cheval et équitation - NOS expériences personnelles
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cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Avez-vous des chevaux? Prenez-vous des cours d’équitation? Moi, ça fait un peu plus de 3 ans.
Heureusement que j’ai une professeure qui me permet de ne pas faire comme les autres durant ses cours. Heureusement que les autres m’acceptent et même que (oh joie) certains d’entre eux essayent de faire comme moi.
En sortant des sentiers battus de l’équitation dite « normale », on en apprend plus sur son cheval et on s’amuse beaucoup aussi. C’est beaucoup de travail quand même.
J’ai lu aussi quelques livres de « horse whisperer », comme Henry Blake « Je parle aux chevaux, ils me répondent » par exemple.
Je vais vous raconter une expérience personnelle.
William, une vrai patate (on dit ça d’un cheval qui n’avance pas vite, qui n’a pas l’air bien motivé) a peur des petits obstacles (1 pied ½ ou 2 genre). Quand il sait qu’il va devoir sauter, il part en fou pour le passer le plus vite possible, il n’écoute plus son cavalier. Ça fait très désorganisé quand on fait un parcours de sauts avec lui et c’est même dangereux.
Normalement, le seul fait de passer une pôle entre les pieds d’un cheval ne devrait pas le déranger. Mais William, il panique. Alors j’en ai fait mon défi. Durant ½ heure environ, je l’ai désensibilisé (pas complètement, mais il faut se contenter de peu au début).
Ce n’est pas une méthode dont j’ai entendu parlée. J’ai seulement suivi mon instinct. J’ai commencé par faire sentir un petit bâton en bois à William. Ensuite j’ai caressé ses pattes et son ventre avec le bâton et mes mains. William sait que le petit bâton ne mors pas alors il relaxe très vite. Je laisse tombé le petit bâton et j’en prends un plus gros et je recommence le même manège. Cette fois, William est plus nerveux, et je dois attendre qu’il arrête de bouger pour enlever le bâton de sa fourrure. S’apercevant que le bâton ne le dérangeait plus quand il arrêtait de gigoter, et qu’en plus le bâton ne mors pas, il comprenait plus vite qu’il n’avait pas à avoir peur. Même chose avec une pôle cette fois. À la fin, j’ai réussi à lui faire accepter la pôle entre les pattes sans qu’il ne se sauve pendant plusieurs secondes.
Au cours suivant, il ne paniquait déjà plus quand on lui demandait de sauter et c’était un beau parcours bien organisé et calme.
Malheureusement, avec les chevaux d’école, ce n’est jamais complètement gagné. Car d’autres élèves peuvent, à cause d’une simple erreur, faire revivre au cheval son ancienne peur. Et dans le cas de William, ça n’a pas été long avant que mon (notre) travail soit à recommencer.
Avez-vous déjà vécu semblable expérience?
Heureusement que j’ai une professeure qui me permet de ne pas faire comme les autres durant ses cours. Heureusement que les autres m’acceptent et même que (oh joie) certains d’entre eux essayent de faire comme moi.
En sortant des sentiers battus de l’équitation dite « normale », on en apprend plus sur son cheval et on s’amuse beaucoup aussi. C’est beaucoup de travail quand même.
J’ai lu aussi quelques livres de « horse whisperer », comme Henry Blake « Je parle aux chevaux, ils me répondent » par exemple.
Je vais vous raconter une expérience personnelle.
William, une vrai patate (on dit ça d’un cheval qui n’avance pas vite, qui n’a pas l’air bien motivé) a peur des petits obstacles (1 pied ½ ou 2 genre). Quand il sait qu’il va devoir sauter, il part en fou pour le passer le plus vite possible, il n’écoute plus son cavalier. Ça fait très désorganisé quand on fait un parcours de sauts avec lui et c’est même dangereux.
Normalement, le seul fait de passer une pôle entre les pieds d’un cheval ne devrait pas le déranger. Mais William, il panique. Alors j’en ai fait mon défi. Durant ½ heure environ, je l’ai désensibilisé (pas complètement, mais il faut se contenter de peu au début).
Ce n’est pas une méthode dont j’ai entendu parlée. J’ai seulement suivi mon instinct. J’ai commencé par faire sentir un petit bâton en bois à William. Ensuite j’ai caressé ses pattes et son ventre avec le bâton et mes mains. William sait que le petit bâton ne mors pas alors il relaxe très vite. Je laisse tombé le petit bâton et j’en prends un plus gros et je recommence le même manège. Cette fois, William est plus nerveux, et je dois attendre qu’il arrête de bouger pour enlever le bâton de sa fourrure. S’apercevant que le bâton ne le dérangeait plus quand il arrêtait de gigoter, et qu’en plus le bâton ne mors pas, il comprenait plus vite qu’il n’avait pas à avoir peur. Même chose avec une pôle cette fois. À la fin, j’ai réussi à lui faire accepter la pôle entre les pattes sans qu’il ne se sauve pendant plusieurs secondes.
Au cours suivant, il ne paniquait déjà plus quand on lui demandait de sauter et c’était un beau parcours bien organisé et calme.
Malheureusement, avec les chevaux d’école, ce n’est jamais complètement gagné. Car d’autres élèves peuvent, à cause d’une simple erreur, faire revivre au cheval son ancienne peur. Et dans le cas de William, ça n’a pas été long avant que mon (notre) travail soit à recommencer.
Avez-vous déjà vécu semblable expérience?
Dernière édition par cathoo le Lun 27 Fév 2012 - 16:20, édité 1 fois (Raison : changer le titre)
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Au final, nous sensibilisons ou désensibilisons le cheval à chaque fois que nous sommes en contact avec lui...oui, j'ai débourré une jument Pottock descendant de sa montagne, l'an dernier, une sauvageonne, une vraie. Je n'ai jamais lu un livre de "horse whisperer". J'ai la chance d'avoir un moniteur formidable, qui me connaît, qui connaît ses chevaux aussi, et j'ai la chance d'avoir pu être au contact de ces animaux pendant maintenant une dizaine d'années.
Je ne sais pas ce que pense mon cheval (je veux dire, celui que je monte, je n'ai pas de cheval attitré) et je ne cherche pas à le savoir. Je pense que "lire dans ses pensées" n'est pas vraiment possible...attention, je ne dis pas qu'il est impossible de communiquer avec un animal. Ou un humain. Je dis juste que le comprendre parfaitement, c'est un mythe...
Pour en revenir à Pétilla, la Pottock, j'ai dû aller la chercher au pré. Un grand pré, une ponette semi-sauvage. Imaginez la danse...elle me fuit. Je la suis. Je m'arrête, elle fuit. Je pose mon licol sur mon épaule, je m'accroupis, je lui parle, à elle, qui se tient à vingt mètres avec méfiance mais me surveille, je le vois à ses oreilles, ses yeux, sa posture. Je lui parle, de tout, de rien, je me fiche qu'elle comprenne, je veux juste qu'elle sache que je suis là, toujours là. Pendant trois quarts d'heure j'ai bavardé toute seule, fredonné, l'ai traité de tous les noms quand j'étais à deux doigts de perdre patience. Mais toujours doucement. Toujours à mi-voix et d'un ton apaisant. Je me levais, la suivais un peu, elle s'éloignait, s'arrêtait...et de dérobade en dérobade, je me suis retrouvée à trois mètres d'elle. Je me suis avancée doucement, sans foncer, juste comme si...chaque geste "coulait", découlait du précédent, tu vois ce que je veux dire? Et elle ne s'est pas enfuie, un peu tendue quand je l'ai touchée, puis détendue. Elle s'est laissée passer le licol, on a marché toutes les deux dans le pré et elle a fini par comprendre qu'il fallait me suivre quand je le demandais. Sans bagarre, juste en attendant. On est redescendues à l'écurie, premier pansage...j'avais pris trois heures.
Trois mois. Trois mois au cours desquels je n'ai jamais eu à courir après Pétilla dans un pré. Trois mois où j'arrivais, lui passais le licol après m'être gentiment approchée, la pansais, gratouilles, câlin, le tapis et la selle à portée de naseaux. Trois mois, puis le tapis sur le dos, la selle sur le dos, le mors entre les dents...à chaque fois, doucement. Si elle avait peur je stoppais. En bavardant. En la laissant comprendre. C'est pas bête un cheval...et puis, les premières balades, en main, sans étriers, avec étriers, en agitant les étriers, en trottant...je pense qu'elle me faisait confiance. Elle venait vers moi avec un hennissement bas de gorge au pré, tendait sa nuque aux gratouilles, puis le nez au licol et hop, balade en main, pansage...j'ai fini par pouvoir lui panser le ventre, prendre les pieds. Par monter dessus et lui apprendre à avancer, tourner, freiner. Et puis il a bien fallu la laisser partir...
Je n'attends pas d'elle qu'elle me reconnaisse. Je viens une fois par semaine, elle a trois mômes par jour sur le dos. En attendant c'est une bonne mémère d'instruction et quand je vois les gamins enchantés, je me dis que c'est un peu grâce à moi. Mais elle, elle a un peu changé, forcément. Elle ne m'appelle plus en venant vers moi au pré, mais je n'ai jamais eu de mal à l'attraper, contrairement à certains mômes. Elle ne tend plus sa nuque aux gratouilles et quand quelqu'un est à la porte de son box, elle couche les oreilles. Il faut dire aussi qu'elle en a, du débutant sur le dos...il en faut bien, mais ça ne semble pas lui plaire et je peux le comprendre. Mais j'ai débuté aussi, je ne peux pas en vouloir à ces gosses.
Et puis parfois je la reprends un peu, on bosse elle et moi, une, deux semaines, je suis seule à la monter, aux vacances, et elle recommence à me montrer des signes d'attachement. Bien sûr, d'autres élèves peuvent défaire ce que je fais, comme je peux défaire ce qu'ils ont fait avec elle...mais au moins, moi, je me souviens de ce que j'ai vécu avec elle, même si les "bons principes" qu'on leur enseigne s'effacent parfois avec un jeune cavalier sur le dos =)
Je ne sais pas ce que pense mon cheval (je veux dire, celui que je monte, je n'ai pas de cheval attitré) et je ne cherche pas à le savoir. Je pense que "lire dans ses pensées" n'est pas vraiment possible...attention, je ne dis pas qu'il est impossible de communiquer avec un animal. Ou un humain. Je dis juste que le comprendre parfaitement, c'est un mythe...
