Faut il être stupide pour vivre heureux ?

Bjr, c'est une question que je me pose souvent car au vu de mon entourage... Etre intelligent est une qualité qui devient vite un fardeau dans cette société robotisée, normalisée" stupide" ou chacun doit suivre, rentrer dans des cases, avoir un certain confort matériel... Nous sommes sans doute trop sensibles, trop lucides, trop vrais, trop empathiques...pour êtes heureux. Les gens stupides ne pensent qu'à leurs besoins, ne se posent pas de questions, ni ne se soucient d'autrui, ne se remettent jamais en cause ou en question, ils jugent(nul besoin de réfléchir)donc oui bienheureux. Cet avis n'engage que moi maintenant...Dommage qu’il n’existe pas une pilule ou un manuel pour rendre con, on arriverait peut-être à trouver enfin notre place dans ce monde. Se fondre dans cet univers de bêtises, d’idiocratie mais voilà... En ts cas, ce serait là un bon sujet de philo

J'ai observé que beaucoup de zèbres ne voulaient pas avoir d'enfants car ils ne voulaient pas qu'ils vivent dans un monde "violent".

On ne verra jamais ce genre de façon de réfléchir chez les non-zèbres

Bcp de "zèbres"ne sont pas capables de s'assumer eux-memes

"Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière"

pivoine a écrit:J'ai observé que beaucoup de zèbres ne voulaient pas avoir d'enfants car ils ne voulaient pas qu'ils vivent dans un monde "violent".

On ne verra jamais ce genre de façon de réfléchir chez les non-zèbres

Oh si, des raccourcis comme ça, c'est bien possible.

Edel a écrit:Comment peut on se croire intelligent...
Cela n’a aucun sens.

Les humains ne sont pas des êtres rationnels, mais ils en sont les derniers informés dans bien des cas.

Les illusions positives sont nécessaires à la bonne santé mentale.

