Présentation et recherche d'un psy
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Présentation et recherche d'un psy
Bonjour,
j'ai hésité longtemps avant de faire ce premier pas, voir même repousser l'échéance pour être honnête. Alors voila, je m'apelle Michaël, 37 ans, père de famille de 2 enfants en bas age (4 et 5 ans) près de Dijon (à côté d'Auxonne pour être exact), et pour aller droit au but j'ai besoin d'aide, je cherche un professionnel qui puisse m'aider dans mon secteur.
Je ne sais pas vraiment "ce que j'ai", je suis passé par plusieurs explications au cours de ma vie, agoraphobe quand j'étais adolescent, scyzoide à la vingtaine, trop grosse déformation professionnelle à 25 ans (informaticien), et ces dernières années j'ai découvert la notion de zèbre et d'asperger, et comme à chaque fois je m'identifie plutôt bien à ce qui est décrit.
Au niveau parcours de vie, petit j'étais plutôt introverti, je n'aimais pas les réunions de famille et autre attroupement, la hantise de faire le tour pour dire bonjour à tout le monde... en revanche j'avais une relation très fusionnelle avec mon meilleur ami. Et ce schéma c'est répété à chaque fois. Mon père est prof de mathématique et je "jouais" avec des choses comme le triangle de pascal avant le collège, puis j'ai découvert l'informatique avec le PC de mon père : j'ai commencé par jouer à une version DOS du jeu "snake" écrit en BASIC, et je suis vite parti à modifier le code pour débloquer les niveaux et ensuite changer le comportement du programme. Me voila tombé dans la marmitte en étant petit.
J'ai continué sur cette voie sans vraiment me poser de questions, collège puis lycée en scientifique. Ca a été la période de ma première relation amoureuse, plutôt desctructrice, je suis resté avec elle pendant 3 ans, émotionnellement très dur je ne savais pas vraiment dire non. C'est aussi la période ou je suis resté bloqué sur ma première grande question existentielle : est-ce que c'est pareil d'être naturellement gentil ou de l'être parce que c'est la meilleur chose à faire. Depuis j'ai arrêté de me poser ces questions, au final je ne suis jamais vraiment naturel, je me vois toujours faire, conscience de l'acte ou de la réaction et décision de la meilleure chose à faire.
Après un bas S obtenu au raccroc, j'ai enchainé par un DUT en informatique ou j'excellais en informatique et ou j'ai totalement laissé de côté les autres matières, puis par une écolé d'ingénieur ou j'ai reproduit le même schéma. A cette période je m'étais remis en couple avec ma copine et nous nous sommes fiancés, relation à distance compliquée, des heures à s'engueuler au téléphone tout les soirs. Je ne pourrais même pas expliquer pourquoi j'ai continué, et à force de "péter les plombs" on a fini par se quitter sans vraiment se séparer : je suis rentré après la nième engueulade où elle a (encore) jeté son alliance, et ca c'est terminé comme ca.
Mes premiers pas dans le monde du travail, petite structure de 3 personnes, je suis resté 2 ou 3 ans, mais j'étais en conflit avec le patron sur la manière de faire les choses. Mon second emploi c'était une grosse entreprise de logiciels bancaires, les premiers temps tout se passait plutôt bien, puis j'ai vite été confronté à l'inertie et la médiocrité de certains points, à me mettre en rage que les choses ne changent pas comme elles le devraient. A cette période je vivais avec quelqu'un d'autre, Karine. Ensuite tout c'est enchainé, elle m'a quitté, je me suis plongé dans mon travail et je suis devenu encore plus intolérant vis à vis de la qualité des produits et du travail de mes collègues. J'ai aussi eu une relation avec une de mes collègues marié qui a duré un an mais qui n'a débouché sur rien, mon grand père est décédé, et au bout d'un an de "pétage de plombs" j'ai quitté mon emploi et mon logement pour essayer de me sortir la tête de l'informatique, essayer de "penser plus humainement" : je suis parti habiter chez ma soeur pendant presque 1 an pour suivre une formation de cuisinier. Métier manuel qui me permettrait de sortir de ma tête et ou on trouve toujours du travail.
C'était le début d'une renaissance, je me suis intéressé à la psychologie et aux sciences sociales en générales, à la méditation et au bouddhisme, je suis parti faire un stage de 10 jours dans un centre de méditation, un petit pélerinage à pied sur 5 jours. Je me sentais invincible ! Et me voila nouvellement armé, je suis parti rechercher Karine pour fonder une famille.