Pour en revenir à Pétilla, la Pottock, j'ai dû aller la chercher au pré. Un grand pré, une ponette semi-sauvage. Imaginez la danse...elle me fuit. Je la suis. Je m'arrête, elle fuit. Je pose mon licol sur mon épaule, je m'accroupis, je lui parle, à elle, qui se tient à vingt mètres avec méfiance mais me surveille, je le vois à ses oreilles, ses yeux, sa posture. Je lui parle, de tout, de rien, je me fiche qu'elle comprenne, je veux juste qu'elle sache que je suis là, toujours là. Pendant trois quarts d'heure j'ai bavardé toute seule, fredonné, l'ai traité de tous les noms quand j'étais à deux doigts de perdre patience. Mais toujours doucement. Toujours à mi-voix et d'un ton apaisant. Je me levais, la suivais un peu, elle s'éloignait, s'arrêtait...et de dérobade en dérobade, je me suis retrouvée à trois mètres d'elle. Je me suis avancée doucement, sans foncer, juste comme si...chaque geste "coulait", découlait du précédent, tu vois ce que je veux dire? Et elle ne s'est pas enfuie, un peu tendue quand je l'ai touchée, puis détendue. Elle s'est laissée passer le licol, on a marché toutes les deux dans le pré et elle a fini par comprendre qu'il fallait me suivre quand je le demandais. Sans bagarre, juste en attendant. On est redescendues à l'écurie, premier pansage...j'avais pris trois heures.
Trois mois. Trois mois au cours desquels je n'ai jamais eu à courir après Pétilla dans un pré. Trois mois où j'arrivais, lui passais le licol après m'être gentiment approchée, la pansais, gratouilles, câlin, le tapis et la selle à portée de naseaux. Trois mois, puis le tapis sur le dos, la selle sur le dos, le mors entre les dents...à chaque fois, doucement. Si elle avait peur je stoppais. En bavardant. En la laissant comprendre. C'est pas bête un cheval...et puis, les premières balades, en main, sans étriers, avec étriers, en agitant les étriers, en trottant...je pense qu'elle me faisait confiance. Elle venait vers moi avec un hennissement bas de gorge au pré, tendait sa nuque aux gratouilles, puis le nez au licol et hop, balade en main, pansage...j'ai fini par pouvoir lui panser le ventre, prendre les pieds. Par monter dessus et lui apprendre à avancer, tourner, freiner. Et puis il a bien fallu la laisser partir...
Je n'attends pas d'elle qu'elle me reconnaisse. Je viens une fois par semaine, elle a trois mômes par jour sur le dos. En attendant c'est une bonne mémère d'instruction et quand je vois les gamins enchantés, je me dis que c'est un peu grâce à moi. Mais elle, elle a un peu changé, forcément. Elle ne m'appelle plus en venant vers moi au pré, mais je n'ai jamais eu de mal à l'attraper, contrairement à certains mômes. Elle ne tend plus sa nuque aux gratouilles et quand quelqu'un est à la porte de son box, elle couche les oreilles. Il faut dire aussi qu'elle en a, du débutant sur le dos...il en faut bien, mais ça ne semble pas lui plaire et je peux le comprendre. Mais j'ai débuté aussi, je ne peux pas en vouloir à ces gosses.
Et puis parfois je la reprends un peu, on bosse elle et moi, une, deux semaines, je suis seule à la monter, aux vacances, et elle recommence à me montrer des signes d'attachement. Bien sûr, d'autres élèves peuvent défaire ce que je fais, comme je peux défaire ce qu'ils ont fait avec elle...mais au moins, moi, je me souviens de ce que j'ai vécu avec elle, même si les "bons principes" qu'on leur enseigne s'effacent parfois avec un jeune cavalier sur le dos =)
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Je pense que quelle que soit l'équitation pratiquée, on peut (et on doit) communiquer avec le cheval.
Aussi étonnant que ça paraisse les chevaux avec lesquels je me suis sentie le mieux (en 14ans d'équitation) sont ceux qui m'ont posé le plus de problème. Parce qu'on apprend à se faire une confiance réciproque, et qu'une cheval tout gentil qui fait tout ce qu'on lui demande, on ne crée pas de lien avec lui.
Évidemment l'éthologie c'ets le pied, mais il faut pouvoir avoir un suivi du cheval.
Mon rêve étant de récupérer un pur-sang anglais réformé des courses et de pratiquer l'éthologie avec.
J'ai toujours eu un lien particulier avec les animaux, notamment les chevaux. Je n'ai pas peur, j'ai l'impression quelque par de percevoir leurs émotions : peur, confiance... Ainsi au comportement du cheval au box ou en carrière dès le début de la leçon, j'ai une idée de la façon dont ça va se dérouler.
Je pense que ce don est en partie du à l'empathie naturelle envers les animaux que je possède, mais aussi le contact que j'ai toujours eu avec les animaux et surtout les chevaux. D’ailleurs ils sont très connus pour avoir les capacités de ressentir la peur. Chez moi ils doivent se rendre compte que ce n'est pas le cas, alors peut être que je leur inspire confiance!
Avez-vous cette relation particulière avec nos amis les équidés?
Aussi étonnant que ça paraisse les chevaux avec lesquels je me suis sentie le mieux (en 14ans d'équitation) sont ceux qui m'ont posé le plus de problème. Parce qu'on apprend à se faire une confiance réciproque, et qu'une cheval tout gentil qui fait tout ce qu'on lui demande, on ne crée pas de lien avec lui.
Évidemment l'éthologie c'ets le pied, mais il faut pouvoir avoir un suivi du cheval.
Mon rêve étant de récupérer un pur-sang anglais réformé des courses et de pratiquer l'éthologie avec.
J'ai toujours eu un lien particulier avec les animaux, notamment les chevaux. Je n'ai pas peur, j'ai l'impression quelque par de percevoir leurs émotions : peur, confiance... Ainsi au comportement du cheval au box ou en carrière dès le début de la leçon, j'ai une idée de la façon dont ça va se dérouler.
Je pense que ce don est en partie du à l'empathie naturelle envers les animaux que je possède, mais aussi le contact que j'ai toujours eu avec les animaux et surtout les chevaux. D’ailleurs ils sont très connus pour avoir les capacités de ressentir la peur. Chez moi ils doivent se rendre compte que ce n'est pas le cas, alors peut être que je leur inspire confiance!
Avez-vous cette relation particulière avec nos amis les équidés?
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
wow Asaka!
Je suis sûre qu'elle a une excellente mémoire et qu'elle ne reconnaît très bien. C'est une belle histoire! Mon rêve, c'est de débourrer mon propre poulain.
Je suis sûre qu'elle a une excellente mémoire et qu'elle ne reconnaît très bien. C'est une belle histoire! Mon rêve, c'est de débourrer mon propre poulain.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Enkelilya, je ressens souvent ce que les animaux ressentent moi aussi. On dit qu'ils sont très perméable à nos émotions, mais il semble que toi et moi le soyons tout autant! Ça fait partie de la communication extra-sensorielle.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
cathoo a écrit:wow Asaka!
Je suis sûre qu'elle a une excellente mémoire et qu'elle ne reconnaît très bien. C'est une belle histoire! Mon rêve, c'est de débourrer mon propre poulain.
C'était pas mon premier débourrage, et le moniteur gardait quand même un oeil. Disons que jusque là j'avais géré les différentes étapes en "fractionné", en montant pour la première fois sur Untel, en apprenant le licol à un autre...Pétilla, ça a été le premier "débourrage de A à Z". Et j'y ai reconnu ce que disait mon mono...c'est une relation vraiment intense, et qui m'a énormément servi ensuite. Car, monter un cheval d'école qui comprend plus ou moins le langage maladroit qu'on lui parle, et un cheval dont on est le premier cavalier...c'est si différent.
Au passage, je m'attache moi aussi beaucoup plus aux chevaux "durs". A la fois pour le côté un peu "défi" (allons-nous trouver un terrain d'entente? Comment le convaincre de travailler de concert avec moi?) et parce que les progrès que je fais avec eux et que, je pense, ils font (un peu^^) avec moi sont gratifiants...et la remise en question, toujours nécessaire face à un cheval difficile, me permet de ne pas me reposer sur mes maigres lauriers.
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Une question comme ça, avez-vous la sensation que votre cheval est parfaitement conscient de vos attentes? Même que souvent il "répond" avant même que vous ne lui demandiez (de galoper par exemple) juste parce que vous êtes en train d'y penser?
Cela dit, plusieurs études scientifiques démontrent que beaucoup d'animaux sont parfaitement conscients de ce qu'ils sont, de façon différente, certain se reconnaîtront dans un miroir, d'autre non, mais le fait qu'ils lisent dans nos pensés, je ne crois pas que ce soit seulement une impression et que c'est peut-être même une preuve de leur (hyper-)conscience.
Cela dit, plusieurs études scientifiques démontrent que beaucoup d'animaux sont parfaitement conscients de ce qu'ils sont, de façon différente, certain se reconnaîtront dans un miroir, d'autre non, mais le fait qu'ils lisent dans nos pensés, je ne crois pas que ce soit seulement une impression et que c'est peut-être même une preuve de leur (hyper-)conscience.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Je ne sais pas s'ils lisent nos pensées ou nos corps, nos attitude, nos tensions...je ne nie pas qu'ils soient extrêmement perceptifs, j'en ai eu un certain nombre de preuves, entre le cas "classique" du cheval qui intimide le débutant un peu stressé et file doux face au cavalier qui ne s'en laisse pas conter, en passant par celui qui fait des blagues aux bons cavaliers et ne bouge pas un poil quand il a un moins expérimenté sur le dos...Et même sans ça, comme tu le décris cathoo, le cheval qui fait ce qu'on lui demande...avant qu'on le lui ait demandé, ou du moins, qu'on le lui ait demandé consciemment!
...Parce qu'au final, quand je pense "on va galoper", je suis sûre que ma position se modifie, que je redresse un peu les épaules, que donc, la sensation sur les rênes s'en ressent, que ma jambe intérieure vient un peu plus à la sangle, que ma jambe extérieure bouge un peu...avant que je ne fasse tout ça volontairement. A peine, sûrement, mais la sensibilité des chevaux est surprenante...comme ils pourront sentir, en balade, le moment où on va partir au trot, au galop, en percevant, peut-être, des tensions différentes ou notre excitation...
Je ne pense pas qu'ils lisent dans nos pensées, ou du moins, pas au sens "littéral" du terme. J'aurais plutôt tendance à dire qu'ils nous lisent comme un livre ouvert, et qu'ils agissent en conséquence...et leur finesse en la matière vient sûrement, comme de notre côté, de l'expérience et de l'observation.