Dire "Cela n'a pas de sens" revient à trancher nettement une question complexe.... ; comment réussir à accorder du crédit à cette assertion sans se penser apte à voir suffisamment juste ?

~~~~~~~~~~
Un imbécile, un vrai, ne manque pas de ressources, il peut avoir un QI élevé, et sans le savoir il nuit à lui-même et aux autres.

Je bouquinais, et ça m'a donné l'idée de mettre cette citation en parallèle :

"Il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait."

Invité a écrit:

pivoine a écrit:J'ai observé que beaucoup de zèbres ne voulaient pas avoir d'enfants car ils ne voulaient pas qu'ils vivent dans un monde "violent".

On ne verra jamais ce genre de façon de réfléchir chez les non-zèbres

Oh si, des raccourcis comme ça, c'est bien possible.

C’est là que c’est dommage car intelligents comme le sont les zèbres ils pourraient et heureusement, certains s’y collent, contribuer à adoucir la violence environnante, au lieu de se défiler par l’intermédiaire et la suppression d’une descendance.

La vie serait d'un ennui sans remise en question et sans réfléchir de mon point de vue. Je préfère donc passer pour un malheureux aux yeux de nombreux mal être tout autour plutôt que de renoncer à évoluer, découvrir,... etc.

Et si les stups sont heureux dans l'illusion, ce n'est pas si dommage pour eux en fait, je crois que ce serait plus pour les autres qui se donnent tant de peine à se remettre en question par la force des choses ou des personnes, à cogiter pour autrui sans trop penser à ce qui leur convient vraiment. Tout doit être simple pour quiconque ou au moins simplifié car parfois la vie est assez compliquée.

Il faut parfois être stupide ou ne pas poser de questions pour que tout se passe bien ou mieux, c'est un fait, surtout en société... Dans le temps de l'action urgente ou sensible, voici que ce sont assez souvent les plus pragmatiques ou les sans scrupules qui s'en sortent le mieux. C'est un fait et non une justice ou un consensus majoritairement reconnu mais pourtant plus réel et fréquent qu'on pense.

Au final, stupide ou non stupide, ce n'est pas cela qui importe. Le plus important est d'arriver à être heureux dans la vie, disons le plus souvent possible avec ses propres moyens et visions du monde. Si beaucoup sont heureux sans réfléchir ou remise en en question, cela ne signifie pas toujours qu'ils ne peuvent faire autrement. Cela peut-être un choix, une habitude voire un formatage. Et est-ce que personne ne vous oblige à réfléchir dans la vie ? Pas si sûr ! Si certains sont heureux en réfléchissant et en se remettant en question, ce n'est pas généralisable non plus et rien à voir avec ce qui est qualifié de prise de tête dans ce cas, voire à la fois inutile mais épanouissant !

La seule certitude est que celui ou celle qui n'apprécie pas de voir autrui heureux différemment, c'est cette personne qui a un problème a priori. Pas autant que celui ou celle qui se réjouit du malheur d'autrui mais c'est malheureusement trop souvent le cas depuis le début du siècle. Soyez heureux ou malheureux mais surtout, restez dans votre coin et faites pas chier le monde avec qui vous êtes ou prétendez être, voilà la seule leçon utile à retenir à ce niveau en ce qui concerne les relations non spécialement amicales ou authentiques.

izo a écrit:

Invité a écrit:

pivoine a écrit:J'ai observé que beaucoup de zèbres ne voulaient pas avoir d'enfants car ils ne voulaient pas qu'ils vivent dans un monde "violent".

On ne verra jamais ce genre de façon de réfléchir chez les non-zèbres

Oh si, des raccourcis comme ça, c'est bien possible.

C’est là que c’est dommage car intelligents comme le sont les zèbres ils pourraient et heureusement, certains s’y collent, contribuer à adoucir la violence environnante, au lieu de se défier par l’intermédiaire et la suppression d’une descendance.

Hello,

Ce qui m'a fait rire et avoir pitié de personnes parce qu'être comme ces personnes je me ferai soignée, longtemps, ce sont les personnes isolées qui soudainement depuis dix ans sont venues essayer de me "chatouiller" en voulant me mettre à des niveaux conversationnelles de chefs d'états en ne sachant même pas me citer deux petits organigrammes institutions de base et un planning genre celui de son immeuble pour passer chacun son tour "le balai devant sa porte"
J'ai du inventer " le multipotentiel à se rendre multi-ridicule au milieu de tout le monde " spécialement pour eux/elles.
Ça fait un effet amusant. Des personnes qui continuent d'utiliser l'expression : je ne parlerai qu'en présence de mon avocat" et ses nouvelles expression en quelque sorte inventées par ces personnes : " je souhaite qu'on ne s'adresse à moi que comme à un chef d'État à un niveau chef d'état".

Et après ça a peur et ça vient pleurer comme dans les jupes de sa maman.

