Urgences psy pour zèbres Paris
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higeekomori
Augustas
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Urgences psy pour zèbres Paris
Bonjour tout le monde,
Je ne sais pas si je suis dans la bonne catégorie, auquel cas veuillez m’excuser par avance s’il y a erreur.
Quelqu’un sait-il s’il existe un service d’urgence psy spécialisé en zebritude et à Paris?
Merci par avance
Augusta
Je ne sais pas si je suis dans la bonne catégorie, auquel cas veuillez m’excuser par avance s’il y a erreur.
Quelqu’un sait-il s’il existe un service d’urgence psy spécialisé en zebritude et à Paris?
Merci par avance
Augusta
Augustas- Messages : 49
Date d'inscription : 22/10/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Bonjour Augusta.
Pas de réponse positive pour ma part.
Mais je pose un UP, juste histoire d'aider à rendre le sujet plus visible et ainsi le faire remonter en surface.
"Urgence" et "psy", c'est des mots que je n'aime pas voir ensemble, car ils sont souvent synonymes de grande souffrance. Donc, tous mes encouragements pour trouver bientôt le bon interlocuteur parisien, ou du moins expérimenté sur le sujet et avec les bonnes adresses dans le carnet.
Bonne journée à toi.
Pas de réponse positive pour ma part.
Mais je pose un UP, juste histoire d'aider à rendre le sujet plus visible et ainsi le faire remonter en surface.
"Urgence" et "psy", c'est des mots que je n'aime pas voir ensemble, car ils sont souvent synonymes de grande souffrance. Donc, tous mes encouragements pour trouver bientôt le bon interlocuteur parisien, ou du moins expérimenté sur le sujet et avec les bonnes adresses dans le carnet.
Bonne journée à toi.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Si un tel service existe, le mieux est dans la méfiance à son égard parce qu'il y a un gros potentiel de charlatanisme.
http://www.psycom.org/Urgences-psychiatriques
Le potentiel intellectuel n'est ni une pathologie, ni une condition médicale, et les ennuis sociaux qu'il peut éventuellement engendrer (en en étant très rarement la seule cause) relèvent plus de l'état à long terme de la personne que de l'urgence d'une condition. S'il y a une urgence à traiter quelque chose c'est plus probablement un risque suicidaire ou lié d'une façon ou d'une autre à l'intégrité de la personne (ou d'autres) et la question du potentiel apparaît comme très secondaire alors. On est dans de la sauvegarde.
C'est d'abord l'urgence du risque qu'il faut traiter. À cet instant t, la question du potentiel n'est pas celle à laquelle répondre, on parle avant tout de survie. C'est dans un travail à long terme, et pas dans cette urgence, que cette question du potentiel et du décalage pourra être posée et abordée plus en profondeur.
Et c'est d'abord ce risque vital qui sera évalué par les médecins et s'il est éventuellement la conséquence, entre beaucoup d'autres choses, d'un sentiment d'inadaptation potentiellement lié à la douance, là un suivi psychologique pourra être prescrit. À noter d'ailleurs qu'aborder ses problèmes psy ou sociaux, selon le seul angle de la douance, est probablement le meilleur moyen de ne pas leur trouver de réponse. Ce n'est qu'un élément dans un tout et ce n'est pas forcément l'élément le plus central.
Ceci étant dit, certains psychologues en libéral peuvent donner des réponses ou des rendez-vous assez rapidement, mais bien-sûr, cela a un coût.
http://www.psycom.org/Urgences-psychiatriques
Le potentiel intellectuel n'est ni une pathologie, ni une condition médicale, et les ennuis sociaux qu'il peut éventuellement engendrer (en en étant très rarement la seule cause) relèvent plus de l'état à long terme de la personne que de l'urgence d'une condition. S'il y a une urgence à traiter quelque chose c'est plus probablement un risque suicidaire ou lié d'une façon ou d'une autre à l'intégrité de la personne (ou d'autres) et la question du potentiel apparaît comme très secondaire alors. On est dans de la sauvegarde.
C'est d'abord l'urgence du risque qu'il faut traiter. À cet instant t, la question du potentiel n'est pas celle à laquelle répondre, on parle avant tout de survie. C'est dans un travail à long terme, et pas dans cette urgence, que cette question du potentiel et du décalage pourra être posée et abordée plus en profondeur.
Et c'est d'abord ce risque vital qui sera évalué par les médecins et s'il est éventuellement la conséquence, entre beaucoup d'autres choses, d'un sentiment d'inadaptation potentiellement lié à la douance, là un suivi psychologique pourra être prescrit. À noter d'ailleurs qu'aborder ses problèmes psy ou sociaux, selon le seul angle de la douance, est probablement le meilleur moyen de ne pas leur trouver de réponse. Ce n'est qu'un élément dans un tout et ce n'est pas forcément l'élément le plus central.
Ceci étant dit, certains psychologues en libéral peuvent donner des réponses ou des rendez-vous assez rapidement, mais bien-sûr, cela a un coût.
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Complètement d'accord avec Circé sur la distance à mettre entre l'urgence et la douance.