J'en connais un comme ça, un "grand pataud", toujours à regarder ce qu'on fait, curieux comme un trou de serrure, touche-à-tout...le genre qui attrape le balai et donne des coups de tête après nous avoir regardé balayer, voyez? Et c'est vrai que ce cheval là a tendance à "anticiper" mes actions...et à ne se tromper que rarement. Mais je pense que c'est surtout puisqu'il est, assurément, encore plus sensible que la moyenne, et la plupart du temps "branché" sur nous autres humains, apparemment un peu plus que ses congénères. Serait-il un zèbre parmi les chevaux? x)
...Parce qu'au final, quand je pense "on va galoper", je suis sûre que ma position se modifie, que je redresse un peu les épaules, que donc, la sensation sur les rênes s'en ressent, que ma jambe intérieure vient un peu plus à la sangle, que ma jambe extérieure bouge un peu...avant que je ne fasse tout ça volontairement. A peine, sûrement, mais la sensibilité des chevaux est surprenante...comme ils pourront sentir, en balade, le moment où on va partir au trot, au galop, en percevant, peut-être, des tensions différentes ou notre excitation...
Je ne pense pas qu'ils lisent dans nos pensées, ou du moins, pas au sens "littéral" du terme. J'aurais plutôt tendance à dire qu'ils nous lisent comme un livre ouvert, et qu'ils agissent en conséquence...et leur finesse en la matière vient sûrement, comme de notre côté, de l'expérience et de l'observation.
J'en connais un comme ça, un "grand pataud", toujours à regarder ce qu'on fait, curieux comme un trou de serrure, touche-à-tout...le genre qui attrape le balai et donne des coups de tête après nous avoir regardé balayer, voyez? Et c'est vrai que ce cheval là a tendance à "anticiper" mes actions...et à ne se tromper que rarement. Mais je pense que c'est surtout puisqu'il est, assurément, encore plus sensible que la moyenne, et la plupart du temps "branché" sur nous autres humains, apparemment un peu plus que ses congénères. Serait-il un zèbre parmi les chevaux? x)
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
C'est possible qu'il soit un "zèbre" en effet! lol Ou bien il est juste passionné par les humains.
À un moment donné, j'ai fait le test avec un cheval très réceptif. J'ai pensé à galoper, j'y pensais très fort, mais je me forçais à ne pas changer ma position du tout et même à faire en sorte que mon corps "ait envie de rester au pas" (ne pas modifier de position). Et ce petit cheval d'amour tournait une oreille par en arrière vers moi de temps en temps et levait la tête et accélérait juste une ou deux seconde le pas... comme s'il se demandait "on reste au pas ou on part?".
Il était sensible à mon sentiment ambivalent de vouloir galoper ou de rester au pas. Par communication avec l'esprit ou parce que je n'ai pas réussi à ne pas modifier quoi que ce soit à ma position, ou pour les deux raisons? Il aurait fallu filmer et avoir un oeil d'expert pour vérifier.
Une chose que j'aimerais essayer bientôt, c'est la télépathie. Dans le livre de Henry Blake "Je parle aux chevaux, ils me répondent", ces expériences de perceptions extra-sensorielle et celles de télépathies sont tentantes, bien qu'elles ne peuvent être une preuve.
Qui sait, je pourrai un jour avancer, développer plus l'ouvrage qu'il a commencé.
À un moment donné, j'ai fait le test avec un cheval très réceptif. J'ai pensé à galoper, j'y pensais très fort, mais je me forçais à ne pas changer ma position du tout et même à faire en sorte que mon corps "ait envie de rester au pas" (ne pas modifier de position). Et ce petit cheval d'amour tournait une oreille par en arrière vers moi de temps en temps et levait la tête et accélérait juste une ou deux seconde le pas... comme s'il se demandait "on reste au pas ou on part?".
Il était sensible à mon sentiment ambivalent de vouloir galoper ou de rester au pas. Par communication avec l'esprit ou parce que je n'ai pas réussi à ne pas modifier quoi que ce soit à ma position, ou pour les deux raisons? Il aurait fallu filmer et avoir un oeil d'expert pour vérifier.
Une chose que j'aimerais essayer bientôt, c'est la télépathie. Dans le livre de Henry Blake "Je parle aux chevaux, ils me répondent", ces expériences de perceptions extra-sensorielle et celles de télépathies sont tentantes, bien qu'elles ne peuvent être une preuve.
Qui sait, je pourrai un jour avancer, développer plus l'ouvrage qu'il a commencé.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Oui, c'est pas impossible, c'est un incorrigible curieux. Quand on fait quelque chose, il nous dévore des yeux et il a le nez dessus, littéralement...les autres disent qu'il est "bête" mais à mon avis, c'est loin d'être un cheval idiot ce grand pataud là (il sait pas où mettre son mètre 80, ça fait des "noeuds de jambes" parfois)...
...Je me demande si même un film permettrait de remarquer ça, car enfin, le cheval est sensible, et on peut le vérifier chaque jour, et il est capable de percevoir un simple frémissement, une tension qui se modifie ici ou là...
J'avais lu quelque chose sur la télépathie auparavant...pour l'instant, je me contente de mon intuition avec les animaux, je me trompe rarement, c'est vrai, mais je ne cherche pas plus loin, et ça marche mieux quand je connais bien l'animal (et son espèce). Bref, tiens moi au courant de tes expériences en la matière, ça m'intéresse.
Il aurait fallu filmer et avoir un oeil d'expert pour vérifier.
...Je me demande si même un film permettrait de remarquer ça, car enfin, le cheval est sensible, et on peut le vérifier chaque jour, et il est capable de percevoir un simple frémissement, une tension qui se modifie ici ou là...
J'avais lu quelque chose sur la télépathie auparavant...pour l'instant, je me contente de mon intuition avec les animaux, je me trompe rarement, c'est vrai, mais je ne cherche pas plus loin, et ça marche mieux quand je connais bien l'animal (et son espèce). Bref, tiens moi au courant de tes expériences en la matière, ça m'intéresse.
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Asaka a écrit:Bref, tiens moi au courant de tes expériences en la matière, ça m'intéresse.
Presque 2 mois déjà et je me demande encore quand est-ce que je vais les faire ces expériences justement...
Dire qu'avant je passais une à deux fois par semaine aux Écuries et maintenant c'est de plus en plus difficile; travail à temps partiel, transport, disponibilité des chevaux d'école, autres projets en même temps... Si je me trouverais un cowboy aussi passionné que moi, ça me motiverait peut-être un peu mieux...
Je me sentirais un peu mal d'avoir ouvert ce post pour ensuite dire que ces expériences vont attendre quelques années, question d'être mieux organisée, mais je pense que c'est ça que je vais faire.
Ce n'est peut-être qu'une petite pause, mais comme à chaque pause dans ma vie, j'ai l'impression que le temps presse et que je me trahie en n'allant pas plus vite dans ce que j'aimerais expérimenter... D'un autre côté y a un petite voix qui me dit "CALME TOI BON SANG LA VIE SUR TERRE NE S'EST PAS FAITE EN 3 JOURS".
Ces temps-ci, vu le peu de temps que j'ai à consacrer à ma passion, je préfère jouer avec les chevaux au lieu de "travailler". C'est aussi agréable et j'ai moins l'impression de patiner dans le beurre. Qu'est-ce que je ferais sans mes amours de p'tit chevaux?
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
@cathoo et asaka: ce sont vraiment de belles anecdotes. Pour ce qui est de reconnaître un ancien cavalier. Une amie monitrice à qui j'avais confié ma déception à l'idée que ma jument préférée ne me reconnaisse pas après plusieurs années d'absence du club m'avait dit que notre odeur était infaillible. Une jument l'avait reconnue au bout de plusieurs années. Elle était juste perplexe au début et couchait les oreilles parce que mon amie avait son bébé dans les bras, et donc, une odeur différente. Mais après, elle a vite été beaucoup plus affectueuse.
La jument que j'aimais bien était une baie brun un peu plus petite que la moyenne. La première avec qui j'ai réussi à galoper (et il m'a fallu bcp de temps pour arriver à tenir sur un cheval). J'ai appris sa mort au bout d'environ 8 ans, longtemps après avoir quitté le club. Je l'ai montée enfant et ado. Je ne suis plus remontée sur un cheval depuis plus de quinze ans. Parfois ça me manque. Je me rappelle qu'elle répondait à son nom en avançant vers nous quand on venait la chercher au pré.
Un jour je l'ai vue frotter sa monitrice de haut en bas avec l'encolure. Je me suis demandé ce qu'elle fabriquait et elle m'a expliqué que c'était en quelque sorte comme ça qu'ils faisaient des câlins mais que c'était assez rare. J'étais très attachée à elle et elle a dû le sentir parce qu'en dehors de sa propriétaire, qui était la patrone du club, j'ai été la seule à y avoir droit.
La jument que j'aimais bien était une baie brun un peu plus petite que la moyenne. La première avec qui j'ai réussi à galoper (et il m'a fallu bcp de temps pour arriver à tenir sur un cheval). J'ai appris sa mort au bout d'environ 8 ans, longtemps après avoir quitté le club. Je l'ai montée enfant et ado. Je ne suis plus remontée sur un cheval depuis plus de quinze ans. Parfois ça me manque. Je me rappelle qu'elle répondait à son nom en avançant vers nous quand on venait la chercher au pré.
Un jour je l'ai vue frotter sa monitrice de haut en bas avec l'encolure. Je me suis demandé ce qu'elle fabriquait et elle m'a expliqué que c'était en quelque sorte comme ça qu'ils faisaient des câlins mais que c'était assez rare. J'étais très attachée à elle et elle a dû le sentir parce qu'en dehors de sa propriétaire, qui était la patrone du club, j'ai été la seule à y avoir droit.
Danie- Messages : 249
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Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Ah, j'ai connu un cheval qui faisait ça, les câlins avec l'encolure! Après, j'ai l'impression qu'ils ne le font pas tous. Enfin, il y en a tout de même de plus "tactiles" que d'autres, certains n'aiment vraiment pas les contacts, et d'autres les recherchent clairement.
C'est bien triste, avec la prépa j'ai dû restreindre le temps passé aux écuries. Enfin, je peux encore monter une fois toutes les deux semaines et selon mon travail, passer du temps au club, bonheur! Enfin, passer du temps, une fois que j'ai fini de roucouler avec les chevaux, je file faire les boxes (avec l'éternelle guerre de "qui aura la belle fourche?"), tenir un cheval qui doit se faire soigner, ou bien expliquer aux p'tits comment on met la selle. Pour la n-ième fois, mais pas grave, j'aime bien et puis, qu'est ce que j'avais du mal à harnacher quand je débutais!
