je me lance
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je me lance
Ca fait 2 ans que je suis sur un texte long. Et, première pour moi, je pense que je vais réussir à l'achever. Et dedans, ben forcément, j'ai pas pu résister...
Je suis dans mon brouillard et je marche sans trop voir où je vais. Je relève la tête et j’aperçois un peintre. Tiens, ça me changera les idées. Je m’approche pour regarder ce qu’il fait. Il a un regard très intense. Il scrute le bâtiment du parc : on croirait qu’il peut voir au travers. Puis avec son pinceau, il va de la palette à son chevalet. J’ai l’image d’un travail pointilleux en peinture, et manifestement ce n’est pas ce qu’il fait. Ses mouvements sont plutôt amples. Il est peut-être en train de faire les contours ? Je passe derrière lui et observe son travail. Je suis médusée. Comment il arrive à être aussi précis avec des coups de pinceau si peu affinés ? Je reste là à l’observer. C’est vraiment bluffant. J’aimerais bien réussir à faire un truc pareil. Ca a l’air si simple quand je le regarde. Il change de feuille et se retourne vers moi. Son regard est le même que tout à l’heure, j’ai du mal à le supporter, et quand il me parle je me sens trop gênée :
- Faut payer pour regarder.
Je reste interloquée.
- Vous n’avez pas de sous ? Et bien vous allez me servir de modèle ! Asseyez-vous là !
Je suis ses instructions, en me demandant ce qu’il me prend de suivre ses consignes. Je me rappelle l’anecdote de Cyrille, sur les peintres qui font notre portrait « gratuitement » et après nous le montre, comme on se sent engagé, en général on l’achète même si on trouve ça peu réussi. Je me sens coincée. Manifestement ca doit se voir sur mon visage.
- Eh ! faut sourire ! vous faîtes 10 ans de plus que votre âge là. On croirait une vieille dame revêche.
- Je vous permets pas !
- Je n’en ai pas besoin de toute façon, me répond-il avec un grand sourire.
C’est quoi ce gars ?
- Eh bien tant pis pour vous. Il change de feuille et range celle qu’il vient de dessiner.
- Eh, je veux voir !
- Non, c’est mon travail.
- Mais c’est mon portrait !
- Ah bon ? Vous êtes une vieille dame revêche ?
Il éclate de rire, puis ressort la feuille et me la tend. Il a vraiment dessiné une vieille dame revêche. Il pointe du menton derrière moi, je me retourne et voit la vieille dame correspondant au portrait. La ressemblance est frappante. Pourtant là encore ce ne sont juste que quelques traits, mais qui saisissent parfaitement l’expression de la personne.
- Vous êtes doué.
- Pas seulement, j’ai beaucoup travaillé aussi. Le don sans le travail ne mène à rien.
- Le travail seul non plus.
Il me regarde et a l’air intéressé. Je continue.
- Il y a des artistes qui ont une très bonne technique, mais leurs tableaux sont morts. Rien ne s’en dégage. Vous, vous arrivez à capter cette petite chose qui met de la profondeur, de la vie. C’est impressionnant en plus, juste avec quelques traits.
- Vous dessinez ou vous peignez ?
- Très mal, répondé-je déçue en pensant aux rares dessins que j’ai fait.
- Allez, essayez.
Il me met une feuille canson entre les mains, un crayon et un truc gris. Quand il me voit regarder ce truc bizarre qui ressemble à de la pâte à modeler, il me précise que c’est une gomme mie de pain. Puis il m’indique la vieille dame et me montre son chien.
- Essayez le chien.
- Hein ? Mais je vais jamais réussir.
- Dessinez ce que vous voyez, c’est pas plus compliqué.
- Si c’était pas plus compliqué tout le monde y arriverait !
- Mais vous n’êtes pas tout le monde. Allez !
Je regarde le chien. Un teckel. Je ne me rappelle pas avoir déjà dessiné un teckel. Je pose quelques traits sur la feuille. Je sens le regard de l’artiste. Pouah, cette pression, ca va être trop moche, je ne sais pas dessiner moi. Je m’applique, je prends la gomme, refais la tête que j’ai réussi à faire aussi grosse que le corps. Je suis sûre que je suis toute rouge. En tous cas, j’ai du mal à respirer. Qu’est-ce que je fous là moi ? Les yeux, la truffe, la gueule. Voilà, c’est complètement disproportionné. Je lui tends en lui disant :
- Vous voyez, j’avais raison !
- Vous n’êtes pas obligée de saboter pour prouver que vous aviez raison.
- Mais j’ai rien saboté, vous m’énervez à la fin !
Il lève un sourcil. Ca lui fait une drôle de tête. Il a déjà le visage triangulaire, des traits anguleux et un grand nez. Ca le rend encore plus extra-terrestre. Il me répond :
- Vous me donnez beaucoup trop de pouvoir. C’est vous qui vous énervez.
Je m’apprête à partir quand il me dit :
- Attendez, je peux faire votre portrait ?
- Non !
