Coronavirus - Comment vivez-vous le confinement?

Salut les Zèbres, Zozos zé Zébulons.

Voilà, on en a pour 15 jours environs, peut-être un mois...

Certains vont pouvoir circuler et avoir une vie quasiment normale. D'autres vont devoir accepter d'être cloisonnés, que ce soit de gré ou de force. J'aimerais donc connaître vos sentiments individuels sur la question. N'hésitez pas à répondre selon votre tempérament, que ce soit par un simple commentaire d'une ligne ou par un long paragraphe qui puisse, si besoin, permettre d'épancher les tourments. Tout le monde est le/la bienvenu/e. Si nécessaire, vous pouvez intervenir plusieurs fois également si votre état d'esprit change au fil du temps.

(Comme nous sommes dans la section "bavardages doux", merci par avance de ne pas faire partir ce topic dans un débat de choc. Très cordialement. )



Zig.


.

Ce sera bien mieux que mon blabla :

Quel confinement ?
On a le droit de sortir faire des courses dans des magasins à moitié vide.
Les commerces alimentaires sont dévalisés mais les caisses sont pleines ...
Je me promène, il y a des gens qui se promènent et viennent raconter leur vie devant ma cloture, leur gamin se balade comme il veut.
Des gens te croisent dans la rue sans même s'éloigner un minimum alors que d'autres s'éloignent raisonnablement (il y a de la place ici).

Et donc, premier sur zone, premier qui s'y colle.

Puisqu'au quotidien, je "navigue en orbite autour de la terre", façon station spatiale, il s'avère que je suis déjà naturellement dans un état de confinement. De plus, pour certaines raisons, je n'ai aucun motif valable pour pouvoir bénéficier d'une dérogation, même temporaire, et me balader en caisse, à pied ou en bécane. Je pense donc pouvoir passer la période des 15 jours allègrement comme, hypothétiquement, celle du mois finalement. (il faut dire aussi que ma perception du temps est très différente de ceux/celles qui sont tenus par des horaires, des responsabilités et des transhumances régulières. Donc sans doute, ça aide...)

Le seul point négatif pour l'instant est d'avoir été obligé de recourir à Amazon pour compenser le fait de ne plus pouvoir me rendre physiquement en boutique, car tout est fermé. Donc, Amazon, c'est déjà très peu pour moi à l'origine. Mais là, je n'ai pas eu le choix, et par conséquent mon ressentiment va plus vers le fait que j'ai dû opter pour un choix de consommation qui ne me ressemble pas du tout. Je me suis senti, va-t-on dire, un peu me faire forcer la main par le coroconvirus. Mais bon, c'est pas grave, si ça m'énerve sur l'aspect "macro-économique", ma fierté de décroissant y survivra quand-même. C'est pas la première fois que je "pèche" en recourant à ce membre des fameux gafam. La dernière fois, c'était il y a 6 ans. Depuis, fort heureusement, j'ai cicatrisé.

Donc voilà, pour l'instant, tout est stable. La marchandise technique (car ce n'est pas de la nourriture, hors de question!) a été livrée en début de "quatorzaine". Ici, l'autonomie a repris son cours.

Bonne soirée à tous et toutes.


De loin, solidairement votre.
Hig.


.

Bon, je laisse mon précédent message tel quel. Je ne suis donc pas le premier à m'y être collé. Pas grave.

Merci a toi Siam pour ta contribution.

Edit: et merci à Crimso pour s'être glissé comme un p'tit filou en deux secondes trente dans le flux des échanges... Je viens tout juste de voir ta vidéo, copaing.

Pour compléter mon post du dessus, bah bizarrement je ne vis pas si bien que ça ce confinement. Déjà, ma nature un peu porté sur la collapsologie n'est pas forcément rassuré par les événements (n'en déplaise à certain, le fait de blaguer un peu pour pas devenir ouf ne signifie nullement qu'on se "réjouit de la mort des gens")
Plus anecdotiquement, je ne suis pas sorti de tout l'hiver pour cause de santé (otite etc), j'attendais le printemps pour pouvoir quand même m'oxygèner un minimum (= enchainer les tours de pâté de maison). Et donc même si je suis ordinairement "confiné" comme toi dans mon ISS perso, ben là, pffft... ça tombe moyennement bien ^^ En plus certains voisins débiles sont chaud bouillants (et donc bruyants), ce qui n'arrange rien (je comprends que ça les détend, m'enfin leur braillement de gogols, euuuuh, faut vraiment tenir à la vie pour pas courir dehors ^^)

Tu devrais enregistrer...

