Incompréhension la plus totale

Bonjour,

Il y a quelques mois je me suis disputé avec un ami ( que l'on nommera T) pour des raisons assez compliquées qui seraient inutiles d'évoquer. C'est cet ami qui m'a permis de mieux accepter ma zébritude,me rendant au passage bien d'autres services. Pour cette raison, j'ai toujours voulu lui dire merci et l'aider à mon tour mais n'en ai pas eu l'occasion à ce jour. Dès que je l'ai rencontré,je me suis tout de suite sentit à l'aise avec lui, ai eu l'impression qu'il était différent des autres. C'était la première fois que je ressentais ce genre de choses. Nous avons rapidement sympathisé et au fil du temps j'avais toujours l'impression qu'il était à part. Avec lui j'osais aborder des termes dont je n'osais pas parler avec les autres, je le comprenais alors que mes camarades avaient tendance à le regarder comme une sorte d'extraterrestre. Un jour, nous étions en train de discuter avec deux ou trois autres personnes et T a dit qu'il était précoce,que ses parents avaient décidé de lui avouer après lui avoir caché pendant plusieurs années,et que le fait de l'apprendre expliquait beaucoup de choses. A ce moment là j'ai compris d'où venait mon étrange impression et peu à peu ai moins nié le fait que je l'étais zèbre. Je lui ai avoué ma particularité en lui précisant que j'aimerais qu'il garde cela pour lui car je ne me voyais pas le dire aux autres. Pendant longtemps seul T a été au courant. Lorsque nous ne sommes disputés, j'ai ressenti une grande douleur ( comme dans toute les disputes). Le fait de ne plus pouvoir lui parler m'a rendu extrêmement triste, j'ai eu l'impression de perdre la seule personne qui me comprenait et qui avait chamboulée ma vie. J'ai parlé de ce que je ressentais à une amie afin d'aller mieux et au vu des circonstances je lui ai dit que T et moi étions tout les deux précoces et lui ai parlé des services qu'il m'avait rendu à cet égard ,ainsi que tout les autres, en lui précisant que ma dette était tellement grande envers T que je ne pouvais pas m'imaginer ne pas le remercier et que je tenais à lui rendre la pareille.  Récemment elle a m'a avoué qu'elle avait fait part de tout ces détails à  T et qu'il lui avait répondu qu'il n'était pas précoce. Cela m'a fait un grand choc, je ne sais pas quoi en penser. J'ai peut être mal compris le jour où j'ai appris que T était zèbre,peut être a t'il mentit (ce qui m'étonnerait beaucoup ) Mais comment expliquer le lien si particulier que j'avais avec lui,toutes mes impressions étranges ? Pensez-vous que T a mentit à mon amie car étant fâché contre moi, il ne voulait pas avouer qu'il était HPI ?

Bref si vous pouvez éclairer ma lanterne ce ne serait pas de refus.

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Je dirai écoute ce que tu en ressent. Fais toi confiance, en toi et en ton jugement.
Les propos rapportés sont plus a prendre avec precaution. D'autant plus dans un moment ou il y a dispute.
Lui passe aussi peut etre par une période de doute qui remet en question ses certitudes.

Ce que vous avez vecu ne s'efface pas pendant que la communication est rompue..

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Wich a écrit:Ça changerais quoi qu'il soit réellement précoce (Z) ou pas ?
Tu l'as perçu comme différent et cette différence a épanoui la tienne....
C'est cela qui compte non ?
La reconnaissance n'est pas une dette... mais ça c'est mon avis

Le fait que T soit précoce ou non ne change rien. Il m'a apporté une aide précieuse avant que je ne commences à penser qu'il était précoce. Par conséquent, si il n'avait pas dit qu'il était zèbre cela aurait été du pareil au même. Effectivement,en le disant, il m'a permis de ne plus occulter ma zébritude, une chose pour laquelle je le remercie énormément; mais il m'a également rendu service en étant le premier à m'accepter malgré ma bizarrerie,en me permettant d'aller vers les autres...bref en me permettant d'aller mieux. Dans tout les cas je souhaites le remercier pour ce qu'il a fait pour moi et j'ai une dette envers lui.

-Océan- a écrit:Je dirai écoute ce que tu en ressent. Fais toi confiance, en toi et en ton jugement.
Les propos rapportés sont plus a prendre avec precaution. D'autant plus dans un moment ou il y a dispute.
Lui passe aussi peut etre par une période de doute qui remet en question ses certitudes.

Ce que vous avez vecu ne s'efface pas pendant que la communication est rompue..

Merci pour cette réponse. Je suis d'accord avec toi vis à vis des propos. Je ne pense pas que mon amie m'ai mentit en me disant que T lui avait dit qu'il n'était pas précoce. Je pense plutôt que T l'est et qu'étant donné qu'il ne souhaite plus me parler (et éventuellement pour d'autres raisons) il ne souhaites pas avouer qu'il est zèbre. Il se peut également qu'il ne le soit pas et que ce soit moi qui ai mal compris (mais je ne vois pas pourquoi il aurait inventé une chose pareille,il n'est pas du genre à mentir).
Effectivement il passe peut être par une période de doute, certains garcons sont parfois compliqués.
Oui, tu as raison. J'espère réellement qu'un jour nous serons en mesure de nous réconcilier afin de repartir sur de nouvelles bases mais également pour que j'ai une occasion de le remercier (je vous rassure ce n'est pas uniquement pour cela que je souhaite reconstruire notre amitié)

Moui. C'est un ami, tu tiens à lui, vous vous êtes disputés... C'est ptèt ça à régler en premier, non ?

