présentation .
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Patate
siamois93
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I am So Sure
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Re: présentation .
Un film récent, une histoire de sous marins sur fond de guerre froide.
Cette citation figure dès le générique du film et j'ai fait le rapprochement.
à tort mais c'est sans importance
Cette citation figure dès le générique du film et j'ai fait le rapprochement.
à tort mais c'est sans importance
Invité- Invité
Re: présentation .
siamois93 a écrit:Des sous-marins dans un canal, tu plaisantes ?
C'est pas un canal, c'est un canal Plus
Invité- Invité
Re: présentation .
"Deux personnes qui ont la vérité, c'est la guerre ; mais deux personnes qui sont vraies peuvent s'entendre"
J-Y Leloup
Emission de France Culture , ou il est question de Nietzsche , Maitre Eckhart ...
J-Y Leloup
Emission de France Culture , ou il est question de Nietzsche , Maitre Eckhart ...
Invité- Invité
Re: présentation .
- la vérité de la vie sur terre:
- LA VÉRITÉ DE LA VIE SUR TERRE
Je vais vous parler de la vérité de la vie sur terre. Mais vous n’allez pas aimer cela.
Vous n’allez pas aimer cela car vous connaissez déjà cette vérité et vous avez choisi de l’oublier. Vous êtes résolu à ne pas vous la rappeler. Ainsi, vous allez vous trouver des excuses pour ne pas l’entendre, pour l’éviter et continuer à l’oublier. La voici:
Vous n'avez pas le droit d'être malheureux - jamais.
Mais vous pensez avoir ce droit. Ainsi, dans votre ignorance, vous vivez intimement et de plein gré avec le malheur; vous avez fait de lui un partenaire de votre vie. A tout moment, vous avez tendance à être déprimé, morose, soucieux, rancunier, frustré, agité et maussade. On ne peut compter sur vous pour rester longtemps hors de votre malheur. Il vous est plus proche et plus cher que n’importe quel homme, quelle femme ou enfant dans votre vie. Ainsi, il s'insinue régulièrement entre vous et les autres, plongeant même vos plus précieux rapports humains dans la discorde et la dispute. Inébranlable, vous persistez cependant à vivre au travers de vos émotions aiguës et créatrices de trouble, forçant vos proches à les supporter également et ceci, jusqu’au moment où il vous convient à nouveau d’être agréable et gentil . . . jusqu'à la prochaine fois.
L'horreur c’est que vous croyez qu'il est naturel sur terre de vivre de cette façon. Ainsi, vous tolérez vos humeurs sordides et malheureuses et vous les excusez. Et ainsi, par l’exemple qu’ils ont de vous, vous contaminez les enfants de cette terrible maladie dénaturée. Pendant ce temps, vous croyez être digne d'affection ou mériter que l'on vous aime davantage. Vous êtes irresponsable. Vous déshonorez la vie sur terre. Parce que c'est votre malheur que vous aimez et non la vie.
Vous en doutez?Alors, mettons votre intégrité à l'épreuve. La prochaine fois que vous êtes de mauvaise humeur, irritable, soucieux, que vous ruminez en silence ou que vous êtes déprimé ou impatient, serez-vous prêt à y renoncer immédiatement, sur le champ, et à revenir à la vie?Ou allez-vous, obstinément, vous accrocher à cette monstruosité qu'est votre malheur?Allez-vous prendre sa défense?Vous attacher avec acharnement à votre droit d'être malheureux?Vous battre pour cela?Comme, peut-être, vous avez tendance à le faire maintenant?Quelque chose que vous défendez avec tant de dévotion et de loyauté est forcément quelque chose que vous aimez.
Vous avez choisi la solution de facilité qui consiste à oublier que votre malheur vous appartient, à vous seul. Vous seul en êtes responsable, et c’est votre contribution personnelle au malheur sur terre. Ceci ne peut demeurer en vous qu’aussi longtemps que vous êtes suffisamment égoïste, puéril et insensible pour vous en accommoder. Personne ne peut s'en débarrasser pour vous. Personne d'autre ne veut de votre malheur, sauf vous.
