Le silence
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Le silence
J'aimerai vous exposer quelque chose que j'ai vécu et vis encore et savoir si vous avez connu quelque chose de semblable : l'histoire de mon silence:
Lorsque j'étais plus jeune , j'essayais d'évacuer tout ce que j'avais dans la tête: sentiments , impressions, opinions... Mais au bout d'un moment j'ai su que mes remarques n'étaient pas les bien venus , je vais vous donner quelques exemples:
Exemple 1 : Une scène dont je me rappel très bien alors que j'étais au primaire avec ma mère :
"Maman , comment savoir si quelque chose est vrai ou pas"
"On ne peut pas , il y a que Dieu qui le sait"
"Mais comment je peux parler à Dieu pour lui demander"
"Tu peux lui parler , il est partout , mais il ne te répondra pas ,on le verra tous quand on sera mort"
"Et on pourra lui demander tout ce qu'on veut"
"Oui , tout ce que tu veux"
"Bah alors pourquoi est ce que on vie , pourquoi est ce qu'on cherche, est ce qu'on va à l'école, il me suffit de mourir , et j'aurai une vie infini avec Dieu à lui demander tout, et il me répondra"
A cause de cette phrase j'ai eu droit à une discussion avec mon père et mon oncle et ma tante pour me dire que vivre c'est bien , et qu'il ne faut pas mourir , et comme je demandais pourquoi , j'ai été triplement grondé et on m'a fait promettre de ne pas redire de chose pareils.
Exemple 2 : C'est que j'avais la "mauvaise" habitude de toujours discuter avec les grand de trucs de grand , et toujours chercher la logique; et plusieurs fois je me suis fait gronder parce que je contre disais toutes les personnes qui avez un problème purement logique dans leurs raisonnements et que on ne contre disait pas les grands , et surtout quand c'était des invités.
Exemple 3 : Je n'ai jamais réellement eu de problèmes de mauvaises notes jusqu'à aujourd'hui , mais j'ai toujours eu une certaine intuition par rapport aux notions abstraites , et à chaque nouveau cours (surtout en maths et en physique) il suffisait que le prof donne les définitions aux collège pour que je déduise très rapidement les propriété qui en découle qui me paraissaient comme des choses allant de soi et je ne comprenait même pas pourquoi on les répétait et on demandait de les apprendre. Tellement que j'ai passer la cinquième à entendre dire que je faisait les programmes avec des profs pendant l'été , et on me croyait pas quand je disais que je n'ai jamais fait de cours particuliers.
Tout ça m'a amené petit à petit à me LA FERMER ! en classe , je ne parle plus sauf si on m’interroge (il y a eu une exception qui m'avait fait du bien mais ce n'est plus le cas) , pendant les discussions avec n'importe qui , je ne donne qu'un minuscule bout de ma pensé , celui le plus con , je ne contredis plus à l'orale sauf lorsque je suis vraiment indigné par ce qui a été dit ; je me parle à moi même dans ma tête et analyse les gens , corrige leur raisonnements mais rien ne sort de ma bouche. Je ne dis plus ce que je ressens , je garde tout pour moi (j'ai tenté d'écrire , mais j'avais trop peur que quelqu'un les trouve alors j'ai tout brûlé). Et donc ce silence commence à peser sur mes relations , je n'arrive plus à discuter avec quelqu'un, je rejette la plupart des gens car je me sens incompris, et je me suis construit un masque qui fait que quelqu'un d’extérieur me voit heureux et épanoui , ce qui me permet de ne pas me voir poser des questions de la part des gens qui ne comprendraient pas. Là je sature , à la moindre chose qui se passe j'ai les larmes aux yeux mais je n'arrive pas à évacuer.
Là j'ai l'impression d'avoir écrit un truc trop grand , donc si tu as eu le courage de tout lire d'abord merci , et j'attends ta réponse ou ton avis.
MAITC
Lorsque j'étais plus jeune , j'essayais d'évacuer tout ce que j'avais dans la tête: sentiments , impressions, opinions... Mais au bout d'un moment j'ai su que mes remarques n'étaient pas les bien venus , je vais vous donner quelques exemples:
Exemple 1 : Une scène dont je me rappel très bien alors que j'étais au primaire avec ma mère :
"Maman , comment savoir si quelque chose est vrai ou pas"
"On ne peut pas , il y a que Dieu qui le sait"
"Mais comment je peux parler à Dieu pour lui demander"
"Tu peux lui parler , il est partout , mais il ne te répondra pas ,on le verra tous quand on sera mort"
"Et on pourra lui demander tout ce qu'on veut"
"Oui , tout ce que tu veux"
"Bah alors pourquoi est ce que on vie , pourquoi est ce qu'on cherche, est ce qu'on va à l'école, il me suffit de mourir , et j'aurai une vie infini avec Dieu à lui demander tout, et il me répondra"
A cause de cette phrase j'ai eu droit à une discussion avec mon père et mon oncle et ma tante pour me dire que vivre c'est bien , et qu'il ne faut pas mourir , et comme je demandais pourquoi , j'ai été triplement grondé et on m'a fait promettre de ne pas redire de chose pareils.
Exemple 2 : C'est que j'avais la "mauvaise" habitude de toujours discuter avec les grand de trucs de grand , et toujours chercher la logique; et plusieurs fois je me suis fait gronder parce que je contre disais toutes les personnes qui avez un problème purement logique dans leurs raisonnements et que on ne contre disait pas les grands , et surtout quand c'était des invités.
Exemple 3 : Je n'ai jamais réellement eu de problèmes de mauvaises notes jusqu'à aujourd'hui , mais j'ai toujours eu une certaine intuition par rapport aux notions abstraites , et à chaque nouveau cours (surtout en maths et en physique) il suffisait que le prof donne les définitions aux collège pour que je déduise très rapidement les propriété qui en découle qui me paraissaient comme des choses allant de soi et je ne comprenait même pas pourquoi on les répétait et on demandait de les apprendre. Tellement que j'ai passer la cinquième à entendre dire que je faisait les programmes avec des profs pendant l'été , et on me croyait pas quand je disais que je n'ai jamais fait de cours particuliers.
Tout ça m'a amené petit à petit à me LA FERMER ! en classe , je ne parle plus sauf si on m’interroge (il y a eu une exception qui m'avait fait du bien mais ce n'est plus le cas) , pendant les discussions avec n'importe qui , je ne donne qu'un minuscule bout de ma pensé , celui le plus con , je ne contredis plus à l'orale sauf lorsque je suis vraiment indigné par ce qui a été dit ; je me parle à moi même dans ma tête et analyse les gens , corrige leur raisonnements mais rien ne sort de ma bouche. Je ne dis plus ce que je ressens , je garde tout pour moi (j'ai tenté d'écrire , mais j'avais trop peur que quelqu'un les trouve alors j'ai tout brûlé). Et donc ce silence commence à peser sur mes relations , je n'arrive plus à discuter avec quelqu'un, je rejette la plupart des gens car je me sens incompris, et je me suis construit un masque qui fait que quelqu'un d’extérieur me voit heureux et épanoui , ce qui me permet de ne pas me voir poser des questions de la part des gens qui ne comprendraient pas. Là je sature , à la moindre chose qui se passe j'ai les larmes aux yeux mais je n'arrive pas à évacuer.