- Tant pis, je le ferai de mémoire. Mais c’est souvent moins bon.
Nous sommes interrompus par une femme d’une quarantaine d’années :
- Salut Richard, encore en train de taquiner les passants ?
- Salut ma belle. Tu es encore plus ravissante aujourd’hui. Je veux ton secret.
Je ne sais pas pourquoi, je reste à les écouter. Peut-être parce qu’effectivement la femme en question est très belle. Plus que belle, elle a un charisme dingue. Son physique, sa façon de parler, sa voix, son regard, tiens, très intense comme celui de Richard quand il est en train de peindre, et sa façon de bouger aussi. Elle parle avec ses bras : on croirait une chorégraphie. Elle lui claque la bise et lui dit au revoir. Richard soupire, un sourire aux lèvres en la regardant partir. Puis me regarde.
- Encore là toi ?
- C’est qui ?
- Ha, …il sourit de nouveau. C’est une amie. Y’en a pas beaucoup des comme ça hein ?
- Pour sûr, je réponds, en me demandant c’est quoi cette façon de parler et en me disant qu’il va me prendre pour une homo.
- L’intelligence, la beauté, la finesse, l’ouverture d’esprit et la bienveillance. En plus elle a réussi à bien s’intégrer avec tout ca et à mener la vie qu’elle souhaite.
Je me demande en quoi ca empêcherait de bien s’intégrer tout ca, je trouve que ce sont plutôt des avantages.
- Pourquoi ? Vous, vous ne menez pas la vie que vous souhaitez ?
- Bah, disons que j’ai eu une révélation tardive qui me permet aujourd’hui d’être relativement satisfait de ma vie. Grâce à elle. Et que elle, elle l’a eu plus tôt. Ca aide un peu quand même.
- Quoi comme révélation ?
Devant son air scrutateur, je me ravise :
- Si c’est pas trop indiscret…
- Je n’aime pas en parler. » Il reste un instant silencieux, puis me repropose de me faire mon portrait. J’accepte cette fois-ci.
Je le vois me regarder comme il regardait le bâtiment tout à l’heure. Je me sens stupide. J’aurais dû comprendre tout de suite que c’était pas moi qu’il faisait tout à l’heure. C’est vraiment étrange d’être regardée comme ca. Heureusement il est rapide et ca ne dure pas longtemps.
Il me tend la feuille :
- Je te l’offre.
- Un zèbre ? Je me sens un peu choquée. C’est bien moi le portrait, mais transformée sous les traits d’un zèbre. Je le regarde. C’est dingue, comment il arrive à faire ca ? Et pourquoi un zèbre ? Un cochon, j’aurais compris, j’ai un nez de cochon. Mais un zèbre. Bon, c’est plus joli.
- La révélation est dedans. Tu chercheras.
Avant que j’ai le temps de répondre, il me tend la main :
- Au revoir, moi c’est Richard, parce que mon art est riche.
- Au revoir, moi c’est Eléonore », j’ai envie de répondre un « parce que » aussi et au moment où je pense à ça :
- Ah bon, tu es au Nord toi ? Son regard est étrange quand il dit ca, comme s’il y avait un peu de tristesse dedans.
Il range ses affaires. Je m’en vais, le portrait à la main, interrogative. Je pense que j’avais jamais pensé que mon nom pouvait s’entendre « elle est au nord ». Je pense au zèbre. Je me dis qu’il a peut-être mis des lettres cachées dans son dessin, ou que sous un certain angle ou dans une certaine clarté je verrai des choses que je n’ai pas vues là. En même temps je dois délirer complètement, il l’a peint trop vite pour avoir pu faire quelque chose comme ça. Qu’est-ce que ca veut dire ? Tant il s’est encore une fois moqué de moi. Je sors du parc et je me dirige vers le tram. D’un coup je prends conscience que si je rentre avec ca à la maison et que je tombe sur les parents, ca risque d’être encore toute une histoire. Comment je peux planquer ca ? Merde. Comme une imbécile je suis sortie sans sac. J’ai même pas d’argent sur moi pour acheter quelque chose pour le planquer. Si j’étais sure que la peinture était sèche, je le planquerai sous mon pull, mais là ? Mon téléphone sonne. Zut, c’est maman.
- Eleonore, nous t’attendons pour partir au restaurant.
- Au restaurant ? (tiens, que se passe-t-il, il n’y a pas d’anniversaire là, ca sent pas bon)
- Oui, ta tante nous fait une visite surprise
- Super ! (ouf, ca explique) Vous allez où ?
- Chez Li.
- Je vous y rejoins, ne m’attendez pas, je suis trop loin. Vous n’avez qu’à déjà commandé : je prendrai des nems !
- C’est tout ?
- Maman !
- D’accord, à tout à l’heure.