Sauf qu'en fait je n'allais pas vraiment mieux à priori. J'ai trouvé un job stable dans un ESAT ou j'encadre des personnes handicapés en cuisine ou les horaires me permettent d'être à la maison l'après midi et les week end pour les enfants, et ma femme travail dans le commerce (un grand frais). Mais la vie sociale d'un père de famille ne m'a pas vraiment réussi, la famille qui passe constamment à la maison, les parents d'élèves à la sortie de l'école, les voisins avec leurs enfants, mes propres enfants... et les travailleurs handicapés... beaucoup trop de stimulations, de contacts, de besoin d'attention. Et ma femme qui rentre souvent tard, je me suis retrouvé confronté à ne pas réussir à gérer tout ca sans échappatoire et je me suis éffondré. J'ai fini par m'enfermer dans ma chambre pour ne pas voir les gens aux anniversaires et aux fêtes, trop de bruit, faire semblant que tout va bien, faire semblant de s'amuser alors que mon esprit s'écroule.
Ca va faire trois ans que ca dure, je ne sais plus quoi faire. Avec Karine nous ne pouvons pas avoir une discussion sans se crier dessus, nous n'arrivons même pas à être d'accord sur ce qui a été dit il y a 5 minutes, elle me trouve incohérent et moi aussi en retour, j'ai l'impression d'être fou. Je ne gagne pas assez ma vie pour me permettre d'avoir un logement séparé. J'ai essayé de rechercher un emploi dans ma branche d'origine pour mieux gagner ma vie, mais sans trop de succès, les recruteurs ne sont pas vraiment fan de mon profil et me renvoi gentillement sur de la cuisine. Je ne peux pas non plus envisager de laisser mes enfants, qui soit dit en passant sont plutôt gratiné : ma fille de 5 ans me fait penser à moi en étant jeune, très introverti, difficulté à dire bonjour et à communiquer avec des adultes, et mon fils de 4 ans est plutôt typé TDAH, impossible de se concentrer, toujours tout asimuth sans écouter un mot de ce qu'on lui dit, il a du mal à répeter ce qu'on vient de lui dire.
Voila, désolé pour le pavé décousu ainsi que pour son contenu pas vraiment enjoué, j'espère que tout ca aura du sens
j'ai hésité longtemps avant de faire ce premier pas, voir même repousser l'échéance pour être honnête. Alors voila, je m'apelle Michaël, 37 ans, père de famille de 2 enfants en bas age (4 et 5 ans) près de Dijon (à côté d'Auxonne pour être exact), et pour aller droit au but j'ai besoin d'aide, je cherche un professionnel qui puisse m'aider dans mon secteur.
Je ne sais pas vraiment "ce que j'ai", je suis passé par plusieurs explications au cours de ma vie, agoraphobe quand j'étais adolescent, scyzoide à la vingtaine, trop grosse déformation professionnelle à 25 ans (informaticien), et ces dernières années j'ai découvert la notion de zèbre et d'asperger, et comme à chaque fois je m'identifie plutôt bien à ce qui est décrit.
Au niveau parcours de vie, petit j'étais plutôt introverti, je n'aimais pas les réunions de famille et autre attroupement, la hantise de faire le tour pour dire bonjour à tout le monde... en revanche j'avais une relation très fusionnelle avec mon meilleur ami. Et ce schéma c'est répété à chaque fois. Mon père est prof de mathématique et je "jouais" avec des choses comme le triangle de pascal avant le collège, puis j'ai découvert l'informatique avec le PC de mon père : j'ai commencé par jouer à une version DOS du jeu "snake" écrit en BASIC, et je suis vite parti à modifier le code pour débloquer les niveaux et ensuite changer le comportement du programme. Me voila tombé dans la marmitte en étant petit.
J'ai continué sur cette voie sans vraiment me poser de questions, collège puis lycée en scientifique. Ca a été la période de ma première relation amoureuse, plutôt desctructrice, je suis resté avec elle pendant 3 ans, émotionnellement très dur je ne savais pas vraiment dire non. C'est aussi la période ou je suis resté bloqué sur ma première grande question existentielle : est-ce que c'est pareil d'être naturellement gentil ou de l'être parce que c'est la meilleur chose à faire. Depuis j'ai arrêté de me poser ces questions, au final je ne suis jamais vraiment naturel, je me vois toujours faire, conscience de l'acte ou de la réaction et décision de la meilleure chose à faire.