Là j'ai l'impression d'avoir écrit un truc trop grand , donc si tu as eu le courage de tout lire d'abord merci , et j'attends ta réponse ou ton avis.
MAITC
Dernière édition par MAITC le Mar 13 Sep 2011 - 19:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le silence
Je pense que tu n'es pas le seul dans ce cas sur ce forum, je crois qu'ils appellent ça l'effet caméléon. De mon côté, je n'ai jamais réussi à "la fermer" mais je comprends tout à fait ce que tu ressens ainsi que cette peur qu'on trouve tes écrits.
As tu songé à participer aux rencontres de zèbres sur Lyon?
Je pense que pour retrouver assez confiance en toi pour pouvoir "l'ouvrir" il serait préférable d'y aller doucement et d'abord avec des gens qui ne vont pas te regarder comme ça: quand tu leur diras comment ça fonctionne dans ta tête.
As tu songé à participer aux rencontres de zèbres sur Lyon?
Je pense que pour retrouver assez confiance en toi pour pouvoir "l'ouvrir" il serait préférable d'y aller doucement et d'abord avec des gens qui ne vont pas te regarder comme ça: quand tu leur diras comment ça fonctionne dans ta tête.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Le silence
bonjours maitc
Etant à la fnac, je n'aurais pas le temps de te faire une réponse descente.
Mais grosse modo, vers l'age de 10ans je me suis enfermé dans un mutisme qui à perturbé mes parents, je ne disais tout simplement plus un mot (que ce soit à l'école ou ailleurs) , la raison en était simple, les gens ne font que gratter la surface des choses, tiennent pour aquis des certitudes, sont assis bien confortablement sur des vérités alors que moi je n'avais qu'une seule envie, appuyer sur le bouton siège éjectable.
Moi j'avais plein questions, voulais débattre, mettre en perpective, remettre en question et bien j'ai appris à garder ca pour moi. Dans leur petit esprit étriqué un enfant joue au gie geo ou à la poupée mais ne résonne pas et ne remet pas en cause des faits et des croyances .
Etant à la fnac, je n'aurais pas le temps de te faire une réponse descente.
Mais grosse modo, vers l'age de 10ans je me suis enfermé dans un mutisme qui à perturbé mes parents, je ne disais tout simplement plus un mot (que ce soit à l'école ou ailleurs) , la raison en était simple, les gens ne font que gratter la surface des choses, tiennent pour aquis des certitudes, sont assis bien confortablement sur des vérités alors que moi je n'avais qu'une seule envie, appuyer sur le bouton siège éjectable.
Moi j'avais plein questions, voulais débattre, mettre en perpective, remettre en question et bien j'ai appris à garder ca pour moi. Dans leur petit esprit étriqué un enfant joue au gie geo ou à la poupée mais ne résonne pas et ne remet pas en cause des faits et des croyances .
tyler- Messages : 621
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Le silence
Merci pour ta réponse Mélanie,
J'ai déjà fait des sortes de "test" pour essayer de "l'ouvrir" , mais devant l'incompréhension à laquelle je faisais face je me suis rétracté rapidement.
Pour les sortie , je serai intéresser , car ça permettrai aussi de rencontrer de nouvelles personnes, j'étais d'ailleurs en train de chercher le sujet :p . Mais j'attends de trouver le courage et le temps et de trouver où faire un bilan, pour être sur de ce que je suis.
J'ai déjà fait des sortes de "test" pour essayer de "l'ouvrir" , mais devant l'incompréhension à laquelle je faisais face je me suis rétracté rapidement.
Pour les sortie , je serai intéresser , car ça permettrai aussi de rencontrer de nouvelles personnes, j'étais d'ailleurs en train de chercher le sujet :p . Mais j'attends de trouver le courage et le temps et de trouver où faire un bilan, pour être sur de ce que je suis.
Invité- Invité
Re: Le silence
Tyler , tu décris exactement ce que j'ai vécu. Je trouvais que personne ne se posait ces questions qui paraissaient tellement évidente sur les limites des choses , la réalité , ...
J'ai comme je le suppose pour toi aussi subi , quand tu posais ces questions, les "Tu es trop petit pour ça" , "vas jouer avec les autres et laisse nous" ou celui qui m’énervait le plus : "je ne t’expliquerai pas , tu es trop jeune pour comprendre, alors va faire autre chose"...
J'ai comme je le suppose pour toi aussi subi , quand tu posais ces questions, les "Tu es trop petit pour ça" , "vas jouer avec les autres et laisse nous" ou celui qui m’énervait le plus : "je ne t’expliquerai pas , tu es trop jeune pour comprendre, alors va faire autre chose"...
Invité- Invité
Re: Le silence
Si le masque devient trop petit pour tenir dedans, c'est que tu peux le décoller petit à petit, ou bien l'enlever.
Effet caméléon, oui, évoqué dans d'autres topics ici.
Et inhibition peut-être ?
Petite trouille avant de retirer ce masque, qui provoque la saturation, ou qui ets provoquée par elle, les deux sens se valent. ^^
Paradoxe.
Mais c'est bon signe lorsque ça fait peur ou un peu mal à l'âme: c'est que le cocon s'ouvre ou est prêt. Un petit mauvais moment à passer juste avant, c'est ce que tu vis je dirais, mais ensuite une fois le pas franchi, soulagement de se sentir enfin déployé et à l'aise et on oublie cette tension qui précède.
Effet caméléon, oui, évoqué dans d'autres topics ici.
Et inhibition peut-être ?
Petite trouille avant de retirer ce masque, qui provoque la saturation, ou qui ets provoquée par elle, les deux sens se valent. ^^
Paradoxe.
Mais c'est bon signe lorsque ça fait peur ou un peu mal à l'âme: c'est que le cocon s'ouvre ou est prêt. Un petit mauvais moment à passer juste avant, c'est ce que tu vis je dirais, mais ensuite une fois le pas franchi, soulagement de se sentir enfin déployé et à l'aise et on oublie cette tension qui précède.
Invité- Invité
Re: Le silence
Au lycée moi aussi j'ai commencer à "la fermer".
J'étais seul à ma table appuyer contre le mur sur les deux pied de la chaise, j'attendais la fin de la journée.
J'en avais ras le bol de parler dans le vide, j'étais trop décalé.
Je suis allé au bac pro mais on peut dire que mes études m'ont paru longues... Très longues...
J'étais seul à ma table appuyer contre le mur sur les deux pied de la chaise, j'attendais la fin de la journée.
J'en avais ras le bol de parler dans le vide, j'étais trop décalé.
Je suis allé au bac pro mais on peut dire que mes études m'ont paru longues... Très longues...
Mister Magma- Messages : 46
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 51
Localisation : région parisienne Sud
Re: Le silence
Kara a écrit:Si le masque devient trop petit pour tenir dedans, c'est que tu peux le décoller petit à petit, ou bien l'enlever.
Effet caméléon, oui, évoqué dans d'autres topics ici.
Et inhibition peut-être ?
