L'enfer de la première publication
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horizon artificiel
algernon
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L'enfer de la première publication
Bonjour bonsoir
Je vous ecrit ce premier message parce que mon cerveau croule complètement sous les questions et qu'il m'est impossible de dormir. Je viens de recevoir une réponse positive pour la publication de l'un de mes manuscrits de polar/ SF, la joie à vite laisse place a l'anxiété quand j'ai vu qu'ils me demandaient quand même un financement de 3000€!!!
1) Est ce qu'un jeune auteur ne peut pas prétendre a mieux dans le monde actuel? Est ce vraiment un tarif standard où est ce qu'on me gonfle pas un peu la note parce que je suis un jeune sorti de nulle part? Ça n'existe plus d'éditeur capable de miser sur un nouveau au point de ne pas demander d'argent? (Oui je rêve un peu)
2) Est ce uniquement a mettre sur le compte de mon anonymat actuel ? Supposons que je sois un minimum lu (un bref calcul m'indique qu'il faudrait vendre plus de 700 livres pour commencer a être bénéficiaire) et que je commence a me faire un nom est ce que je risquerais de payer tout de ma poche pour faire éditer les futures suites de mon texte et mes textes précédents? Bref tout ne sera-t-il qu'un coup de poker permanent?
3) Connaissez vous même de nom les éditions Amalthée ? Leur réseau de distribution, leurs moyens de communication, leur relation avec les auteurs? Ne vont ils pas encaisser mon chèque pour que je me deleste de mon argent sans que je puisse obtenir quoi que ce soit en retour?
4) Enfin est ce mieux à l'étranger pour un jeune auteur? En Belgique , Suisse, Canada, n'importe où ailleurs ?
Je vous remercie pour votre attention ainsi que les courageux qui répondront a un type qui n'a quasi pas fermé l'œil depuis la veille en cogitant mille questions. ^^
Je vous ecrit ce premier message parce que mon cerveau croule complètement sous les questions et qu'il m'est impossible de dormir. Je viens de recevoir une réponse positive pour la publication de l'un de mes manuscrits de polar/ SF, la joie à vite laisse place a l'anxiété quand j'ai vu qu'ils me demandaient quand même un financement de 3000€!!!
1) Est ce qu'un jeune auteur ne peut pas prétendre a mieux dans le monde actuel? Est ce vraiment un tarif standard où est ce qu'on me gonfle pas un peu la note parce que je suis un jeune sorti de nulle part? Ça n'existe plus d'éditeur capable de miser sur un nouveau au point de ne pas demander d'argent? (Oui je rêve un peu)
2) Est ce uniquement a mettre sur le compte de mon anonymat actuel ? Supposons que je sois un minimum lu (un bref calcul m'indique qu'il faudrait vendre plus de 700 livres pour commencer a être bénéficiaire) et que je commence a me faire un nom est ce que je risquerais de payer tout de ma poche pour faire éditer les futures suites de mon texte et mes textes précédents? Bref tout ne sera-t-il qu'un coup de poker permanent?
3) Connaissez vous même de nom les éditions Amalthée ? Leur réseau de distribution, leurs moyens de communication, leur relation avec les auteurs? Ne vont ils pas encaisser mon chèque pour que je me deleste de mon argent sans que je puisse obtenir quoi que ce soit en retour?
4) Enfin est ce mieux à l'étranger pour un jeune auteur? En Belgique , Suisse, Canada, n'importe où ailleurs ?
Je vous remercie pour votre attention ainsi que les courageux qui répondront a un type qui n'a quasi pas fermé l'œil depuis la veille en cogitant mille questions. ^^
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'enfer de la première publication
Salut
Tu n'es pas attiré par une publication en ligne sur des sites d'édition numérique comme amazon par exemple ?
Le temps de te faire un nom ...
Personnellement, je n'ai jamais rien publié donc je ne sais pas ce que ça vaut ; cependant, il y a quelques auteurs connus qui publient au format amazon.
(c'est pas de la pub, je n'ai pas d'intérêts personnels chez la plateforme en question)
J'espère que d'autres te donneront de bons conseils et que tout se passera pour le mieux pour toi.
Tu n'es pas attiré par une publication en ligne sur des sites d'édition numérique comme amazon par exemple ?
Le temps de te faire un nom ...
Personnellement, je n'ai jamais rien publié donc je ne sais pas ce que ça vaut ; cependant, il y a quelques auteurs connus qui publient au format amazon.
