Je donne des complexes aux gens
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Je donne des complexes aux gens
A l'insu de mon plein gré...
Bonsoir,
j'aimerais, suite à une nième reproduction d'une situation qui m'est bien connue et pas forcément agréable, vous demander comment vous réagissez à celle-ci si ça vous arrive aussi.
En effet, il m'arrive très souvent, en discutant avec des gens, d'entendre des propos très élogieux sur ma personne, qui me renvoient certes une image assez satisfaisante de moi mais qui en fait me rendent très mal à l'aise (et ne me donne pas spécialement plus confiance en moi). Ce qui revient souvent, c'est le fait que je mène de front un certain nombre d'activités originales et variées, et que globalement je m'en sors, moyennant un état grippal constant.
A l'école, il était souvent question de mes deux ans d'avance et de mes bonnes notes, avec trois types de réaction: la jalousie très violente, l'admiration distante mais un peu gênante (ouah t'es un génie), et l'indifférence totale (ou au moins affichée si non ressentie), que mes amis me réservaient.
5 ans après le bac, il ne s'agit plus de notes, mais plutôt d'activités et aptitudes nombreuses. Je ne suis spécialiste en rien et n'entends pas le devenir, mais j'aime bien être touche à tout ce qui me donne envie, dans la mesure du possible (ça commence à se voir dans les diplômes, même si ce n'était pas le but). Ça n'a aucun rapport avec une quelconque douance je crois, mais plutôt à plusieurs deuils successifs vécus petite et une certaine éducation qui me pousse à profiter de ma vie comme ça, en l'emplissant le plus possible. Et de toute façon si je ne fais rien je finis par déprimer.
J'entends parfois "waouh, c'est trop cool ce que tu fais", jusqu'ici tout va bien, et je suis même plutôt d'accord, mais là dessus s'ajoute parfois "c'est trop cool, moi je fais ça, mais toi ce que tu fais c'est mieux, c'est plus original...". Je ne sais pas comment répondre, à part en complimentant la personne en retour car en général je trouve que sa vie est tout aussi intéressante que la mienne, et vous pourriez me dire que vous regardez Netflix toute la journée que vous ne perdrez pas de mon estime car pour moi la valeur d'une personne (s'il faut que nous en ayons une) est ailleurs.
Là dessus peut s'ajouter, dans un cadre universitaire (je rencontre des gens dans ma promo qui plus sont âgés mais moins diplômés), la question : "mais en fait, t'es de quelle année?", et le "d'accord" qui sonne faux et qui me confirme que ça y est, j'ai encore complexé quelqu'un sans le vouloir et perdu la possibilité d'avoir une relation amicale saine avec cette personne. Même avec mes vrais amis de longue date, j'ai avec certains l'impression de marcher sur un fil lorsque je parle trop de moi, de ce que je fais ou sais. Je peux entendre le désagréable "gnagnagna" en là ou quelqu'un d'autre expliquant aussi sa vie ne se le prendrait pas en pleine figure. Et il est globalement tout à fait hors de question d'aborder la thématique présente.
Or, je n'ai jamais eu l'intention de me la péter de l'école à aujourd'hui. Les notes, je m'en contre fous, et si j'en avais eu des mauvaises régulièrement je pense que ça aurait été la même chose car j'ai eu la chance de grandir dans un environnement où l'on m'a fait comprendre que l'estime de soi résidait ailleurs. Je n'étais d'ailleurs pas adaptée à l'école, mais ai une grande capacité d'adaptation. Ca ne rend pas plus heureuse, ça demande de l'énergie, et ça ne me donne pas plus envie d'envoyer des enfants à l'école. Je me fous aussi de l'âge des gens, de leurs aptitudes à faire ci ou ça. Ces conversations gênantes ne m'ont pas spécialement aidée à avoir confiance en moi, et j'ai mis du temps avant d'être fière de moi pour quelque chose, en général il en faut beaucoup, ça dure une heure puis je pars sur autre chose. Je ne me suis jamais dit que j'étais nulle ou que qqn était nul, parce que je ne fonctionne pas comme ça, ce n'est pas concevable pour mon cerveau de considérer qu'on est nul ou bon: pour moi la confiance ou pas en moi est sur un autre. Ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas des gens que je considère avec raisons comme des raclures, mais c'est une autre histoire.