C’est mon jour de chance ! Papa au resto il se tient « comme il faut ». Et en plus il y a tatie ! J’aimerais bien lui raconter l’histoire du peintre et du zèbre, je suis sûre qu’elle me dirait des trucs intéressants. Mais bon, je n’aurais sûrement pas l’occasion, et puis peut-être que c’est juste moi qui m’imagine n’importe quoi et qu’il a fait ca juste parce que c’est ce qui lui passait par la tête, que ca n’a rien à voir avec sa révélation. De toute façon, il avait l’air un peu fou sur les bords.
Est-ce que la description de mon zèbre vous paraît crédible ? Et la perception qu'en a la narratrice ?
Si vous avez d'autres commentaires pour m'aider à améliorer ce passage, je prends aussi
Je suis dans mon brouillard et je marche sans trop voir où je vais. Je relève la tête et j’aperçois un peintre. Tiens, ça me changera les idées. Je m’approche pour regarder ce qu’il fait. Il a un regard très intense. Il scrute le bâtiment du parc : on croirait qu’il peut voir au travers. Puis avec son pinceau, il va de la palette à son chevalet. J’ai l’image d’un travail pointilleux en peinture, et manifestement ce n’est pas ce qu’il fait. Ses mouvements sont plutôt amples. Il est peut-être en train de faire les contours ? Je passe derrière lui et observe son travail. Je suis médusée. Comment il arrive à être aussi précis avec des coups de pinceau si peu affinés ? Je reste là à l’observer. C’est vraiment bluffant. J’aimerais bien réussir à faire un truc pareil. Ca a l’air si simple quand je le regarde. Il change de feuille et se retourne vers moi. Son regard est le même que tout à l’heure, j’ai du mal à le supporter, et quand il me parle je me sens trop gênée :
- Faut payer pour regarder.
Je reste interloquée.
- Vous n’avez pas de sous ? Et bien vous allez me servir de modèle ! Asseyez-vous là !
Je suis ses instructions, en me demandant ce qu’il me prend de suivre ses consignes. Je me rappelle l’anecdote de Cyrille, sur les peintres qui font notre portrait « gratuitement » et après nous le montre, comme on se sent engagé, en général on l’achète même si on trouve ça peu réussi. Je me sens coincée. Manifestement ca doit se voir sur mon visage.
- Eh ! faut sourire ! vous faîtes 10 ans de plus que votre âge là. On croirait une vieille dame revêche.
- Je vous permets pas !
- Je n’en ai pas besoin de toute façon, me répond-il avec un grand sourire.
C’est quoi ce gars ?
- Eh bien tant pis pour vous. Il change de feuille et range celle qu’il vient de dessiner.
- Eh, je veux voir !
- Non, c’est mon travail.
- Mais c’est mon portrait !
- Ah bon ? Vous êtes une vieille dame revêche ?
Il éclate de rire, puis ressort la feuille et me la tend. Il a vraiment dessiné une vieille dame revêche. Il pointe du menton derrière moi, je me retourne et voit la vieille dame correspondant au portrait. La ressemblance est frappante. Pourtant là encore ce ne sont juste que quelques traits, mais qui saisissent parfaitement l’expression de la personne.
- Vous êtes doué.
- Pas seulement, j’ai beaucoup travaillé aussi. Le don sans le travail ne mène à rien.
- Le travail seul non plus.
Il me regarde et a l’air intéressé. Je continue.
- Il y a des artistes qui ont une très bonne technique, mais leurs tableaux sont morts. Rien ne s’en dégage. Vous, vous arrivez à capter cette petite chose qui met de la profondeur, de la vie. C’est impressionnant en plus, juste avec quelques traits.
- Vous dessinez ou vous peignez ?
- Très mal, répondé-je déçue en pensant aux rares dessins que j’ai fait.
- Allez, essayez.
Il me met une feuille canson entre les mains, un crayon et un truc gris. Quand il me voit regarder ce truc bizarre qui ressemble à de la pâte à modeler, il me précise que c’est une gomme mie de pain. Puis il m’indique la vieille dame et me montre son chien.
- Essayez le chien.
- Hein ? Mais je vais jamais réussir.
- Dessinez ce que vous voyez, c’est pas plus compliqué.
- Si c’était pas plus compliqué tout le monde y arriverait !
- Mais vous n’êtes pas tout le monde. Allez !
Je regarde le chien. Un teckel. Je ne me rappelle pas avoir déjà dessiné un teckel. Je pose quelques traits sur la feuille. Je sens le regard de l’artiste. Pouah, cette pression, ca va être trop moche, je ne sais pas dessiner moi. Je m’applique, je prends la gomme, refais la tête que j’ai réussi à faire aussi grosse que le corps. Je suis sûre que je suis toute rouge. En tous cas, j’ai du mal à respirer. Qu’est-ce que je fous là moi ? Les yeux, la truffe, la gueule. Voilà, c’est complètement disproportionné. Je lui tends en lui disant :
- Vous voyez, j’avais raison !
- Vous n’êtes pas obligée de saboter pour prouver que vous aviez raison.
- Mais j’ai rien saboté, vous m’énervez à la fin !