(c'est pas de la pub, je n'ai pas d'intérêts personnels chez la plateforme en question)
J'espère que d'autres te donneront de bons conseils et que tout se passera pour le mieux pour toi.
Dernière édition par horizon artificiel le Jeu 21 Mai 2020 - 1:26, édité 1 fois (Raison : retrait d'un spoiler inutile)
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: L'enfer de la première publication
Hello. c'est de la publication à compte d'auteur.
En gros, de l'arnaque.
Fuis.
Renseigne-toi sur ça, puis sur les différentes façons de te faire éditer.
En gros, de l'arnaque.
Fuis.
Renseigne-toi sur ça, puis sur les différentes façons de te faire éditer.
Invité- Invité
Re: L'enfer de la première publication
Pour info, plus d'éléments sur ce lien :
http://stoni1983.over-blog.com/article-29835812.html
http://stoni1983.over-blog.com/article-a-l-aide-un-editeur-m-a-rappele-ou-c-est-la-ou-les-emmerdes-ont-commence-48958455.html
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t23733-le-lexique-des-contrats-d-edition
https://ecrire-un-livre.net/conseils-pour-se-faire-editer/
Et un lien que je trouve sympa :
http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/conseils_ecrivains.php
http://stoni1983.over-blog.com/article-29835812.html
http://stoni1983.over-blog.com/article-a-l-aide-un-editeur-m-a-rappele-ou-c-est-la-ou-les-emmerdes-ont-commence-48958455.html
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t23733-le-lexique-des-contrats-d-edition
https://ecrire-un-livre.net/conseils-pour-se-faire-editer/
Et un lien que je trouve sympa :
http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/conseils_ecrivains.php
Invité- Invité
Re: L'enfer de la première publication
Finalement j'ai eu la nana responsable de la maison d'édition
J'ai surtout a tête reposée lu le dit contrat car ma compagne était bien enthousiaste et moi j'étais tout terrifié a lidée de me faire entourloupé par le systeme de compte d'auteur
A priori ils sont clean on a insisté sur le fait que ce serait un contrat participatif Publication participative / contrat participatif proposent une formule participative : l’éditeur et l’auteur cofinancent la publication. L’éditeur sélectionne les ouvrages à publier et les retirages sont à sa charge. Cette formule très complète inclut la fabrication, les démarches administratives, la distribution et la promotion de l’ouvrage, blabla...
Les montants de participation peuvent varier d’un éditeur à l’autre.
Bon faut pas déconner non plus, je ne m'attends pas a devenir un prochain grand nom littéraire
Je garde en tete des futures questions a propos du lien , lexique des contrats d'édition concernant cette maison d'édition.
PS a vrai dire je bosse pour me créer des économies pour mes loisirs quotidiens
mais mon loisir favori reste les bouquins
J'ai surtout a tête reposée lu le dit contrat car ma compagne était bien enthousiaste et moi j'étais tout terrifié a lidée de me faire entourloupé par le systeme de compte d'auteur
A priori ils sont clean on a insisté sur le fait que ce serait un contrat participatif Publication participative / contrat participatif proposent une formule participative : l’éditeur et l’auteur cofinancent la publication. L’éditeur sélectionne les ouvrages à publier et les retirages sont à sa charge. Cette formule très complète inclut la fabrication, les démarches administratives, la distribution et la promotion de l’ouvrage, blabla...
Les montants de participation peuvent varier d’un éditeur à l’autre.
Bon faut pas déconner non plus, je ne m'attends pas a devenir un prochain grand nom littéraire
Je garde en tete des futures questions a propos du lien , lexique des contrats d'édition concernant cette maison d'édition.
PS a vrai dire je bosse pour me créer des économies pour mes loisirs quotidiens
mais mon loisir favori reste les bouquins
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'enfer de la première publication
Je le répète. Une maison d'édition qui propose de publier contre de l'argent, c'est forcément du domaine de l'arnaque.
Et 3000€ c'est abusé. Quelque soit le discours sur les services qu'ils offrent.
Mais c'est ton argent, ton bouquin, et ta vie...
Et 3000€ c'est abusé. Quelque soit le discours sur les services qu'ils offrent.
Mais c'est ton argent, ton bouquin, et ta vie...
Invité- Invité
Re: L'enfer de la première publication
Bon en vrai je vais méditer tout ça.
