J'ai repris mes études. Henissement négatif....bande de vache

Hello La compagnie,

Voilà après avoir été dépisté Zèbre sur le tard voir très tard j'ai mis mon projet en place.

Repartir dans les études à l'université le monde du savoir....

Après 6 mois de démarche en tout genre et des grandes inquiétudes. J'ai vécu 6 mois dans l'incertitude la plus total entre discours contradictoire et administration dépassée par les évènements.

A un moment, il avaient perdu mon dossier. La personne qui s'occupait de moi est "partie" ou virée entre temps

C'est tellement long à expliquer que je vais abréger. 6 Mois de manège pour à la fin être obligé d'utiliser la loi du "silence vaut accord"

J'ai déposé mon dossier dans les temps (15 novembre). J'ai respecté toutes les injonctions relative à cette procédure de VAP pour entrer en L3.

J'ai reçu après une bataille de fou une "réponse" le 3 juillet.

Bon, c'est validé je rentre en université à la rentrée OUF!!!!! J'oubliai la pression de mes boss et collègues durant tout ce temps.

Ah!!! j'arrive à la rentrée.....super et même pas une crainte mais plutôt de la fierté beaucoup de fierté. Je ne suis jamais allé à la fac.

Et la le délire continue, ils m'ont inscrit dans le mauvais cursus. Donc je fais le nécessaire et hop j'arrive dans le bon truc.

Premier jour de cour: Je m'en souviendrai toute ma vie.

Le responsable de la dite section me 'choppe" dans le couloir à la sortie d'un cours.

Et LA mon monde c'est écroulé.....

Il m'a sortie que je n'avais rien à faire là et que de vouloir changer montrai mon instabilité etc.....Alors que l'erreur ne vient pas de moi (mon projet est fié depuis longtemps)

Je me suis donc humainement pris la tête avec lui.

Après 10 minutes de discussion, il à compris le pourquoi du comment de tout ce cirque administratif mais sans être convaincu.

Donc tout les enseignants sont au courant des conditions de mon arrivée là.

Honnêtement parler à quelqu'un en reconversion comme cela j'en connais qui aurai pété un câble.... Ce que je n'ai pas fait. Merci la résilience.

Et plus j'avance dans le cursus plus les désillusion apparaissent. Rien ne se passe comme décrit par le service qui m'a pris en charge.

Je passe de 22h de cours à 30h. Les cours, c'est comme un tgv qui ne s'arrête pas. Ils n'ont pas le temps nos chers enseignants.

Les étudiants qui reste la tête hors de l'eau sont ceux qui ont redoublés leur cursus. Les autres coulent.

Moi je bosse comme un dingue ce qui est normal et je le savais. La bienveillance des enseignants et quasi inexistante.

J'ai commencé à fortement déchanté quand dans un TD un "prof" m'a dit lors d'un exercice et d'une question de ma part. Parce que même ça vous ne le savez pas. Alors que j'étais au taquet sur le sujet.

Je précise que dans mon cursus nous sommes une vingtaine d'étudiant pas d'amphi à 400.

Il me manquait deux jours pour savoir la dite chose.

Etc et etc......

On me fait bien sentir que je ne suis pas à ma place et même que j'ai manqué d'humilité face à la matière. (ouais, ouais)

Je n'attends pas de solution de qui que ce soit. Je viens juste pleuré ma misère.

Le plus beau, c'est que j'adore la matière et que je veux toujours en faire mon métier.

J'oubliai, je suis un enseignant moi même et je souhaite changer de matière.

Je suis passionné par mon métier qui est pour moi une des plus belle posture pro que l'on puisse avoir.

Alors pourquoi vouloir changer de matière..... Au vu des mouvements dans l'enseignement (ah!! les politiques) vaut mieux être prêt. Aucun débat la dessus y a des pour et des contres.

Sauf que je viens du lycée pro pour aller vers le général.

Est ce que toutes les universités son comme cela ?

Est ce que les études supérieures doivent obligatoirement être un enfer ?

Parce que j'ai parlé avec les étudiants......

J'ai à la maison deux pépites qui marchent très fort au niveau scolaire et je ne veux pas qu'il vivent leur études supérieures comme une guerre mais plutôt comme un moyen de s'épanouir.

Surement dans un autre pays d'ailleurs.

Je n'abandonnerai pas mais j'aurai surement rien à la fin.

Le but étant maintenant de ne pas exploser pour tenir et pouvoir repasser des UE l'an prochain. Disons que j'ai un fort caractère et à un moment je vais répondre.....

Je trouve que la reconversion en France est encore mal appréhendée par beaucoup et le mammouth université encore plus.

Je suis peut être mal tombé ? ou pire c'est de ma faute à moi.

Une chose est sur j'ai pu constater du coup que je fonctionne comme un zèbre et cela fait vraiment drôle au regard de la norme estudiantine.

Je vais plus vite est moins vite également mais plus loin.

A tout les amateurs d'orthographe désolé ce n'est pas mon truc.

T'es un adulte qui réfléchit et qui sait voir les failles, et les faire remarquer potentiellement, si ça te chante, puisque adulte et pas jeune petit étudiant qui n'ose trop rien dire.
Et ça, ça dérange.

J'ai pas mal vécu mes études, mais faut avouer que maintenant, ça devient le bordel.
Je sais pas ce que ça donnera d'ici quelques années.

Les enseignants sont des chercheurs, en général, à la fac, pas des profs comme toi ou moi. Ils balancent leur savoir, et toi tu disposes. ça c'est qd même souvent que tu le croises. Des profs de fac pédagogues, c'est qd même pas la majorité.