Pour un film d'horreur genre "La nuit des Kevin Zombies", ce serait effectivement pas mal ^^
Bon, je vais essayer de pas monopoliser le fil quand même

Crimso a écrit:En plus certains voisins débiles sont chaud bouillants (et donc bruyants)...

A ce sujet...
Je suis tombé sur ce message tout à l'heure (sur Twitter), ça m'a fait penser à toi.

siamois93 a écrit:Tu devrais enregistrer...

@ Siam > mdr! ^^

@ Crimzo, moi je dirais même que tu devrais enregistrer ET sampler! Ça pourrait peut-être te servir pour FL.

@ddistance : trop bien, ça m'a fait une hallu, j'ai "vu" la scène !

Je fais partie des veinards qui ont un jardin, un grand jardin, et je vois habituellement assez peu de monde pendant mes vacances scolaires, du coup, ça ne me change pas terriblement.
Je ne m'ennuie pas franchement : galère avec les autres profs pour organiser le travail, gérer les parents furieux parce qu'on donne trop de taf, gérer les parents furieux parce qu'on donne pas assez de taf, mettre en place le drive, tenter de récupérer vainement les mails des parents entre deux pannes de l'ENT, en fait je travaille plus que d'habitude, comme je me doutais. J'espère qu'une fois mis en place ça se calmera. J'ai plus l'habitude de bosser des heures sur l'ordi comme quand j'étais en thèse.
A côté de ça : je m'occuper de mon poulain fraichement né, je suis en train de terminer les clôtures, ce qui aurait été compliqué en bossant comme d'hab (je m'accorde deux heures le soir, c'est surtout l'absence de route à faire - 2h par jour - qui me permet ça). J'espère pouvoir m'occuper du potager, mais les bourriques ont la priorité. Je veux absolument que ce soit fait dans les jours qui viennent, au cazoù je chope aussi la chose, et que je suis HS pour m'occuper des chevaux (sachant que j'ai été en contact avec qq qui l'a). L'autre chose : ma minette doit mettre bas dans les jours qui viennent, je l'ai donc déplacée chez mes parents si jamais ya besoin de césarienne. Et donc ya des chances que je ne puisse l'assister dans sa première mise bas, ma petite princesse que j'ai vu naître, et ça, ça me fait grave chier. Je prendrai ptèt la voiture de nuit pour aller la veiller, en faisant gaffe de ne croiser personne.
Sur les activités, donc je ne m'ennuie pas, par contre, je suis inquiète pour mes proches.
Il me tarde la semaine prochaine.

Idem...
Mais petit jardin !

En en fait je suis en train de me rendre compte que j'aime bien... ne pas croiser d'humain ça ne me manque absolument pas.
par contre j'ai jamais autant bosser de ma vie je dois en etre à plus de 50 heures depuis lundi.. mettre les cours sur Pronote les envoyer par email, puis recommencer pour envoyer en format OpenOffice parce que les gamins n'ont pas Word... rappeler les gamins qui n'ont rien dit que je n'ai pas vu depuis longtemps je sais des messages râper les parents parce que les gamins ne me rappellent pas....

Je suis auto-confiné naturellement 95% du temps de par mon côté autiste. Depuis que j'ai déménagé dans ma petite ville, je m'efforçais quand même de sortir une fois par semaine voir mon pote commerçant, maintenant fermé.

Donc ce n'est pas très dur, mais c'est plus dur que je croyais... J'attendais aussi le printemps pour m'aérer, car l'hiver est vraiment ma saison honnie, car très frileux et émotionnellement un peu instable. Du coup je fais mes promenades quand même, le soleil c'est important... pour la santé physique et mentale.

Aussi, je déteste les magasins et les grandes surfaces en temps normal, donc là c'était juste l'horreur avec la ruée... Bon, j'y suis arrivé quand même, il paraît que c'est beaucoup plus calme maintenant.