C'est bien triste, avec la prépa j'ai dû restreindre le temps passé aux écuries. Enfin, je peux encore monter une fois toutes les deux semaines et selon mon travail, passer du temps au club, bonheur! Enfin, passer du temps, une fois que j'ai fini de roucouler avec les chevaux, je file faire les boxes (avec l'éternelle guerre de "qui aura la belle fourche?"), tenir un cheval qui doit se faire soigner, ou bien expliquer aux p'tits comment on met la selle. Pour la n-ième fois, mais pas grave, j'aime bien et puis, qu'est ce que j'avais du mal à harnacher quand je débutais!
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Hop, je m'incruste un peu pour partager une expérience.
Je suis allée faire un stage d'initiation à l'éthologie.
Mais faut remettre ça dans le contexte (me faut toujours raconter le contexte c'est maladif):
J'ai repris l'équitation récemment après avoir arrêté pendant deux ans. La reprise a été dure, en particulier parce que j'ai repris dans un nouveau centre équestre qui n'a pas du tout les même méthodes. Je montais avant mon arrêt avec un niveau proche du galop 6, quand j'ai repris dans ce centre le prof m'a clairement pris pour une nulle prétentieuse. Et il m'a mise dans le cours débutant. Du coup ça fait un moment que je me sens lamentable et que je me dis que mon niveau doit pas être bien mieux qu'un galop 3. C'est frustrant.
Donc pour en revenir au début j'ai fait un stage initiation à l'éthologie. J'ai trouvé la partie éthologique pure très intéressante. la communication qu'on peut avoir avec le cheval, sans le contraindre, est vraiment exceptionnel. Tout ce dont j'avais toujours révé!
Mais ce qui m'a parut le plus impressionnant c'est que ce centre équestre fait aussi de la monte classique. Sauf que les cours se font au licol étho. Et pour avoir participé à ses cours, d'un niveau galop 5 à peu près, le licol étho est aussi précis que n'importe quel filet. Alors pourquoi on continue à utiliser des mors? Qui plus qu'une contrainte physique, font véritablement penser à une soumission forcée, voir sont humiliants, même si les chevaux ne doivent pas avoir cette notion là...
Et puis ça m'a permis de voir que tous les défauts que ma prof me voit, tout ce que je n'arrive pas à faire, ce n'est pas du qu'à moi. Je remets aussi maintenant en cause les chevaux, pauvres bêtes devenues froides à la jambe à force d'être montées avec des éperons, et dure de la bouche à force qu'on leur tire dessus, des selles pourries en plastiques dans lesquelles on tient tellement pas qu'on peut difficilement trotter ou galoper assis, et de la prof qui se focalise sur des tous petits détails qui n'ont pas beaucoup d'importance.
Le dernier cours ne s'est pas passé très bien, et j'avoue que depuis ce stage j'ai beaucoup de mal à accepter ça (déjà que avant j'avais toujours rêvé de monter au licol ou en liberté). Mais en même temps j'aime tellement les chevaux et l'équitation... C’est un dilemme difficile!
Je suis allée faire un stage d'initiation à l'éthologie.
Mais faut remettre ça dans le contexte (me faut toujours raconter le contexte c'est maladif):
J'ai repris l'équitation récemment après avoir arrêté pendant deux ans. La reprise a été dure, en particulier parce que j'ai repris dans un nouveau centre équestre qui n'a pas du tout les même méthodes. Je montais avant mon arrêt avec un niveau proche du galop 6, quand j'ai repris dans ce centre le prof m'a clairement pris pour une nulle prétentieuse. Et il m'a mise dans le cours débutant. Du coup ça fait un moment que je me sens lamentable et que je me dis que mon niveau doit pas être bien mieux qu'un galop 3. C'est frustrant.
Donc pour en revenir au début j'ai fait un stage initiation à l'éthologie. J'ai trouvé la partie éthologique pure très intéressante. la communication qu'on peut avoir avec le cheval, sans le contraindre, est vraiment exceptionnel. Tout ce dont j'avais toujours révé!
Mais ce qui m'a parut le plus impressionnant c'est que ce centre équestre fait aussi de la monte classique. Sauf que les cours se font au licol étho. Et pour avoir participé à ses cours, d'un niveau galop 5 à peu près, le licol étho est aussi précis que n'importe quel filet. Alors pourquoi on continue à utiliser des mors? Qui plus qu'une contrainte physique, font véritablement penser à une soumission forcée, voir sont humiliants, même si les chevaux ne doivent pas avoir cette notion là...
Et puis ça m'a permis de voir que tous les défauts que ma prof me voit, tout ce que je n'arrive pas à faire, ce n'est pas du qu'à moi. Je remets aussi maintenant en cause les chevaux, pauvres bêtes devenues froides à la jambe à force d'être montées avec des éperons, et dure de la bouche à force qu'on leur tire dessus, des selles pourries en plastiques dans lesquelles on tient tellement pas qu'on peut difficilement trotter ou galoper assis, et de la prof qui se focalise sur des tous petits détails qui n'ont pas beaucoup d'importance.
Le dernier cours ne s'est pas passé très bien, et j'avoue que depuis ce stage j'ai beaucoup de mal à accepter ça (déjà que avant j'avais toujours rêvé de monter au licol ou en liberté). Mais en même temps j'aime tellement les chevaux et l'équitation... C’est un dilemme difficile!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
"Licol étho", je ne savais pas que ça s'appelait comme ça, je prenais juste un licol normal et prenait une laisse en guise de rênes.
Je comprends ton dilemme. J'ai demandé à la FEQ (Fédération Équestre du Québec) pourquoi après toutes ces preuves que les chevaux écoutent souvent mieux et ont plus de plaisirs au travail sans mors, on continu quand même à mettre un mors. Ils ne m'ont jamais répondu et une professeure m'a dit un jour que "c'est parce que ce n'est juste pas dans leur mentalité".
Ma prof d'équitation aussi trouve qu'on devrait enlever tous les mors de dans les bouches (surtout avec les débutants)... mais elle est coincée parce que si elle veut continuer à enseigner l'équitation classique et aider ses élèves à aller en concours équestre, il semble qu'elle est obligée de se conformer aux règles de la FEQ, que les cavaliers savent comment conduire en faisant attention parce que le cheval a un mors...
Compliqué la vie des fois... Je rêve d'un parcours de sauts d'obstacles où le règlement est "SANS MORS" (et sans éperons bien sûr), là il y aura vraiment du MÉRITE si le cheval et le cavalier font une bonne équipe!
Je comprends ton dilemme. J'ai demandé à la FEQ (Fédération Équestre du Québec) pourquoi après toutes ces preuves que les chevaux écoutent souvent mieux et ont plus de plaisirs au travail sans mors, on continu quand même à mettre un mors. Ils ne m'ont jamais répondu et une professeure m'a dit un jour que "c'est parce que ce n'est juste pas dans leur mentalité".
Ma prof d'équitation aussi trouve qu'on devrait enlever tous les mors de dans les bouches (surtout avec les débutants)... mais elle est coincée parce que si elle veut continuer à enseigner l'équitation classique et aider ses élèves à aller en concours équestre, il semble qu'elle est obligée de se conformer aux règles de la FEQ, que les cavaliers savent comment conduire en faisant attention parce que le cheval a un mors...
Compliqué la vie des fois... Je rêve d'un parcours de sauts d'obstacles où le règlement est "SANS MORS" (et sans éperons bien sûr), là il y aura vraiment du MÉRITE si le cheval et le cavalier font une bonne équipe!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Mon idole: cette femme est sourde et muette, elle monte ce jour-là pour rendre hommage à son père décédé.
À cru, sans filet, sans éperon, sans mors, c'est du reining (monte western). J'ai l'intention de faire aussi bien qu'elle, mais en CSO (classique).
À cru, sans filet, sans éperon, sans mors, c'est du reining (monte western). J'ai l'intention de faire aussi bien qu'elle, mais en CSO (classique).
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
wouaaahh je n'y connais rien à l'équitation,je n'avais meme pas lu ton commentaire concernant ton "idole"...et pourtant,ils m'ont filé les larmes aux yeux tous les deux dis donc,merci
Invité- Invité
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Ayaaaahh: de rien
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Coucou!
Moi aussi j'ai débourré nos deux ponettes... A la maison, sans personne, et en toute liberté vu que je n'avais de comptes à rendre à personne! Tout au feeling, en m'inspirant sur la fin des bouquins que je recommande fortement si le sujet vous intéresse: les "Savoirs d'équitation éthologique" du haras de la Cense. Dans le pré, sur les chemins, mais jamais en carrière ou en rond de longe.
La mienne étant née chez moi, j'ai toujours été très proche d'elle. Elle m'obéit au doigt et à l'oeil, se couche sur commande (pour que je puisse monter dessus ) et je la sors 100% en licol nylon (pourquoi certains licols seraient-ils "éthologiques"?) et souvent à cru. Alors voilà, ma poon's est exactement comme je la voulais (façon de parler, hein!), mais d'autres personnes à qui je la prête peuvent être assez déstabilisés car elle ne réagit en rien comme un cheval de club
Moi aussi j'ai débourré nos deux ponettes... A la maison, sans personne, et en toute liberté vu que je n'avais de comptes à rendre à personne! Tout au feeling, en m'inspirant sur la fin des bouquins que je recommande fortement si le sujet vous intéresse: les "Savoirs d'équitation éthologique" du haras de la Cense. Dans le pré, sur les chemins, mais jamais en carrière ou en rond de longe.
La mienne étant née chez moi, j'ai toujours été très proche d'elle. Elle m'obéit au doigt et à l'oeil, se couche sur commande (pour que je puisse monter dessus ) et je la sors 100% en licol nylon (pourquoi certains licols seraient-ils "éthologiques"?) et souvent à cru. Alors voilà, ma poon's est exactement comme je la voulais (façon de parler, hein!), mais d'autres personnes à qui je la prête peuvent être assez déstabilisés car elle ne réagit en rien comme un cheval de club
Erebia- Messages : 209
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 38
Localisation : ^99^
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
PS: si on sait leur parler on peut faire pareil avec les rats... voici un exemple avec ma ptite Mulette: https://www.dailymotion.com/isboub38#videoId=x63gv7 (et ya pas de trucages héhé)
Erebia- Messages : 209
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 38
Localisation : ^99^
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Je trouve les rats géniaux! Dommage qu'on ne puisse les monter... Merci pour la vidéo.