Après un bas S obtenu au raccroc, j'ai enchainé par un DUT en informatique ou j'excellais en informatique et ou j'ai totalement laissé de côté les autres matières, puis par une écolé d'ingénieur ou j'ai reproduit le même schéma. A cette période je m'étais remis en couple avec ma copine et nous nous sommes fiancés, relation à distance compliquée, des heures à s'engueuler au téléphone tout les soirs. Je ne pourrais même pas expliquer pourquoi j'ai continué, et à force de "péter les plombs" on a fini par se quitter sans vraiment se séparer : je suis rentré après la nième engueulade où elle a (encore) jeté son alliance, et ca c'est terminé comme ca.
Mes premiers pas dans le monde du travail, petite structure de 3 personnes, je suis resté 2 ou 3 ans, mais j'étais en conflit avec le patron sur la manière de faire les choses. Mon second emploi c'était une grosse entreprise de logiciels bancaires, les premiers temps tout se passait plutôt bien, puis j'ai vite été confronté à l'inertie et la médiocrité de certains points, à me mettre en rage que les choses ne changent pas comme elles le devraient. A cette période je vivais avec quelqu'un d'autre, Karine. Ensuite tout c'est enchainé, elle m'a quitté, je me suis plongé dans mon travail et je suis devenu encore plus intolérant vis à vis de la qualité des produits et du travail de mes collègues. J'ai aussi eu une relation avec une de mes collègues marié qui a duré un an mais qui n'a débouché sur rien, mon grand père est décédé, et au bout d'un an de "pétage de plombs" j'ai quitté mon emploi et mon logement pour essayer de me sortir la tête de l'informatique, essayer de "penser plus humainement" : je suis parti habiter chez ma soeur pendant presque 1 an pour suivre une formation de cuisinier. Métier manuel qui me permettrait de sortir de ma tête et ou on trouve toujours du travail.
C'était le début d'une renaissance, je me suis intéressé à la psychologie et aux sciences sociales en générales, à la méditation et au bouddhisme, je suis parti faire un stage de 10 jours dans un centre de méditation, un petit pélerinage à pied sur 5 jours. Je me sentais invincible ! Et me voila nouvellement armé, je suis parti rechercher Karine pour fonder une famille.
Sauf qu'en fait je n'allais pas vraiment mieux à priori. J'ai trouvé un job stable dans un ESAT ou j'encadre des personnes handicapés en cuisine ou les horaires me permettent d'être à la maison l'après midi et les week end pour les enfants, et ma femme travail dans le commerce (un grand frais). Mais la vie sociale d'un père de famille ne m'a pas vraiment réussi, la famille qui passe constamment à la maison, les parents d'élèves à la sortie de l'école, les voisins avec leurs enfants, mes propres enfants... et les travailleurs handicapés... beaucoup trop de stimulations, de contacts, de besoin d'attention. Et ma femme qui rentre souvent tard, je me suis retrouvé confronté à ne pas réussir à gérer tout ca sans échappatoire et je me suis éffondré. J'ai fini par m'enfermer dans ma chambre pour ne pas voir les gens aux anniversaires et aux fêtes, trop de bruit, faire semblant que tout va bien, faire semblant de s'amuser alors que mon esprit s'écroule.
Ca va faire trois ans que ca dure, je ne sais plus quoi faire. Avec Karine nous ne pouvons pas avoir une discussion sans se crier dessus, nous n'arrivons même pas à être d'accord sur ce qui a été dit il y a 5 minutes, elle me trouve incohérent et moi aussi en retour, j'ai l'impression d'être fou. Je ne gagne pas assez ma vie pour me permettre d'avoir un logement séparé. J'ai essayé de rechercher un emploi dans ma branche d'origine pour mieux gagner ma vie, mais sans trop de succès, les recruteurs ne sont pas vraiment fan de mon profil et me renvoi gentillement sur de la cuisine. Je ne peux pas non plus envisager de laisser mes enfants, qui soit dit en passant sont plutôt gratiné : ma fille de 5 ans me fait penser à moi en étant jeune, très introverti, difficulté à dire bonjour et à communiquer avec des adultes, et mon fils de 4 ans est plutôt typé TDAH, impossible de se concentrer, toujours tout asimuth sans écouter un mot de ce qu'on lui dit, il a du mal à répeter ce qu'on vient de lui dire.