J'ai bien conscience que tout le monde n'est pas égal face à son narcissisme et son égo, que les miens peuvent paraître solides, que je peux renvoyer une image visiblement enviable. Je crois effectivement que je suis quelqu'un de bien, que ce que je fais est bien, parce que j'essaye de vivre avec moi, les autres et le monde suivant les valeurs qui me paraissent les bonnes, et que c'est comme ça que ma vie aura un sens. Mais parallèlement à ça, j'ai été jalouse, j'ai envié des gens, et j'admire des gens (parfois parce qu'ils sont doués pour qqch, parfois pour leur humour, leur façon de penser, l'association judicieuse de leurs chaussettes avec leur sac à dos, parce qu'ils ont la classe, quoi...), même si je ne le leur dit pas tout le temps. Et je crois qu'au collège, personne ne se serait douté que je puisse jalouser qqn ("pourquoi tu te plains, t'as des bonnes notes").
Mais cette aptitude fâcheuse à réveiller chez les autres leurs problèmes narcissiques est pesante, j'ai parfois l'impression d'avoir un effet répulsif sur certains, accompagnée d'un profond sentiment de solitude.
J'en appelle donc à votre expérience ou vos bonnes idées! Parce que gérer les jalousies des gens qui trouvent que ce que je raconte pendant une réunion est trop pertinent, je sais faire. Mais comment répondre à : "non, mais elle c'est trop un génie elle nous dépasse, elle est loin devant nous". Ou à "non mais ce mec ne te mérite pas, il n'est pas à ta hauteur" (bon c'est toujours une bonne excuse pour expliquer un célibat prolongé ). Si je suis à ce point exceptionnelle aux yeux de certains, j'aimerais qu'on me laisse le droit d'estimer qui je veux, sans me dicter qui devrait avoir de la valeur et qui est exceptionnel à mes yeux. Si je t'aime, c'est que je crois que tu en vaux la et si tu m'aimes c'est que tu crois que j'en vaux la peine. Pas de supériorité ni d'infériorité, nous sommes tous égaux, en dignité au moins.
Merci d'avoir pris le temps de lire mon message, (qui laisse transparaître le côté indulgent de ma personne, plutôt réputée comme intransigeante et hyper exigeante avec le reste de l'humanité.)
Bonsoir,
j'aimerais, suite à une nième reproduction d'une situation qui m'est bien connue et pas forcément agréable, vous demander comment vous réagissez à celle-ci si ça vous arrive aussi.
En effet, il m'arrive très souvent, en discutant avec des gens, d'entendre des propos très élogieux sur ma personne, qui me renvoient certes une image assez satisfaisante de moi mais qui en fait me rendent très mal à l'aise (et ne me donne pas spécialement plus confiance en moi). Ce qui revient souvent, c'est le fait que je mène de front un certain nombre d'activités originales et variées, et que globalement je m'en sors, moyennant un état grippal constant.
A l'école, il était souvent question de mes deux ans d'avance et de mes bonnes notes, avec trois types de réaction: la jalousie très violente, l'admiration distante mais un peu gênante (ouah t'es un génie), et l'indifférence totale (ou au moins affichée si non ressentie), que mes amis me réservaient.