Petite trouille avant de retirer ce masque, qui provoque la saturation, ou qui ets provoquée par elle, les deux sens se valent. ^^
Paradoxe.
Mais c'est bon signe lorsque ça fait peur ou un peu mal à l'âme: c'est que le cocon s'ouvre ou est prêt. Un petit mauvais moment à passer juste avant, c'est ce que tu vis je dirais, mais ensuite une fois le pas franchi, soulagement de se sentir enfin déployé et à l'aise et on oublie cette tension qui précède.
Il n'y a pas tellement d’inhibition puisque je laisse mes idées fuser dans tous les sens, mais je les bloque à l'intérieur de ma tête.
J’espère que tu as raison et que tout le papillon sortira de sa coquille , mais j'ai l'impression que tant que je suis face à un mur d’incompréhension je ne pourrai pas enlever ce masque; est ce que pour toi c'est du vécu ?
Je vois aussi que toi aussi tu bute sur problèmes cyclique ( a qui donne b qui donne c ... qui donne a et les cycle ne s'arrête pas sans savoir qui a provoqué quoi ... bon là je m'égare , je m'arrête :p )
En tout cas merci pour ta réponse.
Invité- Invité
Re: Le silence
Mister Arnaque a écrit:Au lycée moi aussi j'ai commencer à "la fermer".
J'étais seul à ma table appuyer contre le mur sur les deux pied de la chaise, j'attendais la fin de la journée.
J'en avais ras le bol de parler dans le vide, j'étais trop décalé.
Je suis allé au bac pro mais on peut dire que mes études m'ont paru longues... Très longues...
Bah je sais ce que c'est , dès que je pouvais je me mettais dos au mur et mettais mes pieds sur la chaise devant , à réfléchir à tout et à rien , jusqu'à ce que le prof me tombe dessus.
Invité- Invité
Re: Le silence
Ah non moi il disait plus rien.
La dernière année, j'ai pas ouvert un bouquin, j'allais seulement aux cours de dessin.
Finalement je pense que la solution idéale, c'est le CNED.
Toi et ton correcteur, le reste : basta !
La dernière année, j'ai pas ouvert un bouquin, j'allais seulement aux cours de dessin.
Finalement je pense que la solution idéale, c'est le CNED.
Toi et ton correcteur, le reste : basta !
Mister Magma- Messages : 46
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 51
Localisation : région parisienne Sud
Re: Le silence
Tiens ça me rappelle moi, ce que tu racontes, MAITC
J'avais des parents plutôt enclins à répondre à mes questions, quelles qu'elles soit, mais c'est l'école/le collège/le lycée, les autres personnes et ma timidité qui ont fini par me rendre muette.
Heureusement, ça a commencé à disparaître avec l'âge, et même si maintenant j'ai encore le réflexe de retenir pas mal de trucs, dans l'ensemble j'arrive à exister un peu plus qu'avant. Je pense que c'est venu grâce à ma vie professionnelle, dans laquelle j'étais parfois obligée d'échanger avec les gens et de donner mon avis pour faire avancer un projet... Mais ça a pris du temps !
Tout ça pour dire que ce n'est pas une fatalité, et qu'avec l'expérience on finit par trouver des moyens d'évacuer ses pensées, même si évidemment tout dépend toujours de l'interlocuteur, du sujet, etc...
Et remets-toi à écrire ! Ça soulage, bien, quand même
Si tu as peur que quelqu'un tombe sur tes écrits, crée-toi un journal privé en ligne, auquel personne ne peut accéder...
J'avais des parents plutôt enclins à répondre à mes questions, quelles qu'elles soit, mais c'est l'école/le collège/le lycée, les autres personnes et ma timidité qui ont fini par me rendre muette.
Heureusement, ça a commencé à disparaître avec l'âge, et même si maintenant j'ai encore le réflexe de retenir pas mal de trucs, dans l'ensemble j'arrive à exister un peu plus qu'avant. Je pense que c'est venu grâce à ma vie professionnelle, dans laquelle j'étais parfois obligée d'échanger avec les gens et de donner mon avis pour faire avancer un projet... Mais ça a pris du temps !
Tout ça pour dire que ce n'est pas une fatalité, et qu'avec l'expérience on finit par trouver des moyens d'évacuer ses pensées, même si évidemment tout dépend toujours de l'interlocuteur, du sujet, etc...
Et remets-toi à écrire ! Ça soulage, bien, quand même
Si tu as peur que quelqu'un tombe sur tes écrits, crée-toi un journal privé en ligne, auquel personne ne peut accéder...
ikg- Messages : 96
Date d'inscription : 06/09/2011
Age : 45
Localisation : Paris
Re: Le silence
MAITC a écrit: j'ai l'impression que tant que je suis face à un mur d’incompréhension je ne pourrai pas enlever ce masque; est ce que pour toi c'est du vécu ?
Positif pour le vécu. ^^
Et à plusieurs reprises, parfois bout par bout, parfois un pan entier ou le masque en un coup.
Parce qu'après on s'aperçoit que cela vaut pour d'autres choses aussi, mais cela vient plus tard avec les années, ou pas seulement le comportement et que donc le masque recouvre aussi le reste du corps finalement, là où on ne pensait pas en porter: assez marrant à découvrir.
Le jour où j'en ai eu assez, j'ai décidé de retirer le masque que je me sentais obligée de porter. Parce que de toutes façons, même avec, les gens sont incompréhensifs... Alors autant les laisser entre eux si besoin, et vivre son propre truc à sa façon. et là, là... Les choses deviennent enfin naturelles et simples pour soi-même, car on fonctionne enfin à son rythme, à sa façon, avec ses propres idées, etc... On se dérouille, se déroule, on explore et s'étonne de ce qui apparaît, mais c'est toujours amplifiant et là c'est le bonheur de se sentir "grandir" comme un enfant qui découvre la marche, les mots, les escaliers... quelques bleus en tombant, mais on repart ensuite à la découverte, et on maîtrise mieux.
C'est comme de repousser les limites, celles qui arrêtent les gens autour et nous stoppent nous aussi parce qu'on porte le même masque que les voisins autour.
Et en enlevant le masque, on s'aperçoit que la limite ne nous arrête pas nous, contrairement aux autres. Alors, hop, exploration et recherche des prochaines limites.
Qui elles-mêmes deviennent ensuite "petites" et étroites, bloquent d'autres gens, incompréhension...
Alors re-hop, re-retirer le masque pour voir dessous, et re-partir explorer après les limites du cocon dont on se dépouille.
Chaque fois, tu as raison, je ne l'avais pas appréhendé tiens, c'est intéressant... chaque fois incompréhension.
Chaque fois bonheur de passer outre et de lâcher pour partir quand même dans son propre truc, où l'on a tant à découvrir. Vivifiant et bouffée d'oxygène de se dérouler les membres ankylosés.
Merci MAITC pour cette belle et si juste découverte.
Invité- Invité
Re: Le silence
Desproges disait que l'on pouvait rire de tout mais pas avec n'importe qui. De même, on peut parler de tout mais pas avec n'importe qui.