Sans le critère "spécialisé HP", il existe à Paris les urgences psy des hôpitaux, mais aussi le CPOA de Sainte-Anne :
http://www.ch-sainte-anne.fr/Offres-de-soins/Urgences/Centre-psychiatrique-d-orientation-et-d-accueil
qui assure un accueil psy gratuit et sans rendez-vous et réoriente ensuite vers les services appropriés (urgences psys, CMP, psy en libéral ...).
J'y avais accompagné une amie qui avait besoin d'un conseil assez rapidement, on avait attendu 3h en tout (attente, une première discussion avec un.e infirmier.e psy, re-attente, discussion avec un.e psychiatre), dans un cadre plus agréable que les urgences d'un hôpital (salle d'attente pas bondée, qui donne sur les jardins de l'hôpital, bâtiment dédié et calme ...) : prévoir quand même un bon bouquin ou un.e ami.e pour passer le temps
Qui que ça concerne, bon courage !
Sans le critère "spécialisé HP", il existe à Paris les urgences psy des hôpitaux, mais aussi le CPOA de Sainte-Anne :
http://www.ch-sainte-anne.fr/Offres-de-soins/Urgences/Centre-psychiatrique-d-orientation-et-d-accueil
qui assure un accueil psy gratuit et sans rendez-vous et réoriente ensuite vers les services appropriés (urgences psys, CMP, psy en libéral ...).
J'y avais accompagné une amie qui avait besoin d'un conseil assez rapidement, on avait attendu 3h en tout (attente, une première discussion avec un.e infirmier.e psy, re-attente, discussion avec un.e psychiatre), dans un cadre plus agréable que les urgences d'un hôpital (salle d'attente pas bondée, qui donne sur les jardins de l'hôpital, bâtiment dédié et calme ...) : prévoir quand même un bon bouquin ou un.e ami.e pour passer le temps
Qui que ça concerne, bon courage !
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Je ne comprends pas le sens de ta question Augustas.
Que l'hospitalisation d'urgence soit sur demande de la personne elle-même (HL, Hospitalisation Libre), d'un tiers avec la co-signature d'au moins un médecin, pas forcément psychiatre (HDT, Hospitalisation sur Demande de Tiers), ou sur décision d'un seul médecin psychiatre (HO, Hospitalisation d'Office), comme l'a noté Circé, c'est toujours le caractère de mise en danger potentiel du malade ou de tiers qui prime.
Hors ce cas, ce n'est pas du ressort des Urgences Psy. Sont alors possibles consultations de psychiatres (habilités à prescrire des médicaments) ou de psychologues (non habilités à prescrire de médicaments), que ce soit dans le public, gratuites ou quasiment (en Hôpital ou en CMP, Centres Médicaux-Psychologiques), mais avec le plus souvent de longs délais d'attentes (et, au vu de ma petite expérience, un gros risque d'incompétence et une méconnaissance totale du HQI, mais cette remarque entre parenthèses n'engage que moi) ; ou dans le privé comme l'a observé Circé.
Et le HQI n'est en soi ni un handicap, ni une pathologie psychiatrique, elle ne figure pas au DSM 5 qui fait seul autorité en la matière (qu'on soit d'accord avec cela, ou non).
(je ne suis pas en train de dire qu'il n'y a aucune spécificité au HQI, ni que ça ne vienne pas, disons "compliquer" d'autres troubles !)
Augustas, vu le potentiel "inquiétant" de ta question ("Urgence !"), pourrais-tu préciser un peu le pourquoi de ta demande , sans forcément rentrer dans les détails sur la personne concernée, et en ne disant bien sûr qu'autant qu'il te semblera utile ?
EDIT : Ardel a répondu entre-temps, et ces messages peuvent être un peu en "doublons" les uns des autres : Augustas, prends et/ou réponds ce qu'il te conviendra.
Ah, et euh...
Que l'hospitalisation d'urgence soit sur demande de la personne elle-même (HL, Hospitalisation Libre), d'un tiers avec la co-signature d'au moins un médecin, pas forcément psychiatre (HDT, Hospitalisation sur Demande de Tiers), ou sur décision d'un seul médecin psychiatre (HO, Hospitalisation d'Office), comme l'a noté Circé, c'est toujours le caractère de mise en danger potentiel du malade ou de tiers qui prime.
Hors ce cas, ce n'est pas du ressort des Urgences Psy. Sont alors possibles consultations de psychiatres (habilités à prescrire des médicaments) ou de psychologues (non habilités à prescrire de médicaments), que ce soit dans le public, gratuites ou quasiment (en Hôpital ou en CMP, Centres Médicaux-Psychologiques), mais avec le plus souvent de longs délais d'attentes (et, au vu de ma petite expérience, un gros risque d'incompétence et une méconnaissance totale du HQI, mais cette remarque entre parenthèses n'engage que moi) ; ou dans le privé comme l'a observé Circé.
Et le HQI n'est en soi ni un handicap, ni une pathologie psychiatrique, elle ne figure pas au DSM 5 qui fait seul autorité en la matière (qu'on soit d'accord avec cela, ou non).