Juste ça me fait me poser plus de questions encore^^
Par hasard est ce que tu sais si c'est autant la misère qu'en France pour se faire éditer dans les autres pays francophones comme le Canada, ou la Suisse? S'ils ont des politiques plus cool que chez nous?
Juste ça me fait me poser plus de questions encore^^
Par hasard est ce que tu sais si c'est autant la misère qu'en France pour se faire éditer dans les autres pays francophones comme le Canada, ou la Suisse? S'ils ont des politiques plus cool que chez nous?
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'enfer de la première publication
Algernon,
Je plussois sur les observations de Clive.
Je rajouterais qu'il faut aussi que tu sois attentif à la connotation d'une publication à compte d'auteur. Dans le monde des thèses par exemple, celles publiées à compte d'auteur sont estampillées comme "pas assez bonnes pour avoir été jugées dignes d'être publiées par une maison d'édition classique avec un véritable contrôle éditorial". Ça leur colle à la peau au point que la plupart des docteurs préfèrent ne pas publier que publier sous ce format.
Bien sûr, à toute généralité il y a des exceptions.
Je plussois sur les observations de Clive.
Je rajouterais qu'il faut aussi que tu sois attentif à la connotation d'une publication à compte d'auteur. Dans le monde des thèses par exemple, celles publiées à compte d'auteur sont estampillées comme "pas assez bonnes pour avoir été jugées dignes d'être publiées par une maison d'édition classique avec un véritable contrôle éditorial". Ça leur colle à la peau au point que la plupart des docteurs préfèrent ne pas publier que publier sous ce format.
Bien sûr, à toute généralité il y a des exceptions.
J043947.08+163415.7- Messages : 4452
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: L'enfer de la première publication
Eux appellent ça du participatif et non du compte d'auteur dans le sens où les frais de publication sont divisés entre eux et moi Mais j'ai plus hyper confiance en fait. Mon but ultime n'est pas d'être PUBLIE mais bien d'être lu et que mes textes précédents soient lus eux aussi. Le statut écrivain pour un truc invendable tu parles que c'est chouette
Si vous connaissez d'autres boites d'éditions sympas avec les débutants (disons dans le domaine polar/ SF) je veux bien quelques tuyaux. En tout cas merci pour vos réponses
Si vous connaissez d'autres boites d'éditions sympas avec les débutants (disons dans le domaine polar/ SF) je veux bien quelques tuyaux. En tout cas merci pour vos réponses
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'enfer de la première publication
Désolé, je n'ai aucune info à ce sujet.
Si tu regardes sur le blog de "stoni", dont j'ai donné des liens, en bas, presque tout en bas, il y a une foule de liens intéressants sur le monde de l'édition et la condition d'écrivain.
Je pense que, pour une première publication, l'autopublication, aussi peu valorisant que cela soit, reste la meilleure piste.
Je pense faire cela pour un recueil de nouvelles (genre qui n'a, de toutes façons, aucun succès auprès des éditeurs).
Je pense démarcher pour un roman (parce que je suis un peu foufou, voire concon sur les bords).
Bonne chance pour ton projet.
Si tu regardes sur le blog de "stoni", dont j'ai donné des liens, en bas, presque tout en bas, il y a une foule de liens intéressants sur le monde de l'édition et la condition d'écrivain.
Je pense que, pour une première publication, l'autopublication, aussi peu valorisant que cela soit, reste la meilleure piste.
Je pense faire cela pour un recueil de nouvelles (genre qui n'a, de toutes façons, aucun succès auprès des éditeurs).
Je pense démarcher pour un roman (parce que je suis un peu foufou, voire concon sur les bords).
Bonne chance pour ton projet.
Invité- Invité
Re: L'enfer de la première publication
Bonne chance à toi aussi
Visiblement il en faut à tous ceux et celles qui se lancent dans l'écriture ^^
Visiblement il en faut à tous ceux et celles qui se lancent dans l'écriture ^^
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'enfer de la première publication
algernon, tu as pris une décision ?
J'arrive sans doute un peu tard, mais comme je travaille dans l'édition, je me permets un commentaire.
Et puis, ça peut servir à d'autres…
Il y a à l'heure actuelle plusieurs manières de se faire éditer.