C'est innovant. Faire de soi un cocktail se prenant à soi tout seul pour un maître du monde prêt à sauver le monde qui n'est même pas connu comme soldat inconnu. Logiquement l'intelligence c'est déjà au minimum s'arts ranger pour avoir l'air au minimum intelligent.

Ça me fait penser à ce qui peut se lire dans le management. Les personnes qui n'arrivent même pas à se positionner convenablement dans rien que ce qui s'appelle le fait d'adopter une posture rebelle ou une posture paillasson.  Des personnes qui se sont auto-inventé des postures "paillasson-rebelle-royal-instable" en ayant des comportements et des propos à répétition démontrant rien qu'autour d'eux  qu'on aurait même pas envie de leur donner la possibilité de venir s'essuyer les So Sûre sur le paillasson de son palier d'immeuble collectif qui souhaite : "Bienvenue".

Je les regarde, c'est cocasse, en chantant un remix que j'ai spécialement créé pour eux/eux  une chanson de Claude François : C'est moi et moi contre le monde entier, dont je ne sais même pas comment il se décline, mais il faut qu'à mon passage, tout le monde s'incline.. "



Du coup tu ne peux que toi-même leur lancer le défi :" bon lorsque tu auras trouvé photos quand tu auras réussi à te trouver et te stabiliser entre ton côté victime et bourreau et sauveur en toi-même, et de tourner en boucle et en rond, tu m'appelles, on ira se faire des bulles carrées."

Comment se faire son lit au carré sinon on se couche.*

Il y a donc les graines de pivoines qui pensent à nourrir sainement avant de penser à leur digestion. Et les iso centriques qui ramèneraient tout au soi ou à l'égo... sans oublier les prises de distance se percevant assez neutres en se focalisant à souhait sur ce qui ne convient pas ou prétendument le cadet de leur soucis...

Pour la plupart, peut-on vivre seul et isolé toute sa vie ? La réponse est évidente pour la très grande majorité alors oui bien sûr qu'il faut être stupide pour être heureux !

Que de pensées binaires ici et étriquées. Voyez large les amis, sondez ailleurs je ne sais pas moi, arrêtez de ressasser et de tirer sur l’option inverse de la vôtre. Soyez ravis de la solution qui solutionne même si elles est imparfaite tant qu’elle sort du trou qui y est ou qui s’y met.
Voilà j’ai tiré je pose mon arme à terre et voici.
Je ne sais pas si l’iso egocentrée m’est destinée, je la prends pour un grand salut car en effet, quand on est au monde, intelligent ou stupide, il s’agit à mon sens, d’œuvrer. Et plus particulièrement de premièrement s’ œuvrer, non pour se transformer en œuvre mais pour simplement et parfois difficilement avant tout devenir auteur et après tout sujet.
Œuvrer c’est vivre et vivre est une dynamique formidable, c’est en effet la vis existendi (allez je sors mon calibre 22, sympa celui-ci), laquelle permet la potentia agendi (la puissance d’agir). Celle-ci diminue ou augmente (c’est pas moi qui le dis je le tire de Spinoza), passant de l’un à l’autre en un continuel ...continuum. Ça reste assez invariant sauf que passent des « idées » qui affectent chacun, positivement, négativement. Il n’y a pas de mal ni de bien seulement des idées adéquates (qui ne portent pas atteintes à notre joie) et des idées inadéquates qui elles, nous attristent.
Ces idées résultent de rencontres (Sprinoza à ce beau mot, occurus - je l’aime bien à cause de son cousin occurrence un de mes mots favoris), que nous faisons et qui confrontent les idées de part et d’autre. Quand cette rencontre est dans notre intérêt riche en idées adéquates, elle nous fait du bien, inversement inadéquates, les voici qui déversent sur nous des maux.
Or ceux ci si tant est on est dépourvu d’assiette (le niveau minimal d’ego) nous absorbent et nous collent à vie au pilori. On ressasse et ce ressassement agit comme une drogue, il y’a en effet comme un plaisir à haïr l’autre (qui est en effet plus facile que d’élaborer une affection positive).
Voici le haineux, le frustré, le triste pris dans une spirale qui ne leur appartiennent plus et qui les éloignent de la juste distance, du juste recul qu’ils auraient pu apposer entre eux et l’objet du ressentiment si leur assise avait été toute autre.
Mais qu’elle est donc cette assise ? C’est soi, qui se reconnaît comme tel, et non comme on objet. C’est délicat car pour être ainsi il ne faut pas avoir été vu comme un objet or notre système aime à nous considérer ainsi, interchangeables (mon ex etc etc ). Or quand on est sujet, on est acteur, auteur, responsables, on n’a pas la jugeote hâtive, on se considère, on ne se compare pas, on se pointe d’abord avant de pointer ailleurs. C’est assez douloureux mais en fin de compte très vivifiant. On se décentre pour tenter la vision globale, on étudie, on analyse, on traite, on desconstruit et plus que tout on aime. Tout ceci au point que l’on sache goûter l’amer sans trop faillir (après avoir défailli). Sans chercher la réparation quand on est touchés on se prend ses petits bras pour inventer autour de soi des instants autres moins dommageables. C’est courageux et usant. Et tout aussi usant que de dire ce désir d’agir dans un environnement parfois trop atone. Mais tel est le désir aussi d’user de cette potentia agendi parce que égoïstement elle révèle des ressources insoupçonnées.
