Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
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Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
Mes amis, mes frères,
Au cours de mes recherches de réponses pour ne pas dire mes questionnements, j’en suis venu à la conclusion que tout était fait mère pour y répondre et que demain, aujourd’hui peut-être, je n’aurai plus de mot pour m’y retrouver. Ma pensée mène aux pauses et de là plus rien ne viendra.
Oh, bien sûr, je me souviens de ces moments à l’école où les enfants, mes prétendus camarades se moquaient de moi et me disaient :
« Slipmou, ton propos est décousu ! Si ça continue on verra tout ton QI. »
Quelle imbécillité crasse : j'ai toujours eu les fessiers étroits.
Je ne suis pas QI, je suis ça, moi, car je ne suis que le fruit d’une matrice mamellaire et si nous sommes tous égo, il va de soi que cet égo n’est que le produit d’un autre égo plus essentiel puisque non seulement causal mais constitutif de l’égo que nous sommes pour construire ainsi, brique après brique, la représentation d’une projection de soi-même.
Je sais, mes mots peuvent sembler passionnés, mais cet émoi qui les disait ne pouvait être tu puisque c’était moi et ça, ça changeait tout et que ce ça s’assagissait sans s’agiter quand ma mère, elle, quant à elle, était bien plus terre-à-terre. Ô, mère amère, pourquoi ne m’écoutais-tu jamais et ne te remettais-tu en question qu’à travers moi puisque j’étais le seul à me projeter à travers toi. J’étais ton anti-thèse, mais tu ne m’écoutais pas. Toi, désespérément, tu restais ma pro-thèse, ma mère, celle qui, de mes relations, ne souhaitais point s'exclure, mais je t'en excuse toutefois, pour tout ce que tu es.
Ah triste aise, je n’avais plus rien à me dire, j’avais cherché à vivre sans mère, motherless, mutterlos, moederloos, senza madre, móðurlaus… Je cherchais sur internet, obtenais des réponses, qui malgré tout leur intérêt esthétique ne semblaient pas conforme à ma problématique. Pas directement, puisque une poussée un peu plus profonde et inconsciente me faisait découvrir tout un nouveau pan de son intimité. Et si ma mère, comme ces représentations picturales semblaient le suggérer, aimait bien également les femmes, c’était sans doute elle ma raison première : la bi au logis.
Et il va de soi que, si je m’étendais sur la question comme certains s’étendaient sur la route, dans une ivresse teinte de folie, alors la réponse à donner à cette mère amère, biologie néfaste, était la négation de celle-ci. Choisir la non-existence et enfin quitter mon rôle et disparaître, ne plus être. Décélérer et laisser l'air à un autre hère errant dans une nouvelle ère tout en cessant de vous le pomper.
Adieu.
Au cours de mes recherches de réponses pour ne pas dire mes questionnements, j’en suis venu à la conclusion que tout était fait mère pour y répondre et que demain, aujourd’hui peut-être, je n’aurai plus de mot pour m’y retrouver. Ma pensée mène aux pauses et de là plus rien ne viendra.
Oh, bien sûr, je me souviens de ces moments à l’école où les enfants, mes prétendus camarades se moquaient de moi et me disaient :
« Slipmou, ton propos est décousu ! Si ça continue on verra tout ton QI. »
Quelle imbécillité crasse : j'ai toujours eu les fessiers étroits.
Je ne suis pas QI, je suis ça, moi, car je ne suis que le fruit d’une matrice mamellaire et si nous sommes tous égo, il va de soi que cet égo n’est que le produit d’un autre égo plus essentiel puisque non seulement causal mais constitutif de l’égo que nous sommes pour construire ainsi, brique après brique, la représentation d’une projection de soi-même.
Je sais, mes mots peuvent sembler passionnés, mais cet émoi qui les disait ne pouvait être tu puisque c’était moi et ça, ça changeait tout et que ce ça s’assagissait sans s’agiter quand ma mère, elle, quant à elle, était bien plus terre-à-terre. Ô, mère amère, pourquoi ne m’écoutais-tu jamais et ne te remettais-tu en question qu’à travers moi puisque j’étais le seul à me projeter à travers toi. J’étais ton anti-thèse, mais tu ne m’écoutais pas. Toi, désespérément, tu restais ma pro-thèse, ma mère, celle qui, de mes relations, ne souhaitais point s'exclure, mais je t'en excuse toutefois, pour tout ce que tu es.
Ah triste aise, je n’avais plus rien à me dire, j’avais cherché à vivre sans mère, motherless, mutterlos, moederloos, senza madre, móðurlaus… Je cherchais sur internet, obtenais des réponses, qui malgré tout leur intérêt esthétique ne semblaient pas conforme à ma problématique. Pas directement, puisque une poussée un peu plus profonde et inconsciente me faisait découvrir tout un nouveau pan de son intimité. Et si ma mère, comme ces représentations picturales semblaient le suggérer, aimait bien également les femmes, c’était sans doute elle ma raison première : la bi au logis.
Et il va de soi que, si je m’étendais sur la question comme certains s’étendaient sur la route, dans une ivresse teinte de folie, alors la réponse à donner à cette mère amère, biologie néfaste, était la négation de celle-ci. Choisir la non-existence et enfin quitter mon rôle et disparaître, ne plus être. Décélérer et laisser l'air à un autre hère errant dans une nouvelle ère tout en cessant de vous le pomper.
Adieu.
Dernière édition par Slipmou Freud le Mar 31 Mar 2020 - 13:06, édité 2 fois (Raison : faute)
Slipmou Freud- Messages : 23
Date d'inscription : 28/03/2020
Re: Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
Est-il permis d'en demander encore ?
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
Les problèmes de QIQI sont souvent dus à un manque de mer.
Un bon bain dans notre bonne Méditérannée, voilà ce que je suggère.
La mer du Ch'Nord est un tantinet plus froide.
Après ton Q I sera tout propre, et les prothèses mammaires ne t'apporteront plus les mêmes questions et réponses, surtout si tu gardes l'habit au logis.
Un bon bain dans notre bonne Méditérannée, voilà ce que je suggère.
La mer du Ch'Nord est un tantinet plus froide.
Après ton Q I sera tout propre, et les prothèses mammaires ne t'apporteront plus les mêmes questions et réponses, surtout si tu gardes l'habit au logis.
Re: Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
J'ai beaucoup apprécié ta demande à l'équipe de modération de tout à l'heure.
Re: Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
Salut Slipmou Freud,
Bon ! Je reviens un peu plus tard. Je n'ai pas encore abordé le beau sexe, mais ça va venir !
Je te conseille Freud "Une Vie" de Peter Gay !
Puis de méditer sur l'introduction voir plus de Connaissance de l'Homme (étude de caractérologie individuelle) Alfred Adler (1927)
A plus et bien venu
Bon ! Je reviens un peu plus tard. Je n'ai pas encore abordé le beau sexe, mais ça va venir !
Je te conseille Freud "Une Vie" de Peter Gay !
Puis de méditer sur l'introduction voir plus de Connaissance de l'Homme (étude de caractérologie individuelle) Alfred Adler (1927)
A plus et bien venu
Invité- Invité
Re: Je m'interroge beaucoup sur ma mère...
Bonne route
Dernière édition par horizon artificiel le Mar 2 Juin 2020 - 0:50, édité 1 fois (Raison : suppression d'un commentaire sur la réalité/représentation)
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
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