Il lève un sourcil. Ca lui fait une drôle de tête. Il a déjà le visage triangulaire, des traits anguleux et un grand nez. Ca le rend encore plus extra-terrestre. Il me répond :
- Vous me donnez beaucoup trop de pouvoir. C’est vous qui vous énervez.
Je m’apprête à partir quand il me dit :
- Attendez, je peux faire votre portrait ?
- Non !
- Tant pis, je le ferai de mémoire. Mais c’est souvent moins bon.
Nous sommes interrompus par une femme d’une quarantaine d’années :
- Salut Richard, encore en train de taquiner les passants ?
- Salut ma belle. Tu es encore plus ravissante aujourd’hui. Je veux ton secret.
Je ne sais pas pourquoi, je reste à les écouter. Peut-être parce qu’effectivement la femme en question est très belle. Plus que belle, elle a un charisme dingue. Son physique, sa façon de parler, sa voix, son regard, tiens, très intense comme celui de Richard quand il est en train de peindre, et sa façon de bouger aussi. Elle parle avec ses bras : on croirait une chorégraphie. Elle lui claque la bise et lui dit au revoir. Richard soupire, un sourire aux lèvres en la regardant partir. Puis me regarde.
- Encore là toi ?
- C’est qui ?
- Ha, …il sourit de nouveau. C’est une amie. Y’en a pas beaucoup des comme ça hein ?
- Pour sûr, je réponds, en me demandant c’est quoi cette façon de parler et en me disant qu’il va me prendre pour une homo.
- L’intelligence, la beauté, la finesse, l’ouverture d’esprit et la bienveillance. En plus elle a réussi à bien s’intégrer avec tout ca et à mener la vie qu’elle souhaite.
Je me demande en quoi ca empêcherait de bien s’intégrer tout ca, je trouve que ce sont plutôt des avantages.
- Pourquoi ? Vous, vous ne menez pas la vie que vous souhaitez ?
- Bah, disons que j’ai eu une révélation tardive qui me permet aujourd’hui d’être relativement satisfait de ma vie. Grâce à elle. Et que elle, elle l’a eu plus tôt. Ca aide un peu quand même.
- Quoi comme révélation ?
Devant son air scrutateur, je me ravise :
- Si c’est pas trop indiscret…
- Je n’aime pas en parler. » Il reste un instant silencieux, puis me repropose de me faire mon portrait. J’accepte cette fois-ci.
Je le vois me regarder comme il regardait le bâtiment tout à l’heure. Je me sens stupide. J’aurais dû comprendre tout de suite que c’était pas moi qu’il faisait tout à l’heure. C’est vraiment étrange d’être regardée comme ca. Heureusement il est rapide et ca ne dure pas longtemps.
Il me tend la feuille :
- Je te l’offre.
- Un zèbre ? Je me sens un peu choquée. C’est bien moi le portrait, mais transformée sous les traits d’un zèbre. Je le regarde. C’est dingue, comment il arrive à faire ca ? Et pourquoi un zèbre ? Un cochon, j’aurais compris, j’ai un nez de cochon. Mais un zèbre. Bon, c’est plus joli.
- La révélation est dedans. Tu chercheras.
Avant que j’ai le temps de répondre, il me tend la main :
- Au revoir, moi c’est Richard, parce que mon art est riche.
- Au revoir, moi c’est Eléonore », j’ai envie de répondre un « parce que » aussi et au moment où je pense à ça :
- Ah bon, tu es au Nord toi ? Son regard est étrange quand il dit ca, comme s’il y avait un peu de tristesse dedans.
Il range ses affaires. Je m’en vais, le portrait à la main, interrogative. Je pense que j’avais jamais pensé que mon nom pouvait s’entendre « elle est au nord ». Je pense au zèbre. Je me dis qu’il a peut-être mis des lettres cachées dans son dessin, ou que sous un certain angle ou dans une certaine clarté je verrai des choses que je n’ai pas vues là. En même temps je dois délirer complètement, il l’a peint trop vite pour avoir pu faire quelque chose comme ça. Qu’est-ce que ca veut dire ? Tant il s’est encore une fois moqué de moi. Je sors du parc et je me dirige vers le tram. D’un coup je prends conscience que si je rentre avec ca à la maison et que je tombe sur les parents, ca risque d’être encore toute une histoire. Comment je peux planquer ca ? Merde. Comme une imbécile je suis sortie sans sac. J’ai même pas d’argent sur moi pour acheter quelque chose pour le planquer. Si j’étais sure que la peinture était sèche, je le planquerai sous mon pull, mais là ? Mon téléphone sonne. Zut, c’est maman.
- Eleonore, nous t’attendons pour partir au restaurant.
- Au restaurant ? (tiens, que se passe-t-il, il n’y a pas d’anniversaire là, ca sent pas bon)
- Oui, ta tante nous fait une visite surprise
- Super ! (ouf, ca explique) Vous allez où ?
- Chez Li.
- Je vous y rejoins, ne m’attendez pas, je suis trop loin. Vous n’avez qu’à déjà commandé : je prendrai des nems !