(je ne suis pas en train de dire qu'il n'y a aucune spécificité au HQI, ni que ça ne vienne pas, disons "compliquer" d'autres troubles !)
Augustas, vu le potentiel "inquiétant" de ta question ("Urgence !"), pourrais-tu préciser un peu le pourquoi de ta demande , sans forcément rentrer dans les détails sur la personne concernée, et en ne disant bien sûr qu'autant qu'il te semblera utile ?
EDIT : Ardel a répondu entre-temps, et ces messages peuvent être un peu en "doublons" les uns des autres : Augustas, prends et/ou réponds ce qu'il te conviendra.
Ah, et euh...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Je veux préciser car ce n'était pas exprimé que je te donne aussi mes souhaits de courage pour franchir ce cap.
Le sens de mon message est bien qu'il y a des choses plus urgentes à traiter qu'un haut-potentiel (qui ne se traite d'ailleurs pas), si tu te sens dans une situation d'urgence avec un danger manifeste. Cela sera des questions à poser quand le risque imminent sera derrière-toi (ou la personne pour qui tu parles, mais tu es trentenaire et j'élimine plus ou moins l'hypothèse enfant, du coup).
Le sens de mon message est bien qu'il y a des choses plus urgentes à traiter qu'un haut-potentiel (qui ne se traite d'ailleurs pas), si tu te sens dans une situation d'urgence avec un danger manifeste. Cela sera des questions à poser quand le risque imminent sera derrière-toi (ou la personne pour qui tu parles, mais tu es trentenaire et j'élimine plus ou moins l'hypothèse enfant, du coup).
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Surtout éviter les urgences psychiatriques si vous ne voulez pas finir fou... zèbre ou pas.
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
très très mauvais souvenir.. que veux tu que je te dise..
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Bah, c'est un cas personnel. Tu n'as pas à en donner une recommandation générale. Il y a des médecins et des psychologues plus ou moins compétents. Quand tu as un gros risque de suicide imminent, tu préconises quoi sinon ? Attendre la tentative et contacter les urgences ordinaires ou les pompes funèbres ?
PS : Je suis aussi passé par des urgences psys. Cela m'a aidé.
PS : Je suis aussi passé par des urgences psys. Cela m'a aidé.
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Déjà comme l'a dit Charv, tu ne peux pas conduire quelqu'un à l'HP ou même chez un médecin contre son gré..
Comme me l'avait dit deux médecins "madame, vous pourrez m'appeler ou appeler les pompiers quand il fera sa TS "
et oui..
Comme me l'avait dit deux médecins "madame, vous pourrez m'appeler ou appeler les pompiers quand il fera sa TS "
et oui..
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Hirondelle78 a écrit:Déjà comme l'a dit Charv, tu ne peux pas conduire quelqu'un à l'HP ou même chez un médecin contre son gré..
Si on peut, je pense que tu n'as pas compris le sens de mes propos.
On peut, en faisant une HDT.
Dans les cas où il faut protéger la personne, et/ou son environnement (biens, humains).
Qui doit être signée par 2 médecins ou bien, c'est en fait je pense le cas le plus fréquent, un tiers "civil" (parent, ami, simple passant...) et un seul médecin.
"Cas exceptionnel : dans le cadre d'un péril imminent pour la santé du malade dûment constaté par le médecin, l'admission en HDT pourra exceptionnellement être effectuée au vu de la demande d'admission du tiers et d'un seul certificat médical (accès au dossier "HDT péril imminent")."
http://psychiatriinfirmiere.free.fr/hospitalisation-psychiatrie/hospitalisation-demande-tiers.htm
A noter que la personne hospitalisée contre son gré doit être examinée par un psy de l'hôpital dans les 24 (ou 48h ?) après son admission, afin d'éviter les "abus".
Une fois la personne admise, c'est au psychiatre responsable, sous l'autorité du Préfet, de maintenir la personne hospitalisée contre son gré (HO), ou de la passer en Hospitalisation Libre (donc libre de partir, ou de rester).
Ca, c'est du moins ce que prévoit la loi.
Dernière édition par Charv le Lun 16 Sep 2019 - 17:40, édité 1 fois
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
@Hirondelle78,
Tu ne réponds pas à ce que tu préconises dans ce cas puisque tu conseilles de les éviter coûte que coûte...
Je ne doute pas que ton avis est aussi valable et recevable que celui des psychiatres et des psychologues cliniciens sur la question, mais il ne me semble pas répondre à la question d'Augustas, qui n'est pas tant « si », mais « où », donc c'est HS et c'est probablement mieux de soulever tes réserves sur un autre fil.
Tu ne réponds pas à ce que tu préconises dans ce cas puisque tu conseilles de les éviter coûte que coûte...
Je ne doute pas que ton avis est aussi valable et recevable que celui des psychiatres et des psychologues cliniciens sur la question, mais il ne me semble pas répondre à la question d'Augustas, qui n'est pas tant « si », mais « où », donc c'est HS et c'est probablement mieux de soulever tes réserves sur un autre fil.
Invité- Invité
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Je me permets de demander des précisions à Charv en espérant que ce ne soit pas trop HS…
Mais si la personne en danger n'a pas de médecin ou refuse d'en voir un, un proche ne peut donc pas demander d'hospitalisation ?