Pourquoi êtes-vous donc malhonnête avec vous-même?Pourquoi, lorsque vous êtes malheureux, continuez-vous à vous plaindre que vous ne voulez pas être malheureux?Alors que c’est vous qui créez cet état sans arrêt et qui vous y accrochez?Maintenant, laissez-moi vous rappeler la vérité de la vie sur terre.
Vous n’avez pas le droit d’être malheureux, jamais - car la vie est bonne.
Et la vie est toujours bonne en cet instant. Vous n'avez qu'à demander à quelqu’un d’appuyer un coussin sur votre visage, maintenant, ou lorsque vous êtes malheureux, et vous comprendrez. Qu'on vous dise que vous avez le cancer et qu'il vous reste un mois à vivre, et voyez comment tous vos problèmes, chaque lamentable petit bout de malheur de votre vie actuelle, disparaissent comme par miracle. Immédiatement, vous découvrirez que la vie est bonne. Et qu'elle est bonne maintenant, en ce moment et à chaque instant.
Vous réaliserez alors que la vie n'est ni hier ni demain, qu’elle ne se déroule pas dans le pays malheureux des rêves du passé et du futur, dans lequel vous donnez naissance et couvez votre morosité et votre rancoeur. Quel que soit le jour de votre mort - et il est toujours plus proche que vous ne le pensez - votre seul souhait sera d'avoir réalisé la vérité de la vie. Doit-on vous forcer à voir la mort en face pour que vous reconnaissiez que la vie est bonne?
II n'y a pas de malheur dans les événements.
Tout malheur réside en vous - dans votre façon de vous accrocher au droit d’être malheureux parce que les choses ont changé, comme elles doivent. Personne ne peut échapper aux événements de la vie. Mais dans l’aveuglement dû à votre état malheureux, vous manquez de voir que les événements qui vous choquent ne sont là que pour provoquer votre éveil et vous faire réaliser la vérité de la vie. Tel est le sens de la vie, celui que vous avez également choisi d’oublier.
Vous avez toujours une bonne excuse pour justifier votre malheur. Vous en rejetez toujours la responsabilité sur quelqu’un ou quelque chose; mais, jamais sur vous-même, qui êtes pourtant le seul à blâmer. La colère couve en vous quant à ce que l’on vous a fait. Vous êtes amer ou vous broyez du noir parce qu’on vous a abandonné, qu’on vous a trahi, qu’on vous a laissé tomber. Ou bien vous êtes inconsolable, accablé de douleur, parce qu'un amant, quelqu'un que vous aimez est mort ou vous a quitté, parce que vous avez perdu votre travail ou votre argent.
C'est ainsi que vivent la plupart des gens. Mais ce n'est pas la vie. Vivre de cette manière-là, en ignorant la vérité de la vie, est traumatisant ou douloureux, parce que toute chose pour laquelle vous vivez est appelée à disparaître, à changer ou à se terminer - alors que vous continuez d'espérer le contraire. Essayer de vivre d’une manière si désespérée, si dénuée de bon sens, voici ce qu’est le malheur.
Vous n’êtes pas juste en train de vivre. Vous êtes la vie.
Vous êtes la vie elle-même, la vie en personne sur cette terre. Et vous êtes la vie en permanence, au-delà des hauts et des bas de votre personnalité - pas seulement de temps en temps. La vie ne change ni ne disparaît. La vie continue. N’y a-t-il jamais eu un moment dans votre vie, où vous n'avez pas avancé, où vous ne vous êtes pas remis même de la crise la plus horrible?Bien sûr que non.
La vie est bonne parce que la vie est vraie. Et à chaque instant, une fois que vous abandonnez le droit d’être malheureux.
Abandonnez ce droit maintenant et vous êtes libre.
Barry Long
Invité- Invité
Re: présentation .