1) Un éditeur – un vrai, j'ai envie de dire – dont c'est le métier de percevoir le potentiel d'un écrit, de le faire relire, mettre en page, imprimer, distribuer et promouvoir. Il prend en charge tout le financement et toutes les démarches pratiques, et en contrepartie c'est bien sûr lui qui récupère les bénéfices (s'il y en a). L'auteur touche alors un pourcentage sur les ventes, convenu dans le contrat.
2) L'édition "à compte d'auteur". Pour moi, c'est de l'arnaque, comme le dit Alcedo. C'est toi qui payes tout… et je ne sais pas trop ce que tu touches, en fait. Cela dépend sans doute d'un "éditeur" à l'autre.
3) L'auto-édition : tu fais tout toi-même. Donc, là aussi c'est toi qui finances, mais c'est toi qui touches l'argent des ventes. Ceci dit, il faut toi-même faire relire ton texte, le faire imprimer, le diffuser et en faire la promotion. C'est un système qui se répand de plus en plus avec les facilités d'Internet.
4) Le "participatif", comme ce qui t'a été proposé. C'est une formule qui me semble moins courante. Les frais sont partagés et tu bénéficies du savoir-faire de l'éditeur pour les aspects pratiques. Là encore, je ne sais pas ce que tu touches sur les ventes et c'est sans doute assez variable. Ça me semble déjà plus correct que l'édition à compte d'auteur, puisque l'éditeur se mouille un peu, mais tout dépend des conditions.
Je pense que c'est pareil en France, en Belgique et en Suisse.
Mes conseils :
- Quel que soit le choix, bien lire les différentes clauses du contrat : savoir qui fait quoi, qui paye quoi et qui touche quoi.
- Se renseigner sur l'éditeur. Des éditeurs qui travaillent à compte d'auteur ou en participatif peuvent apporter une aide précieuse, mais il faut que ce soit en connaissance de cause et bien savoir où l'on va. J'ai rencontré des auteurs hyper déçus, qui avaient payé pour la fabrication de leurs livres, devaient faire la promo eux-mêmes et en plus devaient payer les livres qu'ils emportaient sur les salons !!! Si on vous fait payer votre livre pour que vous puissiez le vendre lors d'un événement promotionnel, fuyez !
Enfin, soyez patients et renseignez-vous sur le catalogue de l'éditeur avant de lui envoyer votre manuscrit : la première raison de refus des manuscrits est qu'ils ne correspondent pas au catalogue de l'éditeur. S'il ne sait pas le caser dans l'une de ses collections, l'éditeur refusera votre texte, même s'il est bon.
J'arrive sans doute un peu tard, mais comme je travaille dans l'édition, je me permets un commentaire.
Et puis, ça peut servir à d'autres…
Il y a à l'heure actuelle plusieurs manières de se faire éditer.
1) Un éditeur – un vrai, j'ai envie de dire – dont c'est le métier de percevoir le potentiel d'un écrit, de le faire relire, mettre en page, imprimer, distribuer et promouvoir. Il prend en charge tout le financement et toutes les démarches pratiques, et en contrepartie c'est bien sûr lui qui récupère les bénéfices (s'il y en a). L'auteur touche alors un pourcentage sur les ventes, convenu dans le contrat.
2) L'édition "à compte d'auteur". Pour moi, c'est de l'arnaque, comme le dit Alcedo. C'est toi qui payes tout… et je ne sais pas trop ce que tu touches, en fait. Cela dépend sans doute d'un "éditeur" à l'autre.
3) L'auto-édition : tu fais tout toi-même. Donc, là aussi c'est toi qui finances, mais c'est toi qui touches l'argent des ventes. Ceci dit, il faut toi-même faire relire ton texte, le faire imprimer, le diffuser et en faire la promotion. C'est un système qui se répand de plus en plus avec les facilités d'Internet.
4) Le "participatif", comme ce qui t'a été proposé. C'est une formule qui me semble moins courante. Les frais sont partagés et tu bénéficies du savoir-faire de l'éditeur pour les aspects pratiques. Là encore, je ne sais pas ce que tu touches sur les ventes et c'est sans doute assez variable. Ça me semble déjà plus correct que l'édition à compte d'auteur, puisque l'éditeur se mouille un peu, mais tout dépend des conditions.
Je pense que c'est pareil en France, en Belgique et en Suisse.
Mes conseils :
- Quel que soit le choix, bien lire les différentes clauses du contrat : savoir qui fait quoi, qui paye quoi et qui touche quoi.