Mais si la personne en danger n'a pas de médecin ou refuse d'en voir un, un proche ne peut donc pas demander d'hospitalisation ?
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Soit, je vais être plus précise : éviter les urgences psychiatriques de poissy (78), rien que la chambre vous donnera envie de vous prendre !
Quand à trouver un médecin qui prendra le risque d'interner un adulte qui ne le demande pas et bien.. bon courage ...et pour cause quand on voit comment on y est "soigné", ce n'est vraiment pas le lieu que je conseillerais à quiconque.
Quand à trouver un médecin qui prendra le risque d'interner un adulte qui ne le demande pas et bien.. bon courage ...et pour cause quand on voit comment on y est "soigné", ce n'est vraiment pas le lieu que je conseillerais à quiconque.
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Peut être dans le cas ou elle n'a plus toutes ses capacités décisionnelles .
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Je comprends ton avis Hiron, je n'ai pas non plus grande confiance en la prise en charge, tous els domaines de la Santé sont débordés de toute façon, et en psy n'en parlons pas..!
Mais s'il y a mise en danger de la personne malade ou de son entourage, ne doit-on pas l'envisager tout de même ?... ça ou la TS ou l'agression gratuite…
Honnêtement je n'ai pas la réponse, après 3 internements, la personne malade qui m'est proche n'a pas été beaucoup aidée… en même temps, elle est toujours vivante, ça lui a permis de tenir 3 ans…
J'en sais rien…
Mais s'il y a mise en danger de la personne malade ou de son entourage, ne doit-on pas l'envisager tout de même ?... ça ou la TS ou l'agression gratuite…
Honnêtement je n'ai pas la réponse, après 3 internements, la personne malade qui m'est proche n'a pas été beaucoup aidée… en même temps, elle est toujours vivante, ça lui a permis de tenir 3 ans…
J'en sais rien…
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Isadora, excellent film.
Saxi : Si, on peut "obliger" un internement psy, contre l'avis de l'intéressé.
Je (ou n'importe qui !) peux demander la venue d'un médecin malgré l'avis contraire du "malade", et je peux préciser que l'état de la personne peut demander une coercition, donc que le médecin ferait bien de ne pas arriver seul...
Le SAMU (Service d'Aide Médicale d'Urgence, comme son nom l'indique) me semble être le meilleur recours, les pompiers pas mal aussi mais ils n'ont pas de médecin a priori, voire, c'est souvent le cas, pompiers et Samu ensembles.
La difficulté, le plus souvent, c'est que la personne ne se sauve pas (ou ne me trucide pas !) entre l'appel aux secours et leur arrivée.
Exemples :
- dans une soirée, quelqu'un, sous emprise de stupéfiants, d'alcool, ou de rien du tout ou on ne sait pas, commence à tout casser, et s'en prendre aux convives.
On peut tout simplement appeler les flics (17). La personne risque de finir en garde à vue, je ne sais pas dans quelle mesure la présence d'un médecin est obligée/demandable, et dans quelle mesure les flics sont tenus de la proposer/accepter/refuser.
On peut à la place, appeler les pompiers 18 (qui peuvent, éventuellement, débarquer avec les flics même si l'appelant ne les a pas demandés, c'est plutôt rare je pense, mais possible).
Le plus souvent, la personne sera alors emmenée aux Urgences Générales (pas psy donc).
Urgences Générales qui n'ont rien de coercitif, la personne, une fois les pompiers partis, peut alors filer en signant une décharge, ou tout simplement en prenant ses cliques et ses claques (j'ai un exemple). Une fois dans la nature, pour la retrouver...
On peut enfin appeler SOS Médecins (potentiellement longs à venir, attention), ou le Samu, très réactifs (SAMU avec un M comme Médicalisé, donc présence d'un médecin, et un U comme Urgence !). La personne qui a appelé (ou n'importe quel convive présent), peut alors, en concertation avec le médecin, demander une HDT.
Dans le cas où la personne "ne veut pas", la coercition (en clair : manu militari) peut être utilisée par l'équipe médicale ou les pompiers.
- dans la rue, j'avise quelqu'un qui s'auto-mutile. Je peux appeler pompiers ou samu (voir plus haut). Et, en tant que tiers, même en n'ayant jamais vu la personne auparavant donc sans aucun lien familial, amical..., nous pouvons avec le médecin dépêché sur place signer une HDT.
Si les pompiers viennent seuls, ils emmèneront la personne aux Urgences Générales, avec le risque de fuite évoqué plus haut.
- mon compagnon, sous traitement neuroleptique, a cessé de prendre ses cachets depuis 3 jours. Il commence à, au sens propre, délirer, et se taper la tête contre les murs. Ou bien : il m'explique qu'il va me zigouiller avec son grand couteau. Ou bien : il exprime une volonté suicidaire crédible.
On peut, comme plus haut, appeler le SAMU ou les pompiers (SOS Médecin, je me répète, peut mettre beaucoup de temps à venir (SOS ne signifie pas Urgence dans ce cas), et le médecin vient seul : à n'utiliser que dans le cas où la personne est coopérative, et que l'urgence n'est pas trop imminente.)
