoir raison, et on peut avoir gâché une vie... mon dieu j'ai l'impression que ce que j'écris est rempli de prétention... Je sais plus... je sais juste plus... Dans mon cerveau, je sais plus ce qui est de lui et ce qui est de moi...
Voilà, pardon pour le pavé... Fallait que ça sorte... Je sais même pas si j'ai besoin d'une claque ou d'un câlin...
Dernière édition par L with a cake le Jeu 4 Juil 2019 - 14:06, édité 3 fois
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
Invité- Invité
Re: Je sais plus
Merci pour le soutien qui me fait énormément de bien, sincèrement... J'ai très peur de poser ces mots sur lui, de manipulateur, tout ça... J'arrive pas à savoir si c'est le cas ou si c'est ce que je fais en sorte de laisser paraître pour pouvoir entendre que c'est pas ma faute...
Je vois un psy depuis quelques mois, ça me fait beaucoup de bien. Il pratique l'hypnose et bien que j'aie eu un eu de mal au début (je fonctionne de manière très factuelle et ai une "trop" conscience de mon inconscient, à tout intellectualiser, donc je pensais que ce serait pas une méthode pour moi), je commence à y voir du bon et ça m'aide... Mais du coup, moi j'ai fait la démarche d'aller voir un psy, donc quand je lui disais qu'il pourrait en voir un pour l'aider, il pouvait plus me dire "oui mais toi t'en as besoin et tu n'y vas pas" et je pense que du coup il se sentait encore plus nul de pas y arriver
Parfois je culpabilisais de réussir à avancer parce que je me disais qu'il se sentirait nul par rapport à moi et qu'il m'en voudrait, ou qu'il aurait encore moins confiance en lui
J'ai peur de l'abandonner, c'est peut-être une question d'ego, ou peut-être l'habitude enfantine de m'occuper de ma fratrie, ou la culpabilité d'avoir abandonné ladite fratrie à l'adolescence pour me sauver moi d'un climat destructeur... mais je sais bien que je m'oublie pour lui, contrairement à ce qu'il dit (je le fais peut-être juste pas "comme il faut")
Merci encore, parce que même si je doute, même si je peux pas m'empêcher de me dire "il est comme ça parce qu'il a souffert, parce qu'il est malheureux", au moins je peux me dire que mon cerveau est peut-être pas fou, et que la petite voix qui me dit "laisse tomber" a peut-être le droit d'être entendue
Je vois un psy depuis quelques mois, ça me fait beaucoup de bien. Il pratique l'hypnose et bien que j'aie eu un eu de mal au début (je fonctionne de manière très factuelle et ai une "trop" conscience de mon inconscient, à tout intellectualiser, donc je pensais que ce serait pas une méthode pour moi), je commence à y voir du bon et ça m'aide... Mais du coup, moi j'ai fait la démarche d'aller voir un psy, donc quand je lui disais qu'il pourrait en voir un pour l'aider, il pouvait plus me dire "oui mais toi t'en as besoin et tu n'y vas pas" et je pense que du coup il se sentait encore plus nul de pas y arriver
Parfois je culpabilisais de réussir à avancer parce que je me disais qu'il se sentirait nul par rapport à moi et qu'il m'en voudrait, ou qu'il aurait encore moins confiance en lui
J'ai peur de l'abandonner, c'est peut-être une question d'ego, ou peut-être l'habitude enfantine de m'occuper de ma fratrie, ou la culpabilité d'avoir abandonné ladite fratrie à l'adolescence pour me sauver moi d'un climat destructeur... mais je sais bien que je m'oublie pour lui, contrairement à ce qu'il dit (je le fais peut-être juste pas "comme il faut")
Merci encore, parce que même si je doute, même si je peux pas m'empêcher de me dire "il est comme ça parce qu'il a souffert, parce qu'il est malheureux", au moins je peux me dire que mon cerveau est peut-être pas fou, et que la petite voix qui me dit "laisse tomber" a peut-être le droit d'être entendue
Dernière édition par L with a cake le Lun 1 Juil 2019 - 21:10, édité 2 fois
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
Re: Je sais plus
.