5 ans après le bac, il ne s'agit plus de notes, mais plutôt d'activités et aptitudes nombreuses. Je ne suis spécialiste en rien et n'entends pas le devenir, mais j'aime bien être touche à tout ce qui me donne envie, dans la mesure du possible (ça commence à se voir dans les diplômes, même si ce n'était pas le but). Ça n'a aucun rapport avec une quelconque douance je crois, mais plutôt à plusieurs deuils successifs vécus petite et une certaine éducation qui me pousse à profiter de ma vie comme ça, en l'emplissant le plus possible. Et de toute façon si je ne fais rien je finis par déprimer.
J'entends parfois "waouh, c'est trop cool ce que tu fais", jusqu'ici tout va bien, et je suis même plutôt d'accord, mais là dessus s'ajoute parfois "c'est trop cool, moi je fais ça, mais toi ce que tu fais c'est mieux, c'est plus original...". Je ne sais pas comment répondre, à part en complimentant la personne en retour car en général je trouve que sa vie est tout aussi intéressante que la mienne, et vous pourriez me dire que vous regardez Netflix toute la journée que vous ne perdrez pas de mon estime car pour moi la valeur d'une personne (s'il faut que nous en ayons une) est ailleurs.
Là dessus peut s'ajouter, dans un cadre universitaire (je rencontre des gens dans ma promo qui plus sont âgés mais moins diplômés), la question : "mais en fait, t'es de quelle année?", et le "d'accord" qui sonne faux et qui me confirme que ça y est, j'ai encore complexé quelqu'un sans le vouloir et perdu la possibilité d'avoir une relation amicale saine avec cette personne. Même avec mes vrais amis de longue date, j'ai avec certains l'impression de marcher sur un fil lorsque je parle trop de moi, de ce que je fais ou sais. Je peux entendre le désagréable "gnagnagna" en là ou quelqu'un d'autre expliquant aussi sa vie ne se le prendrait pas en pleine figure. Et il est globalement tout à fait hors de question d'aborder la thématique présente.
Or, je n'ai jamais eu l'intention de me la péter de l'école à aujourd'hui. Les notes, je m'en contre fous, et si j'en avais eu des mauvaises régulièrement je pense que ça aurait été la même chose car j'ai eu la chance de grandir dans un environnement où l'on m'a fait comprendre que l'estime de soi résidait ailleurs. Je n'étais d'ailleurs pas adaptée à l'école, mais ai une grande capacité d'adaptation. Ca ne rend pas plus heureuse, ça demande de l'énergie, et ça ne me donne pas plus envie d'envoyer des enfants à l'école. Je me fous aussi de l'âge des gens, de leurs aptitudes à faire ci ou ça. Ces conversations gênantes ne m'ont pas spécialement aidée à avoir confiance en moi, et j'ai mis du temps avant d'être fière de moi pour quelque chose, en général il en faut beaucoup, ça dure une heure puis je pars sur autre chose. Je ne me suis jamais dit que j'étais nulle ou que qqn était nul, parce que je ne fonctionne pas comme ça, ce n'est pas concevable pour mon cerveau de considérer qu'on est nul ou bon: pour moi la confiance ou pas en moi est sur un autre. Ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas des gens que je considère avec raisons comme des raclures, mais c'est une autre histoire.
J'ai bien conscience que tout le monde n'est pas égal face à son narcissisme et son égo, que les miens peuvent paraître solides, que je peux renvoyer une image visiblement enviable. Je crois effectivement que je suis quelqu'un de bien, que ce que je fais est bien, parce que j'essaye de vivre avec moi, les autres et le monde suivant les valeurs qui me paraissent les bonnes, et que c'est comme ça que ma vie aura un sens. Mais parallèlement à ça, j'ai été jalouse, j'ai envié des gens, et j'admire des gens (parfois parce qu'ils sont doués pour qqch, parfois pour leur humour, leur façon de penser, l'association judicieuse de leurs chaussettes avec leur sac à dos, parce qu'ils ont la classe, quoi...), même si je ne le leur dit pas tout le temps. Et je crois qu'au collège, personne ne se serait douté que je puisse jalouser qqn ("pourquoi tu te plains, t'as des bonnes notes").