Important : les pompiers, sauf si on le leur demande expressément, ou sauf qu'ils le jugent eux-même utile (15-17 et 18 sont en interconnexion) ne viennent a priori pas avec un médecin. Donc pas de HDT possible, ou alors, le temps qu'un médecin arrive ensuite.
Dans tous les cas : il faut préciser lors de l'appel si la personne risque d'être "rétive aux soins", violente contre elle-même ou autrui, etc. Normalement, l'interlocuteur au téléphone le demandera d'elle-même, mais sait-on jamais.
Donc oui, clairement, on peut "faire enfermer" quelqu'un malgré son accord... avec tous les abus possibles que ça peut impliquer (ex : si on veut me faire enfermer malgré moi, et que je "m'agite", on risque de m'hospitaliser "au cas où", surtout si la personne - malintentionnée dans ce cas !- prétend au généraliste que je l'ai menacée, ou que je lui ai dit que je sauterai par la fenêtre sitôt le médecin parti.)
Le bref délai de visite médicale par le psy de l'Hôpital Psychiatrique après l'admission du patient vise justement à éviter ce genre d'abus (du moins, à abréger l'enfermement).
Edit : et le Juge des Libertés dont Isadora parlait plus haut est lui-même "garant" d'abus qui proviendraient du psychiatre lui-même...
Dernière remarque, toute personnelle : signer une HDT est un geste particulièrement lourd, qui risque de peser sur votre conscience, et peut aussi largement modifier la suite de vos relations avec la personne concernée. Dans tous les cas, c'est pas un truc qu'on fait de gaieté de coeur, vraiment, et il faut vraiment qu'il y ait urgence.
Mais entre le risque d'avoir un proche qui m'en veut à mort (il peut aussi être reconnaissant par la suite, hein !), ou un proche tout simplement mort, j'ai personnellement choisi. 2 fois. Et recommencerais s'il le fallait.
Saxi : Si, on peut "obliger" un internement psy, contre l'avis de l'intéressé.
Je (ou n'importe qui !) peux demander la venue d'un médecin malgré l'avis contraire du "malade", et je peux préciser que l'état de la personne peut demander une coercition, donc que le médecin ferait bien de ne pas arriver seul...
Le SAMU (Service d'Aide Médicale d'Urgence, comme son nom l'indique) me semble être le meilleur recours, les pompiers pas mal aussi mais ils n'ont pas de médecin a priori, voire, c'est souvent le cas, pompiers et Samu ensembles.
La difficulté, le plus souvent, c'est que la personne ne se sauve pas (ou ne me trucide pas !) entre l'appel aux secours et leur arrivée.
Exemples :
- dans une soirée, quelqu'un, sous emprise de stupéfiants, d'alcool, ou de rien du tout ou on ne sait pas, commence à tout casser, et s'en prendre aux convives.
On peut tout simplement appeler les flics (17). La personne risque de finir en garde à vue, je ne sais pas dans quelle mesure la présence d'un médecin est obligée/demandable, et dans quelle mesure les flics sont tenus de la proposer/accepter/refuser.
On peut à la place, appeler les pompiers 18 (qui peuvent, éventuellement, débarquer avec les flics même si l'appelant ne les a pas demandés, c'est plutôt rare je pense, mais possible).
Le plus souvent, la personne sera alors emmenée aux Urgences Générales (pas psy donc).
Urgences Générales qui n'ont rien de coercitif, la personne, une fois les pompiers partis, peut alors filer en signant une décharge, ou tout simplement en prenant ses cliques et ses claques (j'ai un exemple). Une fois dans la nature, pour la retrouver...
On peut enfin appeler SOS Médecins (potentiellement longs à venir, attention), ou le Samu, très réactifs (SAMU avec un M comme Médicalisé, donc présence d'un médecin, et un U comme Urgence !). La personne qui a appelé (ou n'importe quel convive présent), peut alors, en concertation avec le médecin, demander une HDT.
Dans le cas où la personne "ne veut pas", la coercition (en clair : manu militari) peut être utilisée par l'équipe médicale ou les pompiers.
- dans la rue, j'avise quelqu'un qui s'auto-mutile. Je peux appeler pompiers ou samu (voir plus haut). Et, en tant que tiers, même en n'ayant jamais vu la personne auparavant donc sans aucun lien familial, amical..., nous pouvons avec le médecin dépêché sur place signer une HDT.
Si les pompiers viennent seuls, ils emmèneront la personne aux Urgences Générales, avec le risque de fuite évoqué plus haut.
- mon compagnon, sous traitement neuroleptique, a cessé de prendre ses cachets depuis 3 jours. Il commence à, au sens propre, délirer, et se taper la tête contre les murs. Ou bien : il m'explique qu'il va me zigouiller avec son grand couteau. Ou bien : il exprime une volonté suicidaire crédible.
On peut, comme plus haut, appeler le SAMU ou les pompiers (SOS Médecin, je me répète, peut mettre beaucoup de temps à venir (SOS ne signifie pas Urgence dans ce cas), et le médecin vient seul : à n'utiliser que dans le cas où la personne est coopérative, et que l'urgence n'est pas trop imminente.)