Il y a des souffrances qu’il faut aimer pour être un homme. Quand on a perdu des êtres qu’on aime, par exemple, il ne faut pas souhaiter que la tristesse s’arrête, car elle est la dernière forme qu’a pris l’amour pour ces êtres. Etre heureux, ce n’est pas se mettre à l’abri du malheur. C’est intégrer le malheur à la trame de son existence.
Eric Emmanuel-Schmitt
Invité- Invité
Re: présentation .
le texte precedent parle de vie .
et chacun est libre de continuer à cultiver son malheur et de considérer cela comme un droit .
j'ai arrêté.
et en suis heureux.
et chacun est libre de continuer à cultiver son malheur et de considérer cela comme un droit .
j'ai arrêté.
et en suis heureux.
Invité- Invité
Re: présentation .
L'art de mourir
"L'essentiel de cet art consiste en ceci : à tout instant , — au milieu des projets d'avenir et dans l'activité la plus intense, en pleine vigueur et florissant de santé, — être prêt à aborder pour toujours « l'autre rive » avec une joyeuse sérénité et une ferme confiance, — sans possibilité de retour."
"— d'un tout qui ne connaît en soi nulle solution de continuité et nulle séparation bien qu’ il prenne conscience de lui-même en des aspects infiniment multiples. Captive de la terre, l'imagination humaine est par trop dépendante de l’apparence visuelle, qui ne connaît l’ « individuel » que comme ce qui est séparé du reste. En revanche, dans le mode spirituel de perception, l'individualité est l’éternel mode de manifestation au sein du tout indivisible : — et non pas, en quelque sorte, une division à l'intérieur du tout, mais une représentation de sa propre unité aux multiples aspects. C'est toujours toute la vie, une et indivisible, qui en chacune de ses innombrables automanifestations individuelles fait l'expérience de l'un de ces aspects, d'un caractère unique et bien déterminé . . ."
"L'essentiel de cet art consiste en ceci : à tout instant , — au milieu des projets d'avenir et dans l'activité la plus intense, en pleine vigueur et florissant de santé, — être prêt à aborder pour toujours « l'autre rive » avec une joyeuse sérénité et une ferme confiance, — sans possibilité de retour."
"— d'un tout qui ne connaît en soi nulle solution de continuité et nulle séparation bien qu’ il prenne conscience de lui-même en des aspects infiniment multiples. Captive de la terre, l'imagination humaine est par trop dépendante de l’apparence visuelle, qui ne connaît l’ « individuel » que comme ce qui est séparé du reste. En revanche, dans le mode spirituel de perception, l'individualité est l’éternel mode de manifestation au sein du tout indivisible : — et non pas, en quelque sorte, une division à l'intérieur du tout, mais une représentation de sa propre unité aux multiples aspects. C'est toujours toute la vie, une et indivisible, qui en chacune de ses innombrables automanifestations individuelles fait l'expérience de l'un de ces aspects, d'un caractère unique et bien déterminé . . ."
Invité- Invité
Re: présentation .
- Cantique de frère Soleil ou des créatures:
Très haut, tout puissant et bon Seigneur,
à toi louange, gloire, honneur,
et toute bénédiction ;
à toi seul ils conviennent, ô Très-Haut,
et nul homme n’est digne de te nommer.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement messire frère Soleil.
par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Lune et les étoiles :
dans le ciel tu les as formées,
claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
et pour l’air et pour les nuages,
pour l’azur calme et tous les temps :
grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Eau.
qui est très utile et très humble,
précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent par amour pour toi ;
qui supportent épreuves et maladies :
heureux s’ils conservent la paix
car par toi, le Très-Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour notre soeur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ;
heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté,
car la seconde mort ne pourra leur nuire.
Louez et bénissez mon Seigneur,
rendez-lui grâce et servez-le
en toute humilité !
François D'Assise
Invité- Invité
Re: présentation .
Re
Belle .
https://www.larevuedesressources.org/a-propos-du-traite-du-rebelle-de-junger-notes-pour-le-jour,367.html
Belle .
https://www.larevuedesressources.org/a-propos-du-traite-du-rebelle-de-junger-notes-pour-le-jour,367.html
Invité- Invité
Re: présentation .