Mais il y a mon côté hypocondriaque, le fait que j'ai chopé une mauvaise grippe l'année dernière et un rhume en janvier, avec légères complications (bronchite et arythmie) qui m'ont poussé aux urgences où on m'a trouvé un "décalage potentiellement asymptomatique" du rythme cardiaque. Ça et mes troubles chroniques (spasmo, anxiété) et ma légère fragilité immunitaire, fait que je peux penser être parmi les personnes à risque modéré. Pour revenir au côté hypocondriaque, j'ai des troubles intestinaux indéterminés pour lesquels j'ai été examiné l'année dernière, or ce virus touche aussi les intestins, chez certaines personnes. Ah, et j'ai aussi une anomalie sanguine surveillée deux fois par an en centre anticancer, donc comment dire... en ce moment j'en mène pas large. Tant qu'à choper la saloperie, je préfèrerais la choper hors du pic qui se profile pour les prochaines semaines...

Donc le confinement, en soi, pas dur. Mais tout le contexte autour ne fait que réveiller mon anxiété... A chaque fois que je fais des courses, je dois faire des efforts pour garder mon sang froid. Et du coup là, je suis un peu épuisé façon shutdown (nombreuses siestes, sensation de froid), avec l'inversion paradoxale : j'ai beaucoup du monde au bout du fil, pour me rassurer sur le fait qu'il y a toujours de la vie autour de ma bulle, alors qu'en temps normal, je peux passer un mois sans contacter ma famille ou certains amis.

Hello Hig,

Si cela peut faire passer le temps, https://www.facebook.com/578553825645913/posts/1528290407338912/?sfnsn=mo
C'est une enquête d'un étudiant qui fait un mémoire sur les effets du confinement.
Je serais assez intéressée de connaitre le résultat.  

Pour garder le moral je m'instruis :

D'accord le coronavirus c'est dangereux et le gouvernement prend des mesures destinées à nous protéger ;non mais franchement,on prend les gens pour des imbéciles;il suffit de sortir une attestation de son imprimante et de faire une croix quelque part,là où ça nous arrange et voila :on s'auto autorise à sortir faire un tour,par contre les policiers vous arrêtent à tout bout de champ;eh oui l'état a toujours un gros besoin de rentrées fiscales et les amendes pleuvent si votre sortie (même justifiée) n'est pas reconnue comme telle,on a le droit d'acheter une cartouche de cigarettes par contre on ne peut pas assister aux obsèques d'un proche c'est à l'appréciation de celui qui verbalise sans gants,sans masque à moins d'un mètre car en plus il faut montrer ses papiers d'identité,et après tout ça il faudrait dire en gueulant "vive la france" .

Ah flute, pas d'avion en partance pour la riante Corée du Nord ^^

Plutôt bien, je prépare des gâteaux
Ça me permet de faire une pause, je passais mon temps à courir avant le confinement.

.

J'aime bien le confinement,
de rues vides, des supermarchés vides, un silence total même en pleine ville, des gens qui osent pas vous approcher, faudrait que ce soit toujours comme ca
Puis le coté "Shérif fait moi peur" à chaque fois qu'on veut se promener ou faire un road trip en pleine nuit pour aller acheter une boite de gateaux au distributeur 3km plus loin ou on se demande si on va pas prendre une amende au prochain carrefour ou devoir justifier qu'on roule en pleine ville à 2h du mat pour acheter une boite de gateau est plutot grisant, enfin ca casse la routine quoi, on se croirait un peu dans "1984", sauf que c'est pas la police de la pensée, c'est la police du Granola, ou la police du Covid, enfin comme on veut, on s'occupe comme on peut quoi

Perso les jours suivent et ne se ressemblent pas.

Une énorme envie de contribuer à soutenir les soignants et à transformer cet événement en opportunité pour sortir de notre mode de vie m'a saisi en début de semaine avec avalanches d'idées. J'en ai réalisé certaines,  d'autres sont en veille, mais ça a contribué à m'épuiser un peu. Gérer les enfants, avec l'absence de cours aussi en début de semaine était difficile.