- Se renseigner sur l'éditeur. Des éditeurs qui travaillent à compte d'auteur ou en participatif peuvent apporter une aide précieuse, mais il faut que ce soit en connaissance de cause et bien savoir où l'on va. J'ai rencontré des auteurs hyper déçus, qui avaient payé pour la fabrication de leurs livres, devaient faire la promo eux-mêmes et en plus devaient payer les livres qu'ils emportaient sur les salons !!! Si on vous fait payer votre livre pour que vous puissiez le vendre lors d'un événement promotionnel, fuyez !
Enfin, soyez patients et renseignez-vous sur le catalogue de l'éditeur avant de lui envoyer votre manuscrit : la première raison de refus des manuscrits est qu'ils ne correspondent pas au catalogue de l'éditeur. S'il ne sait pas le caser dans l'une de ses collections, l'éditeur refusera votre texte, même s'il est bon.
Kallima- Messages : 357
Date d'inscription : 30/12/2019
Age : 43
Localisation : Belgique (région namuroise)
Re: L'enfer de la première publication
Je ne peux qu'approuver ceux qui te disent que c'est de l'arnaque.
C'est pas à toi de payer. C'est toi qui bosse, et c'est toi qui paye les autres pour ton travail ? Bah non.
Ces contrats sont des arnaques. Si ton but est seulement d'avoir ton nom sur un livre, pourquoi pas si t'as de l'argent à perdre. Mais sincèrement c'est une très mauvaise idée. Si c'est assez bon pour être publié, tu pourras avoir un contrat où c'est toi qu'on paiera et pas l'inverse. Et si c'est pas terrible bah... c'est pas terrible et faut progresser.
C'est pas à toi de payer. C'est toi qui bosse, et c'est toi qui paye les autres pour ton travail ? Bah non.
Ces contrats sont des arnaques. Si ton but est seulement d'avoir ton nom sur un livre, pourquoi pas si t'as de l'argent à perdre. Mais sincèrement c'est une très mauvaise idée. Si c'est assez bon pour être publié, tu pourras avoir un contrat où c'est toi qu'on paiera et pas l'inverse. Et si c'est pas terrible bah... c'est pas terrible et faut progresser.
Kafka- Messages : 97
Date d'inscription : 27/08/2019
Age : 25
Re: L'enfer de la première publication
Manifestement tu es influençable, car les arguments donnés par ton "éditeur" (de pacotille !) t'ont marqué au point de douter de ceux qui te crient à l'arnaque.
C'en est pourtant une, tout comme le soi-disant "participatif" (qui est une arnaque bien mieux déguisée, c'est une nouvelle technique de vente du "contrat à compte d'auteur").
Je vais surtout te donner un argument que personne ne t'a donné :
Les boites d'édition à compte d'auteur (le participatif en fait donc partie) N'ONT AUCUN RESEAU DE VENTE !!! Et a fortiori donc, aucun réseau de lecteurs !
Pas un libraire de France n'accepte de mettre en vente de tels livres, pour 3 raisons :
- la qualité moyenne des OACA (Ouvrages A Compte d'Auteur) est exécrable (combien de gens qui écrivent se croient avoir un chef d'œuvre alors qu'en fait ils n'ont fait que de la mise en mots…)
- La vente d'un OACA rapporterait des queues de cerises a un libraire qui le vendrait. Or le libraire est un commerçant, il a besoin de gagner sa vie…
- Les OACA ne passent pas à travers le filtre de divers comités de lecture comme chez les grands éditeurs. Les professionnels de l'industrie du livre considèrent donc ces ouvrages comme au minimum douteux du point de vue du contenu, et, conséquemment, très peu susceptibles de générer du profit. Bref, les OACA N'INTERESSENT PERSONNE !
Si tu n'es pas capable de recevoir et comprendre ces arguments, ainsi que tous ceux qui t'ont été donnés par les autres intervenants, tant pis pour toi. Obéis aux sirènes et va "dépenser" en paix. On t'aura prévenu.
Autre conseil : commence par te méfier des propos de ceux qui te disent que tu as un réel talent d'écriture. Surtout si ces gens là "t'aiment". Sont-ils objectifs ? Et surtout, sont-ils réellement aptes à juger de la qualité d'une écriture, d'un style, d'une histoire ?
