un petit koala dans la savane
5 participants
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un petit koala dans la savane
Bonjour à tous
Cela fait quelques temps que je me balade sur ce forum, d'un œil curieux en quête de réponses sans oser m'inscrire... jusqu'à aujourd’hui.
Je suis une jeune femme de 26ans qui est sur le point de devenir médecin (ECN cette année) mais qui souffre depuis beaucoup d'année au fond de moi même.
Je suis un poil asocial surtout par timidité et par peur des autres , ne sachant toujours pas comment tenir une conversation (les codes de conduites sociaux ne sont pas innés chez moi, beaucoup de gaffes et de mystères + sujets d’intérêts apparemment différents ) mais aussi par ce que cela ne me plait pas tant que ça finalement. J'ai toujours été perçu comme "atypique" et hypersensible par mes paires depuis ma tendre enfance ce qui a assez vite dégénéré en harcèlement à l'école.
Actuellement en 6e année de médecine je me rend compte qu'il est important de comprendre d'où viennent ces différences qui m'handicap de plus en plus, et qui me rend perplexe sur mon avenir . En effet la connaissance théorique me passionne (neuroscience, toxicologie entre autre ) mais rien qu'à l'idée de me retrouver devant un patient m'effraye, de même que l'ambiance des CHU qui est anxiogène (et ne parlons pas du travail d'équipe). Enfaîte j'aime apprendre et comprendre mais des lors qu'il s'agit de "faire" ce n'est plus aussi simple.
En cherchant ce qu'il pourrait être la cause de cette "atypie" je suis tombée sur ce forum, j'ose espérer pouvoir faire grandir ma sphère social ici . Enfin mon psy actuel me suspect un syndrome d'asperger (ou HP), je suis dans l'attente d'une convocation au CRA (les délais sont plutôt long) .
Bien à vous
PS : l'orthographe n'est pas mon fort, veuillez m'en escuser d'avance si quelques fautes persistent.
Cela fait quelques temps que je me balade sur ce forum, d'un œil curieux en quête de réponses sans oser m'inscrire... jusqu'à aujourd’hui.
Je suis une jeune femme de 26ans qui est sur le point de devenir médecin (ECN cette année) mais qui souffre depuis beaucoup d'année au fond de moi même.
Je suis un poil asocial surtout par timidité et par peur des autres , ne sachant toujours pas comment tenir une conversation (les codes de conduites sociaux ne sont pas innés chez moi, beaucoup de gaffes et de mystères + sujets d’intérêts apparemment différents ) mais aussi par ce que cela ne me plait pas tant que ça finalement. J'ai toujours été perçu comme "atypique" et hypersensible par mes paires depuis ma tendre enfance ce qui a assez vite dégénéré en harcèlement à l'école.
Actuellement en 6e année de médecine je me rend compte qu'il est important de comprendre d'où viennent ces différences qui m'handicap de plus en plus, et qui me rend perplexe sur mon avenir . En effet la connaissance théorique me passionne (neuroscience, toxicologie entre autre ) mais rien qu'à l'idée de me retrouver devant un patient m'effraye, de même que l'ambiance des CHU qui est anxiogène (et ne parlons pas du travail d'équipe). Enfaîte j'aime apprendre et comprendre mais des lors qu'il s'agit de "faire" ce n'est plus aussi simple.
En cherchant ce qu'il pourrait être la cause de cette "atypie" je suis tombée sur ce forum, j'ose espérer pouvoir faire grandir ma sphère social ici . Enfin mon psy actuel me suspect un syndrome d'asperger (ou HP), je suis dans l'attente d'une convocation au CRA (les délais sont plutôt long) .
Bien à vous
PS : l'orthographe n'est pas mon fort, veuillez m'en escuser d'avance si quelques fautes persistent.
Koala-blanc- Messages : 2
Date d'inscription : 05/12/2019
Re: un petit koala dans la savane
Bonjour Koala blanc,
Il me semble qu'il y a beaucoup de spécialité en médecine. C'est pas trop tard pour voir que t'aimes pas trop le contact avec les patient ! Tu peux peut-être viser une spécialité moins clinique (radiologie, biologie med, anapath, génétique, etc.)
Je crois qu'il y a pas beaucoup de zèbres qui n'envisage pas de se reconvertir à un moment donné !
Il me semble qu'il y a beaucoup de spécialité en médecine. C'est pas trop tard pour voir que t'aimes pas trop le contact avec les patient ! Tu peux peut-être viser une spécialité moins clinique (radiologie, biologie med, anapath, génétique, etc.)
Je crois qu'il y a pas beaucoup de zèbres qui n'envisage pas de se reconvertir à un moment donné !