- C’est tout ?
- Maman !
- D’accord, à tout à l’heure.
C’est mon jour de chance ! Papa au resto il se tient « comme il faut ». Et en plus il y a tatie ! J’aimerais bien lui raconter l’histoire du peintre et du zèbre, je suis sûre qu’elle me dirait des trucs intéressants. Mais bon, je n’aurais sûrement pas l’occasion, et puis peut-être que c’est juste moi qui m’imagine n’importe quoi et qu’il a fait ca juste parce que c’est ce qui lui passait par la tête, que ca n’a rien à voir avec sa révélation. De toute façon, il avait l’air un peu fou sur les bords.
Est-ce que la description de mon zèbre vous paraît crédible ? Et la perception qu'en a la narratrice ?
Si vous avez d'autres commentaires pour m'aider à améliorer ce passage, je prends aussi
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: je me lance
oui c'est vraiment bien! j'ai lu assez rapidement (manque de temps, pas d’intérêt ne t'en fais pas) donc pas facile de parler du style mais je trouve ça déjà vraiment bien!
Je reprendrais le temps de le lire attentivement, avec plaisir!
Je reprendrais le temps de le lire attentivement, avec plaisir!
Re: je me lance
J'aime beaucoup aussi!
Le portrait zèbre est cependant un tout petit peu difficile à imaginer, peut être devrais-tu préciser un peu plus en quoi il ressemble à la narratrice et en quoi il ressemble à un zèbre. (des rayures?)
De tout ce que j'ai lu (et j'ai beaucoup lu), je retrouve des points communs dans la plupart des textes de zèbres. Non pas quelque chose de syntaxique, mais dans le feeling, dans lequel je me reconnais tout de suite. Ça ne fait ça à personne?
Le portrait zèbre est cependant un tout petit peu difficile à imaginer, peut être devrais-tu préciser un peu plus en quoi il ressemble à la narratrice et en quoi il ressemble à un zèbre. (des rayures?)
De tout ce que j'ai lu (et j'ai beaucoup lu), je retrouve des points communs dans la plupart des textes de zèbres. Non pas quelque chose de syntaxique, mais dans le feeling, dans lequel je me reconnais tout de suite. Ça ne fait ça à personne?
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: je me lance
Merci
Ah! et bien justement j'avais envie de m'offrir ce petit plaisir pour en faire la couverture si je trouve quelqu'un pour me le faire et que cela ne dépasse pas la somme que je compte y mettre. Si je ne trouve pas, je décrirai plus pour aider le lecteur alors
J'ai peu lu de livres / textes de zèbres identifiés pour te dire pour moi.
Ah! et bien justement j'avais envie de m'offrir ce petit plaisir pour en faire la couverture si je trouve quelqu'un pour me le faire et que cela ne dépasse pas la somme que je compte y mettre. Si je ne trouve pas, je décrirai plus pour aider le lecteur alors
J'ai peu lu de livres / textes de zèbres identifiés pour te dire pour moi.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: je me lance
Fleur, j'ai savouré ton texte. J'attends avec jubilation la suite...
(...et serait prêt à investir quelques euros pour ce faire.)
(...et serait prêt à investir quelques euros pour ce faire.)
Re: je me lance
merci
hum, ca me met la pression, j'm'en vais m'étudier le pourquoi, je suis sûre qu'il y a de quoi creuser
hum, ca me met la pression, j'm'en vais m'étudier le pourquoi, je suis sûre qu'il y a de quoi creuser
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: je me lance
j'ai adoré ce texte... une belle écriture
moise- Messages : 37
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 47
Localisation : quebec
Re: je me lance
j'ai bien aimé ce texte, bien écrit, bien trouvé.
Enaid- Messages : 138
Date d'inscription : 19/10/2011
Re: je me lance
Merci
Je partage ma tombée des nues alors que j'en étais aux 2/3 de l'écriture globale du texte et que je découvre tout ce qu'il y a derrière le QI en terme de sensibilité etc. Je m'étais demandé alors, et je me pose toujours la question : est-ce que ma narratrice peut être "normale" ?
J'ai tellement de mal à concevoir ce qu'est la vie avec une pensée plus lente, qui ne fasse pas les liens entre des notions parfois très éloignées etc que je me demande s'il est possible de décrire des personnes qui soient franchement lambda, alors que l'idée initiale de mon écrit, c'était bien ca.
Enfin bon, cette découverte aura aussi été à la source de ce passage
D'ailleurs, au passage, s'il y a des personnes qui veulent prêter leurs talents graphiques pour le portrait que réalise Richard, vous pouvez me contacter en mp
Je partage ma tombée des nues alors que j'en étais aux 2/3 de l'écriture globale du texte et que je découvre tout ce qu'il y a derrière le QI en terme de sensibilité etc. Je m'étais demandé alors, et je me pose toujours la question : est-ce que ma narratrice peut être "normale" ?