Aujourd'hui c'est plus apaisé. En revanche je remarque qu'alors que je n'avais pas d'anxiété auparavant par rapport à la nourriture et à la suite, maintenant elle pointe son nez. Surement parce que j'envisage la première fois où je ferai les courses dans un supermarché pour la semaine prochaine et les échos que j'en ai m'impactent et qu'hier je me suis fait agressée verbalement en faisant notre promenade quotidienne avec les enfants en passant sur un nouveau chemin (nous étions à 2 m de la clôture d'un vieux monsieur qui était lui-même à 2 m de son propre côté). Et là je suis très heureuse de m'être remise à pratiquer 1h quotidienne de méditation depuis 3 semaines, je sens que cela me soutient bien. Maintenant que les enseignants arrivent à nous communiquer les cours, ça se rode avec les enfants. Je me dis que je vais peut-être augmenter la dose du coup en méditation, et j'observe que je me sens et suis concrêtement plus proche de mes enfants (il y a le côté : nous avons de la chance que le virus ne les tue pas, mais toi, tu te crois à l'abri, alors qu'au fond qu'en sais-tu de l'état de ton système immunitaire avec tes insomnies chroniques, sois la mère que tu as envie d'être)

Le point qui m'ennuie le plus factuellement est financier : ne pas savoir combien je vais avoir à la fin du mois, si je vais pouvoir payer les dépenses habituelles (logement etc) et la nourriture.
Au niveau émotionnel, donc cette anxiété qui pointe son nez, mais aussi la peur de voir plusieurs personnes dans ma famille ou que j'apprécie décéder car j'ai encore mes parents et beaucoup d'oncles et tantes, tous entre 62 et 70 ans, et deux copines de plus de 80 ans. Et le côté de percevoir ma chance dans cette situation : je ne suis pas coincée dans un placard dans une ville et nous pouvons sortir facilement en respectant les distances de sécurité (et même plus), j'ai en plus un jardin, même si les herbes sont trop hautes et que je n'ai pas de tondeuse , et les enfants ne sont pas gravement affectés par cette maladie quand ils l'ont.

C'est très étrange.

D'un côté, je suis inquiète pour tous les malheureuses victimes de cette pandémie et de l'autre, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle arrive.. à point nommé.
Comme si les choses étaient  "at the right place, at the right time", que quitte à ce que ce malheur se produise, cela ne pouvait pas "mieux" tomber que maintenant pour plein de raisons que je n'exposerai pas en détail ici et je m'accroche à cette confiance dans ce sentiment qui me fait voir les choses de manière disons plus positive.

Comme si ça donnait un nouvel éclairage à tout l'enchaînement des évènements d' "avant", je commence même à croire que rien n'est du au hasard.

Ce n'est peut être qu'une façon de voir, mais dans les faits, il s'avère que mes proches "à l'abri" dans leur confinement n'y sont pas malheureux.
Ma fille aînée vit presque un rêve, elle et son amie, savourant leur chance de vivre dans un haras en pleine campagne s'occupent des chevaux des propriétaires qui ne sont plus autorisés à s'en occuper et attendent la naissance de leur premier poulain tout en cultivant leur potager.

Je sais ENFIN ce que fait mon fils de ses journées et de ses nuits (il dort ou il joue à Fifa avec ses potes dans sa chambre) et j'ai remplacé sa junk food contre des soupes de légumes    mais le manque d'activités physiques risque toutefois de lui faire "péter un cable" assez vite :/

De mon côté, j'ai la chance d'être proche hôpital et proche supérette et avoir une terrasse et je suis connectée en permanence avec ma famille et mes proches qui eux aussi "vont bien" (alors que c'eût été franchement très compliqué pour certains d'entre eux il y a encore quelques jours...). je me transforme en femme d'intérieure et fée du logis , là aussi, certains diront que mieux vaut tard que jamais  

En tout cas, cette façon de voir les choses, de donner sa faveur au positif plutôt qu'au négatif, aide grandement aujourd'hui, du moins, je le pense.

Et ce, même si ça ne change rien au fait que cette épidémie est véritablement aussi injuste que cruelle en mettant à l'épreuve tout le monde et même les meilleurs d'entre nous  

Je suis geek et gamer, la majeure partie de mes loisirs consiste à se retrouver devant l'ordinateur. Comme vous vous en doutez, le confinement me touche donc nettement moins que beaucoup.
J'ai eu le nez de rentrer chez mes parents juste avant le confinement ; je venais de commencer une formation à 380km de chez eux, et j'avais un petit logement resserré où j'aurai eu du mal à tenir longtemps. Là je peux reprendre mes "bonnes" vieilles habitudes, en excluant les quelques sorties avec mes amis.