Mais cette aptitude fâcheuse à réveiller chez les autres leurs problèmes narcissiques est pesante, j'ai parfois l'impression d'avoir un effet répulsif sur certains, accompagnée d'un profond sentiment de solitude.
J'en appelle donc à votre expérience ou vos bonnes idées! Parce que gérer les jalousies des gens qui trouvent que ce que je raconte pendant une réunion est trop pertinent, je sais faire. Mais comment répondre à : "non, mais elle c'est trop un génie elle nous dépasse, elle est loin devant nous". Ou à "non mais ce mec ne te mérite pas, il n'est pas à ta hauteur" (bon c'est toujours une bonne excuse pour expliquer un célibat prolongé ). Si je suis à ce point exceptionnelle aux yeux de certains, j'aimerais qu'on me laisse le droit d'estimer qui je veux, sans me dicter qui devrait avoir de la valeur et qui est exceptionnel à mes yeux. Si je t'aime, c'est que je crois que tu en vaux la et si tu m'aimes c'est que tu crois que j'en vaux la peine. Pas de supériorité ni d'infériorité, nous sommes tous égaux, en dignité au moins.
Merci d'avoir pris le temps de lire mon message, (qui laisse transparaître le côté indulgent de ma personne, plutôt réputée comme intransigeante et hyper exigeante avec le reste de l'humanité.)
ZZZz- Messages : 10
Date d'inscription : 08/09/2015
Re: Je donne des complexes aux gens
En étant autonome, en n’ayant pas besoin des lois des autres pour fonctionner mais te fiant aux tiennes propres.
Invité- Invité
Re: Je donne des complexes aux gens
Bonsoir.
Tu aurais peut-être dû poster ceci dans «la relation à soi» ...
Tu aurais peut-être dû poster ceci dans «la relation à soi» ...
Re: Je donne des complexes aux gens
Je t'ai lu.
Ne crois-tu pas que chacun a assez en tête avec sa propre vie et les relations qu'il entretient avec ses proches pour se soucier longtemps de la vie de quelqu'un d'autre qu'il ne connait pas ? Car ici tu parles de premières impressions, et même encore plus fugace : de tes spéculations sur des premières impressions que tu aurais laissées.
Ne crois-tu pas que chacun a assez en tête avec sa propre vie et les relations qu'il entretient avec ses proches pour se soucier longtemps de la vie de quelqu'un d'autre qu'il ne connait pas ? Car ici tu parles de premières impressions, et même encore plus fugace : de tes spéculations sur des premières impressions que tu aurais laissées.
Invité- Invité
Re: Je donne des complexes aux gens
Merci de ce long texte, ça a réveillé quelques anciennes interrogations. Je n'ai pas vraiment de réponse générale étayée à apporter, alors je vais piocher des bouts de message et dire ce que ça m'évoque, tu prendras ce que tu veux
Là-dessus, je compatis. Je pense avoir expérimenté ce genre de gêne (à un niveau moindre, éloges peu fréquents et jamais très mal à l'aise). Elle a presque disparu, j'imagine comme tu le dis que c'est lié à la confiance en soi. Chez moi c'est quelque chose qui s'est assez bien lissé avec le temps : plus jeune j'alternais entre "je suis génial" et "je suis nul" selon les moments et les domaines, maintenant je pense avoir une idée plus raisonnée de mes capacités ("je suis bon parce que ..., peu compétent parce que ..."). Si ce lien te semble pertinent, la confiance en soi doit pouvoir se bosser sans attendre que le temps fasse son effet.
C'est déjà une solide étape de franchie, elle m'aura pris du temps ^^ Tu parles aussi de l'image que tu renvoies (qui ne correspondrait pas à ta propre perception de ton égo ?), peut-être là aussi des choses à fouiller ? Renvoyer une image qui invite moins à l'admiration et plus à la camaraderie ?