Dernière édition par Hirondelle78 le Mar 2 Juil 2019 - 19:50, édité 2 fois (Raison : privé)
Invité- Invité
Re: Je sais plus
Hirondelle78 a écrit:tu dois accepter ton impuissance et ne pas la voir comme une faiblesse mais comme une force.
Je vais la garder en tête cette phrase je pense qu'elle va me servir ^^
Je vois le psy bientôt, je pense parler de ça, même s'il préfère l'hypnose ça m'aide de poser des mots sur bah... les maux. Le côté professionnel, même s'il est toujours relatif, de ce qu'il dit pourrait m'aider à accepter plus facilement aussi... sentir plus facilement de légitimité à mes ressentis.
Puis régler cette peur panique de perdre des gens aussi.
J'espère un jour m'en sortir, de ce pétrin, merci de m'avoir montré que malgré la difficulté c'était possible
Je comprends ce côté "je n'arrivais pas à m'y résoudre", c'est vraiment plus fort que soi par moment, on y a mis tellement d'énergie, tellement de temps, tellement de nous ! C'est comme s'il fallait laisser une partie de soi
Je vais suivre tes conseils et penser à moi, m'y efforcer même si ces dernières semaines où je l'ai fait ont été difficiles, j'ai bien vu que j'arrivais à trouver un peu de légèreté malgré la culpabilité
Merci encore
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
Re: Je sais plus
Je peux demander ce qui, dans mon message, t'a fait penser à ton ancienne relation ? Quels comportements situations que j'ai développés ont fait tilt ?
Dernière édition par L with a cake le Sam 17 Aoû 2019 - 16:19, édité 1 fois
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
Invité- Invité
Re: Je sais plus
D'accord, je comprends
J'espère juste ne pas avoir inconsciemment dirigé le récit pour ça ^^' (Oui je sais, j'ai du mal à me défaire de mon sentiment de tromper les gens. Un truc de zèbre il paraît ! (enfin j'ai l'impression d'avoir tout perdu du zèbre, à part ça et l'hypersensibilité, mais c'est un autre sujet…) J'ai le projet d'y travailler)
Parfois il se montrait dans toutes ses fragilités, confiait des choses intimes, du plus profond de lui, qui pourraient servir d'armes pour qui voudrait le blesser... Parfois il baissait sa garde, s'ouvrait... J'étais d'ailleurs la seule personne à qui il a autant confié de choses fragiles en lui... Je comprends pas comment on peut à la fois faire ça, donc avoir confiance, et manipuler pour se protéger donc ne pas avoir confiance, mais en même temps c'est tellement concordant avec sa personne...
J'espère juste ne pas avoir inconsciemment dirigé le récit pour ça ^^' (Oui je sais, j'ai du mal à me défaire de mon sentiment de tromper les gens. Un truc de zèbre il paraît ! (enfin j'ai l'impression d'avoir tout perdu du zèbre, à part ça et l'hypersensibilité, mais c'est un autre sujet…) J'ai le projet d'y travailler)
Parfois il se montrait dans toutes ses fragilités, confiait des choses intimes, du plus profond de lui, qui pourraient servir d'armes pour qui voudrait le blesser... Parfois il baissait sa garde, s'ouvrait... J'étais d'ailleurs la seule personne à qui il a autant confié de choses fragiles en lui... Je comprends pas comment on peut à la fois faire ça, donc avoir confiance, et manipuler pour se protéger donc ne pas avoir confiance, mais en même temps c'est tellement concordant avec sa personne...
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
Re: Je sais plus
Le fait est que maintenant, je ne sais plus. Je ne sais pas si je l'ai manipulé sans le vouloir, parce que je sais que ma facilité à comprendre le fonctionnement des gens m'en donne la possibilité, je sais que pendant mon enfance je l'ai fait, je sais que je ne veux plus le faire, que depuis plusieurs années je pense avoir énormément évolué par rapport à ça et j'en ai vraiment peur, j'ai peur d'agir comme ça
Je rebondi la-dessus, car j'ai eu ce sentiment..... ma méthode a été simple mais j'ai mit du temps à la comprendre !