- Déséquilibre et viridité perdue:
« La tête levée et les pieds bien calés », l’être humain est debout entre ciel et terre, « et il est capable de mouvoir les éléments d’en haut comme ceux d’en bas », écrit sainte Hildegarde. Quand l’unité « corps-âme-esprit » est mise en péril par un rapport faussé entre ces trois niveaux d’être, des maladies surviennent. Hildegarde est convaincue que l’être humain doit veiller à équilibrer le monde matériel et le monde spirituel. Ainsi, s’il oublie les réalités célestes, il devient semblable aux animaux ; s’il néglige le monde terrestre, le cosmos se désorganise autour de lui. « Ceux qui ont foi en Dieu honoreront la stabilité du monde… Nous n’avons pas d’autre endroit où poser le pied. Si nous abandonnons ce monde, nous serons détruits par les démons et privés de la protection des anges. »
Quand l’esprit est sous-alimenté, il s’étiole et la force vitale de l’être humain, ce que l’abbesse de Bingen appelle la « viridité » (viriditas) est étouffée. Cette notion de viridité est capitale dans les écrits de cette femme qui déborde de vie. C’est la verdeur féconde, la force et la ferveur qui viennent de Dieu et président à la santé physique, psychique et spirituelle. La viridité dans la nature se manifeste de façon spectaculaire au printemps, quand la végétation renaît. Pour la théologienne, la verdeur du monde et la sanctification des humains ont la même source : le jaillissement permanent de l’amour divin sans cesse en création. Hildegarde l’exprime dans l’un de ses cantiques : « O si noble verdeur, qui rayonne dans le soleil / et qui luis dans la sérénité candide / comme une roue,/ toi qu’aucune excellence terrestre ne peut contenir, / tu es prise dans l’excellence des mystères divins,/ tu flamboies comme l’aurore,/ tu brûles comme l’ardeur du soleil… »
Quand l’être humain se ferme à l’Esprit-Saint, la viridité qu’il a reçue de Dieu peut se tourner contre lui-même : colère, jalousie, avarice,…sont autant d’énergies auto-agressives qui rendent malade. Bien entendu, il ne s’agit nullement d’avancer des raisons causales aux maladies. Ce que propose plutôt sainte Hildegarde, c’est d’interroger nos maladies, car elles sont porteuses d’un message profond qui nous enseigne à transformer les dysfonctionnements en énergies positives, et à trouver Force en nos faiblesses. Aussi, elle ne demande pas « pourquoi tel ou tel maux ? » mais « pour quoi ? en vue de quel bien suis-je amené à traverser telle épreuve ? ».
O Toi, sauve les êtres
Feu de l’Esprit Paraclet, vie de la vie de toute créature, Tu es saint, Toi qui vivifies les formes.
Tu es saint, Toi qui couvres de baumes les plaies dangereuses ; Tu es saint, Toi qui soignes les blessures purulentes.
O souffle de sainteté, ô feu de charité, ô douce saveur dans le corps et pluie dans les âmes parfumées de vertus.
O très pure source où l’on voit réunir les étrangers et rechercher les égarés. O armure de la vie, espérance de l’union de tous les hommes, Asile de beauté, sauve les êtres ! Protège ceux que l’ennemi a emprisonnés
Et délivre ceux qui sont enchaînés, ceux que la divine puissance veut sauver. O voie de certitude, qui passe en tout lieu, sur les cimes et les plaines Et les abîmes, pour rapprocher et réunir tous les êtres !
Pour Toi, les nuages courent, l’air plane, les pierres se recouvrent d’humidité, les eaux deviennent des ruisseaux et la terre secrète la verdoyante sève.
C’est Toi qui guides toujours ceux qui savent et comblent de joie en leur inspirant ta sagesse.
Gloire à Toi, donc, à Toi qui fais retentir les louanges et rends la vie bienheureuse, A Toi, espérance, honneur et force, à Toi, qui apportes la lumière.
Invité- Invité
Re: présentation .