Moi aussi je me pose la question pourquoi certains licols seraient éthologiques et d'autres pas...?
Moi aussi je me pose la question pourquoi certains licols seraient éthologiques et d'autres pas...?
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Mon moniteur nous fait assez régulièrement monter "autrement".. Il est tout à fait capable de nous laisser (sur des chevaux réceptifs, n'allons pas quêter l'accident...) en licol, ou bien effectivement d'organiser une séance en licol...voire de nous dire: "Aujourd'hui on ne monte pas, on bosse en liberté/ on longe..." ou de nous faire travailler à cru.
Enfin bref, il varie le travail, n'est pas un partisan des éperons (certains les mettent avec leurs propres chevaux mais ils finissent vite par abandonner en fait), même s'il insiste pour que nous montions avec des cravaches dès le stade de débutant, enfin, dès qu'on arrive à tenir rênes et cravache, il aime à dire qu'il nous apprend "à ne pas en avoir besoin!"...quoi, je l'adore? Qui a dit ça? x)
C'est vrai que côté licols...enfin, je suppose qu'il s'agit peut-être d'une certaine finesse du lien constituant le licol, quelque chose comme ça, non? Pour ma part, quand nous montons en licol c'est en licol nylon "classique", mais c'est vrai que nous ne le faisons pas tous les jours. Et seulement en carrière, pas dans les champs^^
Enfin bref, il varie le travail, n'est pas un partisan des éperons (certains les mettent avec leurs propres chevaux mais ils finissent vite par abandonner en fait), même s'il insiste pour que nous montions avec des cravaches dès le stade de débutant, enfin, dès qu'on arrive à tenir rênes et cravache, il aime à dire qu'il nous apprend "à ne pas en avoir besoin!"...quoi, je l'adore? Qui a dit ça? x)
C'est vrai que côté licols...enfin, je suppose qu'il s'agit peut-être d'une certaine finesse du lien constituant le licol, quelque chose comme ça, non? Pour ma part, quand nous montons en licol c'est en licol nylon "classique", mais c'est vrai que nous ne le faisons pas tous les jours. Et seulement en carrière, pas dans les champs^^
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Le cheval est ma passion depuis probablement avant mes 10ans. Il a été très vite mon unique sujet de dessin (aux côtés des dinosaures^^), mon école de vie, mon confident. J'ai d'abord fréquenté plusieurs manèges avant l'arrivée de Nelly à 13ans. Elle fait toujours partie de ma vie et "dieu" seul sait combien je vais souffrir atrocement le jour où elle partira. On a partagé tant de ballades, rallyes, bivouac, leçons, joies, peines, le tout basé sur une belle relation mutuelle réciproque. Elle est devenue une échappatoire à mon décalage vis à vis des humains, une peluche vivante laquelle j'adore sentir les poils d'hiver filer sous les doigts, son odeur, un sujet de discussions interminables, une partenaire de jeux et courses folles, un symbole de ma chère liberté.
Aujourd'hui, je ne possède pas de cheval chez moi, mais il est qu'en ce moment j'ai la possibilité d'en avoir. Mais ce n'est pas donné à tout le monde : il faut du temps pour s'en occuper entièrement, de la place et de l'argent. Choses qui manquent un peu avec ma situation actuelle.
Voilà j'en parlerai plus en détail les prochaines fois.
Aujourd'hui, je ne possède pas de cheval chez moi, mais il est qu'en ce moment j'ai la possibilité d'en avoir. Mais ce n'est pas donné à tout le monde : il faut du temps pour s'en occuper entièrement, de la place et de l'argent. Choses qui manquent un peu avec ma situation actuelle.
Voilà j'en parlerai plus en détail les prochaines fois.
AlphaCentauri- Messages : 138
Date d'inscription : 29/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
@Doucelune: ton témoignage est touchant.
Ce que tu ressens envers Nelly, c'est un peu pareil pour moi avec Mélodie (ma vieille chatonne). J'aurais bien aimée avoir un cheval aussi, mais elle m'a apporté presque autant.
J'ai bien hâte d'en lire plus sur vos aventures, à toi et Nelly.
Ce que tu ressens envers Nelly, c'est un peu pareil pour moi avec Mélodie (ma vieille chatonne). J'aurais bien aimée avoir un cheval aussi, mais elle m'a apporté presque autant.
J'ai bien hâte d'en lire plus sur vos aventures, à toi et Nelly.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
D'autre zèbre monte des cheveux !
J'ai monté ado en vacances avec ma tante qui avait des cheveux pour faire des ballades. Elle m'avait dit que j'était très doué et que j'avais un très bon contact avec les chevaux. J'ai donc demandé à mes parents d'en faire. Mais ce fut réservé à mon grand frère pour le motif que c'était trop onéreux de payer pour deux.
Puis j'ai oublié ...
L'année dernière ont à cherché un sport pour notre petit zèbre qui avait besoin de ce dépenser. On a trouvé que l'équitation qui acceptait un enfant de 5 ans autour de chez nous.
Et je me suis souvenu ! Ce fut comme une révélation.
Hé mais je veux en faire moi !
Depuis c'est un des seuls domaines de ma vie ou je m'épanoui. La relation avec l'animal est extraordinaire.
Et vu que je suis super motivé je met toutes mes capacités de zèbre en action pour progresser. En plus je suis dans un petit club où il y a que deux cours adulte dans la semaine donc je suis avec des g4-g5 et la monitrice me laisse essayer les truc difficiles.
Le vendredi soir après le travail rien que de panser le cheval me fait du bien. Si j'y vais pas une semaine je suis malade.
J'ai monté ado en vacances avec ma tante qui avait des cheveux pour faire des ballades. Elle m'avait dit que j'était très doué et que j'avais un très bon contact avec les chevaux. J'ai donc demandé à mes parents d'en faire. Mais ce fut réservé à mon grand frère pour le motif que c'était trop onéreux de payer pour deux.
Puis j'ai oublié ...
L'année dernière ont à cherché un sport pour notre petit zèbre qui avait besoin de ce dépenser. On a trouvé que l'équitation qui acceptait un enfant de 5 ans autour de chez nous.
Et je me suis souvenu ! Ce fut comme une révélation.
Hé mais je veux en faire moi !
Depuis c'est un des seuls domaines de ma vie ou je m'épanoui. La relation avec l'animal est extraordinaire.
Et vu que je suis super motivé je met toutes mes capacités de zèbre en action pour progresser. En plus je suis dans un petit club où il y a que deux cours adulte dans la semaine donc je suis avec des g4-g5 et la monitrice me laisse essayer les truc difficiles.
Le vendredi soir après le travail rien que de panser le cheval me fait du bien. Si j'y vais pas une semaine je suis malade.
geronimo- Messages : 42
Date d'inscription : 11/02/2011
Age : 47
Localisation : 16
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
geronimo a écrit:J'ai donc demandé à mes parents d'en faire. Mais ce fut réservé à mon grand frère pour le motif que c'était trop onéreux de payer pour deux.
Trop triste, injuste! Une chance au moins que tu as pu rattraper tout cela une fois adulte.
Et mois si je n'y vais pas MINIMUM une fois par mois, je dis que je suis en manque de ma DROGUE!geronimo a écrit:Si j'y vais pas une semaine je suis malade.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
C'est vrai que c'est une drogue
C'est le seul domaine de ma vie ou je m'épanoui en ce moment.
Par contre je sais pas encore ou ça va m'emmener.
Pour l'instant je vise G4. Mais après ?
Je suis pas sûr que je vais oser faire du cross.
C'est le seul domaine de ma vie ou je m'épanoui en ce moment.
Par contre je sais pas encore ou ça va m'emmener.
Pour l'instant je vise G4. Mais après ?
Je suis pas sûr que je vais oser faire du cross.
geronimo- Messages : 42
Date d'inscription : 11/02/2011
Age : 47
Localisation : 16
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Du cross?
♫ Osez, osez... ♪
J'étais affreusement stressée quand mon moniteur m'a annoncé avec fierté: "Aujourd'hui, cross!"...Comme à l'obstacle, où j'ai eu un petit blocage. Aujourd'hui...je suis la première en selle quand on fait cross x)
Plus sérieusement, c'est impressionnant comme ça, mais une fois "dedans" et passé le premier instant de découverte...c'est plutôt jouissif. Bon, après ça dépend quand même de comment tu vas gérer la vitesse, tout ça, mais on y prend vite goût.
Le cheval est une des drogues les plus addictives du monde, je crois! Moi aussi, j'ai été contaminée. Même en prépa je me débats pour y aller une fois par mois au moins, sinon...sinon ça va pas!
♫ Osez, osez... ♪
J'étais affreusement stressée quand mon moniteur m'a annoncé avec fierté: "Aujourd'hui, cross!"...Comme à l'obstacle, où j'ai eu un petit blocage. Aujourd'hui...je suis la première en selle quand on fait cross x)
Plus sérieusement, c'est impressionnant comme ça, mais une fois "dedans" et passé le premier instant de découverte...c'est plutôt jouissif. Bon, après ça dépend quand même de comment tu vas gérer la vitesse, tout ça, mais on y prend vite goût.
Le cheval est une des drogues les plus addictives du monde, je crois! Moi aussi, j'ai été contaminée. Même en prépa je me débats pour y aller une fois par mois au moins, sinon...sinon ça va pas!
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Asaka a écrit:Le cheval est une des drogues les plus addictives du monde, je crois!
Ca tu dis vrai! Quand j'étais plus jeune, ben je fus la première à aimer le cheval. Puis ma soeur, puis mes parents, c'est devenu un véritable virus familial, tellement ma passion transpirait par toutes les pores. Pas un seul jour ne passait sans qu'on raconte les moments passés avec nos chevaux. Et le virus a même contaminé d'autres membres la famille.