- Constater que tromper son monde c'est compliqué et que dire la vérité c'est simple
- Toujours dire à mes proches ou connaissances, dans un délais pas trop long, ce que j'ai vu en eux, ce que j'ai compris, comme pour me débarrasser du fardeau, et me contraindre à ne pas manipuler
- Après une période d'exagération (merci cyclothymie ) j'ai adapté un peu, et je me suis même rendu compte que ça pouvait aider des gens... une bonne action à se mettre sous a dent... super j'en manquait
- Puis la contrainte "à ne pas manipuler" devient une habitude,..... puis un plaisir , avec la possibilité de retrouver ce mode en cas de danger, ou au poker !
Voila voila !!
franckvt- Messages : 106
Date d'inscription : 06/10/2012
Age : 54
Localisation : Perpignan
Re: Je sais plus
Le marquis de Sade disait : "Tout homme qui bande est un tyran"
Dernière édition par franckvt le Lun 1 Juil 2019 - 21:58, édité 1 fois
franckvt- Messages : 106
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Re: Je sais plus
franckvt a écrit:Le fait est que maintenant, je ne sais plus. Je ne sais pas si je l'ai manipulé sans le vouloir, parce que je sais que ma facilité à comprendre le fonctionnement des gens m'en donne la possibilité, je sais que pendant mon enfance je l'ai fait, je sais que je ne veux plus le faire, que depuis plusieurs années je pense avoir énormément évolué par rapport à ça et j'en ai vraiment peur, j'ai peur d'agir comme ça
Je rebondi la-dessus, car j'ai eu ce sentiment..... ma méthode a été simple mais j'ai mit du temps à la comprendre !
- Constater que tromper son monde c'est compliqué et que dire la vérité c'est simple
- Toujours dire à mes proches ou connaissances, dans un délais pas trop long, ce que j'ai vu en eux, ce que j'ai compris, comme pour me débarrasser du fardeau, et me contraindre à ne pas manipuler
- Après une période d'exagération (merci cyclothymie ) j'ai adapté un peu, et je me suis même rendu compte que ça pouvait aider des gens... une bonne action à se mettre sous a dent... super j'en manquait
- Puis la contrainte "à ne pas manipuler" devient une habitude,..... puis un plaisir , avec la possibilité de retrouver ce mode en cas de danger, ou au poker !
Voila voila !!
Effectivement, tromper son monde est compliqué et usant, de même que juger les gens constamment. C'est en partant de ce principe que j'ai décidé de changer (ça remonte à loin maintenant, mes douze ans peut-être)
Dire à mes proches ce que j'ai vu en eux... C'est plus compliqué parce que je me sens rarement légitime et ai justement le sentiment de les juger alors que ce que je ressens "résonne" en moi, et que je prends tout de même garde à pouvoir le remettre en question et ne pas bloquer dessus... mais j'essaye autant que je le sens possible
Je pense être dans la période "extrême opposé", où justement j'ai peur de retomber dans ce que je considère comme l'égoïsme, la manipulation ""protectrice"" (qui là ne le serait plus) que je mettais en place enfant... Et pourtant, j'ai réalisé que quand je le faisais réellement, je m'en rendais compte et stoppais (ça m'est arrivé avec l'ami que j'évoquais dans mon premier message, il offrait matériellement pour se faire aimer, servait volontairement de taxi, et j'ai commencé à rapidement me rendre compte que parfois j'en usais, pourtant sans méchanceté ou volonté de faire du mal... mais toujours est-il que je l'ai vu et ai arrêté ce comportement de moi envers lui)
Paradoxalement, je ne sais pas mentir, je suis incapable de ça c'est comme une force physique, au moment où je pourrais mentir, si ça n'entraîne pas quelque chose de très fort comme le danger pour autrui, d'assez fort pour contrer ce truc physique, bah c'est plus fort que moi la vérité sort toute seule... alors je me dis, comment manipuler sans mentir... Puis je me dis qu'en étant très perfide et vraiment très manipulateur ça doit être possible... Et du coup j'ai un peu peur de qui je suis
Mes messages doivent avoir l'air assez contradictoires entre-eux, c'est que j'arrive pas vraiment à fixer ce que je ressens/pense de comment j'agis, c'est compliqué...