Un jour, tu trouveras des gens avec lesquels tu pourra discuter de ce qui t'intéresse, dans un entourage que tu créeras et qui te correspondra.
En attendant, je plussoie Ikeagirl. J'ai un blog protégé par un mot de passe et qui me sert de journal "pour donner forme".
Aussi, entre ce qui intéresse les autres et ce qui t'intéresse, il faut parfois choisir."Avoir des sujets d'intérêt à soi" sur lesquels on est le seul à plancher et "avec des sujets partageables" pour papoter.
Un jour, tu trouveras des gens avec lesquels tu pourra discuter de ce qui t'intéresse, dans un entourage que tu créeras et qui te correspondra.
En attendant, je plussoie Ikeagirl. J'ai un blog protégé par un mot de passe et qui me sert de journal "pour donner forme".
Aussi, entre ce qui intéresse les autres et ce qui t'intéresse, il faut parfois choisir."Avoir des sujets d'intérêt à soi" sur lesquels on est le seul à plancher et "avec des sujets partageables" pour papoter.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Le silence
Plus ou moins pareil que jmd...
Mais vu que j ai mis 3 plombes a écrire sur ma tablette, je poste quand même
Quand le silence devient trop pesant, c est qu il est temps de le briser.
Bien sur, tu prends le risque d être jugé, et tu le seras parfois par des esprits etriqués et fermés.
Je crois au en vieillissant ma pus grande surprise a été de me rendre compte au au final, il n y a pas tant d hostilité que je croyais, au en général, les autres peuvent te laisser être ce que tu es, si seulement tu leur montres.
J ai passé ma jeunesse bien cachee derrière mon masque. Quelque chose entre la peur bleue d être rejetée et la certitude arrogante d avoir plus de hauteur de vue. Entre le sentiment d être la plus nulle ou d être meilleure, mais jamais pareil. C était aussi une fierté interieure: jamais pareille, surtout pas pareille!
Des gens qui sont prêts a t entendre pour ce que tu es, il y en a. Peut être, sans doute ici mais aussi ailleurs.
Il faut apprendre a les trouver, a les deviner, a les choisir. Et peut être aussi a les approcher avec douceur, a ne s ouvrir qu'a bon escient.
Ça prend du temps et de l énergie. Mais tu ne peux pas t arrêter de chercher sous prétexte que certains ont refuse de répondre a tes questions. Ni rester seul indéfiniment.Ni étouffer a petit feu sous le masque de la conformité.
Alors tant pis, il faut y aller et l enlever. Il y aura un bon paquet de baffes dans la gueule . Et puis quelques sourires...
Mais vu que j ai mis 3 plombes a écrire sur ma tablette, je poste quand même
Quand le silence devient trop pesant, c est qu il est temps de le briser.
Bien sur, tu prends le risque d être jugé, et tu le seras parfois par des esprits etriqués et fermés.
Je crois au en vieillissant ma pus grande surprise a été de me rendre compte au au final, il n y a pas tant d hostilité que je croyais, au en général, les autres peuvent te laisser être ce que tu es, si seulement tu leur montres.
J ai passé ma jeunesse bien cachee derrière mon masque. Quelque chose entre la peur bleue d être rejetée et la certitude arrogante d avoir plus de hauteur de vue. Entre le sentiment d être la plus nulle ou d être meilleure, mais jamais pareil. C était aussi une fierté interieure: jamais pareille, surtout pas pareille!
Des gens qui sont prêts a t entendre pour ce que tu es, il y en a. Peut être, sans doute ici mais aussi ailleurs.
Il faut apprendre a les trouver, a les deviner, a les choisir. Et peut être aussi a les approcher avec douceur, a ne s ouvrir qu'a bon escient.
Ça prend du temps et de l énergie. Mais tu ne peux pas t arrêter de chercher sous prétexte que certains ont refuse de répondre a tes questions. Ni rester seul indéfiniment.Ni étouffer a petit feu sous le masque de la conformité.
Alors tant pis, il faut y aller et l enlever. Il y aura un bon paquet de baffes dans la gueule . Et puis quelques sourires...
cloz- Messages : 12
Date d'inscription : 11/09/2011
Localisation : finistere sud
Re: Le silence
Je pense que chacun a un chemin qu'il doit suivre/inventer. Et que c'est vraiment important qu'il le suive/inventer. Et que c'est à lui de le préserver/protéger.
Cela n'empêche pas de croiser les chemins des autres et de "compagnonner".
Cela n'empêche pas de croiser les chemins des autres et de "compagnonner".
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Le silence
En tout cas merci à tous pour ces réponses
@Mister arnaque : Non moi je pouvais jamais rêvasser tranquillement parce que j'ai toujours était dans de petites classes, jamais plus de 22, et souvent en demi groupe alors dur de rester invisible .
@ikeagirl : mais parents aussi répondais à mes questions , mais il considérais que celle qu'ils jugeaient "pertinentes" ou "utiles" (ce qui veut dire pour eux qui pourrait m'aider à l'école.
@kara : Souvent que je décide de sauter le pas , je me dis :"et alors , j'enlèverai peut être mon masque, mais les gens ne me comprendront pas pour autant , et je me sentirai toujours aussi seul , donc à quoi bon leur montrer me montrer ma forme la plus vulnérable au risque de me blesser encore? c'est du perdant / perdant " donc je me bloque.
@jmd : ce qui pèse le plus ce n'est pas de parler de n'importe quel sujet , mais seulement d'exprimer ce que je ressens au fond de moi à quelqu'un qui me regardera pas comme ça où qui me fera des "oui , je vois" alors qu'il ne voit absolument rien.
Je pense que je vais me faire un pti blog moi aussi histoire de voir ce que ça donne.
@cloz : merci d'avoir posté quand même car je suis étonner (alors que je n'ai découvert le concept de zèbre que il y a moins de deux semaines) que je me retrouve totalement dans ce que tu dis. Je sais que c'est juste une manière de me rassurer , mais à chaque échec relationnel que j’essuie , et que je me retrouvais seul je me disais : "Tu sais que à l'intérieur de toi tu as quelque chose qu'il n'ont pas , tu sais que tu n'est pas comme eux , et tant mieux tu n'es pas un mouton , et tu n'as pas besoin d'être avec eux parce que tu vois et ressens des choses qu'ils ne voient pas , alors ne t'en fait pas, tu n'as pas besoin d'eux"
@Mister arnaque : Non moi je pouvais jamais rêvasser tranquillement parce que j'ai toujours était dans de petites classes, jamais plus de 22, et souvent en demi groupe alors dur de rester invisible .
@ikeagirl : mais parents aussi répondais à mes questions , mais il considérais que celle qu'ils jugeaient "pertinentes" ou "utiles" (ce qui veut dire pour eux qui pourrait m'aider à l'école.
@kara : Souvent que je décide de sauter le pas , je me dis :"et alors , j'enlèverai peut être mon masque, mais les gens ne me comprendront pas pour autant , et je me sentirai toujours aussi seul , donc à quoi bon leur montrer me montrer ma forme la plus vulnérable au risque de me blesser encore? c'est du perdant / perdant " donc je me bloque.