Accroche toi, comporte toi comme un adulte (ce que tu fais), et ça se tassera. j'en suis sure. Et tu auras ton année.

Bravo à toi. C'est pas facile ce que tu as entrepris.
Et courage

(et viens ronchonner ici quand ça te chante, histoire de te défouler )

En école d'ingé, pareil, d'ailleurs. Dès la prépa, j'avais constaté une chute des qualités pédagogiques. Le niveau d'exigence sur la spécialité enseignée devient tel, quand on progresse, que l'exigence sur le reste(notamment la pédagogie) chute. C'est mondial, pas Français. Et plus les études visées sont élitistes, plus la tendance est forte. Il y a aussi une tendance à écraser l'élève pour "faire le tri". Le diplôme a de la valeur, il faut le mériter.

C'est idiot, évidemment, mais c'est généralisé. J'ai eu des échos similaires au Brésil, aux USA, au Royaume-Uni. Toutes ces petites vacheries font partie du process de selection, pour éliminer les faibles. Comme le dis Chuna : il faut s'accrocher. C'est ça qu'ils attendent de toi.

Je me souviens, fraîchement arrivé en école d'ingé(94/95), d'un cours de Résistance des matériaux, ou un premier élève s'était fait détruire au tableau. Puis le prof m'appelle moi. Ayant fait une prépa techno, je parviens à répondre à ses deux premières questions. Alors il a sorti un truc de maths même pas vu en spé, et m'extermine parce-que je ne le connaissais pas, ce qui était un scandale, et remettait en cause la pertinence de ma présence dans cette école. J'ai demandé à la vice-major avec qui j'étais pote - elle ne connaissais pas non plus.

Ca fait partie du décor. Il faut faire abstraction. Pas facile, au début. Bon courage.

Je suis désolé de lire vos témoignages. Mes études se sont bien passées, et maintenant que je suis de l'autre côté, je ne retrouve pas du tout mes collègues dans les profils que vous décrivez (depuis 2012, j'ai enseigné dans des formations de physique, de mécanique et de maths). Et j'espère ne pas avoir été moi-même tyrannique avec les étudiants (j'ai fait des sondages sur ma performance --anonymes, bien sûr-- et ils avaient l'air contents d'avoir étudié avec moi).

Bref, pour répondre à tes questions :

SB.ABcube a écrit:Est ce que toutes les universités sont comme cela ?

Est ce que les études supérieures doivent obligatoirement être un enfer ?

Non, bien sûr que non. J'ai vu des enseignants-chercheurs (beaucoup plus enseignants que chercheur pour certains d'entre eux, contrairement à ce que dit Chuna) faire des pieds et des mains pour leurs étudiants, en dépit de toutes les contraintes imposées (manque de soutien et surtout de moyens, équipes réduites qui se retrouvent intégralement en sur-service ...).

Je souhaite à tes enfants de tomber sur de tels enseignants. Et à toi aussi, bien sûr, dans la suite de ton parcours. Courage !

Les études secondaires ont été un enfer, les études supérieures un paradis sur terre. Disons que quand les enseignants reprennent un étudiant ce n’est pas pour le démonter mais pour lui démontrer qu’à un résultat correspond un faisceau de chemins qu’il pointe ce faisant. Se distancier des professeurs est alors salutaire car leur rôle n’est pas forcément d’automatiser certaines réflexions mais de les pousser plus loin, voire de les brusquer ainsi que l’étudiant pour qu’il questionne les acquis et s’en serve pour lubrifier son esprit critique et d’expertise. L’attitude attendue n’est alors pas la même qu’en prépa.

Merci pour vos message,

Après quelque temps maintenant et déjà.

Je vais nuancer mes propos. Mon accès à cette licence a été une réelle catastrophe et une souffrance sans nom (pression de partout).

Mon coté résilient à fait que j'ai tenu au moins un avantage de zèbre.

Maintenant, je me suis fait démonter dès l'arrivée dans le cursus.(encore résilience).

Dans les cours et TD et TP, je lis dans leur yeux la non possibilité de la réalisation de mon projet.

Ce qui est normal vu mon niveau, je crois. Je réussi un tout petit peu et c'est tout. Beh oui une belle préparation !!!!

Je me fais laisser en plan ce qui est normal. il y a trop à faire trop de retard.

Perso j'aurai préférer reprendre en L2 et puis faire L3. Mais impossible.

Ils sont tout de même bienveillant, un peu pédagogue et je dirai autant qu'ils le peuvent.

Manque de temps et de moyen, je pense.

Je pense que tout ceci est de ma faute à moi après tout c'est mon projet. J'ai fait confiance à une administration et j'aurai jamais du.

Maintenant, je vais essayer de tenir jusqu'au bout de l'année et supporter mon chemin (résilience).

Et oui les premiers signes de grosse fatigue arrive déjà ( maux de tête, migraines, dos, vigilance, etc...)

Je pensai être prêt......mais l'an dernier m'a usé de chez usé. Entre la situation, les pn et autre mytho. Trop toxique tout cela.

Après, je retournerai dans mon cachot jusqu'au bout de ma vie pro.

Ce n'est pas du mais de la lucidité brut.

Je me suis découvert zèbre à 37 ans et à oui 37 ans. J'ai été en échec scolaire, j'ai également été en réussite scolaire.

Mais je n'est jamais trouvé un truc exceptionnel que j'ai réalisé. J'ai fait beaucoup de chose mais je n'ai jamais récolté les coté positif.

Avec un peu de chance, j'aurai un deuxième souffle.