Merci de ta réponse en tout cas
Dernière édition par L with a cake le Lun 1 Juil 2019 - 21:12, édité 1 fois
L with a cake- Messages : 50
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Re: Je sais plus
Qu'est ce que tu entends par là ? la capacité à manipuler peut aider à comprendre les interactions des autres ? comment ? (c'est une vraie question, je sais pas si j'ai bien compris ce que tu as dit )Hirondelle78 a écrit:La capacité à manipuler existe chez tout le monde, certains n'en ont juste pas conscience et c'est finalement l'intention qui compte.
Si elle n'est pas utilisée pour nuire, et si elle est associée à de l'empathie, c'est juste une faculté à décoder et comprendre les interactions inter humaines. C'est instinctif.
C'est possible oui, très possible, mais c'est une situation inextricable, irréfutable, si on lui dit ça on est contre lui... c'est sans issue pour lui quoi, à part s'il arrive à ouvrir les yeuxHirondelle78 a écrit: il t'a aussi manipulée mais lui visiblement n'en éprouve ni culpabilité ni même peut être conscience.
Il se peut qu'il se soit aussi manipulé lui meme, qu'il croit vraiment qu'il est dans son bon droit de te traiter comme ça.
C'est vrai, et en même temps c'est peut-être complètement l'inverse... C'est peut-être un peu des deux, ou peut-être que je réfléchis encore trop haha ^^Hirondelle78 a écrit:Dis toi que c'est un réflexe de defense face à une agression et qu'il t'a mise dans la position de l'agresseur pour peut être mieux se déculpabiliser lui meme de ce qu'il te faisait. En te rendant coupable de son mal etre, il a pu justifier son manque d'empathie envers toi.
Quelque part, lui aussi peut penser qu'en te détruisant, il se protégeait de ta toxicité.
Hirondelle78 a écrit:Il ne s'agit pas pour toi de rajouter de la culpabilité à la culpabilité.
Celle là aussi je la note...
J'ai du mal à en vouloir aux gens (problématique quand lesdites personnes sont nocives), ça m'épuise physiquement et mentalement j'ai l'impression que ça aspire mon énergie. Mais ne plus ressentir ce déchirement, trouver la force de m'éloigner sans m'en vouloir à moi... Et sans ressentir trop de colère, j'aimerais y arriver !
Dernière édition par L with a cake le Jeu 4 Juil 2019 - 14:08, édité 1 fois
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
Re: Je sais plus
Si quelqu'un manipule dans cette histoire, c'est lui. Il te culpabilise...
Il souffre vraisemblablement mais ce n'est pas une raison pour te faire souffrir, et pas une raison pour tout accepter.
Sauve-toi toi. Peut-être qu'en le quittant pour de bon, tu le sauveras aussi... Ou pas. C'est dur mais c'est pas ton problème. On ne peut pas sauver quelqu'un contre son gré.
Il souffre vraisemblablement mais ce n'est pas une raison pour te faire souffrir, et pas une raison pour tout accepter.
Sauve-toi toi. Peut-être qu'en le quittant pour de bon, tu le sauveras aussi... Ou pas. C'est dur mais c'est pas ton problème. On ne peut pas sauver quelqu'un contre son gré.
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: Je sais plus
Hello,
Ce qui me marque dans ta sémantique c'est ton orientation vers l'extérieur.
Tu axes beaucoup ta vie sur l'externe, sur lui et d'une façon ou d'une autre il a bien capté que ça marche bien.
Il y a un besoin de 'reconnaissance' (ce n'est pas péjoratif) qui fait que tu me donnes l'impression d'être prête à t'oublier pour le 'plaisir' de l'autre.
En tant que mec et que manipulateur, il est dans un schéma classique de culpabilisation comme levier ou tu te prends la tête pour 'lui'. Il semble assez egocentré et il a réussi à te mettre son ego au centre de ton univers.