J'ai tellement de mal à concevoir ce qu'est la vie avec une pensée plus lente, qui ne fasse pas les liens entre des notions parfois très éloignées etc que je me demande s'il est possible de décrire des personnes qui soient franchement lambda, alors que l'idée initiale de mon écrit, c'était bien ca.
Enfin bon, cette découverte aura aussi été à la source de ce passage
D'ailleurs, au passage, s'il y a des personnes qui veulent prêter leurs talents graphiques pour le portrait que réalise Richard, vous pouvez me contacter en mp
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: je me lance
J'ai mis le point final.
C'est bizarre. D'un côté la satisfaction d'avoir réussi à finir un long texte (plusieurs tentatives inabouties alors que les nouvelles ca va). Et de l'autre : "est-ce crédible ca ?" "ce passage est incohérent" "c'est pas la même qualité d'écriture tout du long" etc.
Donc maintenant j'attends avec une certaine impatience les retours pour améliorer et je relis, traque les passages que je peux améliorer, gamberge sur ceux qui me semblent bancals pour leur trouver de la tenue.
Et après me reste à choisir par quel moyen d'édition passer. J'avais lu des critiques positives de book on demand. Désormais il y a les e-books. Ou peut-être tenter un concours d'écriture (mais ceux que j'ai vu passer n'indiquait pas les conditions d'édition).
Rhhhaaa, j'ose même pas poster un 2è passage, parce que j'ai l'impression quand meme que le passage avec Richard est le meilleur du texte
C'est bizarre. D'un côté la satisfaction d'avoir réussi à finir un long texte (plusieurs tentatives inabouties alors que les nouvelles ca va). Et de l'autre : "est-ce crédible ca ?" "ce passage est incohérent" "c'est pas la même qualité d'écriture tout du long" etc.
Donc maintenant j'attends avec une certaine impatience les retours pour améliorer et je relis, traque les passages que je peux améliorer, gamberge sur ceux qui me semblent bancals pour leur trouver de la tenue.
Et après me reste à choisir par quel moyen d'édition passer. J'avais lu des critiques positives de book on demand. Désormais il y a les e-books. Ou peut-être tenter un concours d'écriture (mais ceux que j'ai vu passer n'indiquait pas les conditions d'édition).
Rhhhaaa, j'ose même pas poster un 2è passage, parce que j'ai l'impression quand meme que le passage avec Richard est le meilleur du texte
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: je me lance
Presque 3 ans...je n'ai pas sauté le pas...d'abord parce que je n'ai pas réussi à "obtenir" la couverture que je voulais. Et puis après parce que je l'ai relu l'année dernière et ça m'a paru si court que j'en restais sur ma faim.
Richard reste pour moi le meilleur passage. Mais il y en a un autre que j'aime beaucoup et que j'ai envie de partager, même si je suis toujours intimidée de partager mes textes. Alors voici.
Le cours de français d’aujourd’hui, c’était trop de la balle ! Nous avons eu un remplaçant : M. M’Bala. Quand il a vu que la classe se calmait pas, il nous a fait sortir des feuilles genre il nous faisait une interro. On avait deux textes sur le réchauffement climatique : l’un qui disait « oui ça existe » et l’autre « non c’est du vent », et il fallait qu’on trouve tous les arguments de l’un et de l’autre et qu’on les classe en bons et en mauvais arguments. Mais à la fin de l’heure, au lieu de ramasser, on a « corrigé » ensemble. Et on a bien déconné. Même Abdel et sa bande qui au mieux foutent la paix au prof ont participé. Bon, d’accord, à leur façon, mais c’était drôle ! J’ai beaucoup aimé quand M M’ Bala lui a demandé : « Si je vous dis que la plupart des personnes qui ne s’en sortent pas dans la vie ont été des jeunes qui ne travaillent pas à l’école, que manifestement vous êtes un jeune qui ne fait rien, donc que vous vous ne en sortirez pas dans la vie, que me répondez-vous ? » Là Abdel, fidèle à lui-même, répond : « que vous êtes trop con ! » Le prof a ri et a acquiescé : « la conclusion est un peu rapide ! En fait, mon propos est trompeur, voire s’il est conscient, il est manipulateur puisqu’il porte à confusion. Nous sommes en effet face à ce qu’on appelle un paralogisme. Et c’est ce que je vous propose d’étudier dans les deux textes que vous venez de lire ». Et il les a mis dans sa poche juste comme ca !
A la récré, nous avons discuté avec Noémie et Myriam du devoir qu’il nous a donné pour jeudi : on doit écrire un texte pour et un texte contre sur un sujet de notre choix en utilisant les paralogismes et autres mauvais arguments qu’on a vu en cours. On a trop envie de déconner : genre moi je ferai « pour ou contre le nutella au petit déjeuner », Myriam ferait « pour ou contre les croissants dans les supermarchés » en hommage à son papa qui rage contre les grands magasins et Noémie voulait faire : « pour ou contre les devoirs à la maison ». Ca me ferait bien rire, mais j’ai peur d’être la seule à le faire finalement. Je vais peut-être en faire deux.