N'oublie jamais que selon les stats plus de 90% de la population a du mal avec le langage écrit. Et dans les 10% qui restent, tous n'ont pas forcément du talent.
N'oublie pas non plus qu'il existe un métier qui s'appelle "nègre" : parce que même chez les "grands" éditeurs, il arrive qu'on déniche des perles mais qui sont mal écrites… C'est le boulot des nègres de remettre en forme… Je connais, j'en ai été...
Au final, mets ta fierté dans la poche et si tu es vraiment certain de la qualité de ta prose, continue de faire le siège des maisons d'édition sérieuses, et pas de celles qui vendent du courant d'air.
PS : je ne suis absolument pas éditeur ni ne l'ai été. C'est en revanche un monde que je connais bien, ce que je t'énonce ci-dessus, tu peux le trouver dans divers témoignages, pour peu que tu te donnes la peine de chercher ailleurs. Ce n'est pas parce que tu es chez les "HP" que tu trouveras tout ici.
Si tu es vraiment persuadé d'avoir écrit un très bon ouvrage (j'évite le mot chef d'œuvre, il faut rester modeste), tu peux toujours te protéger en déposant ton TAPUSCRIT auprès des services du dépôt légal. Il t'en coûtera vraiment peu, et tu pourras toujours faire valoir tes droits par la suite.
C'en est pourtant une, tout comme le soi-disant "participatif" (qui est une arnaque bien mieux déguisée, c'est une nouvelle technique de vente du "contrat à compte d'auteur").
Je vais surtout te donner un argument que personne ne t'a donné :
Les boites d'édition à compte d'auteur (le participatif en fait donc partie) N'ONT AUCUN RESEAU DE VENTE !!! Et a fortiori donc, aucun réseau de lecteurs !
Pas un libraire de France n'accepte de mettre en vente de tels livres, pour 3 raisons :
- la qualité moyenne des OACA (Ouvrages A Compte d'Auteur) est exécrable (combien de gens qui écrivent se croient avoir un chef d'œuvre alors qu'en fait ils n'ont fait que de la mise en mots…)
- La vente d'un OACA rapporterait des queues de cerises a un libraire qui le vendrait. Or le libraire est un commerçant, il a besoin de gagner sa vie…
- Les OACA ne passent pas à travers le filtre de divers comités de lecture comme chez les grands éditeurs. Les professionnels de l'industrie du livre considèrent donc ces ouvrages comme au minimum douteux du point de vue du contenu, et, conséquemment, très peu susceptibles de générer du profit. Bref, les OACA N'INTERESSENT PERSONNE !
Si tu n'es pas capable de recevoir et comprendre ces arguments, ainsi que tous ceux qui t'ont été donnés par les autres intervenants, tant pis pour toi. Obéis aux sirènes et va "dépenser" en paix. On t'aura prévenu.
Autre conseil : commence par te méfier des propos de ceux qui te disent que tu as un réel talent d'écriture. Surtout si ces gens là "t'aiment". Sont-ils objectifs ? Et surtout, sont-ils réellement aptes à juger de la qualité d'une écriture, d'un style, d'une histoire ?
N'oublie jamais que selon les stats plus de 90% de la population a du mal avec le langage écrit. Et dans les 10% qui restent, tous n'ont pas forcément du talent.
N'oublie pas non plus qu'il existe un métier qui s'appelle "nègre" : parce que même chez les "grands" éditeurs, il arrive qu'on déniche des perles mais qui sont mal écrites… C'est le boulot des nègres de remettre en forme… Je connais, j'en ai été...
Au final, mets ta fierté dans la poche et si tu es vraiment certain de la qualité de ta prose, continue de faire le siège des maisons d'édition sérieuses, et pas de celles qui vendent du courant d'air.
PS : je ne suis absolument pas éditeur ni ne l'ai été. C'est en revanche un monde que je connais bien, ce que je t'énonce ci-dessus, tu peux le trouver dans divers témoignages, pour peu que tu te donnes la peine de chercher ailleurs. Ce n'est pas parce que tu es chez les "HP" que tu trouveras tout ici.
Si tu es vraiment persuadé d'avoir écrit un très bon ouvrage (j'évite le mot chef d'œuvre, il faut rester modeste), tu peux toujours te protéger en déposant ton TAPUSCRIT auprès des services du dépôt légal. Il t'en coûtera vraiment peu, et tu pourras toujours faire valoir tes droits par la suite.
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
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