Ce qui me fait rire, c'est que j'avais tout juste quitté ce cadre pour ma formation et mon futur boulot, que j'avais très bien fait la transition, qu'avec les collègues de formation je suis allé naturellement me balader chaque semaines, et que j'ai été prié de faire une parenthèse là dessus ^^
Et les gens qui disent que c'est totalement impossible de vivre enfermé, que tout humain cloisonné ainsi devient fou, qui exagèrent en ne voyant que leur mode de vie comme valable. Je rigole beaucoup moins pour ceux qui ont besoin de ces sorties ou qui ont des enfants pas en âge de comprendre.

De mon côté je n'ai quasiment rien changé à mes habitudes. Je ne suis pas sorti depuis trois jours de chez moi. Quand je sortais, c'était juste pour aller courir le matin; mais je pense reprendre. Il n'y a pas d'autre différence dans la mesure où je ne fréquente pas tellement les magasins.

Il n'empêche que me sentir confiné est un peu dérangeant, notamment parce que j'aimerais assez profiter des rues désertes, même si ce doit être un peu angoissant. Malheureusement resteraient les voitures en stationnement, qui doivent encore plus polluer la vue depuis qu'il n'y a plus qu'elles.

Dans ma disparition.

Spoiler:

Pour Hirondelle78 :

Tes propos ont un écho particulier pour moi, j'ai vécu l'arrivée du coronavirus comme une chance. J'ai un projet personnel qui me tient à cœur avec une échéance à respecter... Et je n'y arrivais pas. Le confinement me permet de le mener à bien, et me permet de me rendre compte à quel point mon travail est toxique dans ma vie. Peut-être que cela me donnera le courage d'en changer, et de partir vers l'aventure du bonheur de se réaliser soi-même plutôt que de subir pour pouvoir continuer de consommer à un niveau élevé.

Edgar Morin rejoint l'idée d'une chance d'être confiné.

Voir ici : lemotdujour.fr/?p=8344

Edgar Morin a écrit:«  Grâce au confinement, grâce à ce temps que nous retrouvons, qui n’est plus haché, chronométré, ce temps qui échappe au métro-boulot-dodo, nous pouvons nous retrouver nous-mêmes, voir quels sont nos besoins essentiels, c’est-à-dire l’amour, l’amitié, la tendresse, la solidarité, la poésie de la vie…
Le confinement peut nous aider à commencer une détoxification de notre mode de vie et à comprendre que bien vivre, c’est épanouir notre « Je », mais toujours au sein de nos divers « Nous ». »

Ben moi je kiffe assez.

Bon, évidemment, il y a quelques trucs qui m'ennuient. On aurait eu besoin de faire un tour ou deux à la déchetterie histoire d'évacuer des trucs de nos travaux. J'ai pas fait le plein de bouquins avant le confinement. Ma gamine aurait bien aimé aller au parc faire du toboggan et faire du vélo sur la voie verte qui passe près de chez nous. Sa maîtresse avait commencé à lui faire suivre quelques cours avec la classe supérieure pour pallier à son ennui et la crevette trouvait peu à peu son rythme. J'appréhende un peu le plein de courses au supermarché de la semaine prochaine car j'ai pas envie d'y passer trois plombes.
Des broutilles dans l'ensemble.

Mais à côté de ça, je n'entends que les oiseaux quand j'ouvre mes fenêtres. Nous avons la chance d'avoir une relativement grande maison et un jardin de taille raisonnable (pensée émue pour ceux qui sont en appartement). On n'est pas trop magasins en règle générale et nos sorties sont assez rares (si, marcher dans les bois ou au bord de mer va finir par nous manquer, mais le jardin joue bien son rôle pour le moment). Notre département n'est pas dans les plus touchés pour l'instant et nos familles respectives sont en bonne santé, nos amis aussi à notre connaissance. J'ai du temps pour bouquiner, m'évader dans ma tête et j'ai même fait la grasse matinée aujourd'hui. Les Miyazaki sont sur Net**** donc je les fait découvrir à la crevette. Crevette qui me fait des supers dessins ("un bonhomme au nez qui coule maman !") et qui gagne en autonomie (le confinement l'an dernier à la même période aurait été beaucoup plus sport!). Et j'ai eu la chance d'être au chômage quand tout ce cirque a commencé donc je peux rester à la maison en toute tranquillité.