Arg je stresse grave. J’ai finalement fait le nutella. Je suis contente, Myriam m’a suivie. Noémie par contre non. Par contre Abdel a rendu son devoir pour une fois : « pour ou contre l’école ». Le prof nous rend les copies. Ca y est, j’ai la mienne. Je suis en train de lire ses commentaires quand j’entends du brouhaha au fond de la classe.
- Hihi, la machine est bien rôdée Abdel, vous démarrez au quart de tour ! Vous êtes un parfait collaborateur pour moi !
Abdel regarde le prof interloqué. Et M. M’Bala continue :
- Vous venez d’être victime d’un ennemi redoutable : le ad hominem. » Il va nous écrire le terme au tableau et poursuit : « Le ad hominem, c’est quand vous détournez les personnes de l’argument proposé par votre interlocuteur en vous attaquant à la personne même. Et ca marche. Nous venons de vous en fournir un exemple avec Abdel. Je suis sûr que vous avez d’autres exemples.
- Quand les adultes nous disent ne nous taire parce qu’on est trop jeune ! » Dingue, c’est Noémie qui a parlé !
- Oui, par exemple. D’autres ? »
Ca fuse de tout côté. Le prof analyse et approfondit avec nous.
- « Mais enfin M’sieur, des fois c’est quand même vrai qu’on peut pas faire confiance à une personne.
- Peux-tu développer Ibtissame ?
- Ben mon petit voisin, je l’ai souvent vu taper ma petite sœur, ça me paraît normal de douter de lui s’il me dit que non c’est pas lui, qu’il était ailleurs ou je ne sais quoi !
- Effectivement, tu soulèves un point important : toute remise en question de l’interlocuteur n’est pas forcément un ad hominem. Il est des cas où c’est tout à fait justifié : c’est là où il faut faire preuve de jugement. »
Le cours se poursuit : homme de paille, appel à l’autorité ou à la sagesse populaire, et puis c’est la fin. M. M’Bala nous dit qu’il a beaucoup apprécié nos échanges et nous souhaite une bonne continuation. Moi je trouve ça trop con que Mme Breme rentre jeudi, j’aurais bien aimé continuer avec M. M’Bala. Ca me fait bizarre de voir Abdel qui rende un devoir et qui participe sans foutre le bordel en classe. Même Noémie a participé en cours, alors que d’habitude elle a la flippe qu’on l’interroge. Ouais, ça me rend encore plus triste que M. M’Bala s’en aille. Je me dis que M. M’Bala est un super prof. Je m’esclaffe en l’imaginant dans une tenue de super héros pour venir à la rescousse des classes qui ont des mauvais profs de français. Myriam m’a capté et me regarde d’un œil interrogateur. Je lui raconte mon délire et ça la fait rire aussi. Après nous sommes en éval d’histoire. Ca va me paraître tellement fade après le cours de français.
Nota pour les modérateurs : depuis la création de ce sujet a été ouverte une section sur l'écriture. Ce sujet peut y être déplacé.
Richard reste pour moi le meilleur passage. Mais il y en a un autre que j'aime beaucoup et que j'ai envie de partager, même si je suis toujours intimidée de partager mes textes. Alors voici.
Le cours de français d’aujourd’hui, c’était trop de la balle ! Nous avons eu un remplaçant : M. M’Bala. Quand il a vu que la classe se calmait pas, il nous a fait sortir des feuilles genre il nous faisait une interro. On avait deux textes sur le réchauffement climatique : l’un qui disait « oui ça existe » et l’autre « non c’est du vent », et il fallait qu’on trouve tous les arguments de l’un et de l’autre et qu’on les classe en bons et en mauvais arguments. Mais à la fin de l’heure, au lieu de ramasser, on a « corrigé » ensemble. Et on a bien déconné. Même Abdel et sa bande qui au mieux foutent la paix au prof ont participé. Bon, d’accord, à leur façon, mais c’était drôle ! J’ai beaucoup aimé quand M M’ Bala lui a demandé : « Si je vous dis que la plupart des personnes qui ne s’en sortent pas dans la vie ont été des jeunes qui ne travaillent pas à l’école, que manifestement vous êtes un jeune qui ne fait rien, donc que vous vous ne en sortirez pas dans la vie, que me répondez-vous ? » Là Abdel, fidèle à lui-même, répond : « que vous êtes trop con ! » Le prof a ri et a acquiescé : « la conclusion est un peu rapide ! En fait, mon propos est trompeur, voire s’il est conscient, il est manipulateur puisqu’il porte à confusion. Nous sommes en effet face à ce qu’on appelle un paralogisme. Et c’est ce que je vous propose d’étudier dans les deux textes que vous venez de lire ». Et il les a mis dans sa poche juste comme ca !