Quand Rachel mourut en enfantant son deuxième fils elle voulut l'appeller BenOni mais Jacob le nomma BenJamin.
Il y a cet excellent livre «épouse la et meurs pour elle»...
Cette chanson me rappelle l'été de mes quinze ans.
Il y a cet excellent livre «épouse la et meurs pour elle»...
Cette chanson me rappelle l'été de mes quinze ans.
Re: présentation .
"Parole , pensée , immanent , transcendant
là ne sont point .
Le silence , les mudra ne donnent point accès là .
Là , point ne demeurent Siva ni l'Energie .
S'il reste quelque chose , alors , voila l'enseignement ."
"Si tu entends bien l'unité , tu n'es nulle part .
Par l'Unité , j'ai été réduite à néant .
Quoiqu'Il soit l'un , le Seul , j'ai connu
la guerre du deux .
Mais c'est lui , le Sans-forme , qui façonne
les formes ."
Lalleshvari
Invité- Invité
Re: présentation .
Mon coeur m'a dit: "Je veux savoir, je veux connaitre! Instruis-moi, Khayyâm, toi qui as tant travaillé!" J'ai prononcé la première lettre de l'alphabet, et mon cœur m'a dit: "Maintenant, je sais. Un est le premier chiffre du nombre qui ne finit pas...
Contente-toi de savoir que tout est mystère: la création du monde et la tienne, la destinée du monde et la tienne. Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais. Ne crois pas que tu sauras quelque chose quand tu auras franchi la porte de la Mort. Paix à l'homme dans le noir silence de l'Au-Delà!
J'ai beaucoup appris et j'ai beaucoup oublié aussi, volontairement. Dans ma mémoire, chaque chose était à sa place. Par exemple, ce qui était à droite ne pouvait aller à gauche. Je n'ai connu la paix que le jour où j'ai tout rejeté avec mépris. J'avais enfin compris qu'il est impossible d'affirmer ou de nier.
Contente-toi de savoir que tout est mystère: la création du monde et la tienne, la destinée du monde et la tienne. Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais. Ne crois pas que tu sauras quelque chose quand tu auras franchi la porte de la Mort. Paix à l'homme dans le noir silence de l'Au-Delà!
J'ai beaucoup appris et j'ai beaucoup oublié aussi, volontairement. Dans ma mémoire, chaque chose était à sa place. Par exemple, ce qui était à droite ne pouvait aller à gauche. Je n'ai connu la paix que le jour où j'ai tout rejeté avec mépris. J'avais enfin compris qu'il est impossible d'affirmer ou de nier.
Invité- Invité
Re: présentation .
Bonjour,ling a écrit:Mon coeur m'a dit: "Je veux savoir, je veux connaitre! Instruis-moi, Khayyâm, toi qui as tant travaillé!" J'ai prononcé la première lettre de l'alphabet, et mon cœur m'a dit: "Maintenant, je sais. Un est le premier chiffre du nombre qui ne finit pas...
ce poème me rappelle un texte de Borgès, un essai consacré aux Mille et une nuits, et où l'on parle du premier et dernier chiffre du Seigneur : le Un.
« La seconde métaphore est la trame
D’un tapis qui propose au regard
Un chaos de couleurs et de lignes
Sans signification, un hasard et un vertige,
Mais que gouverne une ordonnance secrète.
Comme cet autre songe où l’Univers,
Le Livre des Nuits, est fait de chiffres tutélaires et d’emblèmes : les sept frères et les sept voyages,
Les trois juges et les trois souhaits de qui contempla la nuit des nuits,
La noire chevelure passionnée où l’amant voit trois nuits jointes,
Les trois vizirs et les trois châtiments,
Et au dessus des autres le premier et le dernier chiffre du Seigneur : le Un.
Les Arabes affirment que personne ne peut lire jusqu’à la fin le Livre des Nuits. Les nuits sont le temps de celui qui ne dort pas. Continue de lire pendant que meurt le jour et Shéhérazade te contera, aussi, ton histoire. »
ddistance- Messages : 1472
Date d'inscription : 20/02/2019
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