@jmd : ce qui pèse le plus ce n'est pas de parler de n'importe quel sujet , mais seulement d'exprimer ce que je ressens au fond de moi à quelqu'un qui me regardera pas comme ça où qui me fera des "oui , je vois" alors qu'il ne voit absolument rien.
Je pense que je vais me faire un pti blog moi aussi histoire de voir ce que ça donne.
@cloz : merci d'avoir posté quand même car je suis étonner (alors que je n'ai découvert le concept de zèbre que il y a moins de deux semaines) que je me retrouve totalement dans ce que tu dis. Je sais que c'est juste une manière de me rassurer , mais à chaque échec relationnel que j’essuie , et que je me retrouvais seul je me disais : "Tu sais que à l'intérieur de toi tu as quelque chose qu'il n'ont pas , tu sais que tu n'est pas comme eux , et tant mieux tu n'es pas un mouton , et tu n'as pas besoin d'être avec eux parce que tu vois et ressens des choses qu'ils ne voient pas , alors ne t'en fait pas, tu n'as pas besoin d'eux"
Invité- Invité
Re: Le silence
MAITC a écrit:Souvent que je décide de sauter le pas , je me dis :"et alors , j'enlèverai peut être mon masque, mais les gens ne me comprendront pas pour autant , et je me sentirai toujours aussi seul , donc à quoi bon leur montrer me montrer ma forme la plus vulnérable au risque de me blesser encore? c'est du perdant / perdant " donc je me bloque.
Tu crois que j'ai fait quoi pendant des années ? ^^
D'autant que parfois, ce n'est pas toujours forcément compatible avec l'environnement proche. Parfois problématique, lorsque des sujets arrivent sur la table, je ne sais jamais ce que je peux me permettre de dire ou non, sans risque de heurter trop les conceptions des gens proches... Dévoiler, ne pas dévoiler... Jusqu'où aller... Pas toujours simple.
Tu peux être toi, vraiment toi. Et ne dévoiler que ce que tu veux aux autres.
A toi de choisir la dose selon les gens et les lieux.
Si tu n'es pas en pleine puissance tout le temps, pas grave, ce sera toujours toi, si du moins tu l'es et que tu développes, laisse agir le reste du temps.
En fait, tu peux trouver un mode de fonctionnement quelconque. Certains se taisent mais réfléchissent et discutent avec ceux qui le peuvent. Moi j'ai fait le choix de parler en mode normal (ou le normal que j'arrive à faire), et lorsque c'est possible avec d'autres, eh bien j'ouvre un peu mes fenêtres, mais c'est rare que je puisse le faire entièrement. Par contre, de pouvoir me lancer, quitte à le faire en solo dans mon coin sur els sujets qui m'intéressent, et de la façon qui me convient, voilà ce qui m'a décollé les ailes.
On pourrait dire "voler en mode furtif, en cachette" et replier ses ailes le reste du temps lorsqu'on côtoie du monde qui ne comprendrait pas, ou n'accepterait pas la différence. Ici aussi, je ne déploie largement pas tout, à dire vrai. J'essaye de ne pas trop heurter sur certaines choses, mais c'est pas toujours évident. Mais il faut bel et bien déployer pour ne plus se sentir à l'étroit. Parfois devant les gens, parfois en solo. Un peu comme dit jmd d'ailleurs, c'est important.
Invité- Invité
Re: Le silence
Cette petite voix intérieure qui te dit que tu ne peux pas être compris, que tu es différent, que c'est une richesse qui se paye et que tant pis pour les autres s'ils ne sont pas capables de voir...
Pour mon cas en tout cas, c'était la voix de la lâcheté et de la bonne excuse, la voix qui dit encore "c'est la faute des autres".
Voler en mode furtif, en voilà une bonne idée soufflée par Kara !
Pour ma part, il m'a fallu un bon moment pour admettre que mes "facilités" intellectuelles ne valaient pas grand chose si elles ne s'accompagnaient pas de compétences sociales, lesquelles m'ont longtemps fait défaut !
C'est tellement plus facile de se mettre dans un coin, d'observer, de disséquer, d'analyser, d'être la bonne oreille, la bonne épaule, mais toujours détachée, jamais elle même dans l'action.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai eu parmi la foule obligée des "connaissances", un seul ou deux grand max ami avec lequel je pouvais réellement partager, m'ouvrir. C'est assez. Du moins ça l'a toujours été pour moi, l'intensité remplaçant avantageusement la quantité.
Ces "uniques" m'ont parfois gravement manqué quand ils ont fait défaut, quand partout ou je regardais il n'y avait pas d'écho. Ca m'est arrivé et ça m'a rendu un peu folle, un peu plus fragile.
En revanche, j'ai eu la chance de faire des études où les pairs étaient nombreux, où je n'étais plus à coté mais dedans.
Il faut se faire aux dents de scie et garder les yeux et le coeur ouvert.
Pour mon cas en tout cas, c'était la voix de la lâcheté et de la bonne excuse, la voix qui dit encore "c'est la faute des autres".
Voler en mode furtif, en voilà une bonne idée soufflée par Kara !
Pour ma part, il m'a fallu un bon moment pour admettre que mes "facilités" intellectuelles ne valaient pas grand chose si elles ne s'accompagnaient pas de compétences sociales, lesquelles m'ont longtemps fait défaut !
C'est tellement plus facile de se mettre dans un coin, d'observer, de disséquer, d'analyser, d'être la bonne oreille, la bonne épaule, mais toujours détachée, jamais elle même dans l'action.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai eu parmi la foule obligée des "connaissances", un seul ou deux grand max ami avec lequel je pouvais réellement partager, m'ouvrir. C'est assez. Du moins ça l'a toujours été pour moi, l'intensité remplaçant avantageusement la quantité.
Ces "uniques" m'ont parfois gravement manqué quand ils ont fait défaut, quand partout ou je regardais il n'y avait pas d'écho. Ca m'est arrivé et ça m'a rendu un peu folle, un peu plus fragile.
En revanche, j'ai eu la chance de faire des études où les pairs étaient nombreux, où je n'étais plus à coté mais dedans.
Il faut se faire aux dents de scie et garder les yeux et le coeur ouvert.
cloz- Messages : 12
Date d'inscription : 11/09/2011
Localisation : finistere sud
Re: Le silence
Pour ma part, pendant longtemps, pour cacher mon monde intérieur, j'ai construit plusieurs masques, un pour chaque situation ou personne ...
Mon côté caméléon m'a permis de me 'conformer' surper bien pour que personne ne puisse se rendre compte de ce qui se passait à l'intérieur.
Emotions cadnassées, carapace blindée...
Bref ça a tenu pendant 30 ans.
Pour le meoment j'apprend à vivre, à un peu lacher prise et je me rends compte que dans les queqlues échanges que j'ai avec des Zèbres, je n'ai plus l'impression d'un décalage entre ce que je leur dis et leur réponse !
Aujourd'hui, quelques personnes (les vrais proches, ceux que j'ai envie de garder commes amis pour le futur) apprennent à me découvrir sous mon vrai jour... Y allant petit à petit, ils ne se noient pas et sont plutôt ouvert !