Voila, désolé pour le pavé décousu ainsi que pour son contenu pas vraiment enjoué, j'espère que tout ca aura du sens
papylhomme- Messages : 3
Date d'inscription : 02/01/2020
Age : 41
Localisation : Côte d'Or
Re: Présentation et recherche d'un psy
Bienvenue!
Je regrette de ne pas pouvoir t'aider, mais je te souhaite du succès dans la terrible quête du bon psy.
Je regrette de ne pas pouvoir t'aider, mais je te souhaite du succès dans la terrible quête du bon psy.
timo- Messages : 1602
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Présentation et recherche d'un psy
Salut Papylhomme
Pas facile de répondre à cette interrogation :[quote=]pour aller droit au but j'ai besoin d'aide, je cherche un professionnel qui puisse m'aider dans mon secteur[/quote].
Surtout sur un secteur défini.
Essaie de faire des recherches de plusieurs manières assez différentes : le net - associations - EFT - EMDR - journaux spécialisés - bouche à oreille - etc ... et si un nom revient plusieurs fois, ça vaut peut-être le coup de tenter l'expérimentation.
Ceci dit la personne qui conviendra à Mr X à un moment de sa vie n'est pas forcément compatible avec Mr Y, même avec une problématique similaire.
L'expérimentation fera de toute manière partie du chemin !
Je te souhaite le meilleur dans ta recherche.
gégé
Pas facile de répondre à cette interrogation :[quote=]pour aller droit au but j'ai besoin d'aide, je cherche un professionnel qui puisse m'aider dans mon secteur[/quote].
Surtout sur un secteur défini.
Essaie de faire des recherches de plusieurs manières assez différentes : le net - associations - EFT - EMDR - journaux spécialisés - bouche à oreille - etc ... et si un nom revient plusieurs fois, ça vaut peut-être le coup de tenter l'expérimentation.
Ceci dit la personne qui conviendra à Mr X à un moment de sa vie n'est pas forcément compatible avec Mr Y, même avec une problématique similaire.
L'expérimentation fera de toute manière partie du chemin !
Je te souhaite le meilleur dans ta recherche.
gégé
Invité- Invité
Re: Présentation et recherche d'un psy
Merci à vous !
Un autre membre m'a envoyé un mp pour me donner des contacts spécialisés dans mon secteur (un grand merci), le chemin peut commencer.
Je dois dire que je me sens soulagé, je tremblais en écrivant mon message ce matin. C'est la première fois que j'essaie d'exprimer tout cela et que je n'ai pas besoin de me justifier ou d'expliquer en long en large et en travers, sans jamais réussir à me faire comprendre.. Je suis plutôt habitué à esquiver le sujet pour éviter les imbroglios.
Un autre membre m'a envoyé un mp pour me donner des contacts spécialisés dans mon secteur (un grand merci), le chemin peut commencer.
Je dois dire que je me sens soulagé, je tremblais en écrivant mon message ce matin. C'est la première fois que j'essaie d'exprimer tout cela et que je n'ai pas besoin de me justifier ou d'expliquer en long en large et en travers, sans jamais réussir à me faire comprendre.. Je suis plutôt habitué à esquiver le sujet pour éviter les imbroglios.
papylhomme- Messages : 3
Date d'inscription : 02/01/2020
Age : 41
Localisation : Côte d'Or
Re: Présentation et recherche d'un psy
Bonsoir Papylhomme, bienvenue !
Bonne route sur ce chemin qui commence Au cas où, je te donne aussi mon laïus pour les arrivants en recherche de psys spécialisés dans la douance :
Sur ZC, la section dédiée est https://www.zebrascrossing.net/f58-les-psys-les-adresses-de-psys
Tu peux aussi contacter des associations spécialisées, par exemple
L'ANEIP : http://www.anpeip.org/choisir-sa-region (le lien te permet d’envoyer un mail au référent ANPEIP de ta région et qui te communiquera les coordonnees des psychologues avec qui ils travaillent).
Ou l'AFEP : http://www.afep-asso.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=193&Itemid=61 Même principe, il y a un référent par région et ils te communiquent leurs listes de psys recommandés.
Je donne aussi une liste de psys par départements (établie par une consoeur, je ne sais pas ce que ça vaut) : http://surdoues.e-monsite.com/pages/psychologues-et-psychotherapeutes-competents-dans-la-prise-en-charge-des-personnes-a-haut-potentiel.html
Bonne route sur ce chemin qui commence Au cas où, je te donne aussi mon laïus pour les arrivants en recherche de psys spécialisés dans la douance :
Sur ZC, la section dédiée est https://www.zebrascrossing.net/f58-les-psys-les-adresses-de-psys
Tu peux aussi contacter des associations spécialisées, par exemple
L'ANEIP : http://www.anpeip.org/choisir-sa-region (le lien te permet d’envoyer un mail au référent ANPEIP de ta région et qui te communiquera les coordonnees des psychologues avec qui ils travaillent).