Si enfin on se destine à devenir sauveur outre de soi mais d’autrui c’est dénaturer tout ce travail car on intègre cette injonction performative qui nous détourne du vivre simple.

Que l'on soit stupide ou intelligent, dans un cas comme dans l'autre, il y a des personnes heureuses comme il y en a d'autres qui seront malheureuses.

Si on venait à poser la question à 100 personnes dans la rue : Etes-vous heureux(se) ?

C'est sûr qu'une grande majorité répondrait de manière positive à cette interrogation, mais en réalité il y aurait beaucoup de personnes plus malheureuses que ce l'on pourrait penser, car il y a une grande différence entre ce que l'on pense être vrai et la réalité.

Si vous êtes malheureux mais qu'à certains moments de votre vie, vous vous autorisez à vivre des instants de bonheur, alors votre cerveau va vous faire croire que vous êtes heureux, même si vous ne l'êtes pas, un peu à la manière du fumeur qui va vous dire qu'il n'est pas stressé mais qui va descendre 2 paquets de clopes par jour pour évacuer le stress.

Etre heureux, c'est déjà accepter d'être soi-même et de voir la réalité en face aussi difficile soit-elle et après pour que votre bonheur dure dans le temps, c'est comme pour cultiver des légumes dans votre jardin, c'est en y travaillant tout les jours que cela va pouvoir durer, car rien n'est jamais vraiment acquis.

Faut-il être heureux pour vivre stupidement ?

Delightfull Grey a écrit:Faut-il être heureux pour vivre stupidement ?

Il est possible d,être tout à la fois intelligent et stupide pour être un « imbécile heureux ».

Cette imbécilité à la légèreté d’un papillon. Comme l’explique Spinoza...non je blague, Jankélévitch, l’esprit doit se rendre léger pour approcher le « je ne sais quoi », ou « le presque rien ». Choses légères entre toutes les choses légères.

izo a écrit:

Invité a écrit:

pivoine a écrit:J'ai observé que beaucoup de zèbres ne voulaient pas avoir d'enfants car ils ne voulaient pas qu'ils vivent dans un monde "violent".

On ne verra jamais ce genre de façon de réfléchir chez les non-zèbres

Oh si, des raccourcis comme ça, c'est bien possible.

C’est là que c’est dommage car intelligents comme le sont les zèbres ils pourraient et heureusement, certains s’y collent, contribuer à adoucir la violence environnante, au lieu de se défier par l’intermédiaire et la suppression d’une descendance.

Je n'ai pas compris ce passage : "au lieu de se défier par l’intermédiaire et la suppression d’une descendance".

Ben ne pas procréer parce que le monde est violent.

Ce qui est con et amusant à la fois, c'est que : stupide peut être intelligent pour certains, normal pour la plupart ou alors vraiment pour la vie... Et certains malheureux semblent ou passent pour des heureux et vice-versa... question d'appréciation, de valeurs, de ceci ou de cela... c'est quoi le bonheur, c'est quoi la bêtise ?

Et quand je pose ces 2 questions, je me sens, comme bon nombre, à la fois stupide et non stupide ! Tout en ne me sentant ni malheureux et pas particulièrement heureux quand je poste à ce moment précis !

Demain, j'irai près de la poubelle, elle a captivé mon attention.

Ah ok, izo, il y a une lettre qui s'est perdue dans les internets entre défier et défiler.

p2tapadc a écrit:Ah ok, izo, il y a une lettre qui s'est perdue dans les internets entre défier et défiler.

Oui pardon ..

izo a écrit:la suppression d’une descendance.

Pour essayer de donner la bonne mesure à ma culpabilité: une descendance, c’est combien d’êtres humains, en moyenne?

C'est un peu caricatural comme modèle.

Peut-être que la personne dite "intelligente" est juste trop torturée d'esprit alors que la personne dite "stupide" est plus en phase avec le réel.

Évidemment, la figure du gros abruti qui ne comprendra jamais rien existe bien mais rien ne dit que le bonheur décroît systématiquement à mesure que l'intelligence grandit, c'est plus complexe et nuancé que ça.

C'est très difficile, voire impossible, de quantifier le bonheur.

Entre le mec stupide et le mec intelligent, il n’y que la différence de la conscience d’être stupide. Entre un mec intelligent et un mec très intelligent, il n’y a de différence que la capacité à mesurer celle-ci.

Un état de fait est-il conditionnant à un autre? Il faudrait déjà commencer par accorder une valeur à la condition (humaine lol). Tout le monde n’est déjà pas d’accord sur ce premier point.