Les autres, ils ont l'air content avec mon masque et comme ce n'est pas un effort de le laisser, je le laisse avec eux !!!
Je me sens 10000 fois mieux depuis que je laisse tomber mes masques avec les personnes que je choisis ...
Bon chemin !
Mon côté caméléon m'a permis de me 'conformer' surper bien pour que personne ne puisse se rendre compte de ce qui se passait à l'intérieur.
Emotions cadnassées, carapace blindée...
Bref ça a tenu pendant 30 ans.
Pour le meoment j'apprend à vivre, à un peu lacher prise et je me rends compte que dans les queqlues échanges que j'ai avec des Zèbres, je n'ai plus l'impression d'un décalage entre ce que je leur dis et leur réponse !
Aujourd'hui, quelques personnes (les vrais proches, ceux que j'ai envie de garder commes amis pour le futur) apprennent à me découvrir sous mon vrai jour... Y allant petit à petit, ils ne se noient pas et sont plutôt ouvert !
Les autres, ils ont l'air content avec mon masque et comme ce n'est pas un effort de le laisser, je le laisse avec eux !!!
Je me sens 10000 fois mieux depuis que je laisse tomber mes masques avec les personnes que je choisis ...
Bon chemin !
Kméléon- Messages : 198
Date d'inscription : 11/08/2011
Age : 52
Localisation : Kraainem Belgique
Re: Le silence
Je commence egalement a perdre mon masque et je me sens soulage, apaise vraiment. Ce n'est pas toujours facile mais la plupart du temps cela fonctionne bien avec les inconnues!! Parce qu'avec les gens qui me connaissent d'avant, ce n'est pas la meme chose. La force de l'habitude surement. Tente dans la rue avec des inconnues, en course, dans des situations sans consequences sur tes relations sociales proches et tu seras surpris du resultat. Le gens sont plutot positifs et sympas. Jette toi a l'eau dans des situations ou il n'y a rien a perdre et la peur s'effacera au fur et a mesure que tu prendras confiance en toi.
Hop demain chez le boucher! (Generalement il m'offre un steak gratuit par ce qu'il m'aime bien )
Hop demain chez le boucher! (Generalement il m'offre un steak gratuit par ce qu'il m'aime bien )
Wiwi- Messages : 57
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 41
Localisation : Brisbane Australie
Re: Le silence
Les masques, j'ai appris à vivre sans, au bout d'un moment j'en est eu marre.
Depuis que je me sens zèbre, je vais beaucoup mieux, j'ai fait mon coming out.
(Je vais passer mon bilan pour être sur)
J'en parle librement (alors forcément y'en a avec qui tu ne peux pas du tout en parler, mais bon ceux-là de toute façon je leur parle que de la pluie et du beau temps).
Bref les masques, je trouve que ça aide pas à aller bien, parce qu'au final personne ne te connaît vraiment.
Je trouve ça triste.
Depuis que je me sens zèbre, je vais beaucoup mieux, j'ai fait mon coming out.
(Je vais passer mon bilan pour être sur)
J'en parle librement (alors forcément y'en a avec qui tu ne peux pas du tout en parler, mais bon ceux-là de toute façon je leur parle que de la pluie et du beau temps).
Bref les masques, je trouve que ça aide pas à aller bien, parce qu'au final personne ne te connaît vraiment.
Je trouve ça triste.
Mister Magma- Messages : 46
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 51
Localisation : région parisienne Sud
Re: Le silence
Bonjour MAITC,
ton message me touche beaucoup et me renvoie à mon propre vécu. J'ai eu de très mauvaises expériences des quelques fois où enfant j'ai osé ouvrir la bouche pour dire ce que je pensais vraiment. Alors forcément ça incite à ne plus rien dire et à se renfermer en soi. Pourtant mes pensées étaient toujours là (même pire je crois avec le recul), et les autres devaient bien les sentir vu que me taire ne m'a pas aidé à m’intégrer.
J'ai mis très longtemps à cicatriser suffisamment certaines choses pour oser avoir à nouveau envie de m'ouvrir en vérité et sortir de ma caverne. J'ai beaucoup avancée, et même si le chemin est loin d'être finit (le sera t'il un jour ?) il y a du progrès. Parfois j'ose, dans certains groupes où je me sens un peu plus en confiance à oser avancer un peu ce que je pense, surtout quand certaines inepties me révoltent vraiment. Il y a d'autres lieux où j'ai choisit consciemment de continuer à me taire pour ne pas me faire rejeter. ->J'aime bien ton idée du mode furtif Kara, même si c'est pas évident à mettre en place, les vieilles peurs ressortent régulièrement, même ici sur le forum...
Je crois MAITC qu'il ne faut pas te focaliser sur ce que tu n'arrives pas à faire, mais plutôt sur tes progrès. Comme certains l'ont dis, prendre conscience de ce silence et des frustrations qu'il t'impose, c'est déjà une sacrée étape.
Tu peux aussi essayer de chercher les cotés positifs de ce mutisme. Certes tu t'exprimes peu et cela est très frustrant de ne pas pouvoir échanger avec la profondeur que l'on souhaiterait; mais je me suis rendu compte par exemple pour ma part de la capacité d'écoute que j'ai développée en retour. Quand j'observe un groupe discuter, je suis capable d'écouter bien des choses entres les phrases, et je devine beaucoup à partir de peu. Il y a beaucoup de choses dont je suis au courant sans pour autant qu'on me les ai explicitement dites. (Bon le résultat c'est que je me retrouve souvent à jouer les psychologues pour tout le monde alors qu'il n'y a personne pour le faire pour moi.)
J'ai encore jamais fais de rencontre Zèbres (moi et un troupeau ça a toujours fait 1milliard pour l'instant!) mais j'aimerai bien tenter. J'ai vu que tu es sur Lyon, si tu veux essayer de participer à une des rencontres dis toi que tu ne serais pas le seul nouveau.
ton message me touche beaucoup et me renvoie à mon propre vécu. J'ai eu de très mauvaises expériences des quelques fois où enfant j'ai osé ouvrir la bouche pour dire ce que je pensais vraiment. Alors forcément ça incite à ne plus rien dire et à se renfermer en soi. Pourtant mes pensées étaient toujours là (même pire je crois avec le recul), et les autres devaient bien les sentir vu que me taire ne m'a pas aidé à m’intégrer.
J'ai mis très longtemps à cicatriser suffisamment certaines choses pour oser avoir à nouveau envie de m'ouvrir en vérité et sortir de ma caverne. J'ai beaucoup avancée, et même si le chemin est loin d'être finit (le sera t'il un jour ?) il y a du progrès. Parfois j'ose, dans certains groupes où je me sens un peu plus en confiance à oser avancer un peu ce que je pense, surtout quand certaines inepties me révoltent vraiment. Il y a d'autres lieux où j'ai choisit consciemment de continuer à me taire pour ne pas me faire rejeter. ->J'aime bien ton idée du mode furtif Kara, même si c'est pas évident à mettre en place, les vieilles peurs ressortent régulièrement, même ici sur le forum...