Ou l'AFEP : http://www.afep-asso.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=193&Itemid=61 Même principe, il y a un référent par région et ils te communiquent leurs listes de psys recommandés.
Je donne aussi une liste de psys par départements (établie par une consoeur, je ne sais pas ce que ça vaut) : http://surdoues.e-monsite.com/pages/psychologues-et-psychotherapeutes-competents-dans-la-prise-en-charge-des-personnes-a-haut-potentiel.html
Re: Présentation et recherche d'un psy
Je compatis, c'est agaçant ce forum, on a même plus le temps d'avoir un problème qu'il a déjà une solution
Bienvenue ici et bon nouveau cheminement.
Bienvenue ici et bon nouveau cheminement.
Re: Présentation et recherche d'un psy
Bonjour le forum, un petit suivi 6 mois plus tard.
J'ai fini par craquer fin janvier, arrêt maladie pour un bon gros burnout, je suis resté presque 2 mois à dormir dans le salon avec des cachets (version soft phytothérapie et CBD) et à ne rien faire de mes journées (si ce n'est m'occuper des enfants), plus 2 mois pour me reconstruire un peu. Et au milieu de la pagaille de ce début d'année j'ai initié les grand chantiers de mon côté : séparation et garde alternée au niveau familial (début mars), démission au niveau professionnel (fin mai) et suivi avec un professionnel depuis février.
Je dois avouer (avec un peu de culpabilité) que la période de confinement m'a plutôt bien réussi, ca m'a même fait le plus grand bien : tout le temps dont je pouvais avoir besoin pour moi, et ce calme... habitant à la campagne j'ai pu profiter d'une nature sans cacophonie humaine. Ma situation s'étant un peu stabilisé j'ai passé le WAIS mi juin, verdict THQI.
Et maintenant je ne sais plus trop quoi faire de cette réponse. Certes ca m'apporte des éclairages par rapport à mon historique, mais pour la suite...pour le moment je reste en flottement sans trop savoir ou me diriger. Professionnellement parlant je pense essayer de trouver un petit job dans un premier temps, à temps partiel si possible pour avoir du temps pour moi et pour mes enfants. Cette idée m'attire et me pose problème en même temps, j'ai du mal a accepter de ne rien faire de particulier, l'impression de gâcher un potentiel (c'était déjà vrai avant le test).
Socialement, ma psy m'a conseillée de contacter Mensa. Est-ce quelqu'un à un retour d'expérience sur le groupe Bourgogne/Franche Comté ? Je sais qu'il y a aussi une section dediée sur le forum et des zèbres qui se retrouvent de temps en temps sur Dijon. Mais j'ai pas mal d'appréhensions sur le sujet, d'un coté je ne suis pas serein à l'idée d'initier un contact social, ni à celle d'essayer de tomber le masque, et de l'autre je préfère encore la solitude à me retrouver en train de jouer un personnage.
A ce niveau la j'ai encore du chemin à parcourir d'ailleurs, je suis tellement constamment en train d'adapter y compris ce que je pense que je suis perdu, je m'identifie plus facilement à une entité qui essaye de balancer plusieurs tendances en fonction du contexte qu'a une tendance en particulier. Une scène vient de me traverser la tête : j'ai l'impression d'être un caméléon qui a oublié sa couleur d'origine et qui ne sait plus quoi faire lorsque l'environnement ne dicte pas de couleur en particulier. Je me suis tourné un peu vers le MBTI (et les typologies de Jung), et sur l'ennéagrammes, mais impossible de vraiment m'identifier à un type en particulier : presque certain de Ni, mais j'ai l'impression d'être autant à l'aise avec Te et Ti, ou Fe et Fi, et pour les ennéagrammes, un mix de 4,5,6. Est-ce que quelqu'un connait d'autre outils ? (En passant j'ai également ce problème en Ayurveda)
Enfin pour finir, j'ai pris le temps d'en parler un peu à ma famille. Personne n'a eu l'air vraiment surpris, mais personne non plus n'a l'air de saisir les implications que cela peut avoir au niveau des interactions. Je garde l'impression d'être un extra terrestre qui ne sait pas se satisfaire de ce qu'il a, un peu dans la veine d'un "tu n'as pas de raison de te sentir mal"
EDIT: j'ai oublié un outil à ma disposition, la méditation de pleine conscience. J'ai déjà un peu pratiqué et je ne doute pas du potentiel pour me recentrer, j'essaye de me relancer dans une pratique régulière, mais pour l'instant j'en suis à essayer de me convaincre mentalement. C'est un pas que j'ai du mal à franchir, là encore de l'appréhension sur ce que je vais trouver en replongeant en moi.