Que souhaites tu toi ? Pas qu'avec lui mais dans tes rapports amoureux ?
Peace
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Ce qui me marque dans ta sémantique c'est ton orientation vers l'extérieur.
Tu axes beaucoup ta vie sur l'externe, sur lui et d'une façon ou d'une autre il a bien capté que ça marche bien.
Il y a un besoin de 'reconnaissance' (ce n'est pas péjoratif) qui fait que tu me donnes l'impression d'être prête à t'oublier pour le 'plaisir' de l'autre.
En tant que mec et que manipulateur, il est dans un schéma classique de culpabilisation comme levier ou tu te prends la tête pour 'lui'. Il semble assez egocentré et il a réussi à te mettre son ego au centre de ton univers.
Que souhaites tu toi ? Pas qu'avec lui mais dans tes rapports amoureux ?
Peace
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Rhinocéros- Messages : 16
Date d'inscription : 26/05/2019
Invité- Invité
Re: Je sais plus
Merci beaucoup pour vos conseils à tous, qui me réchauffent (beaucoup) mon petit cœur
Je vais m'efforcer de les suivre, je sais qu'au fond je m'obstine pour "rien" puisqu'il ne veut pas s'aider...
Je peux me figer parfois sur le côté "peur de manipuler" et auto-culpabilisation, je pense que c'est dû à toutes ces années avec lui, à m'efforcer de le heurter le moins possible, choisir chaque mot, chaque propos pour ne pas le blesser... Ça a eu du bon dans le sens où j'ai appris à faire attention aux ressentis de l'autre en général, mais il me semble que là, c'est en excès avec lui. Je me souviens du sentiment de "liberté" que j'ai ressenti quand j'ai pris conscience que je pouvais dire clairement à mes amis ce que je pensais d'eux, sans détours, et qu'ils comprenaient ! avec lui, c'est jamais arrivé. Je pouvais pas dire "là, je suis pas d'accord avec tes propos/la manière dont tu agis" sans que ça parte en reproches unilatéraux, avec lui.
"Ne pas essayer de le convaincre que j'ai raison" oui, c'est quelque chose que je suis en train de conscientiser depuis quelques temps. Si les gens ne veulent pas savoir, entendre, comprendre, tant pis pour eux. Avant, ça me paraissait impensable de laisser quelqu'un "dans l'erreur" ou "l'ignorance" (en général, pas forcément dans un cas de "développement personnel"), maintenant bon, je grandis et relativise.
J'apprends petit à petit à me détacher, c'est super compliqué mais bon, ça se fait pas en un jour...
Le psy me fait prendre conscience petit à petit de ce que je veux ou pas, dans ma vie future, et rien que réussir à s'avouer des choses qu'on sentait mais qu'on voulait pas entendre, notamment qu'avec lui la relation amoureuse est pas forcément ce que je veux (tant qu'il est comme ça avec moi du moins), c'est un très grand pas. Conscientiser qu'il ne va peut-être pas changer et que j'ai quand même le droit d'avancer dans ma vie, c'est pas évident mais ça se fait aussi.
J'axe beaucoup sur l'extérieur mais ça c'est un peu dans ma façon de penser, ça veut pas dire que je considère que je dois m'oublier même si en pratique bon, j'y arrive pas toujours haha
En tout cas je reprends petit à petit de la place dans mon esprit (c'est très étrange de dire ça) et ça fait du bien, de s'intéresser à soi de temps en temps.
Savoir ce que je veux dans mes rapports amoureux... Je dirais juste de la communication... bon, non en fait, plein d'autres trucs genre la confiance, la compréhension et surtout la bienveillance, mais la communication c'est la base, et quand ça manque, comme avec lui, rien ne peut évoluer...