Je crois MAITC qu'il ne faut pas te focaliser sur ce que tu n'arrives pas à faire, mais plutôt sur tes progrès. Comme certains l'ont dis, prendre conscience de ce silence et des frustrations qu'il t'impose, c'est déjà une sacrée étape.
Tu peux aussi essayer de chercher les cotés positifs de ce mutisme. Certes tu t'exprimes peu et cela est très frustrant de ne pas pouvoir échanger avec la profondeur que l'on souhaiterait; mais je me suis rendu compte par exemple pour ma part de la capacité d'écoute que j'ai développée en retour. Quand j'observe un groupe discuter, je suis capable d'écouter bien des choses entres les phrases, et je devine beaucoup à partir de peu. Il y a beaucoup de choses dont je suis au courant sans pour autant qu'on me les ai explicitement dites. (Bon le résultat c'est que je me retrouve souvent à jouer les psychologues pour tout le monde alors qu'il n'y a personne pour le faire pour moi.)
J'ai encore jamais fais de rencontre Zèbres (moi et un troupeau ça a toujours fait 1milliard pour l'instant!) mais j'aimerai bien tenter. J'ai vu que tu es sur Lyon, si tu veux essayer de participer à une des rencontres dis toi que tu ne serais pas le seul nouveau.
Re: Le silence
Merci pour vos réponses , pour la plupart , je me reconnais dans vos messages car j'ai l'impression que vos expériences sont à la fois très similaire mais reste totalement unique .
Pour l'instant, je viens de découvrir qu'il ne sert à rien d'essayer d'aller vers les autres, car on essaie toujours de se déformer pour être accepté. Il faut rester soit même , faire ce que l'on veut . Et c'est en étant seul et libre que l'on rayonne de puissance , et non pas en suivant un instinct grégaire pour se sentir protéger (Merci Nietzsche ) . Et c'est en faisant ainsi que paradoxalement on attire les gens vers nous et que ces personnes sont celles qui vont réellement chercher à te connaître , et je pourrai m'exprimer sans avoir à me déformer car on est en position de s'imposer et non de vouloir s'intégrer.
Et je m'en fout , j'ai écrit ça à chaud , je relis pas (ah mais quel flemmard ) , et si j'ai raconté n'importe quoi vous me le dirai de toute manière ...
Pour l'instant, je viens de découvrir qu'il ne sert à rien d'essayer d'aller vers les autres, car on essaie toujours de se déformer pour être accepté. Il faut rester soit même , faire ce que l'on veut . Et c'est en étant seul et libre que l'on rayonne de puissance , et non pas en suivant un instinct grégaire pour se sentir protéger (Merci Nietzsche ) . Et c'est en faisant ainsi que paradoxalement on attire les gens vers nous et que ces personnes sont celles qui vont réellement chercher à te connaître , et je pourrai m'exprimer sans avoir à me déformer car on est en position de s'imposer et non de vouloir s'intégrer.
Et je m'en fout , j'ai écrit ça à chaud , je relis pas (ah mais quel flemmard ) , et si j'ai raconté n'importe quoi vous me le dirai de toute manière ...
Invité- Invité
Re: Le silence
Il y a :
- Ce qu'on sait de soi que les autres ignorent
- Ce qu'on sait de soi que les autres connaissent
- Ce qu'on ignore de soi que les autres connaissent
- Ce qu'on ignore de soi que les autres ignorent
Inutile de cacher aux autres notre vrai nature, car il est dommage de passer à coté de gens qui nous estiment.
Etre fidèle à soi-même c'est prendre le risque de décevoir des gens qu'on pensait estimables.
Se dévoiler c'est s'ouvrir sur le monde, on n'est jamais déçu quand on est capable de se regarder dans la glace et de se voir tel qu'on est.
(putain c'est beau ce que je viens d'écrire !)
Ah oui mon adage préféré : si on se lance pas des fleurs, personne le fera pour nous.
- Ce qu'on sait de soi que les autres ignorent
- Ce qu'on sait de soi que les autres connaissent
- Ce qu'on ignore de soi que les autres connaissent
- Ce qu'on ignore de soi que les autres ignorent
Inutile de cacher aux autres notre vrai nature, car il est dommage de passer à coté de gens qui nous estiment.
Etre fidèle à soi-même c'est prendre le risque de décevoir des gens qu'on pensait estimables.
Se dévoiler c'est s'ouvrir sur le monde, on n'est jamais déçu quand on est capable de se regarder dans la glace et de se voir tel qu'on est.
(putain c'est beau ce que je viens d'écrire !)
Ah oui mon adage préféré : si on se lance pas des fleurs, personne le fera pour nous.
Mister Magma- Messages : 46
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 51
Localisation : région parisienne Sud
Re: Le silence
Le manque d'identite ou le "faux moi" cree de toutes pieces pour eviter les remarques (du style " tu es trop sensible", "tu vas trop vite, personne ne te suis", etc) pousse au silence. Ces identites semblent etre constituees par reaction a notre entourage et non par ecoute de notre moi (i.e. celui que l'on aimerait etre ou qui correspond a nos valeurs. L'idee serait de ne pas reagir mais de repondre aux remarques exterieurs et autres interactions sociales en fonction de nos valeurs centrales et peripheriques. La distinction entre reagir et repondre ce fait au niveau du processus cognitif qui vaengendrer notre reponse. Reagir est comme un reflexe, c'est ce masque, forge pendant des annees comme une muraille protectrice, en se murrant dans un silence, en aquiescant gentillement (peut etre trop)...
Repondre, c'est prendre le temps, ne pas reagir d'instinct, faire tomber cette muraille et changer son comportement. C'est ne plus paniquer et choisir consiemment qui l'on veut etre, quelle est notre identite.
Voila en resume ce que le silence m'inspire aujourd'hui.
Si d'autres zebres ont une experience a partager, je serais curieux de savoir comment leurs masques sont tombes et comment leur entourage a reagi a cette transformation.
Repondre, c'est prendre le temps, ne pas reagir d'instinct, faire tomber cette muraille et changer son comportement. C'est ne plus paniquer et choisir consiemment qui l'on veut etre, quelle est notre identite.
Voila en resume ce que le silence m'inspire aujourd'hui.
Si d'autres zebres ont une experience a partager, je serais curieux de savoir comment leurs masques sont tombes et comment leur entourage a reagi a cette transformation.
Wiwi- Messages : 57
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 41
Localisation : Brisbane Australie
Re: Le silence
@ Wiwi :
J'ai perçu-vu, ces derniers jours, que la plupart du temps "avant" mon silence était un silence de repli, une fuite, une protection. Un faux silence en quelque sorte. Ces jours-ci ça change. Mes silences sont davantage d'une autre qualité (je ne sais comment le dire autrement pour l'heure). Du silence de calme à l'intérieur, un non besoin de m'agiter à l'extérieur, ni d'exprimer quelque chose de spécial.
Et, petit à petit, je m'aperçois qu'il me vient des expressions qui sont issus de ce silence, et non de l'agitation intérieur.