Ce que je pratique avec succès (enfin, succès, je ne sais pas ce que les autres en pensent mais moi j'aime bien, et comme je le fais pour moi ...), depuis quelques années, c'est d'abonder dans le sens du flatteur ou de la flatteuse. Répondre "je sais" ou "je me le dis à moi-même tous les matins" avec le sourire (pour indiquer que tu ne te prends pas trop au sérieux quand même) envoie j'ai l'impression un message du type "ok, c'est gentil, mais on peut peut-être passer à autre chose ?". En tous cas je l'entends comme ça, et ça me satisfait.
... Oui bon d'accord, de temps à autres je me laisse surprendre par un compliment inattendu et sincère, je deviens tout rouge et/ou j'ai un sourire bête et je bafouille un truc de l'ordre de "ahbonmaisnonmaispasdutoutmaisvousenêtesunautre". Mais on sait faire la différence entre de tels compliments sincères de personnes qui nous connaissent bien (ou connaissent bien le domaine concerné, dans un cadre pro par exemple), et des envolées admiratives inappropriées, non ?
Ce genre de remarque est souvent inacceptable pour moi (une fois sur 123873 c'est quelqu'un de très proche et il y a un fond de bonne intention genre "je dis ça pour ton bien" alors ça passe de justesse). Je pense que tu peux répondre très exactement ce que tu as mis en gras, ou une forme plus courte telle que "Tu seras gentil.le de me laisser juge" (avec ce qu'il faut de froideur pour bien faire comprendre que la conversation est close, cette fois).
Voilà voilà. Bon courage !
ZZZz a écrit:il m'arrive très souvent, en discutant avec des gens, d'entendre des propos très élogieux sur ma personne, qui me renvoient certes une image assez satisfaisante de moi mais qui en fait me rendent très mal à l'aise (et ne me donne pas spécialement plus confiance en moi).
Là-dessus, je compatis. Je pense avoir expérimenté ce genre de gêne (à un niveau moindre, éloges peu fréquents et jamais très mal à l'aise). Elle a presque disparu, j'imagine comme tu le dis que c'est lié à la confiance en soi. Chez moi c'est quelque chose qui s'est assez bien lissé avec le temps : plus jeune j'alternais entre "je suis génial" et "je suis nul" selon les moments et les domaines, maintenant je pense avoir une idée plus raisonnée de mes capacités ("je suis bon parce que ..., peu compétent parce que ..."). Si ce lien te semble pertinent, la confiance en soi doit pouvoir se bosser sans attendre que le temps fasse son effet.
ZZZz a écrit:J'ai bien conscience que tout le monde n'est pas égal face à son narcissisme et son égo, que les miens peuvent paraître solides, que je peux renvoyer une image visiblement enviable. Je crois effectivement que je suis quelqu'un de bien, que ce que je fais est bien, parce que j'essaye de vivre avec moi, les autres et le monde suivant les valeurs qui me paraissent les bonnes, et que c'est comme ça que ma vie aura un sens.
C'est déjà une solide étape de franchie, elle m'aura pris du temps ^^ Tu parles aussi de l'image que tu renvoies (qui ne correspondrait pas à ta propre perception de ton égo ?), peut-être là aussi des choses à fouiller ? Renvoyer une image qui invite moins à l'admiration et plus à la camaraderie ?
ZZZz a écrit: Mais comment répondre à : "non, mais elle c'est trop un génie elle nous dépasse, elle est loin devant nous".
Ce que je pratique avec succès (enfin, succès, je ne sais pas ce que les autres en pensent mais moi j'aime bien, et comme je le fais pour moi ...), depuis quelques années, c'est d'abonder dans le sens du flatteur ou de la flatteuse. Répondre "je sais" ou "je me le dis à moi-même tous les matins" avec le sourire (pour indiquer que tu ne te prends pas trop au sérieux quand même) envoie j'ai l'impression un message du type "ok, c'est gentil, mais on peut peut-être passer à autre chose ?". En tous cas je l'entends comme ça, et ça me satisfait.