Je crois que mes sentiments évoluent vers un "je lui en veux pas mais je sais qu'on se rendra pas heureux, donc sans haine et sans rancœur on va se détacher doucement de l'idée d'amoureux". J'ai pas choisi mais ça me va, je crois. J'ai envie d'y repenser avec tendresse, pas avec un serrement de cœur, donc si ça évolue comme ça, je trouverais ça chouette
Déjà, j'ai compris que ce que je n'aimais pas, c'était pas lui fondamentalement parlant, mais notre relation. Déjà ça aide !
J'ai pas répondu à tout mais je lis et relis, ça me fait beaucoup réfléchir et ça m'aide à démêler tout ce qui se passe dans mon cerveau !
Merci encore...
Je vais m'efforcer de les suivre, je sais qu'au fond je m'obstine pour "rien" puisqu'il ne veut pas s'aider...
Je peux me figer parfois sur le côté "peur de manipuler" et auto-culpabilisation, je pense que c'est dû à toutes ces années avec lui, à m'efforcer de le heurter le moins possible, choisir chaque mot, chaque propos pour ne pas le blesser... Ça a eu du bon dans le sens où j'ai appris à faire attention aux ressentis de l'autre en général, mais il me semble que là, c'est en excès avec lui. Je me souviens du sentiment de "liberté" que j'ai ressenti quand j'ai pris conscience que je pouvais dire clairement à mes amis ce que je pensais d'eux, sans détours, et qu'ils comprenaient ! avec lui, c'est jamais arrivé. Je pouvais pas dire "là, je suis pas d'accord avec tes propos/la manière dont tu agis" sans que ça parte en reproches unilatéraux, avec lui.
"Ne pas essayer de le convaincre que j'ai raison" oui, c'est quelque chose que je suis en train de conscientiser depuis quelques temps. Si les gens ne veulent pas savoir, entendre, comprendre, tant pis pour eux. Avant, ça me paraissait impensable de laisser quelqu'un "dans l'erreur" ou "l'ignorance" (en général, pas forcément dans un cas de "développement personnel"), maintenant bon, je grandis et relativise.
J'apprends petit à petit à me détacher, c'est super compliqué mais bon, ça se fait pas en un jour...
Le psy me fait prendre conscience petit à petit de ce que je veux ou pas, dans ma vie future, et rien que réussir à s'avouer des choses qu'on sentait mais qu'on voulait pas entendre, notamment qu'avec lui la relation amoureuse est pas forcément ce que je veux (tant qu'il est comme ça avec moi du moins), c'est un très grand pas. Conscientiser qu'il ne va peut-être pas changer et que j'ai quand même le droit d'avancer dans ma vie, c'est pas évident mais ça se fait aussi.
J'axe beaucoup sur l'extérieur mais ça c'est un peu dans ma façon de penser, ça veut pas dire que je considère que je dois m'oublier même si en pratique bon, j'y arrive pas toujours haha
En tout cas je reprends petit à petit de la place dans mon esprit (c'est très étrange de dire ça) et ça fait du bien, de s'intéresser à soi de temps en temps.
Savoir ce que je veux dans mes rapports amoureux... Je dirais juste de la communication... bon, non en fait, plein d'autres trucs genre la confiance, la compréhension et surtout la bienveillance, mais la communication c'est la base, et quand ça manque, comme avec lui, rien ne peut évoluer...
Je crois que mes sentiments évoluent vers un "je lui en veux pas mais je sais qu'on se rendra pas heureux, donc sans haine et sans rancœur on va se détacher doucement de l'idée d'amoureux". J'ai pas choisi mais ça me va, je crois. J'ai envie d'y repenser avec tendresse, pas avec un serrement de cœur, donc si ça évolue comme ça, je trouverais ça chouette
Déjà, j'ai compris que ce que je n'aimais pas, c'était pas lui fondamentalement parlant, mais notre relation. Déjà ça aide !
J'ai pas répondu à tout mais je lis et relis, ça me fait beaucoup réfléchir et ça m'aide à démêler tout ce qui se passe dans mon cerveau !
Merci encore...
Dernière édition par L with a cake le Sam 17 Aoû 2019 - 16:28, édité 1 fois
L with a cake- Messages : 50
Date d'inscription : 28/05/2019
Localisation : Nulle Part, près de Rouen
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