Le plus gros soucis que j'ai en ce moment finalement c'est d'occuper la mouflette sans sortir de la maison. Loin d'être dramatique donc.

@Ischys

oui, c'est étrange et je ne saurais pas l'expliquer mais ce qui arrive donne un sens à ce qui est arrivé et que je ne comprenais pas jusqu'ici.

je vais passer pour une illuminée alors je ne rentre pas dans les détails mais c'est pour moi, comme si tout s'éclairait.

C'est ce que j'appelle un concours de circonstances heureuses qui me fait croire à une bonne étoile.

Ok, je sais pas que le sujet n'est pas spécialement pour débattre, mais je suis plutôt d'accord avec ce qui se dit : le confinement est une chance. Beaucoup découvrent un autre rythme, une autre manière d'occuper ses journées, plus de temps pour penser d'une manière générale... Pour ma part c'est juste que ma nature anxieuse et un peu autiste tend à me replier sur moi et mes soucis. Mais il y a de très bons côtés aussi, pour certaines personnes, et pour la société en générale, pour contrebalancer les très nombreux inconvénients, problèmes et dangers. Je crains juste que ce soit assez éphémère, comme le dit Pieyre, parce que l'humain se fait à tout, il se fera donc à cette situation, puis à la sortie de cette situation, et beaucoup "oublieront" ou laisseront de côté. Mais une graine aura été plantée... Par ailleurs, certains auront perdu des proches, et il y aura de la peine, du ressentiment, de la rancune... et ceux-là n'oublieront pas... Il y aura forcément des répercussions à ce que nous vivons, quant à les anticiper...

Je ne résiste pas à partager ça :

Coronavirus : une chance ?

@Loxoceles : Sympa ta vidéo. C'est un peu loin de l'Amour Universel.

En écrivant à mes fans 

C'est où pour s'inscrire au fan club ?!

Sinon, je dois me confesser, j'ai abusé de mon droit de sortie en allant faire les courses, je suis passé par le parc et j'ai volé 5 minutes pour m'accouder à mon arbre favori.
Mais du coup j'ai fait le plein de bonnes pensées.


Partage d'expérience sympa en temps de "guerre" :
A la caisse, moi en mode echarpe devant le nez avec ma tronche de cake et mes piercings, je vois la caisière qui sourit. Et je me suis promis de sourire plus aux caissières. Mais je garde mon masque pour signifier que je prends le problème présent au sérieux.
Dilemme ( "Lemme !" )
Du coup, je lui ai dit "Ca se voit pas comme ça, mais je souris en fait"
La caissière qui rigole.

Faire face à mes obligations professionnelles avec des instances locales et nationales qui n'arrivent pas à nous donner des instructions claires, trouver des solutions pour protéger mes salariés, me battre avec l'informatique qui ne suit pas, faire mon travail intellectuel lui-même, gérer les clients plus ou moins compréhensifs, faire maîtresse à la maison pour mon loulou, faire GO pour ne pas que la nounou numérique ne prenne trop d'espace, faire le ménage aussi parce la maison occupée non stop c'est vite dégueu, accessoirement faire du sport parce que passer de 4 séances à la salle par semaine à rien je vais tuer quelqu'un  --> Piece of cake!
(Si quelqu'un peut me dépanner avec de la coke, des amphet ou quoique ce soit du genre: je prends!)

PS: by the way, attendez-vous à une prolongation au 15 avril... moi, j'dis ça, j'dis rien.

+1 avec Thalestra.
Entre le boulot à distance qui prend facilement plus de temps qu'en présentiel, et jouer le rôle d'instit à plein temps (bah oui, sinon ça voudrait dire que les instit n'ont rien à faire de la journée), on est bien occupés. Et madame Fift qui gère la continuité pédagogique de l'IUT pour être sûr que les profs, les étudiants, tout ce petit monde puisse continuer à bosser (en plus de faire ses propres cours évidemment).

Et la maison qui se salit vitesse grand V, 2 repas par jour pour quatre, ....

Bref, un peu comme Thalestra.


M'enfin, comme j'ai fait une crise de stress hier et que du coup je suis arrêté pour 2 semaines, ça va s'alléger ...

MDR!  

Maman Cool a écrit:"J'ai essuyé de la compote sur les murs... des toilettes!!"

Et si c'était un truc qui ressemble à de la compote, mais n'en était pas?  