Important : les pompiers, sauf si on le leur demande expressément, ou sauf qu'ils le jugent eux-même utile (15-17 et 18 sont en interconnexion) ne viennent a priori pas avec un médecin. Donc pas de HDT possible, ou alors, le temps qu'un médecin arrive ensuite.
Dans tous les cas : il faut préciser lors de l'appel si la personne risque d'être "rétive aux soins", violente contre elle-même ou autrui, etc. Normalement, l'interlocuteur au téléphone le demandera d'elle-même, mais sait-on jamais.
Donc oui, clairement, on peut "faire enfermer" quelqu'un malgré son accord... avec tous les abus possibles que ça peut impliquer (ex : si on veut me faire enfermer malgré moi, et que je "m'agite", on risque de m'hospitaliser "au cas où", surtout si la personne - malintentionnée dans ce cas !- prétend au généraliste que je l'ai menacée, ou que je lui ai dit que je sauterai par la fenêtre sitôt le médecin parti.)
Le bref délai de visite médicale par le psy de l'Hôpital Psychiatrique après l'admission du patient vise justement à éviter ce genre d'abus (du moins, à abréger l'enfermement).
Edit : et le Juge des Libertés dont Isadora parlait plus haut est lui-même "garant" d'abus qui proviendraient du psychiatre lui-même...
Dernière remarque, toute personnelle : signer une HDT est un geste particulièrement lourd, qui risque de peser sur votre conscience, et peut aussi largement modifier la suite de vos relations avec la personne concernée. Dans tous les cas, c'est pas un truc qu'on fait de gaieté de coeur, vraiment, et il faut vraiment qu'il y ait urgence.
Mais entre le risque d'avoir un proche qui m'en veut à mort (il peut aussi être reconnaissant par la suite, hein !), ou un proche tout simplement mort, j'ai personnellement choisi. 2 fois. Et recommencerais s'il le fallait.
Dernière édition par Charv le Lun 16 Sep 2019 - 18:02, édité 2 fois
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
faut le vivre pour le croire, j'ai halluciné...
Dernière édition par Hirondelle78 le Lun 16 Sep 2019 - 23:22, édité 1 fois (Raison : mauvais souvenir à effacer)
Invité- Invité
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
mets leur une note dégueu sur Tripadvisor pour l'accueil. ça sert à quoi d'être dans le 78 si tu es traité comme dans le 93 ?
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Si on en est à faire du name-dropping sur la base d'expériences personnelles non répétées, je peux y aller de la mienne :
- admis aux urgences d'Orsay, épisode psychotique (expédié là-bas sur avis de mon médecin traitant que j'avais vu avec mon père). Bien accueilli par la psychiatre urgentiste qui m'a proposé une hospitalisation (après 4 jours sans dormir, je ne voulais que ça), shooté histoire de me calmer (idem, c'était bienvenu, enfin pu dormir), le lendemain après 20h de sommeil et un peu calmé, vu un des psychiatres de l'unité. Très bien traité, aucun problème, ressorti-rerentré plusieurs fois au gré des mieux et des rechutes. Pas autant de contact avec les médecins que j'aurais voulu (en même temps, je voulais presque un rdv/jour ...) mais l'équipe médicale est là aussi pour t'observer et décider collégialement quoi faire de toi.
- quelques mois plus tard, réplique chez un autre médecin. Urgences du Kremlin-Bicêtre. Accueilli par le psychiatre de garde qui est toujours celui qui me suit 8 ans après. Hospitalisation dans son unité. Privation de liberté (ça, c'est un peu le truc pénible non-négociable) mais bien traité, extrêmement bien suivi (CHU oblige, ils avaient plus de moyens humain qu'Orsay), vu plusieurs psychiatres et une psychologue en deux semaines. Revenu deux mois après pour dépression (les joies de la bipolarité ...), re-bien traité et re-bien suivi, traitement modifié, sorti et stable depuis.
Bref, pour moi c'était ce qu'il me fallait, ça a très bien marché, je suis très content d'être passé par là (même si sur le moment c'était plutôt chiant, oui).
Bref, des fois c'est pas bien (désolé pour ton ami, Hirondelle ), des fois c'est mieux (#captainobvious), mais en cas d'urgence, ça me semble quand même valoir le coup d'essayer --biaisé que je suis par mon expérience perso, très certainement--. En cas de pas-si-urgence, le CPOA dont j'ai donné la référence ci-dessus est un très bon compromis, je pense.
- admis aux urgences d'Orsay, épisode psychotique (expédié là-bas sur avis de mon médecin traitant que j'avais vu avec mon père). Bien accueilli par la psychiatre urgentiste qui m'a proposé une hospitalisation (après 4 jours sans dormir, je ne voulais que ça), shooté histoire de me calmer (idem, c'était bienvenu, enfin pu dormir), le lendemain après 20h de sommeil et un peu calmé, vu un des psychiatres de l'unité. Très bien traité, aucun problème, ressorti-rerentré plusieurs fois au gré des mieux et des rechutes. Pas autant de contact avec les médecins que j'aurais voulu (en même temps, je voulais presque un rdv/jour ...) mais l'équipe médicale est là aussi pour t'observer et décider collégialement quoi faire de toi.