AlphaCentauri- Messages : 138
Date d'inscription : 29/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Heureuse de voir qu'il y a des passionnés de chevaux ici
Cela fait 13 ans que je monte à cheval, 2 ans que j'ai mon propre mien, un trotteur français réformé après 9 ans de courses. 12 ans, Luron pour son petit nom Je ne savais pas lorsque je l'ai acheté qu'il avait couru, c'est plus tard que je l'ai appris. C'est une boule de tendresse et d'énergie, c'est en grosse partie grâce à lui que j'ai pu sortir de mon agoraphobie, l'équitation et le cheval te poussent à dépasser tes propres limites, à apprendre la patience, la persévérance, lorsque je devais entrer en contact avec des personnes m'étant inconnues, s'il s'agissait de moi je n'y allais pas, par contre pour mon cheval je pouvais tout faire, ainsi, à force d'à force, mon agoraphobie c'est dissipée
En gros : Je vois parfois dans le regard d'un cheval la beauté inhumaine d'un monde d'avant le passage des hommes
Cela fait 13 ans que je monte à cheval, 2 ans que j'ai mon propre mien, un trotteur français réformé après 9 ans de courses. 12 ans, Luron pour son petit nom Je ne savais pas lorsque je l'ai acheté qu'il avait couru, c'est plus tard que je l'ai appris. C'est une boule de tendresse et d'énergie, c'est en grosse partie grâce à lui que j'ai pu sortir de mon agoraphobie, l'équitation et le cheval te poussent à dépasser tes propres limites, à apprendre la patience, la persévérance, lorsque je devais entrer en contact avec des personnes m'étant inconnues, s'il s'agissait de moi je n'y allais pas, par contre pour mon cheval je pouvais tout faire, ainsi, à force d'à force, mon agoraphobie c'est dissipée
En gros : Je vois parfois dans le regard d'un cheval la beauté inhumaine d'un monde d'avant le passage des hommes
Laure Teil- Messages : 4
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Superbe cette phrase ! (et bienvenue Laure Teil!)Laure Teil a écrit:Je vois parfois dans le regard d'un cheval la beauté inhumaine d'un monde d'avant le passage des hommes
WildZ- Messages : 1347
Date d'inscription : 18/09/2011
Age : 46
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Laure Teil a écrit:Je vois parfois dans le regard d'un cheval la beauté inhumaine d'un monde d'avant le passage des hommes
Tout à fait d'accord!
En passant, est-ce qu'il y en a qui ont vu le film "Cheval de guerre"? Il est sortie au cinéma depuis 2 semaines je crois au Québec...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_de_guerre_%28film%29
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Steven Spielberg et War Horse
Non, mais je me languis de le voir. Et ceux qui apprécie Steven Spielberg, ben c'est son dernier film !!!!
Et j'adore "La légende de Seabiscuit". Ca me donne des frissons cette histoire vraie d'un cheval de course qui a révolutionné l'Amérique en pleine période de récession économique...
Et j'adore "La légende de Seabiscuit". Ca me donne des frissons cette histoire vraie d'un cheval de course qui a révolutionné l'Amérique en pleine période de récession économique...
Dernière édition par Doucelune le Jeu 5 Jan 2012 - 22:47, édité 1 fois (Raison : Posté trop viiiiite)
AlphaCentauri- Messages : 138
Date d'inscription : 29/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Je compte aller le voir, j'ai tellement aimé le livre, gamine...je n'ai jamais vu Seabiscuit, il faut aussi que je le regarde...par contre j'avais vu Hildago, qui est sympa, il y a quelque temps.
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
impossible de monter sur le dos d(uncheval
marcher à côté faire des calinous s'engeuler se chicaner, discuter, huer, communiquer manger un morceau ensemble oui
mais je peux pas monter sur son dos j'ai pas peur je trouve ça impensable
ça me fait penser aux européens qu'en ils ont débarqué sur le vieux continent...
marcher à côté faire des calinous s'engeuler se chicaner, discuter, huer, communiquer manger un morceau ensemble oui
mais je peux pas monter sur son dos j'ai pas peur je trouve ça impensable
ça me fait penser aux européens qu'en ils ont débarqué sur le vieux continent...
nacrine- Messages : 301
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : univers
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
l'équitation pourrait être tolérée à titre de réserve ou pour une question de survie, c'est à dire pour se préparer à un éventuel conflit dont l'accès aux chevaux pourrait représenter un avantage stratégique, un cas catastrophe où les cheveaux représenteraient une nécessité pour la survie de l'éspèce humaine, ou par exemple pour une éventuelle agriculture qui ne pourrait se passer de chevaux (ce qui est déjà assez difficile à concevoir)...
dans les autres cas elle ne pourrait l'être! de quelle légitimité dispose-t-on en montant sur le dos du cheval? et ce uniquement pour notre plaisir, plaisir superflu.
en validant l'équitation dans ces conditions, on valide le fait qu'un être plus fort (peu importe la nature de la force) puisse faire ce qu'il veut d'un autre plus faible.
vous allez me dire que je suis dans l'extrême, mais dans le monde du raisonnement, quand on admet que 2+3=5, on doit aussi avoir 2+3+5=10 et non exceptionnellement 11.
dans les autres cas elle ne pourrait l'être! de quelle légitimité dispose-t-on en montant sur le dos du cheval? et ce uniquement pour notre plaisir, plaisir superflu.
en validant l'équitation dans ces conditions, on valide le fait qu'un être plus fort (peu importe la nature de la force) puisse faire ce qu'il veut d'un autre plus faible.
vous allez me dire que je suis dans l'extrême, mais dans le monde du raisonnement, quand on admet que 2+3=5, on doit aussi avoir 2+3+5=10 et non exceptionnellement 11.
kahen- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2012
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Et de quelle légitimité utiliserait-on les animaux uniquement quand on a besoin de faire la gueguerre, les sacrifiant pour notre cause qui leur est totalement égale?
Et je ne parle pas de l'industrie de la viande...
Le cheval a choisi d'être domestiqué. Oui, choisi.
Il y a quelques milliers d'années certes. Sans doutes a-t-il compris qu'il était plus judicieux de travailler avec l'humain et manger du foin au chaud et à sa faim que de souffrir pour trouver à manger et à boire tout en fuyant les prédateurs. D'autres équidés n'ont pas accepté ces conditions, preuve que s'ils l'ont fait c'est qu'ils y ont trouvé quelque chose, tout comme n'importe quel animal domestique.
D'ailleurs, c'est la même pour le chien ou pour le chat. Sauf qu'on leur monte pas sur le dos.
Alors je conçois qu'on ne puisse pas monter sur le dos d'un cheval, mais de là à écrire des choses comme ça...
Il ne faut pas non plus oublier que la relation entre un cheval et son cavalier, un cheval et son propriétaire, c'est autre chose qu'une relation de soumis à dominant dans laquelle l'un est lésé et l'autre à tout pouvoir. Dans laquelle l'un de deux souffre et l'autre prend son pied. Mais pour se rendre compte de ça, il faut avoir pratiqué ou être allé voir de près.
Il y a des équitations, des manières de monter qui peuvent amener le cheval à la souffrance, cependant ces cavaliers et ces pratiques ne sont pas majoritaires, très loin de là, et en général sont fortement dénoncées par la communauté des passionnés. Et on peut bien sur aller à l'inverse dans celles qui sont moins artificielles pour ce qu'est le cheval: l'éthologie (notamment). Malheureusement on ne peut pas toujours monter en licol éthologique et à cru, il faut laisser le temps à cette pratique à l'origine militaire d'évoluer dans cette direction.
Je pense que chaque cavalier ici est dans l'optique d'une véritable relation de confiance avec le cheval, de travail à deux, de couple, de complicité, et tout ce qu'on peut développer avec ce fabuleux animal. Je serais bien étonnée de rencontrer de ces cavaliers violents (qui vont rarement loin), qui tentent de s'imposer par la force, quelle qu'elle soit. D'ailleurs à cheval, on va beaucoup plus loin quand on n'utilise pas la force et la contrainte pour progresser à deux...
Et je commencerai PEUT ETRE à culpabiliser de monter à cheval le jour où il n'y aura plus d'élevages en batterie, ni rien de ces camps de torture et d'extermination massive pour les animaux. Et sans doutes que je culpabiliserai vraiment, et me remettrai en cause, quand on aura prouvé que le cheval souffre de traumatismes psychologiques, ne serait-ce que de stress, lorsqu'il est utilisé comme cheval de travail, ou de loisir, dans de bonnes conditions.
Kahen, je suppose que tu ne manges pas de viande?
Et je ne parle pas de l'industrie de la viande...
Le cheval a choisi d'être domestiqué. Oui, choisi.
Il y a quelques milliers d'années certes. Sans doutes a-t-il compris qu'il était plus judicieux de travailler avec l'humain et manger du foin au chaud et à sa faim que de souffrir pour trouver à manger et à boire tout en fuyant les prédateurs. D'autres équidés n'ont pas accepté ces conditions, preuve que s'ils l'ont fait c'est qu'ils y ont trouvé quelque chose, tout comme n'importe quel animal domestique.
D'ailleurs, c'est la même pour le chien ou pour le chat. Sauf qu'on leur monte pas sur le dos.
Alors je conçois qu'on ne puisse pas monter sur le dos d'un cheval, mais de là à écrire des choses comme ça...
Il ne faut pas non plus oublier que la relation entre un cheval et son cavalier, un cheval et son propriétaire, c'est autre chose qu'une relation de soumis à dominant dans laquelle l'un est lésé et l'autre à tout pouvoir. Dans laquelle l'un de deux souffre et l'autre prend son pied. Mais pour se rendre compte de ça, il faut avoir pratiqué ou être allé voir de près.
Il y a des équitations, des manières de monter qui peuvent amener le cheval à la souffrance, cependant ces cavaliers et ces pratiques ne sont pas majoritaires, très loin de là, et en général sont fortement dénoncées par la communauté des passionnés. Et on peut bien sur aller à l'inverse dans celles qui sont moins artificielles pour ce qu'est le cheval: l'éthologie (notamment). Malheureusement on ne peut pas toujours monter en licol éthologique et à cru, il faut laisser le temps à cette pratique à l'origine militaire d'évoluer dans cette direction.
Je pense que chaque cavalier ici est dans l'optique d'une véritable relation de confiance avec le cheval, de travail à deux, de couple, de complicité, et tout ce qu'on peut développer avec ce fabuleux animal. Je serais bien étonnée de rencontrer de ces cavaliers violents (qui vont rarement loin), qui tentent de s'imposer par la force, quelle qu'elle soit. D'ailleurs à cheval, on va beaucoup plus loin quand on n'utilise pas la force et la contrainte pour progresser à deux...
Et je commencerai PEUT ETRE à culpabiliser de monter à cheval le jour où il n'y aura plus d'élevages en batterie, ni rien de ces camps de torture et d'extermination massive pour les animaux. Et sans doutes que je culpabiliserai vraiment, et me remettrai en cause, quand on aura prouvé que le cheval souffre de traumatismes psychologiques, ne serait-ce que de stress, lorsqu'il est utilisé comme cheval de travail, ou de loisir, dans de bonnes conditions.
Kahen, je suppose que tu ne manges pas de viande?
- Spoiler:
- EDIT : désolée, c'était peut être un troll, dans le doute je laisse!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Je plussois Enkelilya, Kahen.