Ok, je sors!  
Ha ben nan c'est vrai, je peux pas. Y a confinement. (et meeeerde....)


.

higeekomori a écrit:
Et si c'était un truc qui ressemble à de la compote, mais n'en était pas?  

Ah mais ça on a déjà eu à la maison

Bonjour,

le confinement me fait peur depuis avant le 16 : cauchemar d'être attirée par des fantômes dans une pièce sans porte ni fenêtre, et demande au Modo de supprimer un post où je partageais une histoire d'un garçon qui m'enfermait chez lui...

Les comparaisons avec WW2 arrivent à parler à mon travail puisque j'ai recopié (en brouillon) un dessin avec de l'hébreu.

Mais cela à interrompu ma formation, 2 jours avant mon examen ! Je suis dépitée. Avec ma difficulté relationnelle, j'espère ce n'est pas un complot pour m'empêcher jamais avoir un diplôme me permettant travailler décemment. Ah, elle menace de trouver un job ? On invente une excuse planétaire pour la couler.

Dès le premier jour, le 16, et poursuivi le 17, j'ai réagi en bêchant dans le jardin un potager. Depuis, j'ai des lignes de salade, persil, radis, poivrons, betteraves, mis à germer les graines de pastèques et potiron, et planté sous des tuteurs que j'ai haché pour la plupart, 11 pieds de fraisiers. En fruitier, j'ai ajouté deux citronniers Yuzu et un Mûrier nain de Corée. Bref, il est possible que tout grille au soleil de juin parce que je n'ai jamais réussi le potager. Mais j'ai quand même essayé d'aller vers le soutien alimentaire.

Mais aujourd'hui, je n'ai pas fait le "sport individuel", et c'est dur dur dur, je rumine...malgré une sieste dans le jardin au soleil, ça ne va pas. J'ai voulu monter une armure en plusieurs pièces sur un cheval, et transpercer un panneau "coronavirus" avec l'épée du chevalier. Mais l'armure était trop lourde pour moi, elle est tombée sur le cheval, ensuite j'ai demandé de l'aide, c'était l'heure de la sieste...Bref là j'ai pleuré parce que je voulais réussir ma blague et c'était frustrant. Je trouverais une autre photo à réaliser.

Et puis, sexuellement, le bad. J'ai cassé le 8 mars, soit 8 jours avant le 16. Zut quoi. A une semaine près, on était confinés ensemble et on aurait baisé pendant 1 mois, tranquilou au soleil. Là, c'est pas possible. Et pour draguer, c'est pas facile déjà en temps normal par ici. Alors, avec les distances de sécurité, trouver un nouveau partenaire ne va pas être possible.  Le coro-célibat à l'oeuvre me désespère.

Bonjour à tous je viens vers vous afin de moi aussi vous donner la température face à ce confinement forcé.Eh bien c'est vrai je deviens dingue étant seule et isolée;entre guillemets peut on ajouter en terme d'isolement!J'habite en ville avec des voisins immédiats ;précision ce sont des personnes agées mais bien valides.Personne ne m'a proposée son aide ,c'est très dur à vivre ;je ne suis pas du tout dans cet état d'esprit quant à moi ,privilégiant la solidarité, le partage ,l'entraide!Quelle société d'égoistes!Donnez moi vos réactions ,ça me donnera un peu de chaleur humaine dans ce monde de bruts!Merci à vous. Victorine.

victorine56100 a écrit: le partage

L'idée, c'est de ne pas "partager" le virus...
Bon courage à tous

60% d'immunisés sont nécessaires pour que l'immunité de groupe fonctionne.

Salut Siam. (question sérieuse) Pour le corona ou bien de manière générale?

A plus tard. Bonne soirée.

Pour un R0 de 3. C'est le cas du Corona.
Extrait du site https://vaccinclic.com/index.php/104-la-vaccination/plus-d-informations-vaccination/126-immunite-de-groupe-en-detail :
Le seuil d’immunité de groupe se calcule à partir du taux de reproduction (Ro) de la maladie :[10]

Seuil = 1 - (1/ Ro)

no stress pour moi, jack daniels, composition a la gratte et revisite répertoire classic rock

Tu as un bon groupe pour l'immunité, L'ovni tinder ?

O+

C'est bien la première fois que je te vois parler d'eau