- quelques mois plus tard, réplique chez un autre médecin. Urgences du Kremlin-Bicêtre. Accueilli par le psychiatre de garde qui est toujours celui qui me suit 8 ans après. Hospitalisation dans son unité. Privation de liberté (ça, c'est un peu le truc pénible non-négociable) mais bien traité, extrêmement bien suivi (CHU oblige, ils avaient plus de moyens humain qu'Orsay), vu plusieurs psychiatres et une psychologue en deux semaines. Revenu deux mois après pour dépression (les joies de la bipolarité ...), re-bien traité et re-bien suivi, traitement modifié, sorti et stable depuis.
Bref, pour moi c'était ce qu'il me fallait, ça a très bien marché, je suis très content d'être passé par là (même si sur le moment c'était plutôt chiant, oui).
Bref, des fois c'est pas bien (désolé pour ton ami, Hirondelle ), des fois c'est mieux (#captainobvious), mais en cas d'urgence, ça me semble quand même valoir le coup d'essayer --biaisé que je suis par mon expérience perso, très certainement--. En cas de pas-si-urgence, le CPOA dont j'ai donné la référence ci-dessus est un très bon compromis, je pense.
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
PS pour apporter ma pierre au débat HP bien / pas bien.
Attention, je n'exprime là qu'une opinion toute personnelle qui n'engage que moi depuis la minuscule lucarne de ma subjectivité.
Il se trouve que j'ai eu plusieurs proches (zébrés mais on s'en fout) qui ont eu affaire à l'HP et / ou à la Psychiatrie en CMP. Ce que j'ai pu y voir de mes yeux, ce qu'on a pu m'en rapporter, me pousse à l'affirmer : à mon sens, c'est vraiment une solution de dernier recours, et mieux vaut tout essayer plutôt que ça.
Délais (de visite médicale, de passage devant le Juge des Libertés) hors délais légaux ; erreurs dans l'administration des médicaments (mais oui ; il faut cependant reconnaître que l'infirmier fautif a disparu de la circulation une fois le problème remonté) ; empêchement de fait pour le malade d'accéder à son dossier (demain !) ; mises à l'isolement "thérapeutiques" punitives ; violences et agressions diverses ; non-mise à disposition de protection périodique, y'a pas le budget, tenez des compresses stériles et du sparadrap ; impossibilité technique d'accéder à son argent faute de proches dispos, et donc "trocs" en tous genres, c'est fou tout ce qu'on peut obtenir pour un paquet de clopes, j'en passe, sans compter que les Hopitaux Psy sont probablement les plus grands centres de deal des grandes villes (médicaments, shit, héro...).
Je suis intimement convaincu, pour au moins un des ses proches, que toute sa fréquentation de la psychiatrie lui a fait beaucoup plus de mal que de bien.
Edit : quoique ceci soit beaucoup moins vrai lorsque les hospitalisations sont volontaires, et encore plus si le malade a pu anticiper son hospitalisation, et encore plus si le malade est bien entouré (à l'exception des périodes où les proches n'ont pas le droit de visite)
Attention, je ne suis pas (pas forcément du moins) de remettre en cause la compétence et la probité des personnels, qui dans leur immense majorité des cas font ce qu'ils peuvent (il y a par exemple une légende urbaine bien ancrée dans les HP selon laquelle les personnels soustraieraient la nourriture des patients pour leur usage personnel ; malheureusement, les conditions font que ces doutes sont réellement bien crédibles...). Simplement, faute d'un regard extérieur suivi, faute de la création d'associations de malades, comme cela existe pour les prisons avec l'OIP, le Tour d'Ecrou, le Genepi... ben... on laisse faire, tout le monde s'en fout, et pour ceux qui ont été concernés, une fois sortis, leur plus grand désir est de passer à autre chose, on les comprend.
Tiens, allez, au hasard, le premier exemple qui me vient : https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/03/01/psychiatrie-des-traitements-inhumains-a-l-hopital-de-saint-etienne_5263957_1651302.html
Un recours tout-à-fait intéressant, mais beaucoup trop peu utilisé, pour les personnes hospitalisées : en l'absence de parents ou d'un conjoint légal (époux, Pacsé), ou dans les cas où justement on ne souhaiterait pas que les parents ou le conjoint ait un droit de regard trop important, il est possible de désigner une "personne de confiance", document signé par le malade et la personne à l'appui. Cette "personne de confiance", qui ne peut pas être un Tuteur Légal ou un Curateur (principe de non-cumul) est alors autorisée - sauf si le malade s'y oppose entre-temps - à assister à tous les "évènements importants" de l'hospitalisation (consultations, entretien avec une AS, avec le Cadre de Santé...), et à émettre au nom du malade toute demande, recours... Cette personne a également accès au Dossier Médical, indépendamment de la clause de confidentialité.