A la récré, nous avons discuté avec Noémie et Myriam du devoir qu’il nous a donné pour jeudi : on doit écrire un texte pour et un texte contre sur un sujet de notre choix en utilisant les paralogismes et autres mauvais arguments qu’on a vu en cours. On a trop envie de déconner : genre moi je ferai « pour ou contre le nutella au petit déjeuner », Myriam ferait « pour ou contre les croissants dans les supermarchés » en hommage à son papa qui rage contre les grands magasins et Noémie voulait faire : « pour ou contre les devoirs à la maison ». Ca me ferait bien rire, mais j’ai peur d’être la seule à le faire finalement. Je vais peut-être en faire deux.
Arg je stresse grave. J’ai finalement fait le nutella. Je suis contente, Myriam m’a suivie. Noémie par contre non. Par contre Abdel a rendu son devoir pour une fois : « pour ou contre l’école ». Le prof nous rend les copies. Ca y est, j’ai la mienne. Je suis en train de lire ses commentaires quand j’entends du brouhaha au fond de la classe.
- Hihi, la machine est bien rôdée Abdel, vous démarrez au quart de tour ! Vous êtes un parfait collaborateur pour moi !
Abdel regarde le prof interloqué. Et M. M’Bala continue :
- Vous venez d’être victime d’un ennemi redoutable : le ad hominem. » Il va nous écrire le terme au tableau et poursuit : « Le ad hominem, c’est quand vous détournez les personnes de l’argument proposé par votre interlocuteur en vous attaquant à la personne même. Et ca marche. Nous venons de vous en fournir un exemple avec Abdel. Je suis sûr que vous avez d’autres exemples.
- Quand les adultes nous disent ne nous taire parce qu’on est trop jeune ! » Dingue, c’est Noémie qui a parlé !
- Oui, par exemple. D’autres ? »
Ca fuse de tout côté. Le prof analyse et approfondit avec nous.
- « Mais enfin M’sieur, des fois c’est quand même vrai qu’on peut pas faire confiance à une personne.
- Peux-tu développer Ibtissame ?
- Ben mon petit voisin, je l’ai souvent vu taper ma petite sœur, ça me paraît normal de douter de lui s’il me dit que non c’est pas lui, qu’il était ailleurs ou je ne sais quoi !
- Effectivement, tu soulèves un point important : toute remise en question de l’interlocuteur n’est pas forcément un ad hominem. Il est des cas où c’est tout à fait justifié : c’est là où il faut faire preuve de jugement. »
Le cours se poursuit : homme de paille, appel à l’autorité ou à la sagesse populaire, et puis c’est la fin. M. M’Bala nous dit qu’il a beaucoup apprécié nos échanges et nous souhaite une bonne continuation. Moi je trouve ça trop con que Mme Breme rentre jeudi, j’aurais bien aimé continuer avec M. M’Bala. Ca me fait bizarre de voir Abdel qui rende un devoir et qui participe sans foutre le bordel en classe. Même Noémie a participé en cours, alors que d’habitude elle a la flippe qu’on l’interroge. Ouais, ça me rend encore plus triste que M. M’Bala s’en aille. Je me dis que M. M’Bala est un super prof. Je m’esclaffe en l’imaginant dans une tenue de super héros pour venir à la rescousse des classes qui ont des mauvais profs de français. Myriam m’a capté et me regarde d’un œil interrogateur. Je lui raconte mon délire et ça la fait rire aussi. Après nous sommes en éval d’histoire. Ca va me paraître tellement fade après le cours de français.
Nota pour les modérateurs : depuis la création de ce sujet a été ouverte une section sur l'écriture. Ce sujet peut y être déplacé.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: je me lance
Le texte est ecris correctement. Après je suis habituée à critiquer ( au sens littéraire du commentaire) des textes divers destinés à la publication d'éditeur ou indépendant. Donc je me refuse à te parler comme si tu me demandais " est ce que tu penses que ca peut le faire ? "
Je peu te dire que tes textes ressemblent beaucoup aux recueil de temoignages / nouvelles publiées chez acte sud par exemple. Le meme genre que les livres de l'asso " ni pute ni soumise"
Sinon je ne suis pas une specialiste de l'animorphisme mais envoies moi un portrait je vais etudier la question.
Je peu te dire que tes textes ressemblent beaucoup aux recueil de temoignages / nouvelles publiées chez acte sud par exemple. Le meme genre que les livres de l'asso " ni pute ni soumise"
Sinon je ne suis pas une specialiste de l'animorphisme mais envoies moi un portrait je vais etudier la question.
Toshi- Messages : 271
Date d'inscription : 16/03/2015
Re: je me lance
J'ai bien aimé te lire.
Hako- Messages : 300
Date d'inscription : 10/04/2015
Localisation : Sur Terre
Re: je me lance
Un commentaire : frustrant! Ben oui elle est où la suite?
guillou1981- Messages : 441
Date d'inscription : 22/02/2015
Age : 43
Localisation : beaussac (24)
Re: je me lance
Merci pour vos commentaires.
Si ça plaît, je vais voir alors pour le poster en entier au fur et à mesure que je vais le reprendre.
Si ça plaît, je vais voir alors pour le poster en entier au fur et à mesure que je vais le reprendre.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
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