Il y a aussi le silence que j'ai par exemple imposé hier à une personne, qui était comme hystérique face à moi, et je perdais mon fil intérieur... pour rester connectée à mon fil, j'ai délibérément détourné le regard (ce qui agaçait encore plus mon interlocuteur qui manifestement ne voulait pas que j'exprime ce que j'avais à dire et voulait m'ammener à jouer dans son jeu), puis j'ai dit, posément et énergiquement : je ne dis rien car j'ai perdu mon fil, et je veux pouvoir dire ce que j'ai à dire. Je suis resté ainsi un bon moment. Ça ne m'était jamais arrivé avant.
J'ai finalement pu dire ce que j'avais à dire, non pas pour avoir raison ou quoi ou qu'esse, mais parce que c'était nécessaire que j'exprime ce que je sentais vrai pour moi sans me laisser envahir par le délire émotionnel de mon interlocuteur.
C'était important, que je n'embarque pas moi aussi dans le mental et dans l'émotionnel. Que je reste bien ancrée en moi-même.
Une première, de l'inédit dans mon expérience, de m'autoriser à prendre mon temps et mon espace, alors qu'en face on me mettait manifestement sous pression pour me désaxer et me manipuler.
Cela m'interpelle et me rappelle ceci :Ces identites semblent etre constituees par reaction a notre entourage et non par ecoute de notre moi
J'ai perçu-vu, ces derniers jours, que la plupart du temps "avant" mon silence était un silence de repli, une fuite, une protection. Un faux silence en quelque sorte. Ces jours-ci ça change. Mes silences sont davantage d'une autre qualité (je ne sais comment le dire autrement pour l'heure). Du silence de calme à l'intérieur, un non besoin de m'agiter à l'extérieur, ni d'exprimer quelque chose de spécial.
Et, petit à petit, je m'aperçois qu'il me vient des expressions qui sont issus de ce silence, et non de l'agitation intérieur.
Il y a aussi le silence que j'ai par exemple imposé hier à une personne, qui était comme hystérique face à moi, et je perdais mon fil intérieur... pour rester connectée à mon fil, j'ai délibérément détourné le regard (ce qui agaçait encore plus mon interlocuteur qui manifestement ne voulait pas que j'exprime ce que j'avais à dire et voulait m'ammener à jouer dans son jeu), puis j'ai dit, posément et énergiquement : je ne dis rien car j'ai perdu mon fil, et je veux pouvoir dire ce que j'ai à dire. Je suis resté ainsi un bon moment. Ça ne m'était jamais arrivé avant.
J'ai finalement pu dire ce que j'avais à dire, non pas pour avoir raison ou quoi ou qu'esse, mais parce que c'était nécessaire que j'exprime ce que je sentais vrai pour moi sans me laisser envahir par le délire émotionnel de mon interlocuteur.
C'était important, que je n'embarque pas moi aussi dans le mental et dans l'émotionnel. Que je reste bien ancrée en moi-même.
Une première, de l'inédit dans mon expérience, de m'autoriser à prendre mon temps et mon espace, alors qu'en face on me mettait manifestement sous pression pour me désaxer et me manipuler.
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Le silence
MAITC a écrit:J'aimerai vous exposer quelque chose que j'ai vécu et vis encore et savoir si vous avez connu quelque chose de semblable : l'histoire de mon silence:
(.......) Là j'ai l'impression d'avoir écrit un truc trop grand , donc si tu as eu le courage de tout lire d'abord merci , et j'attends ta réponse ou ton avis.
MAITC
Ton témoignage, MAITC, m'a profondément touchée ce matin, à sa découverte. Je t'en remercie. Je ne puis te répondre que par mon propre témoignage.
Je n'ai jamais cru au Silence de Dieu, à plus forte raison parce qu'à l'âge de cinq ans, dans une situation d'abandonnisme et de solitude, j'ai réalisé la Présence bien-veillante de Quelqu'un de plus grand qui connaissait et comprenait mes silences et mes mots. L'absence de réponses de mes parents m'a poussée à chercher moi-même, toute seule, les réponses à mes questions. Livres, encyclopédies...
J'étais meilleure de classe pendant toute ma scolarité obligatoire. En décalage avec mes camarades, car j'étais sans cesse habitée par les questions de sens, de la vie et de la mort. A l'âge de onze ans, j'ai vécu une situation d'injustice qui m'a fait garder le silence pendant cinq ans, les cinq dernières années de ma scolarité. Ce qui signifie que je n'ouvrais plus du tout la bouche à l'école, sur son chemin, et que je m'isolais à la récréation avec un livre à la main. Mais j'ai commencé à écrire des poèmes, et un journal, j'ai découvert l'Ecriture qui m'accompagne toujours et m'a aidée à survivre. J'étais pour commencer en butte à la moquerie, et, me voyant si calme et sage, les profs (ils me l'ont avoué ces dernières années) me plaçaient dans le guépier pour calmer les turbulences. Et je n'ouvrais la bouche que lorsque la classe était menacé d'être punie si elle ne répondait pas à une question du prof. Je souffrais en silence, en classe et à la maison, développant une intériorité et un imaginaire qui m'ont permis de vivre et qui sont encore très présents aujourd'hui.
En dernière année d'école, une camarade s'est sentie poussée à venir vers moi, réalisant mon exclusion, et à découvert une part de mon jardin secret. J'avais écrit un poème prémonitoire sur une réconciliation qui aurait lieu au pied de la Montagne Sainte-Victoire, lor d'une course d'école. Et c'est ce qui se produisit, avec un élément déclencheur externe, qui a fait que j'ai craqué, me suis effondrée en larmes, et que cette camarade a ouvert la brêche de la réconciliation avec la classe, en me permettant de retrouver la parole. C'est dans cet événement que je vois que Dieu est un dieu de la Parole, réconciliatrice et porteuse de vie.
Suite à ce silence, j'avais développé une timidité maladive, il m'était extrêmement difficile de prendre la parole au lycée, dans d'autres circonstances, et je lisais des livres sur ce sujet qui semblaient ne m'apporter acune solution efficace. J'entendais un prof parler de mon "silence poussiéreux", ce qui me renforçait dans mon silence.
J'ai découvert que j'avais la foi au moment où je lisais un très beau livre du psychologue Paul Tournier, "Le personnage et la personne", dans lequel il disait que lorsque l'on se posait des questions de sens, c'était une tierce personne qui posait ces questions, et que la foi consistait à reconnaître l'interlocuteur:Dieu.
Vers vingt ans, à la faveur des sujets qui me passionnaient et que je devais exposer dans une école, on a commencé de refléter ma surdouance, ma parole se déliait, et il a fallu encore quelques années pour qu'elle se délie pleinement. J'ai choisi un métier de la parole qui est une vocation et qui me passionne. Et à présent, j'éprouve naturellement un réel plaisir à parler à n'importe qui, à parler devant un auditoire plus ou moins grand. Pour moi, tout est partage et je me réjouis quand je vois des fruits de cette communication.
Le silence est toujours présent, il peut être douloureux parfois, mais c'est un silence de l'intériorité, une richesse, un approfondissement de la vie et de l'expérience d'où jaillira une parole nouvelle.
Je te souhaite, MAITC, de découvrir toi-même, en t'en émerveillant, par la suite, ton propre chemin du silence à la parole, en faisant de l'un et l'autre tes alliés et tes amis.
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
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