Edit : faut que je vérifie, mais je ne sais pas ce qu'il en est pendant la période où le malade n'a pas de droit de visite. Je serais tenté de dire que la "Personne de Confiance" peut quand même accéder au dossier et accompagner les consultations, mais à vérifier. Pis entre le légal et la pratique, hélas, il y a souvent une grosse marge d'appréciation / de faisabilité technique...
Voiloù...
Attention, je n'exprime là qu'une opinion toute personnelle qui n'engage que moi depuis la minuscule lucarne de ma subjectivité.
Il se trouve que j'ai eu plusieurs proches (zébrés mais on s'en fout) qui ont eu affaire à l'HP et / ou à la Psychiatrie en CMP. Ce que j'ai pu y voir de mes yeux, ce qu'on a pu m'en rapporter, me pousse à l'affirmer : à mon sens, c'est vraiment une solution de dernier recours, et mieux vaut tout essayer plutôt que ça.
Délais (de visite médicale, de passage devant le Juge des Libertés) hors délais légaux ; erreurs dans l'administration des médicaments (mais oui ; il faut cependant reconnaître que l'infirmier fautif a disparu de la circulation une fois le problème remonté) ; empêchement de fait pour le malade d'accéder à son dossier (demain !) ; mises à l'isolement "thérapeutiques" punitives ; violences et agressions diverses ; non-mise à disposition de protection périodique, y'a pas le budget, tenez des compresses stériles et du sparadrap ; impossibilité technique d'accéder à son argent faute de proches dispos, et donc "trocs" en tous genres, c'est fou tout ce qu'on peut obtenir pour un paquet de clopes, j'en passe, sans compter que les Hopitaux Psy sont probablement les plus grands centres de deal des grandes villes (médicaments, shit, héro...).
Je suis intimement convaincu, pour au moins un des ses proches, que toute sa fréquentation de la psychiatrie lui a fait beaucoup plus de mal que de bien.
Edit : quoique ceci soit beaucoup moins vrai lorsque les hospitalisations sont volontaires, et encore plus si le malade a pu anticiper son hospitalisation, et encore plus si le malade est bien entouré (à l'exception des périodes où les proches n'ont pas le droit de visite)
Attention, je ne suis pas (pas forcément du moins) de remettre en cause la compétence et la probité des personnels, qui dans leur immense majorité des cas font ce qu'ils peuvent (il y a par exemple une légende urbaine bien ancrée dans les HP selon laquelle les personnels soustraieraient la nourriture des patients pour leur usage personnel ; malheureusement, les conditions font que ces doutes sont réellement bien crédibles...). Simplement, faute d'un regard extérieur suivi, faute de la création d'associations de malades, comme cela existe pour les prisons avec l'OIP, le Tour d'Ecrou, le Genepi... ben... on laisse faire, tout le monde s'en fout, et pour ceux qui ont été concernés, une fois sortis, leur plus grand désir est de passer à autre chose, on les comprend.
Tiens, allez, au hasard, le premier exemple qui me vient : https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/03/01/psychiatrie-des-traitements-inhumains-a-l-hopital-de-saint-etienne_5263957_1651302.html
Un recours tout-à-fait intéressant, mais beaucoup trop peu utilisé, pour les personnes hospitalisées : en l'absence de parents ou d'un conjoint légal (époux, Pacsé), ou dans les cas où justement on ne souhaiterait pas que les parents ou le conjoint ait un droit de regard trop important, il est possible de désigner une "personne de confiance", document signé par le malade et la personne à l'appui. Cette "personne de confiance", qui ne peut pas être un Tuteur Légal ou un Curateur (principe de non-cumul) est alors autorisée - sauf si le malade s'y oppose entre-temps - à assister à tous les "évènements importants" de l'hospitalisation (consultations, entretien avec une AS, avec le Cadre de Santé...), et à émettre au nom du malade toute demande, recours... Cette personne a également accès au Dossier Médical, indépendamment de la clause de confidentialité.
Edit : faut que je vérifie, mais je ne sais pas ce qu'il en est pendant la période où le malade n'a pas de droit de visite. Je serais tenté de dire que la "Personne de Confiance" peut quand même accéder au dossier et accompagner les consultations, mais à vérifier. Pis entre le légal et la pratique, hélas, il y a souvent une grosse marge d'appréciation / de faisabilité technique...
Voiloù...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Urgences psy pour zèbres Paris
Alors, je ne m'avancerais pas sur les histoires d'hospitalisation forcée ou pas. Par contre, je confirme plutôt l'avis de Charv dans la portion du quote cité juste au dessus. Je sais, entre autre, que les hôpitaux psy sont des passoires à médocs détournables de l'objectif thérapeutiques et qu'ils sont une des sources d'approvisionnement relativement fiables qui permet le deal des médocs festifs. En première place de ces substances, on retrouve les incontournables Xanax, Lexomil et autre molécules en "pam" qui ont le "mérite" par leurs "vertues" addictives prouvées de plutôt bien fidéliser le client...Charv a écrit:sans compter que les Hopitaux Psy sont probablement les plus grands centres de deal des grandes villes (médicaments, shit, héro...)
(Oui, je sais, c'est dingue. Mais, même si la pilule est difficile à avaler, c'est la vérité. )
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
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