Le cheval est plus fort que moi et fait ce qu'il veut. S'il veut me débarquer, il le fait. Je ne le force jamais, je lui donne le goût avec la patiente et les récompense mais jamais de punition.
Bref je sens qu'il a du plaisir avec moi autant que quand il est avec ses amis dans le pré... rien qu'à voir les signes qu'il envoie.
Le cheval est plus fort que moi et fait ce qu'il veut. S'il veut me débarquer, il le fait. Je ne le force jamais, je lui donne le goût avec la patiente et les récompense mais jamais de punition.
Bref je sens qu'il a du plaisir avec moi autant que quand il est avec ses amis dans le pré... rien qu'à voir les signes qu'il envoie.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
+1 pour Enkelilya !
Si il y a un Troll dans la salle c'est pas toi
Les zèbre et les chevaux ne travaillent jamais les uns contre les autres.
Si il y a un Troll dans la salle c'est pas toi
Les zèbre et les chevaux ne travaillent jamais les uns contre les autres.
geronimo- Messages : 42
Date d'inscription : 11/02/2011
Age : 47
Localisation : 16
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Juste pour détendre l'atmosphère:
Erebia- Messages : 209
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 38
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Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Merci pour la vidéo c'est super émouvant et super impressionnant
geronimo- Messages : 42
Date d'inscription : 11/02/2011
Age : 47
Localisation : 16
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
[Note de la modération : ce message n'est pas rédigé dans l'esprit de la section Bavardages doux et courtois pour âmes sensibles, et peut choquer]
- Spoiler:
- "Si il y a un Troll dans la salle c'est pas toi " (geronimo)
Galilée, ce fichu hérétique était un beau salaud an!
la terre est le centre de l'univers! quand est-ce que ces abrutis vont le saisir ça?
"et pur si muove"
et moi, je suis un salaud de troll!
"le cheval est plus fort que moi" (cathoo)
oui sur le plan physique, c'est-à-dire en comparant la puissance physique d'un individus humain et d'un individus cheval...mais j'ai bien dit "peu importe la nature de la force"! j'ai rarement vu un cheval se servir d'une corde, préparer des pièges, ou résister à une balle !
le cheval a choisi d'être domestiqué (Enkelilya)
c'est notamment à cause de ce genre de chose que mes cotés moins amicaux finissent toujours par resurgir!
on est sur un forum de surdoués (ou hp si on veut)...
bon...
en quoi consiste donc ce surdon?
est-ce un surdon de seins, d'oreilles ou d'intelligence?
je ne suis pas en train de me faire un délire sur cette histoire de surdoué, je ne suis pas en train de faire de l'élitisme et encore moins entrain de proposer un plan secte!
c'est juste une histoire de logique!
il me semble un petit peu logique d'attendre à ce que des surdoués soient un tout petit peu plus logiques, un tout petit peu plus rationnels que ceux qui ne le sont pas (ou alors je me suis encore complètement gouré sur ce qu'il fallait comprendre par intelligence)
que savez vous de ce qui se passe dans la tête du cheval?
et même si vous pouvez en savoir quelque chose (ce qui est assez dur à concevoir, du moins pour l'instant) (vous allez me dire que ça se voit, je vous dirai que même entre humains, il est difficile de savoir ce qui se passe dans une tête calme ou souriante), il s'agit d'une question de principe!
des enfants d'esclaves (après certaines générations) peuvent finir par croire que l'esclavage est tout à fait normal ! ils peuvent même se fixer comme objectif d'être les meilleurs esclaves possibles et y trouver du "plaisir"...
est-ce pour autant que l'esclavage est moral?
vous dites que vous commenceriez peut-être à culpabiliser lorsqu'il n'y aura plus d'élevage en batterie...
je vais donner un exemple assez cru et assez horrible pour illustrer le schéma de votre raisonnement:
"si la grande majorité des parents pratiquaient la sodomie sur leurs enfants, alors il serait tout à fait acceptable (et il n'y aurait aucune honte à le faire) pour un père de ne demander que la fellation à ses enfants"
(cet exemple porte sur le schéma de raisonnement)
je mange de la viande quand je n'ai pas d'autres alternatives pour me procurer ce que la viande m'apporte!
il n'y a aucune légitimité à tuer un autre être, c'est pourquoi je dis que cet acte peut être toléré (et seulement toléré) dans le cadre d'une survie!
je pense que si les hommes essayaient au moins une fois de tuer eux même le poulet, le porc, ou la vache qu'il vont manger, il n'y aurait pas de consommation de masse!
vous allez me demander si je l'ai essayé moi...la réponse est "oui"!
il est compréhensible que vous vous renfermez autant sur votre conception du monde! si ce que vous avez toujours cru bon ne l'est finalement pas, quel sens prendrait alors votre vie?
kahen- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2012
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
C'est facile de parler de ce qu'on ne connaît pas et de comparer à toutes sortes de choses sans savoir si lien qu'on y fait est le bon.
Je te propose de faire tes propres recherches et de parler à des professionnels éthologues avant d'en discuter davantage.
Je te propose de faire tes propres recherches et de parler à des professionnels éthologues avant d'en discuter davantage.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
@kahen
Le cheval est plus fort que toi et un rapport de violence et de force, physique ou morale, ne contraindra pas un cheval. Dans mes propos j'ai bien parlé de force "quelle quelle soit". Je connais, j'ai entendu raconter des tas d'histoires de chevaux refusant un cavalier. Dernier exemple pas plus tard que la semaine dernière dans mon centre équestre d'un cheval qui n'a jamais voulu accepter de cavalier. Dernier exemple aussi la dernière fois que j'ai monté et où je n'ai pas réussi à établir une relation de confiance avec ma monture et où je m'en suis largement rendu compte qu'elle ne me respectait pas pour cette raison.
Quand je dis que LE cheval (terme généraliste désignant l'espèce complète) l'a choisi je n'ai pas parlé de choix conscient, mais de choix d'évolution. De même que le chat ne se serait pas adapté à la vie domestique si elle ne lui aurait rien apporté, le cheval ne se serait pas adapté à cette vie non plus.
Je ne sais pas ce qui se passe exactement dans la tête d'un cheval, cependant je dois en avoir une idée plus précise que toi étant donnée que je suis passionnée, que je monte et que je m'intéresse à eux depuis 16ans. Et de ce que je sais le cheval n'en souffre psychologiquement pas dans de bonnes conditions. Si tu prends la définition d'esclavage dans le sens propre, tout animal domestique est un esclave. J'en déduis que tu confonds avec la torture, et que toute forme d'équitation respectueuse du cheval n'est donc pas concernée.
Un cheval, un chat un chien, un mouton, ne peut pas s'exprimer sur son envie d'aider l'être humain ou pas. Ça, on ne le saura jamais. On ne peut que leur proposer, et tenter de décrypter la réponse que la nature nous donne. Et de ce que l'homme a pu décrypter depuis des lustres, le cheval est prêt à coopérer avec l'être humain, à accepter sa proposition d'être utilisé comme un compagnon ou un outil de travail.
Un cheval en permanence au box me révolte. Oui un cheval contraint par des enrênements sévères, deux mors et 4 rênes, des éperons, ça me choque. Il y a toujours des dérives, partout.
Mais moi je n'ai pas parlé d'utiliser les chevaux pour la guerre, un domaine totalement différent de la volonté d'établir une relation avec l'animal. Et les chevaux pour la guerre ça implique quoi? D'avoir des chevaux dressés. rapidement, sans faire cas de leur nature. Et des cavaliers, non pas qui sachent établir une bonne relation avec le cheval, mais tenir dessus et en faire ce dont ils ont besoin. Donc rien à faire dans ce cas de la relation avec l'animal, il est traité uniquement comme un objet.
Ta vision est éthiquement plus choquante que la mienne pour qui aime les chevaux. Et les animaux. T'en rends-tu compte?
Je n'ai jamais parlé de tuer un animal. Le prédateur tue la proie pour manger, nous sommes d'accord je suppose. J'aimerais bien savoir ce qui t'oblige à manger de la viande... Moi, rien ne m'y oblige. Pas plus que de manger des œufs de poules élevées en batterie, ou de vache laitière en production intensive.
Tu te places en "dieu" capable de dire ce qui est bien pour un cheval ou non. Par rapport à des personnes qui ont pu le constater pendant longtemps, et surtout qui se sont -je suppose- toutes posées ce genre de questions. De quel droit as-tu l'esprit objectif supérieur de savoir et de déterminer ce qui est bien pour une espèce que tu ne connais pas? Alors que tu ne connais pas même les chevaux et la relation qui peut exister avec cet animal? Alors même que ceux qui y ont passé leur vie sont encore en train d'essayer de répondre à ces questions éthiques?
Serais-tu omniscient(e)?
Enfin désolée pour la structure chaotique de ce message qui est écrit au fil de ma pensée!
Le cheval est plus fort que toi et un rapport de violence et de force, physique ou morale, ne contraindra pas un cheval. Dans mes propos j'ai bien parlé de force "quelle quelle soit". Je connais, j'ai entendu raconter des tas d'histoires de chevaux refusant un cavalier. Dernier exemple pas plus tard que la semaine dernière dans mon centre équestre d'un cheval qui n'a jamais voulu accepter de cavalier. Dernier exemple aussi la dernière fois que j'ai monté et où je n'ai pas réussi à établir une relation de confiance avec ma monture et où je m'en suis largement rendu compte qu'elle ne me respectait pas pour cette raison.
Quand je dis que LE cheval (terme généraliste désignant l'espèce complète) l'a choisi je n'ai pas parlé de choix conscient, mais de choix d'évolution. De même que le chat ne se serait pas adapté à la vie domestique si elle ne lui aurait rien apporté, le cheval ne se serait pas adapté à cette vie non plus.
Je ne sais pas ce qui se passe exactement dans la tête d'un cheval, cependant je dois en avoir une idée plus précise que toi étant donnée que je suis passionnée, que je monte et que je m'intéresse à eux depuis 16ans. Et de ce que je sais le cheval n'en souffre psychologiquement pas dans de bonnes conditions. Si tu prends la définition d'esclavage dans le sens propre, tout animal domestique est un esclave. J'en déduis que tu confonds avec la torture, et que toute forme d'équitation respectueuse du cheval n'est donc pas concernée.
Un cheval, un chat un chien, un mouton, ne peut pas s'exprimer sur son envie d'aider l'être humain ou pas. Ça, on ne le saura jamais. On ne peut que leur proposer, et tenter de décrypter la réponse que la nature nous donne. Et de ce que l'homme a pu décrypter depuis des lustres, le cheval est prêt à coopérer avec l'être humain, à accepter sa proposition d'être utilisé comme un compagnon ou un outil de travail.