Ces âmes ouvrent toit- Messages : 123
Date d'inscription : 24/11/2019
Age : 43
Re: un petit koala dans la savane
Bonsoir Koala-blanc.
Pourquoi on parle de patients d'ailleurs ? C'est si long de guérir, c'en est la raison ?
Je ne connais pas du tout ton domaine, j'imagine qu'en chirurgie le contact avec le patient endormi sur la table d'opération est moins stressant.
La grammaire j'aime bien, c'est toute l'articulation d'une phrase qui se joue là. Ce sont les consonnes doubles que je ne mémorise pas trop.
Dans ma jeunesse mon frangin écoutait Trust - Antisocial mais tu peux le faire plus soft.
Pourquoi on parle de patients d'ailleurs ? C'est si long de guérir, c'en est la raison ?
Je ne connais pas du tout ton domaine, j'imagine qu'en chirurgie le contact avec le patient endormi sur la table d'opération est moins stressant.
La grammaire j'aime bien, c'est toute l'articulation d'une phrase qui se joue là. Ce sont les consonnes doubles que je ne mémorise pas trop.
Dans ma jeunesse mon frangin écoutait Trust - Antisocial mais tu peux le faire plus soft.
Re: un petit koala dans la savane
Tout d'abord merci de votre accueil
Pour répondre :
- Concernant la chirurgie : ce n'est clairement pas fait pour moi (80h/ semaine avec des gardes plusieurs fois dans la semaine et stress palpable à tout moment, je serais épuisée au bout de la première semaine, le stage d'externat fut déjà bien assez éprouvant). En faite il est claire que les spécialités où il faut agir/réfléchir vite , en urgence, ou où beaucoup de gestes invasifs sont nécessaires (ne serais ce q'une simple gaz du sang ou suture ) me rebutent : ceci rétrécit les possibilités..
J'aime comprendre les choses et avoir du temps pour cela, sans qu'il y ai des enjeux vitaux. La neurologie me fascine tout comme la psychiatrie mais essentiellement (exclusivement? ) dans les livres, la recherche peut-être. La médecine du travail également (le lien entre l’environnement et santé, les maladies professionnelles), ou la santé publique (un moyen de faire de la recherche sans être confronté aux soins). Je me pose beaucoup de questions, la tête surchauffe de plus en plus à l'approche de l'entrée dans la vie active, en autonomie.
Pour les origines du mot "patient", je n'ai pas le temps d'étayer mes recherches en ce moment (partiels qui approchent, concours blanc à réviser) mais selon son étymologie latine ce terme renvoi à la souffrance, la passivité et la résignation (il faut du temps pour guérir ) mais depuis la notion de passivité est de plus en plus remplacée l'autonomie (droit à l'information et décision partagé avec le médecin, surtout depuis la loi de 2002).
Pour répondre :
- Concernant la chirurgie : ce n'est clairement pas fait pour moi (80h/ semaine avec des gardes plusieurs fois dans la semaine et stress palpable à tout moment, je serais épuisée au bout de la première semaine, le stage d'externat fut déjà bien assez éprouvant). En faite il est claire que les spécialités où il faut agir/réfléchir vite , en urgence, ou où beaucoup de gestes invasifs sont nécessaires (ne serais ce q'une simple gaz du sang ou suture ) me rebutent : ceci rétrécit les possibilités..
J'aime comprendre les choses et avoir du temps pour cela, sans qu'il y ai des enjeux vitaux. La neurologie me fascine tout comme la psychiatrie mais essentiellement (exclusivement? ) dans les livres, la recherche peut-être. La médecine du travail également (le lien entre l’environnement et santé, les maladies professionnelles), ou la santé publique (un moyen de faire de la recherche sans être confronté aux soins). Je me pose beaucoup de questions, la tête surchauffe de plus en plus à l'approche de l'entrée dans la vie active, en autonomie.
Pour les origines du mot "patient", je n'ai pas le temps d'étayer mes recherches en ce moment (partiels qui approchent, concours blanc à réviser) mais selon son étymologie latine ce terme renvoi à la souffrance, la passivité et la résignation (il faut du temps pour guérir ) mais depuis la notion de passivité est de plus en plus remplacée l'autonomie (droit à l'information et décision partagé avec le médecin, surtout depuis la loi de 2002).
Koala-blanc- Messages : 2
Date d'inscription : 05/12/2019
Re: un petit koala dans la savane
Bonjour Koala-blanc, et bienvenue !
Alors déjà, toute mon admiration pour avoir fait médecine en étant hypersensible. J'ai tellement eu peur de ne pas tenir psychologiquement que je n'ai jamais osé et je le regrette un peu aujourd'hui.