J'ai fini par craquer fin janvier, arrêt maladie pour un bon gros burnout, je suis resté presque 2 mois à dormir dans le salon avec des cachets (version soft phytothérapie et CBD) et à ne rien faire de mes journées (si ce n'est m'occuper des enfants), plus 2 mois pour me reconstruire un peu. Et au milieu de la pagaille de ce début d'année j'ai initié les grand chantiers de mon côté : séparation et garde alternée au niveau familial (début mars), démission au niveau professionnel (fin mai) et suivi avec un professionnel depuis février.
Je dois avouer (avec un peu de culpabilité) que la période de confinement m'a plutôt bien réussi, ca m'a même fait le plus grand bien : tout le temps dont je pouvais avoir besoin pour moi, et ce calme... habitant à la campagne j'ai pu profiter d'une nature sans cacophonie humaine. Ma situation s'étant un peu stabilisé j'ai passé le WAIS mi juin, verdict THQI.
Et maintenant je ne sais plus trop quoi faire de cette réponse. Certes ca m'apporte des éclairages par rapport à mon historique, mais pour la suite...pour le moment je reste en flottement sans trop savoir ou me diriger. Professionnellement parlant je pense essayer de trouver un petit job dans un premier temps, à temps partiel si possible pour avoir du temps pour moi et pour mes enfants. Cette idée m'attire et me pose problème en même temps, j'ai du mal a accepter de ne rien faire de particulier, l'impression de gâcher un potentiel (c'était déjà vrai avant le test).
Socialement, ma psy m'a conseillée de contacter Mensa. Est-ce quelqu'un à un retour d'expérience sur le groupe Bourgogne/Franche Comté ? Je sais qu'il y a aussi une section dediée sur le forum et des zèbres qui se retrouvent de temps en temps sur Dijon. Mais j'ai pas mal d'appréhensions sur le sujet, d'un coté je ne suis pas serein à l'idée d'initier un contact social, ni à celle d'essayer de tomber le masque, et de l'autre je préfère encore la solitude à me retrouver en train de jouer un personnage.
A ce niveau la j'ai encore du chemin à parcourir d'ailleurs, je suis tellement constamment en train d'adapter y compris ce que je pense que je suis perdu, je m'identifie plus facilement à une entité qui essaye de balancer plusieurs tendances en fonction du contexte qu'a une tendance en particulier. Une scène vient de me traverser la tête : j'ai l'impression d'être un caméléon qui a oublié sa couleur d'origine et qui ne sait plus quoi faire lorsque l'environnement ne dicte pas de couleur en particulier. Je me suis tourné un peu vers le MBTI (et les typologies de Jung), et sur l'ennéagrammes, mais impossible de vraiment m'identifier à un type en particulier : presque certain de Ni, mais j'ai l'impression d'être autant à l'aise avec Te et Ti, ou Fe et Fi, et pour les ennéagrammes, un mix de 4,5,6. Est-ce que quelqu'un connait d'autre outils ? (En passant j'ai également ce problème en Ayurveda)
Enfin pour finir, j'ai pris le temps d'en parler un peu à ma famille. Personne n'a eu l'air vraiment surpris, mais personne non plus n'a l'air de saisir les implications que cela peut avoir au niveau des interactions. Je garde l'impression d'être un extra terrestre qui ne sait pas se satisfaire de ce qu'il a, un peu dans la veine d'un "tu n'as pas de raison de te sentir mal"
EDIT: j'ai oublié un outil à ma disposition, la méditation de pleine conscience. J'ai déjà un peu pratiqué et je ne doute pas du potentiel pour me recentrer, j'essaye de me relancer dans une pratique régulière, mais pour l'instant j'en suis à essayer de me convaincre mentalement. C'est un pas que j'ai du mal à franchir, là encore de l'appréhension sur ce que je vais trouver en replongeant en moi.
papylhomme- Messages : 3
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