Saucureuil a écrit:Dans tout les cas je souhaites le remercier pour ce qu'il a fait pour moi et j'ai une dette envers lui.

Une dette, non.

Une gratitude : oui !


Alors, oui, évidemment, si tu peux, et tant que tu peux, remercier : fais-le. Carrément. Dire "merci", ou "je t'aime", ou "je suis heureux que tu existes", voilà qui est important, il est tellement de situations où cela ne peut pas se faire pour cause de disparition prématurée, d'aphasie bloquante, que sais-je... Mais cela concerne davantage le "receveur" que le "donneur".

Mais "dette"... Pourquoi ? On ne doit rien à personne, sauf contrat préalable ("tu me prêtes tant, que je te rembourserai à tel moment").



Mais parler de dette lorsqu'il s'agit de découverte, d'apprentissage, d'enseignement, que sais-je ? Mais nooooon !

L'énorme puissance de la gratitude par rapport à la dette, c'est que la gratitude permet de faire circuler l'énergie ou la richesse, alors que la dette fonctionne en vase clos.

Ce que, par exemple, m'a donné ma Mémé (fric, apprentissage de la conjugaison, dignité...), il n'a jamais été question que je le lui rende à elle -, impossible, techniquement, moralement, générationnellement...-. Mais je lui en ai une gratitude profonde.
Comment retrouver l'équilibre, si tu te sens redevable ? En passant le relai. En transmettant à d'autres. Amis, enfants, élèves, amours, qu'importe !


Si tu es reconnaissant à T de ce qu'il t'a apporté (et qu'il soit effectivement HQI ou non, comme l'ont souligné Wich et Saucureuil, au fond, qu'importe ?), alors : sans te mettre la pression d'une dette à rembourser, tâche juste d'être généreux avec le monde.

Qui sait ? Peut-être (forcément, à mon sens !) quelqu'un sera-t-il (si ce n'est déjà le cas...) très reconnaissant à ton endroit pour ce que tu lui auras (as !) apporté.


Fais tourner le spliff l'énergie !

Charv a écrit:

Saucureuil a écrit:Dans tout les cas je souhaites le remercier pour ce qu'il a fait pour moi et j'ai une dette envers lui.

Une dette, non.

Une gratitude : oui !


Alors, oui, évidemment, si tu peux, et tant que tu peux, remercier : fais-le. Carrément. Dire "merci", ou "je t'aime", ou "je suis heureux que tu existes", voilà qui est important, il est tellement de situations où cela ne peut pas se faire pour cause de disparition prématurée, d'aphasie bloquante, que sais-je... Mais cela concerne davantage le "receveur" que le "donneur".

Mais "dette"... Pourquoi ? On ne doit rien à personne, sauf contrat préalable ("tu me prêtes tant, que je te rembourserai à tel moment").




Mais parler de dette lorsqu'il s'agit de découverte, d'apprentissage, d'enseignement, que sais-je ? Mais nooooon !

L'énorme puissance de la gratitude par rapport à la dette, c'est que la gratitude permet de faire circuler l'énergie ou la richesse, alors que la dette fonctionne en vase clos.

Ce que, par exemple, m'a donné ma Mémé (fric, apprentissage de la conjugaison, dignité...), il n'a jamais été question que je le lui rende à elle -, impossible, techniquement, moralement, générationnellement...-. Mais je lui en ai une gratitude profonde.
Comment retrouver l'équilibre, si tu te sens redevable ? En passant le relai. En transmettant à d'autres. Amis, enfants, élèves, amours, qu'importe !


Si tu es reconnaissant à T de ce qu'il t'a apporté (et qu'il soit effectivement HQI ou non, comme l'ont souligné Wich et Saucureuil, au fond, qu'importe ?), alors : sans te mettre la pression d'une dette à rembourser, tâche juste d'être généreux avec le monde.

Qui sait ? Peut-être (forcément, à mon sens !) quelqu'un sera-t-il (si ce n'est déjà le cas...) très reconnaissant à ton endroit pour ce que tu lui auras (as !) apporté.


Fais tourner le spliff l'énergie !

Merci pour cette réponse. Effectivement maintenant que j'y réfléchis , le terme de "dette " n'est pas très approprié,je me suis trompé dans le sens des mots (au moins je sais déjà quoi commander pour mon anniversaire : un bon Bescherelle ). T ne désire plus me parler depuis ma dispute,cela me fait de la peine mais bon...(là n'est pas le sujet). Son anniversaire arrive prochainement aussi j'ai pensé à lui écrire une lettre de remerciements (au moins je suis certaine qu'il la lira) mais j'ai peur que ce ne soit un peu "trop".