Je pense que pour avancer, il va effectivement te falloir deux choses :
Déterminer ton profil psy : HP, aspi ou les deux ?
Une fois que tu auras trouvé, lire beaucoup, va permettre de mieux accepter ton raisonnement et ton fonctionnement intrinsèque.
Ma première phrase face à l'hypersensibilité, que je dégaine maintenant à tout va, est que "tu as le droit"... parce que tout le monde trouve ça relou, parce qu'ils ne savent pas comment gérer, alors on te fait croire que c'est toi qui n'est pas "normale", que tu as "trop" d'émotions.
mais NON. Surtout pas. Tes émotions sont normales, et plus tu chercheras à les mettre sous boîte, plus elles t'exploseront à la tête (et à celle des gens). Un hypersensible, ça a pour moyen primaire les émotions. On ne peut raisonner qu'une fois l'émotion acceptée et exprimée (à soi-même ou aux autres).
Si avec tout ça, tu n'arrives toujours pas à gérer (il faut du temps)... quelques outils qui aident bien sont la méditation, la respiration, la cohérence cardiaque, enfin tout ce qui permet à la machine de ne pas s'emballer.
Personnellement, j'ai pu me débarrasser de mes crises d'angoisse grâce à l'hypnose, et pour la gestion de mes émotions, hypnose+psychologue (passif familial lourd + interdit autour de la colère, il a fallu "lever" les verrous).
Surtout, ne te force pas à aller dans une direction qui serait trop contraignante en termes de relations. Si tu te plais plus dans les domaines intellectuels, effectivement, la recherche semble bien trouvée. ça peut également te laisser le temps d'entamer un travail de compréhension et d'acceptation de ton fonctionnement en arrêtant de vouloir rentrer dans la case qu'ont formaté le regard des autres et mettre à profit tes spécificités !
(je pleure toujours autant, mais maintenant j'arrive de plus en plus à exprimer ce qui me chamboule plutôt que m'en vouloir et rentrer ces émotions. on ne se change pas, mais on s'adapte à soi et on le vit un peu, parfois beaucoup, mieux !)
Après peut-être que je suis à côté de la plaque, mais c'est ce que je ressens à travers tes mots... n'hésite pas à me corriger si je fais fausse route.
Prends soin de toi !
Alors déjà, toute mon admiration pour avoir fait médecine en étant hypersensible. J'ai tellement eu peur de ne pas tenir psychologiquement que je n'ai jamais osé et je le regrette un peu aujourd'hui.
Je pense que pour avancer, il va effectivement te falloir deux choses :
Déterminer ton profil psy : HP, aspi ou les deux ?
Une fois que tu auras trouvé, lire beaucoup, va permettre de mieux accepter ton raisonnement et ton fonctionnement intrinsèque.
Ma première phrase face à l'hypersensibilité, que je dégaine maintenant à tout va, est que "tu as le droit"... parce que tout le monde trouve ça relou, parce qu'ils ne savent pas comment gérer, alors on te fait croire que c'est toi qui n'est pas "normale", que tu as "trop" d'émotions.
mais NON. Surtout pas. Tes émotions sont normales, et plus tu chercheras à les mettre sous boîte, plus elles t'exploseront à la tête (et à celle des gens). Un hypersensible, ça a pour moyen primaire les émotions. On ne peut raisonner qu'une fois l'émotion acceptée et exprimée (à soi-même ou aux autres).
Si avec tout ça, tu n'arrives toujours pas à gérer (il faut du temps)... quelques outils qui aident bien sont la méditation, la respiration, la cohérence cardiaque, enfin tout ce qui permet à la machine de ne pas s'emballer.
Personnellement, j'ai pu me débarrasser de mes crises d'angoisse grâce à l'hypnose, et pour la gestion de mes émotions, hypnose+psychologue (passif familial lourd + interdit autour de la colère, il a fallu "lever" les verrous).
Surtout, ne te force pas à aller dans une direction qui serait trop contraignante en termes de relations. Si tu te plais plus dans les domaines intellectuels, effectivement, la recherche semble bien trouvée. ça peut également te laisser le temps d'entamer un travail de compréhension et d'acceptation de ton fonctionnement en arrêtant de vouloir rentrer dans la case qu'ont formaté le regard des autres et mettre à profit tes spécificités !
(je pleure toujours autant, mais maintenant j'arrive de plus en plus à exprimer ce qui me chamboule plutôt que m'en vouloir et rentrer ces émotions. on ne se change pas, mais on s'adapte à soi et on le vit un peu, parfois beaucoup, mieux !)
Après peut-être que je suis à côté de la plaque, mais c'est ce que je ressens à travers tes mots... n'hésite pas à me corriger si je fais fausse route.
Prends soin de toi !
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
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