Un cheval en permanence au box me révolte. Oui un cheval contraint par des enrênements sévères, deux mors et 4 rênes, des éperons, ça me choque. Il y a toujours des dérives, partout.
Mais moi je n'ai pas parlé d'utiliser les chevaux pour la guerre, un domaine totalement différent de la volonté d'établir une relation avec l'animal. Et les chevaux pour la guerre ça implique quoi? D'avoir des chevaux dressés. rapidement, sans faire cas de leur nature. Et des cavaliers, non pas qui sachent établir une bonne relation avec le cheval, mais tenir dessus et en faire ce dont ils ont besoin. Donc rien à faire dans ce cas de la relation avec l'animal, il est traité uniquement comme un objet.
Ta vision est éthiquement plus choquante que la mienne pour qui aime les chevaux. Et les animaux. T'en rends-tu compte?
Je n'ai jamais parlé de tuer un animal. Le prédateur tue la proie pour manger, nous sommes d'accord je suppose. J'aimerais bien savoir ce qui t'oblige à manger de la viande... Moi, rien ne m'y oblige. Pas plus que de manger des œufs de poules élevées en batterie, ou de vache laitière en production intensive.
Tu te places en "dieu" capable de dire ce qui est bien pour un cheval ou non. Par rapport à des personnes qui ont pu le constater pendant longtemps, et surtout qui se sont -je suppose- toutes posées ce genre de questions. De quel droit as-tu l'esprit objectif supérieur de savoir et de déterminer ce qui est bien pour une espèce que tu ne connais pas? Alors que tu ne connais pas même les chevaux et la relation qui peut exister avec cet animal? Alors même que ceux qui y ont passé leur vie sont encore en train d'essayer de répondre à ces questions éthiques?
Serais-tu omniscient(e)?
Enfin désolée pour la structure chaotique de ce message qui est écrit au fil de ma pensée!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
@kahen :
Tu es dans un fils de discution qui se trouve dans la section "bavardage doux est courtois pour âmes sensibles" si tu avais une once de logique tu saurait respecter cela !
Tu es dans un fils de discution qui se trouve dans la section "bavardage doux est courtois pour âmes sensibles" si tu avais une once de logique tu saurait respecter cela !
geronimo- Messages : 42
Date d'inscription : 11/02/2011
Age : 47
Localisation : 16
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
EREBIA j'adore la vidéo!!! Mais je ne compte pas me rendre jusque là lol c'est assez dangereux... mais j'ADMIRE!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
[Note de la modération : ce message n'est pas rédigé dans l'esprit de la section Bavardages doux et courtois pour âmes sensibles, et peut choquer]
- Spoiler:
- "C'est facile de parler de ce qu'on ne connaît pas et de comparer à toutes sortes de choses sans savoir si lien qu'on y fait est le bon."(cathoo)
mes parents ont commencé à me faire faire de l'équitation lorsque j'avais 9 ans (j'en avais peur avant)
j'ai arrêté vers 15 ans (pour être en cohérence avec ce que j'ai pu me constituer comme compréhension du monde à cet époque et parce que je me sentais plus à même de m'opposer à mes parents)
l'équitation est une histoire de famille chez nous (enfin, chez eux)!
mais même si je n'avais aucune connaissance des chevaux votre schéma de raisonnement n'est peut-être pas très solide. je vais vous donner un exemple pour illustrer ça (je tiens à préciser que mes exemples ne portent pas sur le fond de ce que vous dites mais sur le schéma de raisonnement. Je n'ai, par exemple, pas comparé l'équitation à un quelconque abus sur enfant, j'ai plutôt illustrer la structure de votre raisonnement):
"je n'ai aucune idée du "serial-killer-isme" entendu comme la pratique du meurtre en série.
imaginons que j'arrive à avancer des arguments contre cette pratique.
on pourra alors me dire qu'il est facile de parler d'une pratique qu'on ne connait pas! il se peut en effet que le serial killer trouve une sorte de noblesse dans ce qu'il fait."
(exemple pour illustrer votre schéma de raisonnement)
je dis moi que la raison doit dépasser ces différentes subjectivités!
"mais de choix d'évolution" (Enkelilya)
Il n'y a aucun choix dans le processus d'évolution. Pour une espèce d'oiseau par exemple, il peut y avoir des variantes au niveau du bec( différentes expressions d'un gène, mutations, etc...): certains peuvent avoir des becs assez petits et fin, d'autres de plus gros et plus puissants. ainsi quand les ressources viennent à manquer sur le territoire où l'éspèce vit et que tout ce qu'il y a à manger ce sont des graines qu'il faut casser, les becs fins meurent et les gros becs survivent. mais l'espèce n'a pas préféré les gros becs en préparation à cette période de famine.
"Et de ce que je sais le cheval n'en souffre psychologiquement pas dans de bonnes conditions." (idem)
psychologiquement? que savez vous du psyché du cheval? on peut à peine dessiner le contours de la silhouette de celui d'un humain!
et même si vous pouvez en savoir quelque chose, ce qui est assez dur à concevoir, la question n'est pas là. la question n'est pas, par exemple, de savoir si battre son enfant peut le traumatiser psychologiquement ou pas, mais c'est plutôt de savoir si cet acte (indépendamment de la conséquence qu'il peut avoir sur l'enfant) est moral ou pas!
"sur son envie d'aider l'être humain ou pas"(idem)
Les êtres humains ne sont pas la raison d'être de l'univers! la vie des autres êtres n'a pas à être définie en fonction de celle de l'humain!
"Mais moi je n'ai pas parlé d'utiliser les chevaux pour la guerre"(idem)
vous qui êtes "passionnée", pour quelles raisons selon vous, l'homme s'est il mis à domestiquer les chevaux! le transport oui mais aussi...?
"Tu te places en "dieu" capable de dire ce qui est bien pour un cheval ou non. Par rapport à des personnes qui ont pu le constater pendant longtemps, et surtout qui se sont -je suppose- toutes posées ce genre de questions."(idem)
je vais avoir l'air de radotter en prenant l'exemple que je vais prendre mais il illustre bien la question.
le géocentrisme a été majoritairement admis par des "savants" pendant plus de 15 siècles.
15 siècles!
une société qui n'apprend pas de son histoire est vouée à l'échec!
enfin, je pense que comme cathoo l'a indirectement suggéré, le mieux que je puisse faire ici est de me taire!
je vais donc me taire.
kahen- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2012
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
kahen a écrit:
Il n'y a aucun choix dans le processus d'évolution. Pour une espèce d'oiseau par exemple, il peut y avoir des variantes au niveau du bec( différentes expressions d'un gène, mutations, etc...): certains peuvent avoir des becs assez petits et fin, d'autres de plus gros et plus puissants. ainsi quand les ressources viennent à manquer sur le territoire où l'éspèce vit et que tout ce qu'il y a à manger ce sont des graines qu'il faut casser, les becs fins meurent et les gros becs survivent. mais l'espèce n'a pas préféré les gros becs en préparation à cette période de famine.
Oui c'est bien ça que je disais, certaines espèces d'équidés se sont adaptés à la vie domestique, d'autres non. Ceux qui se sont adaptés sont désormais faits pour cette vie, les autres non. Tout comme le chien qui ne sait pas se débrouiller seul parce qu'il s’est habitué à l'homme. Le cheval domestique est plus adapté à vivre au pré et à travailler avec l'humain.
kahen a écrit:
psychologiquement? que savez vous du psyché du cheval? on peut à peine dessiner le contours de la silhouette de celui d'un humain!
et même si vous pouvez en savoir quelque chose, ce qui est assez dur à concevoir, la question n'est pas là. la question n'est pas, par exemple, de savoir si battre son enfant peut le traumatiser psychologiquement ou pas, mais c'est plutôt de savoir si cet acte (indépendamment de la conséquence qu'il peut avoir sur l'enfant) est moral ou pas!
"sur son envie d'aider l'être humain ou pas"
Mais qu'est-ce que la morale? Le sexe c'est pas moral si on va par là. Je fais plein de trucs "pas moraux". la morale correspond à une vision subjective d'une société. Dans certaines sociétés certains actes considérés comme immoraux pour nous sont tout à fait banals, alors faut arrêter de tout confondre je crois. Et je n'ai pas dit que je savais ce qui se passait dans la tête d'une cheval j'ai dit que après les avoir fréquentés sur bien plus de 10ans, mon idée était peut être plus précise que pour des personnes qui ne les ont jamais approché et n'ont jamais eu de contact direct avec eux. En les montant, ou simplement en s'en occupant. Et d'autres personnes qui sont passées avant toi, et qui connaissaient les chevaux bien mieux, ont aussi eu ces questionnements. et des débuts de réponses auxquels j'attribue énormément plus de crédibilités qu'à ton discours externe au problème.
kahen a écrit:
Les êtres humains ne sont pas la raison d'être de l'univers! la vie des autres êtres n'a pas à être définie en fonction de celle de l'humain!
vous qui êtes "passionnée", pour quelles raisons selon vous, l'homme s'est il mis à domestiquer les chevaux! le transport oui mais aussi...?
Oui c'est exactement ce que je dis, à l'origine l'équitation comme science est militaire. Et il y a des gens qui essaient de construire autre chose avec le cheval que l'opposition brutale de deux forces (et souvent plus puisqu'il ne suffit pas d'être seul pour contraindre une cheval). Et que l'utilisation d'un animal comme un bien matériel dont on peut disposer comme il nous semble.
Et toi, tu parles de les utiliser pour la guerre? Et bien moi ça me révolte, je pensais que l'évolution de la mentalité et le respect de la vie, des animaux faisait que c'était passé ces conneries d'utiliser la soi-disant suprématie de l'homme pour soi-disant avoir le droit d'utiliser et sacrifier des vies dans notre intérêt.
Edit : en italique correction demandé par kara.
Dernière édition par Enkelilya le Ven 20 Jan 2012 - 13:37, édité 1 fois
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: cheval et équitation - NOS expériences personnelles
Rappelez-vous que l'on est dans la section "bavardages doux et courtois" ici.
Les posts doivent donc éviter certaines allusions, y compris pour servir d'exemple.
Merci de corriger les mentions inopportunes à cette section douce et courtoise.
Les posts doivent donc éviter certaines allusions, y compris pour servir d'exemple.
Merci de corriger les mentions inopportunes à cette section douce et courtoise.
Invité- Invité
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
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