... Oui bon d'accord, de temps à autres je me laisse surprendre par un compliment inattendu et sincère, je deviens tout rouge et/ou j'ai un sourire bête et je bafouille un truc de l'ordre de "ahbonmaisnonmaispasdutoutmaisvousenêtesunautre". Mais on sait faire la différence entre de tels compliments sincères de personnes qui nous connaissent bien (ou connaissent bien le domaine concerné, dans un cadre pro par exemple), et des envolées admiratives inappropriées, non ?
ZZZz a écrit:Ou à "non mais ce mec ne te mérite pas, il n'est pas à ta hauteur" [...]. Si je suis à ce point exceptionnelle aux yeux de certains, j'aimerais qu'on me laisse le droit d'estimer qui je veux, sans me dicter qui devrait avoir de la valeur et qui est exceptionnel à mes yeux.
Ce genre de remarque est souvent inacceptable pour moi (une fois sur 123873 c'est quelqu'un de très proche et il y a un fond de bonne intention genre "je dis ça pour ton bien" alors ça passe de justesse). Je pense que tu peux répondre très exactement ce que tu as mis en gras, ou une forme plus courte telle que "Tu seras gentil.le de me laisser juge" (avec ce qu'il faut de froideur pour bien faire comprendre que la conversation est close, cette fois).
Voilà voilà. Bon courage !
Dernière édition par Ardel le Jeu 7 Nov - 12:39, édité 1 fois
Re: Je donne des complexes aux gens
J'ai connu un peu ça(la première partie, celle ou les autres sont complexés) dans le monde professionnel. Pas très longtemps, mais au début des années 2000, l'informatique bancaire recrutait n'importe qui. N'importe qui et ce fut moi(ainsi qu'un paquet d'autres, choisis au pif autant que moi). Et moi qui (1)avait des facilités évidente pour le domaine, mais surtout (2)programmait depuis mes 5 ans, fatalement, j'avais de l'avance. Et j'ai eu ce genre de commentaires pendant quelques années.
Au début, j'étais déstabilisé, aussi. Un simple regard à mon histoire personnelle expliquait mon avance. Après, je m'en suis servi pour me faire mousser auprès des chefs. Pas forcément consciemment, hein, mais c'est ce qui s'est passé. C'est au final ce que je te conseille : exploiter la situation. Trouver en quoi l'admiration des autres peut t'être utile. Identifier les gens qui ont de l'influence et les convaincre que tu est utile pour eux. Te servir du complexe d'infériorité des autres pour avancer tes pions. C'est un poil cynique, mais toute autre approche me parait dangereuse pour toi.
Pour la deuxième partie(tu est trop bien pour ce mec), même réponse que Ardel. Voire plus hard encore. On a le droit de faire ses expériences, de se tromper. Mieux vaut se tromper sur son choix à soi que sur le choix des autres.
Au début, j'étais déstabilisé, aussi. Un simple regard à mon histoire personnelle expliquait mon avance. Après, je m'en suis servi pour me faire mousser auprès des chefs. Pas forcément consciemment, hein, mais c'est ce qui s'est passé. C'est au final ce que je te conseille : exploiter la situation. Trouver en quoi l'admiration des autres peut t'être utile. Identifier les gens qui ont de l'influence et les convaincre que tu est utile pour eux. Te servir du complexe d'infériorité des autres pour avancer tes pions. C'est un poil cynique, mais toute autre approche me parait dangereuse pour toi.
Pour la deuxième partie(tu est trop bien pour ce mec), même réponse que Ardel. Voire plus hard encore. On a le droit de faire ses expériences, de se tromper. Mieux vaut se tromper sur son choix à soi que sur le choix des autres.
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
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